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FORMATION 

PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP3 ‐ GROUPE 2 
Sécurité industrielle 
HSE en opérations des installations pétrolières 

Hassi Messaoud ‐ Centre IAP – 13‐18 juin 2015 
M. José AUGUET
Principes généraux de mise à 
disposition et remise en service

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Sommaire

 Objectifs

 Equipement type

 Situation dangereuse

 Partenaires en présence

 Mise à disposition
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 Remise en service

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Objectifs

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Objectifs généraux

 Rappeler les connaissances et les règles générales pour mettre à


disposition les équipements courants :

• Ballons, cuves, réservoirs de stockage, silos


• Colonnes de distillation, de lavage
• Fours, chaudières, carneaux, cheminées
• Échangeurs, aéroréfrigérants
• Réacteurs
• Machines tournantes
• Tuyauteries
• Instruments de contrôle
• Cuves de camions citernes, wagons
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• Égouts, fosses de relevage


• Portion ou totalité d’unité
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Objectifs généraux

 Opérations présentant un potentiel de risque plus élevé que la


période d’exploitation normale :
 Il faut assurer :
• La sécurité et la santé du personnel
• La sécurité du matériel
• La protection de l’environnement

 Prescrire :
• Une analyse de risques systématique des opérations à effectuer

 Proscrire :
• L’improvisation
• La précipitation

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Aucune intervention n’est suffisamment urgente pour ne pas être réalisée
en sécurité

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Objectifs généraux

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Stockage et transport de solides pulvérulents Installation pilote

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Objectifs généraux

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Équipement type
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Équipement type

 Exemple d’équipement type :


ballon séparateur

 L’ensemble des éléments


constitutifs doit faire l’objet
d’une analyse détaillée

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Équipement type

 Tenir compte de la constitution intérieure

• Cloisons
• Chicanes
• Points morts
• Présence de matelas
• Types de plateaux ou de 
garnissage dans les colonnes
• Agitateurs
• …
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Schéma du ballon séparateur en fonctionnement normal
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Équipement type

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Matelas dévésiculeur
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Situations dangereuses
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Situations dangereuses

 Prendre des précautions pour éviter toute situation dangereuse


dues à :

• L’environnement proche : équipements en marche à proximité

• La production de produits hors spécification

• Des plages de régulation : dépassement des valeurs limites

• Création de mélanges : risque d’explosion ou inflammation

• La mise sous‐vide ou la surpression

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• La mise en mouvement de mécanisme, de machine

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Situations dangereuses

• Un risque d’asphyxie : par manque d’oxygène

• Un risque d’intoxication : présence de produits toxiques

• Un risque de brûlure : thermique ou chimique

• Un risque d’électrisation ou irradiation

• Un risque lié aux travaux indispensables : pose de joints pleins,


échafaudages, utilisation de citernes de vidange

• L’organisation des travaux : co‐activité entre exploitants,


maintenance et Entreprises Extérieure
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• La coordination en cas de changement de poste : relève

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Situations dangereuses

 Il est important de :

• Garder en service le matériel de lutte incendie : réseau incendie,


extincteurs, détecteurs fixes

• S’assurer que les circuits de torche et purges sont opérationnels

• Garder opérationnels les protections collectives : douches, lave‐œil

• Déconnecter ou isoler ce qui est inutile : réseau d’azote, ...

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Situations dangereuses

Protections collectives opérationnelles

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Partenaires en présence

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Partenaires en présence

 Les phases d’arrêt, de travaux et redémarrages devront être


définies et planifiées avec plusieurs partenaires :

• Service maintenance : définition et organisation des travaux


• Service sécurité : organisation de la sécurité, mise en place de
matériel supplémentaire
• Service hygiène ou médical : définition des moyens de surveillance
et protection
• Service inspection : plan d’inspection
• Service environnement : gestion des déchets
• Service achat : définition des exigences contrats
• …
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Partenaires en présence

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Mise à disposition
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Différents types d’arrêts 

 Arrêt d’urgence : des procédures d’arrêt d’urgence sont prévues


dès le début de la mise en service de l’installation.

 Arrêt de courte durée : entretien d’un équipement (pompe),


manque de produit à traiter. L’unité est en attente (stand‐by ou
recirculation)

 Arrêt programmé : prévu d’avance (arrêt inspection, changement


de catalyseur d’un réacteur), il peut être facilement planifié

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Phases de mise à disposition 

 Connaître les raisons : en fonction d’un point faible détecté sur un


équipement, il peut être nécessaire d’adapter les procédures
d’arrêt et de mise à disposition
 Arrêt de l’installation
 Réduction de la charge
 Détournement des coulées (non conformité)
 Substitution éventuelle à un autre produit (solvant de rinçage,
eau)
 Baisse des conditions opératoires (pression, température,
présence de produits chimiques, …) pour permettre vidange et
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purge

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Phases de mise à disposition 

 Mise en sécurité / consignation :


Certaines phases demandent :
• isolement (fermeture des vannes) • l’utilisation de fluides 
auxiliaires
• vidange et dépressurisation
• la délivrance de permis ou 
• lavage et neutralisation autorisation de travail
• dégazage ou inertage
• condamnation (platinage, consignation 
électrique, mécanique, radioactive, …)
• ouverture et ventilation
• contrôle d’atmosphère

 Pénétration suivant procédures en vigueur

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Mise en sécurité ‐ consignation

 La mise en sécurité, ou consignation, d’un équipement statique,


électrique, tournant, …, est l’ensemble des dispositions
interdisant, sans l’action volontaire de tout intervenant, toute
mise en communication de l’équipement avec des lignes étant
susceptibles de contenir des produits :

• sous pression / vide


• combustibles
• corrosifs
• toxiques
• chauds
• …
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Mise en sécurité ‐ consignation

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Mise en sécurité ‐ consignation

 Toute mise en mouvement

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Mise en sécurité ‐ consignation

 Toute mise sous tension

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 Toute irradiation

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Mise en sécurité ‐ consignation

 La consignation d’un équipement doit comporter 4 étapes


indissociables :
• Séparation
• Condamnation (isolement) et signalisation
• « Purge »
• Vérification et identification

 Toute dérogation à cette règle doit faire l’objet d’une analyse de


risque spécifique.
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 L’ordre de réalisation de certaines étapes peut être inversé en


fonction de la spécificité de l’équipement.
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Procédure de consignation

 Séparation

Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Mise hors tension des  Suppression des arrivées  Coupure de toutes les  Occultation de la source
circuits d’alimentation y  de tous les fluides y  formes d’énergie y 
compris les secours compris les auxiliaires  compris secours et 
accumulateurs :
• Pneumatique
• Hydraulique
• Désaccouplement 
mécanique
• ….

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Procédure de consignation

 Condamnation / isolement
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Verrouillage par un dispositif matériel visible de l’extérieur et  Cadenassage du 
réversible uniquement par un outil spécifique (cadenas, verrouillage  barillet en position 
par transfert de clés, …)  fermée

 Signalisation

Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Mise en place d’obturateurs : platinage Cadenassage du 
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barillet en position 
Information claire et permanente de la réalisation fermée

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Procédure de consignation

 Purge
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Mise à la terre et en  Vidange  Mise au niveau d’énergie  Dépose de la source et 
cours circuit des  le plus bas : stockage dans un abri 
conducteurs Nettoyage • Arrêt des mécanismes approprié
• Mise en équilibre 
Décharge des  (à réaliser avant  stable (calage)
condensateurs condamnation)  • Mise à la pression Atm. 
(vérin, servomoteur, …)

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Procédure de consignation

 Vérification
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Absence de tension Absence de : Absence d’énergie : Absence de 
rayonnements 
Test de démarrage • pression • tension ionisants
• écoulement • pression
(contrôle d’atmosphère,  • mouvement
pH, …)

 Identification :
• Éventuellement balisage des 
zones dangereuses résiduelles
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Remise en service

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Remise en service

Avant remise en service des vérifications s’imposent :

 Contrôle des équipements :


• absence d’éléments gênants (déchets, outils, échafaudages,
intervenants …)

 Fermeture
• trous d’homme
• purges et évents

 Déconsignation
• joints pleins
• équipements mécaniques
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• équipements électriques

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Remise en service

 Tests :
• en pression
• des sécurités

 Mise sous produit :


• ouverture des vannes et mise sous produit
• mise en ligne

 Démarrage

 Vérifications
• étanchéité

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• ….

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Vérifications
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Vérifications

 Les vérifications procédés sont effectuées généralement aux


purges, évents, bras morts, …

 Les vérifications procédées 
s’effectuent :

• avec les appareils de contrôle 
utilisés en marche normale
• au toucher
• visuellement 
• auditivement

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• à l’aide d’appareils portables

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Résumé des principes généraux

 Mise à disposition :

• Être qualifié
• Connaitre les raisons de la mise à disposition et les travaux prévus
• Anticiper l’impact sur le procédé et l’environnement
• Identifier la zone géographique
• Préparer (planning, logistique, …..)
• Préparer les procédures
• Établir un plan de prévention
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Résumé des principes généraux

 Mise à disposition :
• Préparer sur le terrain (balisage, échafaudage, branchement de
flexibles, repérages, …)
• Arrêter
• Consignation
− éliminer les produits
− « assainir »
− poser les isolements procédés (batterie limite)
− poser les isolements travaux (au plus près des équipements)
− consigner (électriquement, mécaniquement, …)
− inerter si travaux à chaud
− ventiler si pénétration
− faire analyses d’atmosphère

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• Délivrer les autorisations de pénétrer et de travaux

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Résumé des principes généraux

 Travaux :
• S’assurer que les intervenants sont formés et informés
• Surveiller
• Réceptionner, état du chantier

 Remise en service :
• Remise en conformité (purges, évents, brides pleines, bouchons)
• Enlever les isolements travaux
• Désaérer si nécessaire
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Résumé des principes généraux

 Remise en service :

• Éliminer toute trace d’eau (épreuves)

• Déconsigner (électriquement, mécaniquement)

• Tester (étanchéité, sécurités)

• Redémarrer

• Vérifier la bonne marche

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Fluides auxiliaires

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Différents types de fluides auxiliaires
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 Les gaz inertes : azote, hélium, gaz carbonique

 L’eau liquide : eau industrielle, eau déminé, eau potable, eau de


rivière

 La vapeur d’eau : disponible à diverses pressions

 Les gaz combustibles : fuel gaz

 L’air : air instrument, air service

 Les solvants : rinçages

 Produits chimiques divers : acides, bases, ...

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Vérifications systématiques avant 
utilisation
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Généralités

 Compatibilité avec le process : avec les autres produits ou les


revêtements des équipements

 Impossibilité d’incidents : asphyxie par l’azote

 Température / Pression : température d’épreuve, pression


d’épreuve

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Clapets anti‐retour

 Existence de clapets anti‐retour : éviter les retours de produits


dans le réseau de fluide auxiliaire

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 Existence d’une purge pour décompression des flexibles

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Clapets anti‐retour

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Clapets anti‐retour

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Clapets anti‐retour

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Clapets anti‐retour

 Un clapet ne peut pas être étanche

 Il faut s’assurer que la pression du réseau reste supérieure à la


pression du process © 2015 ‐ IFP Training

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Connecteurs

 La conformité des « prises utilités » : chaque fluide doit être


facilement repérable

 Exemple de prises « utilités » recommandées

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Flexibles

 État des lignes de transfert : il est souvent nécessaire d’utiliser


des flexibles

 Quelques règles de base sur les flexibles


• Ne pas utiliser un flexible sans connaître sa provenance, Pas de prêt
de flexibles aux E.E.
• Avant de mettre en place un flexible vérifiez sa capacité à résister à
− La température
− La pression

• Évitez :
− Les frottements sur le sol
− Les arrêtes vives
X
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X
− La circulation d’engins

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Flexibles

 Quelques règles de base sur les flexibles


• Rayons de courbure
• Respectez les rayons de courbures maximal

X
• Protections passage de véhicules
• Après utilisation les flexibles doivent être :
− Roulés
− Propres
− Vérifiés

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Détruire les flexibles usagés pour éviter leur récupération et réemploi

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Utilisation des fluides auxiliaires
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Azote

Propriétés :

 Gaz neutre incolore, inodore et insipide

 Pratiquement inerte sauf sous certaines conditions très sévères

 78 % dans l’air

 1 litre de liquide libère 691 litres de gaz (à 15°C et 1 atm.)

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Azote

Danger :

 Pour que la respiration s’effectue correctement, il faut que l’air


inspiré contienne au moins 20 % d’oxygène. © 2015 ‐ IFP Training

• Si % O2 < 19 % l’atmosphère est considéré comme sous oxygéné


• Si % O2 < 11 % la perte de connaissance peut être immédiate

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Azote

 Effet physiologique, sur l’être humain, du taux d’oxygène dans


l’air

 L’oxygène étant un comburant


puissant, une atmosphère sur‐
oxygénée peut être dangereuse
pour l’être humain (hyperoxie)

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Azote

Utilisation de l’azote :

 Azote gazeux :
• pour éviter le contact avec l’oxygène (inertage)
• pour mettre en légère surpression (appareils électriques afin
d’éviter le risque explosif)
• comme gaz instrument (mesures de niveau par bullage)

 Azote liquide :
• pour alimenter un réseau gazeux
• en atelier (emmancher certaines pièces)
• au laboratoire (source de froid)
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• pour congeler des éléments de tuyauterie

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Azote

Risques et précautions :

 Création d’une atmosphère dépourvue d’oxygène :


• avoir toujours à l’esprit que l’azote peut être en excès dans toute
capacité ou même à l’air libre
• effectuer des mesures 
de teneur en oxygène 
avant toute 
pénétration dans une 
capacité
• sans avoir été dégazée 
à l’azote, une capacité 
peut être sous‐

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oxygénée

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Azote

 Création d’une atmosphère dépourvue d’oxygène :


• de l’azote liquide répandu dans une pièce fermée peut entraîner un
risque d’asphyxie
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Risque dû à la vaporisation d’azote liquide
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Azote

 Création d’une atmosphère dépourvue d’oxygène :


• avant de pénétrer dans une capacité, déconnecter les tuyauteries
d’arrivée d’azote
• isoler les tuyauteries d’azote en batterie limite (travaux sur
l’ensemble de l’unité)
• signaler à l’attention du personnel les réservoirs inertés à l’azote

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Azote

Création d’une atmosphère dépourvue d’oxygène :


 Particulariser le réseau d’azote (couleurs
conventionnelles AFNOR)
 Mettre en place des panneaux de signalisation
 Utiliser des raccords spéciaux
 Ne jamais utiliser l’azote gazeux à la place de l’air
(outils)
 Vérifier l’identification des bouteilles (ogive
noire)
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 En cas d’accident : alerter et mettre un ARI pour


intervenir

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Azote

 Risque pour la tenue mécanique des équipements :


• L'azote liquide à –195,8°C provoque des lésions des tissus cutanés
analogues à des brûlures
• La manipulation de l'azote liquide nécessite une protection efficace
(gants, lunettes, ...)

