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Ulmsten (Suède) a décrit pour la première fois en 1995 la technique du tension-free vaginal tape (TVT).
Cette opération innovatrice repose sur le concept d’un soutien à mi-urètre réalisé au moyen d’une
bandelette de Prolène®. Le TVT s’est imposé comme la première technique mini-invasive réalisable sous
anesthésie locale ou locorégionale, autorisant ainsi une procédure ambulatoire. Les différentes techniques
et voies opératoires reposant sur un concept mini-invasif pour le traitement de l’incontinence urinaire
d’effort (IUE) sont décrites, de même que leurs résultats et complications : frondes sous-urétrales
prothétiques rétropubienne, transobturatrice de dedans en dehors ou de dehors en dedans, injections
périurétrales. Le TVT est une technique simple à apprendre ou à réaliser, reproductible, sûre. Il est très
efficace dans de nombreuses situations : patients morbides, insuffisance sphinctérienne, incontinence
récidivée après chirurgie antérieure, en association avec une cure de prolapsus. Les complications
peropératoires sont rares : plaies vésicales sans conséquence (5-10 %), saignements. Les complications
postopératoires sont exceptionnelles et la tolérance locale du Prolène® excellente. Les échecs sont rares,
autour de 6 %, qu’il s’agisse de procédures isolées ou associées à une cure de prolapsus. À 7 ans de recul,
le taux de guérison pour un TVT isolé est de 81 %. La voie transobturatrice permet une diminution de la
morbidité en évitant les risques liés au passage rétropubien. Cette technique évite les lésions urétrale ou
vésicale rendant la cystoscopie non systématique lors de la procédure. Si les différentes voies
transobturatrices sont sûres, reproductibles et rapides, il reste à démontrer, par un recul plus important,
l’équivalence de cette procédure par rapport au TVT traditionnel. Les injections périurétrales
correspondent probablement au traitement le moins invasif de tous dans la prise en charge de l’IUE avec
un très faible taux de complications. Mais son efficacité inférieure aux autres techniques lui confère des
indications plus restreintes.
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Tableau 1.
Frondes sous-urétrales prothétiques : indications et contre-indications.
Indications princeps Fronde sous-urétrale isolée Indication idéale
Incontinence d’effort pure (IUE) 81 % de guérison à 7 ans [4]
la manœuvre dite d’Ulmsten [2] : elle prédit de la même façon excessive du col vésical par rupture des éléments fibreux qui le
les chances de succès suite à l’implantation d’une bandelette fixent à la symphyse pubienne conduit à l’incontinence du fait
sous-urétrale. Cette manœuvre consiste à réaliser un soutène- de la perte de transmission des pressions abdominales vers le
ment sous-urétral à l’aide de deux Cotons-tiges® placés de part périnée. DeLancey, au début des années 1990 [12], a remis en
et d’autre de l’urètre (partie médiane) et à vérifier la correction cause ce mécanisme pour avancer celui de l’écrasement du
de la fuite urinaire à la toux. trigone, du col vésical et de l’urètre proximal sur un hamac
Insistons en préambule sur le fait que si les techniques ont sous-cervico-urétral. Ainsi, lors d’un effort, la transmission des
évolué, il ne conviendra pas d’opérer une patiente dont la gêne pressions provoque un écrasement du col vésical et de l’urètre
est minime sous réserve de s’exposer à une symptomatologie de sur les structures de suspension représentées par l’aponévrose
novo plus invalidante. pelvienne et la paroi antérieure du vagin, étroitement maintenu
La chirurgie sera précédée d’un bilan préopératoire compre- à ce niveau par les ligaments pubo-urétraux.
