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PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP3 ‐ GROUPE 2
Sécurité industrielle
HSE en opérations des installations pétrolières
Hassi Messaoud ‐ Centre IAP – 13‐18 juin 2015
M. José AUGUET
Principes généraux de mise à
disposition et remise en service
Sommaire
Objectifs
Equipement type
Situation dangereuse
Partenaires en présence
Mise à disposition
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Remise en service
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Objectifs généraux
Prescrire :
• Une analyse de risques systématique des opérations à effectuer
Proscrire :
• L’improvisation
• La précipitation
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Aucune intervention n’est suffisamment urgente pour ne pas être réalisée
en sécurité
Objectifs généraux
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Stockage et transport de solides pulvérulents Installation pilote
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Équipement type
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Équipement type
• Cloisons
• Chicanes
• Points morts
• Présence de matelas
• Types de plateaux ou de
garnissage dans les colonnes
• Agitateurs
• …
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Schéma du ballon séparateur en fonctionnement normal
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Équipement type
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Matelas dévésiculeur
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Situations dangereuses
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• La mise en mouvement de mécanisme, de machine
Situations dangereuses
Il est important de :
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Situations dangereuses
Protections collectives opérationnelles
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Partenaires en présence
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Mise à disposition
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Phases de mise à disposition
purge
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Mise en sécurité ‐ consignation
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Mise en sécurité ‐ consignation
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Toute irradiation
Mise en sécurité ‐ consignation
Séparation
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Mise hors tension des Suppression des arrivées Coupure de toutes les Occultation de la source
circuits d’alimentation y de tous les fluides y formes d’énergie y
compris les secours compris les auxiliaires compris secours et
accumulateurs :
• Pneumatique
• Hydraulique
• Désaccouplement
mécanique
• ….
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Procédure de consignation
Condamnation / isolement
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Verrouillage par un dispositif matériel visible de l’extérieur et Cadenassage du
réversible uniquement par un outil spécifique (cadenas, verrouillage barillet en position
par transfert de clés, …) fermée
Signalisation
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Mise en place d’obturateurs : platinage Cadenassage du
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barillet en position
Information claire et permanente de la réalisation fermée
Purge
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Mise à la terre et en Vidange Mise au niveau d’énergie Dépose de la source et
cours circuit des le plus bas : stockage dans un abri
conducteurs Nettoyage • Arrêt des mécanismes approprié
• Mise en équilibre
Décharge des (à réaliser avant stable (calage)
condensateurs condamnation) • Mise à la pression Atm.
(vérin, servomoteur, …)
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Procédure de consignation
Vérification
Chimique
Electrique Mécanique Radioactif
Physique
Absence de tension Absence de : Absence d’énergie : Absence de
rayonnements
Test de démarrage • pression • tension ionisants
• écoulement • pression
(contrôle d’atmosphère, • mouvement
pH, …)
Identification :
• Éventuellement balisage des
zones dangereuses résiduelles
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Remise en service
Fermeture
• trous d’homme
• purges et évents
Déconsignation
• joints pleins
• équipements mécaniques
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• équipements électriques
Tests :
• en pression
• des sécurités
Démarrage
Vérifications
• étanchéité
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• ….
Vérifications
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Les vérifications procédées
s’effectuent :
• avec les appareils de contrôle
utilisés en marche normale
• au toucher
• visuellement
• auditivement
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• à l’aide d’appareils portables
Résumé des principes généraux
Mise à disposition :
• Être qualifié
• Connaitre les raisons de la mise à disposition et les travaux prévus
• Anticiper l’impact sur le procédé et l’environnement
• Identifier la zone géographique
• Préparer (planning, logistique, …..)
• Préparer les procédures
• Établir un plan de prévention
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Mise à disposition :
• Préparer sur le terrain (balisage, échafaudage, branchement de
flexibles, repérages, …)
• Arrêter
• Consignation
− éliminer les produits
− « assainir »
− poser les isolements procédés (batterie limite)
− poser les isolements travaux (au plus près des équipements)
− consigner (électriquement, mécaniquement, …)
− inerter si travaux à chaud
− ventiler si pénétration
− faire analyses d’atmosphère
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• Délivrer les autorisations de pénétrer et de travaux
Résumé des principes généraux
Travaux :
• S’assurer que les intervenants sont formés et informés
• Surveiller
• Réceptionner, état du chantier
Remise en service :
• Remise en conformité (purges, évents, brides pleines, bouchons)
• Enlever les isolements travaux
• Désaérer si nécessaire
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Remise en service :
• Redémarrer
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Fluides auxiliaires
Différents types de fluides auxiliaires
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Vérifications systématiques avant
utilisation
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Clapets anti‐retour
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Clapets anti‐retour
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Clapets anti‐retour
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Flexibles
• Évitez :
− Les frottements sur le sol
− Les arrêtes vives
X
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X
− La circulation d’engins
X
• Protections passage de véhicules
• Après utilisation les flexibles doivent être :
− Roulés
− Propres
− Vérifiés
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Détruire les flexibles usagés pour éviter leur récupération et réemploi
Utilisation des fluides auxiliaires
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Propriétés :
78 % dans l’air
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Azote
Danger :
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Azote
Utilisation de l’azote :
Azote gazeux :
• pour éviter le contact avec l’oxygène (inertage)
• pour mettre en légère surpression (appareils électriques afin
d’éviter le risque explosif)
• comme gaz instrument (mesures de niveau par bullage)
Azote liquide :
• pour alimenter un réseau gazeux
• en atelier (emmancher certaines pièces)
• au laboratoire (source de froid)
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Risques et précautions :
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oxygénée
Azote
Risque dû à la vaporisation d’azote liquide
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Azote
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Azote
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Azote
• intercaler un détendeur
Hélium :
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Autres gaz inertes
Le « gaz » inerte :
Risque de sous‐oxygénation
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Explosivité possible
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Eau liquide
Vaporisation
Précautions
Émulsion‐moussage :
• l’eau en contact avec certains
liquides peut se vaporiser en créant
une émission de mousse foisonnante
Le gel :
• l’eau est la seule substance connue
qui augmente de volume en se
solidifiant, entraînant des
surpressions
• assurer la bonne application des
procédures anti‐gel
Les hydrates :
• l’eau peut former avec les gaz
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liquéfiés des hydrates solides à des
températures > 0°C
Eau liquide
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Eau liquide
Électricité statique :
• l’eau mélangée, même à faible quantité à des liquides peu
conducteurs accroît les charges électrostatiques
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La vapeur d’eau
Condensation :
Après une
vaporisation, une
condensation trop
rapide sans entrée
d’air ou d’un autre gaz
pour compenser peut
provoquer une mise
sous‐vide et un
écrasement
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« Marteau d’eau » :
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• mettre en service lentement pour réchauffer
La vapeur d’eau
• frigorifuges
NE JAMAIS REPRENDRE
UNE VAPORISATION
Dégradation de catalyseurs :
À cause des risques d'électricité statique, le
• même problème qu’avec l’eau dégazage à la vapeur est déconseillé en présence
d'air et d'éléments combustibles. Toutefois, si la
vitesse d'injection est faible on peut, à défaut
Brûlures ‐ visibilité : d'autres moyens, admettre cette méthode.
