Vous êtes sur la page 1sur 9

REPUBLIQUE DEMOCTRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
ISTA

B.P 6596 KIN 31


SECTION : ELECTRICITE
L3 ELECTRICITE A

EXEPOSE DES MACHINES


APPROFONDIES
SUJET : ETUDE DES MACHINES SYNCHRONES
LISTE DU GROUPE :
1LUZITISA - KONDE 20 MATUTA – MALONGI
2 MATWAKA - KALALA 21 INSODI – EWAKAY
3 MVILA - MVILA 22 KADIMBULA - NZILANGUNGU
4 NTOYA - MUKOKO 23 NKUNKU - MUNZEMBA
5 GODA - KONGBONGA 24 ELEKA – MPO
6 TSHILUMBA – MALU 25
7 VASONGELE – ZOLA 26
8 KALENGA - KALONDA 27
9 DUNGUBWE – MBOLIMO 28
10 NTUMBA - KABAMBA 29
11 MASAMBA – BAMENGA 30
11 LENILE - MOSENGO
13 MAKASI - KANDA
14 NDJIBU – KONGOLO
15 BOSOMBO - MINDONGA
16 MUTOMBO – GRACIA
17 TAMBU – MANGUNGELA
18 NZUZI - MPANZU
19 KOLONGO - MADIMBA
COURS DISPENSE PAR LE CT MBENGAYI K
ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
INTRODUCTION

Dans les applications industrielles, il est indispensable d’avoir les machines


appropriées pour chaque cas pour répondre à un besoin industriel.
La production de l’énergie électrique dans une centrale nécessite une machine
synchrone capable de transformer l’énergie mécanique en énergie électrique :
exemple un alternateur
L’entrainement d’une charge dans un milieu industriel nécessite un moteur :
exemple un moteur synchrone ou asynchrone.
L’étude approfondie des machines synchrones fait l’objet de ce présent exposé.
L’évolution de la technologie est un point important dans l’ère actuelle pour
opérer un bon choix des machines électriques.
Du jour au jour la technologie vise à améliorer la performance des machines
électriques en minimisant les pertes qui se produisent lors du fonctionnement
de ces dernières.
L’étude approfondie de la machine synchrone nous a été intéressée pour un
bon choix d’une application industrielle.
CHAP 1 MACHINES SYNCHRONES
I.1 Définition : c’est une machine électrique réversible qui permet de produire
l’énergie électrique ou l’énergie mécanique selon son application.
Partant de sa définition, la machine synchrone trouve beaucoup plus son
application sur la production d’énergie électrique, et moins utilisé comme
moteur beaucoup plus utilisé comme générateur.
Dans les centrales électriques les machines synchrones trouvent une grande
place pour la transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique.
I.2 Constitution
La machine synchrone est constituée d’un rotor et d’un stator et une bobine
excitatrice
1.3 FONCTIONNE MENT
Une machine synchrone peut fonctionner comme un récepteur soit comme un
générateur.
1.3.1 FONCTIONNEMENT EN GENERATEUR
Lorsqu’une machine synchrone fonctionne comme générateur, elle est appelée
alternateur. Il sert à transformer l’énergie mécanique en l’énergie électrique.
1.3.2 FONCTIONNEMENT EN RECEPTEUR
Lorsqu’une machine synchrone fonctionne comme un récepteur, elle est
appelée moteur synchrone qui permet de transformer l’énergie électrique en
énergie mécanique.
CHAP II. ALTERNATEUR
II.1 Définition : l’alternateur est une machine synchrone qui a pour but de
produire l’énergie électrique sous forme de courant alternatif monophasé ou
triphasé à partir de l’énergie mécanique fournie par un moteur
d’entrainement.
II.2 Constitution
L’alternateur est constitué de deux grandes parties qui sont :
- Le stator
- Le rotor
1. Le stator : c’est la partie fixe de la machine destinée à recevoir le circuit
magnétique et constituée de deux flasques rigides, reliées par les entretoises
soudées de manière à constituer une enveloppe rigide.
Le circuit magnétique est constitué par l’empilement de tôles ou de segments
de tôles en acier au silicium à faible pertes (1,3 W/kg à 1 et 50Hz) et chaque
tôle est isolée électriquement.
Le bobinage statorique est constitué de sections préformées, en cuivre, placées
dans des encoches ouvertes et maintenues par des câbles.
Les têtes de bobines sont calées entre elles par des intercalaires feutres
imprégnés de résine époxy.
Le calage des bobines et des têtes de bobines doit permettre au conducteur de
résister aux efforts électrodynamiques exerces sur eux lors des couts circuit
NB : il existe différents modes d’enroulements des bobinages statoriques parmi
lesquels :
- l’enroulement ondulé : il se constitue en progressant toujours dans le
même sens de telle manière que la f.e.m s’ajoute à chaque instant.
- L’enroulement imbriqué : ils se constituent en progressant en avant puis
en arrière en formant une boucle.
2. Le rotor : c’est la partie tournante de la machine.
On distingue deux types d’alternateurs selon la constitution et les pôles :
- Alternateurs à pôles saillants : ces sont des alternateurs tournant à une
vitesse faible N< 1000 tr/min : Ils sont entrainés par des moteurs diesel
ou des turbines hydrauliques lentes : Kaplan. Ce sont des machines de
grand diamètre et de faible longueur : D=15 m et L= 2 à 3 m.
- L’alternateur à pôles lisses : ce sont des alternateurs tournant à une
grande vitesse N > 1000 tr/ min : ils sont souvent entrainés par des
turbines à vapeur. On les appelle alors des turbo-alternateurs. Leur
longueur peut atteindre 6 m avec un faible diametre (maximum 1,50 m)
3. Bagues collectrices : les bagues collectrices en acier forgé ou carbone sont
montées sur un manchon calé sur l’arbre. La liaison entre bagues et bobines est
assurée par des connexions fixées rigidement.
II.3 Fonctionnement