nant, selon les recommandations de l’Agence nationale d’accré- Ulmsten et Papa-Petros [13, 14] ont ajouté une notion dynami-
ditation et d’évaluation en santé (ANAES), une exploration que importante où non seulement la portion sous-urétrale du
urodynamique [3] . Ce bilan approche plus précisément la vagin constitue un soutènement solide pour l’urètre, mais aussi
physiopathologie à l’origine des fuites. Il cherche à dépister les où toute la paroi antérieure du vagin soutient d’avant en arrière
contre-indications à la chirurgie (comme l’hyperactivité vésicale l’urètre, le col vésical et la vessie en relations étroites avec les
grâce à la cystomanométrie ou les obstacles mictionnels grâce à muscles du plancher pelvien. Ainsi, lors des efforts de toux, la
la débitmétrie), à identifier les facteurs de mauvais pronostic portion de l’urètre située au-dessous de l’insertion des ligaments
(comme l’insuffisance sphinctérienne grâce à la profilométrie pubo-urétraux est attirée vers l’avant alors que la portion située
statique). D’autres examens peuvent également être proposés : au-dessus de même que le col de la vessie sont maintenus en
pad test, questionnaire qualité de vie, échographie urogynécolo- place : ce cisaillement au niveau de l’urètre assure la continence
gique, colpocystogramme, imagerie par résonance magnétique par un effet de clapet.
(IRM), électromyographie périnéale, cystoscopie... Leurs indica- L’hypothèse d’Enhorning, de la transmission passive des
tions sont autant motivées par la confirmation du bien-fondé pressions grâce à l’existence d’un gradient de pression abdomi-
de l’intervention que par la recherche d’une pathologie associée nopérinéal, laisse donc place actuellement à la théorie du
nécessitant un geste chirurgical complémentaire (cure de hamac dynamique. À partir de ce principe, ont été élaborés de
prolapsus...) (Tableau 1) [5, 6, 8-10]. nouveaux concepts chirurgicaux.
■ Rappel physiopathologique
Pour mieux comprendre la physiopathologie de l’IUE, il faut
■ Techniques opératoires
d’abord appréhender les mécanismes qui régissent l’inconti-
nence. L’adaptation à l’effort chez la femme relève de deux Historique
mécanismes. Le premier est neuromusculaire ; il existe une
contraction réflexe du sphincter urétral et du périnée au Pour l’histoire, la toute première intervention pour IUE a été
moment de l’effort. Le deuxième mécanisme est lié à la trans- réalisée en 1832 à Lyon par Gensoul ; il s’agissait d’une résec-
mission des pressions abdominales au sphincter urétral qui tion longitudinale de l’urètre.
nécessite une fixité du col vésical et de l’urètre proximal lors de Par la suite, ont été utilisées diverses techniques avec plus ou
l’effort. La somme de ces mécanismes assure une fermeture moins de succès :
étanche de l’urètre du fait de l’affrontement des surfaces • les urétroplasties (intervention de Berkow) s’effectuent par
muqueuses sur une longueur suffisante. Leur altération conduit une plicature sous-urétrale [15] ;
en clinique à l’incontinence urinaire. • les cervicoplasties (interventions de Marion-Kelly, d’Ingelman-
De nouvelles théories ont révolutionné récemment la physio- Sundberg) forment un soutènement sous-cervical [16, 17] ;
pathologie de l’incontinence. • les colposuspensions (Marshall-Marchetti-Krant, Burch, Raz,
Durant de nombreuses années, seule la « théorie simpliste » Pereyra, Stamey) reposent sur le principe de suspension du
de l’enceinte manométrique d’Enhorning pouvait expliquer col vésical à l’aponévrose des grands droits ou au ligament
l’incontinence d’effort [11]. Dans cette hypothèse, la mobilité pectiné [18-23] ;
▲ Mise en garde
ces alternatives utilise la voie prépubienne [32], mais ces résultats
se sont rapidement montrés inférieurs à la description princeps.
C’est en 2001 que l’urologue français E. Delorme a introduit la
voie transobturatrice (TOT) pour la mise en place d’une bande- Mise en garde pour l’utilisation de matériaux
lette de soutènement sous-urétral [33] : cette nouvelle voie prothétiques.
