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Ce qui permet de remplacer les équations différentielles correspondantes par des équations
algébrique.
II. Réactions complexes :
A. Réactions par stade :
Une réaction par stade est une réaction qui se produit par un nombre limité de réactions
élémentaires. La réaction prend fin quand toutes les réactions intermédiaires se sont
effectuées, il ne reste plus de produit susceptible de réagir.
𝑘
2𝑁2 𝑂5 → 4𝑁𝑂2 + 𝑂2
𝑘1 𝑘−1
Mécanisme : 𝑁2 𝑂5 ←→ 𝑁𝑂2 + 𝑁𝑂3
𝑘2
𝑁𝑂3 + 𝑁𝑂2 → 𝑁𝑂 + 𝑁𝑂2 + 𝑂2 𝑙𝑒𝑛𝑡𝑒
𝑘3
𝑁𝑂 + 𝑁2 𝑂5 → 3𝑁𝑂2
1
𝑘4
2𝑁2 𝑂5 → 4𝑁𝑂2 + 𝑂2
Calcul cinétique :
La vitesse globale de réaction est :
1 𝑑|𝑁2 𝑂5 | 1 𝑑|𝑁𝑂2 | 𝑑|𝑂2 |
𝜐=− . = =
2 𝑑𝑡 4 𝑑𝑡 𝑑𝑡
La deuxième étant lente, c’est elle qui impose sa vitesse :
𝜐 = 𝑘2 |𝑁𝑂3 ||𝑁𝑂2 |
𝑁𝑂3 Étant un produit intermédiaire, appliquons lui le principe de BODENSTEIN :
𝑑|𝑁𝑂3 |
= 0 = 𝑘1 |𝑁2 𝑂5 | − 𝑘−1 |𝑁𝑂2 ||𝑁𝑂3 | − 𝑘2 |𝑁𝑂3 ||𝑁𝑂2 |
𝑑𝑡
𝑘1 |𝑁2 𝑂5 |
|𝑁𝑂3 | =
|𝑁𝑂2 ||𝑘−1 + 𝑘2 |
𝑘2 𝑘1 |𝑁2 𝑂5 |
𝜐=
𝑘−1 + 𝑘2
B. Réactions en chaines :
1) Définitions :
Il s’agit de processus au cours desquels il y’a régénération d’une ou plusieurs espèces
intermédiaires (atomes, radicaux libres …) appelées centres actifs.
2) Les étapes d’une réaction en chaine :
On distingue quatre étapes :
Initiation.
Propagation.
Rupture de chaine.
Transfert de chaine.
a) Initiation :
Elle a pour but de produire les formes actives intermédiaires qui pourront amorcer la réaction
en chaine. Suivant la nature de cette étape on distingue : l’initiation et l’induction. Elles se
caractérisent généralement par une forte endothermicite et une énergie d’activation élevée qui
les rend beaucoup plus lentes que les étapes de propagation.
Initiation : c’est l’amorce de la réaction, la création de centres actifs sous l’effet physique de
la lumière ou de la température.
Exemple : synthèse de HBr
ℎ
Initiation photochimique 𝐵𝑟2 → 𝐵𝑟 ° + 𝐵𝑟 °
Initiation thermique 𝐵𝑟2 + 𝑀 → 𝐵𝑟 ° + 𝐵𝑟 ° + 𝑀 , la collision est
suffisamment énergétique si la température est assez élevée.
2
Induction : la présence d’une substance chimique peut initier une réaction en créant les
premiers centres actifs nécessaires qui sont par la suite régénérés dans la réaction en chaine.
Ils jouent le rôle d’accélérateur.
Exemple : oxydation des dérivés organique RH induits par Fe++ et par H2O2.