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Azote

Risque pour la tenue mécanique des équipements :

 L’azote est disponible en bouteilles à 200 bar

 Si connexion sur un équipement :


• vérifier la pression de calcul
• vérifier que la soupape est opérationnelle
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• intercaler un détendeur

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Autres gaz inertes 

Hélium :

 Utilisé comme fluide de dégazage

 Les risques sont sensiblement les mêmes que l’azote

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Autres gaz inertes 

Le « gaz » inerte :

 Généralement fabrique par combustion


• Gaz carbonique = 13 %
• Azote = 86 %
• Oxygène = 0,5 %
• Oxyde de carbone et hydrogène = 0,5 %
• Nox = 100 à 200 ppm

 Utilisé sur les bateaux

 Risque de sous‐oxygénation
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 Explosivité possible

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Autres gaz inertes 

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Eau liquide 

Vaporisation

Précautions

 Ne pas utiliser si la température


de l’équipement est supérieure à
la température d’ébullition à la
pression d’utilisation

 Éviter d’introduire un produit trop


chaud dans une capacité
contenant de l’eau (même en très
faible quantité)
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Eau liquide 

 Émulsion‐moussage :
• l’eau en contact avec certains
liquides peut se vaporiser en créant
une émission de mousse foisonnante

 Le gel :
• l’eau est la seule substance connue
qui augmente de volume en se
solidifiant, entraînant des
surpressions
• assurer la bonne application des
procédures anti‐gel

 Les hydrates :
• l’eau peut former avec les gaz

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liquéfiés des hydrates solides à des
températures > 0°C

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Eau liquide 

 Masse : certains équipements ne sont pas prévus pour être


remplis d’eau

 Dégradation de nombreux catalyseurs © 2015 ‐ IFP Training

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Eau liquide 

Réaction avec les acides et les bases :

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Eau liquide 

 Brûlure par l’eau chaude :


• Se méfier des appellations
trompeuses

• Signaler par un pictogramme la


présence de température élevée
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Eau liquide 

 Électricité statique :
• l’eau mélangée, même à faible quantité à des liquides peu
conducteurs accroît les charges électrostatiques

 Dissolution et désorption de l’air :


• 1 m3 d’eau dissout par exemple 20 l d’air à 15°C
• 1 m3 d’eau dissout 10 l d’air à 50°C
• lors du déplacement à l’eau d’une capacité ayant contenu des
produits inflammables, des mélanges explosifs peuvent se produire

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La vapeur d’eau 

Condensation : 

 Après une 
vaporisation, une 
condensation trop 
rapide sans entrée 
d’air ou d’un autre gaz 
pour compenser peut 
provoquer une mise 
sous‐vide et un 
écrasement
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La vapeur d’eau 

« Marteau d’eau » :

 La présence de condensats dans les lignes vapeur trop


rapidement mises en service ou rarement utilisées entraîne des à‐
coups de pression

 Avant utilisation d’une ligne de vapeur :


• éliminer les condensats présents

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• mettre en service lentement pour réchauffer

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La vapeur d’eau 

Incompatibilité avec le produit :


 Risque de vaporisation du produit si T° ébullition < T° vapeur
 Risque d’émulsion

Incompatibilité avec le matériel :


 Dégradation due à T° élevée :
• capacités en résine
• matériel PVC
• joint de vannes
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• frigorifuges

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La vapeur d’eau 

NE JAMAIS REPRENDRE 
UNE VAPORISATION
 Dégradation de catalyseurs :
À cause des risques d'électricité statique, le 
• même problème qu’avec l’eau dégazage à la vapeur est déconseillé en présence 
d'air et d'éléments combustibles. Toutefois, si la 
vitesse d'injection est faible on peut, à défaut  
 Brûlures ‐ visibilité : d'autres moyens, admettre cette méthode.
• brûlures très douloureuses
• jets de vapeur surchauffée invisibles
• nuages de vapeur saturée = problèmes de visibilité

 Électricité statique :
• les jets de vapeur peuvent produire des charges importante

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L’air 

 Risque de création de mélanges explosifs :


• NE JAMAIS INTRODUIRE D’AIR DANS UN EQUIPEMENT AYANT
CONTENU DES PRODUITS COMBUSTIBLES AVANT QU’ILS N’AIENT
ETE COMPLETEMENT ELIMINES

 Inflammation possible :
• Composés pyrophoriques

 Risque dû à l’énergie emmagasinée :


• Utilisation d’outils (meuleuses)
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• Ne pas diriger un jet vers une personne

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Gaz combustible 

 Risque de création de mélanges explosifs :


• éliminer l’air présent dans une capacité avant d’introduire un gaz
combustible

 Risque de mise sous‐vide :

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Solvant

 Risque de vaporisation brutale


• ne pas injecter si la température de l’équipement est trop élevée

 Risque d’inflammation dans le cas de solvants combustibles


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Vidanges ‐ Purges ‐ Dépressurisations

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Nécessité des vidanges, purges et 
dépressurisations
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 Manœuvres très courantes en marche normale ou dans les
opérations de mise à disposition :

• vidange d’un équipement statique ou d’une machine pour travaux

• purge d’eau des réservoirs

• détournement de produits non conformes

• pompage de puisards, caniveaux

• dépressurisation avant dégazage, assainissement

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 Certain produits peuvent être récupérés sans difficultés, car


inoffensifs

 D’autres sont :
• toxiques
• corrosifs
• inflammables
• incompatibles entre
eux
• ...
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 Il faut adapter la procédure en
fonction du produit

 La protection de l’être humain et


de l’environnement doivent être
un soucis permanent.

Le montage mal conçu ci 
contre ne permet pas 
une vidange complète et 
présente des risques de 
projection lors de 

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l’ouverture

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 Le manque de préparation peut conduire à des situations


dangereuses :

• épandage de produit 
toxique pour 
l’environnement

• épandage de produit 
inflammable
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Destination des vidanges ‐ Purges ‐
Dépressurisations

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Différents réseaux 

 Différentes possibilités de vidanges‐purges‐dépressurisations


s’offrent sur les sites industriels

• réseaux de purges spécifiques


• réseaux de slops
• réseaux torches
• réseaux d’évents spécifiques avec système de lavage
• égout chimique
• égout huileux
• récipients appropriés
• atmosphère
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• ….

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Différents réseaux 

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Réseaux de purges récupérées 

• réseaux fermés destinés à recevoir les purges de produits


particuliers
• chaque réseau est spécifique à un produit ou une qualité de produit
Ne jamais :
• envoyer un autre 
produit (incompatible)
• admettre de l’air
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Réseaux de « slops » 

• réseau permettant de récupérer des produits hors spécification


destinés à être retraité
• les slops peuvent être ségrégués en fonction de leur niveau
d’humidité ou de leur nature (lourds / légers)

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Réseaux de « slops » 

 Risques et précautions
• s’assurer de ne pas envoyer un liquide trop chaud dans un slop
léger
• s’assurer de ne pas envoyer d’eau dans un slop lourd stocké à
chaud
• éviter les émanations gazeuses par l’envoi de produits trop volatiles
• s’assurer que la température dans le bac est au minimum inférieure
de 10°C à celle du point éclair du produit le plus léger pouvant être
admis
 Ne pas envoyer :
• des gaz
• des gaz liquéfiés
• de la vapeur d’eau
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• de l’air
• des produits chimiques Lors de la purge, s’équiper des 
protections appropriées, risque 
d’émanations de gaz toxiques
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Réseaux torche 

 Dispositif de sécurité destiné à :

• convertir des vapeurs inflammables, toxiques ou corrosives en


composés pas ou peu dangereux pour l’environnement

• évacuer les surpressions accidentelles lors de l’exploitation


(soupapes, vannes de sécurité)

• évacuer les dégazages volontaires (dépressurisation,


assainissement, prises d’échantillons, …)

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Réseaux torche 

 Ne jamais isoler une unité en marche de son réseau de


torche

 Une 
indisponibilité du 
réseau de torche 
induit que les 
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unités 
correspondantes 
sont à l’arrêt
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Réseaux torche 

 Risques et précautions :

• La dilution des gaz par de l’azote peut :

− éteindre la torche

− baisser le pouvoir calorifique du gaz dans le cas d’une recompression

• Il faut limiter les envois d’azote en grande quantité et veiller à la


pérennité de la flamme

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Réseaux torche 

 Pour ne pas créer un mélange explosif, l’introduction d’air est


formellement interdit

 La présence de vapeur 
dans le réseau peut créer :
• des risques de 
condensation avec mise 
sous vide
• des risques de montée 
excessives en 
température du réseau
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Réseaux torche 

 L’envoi de grande quantités de liquides peut entraîner le remplissage


du ballon séparateur et être la cause :
• d’une montée en pression du réseau
• d’entraînement de liquide à l’aspiration du compresseur
• d’entraînement de liquide vers le nez de torche
 Il faut limiter les envois de liquide dans le réseau
 L’envoi de gaz liquéfié en grande quantité peut créer une baisse
importante de température entraînant :
• le gel de l’eau dans le séparateur
• la rupture fragile des équipements
 Vaporiser impérativement les gaz liquéfiés avant leur envoi dans le
réseau
 L’envoi de solides (granulés, poudres) peut entraîner bouchages

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d’équipements

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Les torches
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Torches hautes – Caractéristiques

 Torches hautes
• Meilleur choix d’un point de vue sécurité car minimise l’intensité de
radiation and maximise la dispersion (si extinction de la flamme)
• Alternative préférée pour les installations situées à proximité des
zones urbanisées et à trafic élevé

• Obligatoire pour les gaz toxiques


• Désavantages:
− Mise sous vide possible avec l’effet cheminée (gaz plus léger que l’air)
− Coût: cheminée et structure support, installation
− Environnement et "image": fumée, bruit (sonique), éclairement
• Installations Offshore
− Evaluation des risques pour comparer et choisir s’il faut une torche de

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type ‘remote‘ ou directement sur la plateforme

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Torche haute – Onshore

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Torche haute – Offshore sur plateforme

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Torche basse – Caractéristiques

 Torches basses

• A considérer SEULEMENT quand les torches hautes ne sont pas


autorisées (problèmes de réglementation locale avec l’éclairement,
les radiations ou le bruit).

• A clôturer

• Principaux désavantages :
− Très mauvaise dispersion (cas d’extinction flamme)
− Débit limité à environ 100 000 kg/hr (A noter que l’opération en
parallèle avec une torche haute est difficile à contrôler et n’est pas
fiable)
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Torches basses

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Système de torche – Caractéristiques

 Un système de torches est composé de :


• Un ensemble d’organe de dépressurisation (soupapes de sécurité,
disques de ruptures vannes de décompression BDV vannes
automatiques de contrôle de la pression
• Un réseau de collecte principal et un ou des collecteurs secondaires
• Un ballon séparateur des différentes phases (eau, hydrocarbures
liquides et gazeux)
• Un dispositif d’étanchéité pour prévenir toute entrée d’air dans le
système (gaz de purge, garde hydraulique)
• Un fût de torche au sommet duquel est placé un nez de torche
• Un réseau de gaz pilote alimentant en permanence les pilotes
placés à proximité du nez de torche
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• Un système d’allumage de ces pilotes

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Réseaux torche 

 Le ballon 
séparateur ou 
Ko‐Drum assure 
la séparation 
liquide/gaz.

 L’envoi de 
liquide vers la 
torche présente 
le risque 
d’inflammation 
par retombée 

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Serpentin vapeur permettant d’éviter le gel 
au sol  (envoi d’hydrocarbures légers ou d’eau)

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Réseaux torche 

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Réseaux torche 

Garde hydraulique :

 La hauteur de 
plongée du tube fixe 
la surpression dans 
tout le réseau

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Réseaux torche 

 Fût de torche :
• Sa hauteur est prévue pour ne 
pas dépasser au sol en débit 
maxi une radiation au sol de 6 
kW/m² (seuil de douleur en 8 
sec et brûlure en 20 sec)
• Son diamètre est calculé pour 
une vitesse des gaz < 0,5 fois la 
vitesse du son
• Une injection de gaz de 
balayage compense les 
irrégularités d’envoi
• Certaines torches sont 
équipées d’un joint 
gazostatique pour minimiser 
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les risques d’entrée d’air

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Réseaux torche 

 Nez de torche :
• Partie en acier réfractaire ou 
son brûlés les gaz
• Pour améliorer la 
combustion on injecte de la 
vapeur d’effacement dans la 
flamme

 Compression des gaz :
• Une partie des gaz peut être 
recompressée vers le réseau 
fuel gaz pour un gain 

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d’exploitation

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Réseaux torche 

 Torche acide :
• Prévue pour brûler des gaz acides (H2S)
• Réseau indépendant sans garde hydraulique en raison de l’acidité
du gaz (On utilise des arrête‐flammes sauf s’ils sont interdits par les
règles Société sur les réseaux de torches)
• Réseau dangereux en raison des gaz véhiculés
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Les évents 

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Évents – Caractéristiques

 Events Process (torches froides)


• Alternative aux torches hautes sur satellites ‘remote’ quand les
REJETS sont peu FREQUENTS (par exemple en cas de
dépressurisation d’urgence).
• Désavantages
− Gaz dispersé entraînant la création d’un nuage inflammable (en tenir
compte coté zones de vol hélicoptères)
− Volumes cumulés de gaz rejetés à l’atmosphère si utilisé en continu ou
de manière fréquente (contribue à accroître le problème des gaz à
effet de serre)
• Limites (guidelines)
− MW < 60 et H2S < 0.5%
− Vitesse de sortie > 150 m/s (dispersion)
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− Rejet cumulé < 8.5 106 Sm3/an

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Réseaux d’évents 

 Évents neutralisés :

• Les effluents gazeux sont


lavés dans une colonne
d’absorption pour éliminer
les toxiques

• Exemple d’anneau

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Réseaux d’évents 

 Évents non neutralisés ‐ Torche sèche :


• Les effluents gazeux sont envoyés directement à l’atmosphère

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Les drains

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Fonctions des drains

 La fonction des systèmes de 
drains est de collecter les purges 
intermittentes des unités de 
production en toute sécurité et 
dans le respect de 
l’environnement
 Sécurité
• Minimiser les rejets 
• Minimiser le risque 
inflammabilité
• Éviter l’aggravation en cas de feu 
sur l’installation

 Environnement
• Minimiser les rejets directs sans 
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traitements appropriés

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Définitions et utilisation des drains