d’abord chirurgicale, dont l’efficacité semble comparable au La chirurgie par frondes sous-urétrales prothétiques
TVT, permet de réduire le risque de perforation vésicale, et de implique :
supprimer celui de complications graves liées au passage
• l’utilisation de matériaux dits « étrangers » à
rétropubien. Depuis, de nombreux dispositifs ont été dévelop-
l’organisme. Ils sont positionnés de façon définitive et
pés. Ils offrent aux chirurgiens le choix de la voie opératrice (de
doivent donc pour cela présenter une tolérance parfaite à
haut en bas, de bas en haut, de dehors en dedans, de dedans
en dehors) qui sera déterminée en fonction de leurs pratiques cours, moyen et surtout long terme. Ils doivent donc
et des antécédents des patientes [34]. répondre à un cahier des charges sévère : grande
Surfant sur la vague de la chirurgie mini-invasive, les injec- résistance à l’infection, bonne incorporation aux tissus
tions para-urétrales ont évolué en parallèle. Elles reposent sur avoisinants, parfaite tolérance histologique. Actuellement,
un principe différent, celui d’injecter une substance sous et au vu de diverses publications étudiant le comportement
autour de l’urètre pour comprimer la lumière et ainsi augmenter et la tolérance des différents implants synthétiques [35-37]
les résistances urétrales. ainsi que de nombreux cas de complications rapportés
dans les congrès (érosions vaginales, complications
infectieuses secondaires), il apparaît que la prothèse idéale
Frondes sous-urétrales prothétiques doit être du polypropylène monofilament tricoté à larges
Le principe commun à toutes ces interventions est de recréer pores ;
le soutènement sous-urétral à l’aide d’une bandelette prothéti- • des règles d’asepsie parfaite doivent être appliquées lors
que indépendamment de la voie qui sert à son positionnement, de la pose des bandelettes sous réserve de s’exposer à des
en accord avec la théorie d’Ulmsten et de Papa-Petros [13, 14]. complications allant du simple retard de cicatrisation ou
L’installation au bloc opératoire et les soins postopératoires sont de l’érosion secondaire jusqu’à des complications
identiques indépendamment des variantes. Ils ne seront donc beaucoup plus sérieuses comme la gangrène gazeuse [38,
.1
décrits qu’une seule fois. 39] mettant en jeu le pronostic vital de la patiente. En
Figure 2. Incision sagittale de la paroi vaginale antérieure sur 1 cm en Figure 4. L’allène est introduite dans la dissection para-urétrale puis
sous-méatique. poussée latéralement jusqu’à perforer le diaphragme pelvien.
A
de sectionner de la pointe des ciseaux ou du bistouri l’amorce
de cette dissection, ni trop superficiellement pour éviter les
risques d’exposition secondaire de la bandelette, ni trop
profond, au risque de léser l’urètre qui peut être tutorisé par
une sonde ou un instrument adéquat. Cette dissection est
menée en para-urétral en direction de la symphyse pubienne
sur 1 à 2 cm sans chercher à perforer l’aponévrose pelvienne
(Fig. 3).
• Passage des allènes : la vessie étant vide, on passe successive-
ment les deux aiguilles. La pointe de l’allène est introduite
dans la dissection para-urétrale où elle est poussée latérale-
ment jusqu’à perforer le diaphragme pelvien avec une
angulation de 30 à 45° par rapport à la ligne médiane. On
redresse ensuite l’aiguille pour la ressortir après un trajet
paramédian au ras de la symphyse (il s’agit de passer près,
mais sans trop « raser », pour ménager le périoste et les
vaisseaux qui courent à la face postérieure du pubis), en sus-
pubien immédiat ; les deux orifices étant distants au maxi-
mum de 4 à 5 cm, peuvent être réalisés avant le passage des
allènes, afin « d’obliger » le chirurgien à viser cette zone
médiane sus-pubienne. Durant ces passages, le col de la vessie Figure 5.
et l’urètre pourront être déviés controlatéralement par un A, B. L’allène va ressortir selon un trajet paramédian au ras de la symphyse
guide intra-urétral (ou le cystoscope) pour limiter le risque de en sus-pubien immédiat.
plaies des voies urinaires (Fig. 4,5).
• Contrôle cystoscopique : les aiguilles en place avant leur
retrait complet, on effectue un contrôle cystoscopique à l’aide paroi vésicale latérale et du dôme vésical, exceptionnellement
d’une optique de 70°. On recherche à visualiser une aiguille au niveau du col vésical où l’on aurait plus « naturellement »
transfixiante : les plaies se situent en général au niveau de la tendance à les chercher ; c’est la raison pour laquelle il faut
Figure 6. Avant le retrait complet des aiguilles, on effectue un contrôle Figure 8. Une fois le réglage effectué, on réalise le retrait des hémigai-
cystoscopique à l’aide d’une optique de 70°. nes qui protègent la bandelette de Prolène®.