• brûlures très douloureuses
• jets de vapeur surchauffée invisibles
• nuages de vapeur saturée = problèmes de visibilité
Électricité statique :
• les jets de vapeur peuvent produire des charges importante
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L’air
Inflammation possible :
• Composés pyrophoriques
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Solvant
Nécessité des vidanges, purges et
dépressurisations
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D’autres sont :
• toxiques
• corrosifs
• inflammables
• incompatibles entre
eux
• ...
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Le montage mal conçu ci
contre ne permet pas
une vidange complète et
présente des risques de
projection lors de
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l’ouverture
• épandage de produit
toxique pour
l’environnement
• épandage de produit
inflammable
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Différents réseaux
• ….
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Réseaux de purges récupérées
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Réseaux de « slops »
Risques et précautions
• s’assurer de ne pas envoyer un liquide trop chaud dans un slop
léger
• s’assurer de ne pas envoyer d’eau dans un slop lourd stocké à
chaud
• éviter les émanations gazeuses par l’envoi de produits trop volatiles
• s’assurer que la température dans le bac est au minimum inférieure
de 10°C à celle du point éclair du produit le plus léger pouvant être
admis
Ne pas envoyer :
• des gaz
• des gaz liquéfiés
• de la vapeur d’eau
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• de l’air
• des produits chimiques Lors de la purge, s’équiper des
protections appropriées, risque
d’émanations de gaz toxiques
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Réseaux torche
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Réseaux torche
Une
indisponibilité du
réseau de torche
induit que les
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unités
correspondantes
sont à l’arrêt
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Réseaux torche
Risques et précautions :
− éteindre la torche
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Réseaux torche
La présence de vapeur
dans le réseau peut créer :
• des risques de
condensation avec mise
sous vide
• des risques de montée
excessives en
température du réseau
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d’équipements
Les torches
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Torches hautes
• Meilleur choix d’un point de vue sécurité car minimise l’intensité de
radiation and maximise la dispersion (si extinction de la flamme)
• Alternative préférée pour les installations situées à proximité des
zones urbanisées et à trafic élevé
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type ‘remote‘ ou directement sur la plateforme
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Torche basse – Caractéristiques
Torches basses
• A clôturer
• Principaux désavantages :
− Très mauvaise dispersion (cas d’extinction flamme)
− Débit limité à environ 100 000 kg/hr (A noter que l’opération en
parallèle avec une torche haute est difficile à contrôler et n’est pas
fiable)
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Système de torche – Caractéristiques
Le ballon
séparateur ou
Ko‐Drum assure
la séparation
liquide/gaz.
L’envoi de
liquide vers la
torche présente
le risque
d’inflammation
par retombée
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Serpentin vapeur permettant d’éviter le gel
au sol (envoi d’hydrocarbures légers ou d’eau)
Réseaux torche
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Garde hydraulique :
La hauteur de
plongée du tube fixe
la surpression dans
tout le réseau
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Réseaux torche
Fût de torche :
• Sa hauteur est prévue pour ne
pas dépasser au sol en débit
maxi une radiation au sol de 6
kW/m² (seuil de douleur en 8
sec et brûlure en 20 sec)
• Son diamètre est calculé pour
une vitesse des gaz < 0,5 fois la
vitesse du son
• Une injection de gaz de
balayage compense les
irrégularités d’envoi
• Certaines torches sont
équipées d’un joint
gazostatique pour minimiser
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les risques d’entrée d’air
Nez de torche :
• Partie en acier réfractaire ou
son brûlés les gaz
• Pour améliorer la
combustion on injecte de la
vapeur d’effacement dans la
flamme
Compression des gaz :
• Une partie des gaz peut être
recompressée vers le réseau
fuel gaz pour un gain
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d’exploitation
Réseaux torche
Torche acide :
• Prévue pour brûler des gaz acides (H2S)
• Réseau indépendant sans garde hydraulique en raison de l’acidité
du gaz (On utilise des arrête‐flammes sauf s’ils sont interdits par les
règles Société sur les réseaux de torches)
• Réseau dangereux en raison des gaz véhiculés
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Évents – Caractéristiques
Évents neutralisés :
• Exemple d’anneau
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Réseaux d’évents
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Fonctions des drains
La fonction des systèmes de
drains est de collecter les purges
intermittentes des unités de
production en toute sécurité et
dans le respect de
l’environnement
Sécurité
• Minimiser les rejets
• Minimiser le risque
inflammabilité
• Éviter l’aggravation en cas de feu
sur l’installation
Environnement
• Minimiser les rejets directs sans
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traitements appropriés
Drains ouverts Drains fermés
• Drains atmosphériques • Drains intégrés (conduites en
• Collecte les rejets liquides de dur)
surface • Collecte les liquides dangereux
• Entrée en contact permanent • Autorisé
avec l’atmosphère − Equipement hors ligne :
• Autorisé drains de maintenance
− Housekeeping: nettoyages − Equipement en ligne : drains
installations d’opérations (non
− Opération normale : recommandé)
égouttures, échantillonnage, • Obligatoire
maintenance − Equipement sous pression
− Evénements rares : − Toxiques
tempêtes, lutte incendie − HC liquides très volatils
− Accidents: fuites majeures
venant du process, des
utilités
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• Non Autorisé
− Toxiques
− HC liquides très volatils
Dangers et points clefs des drains
Oil
Oil and Gas Process
Water Oil or
Wellhead Condensate
Storage
Workshop
Warehouse Office area
Paved Tank bottom
Skid base plates Drip trays areas
Cellar Bund
OD I CD OD I PW OD II OD I OD II OD II OD I OD III
CD CLOSED DRAINS TO LP PROCESS (or o/w drains treatment), VIA FLASH DRUM (Closed Drain Drum)
OD OPEN DRAINS
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OD I : PERMANENTLY OIL CONTAMINATED WATER OILY WATER DRAINS TREATMENT PUBLIC WATER
Drains… installation Offshore
OFFSHORE PLATFORM DRAINS SCHEMATIC
non dangereuses