3
𝐻2 + 𝑂2 → 2𝑂𝐻 °
Initiation : 𝐻2 → 𝐻° + 𝐻°
𝐻 ° + 𝑂2 → 𝑂𝐻 ° + 𝑂°
𝐻𝑂° + 𝐻2 → 𝐻2 𝑂 + 𝐻 °
𝑂° + 𝐻2 → 𝑂𝐻 ° + 𝐻 °
4
𝐷 + (𝐴 𝑜𝑢 𝑋) → 𝑛𝑋 n1
La multiplication est due à l’action d’un produit moléculaire D.
c) Rupture de chaine :
C’est la disparition des centres propagateurs par une réaction qui donne pas naissance à
d’autres centres propagateurs mais à un produit relativement stable. Elles peuvent être du
type :
Réaction entre deux radicaux de même espèce ou d’espèces différentes :
𝑅 ° + 𝐶𝑙 ° → 𝑅𝐶𝑙 Processus
𝐵𝑟 ° + 𝐵𝑟 ° → 𝐵𝑟2 fortement exothermique avec énergie d’activation
𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖
𝑋→ 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 faible ou presque nulle.
Réaction entre les centres actifs et des substances étrangères qui jouent le rôle
d’inhibiteurs :
𝐶𝑙 ° + 𝑂2 → 𝐶𝑙𝑂2°
𝐻 0 + 𝑂2 → 𝐻𝑂2°
Suivi de 2𝐻𝑂2° → 𝐻2 𝑂2 + 𝑂2
1
𝐻2 𝑂2 → 𝐻2 𝑂 + 𝑂2
2
Autoinhibition, phénomène que l’on rencontre dans l’étape de propagation de la
réaction en chaine de synthèse de HBr
𝐻 ° + 𝐻𝐵𝑟 → 𝐻2 + 𝐵𝑟 °
Catalyse négative : l’inhibiteur se retrouve à la fin. On peut citer comme exemple la
catalyse de I2 négative dans la synthèse de HBr.
𝐻 ° + 𝐼2 → 𝐻𝐼 + 𝐼 °
On n pas 𝐼 ° + 𝐻2 → 𝐻𝐼 + 𝐻 ° 𝑐𝑎𝑟 Δ𝐻 ≫ 0
Mais on a 𝐼° + 𝐼° → 𝐼2
Et I2 de HI est régénérée par 𝐵𝑟2 + 2𝐻𝐼 → 2𝐻𝐵𝑟 + 𝐼2
d) Transfert de chaîne :
On a à la fois rupture et propagation.
III. Exemple de réaction en chaîne :
A. Synthèse de HBr :
Processus thermique :
5
M : molécule quelconque qui apporte à Br2 l’énergie d’activation nécessaire à sa dissociation.
M se retrouve intact à la fin de cette étape.
II 𝐵𝑟 ° + 𝐻2 → 𝐻𝐵𝑟 + 𝐻 ° 𝑘2 Réactions
III 𝐻 ° + 𝐵𝑟2 → 𝐻𝐵𝑟 + 𝐵𝑟 ° 𝑘3 de
IV 𝐻 ° + 𝐻𝐵𝑟 → 𝐻2 + 𝐵𝑟 ° 𝑘4 propagation
V 2𝐵𝑟 ° + 𝑀 → 𝐵𝑟2 + 𝑀 𝑘5 réaction de rupture de chaîne
Calculs :
𝑑|𝐻𝐵𝑟|
= 𝑘2 |𝐵𝑟 ° ||𝐻2 | + 𝑘3 |𝐻 ° ||𝐵𝑟2 | − 𝑘4 |𝐻 ° ||𝐻𝐵𝑟| … . . (1)
𝑑𝑡
𝑑|𝐵𝑟 ° | 2
= 2𝑘1 |𝐵𝑟2 ||𝑀| − 𝑘2 |𝐵𝑟 ° ||𝐻2 | + 𝑘3 |𝐻 ° ||𝐵𝑟2 | + 𝑘4 |𝐻 ° ||𝐻𝐵𝑟| − 2𝑘5 |𝐵𝑟 ° | |𝑀|. . … (2)
𝑑𝑡
k1 et k5 sont définie par rapport à Br2.