Tableau 2.
Résultats du tension-free vaginal tape (TVT) dans l’incontinence urinaire
Dysurie post-TVT < 1 semaine d’effort dans une étude, réalisée par notre équipe, comprenant contrôles
clinique et paraclinique (bilan urodynamique et pad test de 24 heures)
Échographie introïtale TVT
TVT auprès de 94 patientes avec un suivi prospectif et un recul de 5 ans
Mauvaise position
en place comparés aux chiffres de Nilsson [4].
Tension excessive
Guérison 1 an 2 ans 1/2 5 ans Nilsson
Sondages (amélioration)
Abaissement
IU effort 88,2 (11,2 %) 91,1 % 84,5 % 84,7 %
Dilatation
Échec (7,8 %) (8,6 %) (10,6 %)
Échographie introïtale IU mixte 61,3 % 51,2 % 67 % (8 %) 85 % (4 %)
Exploration urodynamique (6,4 %) (17,1 %)
Urétrocystoscopie Une prothèse en place trop tendue ISD PCU > 75 % (ND) 81 % (13 %) 73 % (11 %) 74 % (12 %)
section simple 20 cmH2O
IU : incontinence urinaire ; PCU : pression de clôture urétrale.
en place d’une sonde urinaire à demeure ou d’une mèche établis après contrôle clinique et paraclinique (bilan urodyna-
vaginale compressive n’est pas systématique. Le seul impératif mique et pad test de 24 heures) auprès de 94 patientes avec un
est un contrôle du résidu mictionnel : s’il est inférieur à 100 ml suivi prospectif et un recul de 5 ans objectivant un taux de
à deux reprises pour une miction spontanée supérieure à guérison de 84,5 % (Tableau 2), ainsi que par de nombreuses
150 ml, il n’est pas nécessaire, dans notre expérience, d’effectuer autres publications [45-47].
de contrôle supplémentaire. Dans le cas contraire, une rééduca-
tion vésicale sera menée jusqu’à l’obtention de résidus satisfai- Inconvénients
sants ; si une rétention persiste, on pourra proposer la conduite Si l’intervention TVT apparaît comme une chirurgie efficace,
à tenir décrite dans la Figure 10. sûre et reproductible de morbidité inférieure au Burch, sa
morbidité n’est pourtant pas nulle. Kuuva et Nilsson [48] ont
Avantages
évalué à 0,34 % le taux de complications majeures de cette
Selon l’ANAES [40], le TVT semble être une chirurgie efficace, technique au décours d’une étude réalisée en Finlande auprès de
sûre et reproductible de l’IUE isolée dont les taux de guérison 38 hôpitaux et de 1 455 patientes ; ces données sont recensées
objective à court et moyen terme (5 ans) paraissent semblables dans le Tableau 3. Depuis le développement exponentiel de
à la colposuspension de Burch. Le taux de guérison objective de cette technique, les bases de données regorgent de complica-
l’IUE par colposuspension de Burch après 4 ans était estimé à tions liées à cette intervention « mini-invasive ». La fréquence
84 % dans cette analyse avec comparativement des taux de de certaines d’entre elles (plaies vésicales peropératoires dans 5
guérison objective de l’incontinence après TVT variant de 86 % à 10 % des interventions, hématomes sus-pubiens) et la gravité
à 90 % à 3 ans et de 84,7 % à 87 % à 5 ans. Les durées de des autres, même exceptionnelles (plaies viscérales ou
l’intervention TVT et du sondage urinaire post-TVT sont plus vasculaires) [49-51], ont incité les chirurgiens à modifier cette
Voie transobturatrice
Origine
Elle peut être considérée comme une évolution du TVT
classique rétropubien. L’avènement du TVT a clairement
révolutionné la prise en charge de l’IUE chez la femme :
résultats excellents, morbidité inférieure aux interventions
antérieures. Cependant, il persiste des complications préoccu-
pantes, soit par leur nombre (plaies vésicales fréquentes mais
généralement sans conséquence), soit par leur gravité (plaies des
gros vaisseaux, digestives) qui de plus se produisent dans un
contexte d’intervention « simplifiée » réalisée en ambulatoire.