Le rotor se trouve à l’intérieur du stator et porte l’enroulement inducteur qui


reçoit du courant continu par des balais et bagues collectrices une fois le rotor
est entrainé, l’alternateur produit du courant alternatif tel qu’énonce par la loi
de FARADAY : Tout conducteur placé dans un champ magnétique en coupant
les lignes de champ devient le siège d’une force électromotrice.

2.3.1 FONCTIONNEMENT A VIDE


- à vide les tensions génères correspondent à la force électromotrice induites
dans les bobinages du stator par le champ tournant du rotor
Vi(t)= ei(t)
Valeur efficace des f.e.m
E = k. Le flux est proportionnel au courant inducteur
I = (i)
2.3.2 FONCTIONNEMENT EN CHARGE
HYPOTHESE : le circuit magnétique non saturée (si la machine fonctionne avec
moins des pertes avec un bon rendement). Au stator, le régime est sinusoïdal
non utilisé.
II.4 protection
La bonne marche d’un alternateur peut être perturbé soit :
- Par des défectuosités sur le réseau
- Par de défectuosités de l’alternateur
 Défectuosités dues au réseau :
- augmentation brusque de la tension aux bornes de l’alternateur par
suite de délestage du réseau
- Surcharges importantes de l’alternateur par suite d’un court-circuit sur la
ligne
 Défectuosités dues à l’alternateur :
- Court-circuit entre les spires d’une même phase
- Court-circuit entre les spires de phases différentes
Une bonne protection de l’alternateur doit pouvoir détecter les défauts et agir
en conséquence :
- Une protection contre les surintensités
- Une protection différentielle
- Une protection contre la mise à la terre du stator
- Une protection contre les courts circuits dans les enroulements du stator
- Une protection contre les surtensions
II.5 refroidissement
C’est un problème très important dans les grosses machines.
En effet, pour augmenter la puissance des alternateurs, on a intérêt à employer
les différents moyens :
- Augmentation de l’induction magnétique, mais on est rapidement limité
par la saturation du matériau magnétique.
- Augmentation de la longueur et du diamètre de la machine, mais une
machine trop longue provoque des vibrations excessives. Un diamètre
trop grand entraine des forces centrifuges trop grande.
- Augmentation de la densité de courant (A/mm²). Les pertes joules
augmentent donc l’échauffement. C’est pourtant la méthode la plus
efficace mais il faut que le refroidissement soit énergique et que les
isolants ne se dégradent pas. Vu le problème de l’augmentation des
pertes joules qui se pose à la machine, nous proposons ci-dessous
quelques types de refroidissement :
 Refroidissement par l’air (P≤50MW)
L’air est poussé par deux ventilateurs montés aux extrémités du rotor dans les
canaux de ventilation mélangée dans le stator et dans le rotor et entre le stator
et la carcasse. Le refroidissement se fait soit à circuit ouvert ; de fois il faut
alors prévoir un filtre pour épurer l’air de poussière qu’il contient. soit à circuit
fermé ; c’est le même air qui circule en passant dans le réfrigérant d’air ou il est
refroidit pour revenir en suite dans la machine.
 Refroidissement par hydrogène
si le refroidissement se fait en circuit fermé on peut remplacer l’air par
l’hydrogène. Il procure les avantages suivants :
- Meilleure conductibilité thermique, d’où meilleure évacuation des
calories.
- Il est plus léger que l’air, d’où une réduction des pertes par ventilation ;
le rendement de l’alternateur s’améliore. On utilise de l’hydrogène sous
pression (4kg/cm²) ce qui augmente l’efficacité du refroidissement.
L’hydrogène a cependant l’inconvénient de former avec l’air (oxygène)
un mélange explosif. Il faut prévoir des joints de dilatation spéciaux.