𝑑|𝐻|
= 𝑘2 |𝐵𝑟 ° ||𝐻2 | − 𝑘3 |𝐻 ° ||𝐵𝑟2 | − 𝑘4 |𝐻 ° ||𝐻𝐵𝑟| … … … (3)
𝑑𝑡
Appliquons le principe de l’état stationnaire aux deux intermédiaires :
𝑑|𝐵𝑟 ° | 𝑑|𝐻 ° |
=0 𝑒𝑡 =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Soustrayons (3) et (2) dans ces conditions :
𝑑|𝐻𝐵𝑟|
= 2𝑘3 |𝐻 ° ||𝐵𝑟2 | … … . . (4)
𝑑𝑡
2
Additionnons (3) et (2) : 𝑘1 |𝐵𝑟2 | = 𝑘5 |𝐵𝑟 ° |
𝑘1 1
|𝐵𝑟 ° | = . (𝐵𝑟2 )2
𝑘5
𝑑|𝐻 ° |
Portons la valeur de |𝐵𝑟 ° | dans =0
𝑑𝑡
1
𝑘
𝑘2 |𝐵𝑟 ° ||𝐻2 | 𝑘2 1 |𝐻2 ||𝐵𝑟2 |2
° 𝑘5
D’où |𝐻 | = 𝑘 =𝑘 … … … . (5)
3 |𝐵𝑟2 |+𝑘4 |𝐻𝐵𝑟| 3 |𝐵𝑟2 |+𝑘4 |𝐻𝐵𝑟|
6
Si 𝑎 = |𝐵𝑟2 |𝑜 à t=0
𝑏 = |𝐻2 |𝑜
𝑥 = |𝐻𝐵𝑟| formé à l’instant t , l’équation de vitesse peut s’écrire :
1 1
𝑑𝑥 𝑘1 2 |𝑏 − 𝑥||𝑎 − 𝑥|2
𝜐= = 2𝑘2 ( )
𝑑𝑡 𝑘5 1 + 𝑘4 𝑥
𝑘3 |𝑎 − 𝑥|
On peut au lieu d’utiliser le processus thermique avec 1 molécule M, utiliser le processus
photochimique. La différence d’énergie nécessaire à la formation de deux Br° est celle d’un
photon hѵ ; on obtient la relation suivante :
1 1 1
2 2
𝑑|𝐻𝐵𝑟| 𝑘|𝐻2 |𝐼𝑎𝑏𝑠 𝑘1 2 𝐻2 𝐼𝑎𝑏𝑠
= 1 = 2𝑘2 ( ) . 1
𝑑𝑡 |𝐻𝐵𝑟| 𝑘5 𝑘 |𝐻𝐵𝑟|
𝑀2 [1 + 𝑘′ ] 𝑀2 [1 4 ]
|𝐵𝑟2 | 𝑘3 |𝐵𝑟2 |
B. Synthèse du phosgène :
𝐼′ 𝐶𝑂 + 𝐶𝑙2 ⇔ 𝐶𝑂𝐶𝑙2
On a proposé le mécanisme suivant :
1
𝐼 𝐶𝑙2 + 𝑀 ⇔′ ⇒ 𝐶𝑙 ° + 𝐶𝑙 ° + 𝑀 1 initiation, 1’ rupture
1
2
𝐼𝐼 𝐶𝑙 ° + 𝐶𝑂 + 𝑀′ ⇔ ′ ⇒ 𝐶𝑂𝐶𝑙 ° + 𝑀′
2
propagation
3
𝐼𝐼𝐼 𝐶𝑂𝐶𝑙 ° + 𝐶𝑙2 ⇔′ ⇒ 𝐶𝑂𝐶𝑙2 + 𝐶𝑙 °
3
Si I et I’ sont rapides, |𝐶𝑂𝐶𝑙 ° | à l’équilibre sera ainsi lorsqu’il réagira selon III
2 2
|𝐶𝑙 ° | |𝑀| |𝐶𝑙 ° | |𝐶𝑂𝐶𝑙 ° ||𝑀′|
= = 𝑘1 𝑒𝑡 = 𝑘2
|𝐶𝑙2 ||𝑀| |𝐶𝑙2 | |𝐶𝑙 ° ||𝐶𝑂||𝑀′|
1 1
|𝐶𝑙 ° | = 𝑘12 |𝐶𝑙2 |2 |𝐶𝑂𝐶𝑙 ° | = 𝑘2 |𝐶𝑙 ° ||𝐶𝑂|
1 1
= 𝑘2 𝑘12 |𝐶𝑙2 |2 |𝐶𝑂|
1
𝑑|𝐶𝑂𝐶𝑙2 |
= 𝑘3 |𝐶𝑂𝐶𝑙 ° ||𝐶𝑙2 | = 𝑘3 𝑘2 𝑘12 |𝐶𝑂||𝐶𝑙2 |3⁄2
𝑑𝑡
b) Décomposition :
C’est l’étape 3’ qui est déterminante.