L’ensemble de ces complications est lié au principe même de
l’intervention qui, pour permettre le maintien « tension-free » de
la bandelette sous l’urètre, nécessite un passage aveugle en
rétrosymphysaire dans l’espace de Retzius.
Reprenant la voie transobturatrice décrite pour la première
fois par Novak [52], Delorme a utilisé ce passage pour l’insertion
d’une bandelette sous-urétrale dans le traitement de l’IUE [33]. Figure 12.
Pour éviter l’espace rétropubien, il utilise une voie plus latérale A, B. Voie transobturatrice : l’incision vaginale est identique à celle
à travers le foramen obturé (Fig. 11). Elle traverse les muscles réalisée dans la voie rétropubienne, mais légèrement élargie de façon à
longs adducteurs près de leur origine pubienne, elle passe au pouvoir introduire un doigt dans la dissection.
bord inférieur du trou obturé en traversant la membrane
obturatrice. Elle arrive dans le plan moyen du périnée après
avoir traversé le muscle obturateur interne. Elle passe au-dessus (Fig. 12A, B). La loge ainsi disséquée doit permettre le passage
du pédicule pudendal interne. Ensuite, elle passe au niveau du d’un doigt qui prendra contact avec l’allène dès la membrane
muscle élévateur de l’anus, traverse l’arcus tendineus fasciae obturatrice franchie en arrière de la branche ischiopubienne.
pelvis et se continue dans la paroi urétrovaginale à son tiers • Incision cutanée : avant d’effectuer les incisions cutanées, il
moyen. Le trajet anatomique montre que les éléments anatomi- est important de palper les reliefs osseux déterminant le trou
ques traversés sont, soit des muscles, soit des fascias ; il n’y a obturateur en introduisant l’index dans le vagin en arrière de
pas d’éléments vasculaires ou nerveux majeurs sur le trajet. la branche ischiopubienne, le pouce, quant à lui, restant sur
L’avantage de cette voie d’abord est donc l’absence de risque le plan cutané, permettant ainsi de repérer entre ces deux
digestif, le très faible risque vasculaire et vésical, la simplicité doigts la zone anatomique où doit cheminer le dispositif
donc la reproductibilité de la technique et, pour beaucoup, (Fig. 13A, B). Le pédicule obturateur chemine dans la partie
l’absence de contrôle cystoscopique systématique. inféroexterne du trou. Une fois les repères pris, les points
.3
Figure 13.
A, B. Voie transobturatrice : avant d’effectuer les incisions cutanées, il est
important de palper le relief du trou obturateur entre le pouce et l’index.
Figure 14. Le pédicule obturateur se situe dans la partie inféroexterne Figure 16.
du trou obturateur, à plus de 2 cm du passage de la bandelette qui A, B. L’index de la main glissé dans la dissection vaginale prend contact
chemine à la partie interne et supérieure, au contact immédiat de la avec l’aiguille dès le franchissement de la membrane obturatrice en arrière
branche ischiopubienne. 1. Fronde prothétique ; 2. nerf obturateur ; 3. de la branche ischiopubienne et guide le dispositif jusqu’au point de sortie
veine obturatrice ; 4. trou obturateur ; 5. canal obturateur. vaginale.
• Insertion de la bandelette : la bandelette prothétique va être • Réglage de la bandelette : une fois le geste réalisé de façon
fixée à l’aiguille et extériorisée à travers le trou obturateur en bilatérale et symétrique, la prothèse est positionnée à mi-urètre
retirant l’aiguille selon le chemin inverse de celui précédem- d’un trou obturateur à l’autre. La technique de réglage est
ment réalisé (Fig. 17). identique à celle décrite pour la voie rétropubienne (Fig. 18).
Figure 20. L’incision cutanée est réalisée sur une ligne horizontale
Voie transobturatrice de dedans en dehors passant 2 cm au-dessus du niveau du méat à 2 cm en dehors du pli de la
cuisse en regard du point d’insertion de l’aiguille sur la photographie.