drain MACHINERY, ENGINES
WORKSHOP... ( OD2)
CLEAN
WATER DRAINS
OD2
TO LP VENTS TO
PRESSURE FLARE ATMOSPHERE
PROCESS
EQUIPMENT
MAIN
DECK
OD1DRIP
( OD1) OD2
Arrête‐flammes
PAN DECK ( 0D2)
MIN
MIN
1m
1m
0.2m
MIN
NOTE 2
OIL
WATER
Retour vers le TO LP PROCESS
CELLAR DECK
Process
FLARE ARRESTERS
NOTES : TO CLASSIFIED
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Réseau d’égouts huileux
Rôle :
• Recueillir des eaux pouvant contenir des produits huileux ou
combustibles
• Elles viennent de :
− aires bétonnées, dallages d’unités
− cuvettes de rétention, purges de réservoirs
− aires de pomperies
− zones de chargement et/ou expéditions
− aires de lavage d’équipements (nettoyage HP)
− égouttures de pompes (larmier de pompe)
− réfrigération d’auxiliaires de machines tournantes
− purges de différents équipements
• Ce réseau peut contenir des produits toxiques, corrosifs, ou
fortement polluant
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• Les effluents seront traités dans une station avant rejet dans le
milieu naturel
Description :
• Collecteur plein en
fonctionnement
normal
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Réseau d’égouts huileux
Précautions d’exploitation :
• Les rejets doivent être réduits au minimum
• Ne jamais vidanger directement une capacité dans ce réseau
• Ne jamais envoyer :
− des produits toxiques
− des composés pyrophoriques ou comburants
− des produits visqueux ou figeant
− des produits acides ou basiques
− des gaz liquéfiés (vaporisation = risque de gel et risque atmosphère
explosive)
− des produits chauds (risque de vaporisation brutale de l’eau)
− des solides
froide
Réaction exothermique
Surveillance :
• Vérifier fréquemment que les égouts sont :
− non bouchés
− normalement alimentés (présence d’un niveau dans les puisards
coupe‐feu)
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Évaluer périodiquement la quantité de produit flottant (faire
pomper régulièrement)
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Réseau d’égouts huileux
Travaux :
Les rejets sont neutralisés
avant envoi vers la station
d’épuration
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Réseau d’égout non huileux et sanitaire
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RC ‐ SE MAN ‐ 09224_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 49
Citernes mobiles de vidange
Utilisation :
• Elles servent à pomper, transporter et vidanger à l’intérieur et à
l’extérieur du site :
− des eaux diverses
− des liquides inflammables
− des produits chimiques
− des produits chauds, boues, pâteux, pulvérulents, …
• Leur utilisation présente des risques et doit se limiter à des cas
exceptionnels :
− pompage par écrémage
− purges de fond de bac ou capacités ouvertes
− pollutions accidentelles
− débouchage d’égouts
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− fuites de capacités
− ...
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Citernes mobiles de vidange
Risques spécifiques :
Inflammation / explosion
Mélanges incompatibles
Atteinte à l’environnement
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Citernes de vidange – Pompage atmosphérique
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• mettre en place des détecteurs de gaz à l’évent
• laver les gaz rejetés
• baliser la zone
• imposer le port d’un ARI
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Citernes de vidange
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Autres récipients
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Containers, fûts, …
Vérifier
• leur compatibilité avec le produit
• leur propreté
• leur contenance
• l’impossibilité de mélanges réactifs et/ou explosifs
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Procédures de vidange
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Vidange par pompe procédé
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Vidange par gravité
Elle concerne les produits non
inflammable et les
inflammables peu volatiles
Attention aux mises sous vide
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RC ‐ SE MAN ‐ 09224_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 65
Gaz liquéfiés
Evacuation du liquide en
utilisant la tension de vapeur
ou une pompe
Vidange par dépressurisation
de la phase gaz et
vaporisation
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Interdiction de vidanger une capacité
par vaporisation d’un gaz liquéfié
RC ‐ SE MAN ‐ 09224_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 66
Vidange par le vide
A n’utiliser qu’avec des moyens fixes, prévus
dans le procédé et soigneusement étudiés
Vidange manuelle d’une capacité sous atmosphère d’azote :
• Opération à risque utilisée pour les catalyseur
− utiliser une procédure particulière
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− plan de prévention, « Permis de travail » et « Permis de pénétrer »
spécifiques
− moyens de surveillance et de secours adaptés
RC ‐ SE MAN ‐ 09224_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 67
Condamnation ‐ Isolement
Condamnation des équipements
statiques ‐ Platinage
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Sauf exception, les évents à l’air libre sont laissés ouvert
Règles générales
Isolement
inacceptable si
pénétration dans
la capacité
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Isolement
inacceptable si
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pénétration dans
la capacité
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Règles générales
Tout équipement démonté
sur la capacité sera
remplacé par une bride
pleine ou un bouchon
Dans le cas d’une capacité,
les obturateurs sont posés
en général au plus près de
l’appareil
Si la condamnation au plus
près n’est pas possible,
d'autres solutions
technologiques seront
adoptées après analyse de
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risque
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RC ‐ SE MAN ‐ 09225_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 7
Règles générales
• Visible
• Accessible
• Repérée
• Adaptée aux
conditions
d’utilisation
et installée
dans les
règles de
l’art
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RC ‐ SE MAN ‐ 09225_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 9
Qualité d’une condamnation ‐ Plan de platinage
Accessibilité
• L’accessibilité aux
obturateurs doit être
maintenue jusqu’à la fin
des travaux
(échafaudages, …)
Identification
• La pose et dépose des
obturateurs s’effectue
suivant un plan de
platinage établi par le
Service Production
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Qualité d’une condamnation ‐ Plan de platinage
Conditions d’utilisation
• Isolement Process :
− obturateurs calculés pour tenir la
pression maximale du fluide à isoler.
Peuvent être utilisés pour des
épreuves
− généralement de couleur rouge
• Isolement Travaux :
− obturateurs non soumis à la pression
maximale du fluide à isoler.