 Drains ouverts  Drains fermés
• Drains atmosphériques • Drains intégrés (conduites en 
• Collecte les rejets liquides de  dur)
surface  • Collecte les liquides dangereux
• Entrée en contact permanent  • Autorisé
avec l’atmosphère − Equipement hors ligne : 
• Autorisé drains de maintenance
− Housekeeping: nettoyages  − Equipement en ligne : drains 
installations d’opérations (non 
− Opération normale :  recommandé)
égouttures, échantillonnage,  • Obligatoire
maintenance − Equipement sous pression
− Evénements rares :  − Toxiques
tempêtes, lutte incendie − HC liquides très volatils
− Accidents: fuites majeures 
venant du process, des 
utilités

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• Non Autorisé
− Toxiques
− HC liquides très volatils

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Dangers et points clefs des drains

 Dangers potentiels avec les systèmes de drainage (mauvaise


conception ou mauvaise opération)
• Ségrégation inadéquate
− Contamination entre différents réseaux
− Changements rapides de phase dans les installations GNL
• Formation d’atmosphère explosive près d’une source
d’inflammabilité

 Points clefs du système de drainage


• Architecture du réseau pour éviter la contamination entre réseaux
• Mise en place de séparations (gardes hydrauliques...) pour éviter la
propagation des feux et la migration des gaz
• Présence d’effluents stagnants :
− Evacuation par gravité (gradient conduites)
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− Pas de poches en points bas autres que siphons

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Drains… installation Onshore 

HAZARDOUS AREAS HAZARDOUS AREAS NON HAZARDOUS NON HAZARDOUS AREAS


Hydrocarbon processing Liquid hydrocarbon AREAS Clean areas e.g.
storage Away from oil and Office, undeveloped
gas processes areas, greenbelt
Vapour

Oil
Oil and Gas Process

Water Oil or
Wellhead Condensate
Storage
Workshop
Warehouse Office area
Paved Tank bottom
Skid base plates Drip trays areas

Cellar Bund

OD I CD OD I PW OD II OD I OD II OD II OD I OD III

PW PRODUCTION (Reservoir) WATER PRODUCED WATER TREATMENT

CD CLOSED DRAINS TO LP PROCESS (or o/w drains treatment), VIA FLASH DRUM (Closed Drain Drum)

OD OPEN DRAINS

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OD I : PERMANENTLY OIL CONTAMINATED WATER OILY WATER DRAINS TREATMENT PUBLIC WATER

OD II : ACCIDENTALLY OIL CONTAMINATED WATER OBSERVATION BASIN PUBLIC WATER

OD III : OIL FREE WATER Direct discharge to PUBLIC WATER

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Drains… installation Offshore
OFFSHORE PLATFORM DRAINS SCHEMATIC

Offshore  HAZARDOUS AREAS NON-HAZARDOUS AREAS


Zones 
platform  ( MAINLY THE HYDROCARB ON PROCESSING AREAS)

non dangereuses
drain  MACHINERY, ENGINES
WORKSHOP... ( OD2)
CLEAN
WATER DRAINS

schematic Zones DECK


OD3
dangereuses UNCLASSIFIED DRAINS

OD2
TO LP VENTS TO
PRESSURE FLARE ATMOSPHERE
PROCESS
EQUIPMENT
MAIN
DECK
OD1DRIP
( OD1) OD2
Arrête‐flammes
PAN DECK ( 0D2)

Ségrégation  SLOPE CLOSED DRAINS


CD
Ouvert / Fermé CLASSIFIED DRAINS SLOPE

CLOSED DRAIN DRUM SUMP TANK


0.2m
MIN

MIN
MIN

1m
1m

0.2m
MIN

NOTE 2
OIL

WATER
Retour vers le TO LP PROCESS

CELLAR DECK
Process

FLARE ARRESTERS

NOTES : TO CLASSIFIED
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DRAINS HEADER B ELOW


1: drain inlet s permanent ly submerged CELLAR DECK
in wat er. minimum dif f erent ial height
bet ween header drain out let and pum p suct ion: 2m
2: t ype of normal out let and overf low
depends on t ank design.
SEA NOTE 1
3: lines and connect ions f or maint enance
are not indicat ed:t hey shall be blinded
of f during normal operat ion.
DISPOSAL
4: no int erconnect ion ( even f or m aint enance) TUB E
. bet ween closed and open drain piping
. bet ween classif ied and unclassif ied open drains

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Réseaux égouts 

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Réseau d’égouts huileux 

 Rôle :
• Recueillir des eaux pouvant contenir des produits huileux ou
combustibles
• Elles viennent de :
− aires bétonnées, dallages d’unités
− cuvettes de rétention, purges de réservoirs
− aires de pomperies
− zones de chargement et/ou expéditions
− aires de lavage d’équipements (nettoyage HP)
− égouttures de pompes (larmier de pompe)
− réfrigération d’auxiliaires de machines tournantes
− purges de différents équipements
• Ce réseau peut contenir des produits toxiques, corrosifs, ou
fortement polluant
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• Les effluents seront traités dans une station avant rejet dans le
milieu naturel

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Réseau d’égouts huileux 

 Description :
• Collecteur plein en
fonctionnement
normal

• Collecteur vide en fonctionnement normal

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Réseau d’égouts huileux 

 Précautions d’exploitation :
• Les rejets doivent être réduits au minimum
• Ne jamais vidanger directement une capacité dans ce réseau
• Ne jamais envoyer :
− des produits toxiques
− des composés pyrophoriques ou comburants
− des produits visqueux ou figeant
− des produits acides ou basiques
− des gaz liquéfiés (vaporisation = risque de gel et risque atmosphère
explosive)
− des produits chauds (risque de vaporisation brutale de l’eau)
− des solides

 En cas de rejet accidentel


• Informer les secteurs
concernés
• Diluer le plus possible à l’eau
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froide

Réaction exothermique

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Réseau d’égouts huileux 

 Surveillance :
• Vérifier fréquemment que les égouts sont :
− non bouchés
− normalement alimentés (présence d’un niveau dans les puisards
coupe‐feu)

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 Évaluer périodiquement la quantité de produit flottant (faire
pomper régulièrement)
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Réseau d’égouts huileux 

Travaux :

 Les portions d’égouts soumises à travaux doivent être isolées


(obturateurs)

 Un puisard est considéré comme une capacité

 Si des travaux à chaud ont lieu :


• obturer
• installer des bâches ignifugées ou humides
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Réseau d’égout chimique 

• recueille des produits chimiques compatibles


• le risque principal est dû aux réactions chimiques dangereuses
• n’envoyer que des produits compatibles

Les rejets sont neutralisés 
avant envoi vers la station 
d’épuration

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Réseau d’égout non huileux et sanitaire

 Réseau d’égout non huileux :


• recueille les eaux pluviales, les purges de tours de refroidissement
• en règle générale, elles sont dirigées vers un bassin de décantation
avant rejet en milieu naturel.
• proscrire tout rejet volontaire dans ce réseau
• contrôler systématique la présence éventuelle d’hydrocarbures

 Réseau d’égout sanitaire :


• relié au réseau communal ou au traitement biologique de site
• tout envoi d’hydrocarbures ou autres produits est interdit
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Citernes mobiles de vidange

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Citernes mobiles de vidange 

 Utilisation :
• Elles servent à pomper, transporter et vidanger à l’intérieur et à
l’extérieur du site :
− des eaux diverses
− des liquides inflammables
− des produits chimiques
− des produits chauds, boues, pâteux, pulvérulents, …
• Leur utilisation présente des risques et doit se limiter à des cas
exceptionnels :
− pompage par écrémage
− purges de fond de bac ou capacités ouvertes
− pollutions accidentelles
− débouchage d’égouts
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− fuites de capacités
− ...

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Citernes mobiles de vidange 

 Équipement des citernes :


• elles sont équipées d’une cuve à deux compartiments pouvant
résister au vide

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Citernes mobiles de vidange 

 Équipement des citernes :  d’une pompe à vis


 d’un groupe de mise sous vide
 d’un ensemble de tuyauterie
 de dispositifs de sécurité
L’ensemble 
répond à la 
réglementation 
transport des 
matières 
dangereuses
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Citernes mobiles de vidange 

Risques spécifiques :

 Inflammation / explosion

 Mélanges incompatibles

 Mise sous vide de l’équipement fixe à vidanger

 Atteinte à l’environnement

 Intoxication et brûlures chimiques du personnel

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Citernes de vidange – Pompage atmosphérique

 Utilisation pompe procédé ou pompe à vis de la citerne

 Méthode qui permet le pompage de produits de point éclair inférieur à 55°C


 Risque de mélanges incompatibles / corrosion (vérifier la vacuité de la citerne
et la compatibilité des produits)
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 Risque de pollution (vérifier les flexibles et connexions)


 Risque de mise sous vide (vérifier l’ouverture des évents de la capacité sous
aspiration diamètre évent  diamètre aspiration)
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Citernes de vidange – Pompage par mise sous vide

 Vide créé par un compresseur à anneau


liquide

 Risque de dégazage et création d’une atmosphère explosive (à utiliser si


point éclair supérieur à 60°C)
 Risque d’intoxication :

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• mettre en place des détecteurs de gaz à l’évent
• laver les gaz rejetés
• baliser la zone
• imposer le port d’un ARI
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Citernes de vidange

 Risque de mise sous vide de la capacité en amont :


• il est interdit de vidanger par le vide une capacité qui n’est pas
ouverte à l’atmosphère par de larges ouvertures
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En savoir plus
 Dépotage de la citerne :
• sous le contrôle du Service Environnement
• avec un « Permis de transfert » à l’intérieur du site
• avec un « Bon de Suivi de Déchets Industriels » vers l’extérieur du site

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Autres récipients
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Récipients appropriés 

 Containers, fûts, …

 Vérifier
• leur compatibilité avec le produit
• leur propreté
• leur contenance
• l’impossibilité de mélanges réactifs et/ou explosifs

 Étiqueter les récipients

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Procédures de vidange
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Principes généraux 

 Évacuer au maximum les liquides par les circuits d’exploitation

 La procédure de vidange dépend de la nature du liquide

• les produits chauds doivent refroidir tout en gardant une fluidité


correcte
• un rinçage avec un solvant permet d’évacuer correctement les
produits lourds

 Dans tous les cas éviter la mise sous vide

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Vidange par pompe procédé 

Vidange jusqu’à « désamorçage »

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Un opérateur doit surveiller la pompe pour éviter qu’elle ne tourne à vide

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Chasse à l’eau liquide 

Méthode généralement utilisée pour la vidange de liquide plus


légers que l’eau

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Vidange par gravité 

Elle concerne les produits non 
inflammable et les 
inflammables peu volatiles

Attention aux mises sous vide
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Chasse par un gaz 

Si la pression résiduelle est


insuffisante, utiliser un gaz
auxiliaire : azote, gaz inerte

Ne pas dépasser le pression


maxi de service

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Gaz liquéfiés 

Evacuation du liquide en 
utilisant la tension de vapeur 
ou une pompe

Vidange par dépressurisation 
de la phase gaz et 
vaporisation
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Interdiction de vidanger une capacité 
par vaporisation d’un gaz liquéfié
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Vidange par le vide 

Cette méthode présente les


mêmes inconvénients que
l’utilisation d’une citerne
de vidange sous‐vide

A n’utiliser qu’avec des moyens fixes, prévus 
dans le procédé et soigneusement étudiés
 Vidange manuelle d’une capacité sous atmosphère d’azote :
• Opération à risque utilisée pour les catalyseur
− utiliser une procédure particulière

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− plan de prévention, « Permis de travail » et « Permis de pénétrer »
spécifiques
− moyens de surveillance et de secours adaptés
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Condamnation ‐ Isolement

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Condamnation des équipements 
statiques ‐ Platinage
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Règles générales 

 Un isolement par vanne n’offre aucune garantie de sécurité

 Un équipement isolé par vannes, vidé et dépressurisé n’est


considéré « isolé parfaitement » (condamné) qu’après la pose
d’obturateurs métalliques ou autre système similaire.

 La condamnation concerne toutes les lignes en liaison avec


l’équipement y compris :
• Matériel d’instrumentation
• Arrivées de fluides auxiliaires
• Purges vers égouts

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 Sauf exception, les évents à l’air libre sont laissés ouvert

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Règles générales 

Isolement 
inacceptable si 
pénétration dans 
la capacité
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Règles générales 

Isolement 
inacceptable si 

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pénétration dans 
la capacité
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Règles générales 

 Tout équipement démonté 
sur la capacité sera 
remplacé par une bride 
pleine ou un bouchon 
 Dans le cas d’une capacité, 
les obturateurs sont posés 
en général au plus près de 
l’appareil
 Si la condamnation au plus 
près n’est pas possible, 
d'autres solutions 
technologiques seront 
adoptées après analyse de 
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risque

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Règles générales 

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Règles générales 

 Dans le cas où l’instrumentation est


directement reliée par brides à la
capacité, il est intéressant de
déconnecter l’appareil et de décaler
axialement les piquages

 Cette technique facilite le travail


ultérieur des “régleurs” et évite les
inconvénients classiques :
• instrumentation qui “pend”, à cause
des câbles trop courts
• instrumentation qui encombre le sol

 Si l’instrumentation doit être vérifiée, la vanne d’isolement reste sur


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l’instrument pour pouvoir faire les tests de fonctionnement


hydrauliques

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Qualité d’une condamnation ‐ Plan de platinage 

 Pour remplir sa mission « sécurité » la condamnation d’un


équipement statique doit être :

• Visible
• Accessible
• Repérée
• Adaptée aux 
conditions 
d’utilisation 
et installée 
dans les 
règles de 
l’art

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Qualité d’une condamnation ‐ Plan de platinage 

 Visibilité ‐ Repérage sur le terrain

 La présence effective de l’obturateur sur place doit être évidente :


• marque à la peinture
• plaque de signalisation, étiquette, macaron, … © 2015 ‐ IFP Training

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Qualité d’une condamnation ‐ Plan de platinage 

 Accessibilité
• L’accessibilité aux 
obturateurs doit être 
maintenue jusqu’à la fin 
des travaux 
(échafaudages, …)

 Identification
• La pose et dépose des 
obturateurs s’effectue 
suivant un plan de 
platinage établi par le 
Service Production

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Qualité d’une condamnation ‐ Plan de platinage 

 Le plan de platinage doit être :


• systématiquement tenu à jour
• disponible en salle de contrôle
• co‐signé par l’intervenant qui à posé l’obturateur et le Service
Exploitation
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Qualité d’une condamnation ‐ Plan de platinage 

 Conditions d’utilisation
• Isolement Process :
− obturateurs calculés pour tenir la
pression maximale du fluide à isoler.
Peuvent être utilisés pour des
épreuves
− généralement de couleur rouge

• Isolement Travaux :
− obturateurs non soumis à la pression
maximale du fluide à isoler.
− certains peuvent être utilisés pour
des épreuves réglementaires
généralement de couleur jaune ou
blanche
− ils sont situés au plus prés de la

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capacité

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Condamnation par obturateur 
métallique
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Obturateurs simples 

 Ils sont appelés :

• joints pleins
• platines
• palettes
• « queues de poêle »

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Obturateurs simples 

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Obturateurs simples 

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Obturateurs réversibles 

 Ils sont installés en permanence


• Les joints à lunettes
− placés entre deux brides
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Obturateurs réversibles 

 Les obturateurs réversibles « Onis »


• fonctionnement basé sur le principe d’une came, agissant sur un
parallélogramme, qui écarte et resserre deux brides

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• il existe différents modèles pour répondre à tous les besoins
• leur utilisation est simple et rapide.