 Emploi des conducteurs creux


Pour obtenir un meilleur contact entre le cuivre statorique et le fluide
réfrigérant, on utilise des conducteurs creux parcourus par ce fluide. L’isolant
peu conducteur de la chaleur, ne s’interpose donc plus entre le cuivre et le
fluide réfrigérant.
QUELQUES FORMULES MATHEMATIQAUX SUR L’ALTERNATEUR

01 LA DETERMINATION DE LA VITESSE

02 LA DETERMINATION DU RENDEMENT
CHAP III MOTEURS SYNCHRONES

Définition : C’est une machine synchrone qui transforme l’énergie électrique


en énergie mécanique de rotation.
III.1 principe de fonctionnement
L’alternateur et moteur synchrone sont une machine et même constitution
a) Le moteur synchrone ne peut pas démarrer seul.
En effet, si on démarre le moteur lorsque les pôles inducteurs rotoriques sont à
l’arrêt, ceux-ci à cause de leur inertie ne peuvent pas suivre le champ tournant
et restent immobiles. Il faudra donc l’aider à démarrer.
b) Le moteur synchrone peut décrocher
Lorsque le moteur tourne à vide, les pôles du rotor sont en face des pôles fictifs
du stator. A mesure que la charge augmente, les pôles inducteurs vont se
décaler en arrière des pôles fictifs du statoriques . si la charge dépasse une
certaine valeur, le champ tournant statorique ne peut plus accroches le rotor.
Celui-ci décroche et s’arrête. Il y a donc un couple maximum à ne pas dépasser
3.2 MODES DE DEMARRAGE DES MOTEURS SYNCHRONES
a) démarrage par moteur auxiliaire
On utilise le principe du couplage d’un alternateur sur le réseau. le moteur
synchrone est entrainé à la vitesse de synchronisme par un moteur auxiliaire.
Généralement, on utilise un moteur asynchrone ayant deux pôles de moins que
le moteur synchrone (ce qui lui permet d’atteindre et dépasser la vitesse de
synchronisme) on règle la vitesse du moteur pour avoir les conditions de
couplage. une fois l’accrochage du moteur synchrone réalisé, le moteur
auxiliaire est désaccouplé et le moteur synchrone peut être en charge. Si on
dispose de courant continu l’excitatrice du moteur synchrone peut servir au
démarrage ; elle tournera pendant ce temps en moteur.
b) démarrage en moteur asynchrone
Les amortisseurs les blancs et les pôles saillants massifs du rotor jouent le rôle
de cage d’écureuil. Le moteur démarre en asynchrone sous tension réduite,
soit par l’intermédiaire d’un commutateur étoile triangle, soit par la mise en
série d’inductances statoriques à l’approche du synchronisme, on alimente le
circuit d’excitation en courent continu ; les pôles du rotor étant excités, il se
produit une attraction entre ces pôles et ceux des champs tournants
statoriques. Le moteur accélère et s’accroche au champ tournant du stator.
C) démarrage par variation de fréquence
Les inducteurs sont alimentés en courant continu, moteur arrête. On fait varier
la fréquence des courants statoriques de zéro à sa valeur nominale. Le rotor
peut ainsi suivre le champ tournant ; il y est accroché pendant toute la période
de démarrage. La fréquence variable est obtenue par un alternateur
indépendant dont la vitesse peut varier de zéro à sa valeur nominale. Pour les
faibles puissances, on peut utiliser un variateur de fréquence statique.

3 UTILISATION DU MOTEUR SYNCHRONE

3.1 AVANTAGES DU MOTEUR SYNCHRONE


- le moteur synchrone a un bon rendement, semblable à un alternateur
-il peut fonctionner sous des tensions élevées.
- employé comme moteur, on peut réglés son excitation pour qu’il ne
consomme aucune énergie réactive.
- il a la possibilité de fournir au réseau de l’énergie réactive, c’est-à-dire
d’améliorer son facteur de puissance.
3.2 INCOVENIENT DU MOTEUR SYNCHRONE
- le couple du moteur synchrone est nul au démarrage ; il a besoin d’un autre
moteur auxiliaire pour lui démarrer.
- comme l’alternateur, il est sensible aux surcharges brusques, ce qui peut
entrainer son décrochage

3.3 DOMMAINE D’APPLICATION


- il est surtout utilisé comme compensateur synchrone (actuellement les
condensateurs le remplacent de plus en plus)
- il est employé aussi pour remplacer les moteurs asynchrones à haute tension
et à faible vitesse qui utiliseraient trop des puissances réactives ( pompes,
compresseurs, broyeurs à ciments )
- en général, toutes applications à vitesse constante et marche continue car son
rendement est supérieur à celui du moteur asynchrone.

- il est également utilisé pour entrainer les hélices des bateaux

CONCLUSION

En conclusion une machine synchrone trouve une très grande importance


pour la transformation d’énergie mécanique en énergie électrique
(Alternateur) pour quelques applications industrielles la machine synchrone
aussi pour assumer un bon fonctionnement de transformation l’énergie
électrique en énergie mécanique pour une application appropriée.

Vous aimerez peut-être aussi