− certains peuvent être utilisés pour
des épreuves réglementaires
généralement de couleur jaune ou
blanche
− ils sont situés au plus prés de la
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capacité
Condamnation par obturateur
métallique
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• joints pleins
• platines
• palettes
• « queues de poêle »
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Obturateurs simples
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RC ‐ SE MAN ‐ 09225_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 17
Obturateurs réversibles
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• il existe différents modèles pour répondre à tous les besoins
• leur utilisation est simple et rapide.
Obturateurs réversibles
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Obturateurs réversibles
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Précautions d’exploitation
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RC ‐ SE MAN ‐ 09225_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 25
Précautions d’exploitation
Résistance à la corrosion
• dans le cas de fluides corrosifs
• l’obturateur est constitué de matière
résistante
• l’obturateur est protégé par un disque
résistant (PTFE par exemple)
Pose et Dépose
• il s’agit d’une opération à risque
• il faut prendre les précautions suivantes :
− s’assurer que l’équipement est isolé, dépressurisé,
vidangé, sans danger (permettre d’écarter les
brides en sécurité)
− pour limiter le temps d’opération faire graisser ou
remplacer la boulonnerie avant
− faire resserrer immédiatement en cas de fuite
− mettre en place une récupération des égouttures
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ou fuites
− prévoir du matériel de lutte incendie ci nécessaire
Obturateur manœuvrable en sécurité
RC ‐ SE MAN ‐ 09225_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 26
Autres systèmes de condamnation
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Autres systèmes de condamnation
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RC ‐ SE MAN ‐ 09225_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 29
Ballons obturateurs gonflables
La pression de gonflage dépend essentiellement de la dimension du ballon
Diamètre du ballon obturateur Pression de gonflage
50 mm ≅ 2,5 bar
300 mm ≅ 1 bar
≅ 0,2 bar
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1000 mm
La contre pression admissible en amont doit toujours être inférieure à 1 bar
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Ballons obturateurs gonflables
Différents exemples
d’utilisation
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Mise en sécurité d’une portion du réseau d’égout
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Ballons obturateurs gonflables
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Ils peuvent se
transformer en missiles
en cas de surpression
importante. Ils sont
munis d’une tige creuse
pour :
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Obturateurs « Stopple »
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Obturateurs « Stopple »
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Garde d’eau
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• Une procédure exceptionnelle qui doit être préparée et approuvée
par le service inspection
Obturation cryogénique (gel)
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Tampon de plâtre
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Exemples de cas particuliers de condamnation
Regards d’égouts
• mise en place de :
• bâche + sable
• « piscine gonflable » remplie d’eau
• tampon de plâtre
• mousse incendie à bas ou moyen foisonnement
• obturateur gonflable
• opérateur (!!!)
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Condamnation des mécanismes et appareillages
Cela concerne :
• les pompes, compresseurs, turbines à vapeur à gaz, moteurs diesel, …
• les centrifugeuses, filtres rotatifs, extrudeuses, …
• les agitateurs
• les palettiseurs, ensacheurs, …
• les serpentins de réchauffage, doubles enveloppes, traçages électriques, …
• les instruments de mesures
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Exemple de consignation
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Condamnation des mécanismes et appareillages
Exemple de consignation
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Condamnation
d'une vanne
motorisée TOR
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Condamnation des mécanismes et appareillages
Exemple de consignation
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Condamnation mécanique d’un aéroréfrigérant à transmission par courroies
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Consignation
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Verrouillage par multicadenas et signalisation sur appareil
Condamnation ‐ Verrouillage
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Condamnation ‐ Verrouillage
Exemple de codes couleur de cadenas de consignation
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Consignation des sources radioactives fixes
La consignation consiste à :
• occulter (en tournant un obturateur barillet)
• verrouiller le barillet en position fermée
• déposer le conteneur si travail dans la capacité
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Consignation des sources radioactives fixes
Principes généraux
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• des mises sous vide
• la ventilation naturelle ou forcée
Différentes phases
Joint Duchêne ou de
vaporisation
Joint coupé
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Différentes phases
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RC ‐ SE MAN ‐ 09226_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 7
Dégazage par un gaz inerte
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Dégazage par un gaz inerte
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RC ‐ SE MAN ‐ 09226_A_F_ ‐ Rév. 0 ‐ 21/05/2015 11
Dégazage par un gaz inerte
Dégazage par cycles
compression ‐ détente
• cas où la forme de
l’équipement ne permet
pas un « balayage »
efficace
• cas d’équipements
contenant des solides
très poreux (ex : tamis
moléculaires)
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Le nombre de cycles nécessaire
est donné par la formule
suivante
Application :
C0 100
= = 200
C 0,5
PC 6
=
PD 1
n = 3
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Dégazage par un gaz inerte
Inertage
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Dégazage par un gaz inerte
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surpression
• faire attention au risque de mise sous
vide
Dégazage à la vapeur d’eau
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Dégazage à l’eau
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Dégazage par ventilation naturelle forcée
stocké
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Neutralisation
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Contrôle
On utilise :
• les tubes réactifs (gaz toxiques, gaz combustibles)
• des appareils d’analyses spécifiques
• des analyses laboratoire
• le papier pH
• l’explosimètre (% LIE en présence d’oxygène)
• les catharomètres (% volume de gaz combustible en l’absence
d’oxygène)
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Règles générales d’accès dans les
espaces confinés
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Il peut s’agir :
• de capacités (ballons, colonnes, réacteurs, silos, réservoirs, …)
• d’enceintes (fosses, puisards d’égouts, tranchées de plus de 1,30 m
de profondeur, « jupes » d’équipements statiques, …)
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Espaces confinés courants
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Espaces confinés courants
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Risques :
• d’asphyxie
• d’intoxication
• d’explosion
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pouvant émettre des contaminants pouvant pénétrer dans la
capacité, …)
Opérations préalables à l’accès
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Vérification avant ouverture
• la pose de balisage
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Ouverture
Procédure générale :
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Ouverture
Panneaux de signalisation fixés
sur le trou‐d’homme obstruant
l’entrée pour empêcher de
pénétrer
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• ouvrir les accès dans l’ordre (en commençant par le haut ou par le
bas pour éviter l’effet cheminée)
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Ouverture
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Ventilation naturelle
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Ballon séparateur de conception peu favorable à l’aération naturelle 19
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Ventilation forcée
Techniques de ventilation
• elle peut se faire par extraction, soufflage ou la combinaison des
deux
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Ventilation forcée
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Concentration en gaz
toxiques (plus lourds que
l’air) en fonction du type de
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ventilation
Ventilation forcée
Matériel utilisé
• Les appareils les plus utilisés sont :
− les ventilateurs entraînés par moteur électriques ou par turbine à
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• les pressions maximales des fluides moteurs
• les gaines souples qui ne doivent être ni percées, ni pliées ou
écrasées
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Contrôle d’atmosphère
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plateaux,…)
• connaître le passé de la capacité (nature des contaminants)
Règles générales ‐ précautions
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• ...