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Obturateurs réversibles 

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Obturateurs réversibles 

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Obturateurs réversibles 

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Précautions d’exploitation

 Il doit être adapté (diamètre, épaisseur) aux conditions


d’utilisation

 Le tableau donne les pressions maximales tolérées par les joints


pleins « Process » ou d’épreuve

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Précautions d’exploitation

 Epaisseur des joints pleins « Process » ou d’épreuve

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Précautions d’exploitation

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Précautions d’exploitation

 Résistance à la corrosion
• dans le cas de fluides corrosifs
• l’obturateur est constitué de matière
résistante
• l’obturateur est protégé par un disque
résistant (PTFE par exemple)
 Pose et Dépose
• il s’agit d’une opération à risque
• il faut prendre les précautions suivantes :
− s’assurer que l’équipement est isolé, dépressurisé,
vidangé, sans danger (permettre d’écarter les
brides en sécurité)
− pour limiter le temps d’opération faire graisser ou
remplacer la boulonnerie avant
− faire resserrer immédiatement en cas de fuite
− mettre en place une récupération des égouttures
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ou fuites
− prévoir du matériel de lutte incendie ci nécessaire
Obturateur manœuvrable en sécurité
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Autres systèmes de condamnation

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Autres systèmes de condamnation

 Dans certains cas, la mise en place d’un obturateur métallique


n’est pas possible :
• absence de bride (lignes soudées, regard d’égouts)
• difficultés de mise en œuvre (impossible d’écarter les brides)
• risque du à la mise en place (levage délicat, mauvais supportage de
ligne)

 D’autres systèmes d’isolement sont alors utilisés mais ils n’offrent


pas la garantie de sécurité des obturateurs métalliques et
nécessitent des procédures et précautions particulières
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Ballons obturateurs gonflables 

Constitués de vessies souples gonflées à l’air ou à l’azote

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Ballons obturateurs gonflables 

 La pression de gonflage dépend essentiellement de la dimension du ballon

Diamètre du ballon obturateur Pression de gonflage

50 mm ≅ 2,5 bar

300 mm ≅ 1 bar

≅ 0,2 bar
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1000 mm

 La contre pression admissible en amont doit toujours être inférieure à 1 bar
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Ballons obturateurs gonflables 

Différents exemples 
d’utilisation

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Mise en sécurité d’une portion du réseau d’égout
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Ballons obturateurs gonflables 

Mise en place d'un obturateur gonflable ("baudruche") dans un


pipe‐line

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Bouchon obturateur mécanique 

L’étanchéité est assurée par compression d’un anneau de


caoutchouc entre deux flasques métalliques

 Ils peuvent se 
transformer en missiles 
en cas de surpression 
importante. Ils sont 
munis d’une tige creuse 
pour :

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Obturateurs « Stopple » 

Ils sont mis en place par un piquage adapté

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Obturateurs « Stopple » 

 Ils sont disponibles :


• du DN 6 au DN 2440 (1/4’’ à 96’’)
• pour des pression jusqu’à 150 bars
• pour des températures jusqu’à 340°C

 Exemple du remplacement d’une portion de tuyauterie sans


interrompre la circulation

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Obturateurs « Stopple » 

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Regard douanier (“bleeder”)

 Les vannes sont cadenassées

 Le robinet de purge permet d’évacuer les fuites éventuelle et de


maintenir à la pression atmosphérique

 Il faut s’assurer que le robinet de purge ne soit pas bouché


(attention aux produits qui figent, polymérisent, …)

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Garde d’eau 

Une garde d’eau maintenue en amont d’un robinet cadenassé fermé


est un isolement convenable

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Obturation cryogénique (gel) 

 Gel de la tuyauterie et son contenu avec de l’azote liquide (‐196°)


• Risque de :
− brûlure par le froid
− rupture fragile de la tuyauterie
− asphyxie ( si espace confiné )

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• Une procédure exceptionnelle qui doit être préparée et approuvée
par le service inspection

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Obturation cryogénique (gel) 

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Exemples de cas particuliers de condamnation

Tampon de plâtre

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Exemples de cas particuliers de condamnation

 Regards d’égouts

• mise en place de :
• bâche + sable
• « piscine gonflable » remplie d’eau
• tampon de plâtre
• mousse incendie à bas ou moyen foisonnement
• obturateur gonflable
• opérateur (!!!)
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Condamnation des mécanismes et 
appareillages

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Condamnation des mécanismes et appareillages

 Tout équipement susceptible d’être mis en mouvement ou en service


doit être isolé de sa source d’énergie :
• soit par coupure du fluide moteur (air, huile, vapeur motrice, …)
• soit par démontage de l’accouplement (agitateur, …)
• soit par consignation s’il s’agit d’un appareil électrique

 Cela concerne :
• les pompes, compresseurs, turbines à vapeur à gaz, moteurs diesel, …
• les centrifugeuses, filtres rotatifs, extrudeuses, …
• les agitateurs
• les palettiseurs, ensacheurs, …
• les serpentins de réchauffage, doubles enveloppes, traçages électriques, …
• les instruments de mesures
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• les vannes de régulation, vannes motorisées, ...


• les vérins hydrauliques, ...

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Condamnation des mécanismes et appareillages

Exemple de consignation

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Condamnation des mécanismes et appareillages

Exemple de consignation

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Condamnation des mécanismes et appareillages

Condamnation 
d'une vanne 
motorisée TOR

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Condamnation des mécanismes et appareillages

Exemple de consignation

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Condamnation mécanique d’un aéroréfrigérant à transmission par courroies

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Consignation des appareils électriques

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Consignation

 Tout travail sur un appareil électrique ou un équipement en


relation avec un appareil électrique nécessite la consignation de
l’ensemble des appareillages électriques
 La consignation électrique comprend 4 étapes :
• la séparation (débrochage, ouverture d’un disjoncteur ou
sectionneur, …)
• la condamnation des organes de séparation (cadenas, verrouillage,
signalisation)
• la purge (mise à la terre)
• la vérification de l’absence de tension (test de démarrage)

 La consignation électrique doit être tracée par écrit


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 La consignation électrique doit être réalisée par une personne


habilitée

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Condamnation ‐ Verrouillage 

 Différentes méthodes existent


• un cadenas par intervenant

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Verrouillage par multicadenas et signalisation sur appareil

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Condamnation ‐ Verrouillage 

• un cadenas posé par l’électricien et la clé reste prisonnière d’une


pince multicadenas

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Condamnation ‐ Verrouillage 

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Condamnation ‐ Verrouillage 

• chaque cadenas a généralement une couleur différente dédiée à


l’intervenant concerné
COULEUR SERVICE
Bleu Électricité
Blanc Instrumentation
Mécanique machines 
Vert tournantes
Mécanique équipement 
Rouge statique
Jaune Production
Noire Inspection

Exemple de codes couleur de cadenas de consignation
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Consignation des sources radioactives 
fixes

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Consignation des sources radioactives fixes

 Tout travail sur ou dans les appareils


équipés de sources radioactives scellées,
exige la consignation de celles‐ci, malgré
leur faible puissance par du personnel
habilité.

 La consignation consiste à :
• occulter (en tournant un obturateur barillet)
• verrouiller le barillet en position fermée
• déposer le conteneur si travail dans la capacité
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• contrôler le rayonnement émis à l’aide d’un radiamètre

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Consignation des sources radioactives fixes

Capteur de niveau radioactif

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Consignation des sources radioactives fixes

 Les deux premières étapes de la consignation :


• occulter
• verrouiller le barillet
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Dégazage ‐ Inertage ‐ Neutralisation

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Principes généraux
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Objectifs

 Un équipement vidangé de ses liquides et condamné par


platinage peut contenir des vapeurs ou gaz :
• toxiques
• inflammables
• corrosifs

 L’opération de dégazage ‐ inertage ‐ assainissement, consiste à


éliminer ces vapeurs ou gaz par :
• un gaz inerte
• l’eau liquide
• la vapeur d’eau

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• des mises sous vide
• la ventilation naturelle ou forcée

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Différentes phases

 Le dégazage ‐ inertage s’effectue d’abord :


• à la torche
• dans un réseau d’évents prévu à cet effet
• vers une colonne d’abattage
• vers une autre capacité
• puis à l’air libre pendant plusieurs heures (purges, évents, bras
morts ouverts)

 Il faut prendre des précautions au points d’évacuation :


• présence de toxiques
• présence de gaz inertes
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• présence de vapeurs inflammables (arrêt en cas d’orage)

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Différentes phases

 Dans le cas ou il n ’y a pas de purge ou d’évent

Joint Duchêne ou de 
vaporisation

Joint coupé

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Différentes phases

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Procédures

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Dégazage par un gaz inerte

 Différents gaz inertes


• azote
• air « appauvri »
• gaz carbonique
• argon
• hélium
• ...

 Ils sont tous purs, propres, secs et inertes aux températures


d’utilisation, d’où :
• pas de corrosion
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• pas d’agglomération des poudres

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Dégazage par un gaz inerte

 Dégazage par effet piston

• Dans le cas d’une canalisation avec peu d’accidents, une injection


continue de gaz inerte agit par effet piston

• La dilution reste faible

• Le volume de gaz inerte correspond approximativement au volume


de la ligne

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Dégazage par un gaz inerte

 Dégazage par dilution ‐ balayage


• Le gaz inerte diffuse dans le gaz à éliminer et le mélange est évacué
par évents et purges éloignées du point de diffusion
 Le dégazage par balayage est
peu recommandé dans le cas
• d’équipements complexes,
avec des bras morts et des
passages préférentiels
• des points d’injections ou de
dégazages mal positionnés
car elle ne permet pas d’avoir
une atmosphère homogène

 Elle nécessite des mesures en


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gaz résiduels en tout point


d’évacuation

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Dégazage par un gaz inerte

 Cas d’un collecteur

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Dégazage par un gaz inerte

 Dégazage par cycles 
compression ‐ détente

• cas où la forme de 
l’équipement ne permet 
pas un « balayage » 
efficace

• cas d’équipements 
contenant des solides 
très poreux (ex : tamis 
moléculaires)
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Dégazage par un gaz inerte

Le nombre de cycles nécessaire 
est donné par la formule 
suivante

Application :

C0 100
= = 200
C 0,5

PC 6
=
PD 1

n = 3

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Dégazage par un gaz inerte

Inertage

 Un équipement sous gaz inerte est dit inerté

 Il est possible de faire :


• des changements de joints
• des travaux de soudure

 Il est interdit d’y pénétrer

 Les trous d’hommes doivent rester fermés

 Si les trous d’hommes doivent être ouverts, l’équipement doit


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obligatoirement être ventilé et des prises d’atmosphère


effectuées avant d’y pénétrer

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Dégazage par un gaz inerte
Déchirure d’un bac :
• Surpression due à une arrivée d’azote dans le bac en quantité 
supérieure à l’évacuation de la soupape de respiration
• La soudure robe/toit n ’étant pas frangible, c ’est la liaison robe/fond 
qui à cédé avec effet de vague

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Dégazage par un gaz inerte

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Dégazage à la vapeur d’eau

 Il présente les avantages suivants :


• déplacement des liquides et des gaz
avec entraînement des dépôts
• « vaporisation » des produits lourds
résiduels après lavage
• humidification des composés
pyrophoriques (à compléter parfois par
un arrosage à l’eau)

 Dégazage d’une capacité:


• dans le cas de mélanges inflammables,
il y a risque d’inflammation par
électricité statique
• évacuer les condensats en points bas
• maintenir en permanence une légère

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surpression
• faire attention au risque de mise sous
vide

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Dégazage à la vapeur d’eau

 Dégazage d’un collecteur

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Dégazage à l’eau

 Dégazage d’une capacité


• en général combiné avec la vidange
• remplissage par le fond ou ligne
prévue à cet effet jusqu’à écoulement
aux purges, points morts, évents
• peut être réalisé par séquences :
remplissage, vidange, remplissage …
• principalement employé pour les
équipements ayant contenu des gaz
liquéfiés ou des produits insolubles
dans l’eau

 Attention au risque de mise sous vide à


la vidange

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Dégazage à l’eau

 Dégazage d’un collecteur

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Dégazage par le vide

 Cette méthode s’adresse aux unités fonctionnant sous vide

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Dégazage par ventilation naturelle forcée

Concerne essentiellement les bacs de stockage


 Le dégazage est réalisé par dilution
 Malgré les précautions :
• humidification des dépôts pyrophoriques
• liaisons équipotentielles entre les appareils de ventilation et la robe
du bac
 Le risque 
d’inflammation est 
important et les rejets 
se font nécessairement 
à l’atmosphère
 La procédure est 
fonction du produit 
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stocké

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Neutralisation

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Neutralisation

 Certains produits doivent d’abord être neutralisés puis éliminés


par lavage

 Ex : les équipements contenant de l’acide car l’acier ressue même


après plusieurs heures :
• neutralisation à l’eau alcaline
• lavage à l’eau
• séchage à l’air sec

 Ex : les équipements contenant des composés pyrophoriques


• lavage chimique acide H2SO4 + FeS  H2S + Fe SO4
• barbotage des gaz dans une solution de soude pour absorber l’H2S
formé H2S + 2 NaOH  Na2S + 2 H2O
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Contrôle

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Contrôle

À ce stade, un premier contrôle à un évent ou une purge pour


vérifier l’efficacité du dégazage ou de la neutralisation :

 On utilise :
• les tubes réactifs (gaz toxiques, gaz combustibles)
• des appareils d’analyses spécifiques
• des analyses laboratoire
• le papier pH
• l’explosimètre (% LIE en présence d’oxygène)
• les catharomètres (% volume de gaz combustible en l’absence
d’oxygène)
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Pénétration dans un espace confiné

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Règles générales d’accès dans les 
espaces confinés
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Espaces confinés courants

 On appelle espace confiné, un équipement habituellement clos,


dans lequel il est nécessaire de pénétrer pour visite ou travaux.