7
1
𝑑|𝐶𝑂𝐶𝑙2 |
− = 𝑘3′ |𝐶𝑂𝐶𝑙2 ||𝐶𝑙 ° | = 𝑘3′ 𝑘12 |𝐶𝑂𝐶𝑙2 ||𝐶𝑙2 |1⁄2
𝑑𝑡
c) Remarque :
a) et b) ne sont valables qu’en début de réaction puisque celle-ci est équilibrée. Par
conséquent les deux vitesses sont égales :
1 1
⁄ ⁄
𝑘3 𝑘2 𝑘12 |𝐶𝑂|𝑒 |𝐶𝑙2 |3𝑒 2 = 𝑘3′ 𝑘12 |𝐶𝑂𝐶𝑙2 |𝑒 |𝐶𝑙2 |1𝑒 2
|𝐶𝑂𝐶𝑙2 |𝑒 𝑘3
= .𝑘 = 𝐾
|𝐶𝑂|𝑒 |𝐶𝑙2 |𝑒 𝑘3′ 2
𝑘3
𝐾= .𝑘
𝑘3′ 2
𝑑𝐹
𝜐𝐹 = ̅ = 𝜐𝐹
𝑑′ 𝑜ù Ѵ
𝑑𝑡 𝜐 𝑖
Expérimentalement :
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑠𝑝𝑎𝑟𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓𝑠
̅=
Ѵ
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑐𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑎𝑟 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
8
𝑑𝑥
= 𝜐𝑖 + 𝜑|𝑋| ramification directe
𝑑𝑡
𝑑|𝐷|
̅ + 𝜑|𝐷|
= 𝜐𝑖 Ѵ ramification indirecte
𝑑𝑡
Les réactions de propagation ont mêmes constantes de vitesse par hypothèse de même que les
constantes de vitesse kt des réactions de terminaison.
∞
𝑑
0 = (𝑅1° ) = 𝜐𝑖 − 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅1° ) − 𝑘𝑡 𝑅1° ∑ 𝑅𝑗°
𝑑𝑡
𝑖=1
∞
𝑑
0 = (𝑅2° ) = 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅1° ) − 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅2° ) − 𝑘𝑡 (𝑅2° ) ∑(𝑅𝑗° )
𝑑𝑡
𝑖=1
∞
𝑑
0 = (𝑅3° ) = 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅2° ) − 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅3° ) − 𝑘𝑡 (𝑅3° ) ∑(𝑅𝑗° )
𝑑𝑡
𝑖=1
∞
𝑑
0 = (𝑅𝑗° ) = 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅𝑗−1
°
) − 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅𝑗° ) − 𝑘𝑡 (𝑅𝑗° ) ∑(𝑅𝑗° )
𝑑𝑡
𝑖=1
9
Et par conséquent
∞
𝑑𝑀
− = 𝜐𝑖 + 𝑘𝑝 (𝑀) ∑(𝑅𝑗° )
𝑑𝑡
𝑖=1
1
𝑑𝑀 𝜐𝑖 2
− = 𝜐𝑖 + 𝑘𝑝 ( ) (𝑀)
𝑑𝑡 𝑘𝑡
𝜐𝑖
𝜐𝑝 = 𝑘𝑝 √ (𝑀)
𝑘𝑡
Les vitesses d’initiation sont plus faibles que les vitesses de propagation. De ce fait 𝜐𝑖 ≪ 𝜐𝑝 ,
il vient :
𝑑𝑀 𝜐𝑖
− ≅ 𝑘𝑝 √ (𝑀)
𝑑𝑡 𝑘𝑡
Initiation thermique :
°
𝑑𝑅𝐶
2𝑀 → 𝑅𝐶° + 𝑅 ° ; − = 𝜐𝑖 − 𝑘𝑖 (𝑀)2 = 0
𝑑𝑡
1
𝑑𝑀 𝑘 2
𝜐𝑖 − 𝑘𝑖 (𝑀)2 𝑑 ′ 𝑜ù − = 𝑘𝑝 (𝑘 𝑖 ) (𝑀)2
𝑑𝑡 𝑡
𝜐𝑖 = 𝑘𝑖 (𝑀)(𝐶)
1
𝑑𝑀 𝑘 2
− = 𝑘𝑝 (𝑘 𝑖 ) (𝑀)3⁄1 (𝐶)1⁄2
𝑑𝑡 𝑡
Vérification expérimentale :
Soit la polymérisation du styrène induite par le plomb tétracétate.