Règles générales ‐ précautions
Contrôler l’intérieur de
l’équipement
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Appareils de contrôle utilisés
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(1) Ou pénétration ultérieure par du personnel très spécialisé (ex : plongeur professionnel) équipé d'appareils
respiratoires isolants (ARI).
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(2) À cause des risques d'électricité statique, le dégazage à la vapeur est déconseillé en présence d'air et
d'éléments combustibles. Toutefois, si la vitesse d'injection est faible on peut, à défaut d'autres moyens,
admettre cette méthode.
Autorisation de pénétrer
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Règles générales
RESULTATS DES CONTROLES D'ATMOSPHERE
Oxygène ≈ 21% ≈ 21% (1)
Gaz combustible 0 % LIE < Teneur < 10% LIE Teneur = 0 % LIE
Gaz toxique 10 %VME < Teneur < VLE Teneur < 10 %VME
(1) Si 02<21% Procédure particulière = pénétration sous atmosphère inerte.
PÉNÉTRATION AVEC ARI PÉNÉTRATION SANS ARI
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Matériel utilisé
• autonomes
avec bouteilles
sur le dos
• non autonome
à adduction
d’air
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Pénétration avec appareil respiratoire
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Objectifs ‐ précautions
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Pénétration avec appareil respiratoire
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Pénétration avec appareil respiratoire
Signalisation :
• Après enlèvement de la barrière de sécurité une signalisation
spéciale est mise en place et reste tant que la capacité n’est pas
totalement assainie © 2015 ‐ IFP Training
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Pénétration sans appareil respiratoire
Une signalisation
spécifique est mise en
place
• Une autorisation de
pénétrer reste
indispensable
• Après cette dernière
phase, les travaux
peuvent commencer
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Validité de l'autorisation de pénétrer
Pollution par contaminants externes due à l’ »effet cheminée »
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Mise en service
Différentes phases
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Préparation à la mise en service
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Établissement de la procédure
• planning de démarrage
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Procédure de mise en service
• Le personnel doit :
− connaître l’installation
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l’environnement et le matériel
Vérification de l’achèvement correct et
complet des travaux
Exemples de vérifications
Machines :
• essais de rotation
• lignage et accouplement
• réception mécanique
Capacités :
• propreté
• montage des internes et des équipements de sécurité
• essais divers (étanchéité de plateau, systèmes de vidanges, …)
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Vérification de l’achèvement correct et
complet des travaux
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Protections collectives :
• détecteurs de gaz
• moyens de lutte incendie et pollution
• moyens d’intervention (ARI, scaphandres, …)
• douches, lave‐œil, couvertures anti‐feu, …
Réserves :
• les réserves sont Classement des
consignées sur une liste et Urgence
réserves
classées suivant le degré A À résoudre avant la réception
d’urgence mécanique des équipements
• un certificat d’achèvement B À résoudre avant la mise sous produit
de travaux est approuvé
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C Peuvent être terminés après le
par les différents démarrage de l'installation
partenaires
Nettoyage des circuits et des équipements
But ‐ Déroulement
• Cette opération permet de vérifier la continuité et le libre passage
des circuits
Précautions
• Pour toute opération, prendre les mesures suivantes :
− démontage des équipements risquant d’être détériorés (plaques à
orifices, débitmètres, …) et remplacement par des manchettes
− nettoyage à grande vitesse pour accroître l’efficacité
− repérage des tuyauteries en
soufflage et/ou lavage
− balisage des zones en
soufflage et/ou lavage
(risques de projections
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solides ou liquides)
Réseaux utilités
• Il doivent être nettoyés et mis en service en premier pour des
raisons de sécurité (air, eau, vapeur, azote) ou environnementale
(égouts, évents, torche, …) parce qu’ils sont généralement
indispensables pour la suite des opérations
• Dès leur mise en service, vérifier leur étanchéité
Circuits procédés
• Nettoyage par :
− soufflage à l’air (éventuellement vapeur)
− lavage à l’eau
− lavage chimique (passivation)
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• Toutes les machines seront testées
Nettoyage des circuits et des équipements
Fin de nettoyage
• vidange et drainage complet en
tout point bas
• vérification de tout les filtres
(pompes, compresseurs, …)
• inspection des capacités
(absence de corps étranger)
• nettoyage manuel des capacités
si nécessaire et fermeture
• vérification très détaillée de la
remise en conformité des
circuits
• remontage et reconnection de
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et est généralement limitée à quelques bars
Tests d’étanchéité
Le but est :
• de détecter les fuites
• de vérifier une chute de pression
• 0,1 à 0,2 bar pendant 8H00
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Soit 5,1 kg de TNT !! Soit 0,4 g de TNT !!
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Tests d’étanchéité
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Permis de démarrage
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Permis de démarrage
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Désaération
Objectif
• Chasser l’air interne pour éviter :
− la création d’atmosphères explosives
− la création de mélanges incompatibles avec le procédé
• Pendant cette opération, les platines process sont encore en place
et le réseau de torche est platiné pour éviter l’envoi d’air vers la
torche
• Suivant les possibilités et les compatibilités on utilise :
− un gaz inerte
− l’eau liquide
− la vapeur
− la mise sous vide
• On utilise les mêmes techniques que celles utilisées lors du
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dégazage
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Mise en produit
• remplissage du produit
liquide non miscible ou
gazeux non soluble par le
haut si possible
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purge pour éviter la mise
sous vide
Mise en produit
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Élimination de l’eau
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• fuites
• ...
Remise en marche normale
Surveillance des évents et purges à obturer
en sortie sont conformes aux spécifications
I- PROTECTION COLLECTIVE
1- PRINCIPES GÉNÉRAUX DE PRÉVENTION COLLECTIVE
Chaque état membre s’est attaché également à prévenir des risques particuliers par décret :
– prévention du risque chimique par divers décrets dans lesquels des mesures sont
demandées pour classer, identifier, contrôler, déclarer, utiliser de façon limitée et en
sécurité, les substances dangereuses
Ont été aussi fixées par décret des dispositions générales relatives à l’aménagement des lieux de
travail portant notamment sur :
Par ailleurs, les lieux, emplacements et postes de travail sont soumis à d’autres mesures touchant
(entre autres) :
2- BALISAGE
a - But et principe
PRÉVENIR toute personne d’un risque potentiel dans une zone déterminée.