 Il peut s’agir :
• de capacités (ballons, colonnes, réacteurs, silos, réservoirs, …)
• d’enceintes (fosses, puisards d’égouts, tranchées de plus de 1,30 m
de profondeur, « jupes » d’équipements statiques, …)

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Espaces confinés courants

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Espaces confinés courants

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Espaces confinés courants

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Risques particuliers 

 Risques :
• d’asphyxie
• d’intoxication
• d’explosion

 Ces risques sont liés :


• à la conception des l’équipement (accès, dimensions, internes,
points bas, …)
• aux produits ayant été contenus (dépôts, boues, chutes d’internes
dues à la corrosion, …)
• à la mise à disposition (inertage sans ventilation suffisante, …)
• à l’environnement proche (installations ou matériels en service

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pouvant émettre des contaminants pouvant pénétrer dans la
capacité, …)

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Opérations préalables à l’accès 

 L’accès ne peut se faire que si la capacité a été consignée, c’est à


dire après la réalisation de :
• la séparation
• la condamnation/isolement et signalisation
• la purge (vidange, lavage, dégazage, ventilation)
• le contrôle de l’atmosphère

 Dans certains cas, la pénétration est indispensable avant la fin de


la consignation pour assainir complètement l’équipement.
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 Il faut faire une analyse de risque pour opérer en toute sécurité

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Ouverture

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Vérification avant ouverture 

 Avant d’ouvrir, il faut vérifier :

• les aménagements (pour pénétrer ou évacuer en cas d’urgence)

• l’obturation (des égouts dans un rayon de 20 m mini)

• la pose de balisage

• la condamnation par obturateurs au ras de la capacité


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Vérification avant ouverture 

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Ouverture 

 Procédure générale :

• L’ouverture d’une capacité en présence et sous le contrôle de


« l’exploitant » nécessite un « permis d’ouverture ». Ce permis
n’est pas une autorisation de pénétrer.

• Avant ou dès l’ouverture, une pancarte lisible et durable doit


signifier l’interdiction de pénétrer

• Une barrière infranchissable doit entraver l’accès


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Ouverture 

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Ouverture 

Panneaux de signalisation fixés 
sur le trou‐d’homme obstruant 
l’entrée pour empêcher de 
pénétrer
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Ouverture

 Précautions particulières (composés pyrophoriques) :

• ouvrir les accès dans l’ordre (en commençant par le haut ou par le
bas pour éviter l’effet cheminée)

• placer devant chaque accès un flexible d’eau

• conserver la ligne de reflux de tête des colonnes de distillation et la


disposer en eau industrielle

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Ouverture

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Ventilation ‐ Aération

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Ventilation naturelle 

 L’aération naturelle est efficace si :


• la capacité comporte des ouvertures hautes et basses
• il existe une différence de température
• il existe un vent violent

 L’aération naturelle n’est pas toujours suffisante, surtout quand :


• la surface des ouverture est faible par rapport au volume de la
capacité
• il n’existe qu’une seule ouverture
• le travail à exécuter entraîne des pollutions de l’air (soudure, …)
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 Il sera préférable d’utiliser la ventilation forcée

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Ventilation naturelle 

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Ballon séparateur de conception peu favorable à l’aération naturelle 19
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Ventilation forcée 

 Techniques de ventilation
• elle peut se faire par extraction, soufflage ou la combinaison des
deux
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Ventilation forcée 

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Ventilation forcée 

 Le trajet de l’air et des contaminants sera fonction de la


technique de ventilation utilisée

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Ventilation forcée 

 Il est formellement interdit


d’insuffler de l’oxygène pur

 De manière générale, on préfère


la ventilation par extraction en
partie haute ou basse en
fonction de la densité des
contaminants

Concentration en gaz 
toxiques (plus lourds que 
l’air) en fonction du type de 

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ventilation

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Ventilation forcée 

 Matériel utilisé
• Les appareils les plus utilisés sont :
− les ventilateurs entraînés par moteur électriques ou par turbine à
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Ventilation forcée 

 Les éjecteurs dont le fluide moteur est l'air service

 Pour utiliser ce matériel en sécurité, vérifier :


• les liaisons équipotentielles entre le ventilateur et la capacité
• le moteur électrique qui doit être agréé atmosphère explosive

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• les pressions maximales des fluides moteurs
• les gaines souples qui ne doivent être ni percées, ni pliées ou
écrasées
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Contrôle d’atmosphère
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Règles générales ‐ précautions 

 Après ventilation et refroidissement, il faut contrôler


l’atmosphère avant de délivrer l’autorisation de pénétrer

 Il s’agit des contrôles :


• d’oxygène
• d’explosivité
• de toxicité
• de pH

 Avant toute mesure, il faut :


• arrêter la ventilation forcée
• connaître la constitution interne de la capacité (cloisons,

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plateaux,…)
• connaître le passé de la capacité (nature des contaminants)

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Règles générales ‐ précautions 

 Les mesures doivent êtres réalisées par du personnel habilité

 Les contrôles d’atmosphères s’effectuent dans un premier temps


de l’extérieur © 2015 ‐ IFP Training

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Règles générales ‐ précautions 

 Dans le cas d’équipements complexes,


les contrôles doivent être réalisés en
plusieurs points

 La présence de gaz inflammables ou


toxiques généralement plus lourds que
l’air doit être suspectée dans tous les
points bas :
• fosses
• locaux en sous‐sol
• tranchées
• égouts

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• ...

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Règles générales ‐ précautions 

Contrôler l’intérieur de 
l’équipement
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Appareils de contrôle utilisés 

 Suivant les contrôles à effectuer, les appareils couramment


utilisés sont les suivants :
CONTRÔLES À EFFECTUER APPAREILS DE CONTRÔLE
Respirabilité Oxygénemètre
Explosimètre Oxygénemètre + 
Inflammabilité
Explosimètre
Tubes réactifs Papiers réactifs 
Toxicité
Appareils de mesure spécifique
Neutralité Papier pH

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Appareils de contrôle utilisés 

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Résultat des contrôles d’atmosphères 

 Si l’un des contrôles donne des résultats incorrects, il faut


refermer la capacité et renouveler l’assainissement

 L’entrée reste interdite


RÉSULTATS DES CONTRÔLES  OPÉRATIONS D'ASSAINISSEMENT À 
D'ATMOSPHÈRE EFFECTUER
Oxygène < 20 % Ventilation à poursuivre (1)
Teneur en gaz combustible > 10 % de la LIE Dégazage à reprendre (2)
Teneur en gaz toxique > VLE Dégazage à reprendre
pH < 6 ou pH > 8 Rinçage ou neutralisation à reprendre
Température > 50°C Refroidissement à poursuivre

(1) Ou pénétration ultérieure par du personnel très spécialisé (ex : plongeur professionnel) équipé d'appareils 
respiratoires isolants (ARI). 

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(2) À cause des risques d'électricité statique, le dégazage à la vapeur est déconseillé en présence d'air et 
d'éléments combustibles. Toutefois, si la vitesse d'injection est faible on peut, à défaut d'autres moyens, 
admettre cette méthode.

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Autorisation de pénétrer
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Règles générales 

 Si les contrôles sont conformes, l’autorisation de pénétrer peut


être délivrée

 Le panneau d’interdiction est remplacé par un panneau


d’autorisation

 Il est formellement interdit de pénétrer dans un espace confiné :


• sans avoir reçu « l’autorisation de pénétrer »
• si il n’y a pas de concordance entre l’autorisation et la signalisation
en place

 L’autorisation de pénétrer n’inclut pas les travaux à réaliser. Il


faut en plus un permis de travail avec ou sans feu

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Règles générales 

 L’option de pénétrer avec ou sans ARI est décidée en fonction de


limites de tolérances (cf tableau exemple ci‐dessous)

RESULTATS DES CONTROLES D'ATMOSPHERE
Oxygène ≈ 21% ≈ 21% (1)
Gaz combustible 0 % LIE < Teneur < 10% LIE Teneur = 0 % LIE
Gaz toxique 10 %VME < Teneur < VLE Teneur < 10 %VME
(1) Si 02<21% Procédure particulière = pénétration sous atmosphère inerte.

PÉNÉTRATION AVEC ARI PÉNÉTRATION SANS ARI
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Pénétration avec appareil respiratoire 

 Matériel utilisé

• autonomes 
avec bouteilles 
sur le dos

• non autonome 
à adduction 
d’air

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Pénétration avec appareil respiratoire 

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Pénétration avec appareil respiratoire 

Objectifs ‐ précautions

 La pénétration avec ARI concerne :


• la pénétration sous atmosphère inerte
• en général la pénétration initiale (même si le contrôle effectué de
l’extérieur donne des résultats correctes)

 La première pénétration à pour objectif :


• les contrôles internes, de proche en proche, à partir d’une zone
déjà vérifiée
• les nettoyages internes (boues, poussières, …)

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Pénétration avec appareil respiratoire 

 Les précautions suivantes sont à prendre :


• aménagement des accès
• éclairage TBT (24 volt) agréé atmosphère explosive si nécessaire
• une seule personne à l’intérieur encordée
• un surveillant extérieur équipée pour porter secours

• s’assurer que le surveillant :


− connaît sa mission
− sait utiliser le matériel
− est capable d’avoir une bonne
réaction
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Pénétration avec appareil respiratoire 

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Pénétration avec appareil respiratoire 

 Signalisation :
• Après enlèvement de la barrière de sécurité une signalisation
spéciale est mise en place et reste tant que la capacité n’est pas
totalement assainie © 2015 ‐ IFP Training

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Pénétration avec appareil respiratoire 

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Pénétration sans appareil respiratoire 

 Autorisée uniquement si la capacité est parfaitement assainie et


qu’il ne subsiste aucun doute

 Une signalisation 
spécifique est mise en 
place
• Une autorisation de 
pénétrer reste 
indispensable
• Après cette dernière 
phase, les travaux 
peuvent commencer
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Pénétration sans appareil respiratoire 

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Validité de l'autorisation de pénétrer

 L'autorisation de pénétrer est renouvelée, après contrôles


d'atmosphère, de manière régulière :
• à chaque quart posté si l'espace confiné se trouve dans une
installation en service
• à la fréquence jugée nécessaire par le service compétent si les
conditions peuvent évoluer :
− désorption dans le temps de gaz toxiques ou inflammables
− pollution par des contaminants externes.
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Pollution par contaminants externes due à l’ »effet cheminée »
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Mise en service

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Différentes phases
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Différentes phases

 La mise en service doit être parfaitement programmée,


coordonnée et exécutée

 Deux phases principales :


• la préparation
• la mise en produit ou mise en service

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Préparation à la mise en service
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Procédure de mise en service 

 Pendant cette phase de préparation les isolements avec les autres


parties en marche doivent rester en place (platines process)

 Établissement de la procédure

• planning de démarrage

• organigramme et planning du personnel

• définition des moyens

• procédure de mise en marche

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Procédure de mise en service 

 Étude par le personnel

• Le personnel doit être informé et formé sur la mise en application


de la procédure de mise en service.

• Le personnel doit :

− connaître l’installation

− maîtriser totalement les procédures d’arrêt et démarrage des


différents équipements
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Vérification de l’achèvement correct et 
complet des travaux

 Étape appelée généralement précommissionning (Services


Maintenance / Projets / Travaux neufs / Exploitation)

 L’objectif est de vérifier que :

• l’installation est conforme au plan

• le matériel répond aux spécifications

• les standards et spécifications de l’usine ont été respectés

• l’installation est opérable en sécurité pour le personnel,

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l’environnement et le matériel

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Vérification de l’achèvement correct et 
complet des travaux

 Exemples de vérifications

 Circuits utilités, procédés :

• montage terminé et correctement exécuté


• essais hydrauliques terminés
• équipements en place
• raccordements (électriques, instrumentation)
• équipements importants pour la sécurité
• calorifuges, traçages
• ...
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Vérification de l’achèvement correct et 
complet des travaux

 Machines :
• essais de rotation
• lignage et accouplement
• réception mécanique

 Capacités :
• propreté
• montage des internes et des équipements de sécurité
• essais divers (étanchéité de plateau, systèmes de vidanges, …)

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Vérification de l’achèvement correct et 
complet des travaux

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Vérification de l’achèvement correct et 
complet des travaux

 Protections collectives :
• détecteurs de gaz
• moyens de lutte incendie et pollution
• moyens d’intervention (ARI, scaphandres, …)
• douches, lave‐œil, couvertures anti‐feu, …

 Réserves :
• les réserves sont  Classement des 
consignées sur une liste et  Urgence
réserves
classées suivant le degré  A À résoudre avant la réception 
d’urgence mécanique des équipements
• un certificat d’achèvement  B À résoudre avant la mise sous produit
de travaux est approuvé 

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C Peuvent être terminés après le 
par les différents  démarrage de l'installation
partenaires

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Nettoyage des circuits et des équipements

 But ‐ Déroulement
• Cette opération permet de vérifier la continuité et le libre passage
des circuits

 Précautions
• Pour toute opération, prendre les mesures suivantes :
− démontage des équipements risquant d’être détériorés (plaques à
orifices, débitmètres, …) et remplacement par des manchettes
− nettoyage à grande vitesse pour accroître l’efficacité
− repérage des tuyauteries en
soufflage et/ou lavage
− balisage des zones en
soufflage et/ou lavage
(risques de projections
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solides ou liquides)

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Nettoyage des circuits et des équipements

 Réseaux utilités
• Il doivent être nettoyés et mis en service en premier pour des
raisons de sécurité (air, eau, vapeur, azote) ou environnementale
(égouts, évents, torche, …) parce qu’ils sont généralement
indispensables pour la suite des opérations
• Dès leur mise en service, vérifier leur étanchéité

 Circuits procédés
• Nettoyage par :
− soufflage à l’air (éventuellement vapeur)
− lavage à l’eau
− lavage chimique (passivation)

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• Toutes les machines seront testées

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Nettoyage des circuits et des équipements

 Fin de nettoyage
• vidange et drainage complet en
tout point bas
• vérification de tout les filtres
(pompes, compresseurs, …)
• inspection des capacités
(absence de corps étranger)
• nettoyage manuel des capacités
si nécessaire et fermeture
• vérification très détaillée de la
remise en conformité des
circuits
• remontage et reconnection de
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tous les appareils déposés


(instrumentation, analyseurs,…)

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Tests d’étanchéité

 Réalisé après le nettoyage. Les platines travaux sont toutes


déposées et les platines process sont encore en place

 Test sous pression avec :


• de l’air
• de l’azote
• du gaz naturel ou du fuel‐gaz
• de l’eau
• de hélium
• de la vapeur

 La pression est au maximum la pression de calcul de l’équipement

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et est généralement limitée à quelques bars

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Tests d’étanchéité

 Dans le cas d’un test avec un gaz, en cas de rupture brutale,


l’énergie emmagasinée est 10 000 fois plus qu’avec un liquide

 Le but est :
• de détecter les fuites
• de vérifier une chute de pression
• 0,1 à 0,2 bar pendant 8H00
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Soit 5,1 kg de TNT !! Soit 0,4 g de TNT !!
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Tests d’étanchéité

 Test sous vide :


• unités sous vides
• unités catalytiques
• il s’effectue sur de petites
sections de l’unité
• après s’être assuré de la
tenue à la pression, un
test sous vide est réalisé
• l’étanchéité est jugée
satisfaisante si la perte de
vide est par exemple de
10 mm Hg / h pour un
vide de 40 mm Hg

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Permis de démarrage

 Il permet de s’assurer que tous les services intervenants pendant


les travaux ont effectués les contrôles nécessaires avant la mise
en service.