Partant du même concept de fronde sous-urétrale et de la
même voie d’abord, de Leval [53] a développé un passage
différent de celui décrit par Delorme [33] . Son but était de précédemment, un guide à ailettes (Fig. 21) ; il facilite le
développer une approche efficace, sûre et reproductible confor- positionnement de l’aiguille qui est glissée dans sa gouttière.
mément aux études anatomiques menées en parallèle [54]. Ces L’aiguille est donc amenée à travers la dissection vaginale
constatations sont partagées par Reisenauer et al. [55] : leurs puis le fascia pelvien en arrière de la branche ischiopubienne,
dissections sur cadavres démontrent la sécurité de ce passage une rotation est effectuée afin d’enrouler le dispositif autour
.6 vis-à-vis non seulement de la vessie, de la veine épigastrique et du relief osseux pour permettre l’extériorisation au travers des
des vaisseaux iliaques externes, mais aussi des structures incisions cutanées précédemment réalisées (Fig. 22).
neurovasculaires de voisinage. • Positionnement de la bandelette : la bandelette est extériori-
• Incision et dissection vaginale : l’incision vaginale est sée par les deux orifices cutanés, positionnée d’un trou
comparable à celle réalisée pour la voie rétropubienne, tant obturateur à l’autre, son réglage est identique aux autres voies
dans sa localisation que sa taille. À partir de l’incision, la proposées ci-dessus (Fig. 23).
dissection est menée avec un angle de 45° par rapport à la
ligne médiane en direction de la jonction entre le pubis et la Résultats de la voie transobturatrice
branche ischiopubienne. Le fascia pelvien est perforé à la Les résultats de cette voie semblent pour l’heure comparables,
pointe des ciseaux (Fig. 19). qu’elle soit pratiquée de dehors en dedans ou de dedans en
• Incision cutanée : elle est réalisée sur une ligne horizontale dehors ; mais ils sont surtout similaires à ceux obtenus avec le
passant 2 cm au-dessus du niveau du méat à 2 cm en dehors TVT classique au même recul [30, 53, 56-59].
du pli de la cuisse (Fig. 20). Très peu d’études comparatives existent entre les différentes
• Insertion de l’aiguille dans le trou obturateur : la voie voies. Wang retrouve une efficacité équivalente sans différence
transobturatrice de dedans en dehors utilise le dispositif significative en termes de complications [60] . En revanche,
TVTO ® (Gynecare) avec ses ancillaires hélicoïdaux. On Fischer et al. ont publié une série confrontant TVT et TOT [61],
positionne d’abord, dans l’espace ouvert par les ciseaux à l’avantage de la voie transobturatrice ; celle-ci occasionnant
Figure 21. Pour la voie transobturatrice de dedans en dehors, on utilise Figure 23. La bandelette est extériorisée par les deux orifices cutanés,
un dispositif avec des ancillaires hélicoïdaux qui nécessite la mise en place positionnée d’un trou obturateur à l’autre ; son réglage est identique aux
préalable, dans l’espace ouvert par les ciseaux, d’un guide à ailettes. autres voies proposées.
■ Conclusion
Depuis quelques années, on a assisté au développement de la
chirurgie mini-invasive de l’IUE. Une meilleure connaissance de
la physiopathologie a permis une évolution rapide des techni-
ques opératoires.
Depuis 1996, la fronde sous-urétrale prothétique a progressi-
vement remplacé le Burch en apportant des résultats au moins
équivalents (pour ne pas dire meilleurs) au bénéfice d’une
réduction de morbidité importante. Après le TVT initial par voie
rétropubienne, grâce au passage transobturateur qu’il soit réalisé
de dehors en dedans ou bien de dedans en dehors, des techni-
ques dérivées sont maintenant apparues : celles-ci réduisent une
nouvelle fois le taux d’éventuelles complications.
Avec les premiers résultats des études comparatives qui
commencent à être publiés, il reste à déterminer pour l’avenir
s’il existe des indications préférentielles à l’une ou l’autre de ces
techniques...dans l’attente peut-être de nouvelles évolutions.
Figure 25.
A, B, C. Injection périurétrale : par abord transurétral, la ponction se fait de façon transfixiante par rapport à l’urètre directement au niveau voulu.
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Amblard J., Fatton B., Chene G., Jacquetin B. Chirurgie mini-invasive de l’incontinence urinaire à l’effort.
EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Techniques chirurgicales - Gynécologie, 41-840, 2006.