Protéger le personnel extérieur au chantier, des chutes d’objet, des heurts, des projections, des chutes
de plain-pied, …
- permanent
- occasionnel
b - Balisage permanent
– les zones très dangereuses pouvant dégager des produis toxiques (zones à présence
d’H2S par exemple)
c - Balisage occasionnel
D SEC 3168 A
Exemple de balisage
d - Type de balisage
Ce type de balisage n’est pas toujours respecté parce qu’effectué en général sans discernement. Il est
fréquent de constater des balisages en place alors que le danger a disparu (fin de travaux).
Un balisage par banderoles est cependant un excellent moyen de délimiter une zone dangereuse mais
sa facilité d’installation entraîne à baliser des zones trop importantes, quelques fois sans raison.
Faire attention aux lignes et points chauds : le rubalise est détruit par la chaleur.
Il est possible de mettre en place des barrières interdisant les accès à une zone, ou de monter des
éléments d’échafaudage (plus onéreux).
Certaines zones où se situent des travaux de nuit, peuvent être balisées par un ou plusieurs
gyrophares (cas de gammagraphies de nuit).
e - Réalisation
Pour cela, il faut avoir des balisages justifiés, fonctionnels, efficaces qui donnent une information
adaptée sur les risques qu’on ne peut pas éliminer.
La durée de balisage doit être la plus courte possible et le balisage doit être déposé impérativement à
la fin des travaux ou de l’existence des risques afin de garder la crédibilité des balisages.
N
NTIO
ATTE ER
A N G
D
Garder ses
distances
D SEC 3207 B
Exemple de balisage
3- SIGNALISATION
Cet arrêté :
Ces signaux sont sur des panneaux, qui par la combinaison d’une forme géométrique, de couleurs et
d’un symbole ou pictogramme, fournissent une indication déterminée.
À une couleur de sécurité est attribuée une signification déterminée, telle que définie ci-dessous.
Le symbole ou pictogramme est une image qui décrit une situation ou prescrit un comportement
déterminé.
On peut également utiliser des signaux lumineux ou acoustiques qui auront un caractère
occasionnel par rapport aux panneaux qui eux sont permanents.
En annexe sont représentés les panneaux de signalisation à utiliser, tel que le préconise l’arrêté du
4 novembre 1993.
Interdiction
• Forme ronde, pictogramme noir sur fond blanc, bordure et bande (descendant de gauche à droite
à 45° par rapport à l'horizontale) rouges
Avertissement
• Forme triangulaire, pictogramme noir sur fond jaune, bordure noire
Obligation
D SEC 1192 A
Sauvetage et secours
Direction à suivre
(signal d'indication additionnel aux panneaux ci-dessous)
Téléphone pour la
Lance à incendie Échelle Extincteur
lutte contre l'incendie
D SEC 1194 A
Direction à suivre
(signal d'indication additionnel aux panneaux ci-dessus)
Protections Risques
Corps et Membres Vêtements, combinaisons, tabliers,
harnais...
a - Réglementation européenne
- la suppression du risque
La DIRECTIVE 89/686/CEE détermine pour 3 catégories d’EPI les procédures de certification et les
règles techniques auxquelles doivent répondre les produits pour bénéficier du marquage CE (qui doit
apparaître de façon visible, lisible et indélébile, pendant la durée de vie prévisible).
Les responsabilités dans le domaine HSE du chef d'établissement sont les suivantes :
- information du personnel sur les risques contre lesquels ils sont protégés, sous quelles
conditions d'usage, avec règles d'utilisation
3- DÉTECTION DU DANGER
a - Les sens
La détection des dangers commence bien entendu par l'utilisation raisonnée des sens, mis à part le
goût. L’ouïe, l'odorat, le toucher et la vue sont les premiers capteurs et à ce titre doivent être protégés
en priorité
• Détecteurs portables
Quand des doutes sur les risque existent, il faut pour les évaluer des équipements portables du type
explosimètres, détection teneur en H2S, radiamètres, …
Ces équipements doivent être régulièrement contrôlés et étalonnés, selon les recommandations du
constructeur.
• Détecteurs fixes
Pour mémoire, car ce ne sont pas des EPI, les dispositifs de détection fixes peuvent aussi être
installés : Détection LIE, Détection par laser, Monocolor pour l'H2S, …
- à l'activité
- aux risques
- aux lieux
Toute personne amenée à effectuer un travail autre qu'un travail de bureau, doit porter obligatoirement
l'ensemble de la tenue de travail, définie et fournie par l'employeur. Elle comporte :
• Vêtements de travail
Couvrant le corps, bras et jambes compris, fermés, ajustés et en bon état (non souillés).
Normes principales : les combinaisons doivent répondre à un certain nombre de normes selon
l'utilisation, en particulier les :
Risques Risques
EN 511 EN 343
Risques de Protection contre
happement
les intempéries
EN 381–2
Vêtements de EN 342
bûcherons Protection contre
EN 1149 le froid
Propriétés
électrostatiques EN 471
Vêtements de signalisation
EN 465 Type 6 à haute visibilité
Risques chimiques
EN 348, 366, 367, 373
EN 465 Type 5 Chaleur de flamme
Risques chimiques
D SEC 3041 A
prEN 1073
EN 465 Type 4 à 1
Risques chimiques Contamination radioactive
Choix
- pour le personnel de l’entité qui pénètre dans les unités, le port d'une
combinaison retardant au feu et aux produits chimiques, antistatique
de façon permanente est recommandé.
- les protections en Kermel Viscose sont par nature retardant au feu et
antistatique et le lavage n'affecte pas cette propriété. Les protections
en Nomex Delta C ou en Protex sont retardant au feu et antistatique
de façon permanente, mais doivent être ré-imprégnées pour assurer la
fonction retardateur aux projections caustiques. Il est donc impératif de
s'assurer de cette ré-imprégnation avec un suivi efficace des lavages.
On notera que le lavage doit être effectué selon les spécifications du
fabricant de tissu (liquides de lavage, températures de lavage et de
séchage, températures de ré-imprégnation, …).