 C’est le document officiel qui :


• atteste la fin des travaux et de la conformité de l’installation
• autorise le Service Production à procéder à la mise en produit
• il comporte :
− une liste de contrôle par service concerné, visée par le responsable
− une page de synthèse signée par les services concernés et le Directeur
− une feuille de réserves éventuelles
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Permis de démarrage

 Il permet aussi de s’assurer de :


• la réalisation des tests des sécurités, boucles de régulation,
automatismes, …
• la propreté de l’installation et du rangement

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Permis de démarrage

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Mise en service

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Désaération

 Objectif
• Chasser l’air interne pour éviter :
− la création d’atmosphères explosives
− la création de mélanges incompatibles avec le procédé
• Pendant cette opération, les platines process sont encore en place
et le réseau de torche est platiné pour éviter l’envoi d’air vers la
torche
• Suivant les possibilités et les compatibilités on utilise :
− un gaz inerte
− l’eau liquide
− la vapeur
− la mise sous vide
• On utilise les mêmes techniques que celles utilisées lors du
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dégazage

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Mise en ligne

 Consiste à disposer les circuits et le matériel pour permettre le


redémarrage :
• d'un équipement
• d’une installation
• d'une partie d'installation

 Les platines process seront déposées

 On contrôle les lignes et appareillages concernés à l'aide d'une


liste de contrôle ("Check List")

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Mise en produit

 A ce stade, l’installation est :


• vérifiée
• étanche
• désaérée
• disposée pour opération sur les différents circuits

 Après désaération avec un gaz inerte :


• mise en produit à faible débit
• évacuation du gaz inerte à l’air libre ou vers un réseau de torche
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Mise en produit

 Après désaération à l’eau :

• remplissage du produit
liquide non miscible ou
gazeux non soluble par le
haut si possible

• purger l’eau par le bas,


contrôler l’ouverture de la

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purge pour éviter la mise
sous vide

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Mise en produit

 Mise en produit sans désaération

• Concerne les produits :


− non combustibles
− dont la température de mise en œuvre est inférieure au point éclair

• Le remplissage s’effectue par le fond

• L’air est chassé aux évents


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RC ‐ SE MAN ‐ 09228_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 26


Élimination de l’eau

 Très important dans les installations contenant des produits


chauds ( supérieurs à la température de vaporisation de l’eau)

• Peut être réalisée par entraînement avec circulation du produit


froid (purger à tous le points bas)
• Après les purges, monter la température à environ 80°C (circulation
tiède)
• Monter progressivement la température par paliers

 Pour les installations travaillant à des températures négatives,


utiliser un méthode de séchage (par exemple : azote chaud, …)

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RC ‐ SE MAN ‐ 09228_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 27

Élimination de l’eau

© 2015 ‐ IFP Training

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Remise en marche normale

 La charge est introduite dans l’installation : la procédure de mise


en service est entamée
 La mise en marche implique le réglage :
• des températures
• des débits
• des niveaux
• ….

 Une surveillance extérieure renforcée indispensable :


• vibrations
• bruits
• odeurs

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• fuites
• ...

RC ‐ SE MAN ‐ 09228_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 29

Remise en marche normale

 Une surveillance extérieure renforcée est indispensable :


• purges et évents bouchonnés ou bridés

Surveillance des évents et purges à obturer

L’installation atteint sa marche industrielle lorsque les produits


© 2015 ‐ IFP Training


en sortie sont conformes aux spécifications

RC ‐ SE MAN ‐ 09228_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 30


Hygiène – Sécurité - Environnement

Protection collective et équipements


de protection individuelle

I - PROTECTION COLLECTIVE ....................................................................................................1

1 - Principes généraux de prévention collective ...................................................................................... 1


2 - Balisage ......................................................................................................................................... 2
3 - Signalisation ................................................................................................................................. 5

II - ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE ...............................................................12

1 - Risques et protections principales .............................................................................................. 12


2 - Rappel des principaux textes législatifs..................................................................................... 13
3 - Détection du danger ................................................................................................................... 14
4 - Les tenues vestimentaires .......................................................................................................... 14
5 - Les protections antichute ........................................................................................................... 29

SE TRA - 04230_A_F - Rév. 0 20/05/2015


1

I- PROTECTION COLLECTIVE
1- PRINCIPES GÉNÉRAUX DE PRÉVENTION COLLECTIVE

La directive-cadre européenne 89/391 CEE fixe les principes généraux de prévention.

Chaque état membre s’est attaché également à prévenir des risques particuliers par décret :

– prévention du risque chimique par divers décrets dans lesquels des mesures sont
demandées pour classer, identifier, contrôler, déclarer, utiliser de façon limitée et en
sécurité, les substances dangereuses

– prévention du risque biologique

Ont été aussi fixées par décret des dispositions générales relatives à l’aménagement des lieux de
travail portant notamment sur :

– la signalisation des zones de danger


(visibilité, matérialisation)

– l’accès aux zones de danger


(salariés autorisés et mesures appropriées de protection)

– le matériel de premier secours


(adapté, signalé)

– la signalisation des tuyauteries transportant des produits dangereux

– la circulation des piétons et véhicules

– l’aménagement des postes de travail extérieurs


(évacuation ; protection contre les chutes d’objets, les intempéries, les niveaux sonores
nocifs, les émissions diverses de substances délétères, les glissades, les chutes).

04230_A_F © 2015 - IFP Training


2

Par ailleurs, les lieux, emplacements et postes de travail sont soumis à d’autres mesures touchant
(entre autres) :

– les risques incendie

– les risques dus au bruit

– les accès réglementés

– l’évacuation des vapeurs, gaz, aérosols, poussières de substances ou préparations


chimiques dangereuses

– leur entretien, propreté et encombrement, éclairage

– les risques dorso-lombaires.

2- BALISAGE

a - But et principe

PRÉVENIR toute personne d’un risque potentiel dans une zone déterminée.

Protéger le personnel extérieur au chantier, des chutes d’objet, des heurts, des projections, des chutes
de plain-pied, …

Il existe 2 types de balisage :

- permanent

- occasionnel

b - Balisage permanent

Peuvent être balisés en permanence :

– les zones très dangereuses pouvant dégager des produis toxiques (zones à présence
d’H2S par exemple)

– les appareils munis de sources de mesures radioactives

– les équipements à démarrage automatique (ventilateurs, pompes, malaxeurs, etc.).

c - Balisage occasionnel

Ces balisages sont réalisés à l’occasion de travaux :

– de terrassement, de fouilles, d’ouverture de caniveaux ou d’égout, etc.

– dans des zones présentant des risques ponctuels :


• travaux en hauteur (balisage au sol en tenant compte de la courbe de trajectoire d’un
objet qui tombe)
• manœuvre de grue (balisage au sol pour éviter de passer sous la charge)
• travaux de sablage
• travaux divers présentant des risques particuliers, par exemple : gammagraphies.

04230_A_F © 2015 - IFP Training


3

D SEC 3168 A
Exemple de balisage

d - Type de balisage

• Balisage par banderoles fluorescentes ou chaînes plastiques

Ce type de balisage n’est pas toujours respecté parce qu’effectué en général sans discernement. Il est
fréquent de constater des balisages en place alors que le danger a disparu (fin de travaux).

Un balisage par banderoles est cependant un excellent moyen de délimiter une zone dangereuse mais
sa facilité d’installation entraîne à baliser des zones trop importantes, quelques fois sans raison.

Faire attention aux lignes et points chauds : le rubalise est détruit par la chaleur.

Ne pas oublier la force que le vent peut exercer sur le rubalise.

• Balisage par éléments “en dur”

Il est possible de mettre en place des barrières interdisant les accès à une zone, ou de monter des
éléments d’échafaudage (plus onéreux).

• Balisage par gyrophare

Certaines zones où se situent des travaux de nuit, peuvent être balisées par un ou plusieurs
gyrophares (cas de gammagraphies de nuit).

04230_A_F © 2015 - IFP Training


4

e - Réalisation

Deux mots clefs : préparation et réflexion.

Réfléchir aux risques que fait courir un obstacle temporaire.

Un balisage se respecte toujours, l’obligation doit donc être réaliste.

Pour cela, il faut avoir des balisages justifiés, fonctionnels, efficaces qui donnent une information
adaptée sur les risques qu’on ne peut pas éliminer.

La durée de balisage doit être la plus courte possible et le balisage doit être déposé impérativement à
la fin des travaux ou de l’existence des risques afin de garder la crédibilité des balisages.

N
NTIO
ATTE ER
A N G
D

Garder ses
distances

D SEC 3207 B

Exemple de balisage

04230_A_F © 2015 - IFP Training


5

Questions à se poser avant de réaliser un balisage :

– Y a t-il d’autres solutions que le balisage (filet, planches, …) ?


– Quels sont les risques ou dangers (azote, H2S, chutes, rayons gamma, …) ?

– Le risque peut-il être éliminé sans baliser ?


– La zone est-elle bien définie ?
– Ai-je barré tous les accès à la zone (échelles, escaliers, …) ?
– Quels panneaux faut-il installer ?
– Quelles sont les possibilités de circulation ? Sont-elles signalées ?
– Ai-je prévu de contacter l’entreprise, l’exploitant, la sécurité ?
– Y a-t-il d’autres balisages dans le secteur ? (Sont-ils cohérents avec les nouveaux) ?
– …

3- SIGNALISATION

La législation a évolué suite à la parution de l’arrêté du 4 novembre 1993 (transposition de la directive


européenne du 24 juin 1992) dont les dispositions finales sont entrées en vigueur le 1er janvier 1996.

Cet arrêté :

– impose la signalisation de sécurité et de santé au travail mais dont le nombre et


l’emplacement des moyens à mettre en place, l’entretien et la vérification, sont sous la
responsabilité du chef d’établissement
– oblige le chef d’établissement à faire bénéficier les travailleurs d’une formation adéquate
portant sur la signalisation des panneaux, couleurs de sécurité, signaux divers ayant trait à
cette signalisation
– caractérise les types, formes, couleurs des panneaux et pictogrammes liés à cette
signalisation

Concernant la terminologie, l’arrêté fixe cinq types de signaux :

– signal d’interdiction : qui interdit un comportement susceptible de faire courir ou de


provoquer un danger
– signal d’avertissement : qui avertit d’un risque ou d’un danger
– signal d’obligation : qui prescrit un comportement déterminé
– signal de sauvetage ou de secours : qui donne des indications relatives aux issues de
secours ou aux moyens de secours ou de sauvetage
– signal d’indication : qui fournit d’autres indications que celles énumérées aux points
précédents.

Ces signaux sont sur des panneaux, qui par la combinaison d’une forme géométrique, de couleurs et
d’un symbole ou pictogramme, fournissent une indication déterminée.

04230_A_F © 2015 - IFP Training


6

À une couleur de sécurité est attribuée une signification déterminée, telle que définie ci-dessous.

Couleur Signification ou but Indications et précisions

Signal d’interdiction Attitudes dangereuses


Stop, arrêt, dispositifs de coupure d’urgence.
Danger-alarme
Rouge Évacuation
Matériel et équipement de
Identification et localisation
lutte contre l’incendie
Jaune ou Attention, précaution
Signal d’avertissement
jaune-orangé Vérification
Comportement ou action spécifique – Obligation
Bleu Signal d’obligation
de porter un équipement individuel de sécurité
Signal de sauvetage ou de
Portes, issues, voies, matériels, postes, locaux
Vert secours
Situation de sécurité Retour à la normale

Le symbole ou pictogramme est une image qui décrit une situation ou prescrit un comportement
déterminé.

On peut également utiliser des signaux lumineux ou acoustiques qui auront un caractère
occasionnel par rapport aux panneaux qui eux sont permanents.

En annexe sont représentés les panneaux de signalisation à utiliser, tel que le préconise l’arrêté du
4 novembre 1993.

04230_A_F © 2015 - IFP Training


7

PANNEAUX DE SIGNALISATION — Annexe n°1a —

Interdiction

• Forme ronde, pictogramme noir sur fond blanc, bordure et bande (descendant de gauche à droite
à 45° par rapport à l'horizontale) rouges

Défense de fumer Flamme nue interdite Interdit aux piétons


et défense de fumer

Eau non potable Entrée interdite aux Interdit aux


personnes non autorisées véhicules de manutention
D SEC 1190 A

Défense d'éteindre avec de l'eau Ne pas toucher

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8

PANNEAUX DE SIGNALISATION — Annexe n°1b —

Avertissement
• Forme triangulaire, pictogramme noir sur fond jaune, bordure noire

Matières inflammables ou Matières explosives Matières toxiques Matières corrosives


haute température Risque d'explosion

Matières radioactives Charges suspendues Véhicules de manutention Danger électrique


radiations ionisantes

Danger général Rayonnement laser Matières comburantes Radiations non ionisantes

Champ magnétique Trébuchement Chute avec dénivellation Risque biologique


important

Basse température Matières nocives


ou irritantes
• Signalisation de risque ou de danger
Les bandes jaunes et noires ou rouges et blanches
D SEC 1191 A

doivent être inclinées d'environ 45° et avoir des


dimensions à peu prés égales entre elles

04230_A_F © 2015 - IFP Training


9

PANNEAUX DE SIGNALISATION — Annexe n°1c —

Obligation

• Forme ronde, pictogramme blanc sur fond bleu

Protection obligatoire Protection obligatoire Protection obligatoire Protection obligatoire


de la vue de la tête de l'ouïe des voies respiratoires

Protection obligatoire Protection obligatoire Protection obligatoire Protection obligatoire


des pieds des mains du corps de la figure

D SEC 1192 A

Protection individuelle obligatoire Passage obligatoire Obligation générale


contre les chutes pour piétons (accompagnée le cas échéant d'un panneau
additionnel)

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10

PANNEAUX DE SIGNALISATION — Annexe n°1d —

Sauvetage et secours

• Forme rectangulaire ou carrée, pictogramme blanc sur fond vert

Sortie et issue de secours

Direction à suivre
(signal d'indication additionnel aux panneaux ci-dessous)

Premier secours Civière Douche de sécurité Rinçage des yeux


D SEC 1193 A

Téléphone pour le sauvetage et


les premiers secours

04230_A_F © 2015 - IFP Training


11

PANNEAUX DE SIGNALISATION — Annexe n°1e —

Matériel ou équipement de lutte contre l'incendie

• Forme rectangulaire ou carrée, pictogramme blanc sur fond rouge

Téléphone pour la
Lance à incendie Échelle Extincteur
lutte contre l'incendie

D SEC 1194 A

Direction à suivre
(signal d'indication additionnel aux panneaux ci-dessus)

04230_A_F © 2015 - IFP Training


12

II - ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE

1- RISQUES ET PROTECTIONS PRINCIPALES

Protections Risques
Corps et Membres Vêtements, combinaisons, tabliers,
harnais...