(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂)4𝑃𝑏 → (𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂)4 𝑃𝑏 +2𝐶𝑂2 + 2𝐶𝐻3°
𝐶6 𝐻5 −𝐶𝐻=𝐶𝐻2
𝐶𝐻3° + 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝐻 = 𝐶𝐻2 → 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻2° → …
𝐶𝐻3
𝑑𝐶𝐻3°
− = 𝜐𝑖 − 2𝑘𝑖 (𝐶) 𝑑 ′ 𝑜ù 𝜐𝑖 = 2𝑘𝑖 𝐶
𝑑𝑡
1
𝑑𝑀 2𝑘𝑖 2
− = 𝑘𝑝 ( ) (𝑀)(𝐶)1⁄2
𝑑𝑡 𝑘𝑡
10
Vitesse initiale de disparition du styrène en fonction de C0 (concentration initiale en
initiateur).
C0 0.01 0.04 0.0786 0.16
𝜐𝑝 .104 0.4 0.6 1.16 1.64
C01/2 0.1 0.2 0.28 0.4
1
𝑑(𝑀)
− = 𝑘. 𝐶02
𝑑𝑡
𝑑𝑀
− = 𝑘 ′ . (𝑀0
𝑑𝑡
11
Degré de polymétrisation :
On définit le nombre moyen de monomère par radical formé par la relation :
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑚è𝑟𝑒𝑠
𝑛̅ =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑐𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑜𝑟𝑚é𝑠
Si la probabilité de rencontre d’un radical 𝑅1° est 1, celle de R1 est p et de 𝑅𝑗° , 𝑝 𝑗−1 alors :
=1 + 2𝑝 + − − − − − + 𝑗𝑝 𝑗−1
Alors :
1 + 2𝑝 + 3𝑝2 + − − − − +𝑗𝑝 𝑗−1
𝑛̅ =
1 + 𝑝 + 𝑝2 + − − − − − + 𝑝 𝑗−1
Le numérateur peut s’écrire :
𝑑 𝑑 1 1
(1 + 𝑝 + 𝑝2 + − − − − +𝑝 𝑗 ) = ( )=
𝑑𝑃 𝑑𝑃 1 − 𝑝 (1 − 𝑝)²
1
(1−𝑝)² 1
Et ainsi : 𝑛̅ = 1 = 1−𝑃
1−𝑃
Pour calculer la longueur moyenne d’une chaîne, on fait l’hypothèse que la rupture de la
chaîne s’effectue entre deux radicaux identiques :
0
𝑅𝑛0 + 𝑅𝑛0 → 𝑅2𝑛
̅= 2
̅ = 2𝑛 ou encore 𝑁
On définit le degré moyen de polymérisation 𝑁 1−𝑝
Evaluation du p :
12
Pendant dt le nombre de radicaux 𝑅1° qui se transforment en 𝑅2° est 𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅1° )𝑑𝑡.
𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅1° ) 𝑘𝑝 (𝑀)
𝑝= =
𝑘𝑝 (𝑀)(𝑅1° ) + 𝑘𝑡 (𝑅1° ) ∑∞ °
𝑖=1(𝑅1 ) 𝑘𝑝 (𝑀) + 𝑘𝑡 ∑∞ °
𝑖=1(𝑅1 )
1
𝜐 2
𝑘𝑝 (𝑀) 2(𝑘𝑝 )(𝑀). ( 𝑖 ) + 𝜐𝑖
̅= 𝑘𝑡
𝑝= 1 1 𝑒𝑡 𝑁
𝜐𝑖
𝑘𝑝 (𝑀) + 𝑘𝑡2 𝜐𝑖2
Bon Courage.
13