- le modèle doit couvrir au mieux le corps en évitant les pièges
potentiels à liquide (se poser des questions sur les pinces, les poches
non équipées de rabat, …). Il ne doit pas comporter de parties
métalliques (boutons pression, fermetures rapides en métal, par
exemple).
- une tenue deux pièces n'est pas souhaitable car entraînant une
D SEC 3029 A
Entretien :
- lavage selon les spécifications du fabricant du tissu
- réparations limitées en utilisant des fils de même nature que le tissu
• Chaussures de sécurité
Normes principales :
Chaque norme est complétée par une série de symboles qui précisent des exigences additionnelles.
Marquage Spécifications
Choix/port
Le port des chaussures de sécurité est impératif pour le personnel dont le lieu de travail ou
d'intervention habituel est situé dans les installations, les magasins, les ateliers et les stockages. Il en
va de même lors de la réalisation de travaux nécessitant la mise en œuvre de moyens matériels, quel
qu'en soit le lieu.
Les chaussures de sécurité protègent le pied contre les brûlures (matériau résistant) sur et sous le
pied, la perforation (plaque anti-perforation), l'écrasement (coque de protection sur les doigts de pied),
les glissades (semelle antidérapante) et assurent la protection de la cheville. À ce titre, les chaussures
montantes permettent un meilleur maintien du pied et une meilleure protection de la malléole.
Tige
Soufflet - haute
- basse
- résistance à la
pénétration de l'eau
Renfort
malléole
Semelle première
Contrefort
malléole Perforation
pour aération
Talon absorbeur
d'énergie
D SEC 1487 A
Semelle antiperforation
Semelage
- antidérapant
- antistatique Embout de protection
- isolant - acier
- résistant aux hydrocarbures - matériaux composites
- imperméable
Le port des chaussures basses de sécurité peut être toléré pour le déplacement de certaines
personnes dans les lieux dits à risques sans jamais y intervenir personnellement pour les personnes
travaillant en bureau ou en laboratoire ou encore pour les monteurs d'échafaudage.
Les cas médicaux nécessitant le port de chaussures basses sont soumis à la prescription du médecin
du travail. Si les chaussures de sécurité sont souillées de produit, elles ne doivent pas être portées
dans les lieux fermés (restaurants, bureaux salles de contrôle, …).
Les chaussures doivent aussi être imperméables à l'eau, résistantes aux hydrocarbures, avec
absorption d'énergie au niveau du talon.
Le laçage des chaussures doit être complet, en utilisant tous les œillets.
Selon les risques rencontrés, par exemple possibilités de projection de produits chauds ou corrosifs,
des bottes de sécurité peuvent aussi être utilisées, la tige étant passée sous la jambe de pantalon.
Entretien :
Les mains sont particulièrement exposées aux accidents et les lésions aux mains constituent le tiers
des blessures occasionnées par les accidents du travail.
Normes principales
- EN 374 : protection contre les produits chimiques et les micro organismes : critères de
pénétration et de perméabilité
Les diverses identifications sont présentées dans le tableau ci-après (disponibles sur l’emballage des
gants).
Risques mécaniques
4 types de risques : Les gants peuvent être
• perforation coupés/cousus,
EN 388 • abrasion
• coupure
trempés, tricotés sans
par tranchage couture ou spécifiques
• déchirure
Les 4 chiffres situés
sous le pictogramme
indiquent le niveau
de performance du
gant en fonction
de ces catégories
de risques
EN 421
Risques électriques Pas de pictogramme Gants trempés,
défini gants spécifiques
D SEC 3030 A
En PVC ou en Néoprène pour les produits agressifs
D SEC 3031 A
Aluminisés ou textiles pour la chaleur
D SEC 3032 A
Isolants et adaptés aux différentes tensions pour travaux et
manœuvres électriques (faire un test d'étanchéité à l'air). On
notera que pour les gants présents dans les postes électriques,
D SEC 3033 A
une vérification annuelle doit être effectuée
Port
Pour les gants à manchette, celle-ci doit être portée au-dessus de la manche de la combinaison.
Entretien
Des gants souillés, déchirés doivent être remplacés. Les gants usagés doivent être récupérés pour
traitement dédié de destruction ou de reconditionnement.
Pour les personnes ayant des cheveux longs et pouvant travailler à proximité de pièces en
mouvement.
Agréé, en période de validité avec jugulaire pour protéger contre les chutes ou projections d'objets, ou
contre les heurts lors du déplacement du porteur. La date de fabrication est inscrite sur le casque, la
durée de vie étant définie par le constructeur.
- d'une coiffe interne en bon état : cette coiffe est destinée à absorber la plus grande partie de
l'énergie transmise en cas de choc
Visière
Gouttière
Patte d'attache
Sangle de nuque
(réglable)
D SEC 3022 A
Mentonnière réglable
Fentes d'attache (facultative)
Le casque est surmonté de lunettes étanches ou comporte des lunettes étanches intégrées.
Le port du casque n'est pas nécessairement obligatoire pour la conduite des véhicules couverts et
dans le cas des protections spéciales
Le personnel porte le casque dont la durée de validité est fonction du matériau utilisé pour la calotte :
pour un casque en polyester, 7 ans après la date de fabrication gravée sur le casque. Par contre un
casque léger en polyéthylène HD aura une durée de vie de 3 ans.
La calotte ne doit pas être modifiée ni peinte (risque de fragilisation ou de masquage de fissures).
Port :
Entretien :
- la coiffe et la calotte doivent être maintenus en bon état et entretenus (selon les
recommandations du fabricant)
- en cas de choc important ou si le casque présente de légères craquelures, il faut mettre au
rebut le casque endommagé.
- les pattes d'attache doivent être contrôlées : elles peuvent être détériorées en cas d'usage
intensif pas la transpiration ou le gras des cheveux.
- ne pas laisser de casque sur la plage arrière d'un véhicule (détérioration par la chaleur et
projectile en cas d'accident)
• Lunettes légères
Dans les zones de travail (unités, laboratoires, ateliers, …), le port des lunettes légères étanches (et
claires la nuit) est recommandé. Ces lunettes sont de type agréé “lunettes de sécurité pour le travail”.
D SEC 3026 A
Cas particuliers
Dans certains cas particuliers, les lunettes de vue personnelles même équipées de sur-lunettes
peuvent ne pas présenter une protection suffisante. Dans ces cas et si l'utilisation est permanente, des
montures avec protections latérales peuvent être équipées de verres correcteurs.