Pieds Chaussures, bottes, guêtres Heurts, chocs, chutes


Fractures, Ecrasement
Perforation
Coupures
Brûlures thermiques et chimiques
Mains Gants

Tête Casque Fracture du crâne


Blessures
Coupures
Brûlures thermiques et chimiques

Yeux Lunettes Éblouissement


Irritation, Infection
Conjonctivites
Cécité
Brûlures thermiques et chimiques
Oreilles Protections auditives Maux de tête
Nervosité
Perte de vigilance
Vertiges
Surdité
Nez et bouche Masques, appareils respiratoires Atteinte à la santé
Maladie professionnelle
Asphyxie

Visage Visières, cagoules Brûlures thermiques et chimiques


Blessures diverses
D SEC 3042 A

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13

2- RAPPEL DES PRINCIPAUX TEXTES LÉGISLATIFS

a - Réglementation européenne

La réglementation Européenne, au travers de la DIRECTIVE CEE 89/656 “Concernant les


prescriptions de sécurité et de santé pour l’utilisation par les travailleurs au travail d’Équipement de
Protection Individuelle”, implique :

- le recensement des risques sur les lieux de travail

- l'évaluation des niveaux de risque, (avec information du personnel)

- la suppression du risque

- la mise en place des moyens de protection collective et, si ce n'est ni possible ni


suffisant, la fourniture de moyens de protection individuelle appropriés par rapport aux
risques encourus (avec formation à l'utilisation).

La DIRECTIVE 89/686/CEE détermine pour 3 catégories d’EPI les procédures de certification et les
règles techniques auxquelles doivent répondre les produits pour bénéficier du marquage CE (qui doit
apparaître de façon visible, lisible et indélébile, pendant la durée de vie prévisible).

Produits de conception simple destinés à protéger


Catégorie 1 Risques mineurs contre des risques dont les effets ont au plus des
conséquences réversibles sur la santé

Produits soumis à un examen CE et à des tests définis


Catégorie 2 Risques intermédiaires par norme par laboratoire accrédité par la CEE

En plus de l'examen CE, soumission à un contrôle de


Catégorie 3 Risques mortels ou invalidants
production

Les responsabilités dans le domaine HSE du chef d'établissement sont les suivantes :

- assurance de la sécurité et de la protection de la santé

- mise à disposition gratuite des équipements de protection individuelle appropriés, avec


obligation de port et maintenance (entretien, vérifications générales)

- respect des règles d'hygiène dans l'utilisation de ces équipements

- information du personnel sur les risques contre lesquels ils sont protégés, sous quelles
conditions d'usage, avec règles d'utilisation

- formation au port de ces équipements

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14

3- DÉTECTION DU DANGER
a - Les sens

La détection des dangers commence bien entendu par l'utilisation raisonnée des sens, mis à part le
goût. L’ouïe, l'odorat, le toucher et la vue sont les premiers capteurs et à ce titre doivent être protégés
en priorité

b - Quand les sens ne suffisent plus

• Détecteurs portables

Quand des doutes sur les risque existent, il faut pour les évaluer des équipements portables du type
explosimètres, détection teneur en H2S, radiamètres, …

Ces équipements doivent être régulièrement contrôlés et étalonnés, selon les recommandations du
constructeur.

• Détecteurs fixes

Pour mémoire, car ce ne sont pas des EPI, les dispositifs de détection fixes peuvent aussi être
installés : Détection LIE, Détection par laser, Monocolor pour l'H2S, …

4- LES TENUES VESTIMENTAIRES


La tenue vestimentaire fait partie des protections individuelles et constitue le dernier rempart qui
permet d'éviter les blessures ou d'en limiter la gravité.

La tenue de travail est adaptée :

- à l'activité

- aux risques

- aux lieux

Chacun est responsable de la porter correctement et de la (faire) maintenir en bon état.

a - Protections courantes pour l’industrie pétrochimique

Toute personne amenée à effectuer un travail autre qu'un travail de bureau, doit porter obligatoirement
l'ensemble de la tenue de travail, définie et fournie par l'employeur. Elle comporte :

• Vêtements de travail

Couvrant le corps, bras et jambes compris, fermés, ajustés et en bon état (non souillés).

Normes principales : les combinaisons doivent répondre à un certain nombre de normes selon
l'utilisation, en particulier les :

- EN 531 (vêtements de protection pour les travailleurs exposés à la flamme)


- EN 533 (exigences de performances pour les matériaux et assemblages de matériaux à la
propagation de flamme limitée utilisés dans les vêtements de protection)

04230_A_F © 2015 - IFP Training


15

- EN1149 (vêtements de protection à protection électrostatique)


- prEN13034 (vêtements de protection contre les produits chimiques liquides - test général)

Risques Risques
EN 511 EN 343
Risques de Protection contre
happement
les intempéries
EN 381–2
Vêtements de EN 342
bûcherons Protection contre
EN 1149 le froid
Propriétés
électrostatiques EN 471
Vêtements de signalisation
EN 465 Type 6 à haute visibilité
Risques chimiques
EN 348, 366, 367, 373
EN 465 Type 5 Chaleur de flamme
Risques chimiques

D SEC 3041 A
prEN 1073
EN 465 Type 4 à 1
Risques chimiques Contamination radioactive

Identification des vêtements de protection pour chaque risque

Choix

Un soin particulier doit être apporté au choix du tissu et du modèle :

- pour le personnel de l’entité qui pénètre dans les unités, le port d'une
combinaison retardant au feu et aux produits chimiques, antistatique
de façon permanente est recommandé.
- les protections en Kermel Viscose sont par nature retardant au feu et
antistatique et le lavage n'affecte pas cette propriété. Les protections
en Nomex Delta C ou en Protex sont retardant au feu et antistatique
de façon permanente, mais doivent être ré-imprégnées pour assurer la
fonction retardateur aux projections caustiques. Il est donc impératif de
s'assurer de cette ré-imprégnation avec un suivi efficace des lavages.
On notera que le lavage doit être effectué selon les spécifications du
fabricant de tissu (liquides de lavage, températures de lavage et de
séchage, températures de ré-imprégnation, …).
- le modèle doit couvrir au mieux le corps en évitant les pièges
potentiels à liquide (se poser des questions sur les pinces, les poches
non équipées de rabat, …). Il ne doit pas comporter de parties
métalliques (boutons pression, fermetures rapides en métal, par
exemple).
- une tenue deux pièces n'est pas souhaitable car entraînant une
D SEC 3029 A

surexposition par rapport aux combinaisons

04230_A_F © 2015 - IFP Training


16

Recommandations pour le port :


- la combinaison doit être portée fermée, rabats des poches en place
- le port de sous-vêtements coton est recommandé par rapport aux tenues en synthétiques
plus combustibles
- le bas de la combinaison doit recouvrir le haut des chaussures pour éviter l'entrée de
liquides chauds ou corrosifs

Entretien :
- lavage selon les spécifications du fabricant du tissu
- réparations limitées en utilisant des fils de même nature que le tissu

• Chaussures de sécurité

Normes principales :

- EN 344 : Exigences et méthodes d'essai

- EN 345/EN 346/EN 347 : définition des chaussures, différenciées par la résistance de


l'embout

Chaque norme est complétée par une série de symboles qui précisent des exigences additionnelles.

Classe NF EN 345 NF EN 346 NF EN 347

Classe 1 ou 2 SB propriétés fondamentales PB propriétés fondamentales

Classe 1 Chaussures tout S1 propriétés fondamentales P1 propriétés fondamentales O1 propriétés fondamentales


cuir ou autres matières plus plus plus
(sauf tout caoutchouc ou
• Arrière fermé • Arrière fermé • Arrière fermé
tout polymère)
• Propriétés antistatiques • Propriétés antistatiques • Résistance de la semelle
• Absorption d’énergie du • Absorption d’énergie du aux hydrocarbures
talon talon • Propriétés antistatiques
• Absorption d’énergie du
talon

S2 comme S1, plus P2 comme P1, plus O2 comme O1, plus


• Imperméabilité à l’eau • Imperméabilité à l’eau • Imperméabilité à l’eau

S3 comme S2, plus P3 comme P2, plus O3 comme O2, plus


• Semelle anti-perforation • Semelle anti-perforation • Semelle anti-perforation
• Semelle à crampons • Semelle à crampons • Semelle à crampons

Classe 2 Chaussures tout S4 propriétés fondamentales P4 propriétés fondamentales O4 propriétés fondamentales


caoutchouc (entièrement plus plus plus
vulcanisées) ou tout
• Propriétés antistatiques • Propriétés antistatiques • Propriétés antistatiques
polymère (entièrement
• Absorption d’énergie du • Absorption d’énergie du • Absorption d’énergie du
moulées)
talon talon talon

S5 comme S4, plus P5 comme P4, plus O5 comme O4, plus


• Semelle anti-perforation • Semelle anti-perforation • Semelle anti-perforation
• Semelle à crampons • Semelle à crampons • Semelle à crampons

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17

Marquage des chaussures

Les lettres ou groupes de lettre ci dessous se retrouvent sur le marquage de la chaussure :

Marquage Spécifications

E Talon absorbeur d’énergie


P Semelle anti-perforation
CR Tige résistante à la coupure
C Protecteur conducteur
A Protecteur antistatique
HI Isolante contre la chaleur de contact
HRO Semelage résistant à la chaleur de contact
ORO Semelage résistant aux hydrocarbures
WR et WRU Tige et semelle résistantes à la pénétration d’eau

Choix/port

Le port des chaussures de sécurité est impératif pour le personnel dont le lieu de travail ou
d'intervention habituel est situé dans les installations, les magasins, les ateliers et les stockages. Il en
va de même lors de la réalisation de travaux nécessitant la mise en œuvre de moyens matériels, quel
qu'en soit le lieu.

Les chaussures de sécurité protègent le pied contre les brûlures (matériau résistant) sur et sous le
pied, la perforation (plaque anti-perforation), l'écrasement (coque de protection sur les doigts de pied),
les glissades (semelle antidérapante) et assurent la protection de la cheville. À ce titre, les chaussures
montantes permettent un meilleur maintien du pied et une meilleure protection de la malléole.

Tige
Soufflet - haute
- basse
- résistance à la
pénétration de l'eau
Renfort
malléole
Semelle première
Contrefort
malléole Perforation
pour aération

Talon absorbeur
d'énergie
D SEC 1487 A

Semelle antiperforation
Semelage
- antidérapant
- antistatique Embout de protection
- isolant - acier
- résistant aux hydrocarbures - matériaux composites
- imperméable

Les diverses parties d’une chaussure professionnelle

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18

Le port des chaussures basses de sécurité peut être toléré pour le déplacement de certaines
personnes dans les lieux dits à risques sans jamais y intervenir personnellement pour les personnes
travaillant en bureau ou en laboratoire ou encore pour les monteurs d'échafaudage.

Les cas médicaux nécessitant le port de chaussures basses sont soumis à la prescription du médecin
du travail. Si les chaussures de sécurité sont souillées de produit, elles ne doivent pas être portées
dans les lieux fermés (restaurants, bureaux salles de contrôle, …).

Les chaussures doivent aussi être imperméables à l'eau, résistantes aux hydrocarbures, avec
absorption d'énergie au niveau du talon.

Le laçage des chaussures doit être complet, en utilisant tous les œillets.

Selon les risques rencontrés, par exemple possibilités de projection de produits chauds ou corrosifs,
des bottes de sécurité peuvent aussi être utilisées, la tige étant passée sous la jambe de pantalon.

Entretien :

- maintenir la semelle propre et exempte d'incrustation d'hydrocarbures


- cirage

• Gants adaptés à l'activité et au risque encouru

Les mains sont particulièrement exposées aux accidents et les lésions aux mains constituent le tiers
des blessures occasionnées par les accidents du travail.

Normes principales

Chaque usage implique le respect de normes spécifiques :

- EN 374 : protection contre les produits chimiques et les micro organismes : critères de
pénétration et de perméabilité

- EN 388 : protection contre les risques mécaniques : résistance à l'abrasion, à la coupure


par lame, à la déchirure, à la perforation, à la coupure par impact. Niveau de résistance
pour réduire les charges d'électricité statique.

- EN 407 : protection contre les risques thermiques : résistance à l'inflammabilité, à la chaleur


de contact, de convection, rayonnante, à des projections de métal en fusion

- EN 511 : protection contre le froid : résistance au froid de convection et de contact,


perméabilité à l'eau

Les diverses identifications sont présentées dans le tableau ci-après (disponibles sur l’emballage des
gants).

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19

Nature du risque Pictogrammes Quel gant ?


Caractéristiques
Norme de référence

Risques mécaniques
4 types de risques : Les gants peuvent être
• perforation coupés/cousus,
EN 388 • abrasion
• coupure
trempés, tricotés sans
par tranchage couture ou spécifiques
• déchirure
Les 4 chiffres situés
sous le pictogramme
indiquent le niveau
de performance du
gant en fonction
de ces catégories
de risques

Risques de coupure Une lame tombant Gants spécifiques


d'une hauteur notamment
par impact de 250 mm ne doit
EN 1082-1 pas couper le gant en mailles métalliques

La norme précise Gants coupés/cousus,


Risques électricité le niveau de résistance trempés, tricotés
statique du gant nécessaire
pour réduire les
sans couture
EN 388
risques de décharges
électriques.
Test du tout ou rien
L'obtention du
Risques chimiques Gants trempés
pictogramme est
EN 374-1 soumis à la réalisation
de tests de pénétration
et de perméation en
fonction du produit
chimique concerné

Tests de résistance Gants trempés


Risques à la pénétration
microbiologiques (étanchéité) de micro-
EN 374-2 organismes.
Test du tout ou rien.

6 types de risques : Gants coupés/cousus,


Risque thermique • inflammabilité tricotés sans couture
Chaleur et feu • chaleur de contact
• chaleur convective
EN 407
• chaleur radiante
• petites projections
de métal en fusion
• importantes
projections de métal
en fusion
Les 6 chiffres du
pictogramme
représentent l'indice
de performance des
gants en fonction des
6 catégories de risques

3 catégories : Gants coupés/cousus


Risque thermique Froid • froid convectif
EN 511 • froid de contact
gants trempés
• perméabilité à l'eau et gants tricotés
Les 3 chiffres du sans couture
pictogramme donnent
l'indice de performance
des gants par rapport
à ces 3 catégories
de risques

Risques liés aux Gant soumis aux tests Gants trempés,


rayonnements ionisants et exigences spécifiques gants spécifiques
dans les normes
et à la contamination
radioactive
D SEC 1196 A

EN 421
Risques électriques Pas de pictogramme Gants trempés,
défini gants spécifiques

Identification des risques pour chaque gant

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20

Quelques exemples de gants

En cuir pour les chocs (attention, certaines personnes peuvent


développer des allergies selon les procédures de tannage
appliquées)

D SEC 3030 A
En PVC ou en Néoprène pour les produits agressifs

D SEC 3031 A
Aluminisés ou textiles pour la chaleur

D SEC 3032 A
Isolants et adaptés aux différentes tensions pour travaux et
manœuvres électriques (faire un test d'étanchéité à l'air). On
notera que pour les gants présents dans les postes électriques,

D SEC 3033 A
une vérification annuelle doit être effectuée

Spéciaux pour laboratoire : ne résistent pas à la chaleur


D SEC 3034 A

Résistant aux coupures (Kevlar)


D SEC 3035 A

Port

Pour les gants à manchette, celle-ci doit être portée au-dessus de la manche de la combinaison.

Entretien

Des gants souillés, déchirés doivent être remplacés. Les gants usagés doivent être récupérés pour
traitement dédié de destruction ou de reconditionnement.

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• Filet de protection enserrant les cheveux

Pour les personnes ayant des cheveux longs et pouvant travailler à proximité de pièces en
mouvement.

• Casque en bon état

Agréé, en période de validité avec jugulaire pour protéger contre les chutes ou projections d'objets, ou
contre les heurts lors du déplacement du porteur. La date de fabrication est inscrite sur le casque, la
durée de vie étant définie par le constructeur.

Norme principale : EN 397 de 1995

Le casque est constitué :

- d'une calotte protégeant des chocs extérieurs

- d'une coiffe interne en bon état : cette coiffe est destinée à absorber la plus grande partie de
l'énergie transmise en cas de choc

- une jugulaire dont le port est obligatoire, au minimum :

• pour les travaux en hauteur


• par grand vent
• lors d'interventions risquant de générer la chute du casque
Fond de coiffe
Calotte
Bandeau antisudation

Patte d'attache Bandeau réglable

Visière
Gouttière

Patte d'attache
Sangle de nuque
(réglable)
D SEC 3022 A

Mentonnière réglable
Fentes d'attache (facultative)

Structure d’un casque

Il est recommandé pour circuler à vélo.

Le casque est surmonté de lunettes étanches ou comporte des lunettes étanches intégrées.

Le port du casque n'est pas nécessairement obligatoire pour la conduite des véhicules couverts et
dans le cas des protections spéciales

Le personnel porte le casque dont la durée de validité est fonction du matériau utilisé pour la calotte :
pour un casque en polyester, 7 ans après la date de fabrication gravée sur le casque. Par contre un
casque léger en polyéthylène HD aura une durée de vie de 3 ans.

La calotte ne doit pas être modifiée ni peinte (risque de fragilisation ou de masquage de fissures).

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Port :

- le casque est porté la visière vers l'avant


- le casque doit être porté de sorte qu'il reste en place lorsque le travailleur se penche
- la jugulaire ne doit pas être portée relevée sur le casque

Entretien :

- la coiffe et la calotte doivent être maintenus en bon état et entretenus (selon les
recommandations du fabricant)
- en cas de choc important ou si le casque présente de légères craquelures, il faut mettre au
rebut le casque endommagé.
- les pattes d'attache doivent être contrôlées : elles peuvent être détériorées en cas d'usage
intensif pas la transpiration ou le gras des cheveux.
- ne pas laisser de casque sur la plage arrière d'un véhicule (détérioration par la chaleur et
projectile en cas d'accident)

• Lunettes de protection (légères ou étanches)

Le port des lunettes légères n'est pas obligatoire :

- dans les chariots élévateurs fermés ou autres véhicules fermés


- dans les bâtiments sociaux, à condition que ce ne soit pas pour y exécuter des travaux

Norme : les lunettes répondent à la norme EN 166.

• Lunettes légères

Dans les zones de travail (unités, laboratoires, ateliers, …), le port des lunettes légères étanches (et
claires la nuit) est recommandé. Ces lunettes sont de type agréé “lunettes de sécurité pour le travail”.
D SEC 3026 A

Cas particuliers

Dans certains cas particuliers, les lunettes de vue personnelles même équipées de sur-lunettes
peuvent ne pas présenter une protection suffisante. Dans ces cas et si l'utilisation est permanente, des
montures avec protections latérales peuvent être équipées de verres correcteurs.

Lunettes étanches

Les lunettes étanches sont en permanence disponibles sur le casque. Leur propriétaire a la
responsabilité d'assurer l'étanchéité en jouant sur la tension de l'élastique (en cas d'usure de
l'élastique, les lunettes doivent impérativement être remplacées)
D SEC 3027 A

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En toute zone, dès lors qu'il y a risque de projection (opération de purge, échantillonnage, démontage
d'équipement, débouchage de lignes, ouverture de brides, …), l'intervention ou la simple présence
dans la zone concernée, entraîne le port obligatoire des lunettes étanches accompagnée
éventuellement d'un écran facial. Si nécessaire, les lunettes de vue peuvent être portées sous les
lunettes étanches.

Personnes portant des verres de contact

Elles doivent se signaler pour obtenir l'accord du médecin qui décidera en fonction des risques du
poste.

Elles ne sont pas dispensées du port des lunettes de protection.

• Protections auditives

Référence : Directive Européenne 86/188

Toute personne doit avoir, sur elle, des protections auditives et les porter si nécessaire. Le port est
obligatoire dans les zones matérialisées.

Sont disponibles :

- des coquilles auditives portées sur casque :


D SEC 3028 A

- des bouchons d'oreille


D SEC 3036 A

- des bouchons d'oreille montées sur système à pince :


D SEC 3037 A

Des protections auditives moulées à la forme de l'oreille du porteur peuvent aussi être envisagées.
Ces protections auditives apportent une atténuation comprise entre 23 et 30 dB.

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• Protections respiratoires pour évacuation

En cas de nécessité, les intervenants peuvent être équipés de demi-masque d'évacuation pour une
protection ABEK contre les gaz et vapeurs toxiques. Durée d'utilisation : 15 minutes.

D SEC 3038 A
Ces masques sont utilisables une seule fois et ont une durée de vie limitée (en général 4 ans). Ils
répondent à le norme EN 405.

b - Protections spéciales

Certains produits ou certaines manipulations de produits exigent des tenues spécifiques. Voici
quelques exemples :

• Tenue de travail sur produits auto-inflammables

Certains produits, notamment les peroxydes ou les alkyl-aluminiums s'enflamment spontanément


lorsqu'ils sont mis en contact avec l'air.

Pour effectuer des opérations de branchements, de débranchements de containers, de dépotages, le


personnel doit être équipé des protections suivantes :

- une veste et pantalon en tissu aluminisé classe B


- une cagoule doublée de tissu aluminisé ou un scaphair l'un et l'autre équipé d'une adduction
d'air
- les gants anti-chaleur en tissu Kevlar aluminisé

Cette tenue n'est pas une tenue de lutte contre le feu.

• Tenue de travail pour fluides chauds ou corrosifs

L'équipement est constitué d'un ensemble imperméable deux-pièces ignifuges et antistatiques pour les
fluides chauds ou, pour les fluides corrosifs, d'une tenue antiacide. Pour les produits corrosifs, des
combinaisons antiacide jetables peuvent être utilisées.

Ces vêtements sont obligatoirement portés lors des interventions présentant des risques de brûlures
chimiques ou thermiques. Ils sont portés au-dessus des vêtements habituels de travail avec des bottes
et lunettes étanches et écran facial.

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Les vêtements souillés par des hydrocarbures doivent être déposés dans des bennes de déchets
souillés et non dans des poubelles ordinaires.

D SEC 3039 A

• Cagoule
D SEC 3040 A

Des cagoules de protection peuvent être utilisées pour des risques spécifiques, comme ceux des
pompiers, pour protéger le visage au maximum contre chaleur, protections, …

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c - Protections respiratoires
Les personnes exposées aux atmosphères dangereuses risquent :
- de contracter une maladie si l'exposition est répétée (benzolisme avec le benzène,
asbestose avec l'amiante, …)
- une détérioration immédiate de la santé en cas d'exposition aiguë (asphyxie, décès, …)

Lorsque toutes les mesures préventives ont été épuisées, alors il faut porter des protections
respiratoires.

Un médecin doit vérifier la forme physique et psychologique des travailleurs appelés à porter des
appareils respiratoires avant qu'ils ne soient affectés à des zones où ces appareils sont nécessaires.
La forme physique et la disposition psychologique du travailleur doivent en effet lui permettre de porter
l'appareil pour effectuer ses tâches sans être trop incommodé ni se sentir claustrophobe.

• Masques anti-poussières
Ce type de masque s'applique en présence de poussière (meulage, sablage, protection contre les
fibres d'amiante, entrée dans les tours de réfrigération, … après comité de Sécurité). Ces masques ne
permettent pas de travailler dans des atmosphères à moins de 20 % d'oxygène

Norme principale : la norme EN 149 définit 3 classes d'efficacité pour ces masques en fonction de la
valeur maximale de pénétration du média vers l'intérieur (mesurée avec un aérosol de 0,6 micron de
diamètre moyen (particules de 0,01 à 1 micron) :

- un masque anti-poussières FFP1 arrêtera au minimum 78 % des particules


- un masque anti-poussières FFP2 arrêtera au minimum 92 % des particules
- un masque anti-poussières FFP3 arrêtera au minimum 98 % des particules
D SEC 3023 B

Masque FFP3

Recommandation pour le port

Il faut contrôler l'intégrité de l'appareil et des pièces qui le composent (pièce faciale, soupape, …) et ne
pas l'utiliser s'il est endommagé.

Ensuite, après l'avoir mis en place, ce masque étant utilisé en pression négative, vérifier qu'il a été
bien ajusté en :
- obturant la surface filtrante avec la main
- inhalant doucement
→ Si le masque est bien ajusté, il doit avoir tendance à s'écraser et il doit être impossible de
continuer à inhaler.

Note : barbes et favoris, éruptions cutanées, cicatrices empêchent d'avoir une étanchéité satisfaisante!

Ne pas utiliser de masque souillé.

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• Masques à cartouche pour vapeurs toxiques

Ces masques fonctionnent en dépression et à ce titre ne


sont pas recommandés pour des interventions.
La cartouche filtrante doit être adaptée au type de
substance toxique présente.
Leur utilisation peut être pénible. Il faut limiter la durée
d'utilisation au plus court.
Attention à la durée de vie des cartouches.

D SEC 3024 A

Ces masques existent sous forme de demi


masque (cf. illustration) et masque.

• Appareils respiratoires isolants non autonomes

Ce sont des appareils à adduction d'air respirable provenant de bouteilles reliées au masque par
flexibles. Ils travaillent en pression positive et ont une période d'autonomie longue. Leur autonomie de
déplacement est limitée par la configuration géographique de la zone d'intervention et par la longueur
des flexibles.

Ils sont alimentés en air comprimé respirable par bouteille uniquement : le fournisseur certifie la qualité
de l'air.

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D SEC 1033 A

Appareil respiratoire isolant non autonome

Ils se composent de 5 éléments principaux : le masque, le harnais, le détendeur, le régulateur de


pression et la bouteille.

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Recommandations pour le port

Chaque porteur habilité doit :

- vérifier le masque et l'ensemble de l'appareil


• ouvrir l'air
• vérifier que le sifflet avertisseur fonctionne
• vérifier la pression au manomètre
- endosser l'appareil
- coiffer le masque et le vérifier à l'inspiration (étanchéité du masque) et à l'expiration
(fonctionnement de la soupape)
- raccorder le régulateur au masque

Entretien

Le personnel compétent doit :

- procéder au nettoyage et à la désinfection du masque


- vérifier la pression d'air
- nettoyer tous les éléments

• Appareils respiratoires isolants autonomes

Ce sont des appareils à adduction d'air respirable provenant de bouteilles portées par la personne
équipée du masque. Ils travaillent en pression positive et ont une période d'autonomie courte. Par
contre, leur autonomie de déplacement n'est pas limitée.

Ils sont alimentés en air comprimé respirable par bouteille uniquement : le fournisseur certifie la qualité
de l'air.

Les recommandations pour le port et l'entretien sont les mêmes que pour l'appareil respiratoire isolant.
D SEC 1230 B

Appareil respiratoire isolant autonome (ARI)

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5- LES PROTECTIONS ANTICHUTE

Les conséquences des chutes sont souvent très graves. Par exemple, dans un grand groupe pétrolier,
3 morts sur 2003/2004 :
- un opérateur sort d’une passerelle pour accéder à une vanne en rack
- un intervenant tombe d’un rack
- un intervenant sur un immeuble tombe de l’échafaudage au niveau du 8ème étage

La protection passe par le port d'un système antichute qui permette une réception sans risque de
lésion en cas de chute, l'attente des secours en position suspendue et un port au travail sans gêne
notable

Le système antichute comporte

- un dispositif de préhension du corps de l'intervenant ou harnais (norme EN 361). Le harnais


intégré au vêtement n'est pas recommandé.
- des éléments de liaison à un point d'ancrage fixe :
• soit une longe inférieur à 2 m (norme EN 354)
• soit un dispositif antichute utilisable à partir d'un point d'ancrage situé au niveau de la
ceinture de l'utilisateur (à coulisseau automatique (EN 353) limitant la chute à 1 m ou
à enroulage de câble (EN 360) limitant la chute à 2 m
• soit une longe avec absorbeur d'énergie (EN 355) limitant la chute à 5,75 m
- un point d'ancrage judicieusement choisi, de préférence à l'aplomb de l'intervenant pour
éviter un cisaillement et suffisamment haut pour qu'en cas de chute l'intervenant n'atteigne
pas un plancher ou le sol au risque de se blesser

• Port du harnais

Avant de s'équiper d'un harnais, l'intervenant, qui a été formé au port du harnais, doit procéder à un
examen visuel des éléments du dispositif antichute pour en évaluer l'état. en particulier, il s'assurera
que la longe n'est pas souillée par des hydrocarbures, qu'elle n'a pas été en contact avec des
éléments chauds.

En cas de chute, en attendant l'intervention des secours, il est recommandé d'agiter les membres pour
éviter tout risque de mauvaise circulation sanguine.

Les harnais doivent être contrôlés annuellement par des personnes ou organismes agréés ou
compétents.
D SEC 3025 A

Longe Harnais

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