Lunettes étanches
Les lunettes étanches sont en permanence disponibles sur le casque. Leur propriétaire a la
responsabilité d'assurer l'étanchéité en jouant sur la tension de l'élastique (en cas d'usure de
l'élastique, les lunettes doivent impérativement être remplacées)
D SEC 3027 A
En toute zone, dès lors qu'il y a risque de projection (opération de purge, échantillonnage, démontage
d'équipement, débouchage de lignes, ouverture de brides, …), l'intervention ou la simple présence
dans la zone concernée, entraîne le port obligatoire des lunettes étanches accompagnée
éventuellement d'un écran facial. Si nécessaire, les lunettes de vue peuvent être portées sous les
lunettes étanches.
Elles doivent se signaler pour obtenir l'accord du médecin qui décidera en fonction des risques du
poste.
• Protections auditives
Toute personne doit avoir, sur elle, des protections auditives et les porter si nécessaire. Le port est
obligatoire dans les zones matérialisées.
Sont disponibles :
Des protections auditives moulées à la forme de l'oreille du porteur peuvent aussi être envisagées.
Ces protections auditives apportent une atténuation comprise entre 23 et 30 dB.
En cas de nécessité, les intervenants peuvent être équipés de demi-masque d'évacuation pour une
protection ABEK contre les gaz et vapeurs toxiques. Durée d'utilisation : 15 minutes.
D SEC 3038 A
Ces masques sont utilisables une seule fois et ont une durée de vie limitée (en général 4 ans). Ils
répondent à le norme EN 405.
b - Protections spéciales
Certains produits ou certaines manipulations de produits exigent des tenues spécifiques. Voici
quelques exemples :
L'équipement est constitué d'un ensemble imperméable deux-pièces ignifuges et antistatiques pour les
fluides chauds ou, pour les fluides corrosifs, d'une tenue antiacide. Pour les produits corrosifs, des
combinaisons antiacide jetables peuvent être utilisées.
Ces vêtements sont obligatoirement portés lors des interventions présentant des risques de brûlures
chimiques ou thermiques. Ils sont portés au-dessus des vêtements habituels de travail avec des bottes
et lunettes étanches et écran facial.
Les vêtements souillés par des hydrocarbures doivent être déposés dans des bennes de déchets
souillés et non dans des poubelles ordinaires.
D SEC 3039 A
• Cagoule
D SEC 3040 A
Des cagoules de protection peuvent être utilisées pour des risques spécifiques, comme ceux des
pompiers, pour protéger le visage au maximum contre chaleur, protections, …
c - Protections respiratoires
Les personnes exposées aux atmosphères dangereuses risquent :
- de contracter une maladie si l'exposition est répétée (benzolisme avec le benzène,
asbestose avec l'amiante, …)
- une détérioration immédiate de la santé en cas d'exposition aiguë (asphyxie, décès, …)
Lorsque toutes les mesures préventives ont été épuisées, alors il faut porter des protections
respiratoires.
Un médecin doit vérifier la forme physique et psychologique des travailleurs appelés à porter des
appareils respiratoires avant qu'ils ne soient affectés à des zones où ces appareils sont nécessaires.
La forme physique et la disposition psychologique du travailleur doivent en effet lui permettre de porter
l'appareil pour effectuer ses tâches sans être trop incommodé ni se sentir claustrophobe.
• Masques anti-poussières
Ce type de masque s'applique en présence de poussière (meulage, sablage, protection contre les
fibres d'amiante, entrée dans les tours de réfrigération, … après comité de Sécurité). Ces masques ne
permettent pas de travailler dans des atmosphères à moins de 20 % d'oxygène
Norme principale : la norme EN 149 définit 3 classes d'efficacité pour ces masques en fonction de la
valeur maximale de pénétration du média vers l'intérieur (mesurée avec un aérosol de 0,6 micron de
diamètre moyen (particules de 0,01 à 1 micron) :
Masque FFP3
Il faut contrôler l'intégrité de l'appareil et des pièces qui le composent (pièce faciale, soupape, …) et ne
pas l'utiliser s'il est endommagé.
Ensuite, après l'avoir mis en place, ce masque étant utilisé en pression négative, vérifier qu'il a été
bien ajusté en :
- obturant la surface filtrante avec la main
- inhalant doucement
→ Si le masque est bien ajusté, il doit avoir tendance à s'écraser et il doit être impossible de
continuer à inhaler.
Note : barbes et favoris, éruptions cutanées, cicatrices empêchent d'avoir une étanchéité satisfaisante!
D SEC 3024 A
Ce sont des appareils à adduction d'air respirable provenant de bouteilles reliées au masque par
flexibles. Ils travaillent en pression positive et ont une période d'autonomie longue. Leur autonomie de
déplacement est limitée par la configuration géographique de la zone d'intervention et par la longueur
des flexibles.
Ils sont alimentés en air comprimé respirable par bouteille uniquement : le fournisseur certifie la qualité
de l'air.
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D SEC 1033 A
Entretien
Ce sont des appareils à adduction d'air respirable provenant de bouteilles portées par la personne
équipée du masque. Ils travaillent en pression positive et ont une période d'autonomie courte. Par
contre, leur autonomie de déplacement n'est pas limitée.
Ils sont alimentés en air comprimé respirable par bouteille uniquement : le fournisseur certifie la qualité
de l'air.
Les recommandations pour le port et l'entretien sont les mêmes que pour l'appareil respiratoire isolant.
D SEC 1230 B
Les conséquences des chutes sont souvent très graves. Par exemple, dans un grand groupe pétrolier,
3 morts sur 2003/2004 :
- un opérateur sort d’une passerelle pour accéder à une vanne en rack
- un intervenant tombe d’un rack
- un intervenant sur un immeuble tombe de l’échafaudage au niveau du 8ème étage
La protection passe par le port d'un système antichute qui permette une réception sans risque de
lésion en cas de chute, l'attente des secours en position suspendue et un port au travail sans gêne
notable
• Port du harnais
Avant de s'équiper d'un harnais, l'intervenant, qui a été formé au port du harnais, doit procéder à un
examen visuel des éléments du dispositif antichute pour en évaluer l'état. en particulier, il s'assurera
que la longe n'est pas souillée par des hydrocarbures, qu'elle n'a pas été en contact avec des
éléments chauds.
En cas de chute, en attendant l'intervention des secours, il est recommandé d'agiter les membres pour
éviter tout risque de mauvaise circulation sanguine.
Les harnais doivent être contrôlés annuellement par des personnes ou organismes agréés ou
compétents.
D SEC 3025 A
Longe Harnais