Dans les applications industrielles, il est indispensable d’avoir les machines
appropriées pour chaque cas pour répondre à un besoin industriel. La production de l’énergie électrique dans une centrale nécessite une machine synchrone capable de transformer l’énergie mécanique en énergie électrique : exemple un alternateur L’entrainement d’une charge dans un milieu industriel nécessite un moteur : exemple un moteur synchrone ou asynchrone. L’étude approfondie des machines synchrones fait l’objet de ce présent exposé. L’évolution de la technologie est un point important dans l’ère actuelle pour opérer un bon choix des machines électriques. Du jour au jour la technologie vise à améliorer la performance des machines électriques en minimisant les pertes qui se produisent lors du fonctionnement de ces dernières. L’étude approfondie de la machine synchrone nous a été intéressée pour un bon choix d’une application industrielle. CHAP 1 MACHINES SYNCHRONES I.1 Définition : c’est une machine électrique réversible qui permet de produire l’énergie électrique ou l’énergie mécanique selon son application. Partant de sa définition, la machine synchrone trouve beaucoup plus son application sur la production d’énergie électrique, et moins utilisé comme moteur beaucoup plus utilisé comme générateur. Dans les centrales électriques les machines synchrones trouvent une grande place pour la transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique. I.2 Constitution La machine synchrone est constituée d’un rotor et d’un stator et une bobine excitatrice 1.3 FONCTIONNE MENT Une machine synchrone peut fonctionner comme un récepteur soit comme un générateur. 1.3.1 FONCTIONNEMENT EN GENERATEUR Lorsqu’une machine synchrone fonctionne comme générateur, elle est appelée alternateur. Il sert à transformer l’énergie mécanique en l’énergie électrique. 1.3.2 FONCTIONNEMENT EN RECEPTEUR Lorsqu’une machine synchrone fonctionne comme un récepteur, elle est appelée moteur synchrone qui permet de transformer l’énergie électrique en énergie mécanique. CHAP II. ALTERNATEUR II.1 Définition : l’alternateur est une machine synchrone qui a pour but de produire l’énergie électrique sous forme de courant alternatif monophasé ou triphasé à partir de l’énergie mécanique fournie par un moteur d’entrainement. II.2 Constitution L’alternateur est constitué de deux grandes parties qui sont : - Le stator - Le rotor 1. Le stator : c’est la partie fixe de la machine destinée à recevoir le circuit magnétique et constituée de deux flasques rigides, reliées par les entretoises soudées de manière à constituer une enveloppe rigide. Le circuit magnétique est constitué par l’empilement de tôles ou de segments de tôles en acier au silicium à faible pertes (1,3 W/kg à 1 et 50Hz) et chaque tôle est isolée électriquement. Le bobinage statorique est constitué de sections préformées, en cuivre, placées dans des encoches ouvertes et maintenues par des câbles. Les têtes de bobines sont calées entre elles par des intercalaires feutres imprégnés de résine époxy. Le calage des bobines et des têtes de bobines doit permettre au conducteur de résister aux efforts électrodynamiques exerces sur eux lors des couts circuit NB : il existe différents modes d’enroulements des bobinages statoriques parmi lesquels : - l’enroulement ondulé : il se constitue en progressant toujours dans le même sens de telle manière que la f.e.m s’ajoute à chaque instant. - L’enroulement imbriqué : ils se constituent en progressant en avant puis en arrière en formant une boucle. 2. Le rotor : c’est la partie tournante de la machine. On distingue deux types d’alternateurs selon la constitution et les pôles : - Alternateurs à pôles saillants : ces sont des alternateurs tournant à une vitesse faible N< 1000 tr/min : Ils sont entrainés par des moteurs diesel ou des turbines hydrauliques lentes : Kaplan. Ce sont des machines de grand diamètre et de faible longueur : D=15 m et L= 2 à 3 m. - L’alternateur à pôles lisses : ce sont des alternateurs tournant à une grande vitesse N > 1000 tr/ min : ils sont souvent entrainés par des turbines à vapeur. On les appelle alors des turbo-alternateurs. Leur longueur peut atteindre 6 m avec un faible diametre (maximum 1,50 m) 3. Bagues collectrices : les bagues collectrices en acier forgé ou carbone sont montées sur un manchon calé sur l’arbre. La liaison entre bagues et bobines est assurée par des connexions fixées rigidement. II.3 Fonctionnement
Le rotor se trouve à l’intérieur du stator et porte l’enroulement inducteur qui
reçoit du courant continu par des balais et bagues collectrices une fois le rotor est entrainé, l’alternateur produit du courant alternatif tel qu’énonce par la loi de FARADAY : Tout conducteur placé dans un champ magnétique en coupant les lignes de champ devient le siège d’une force électromotrice.
2.3.1 FONCTIONNEMENT A VIDE
- à vide les tensions génères correspondent à la force électromotrice induites dans les bobinages du stator par le champ tournant du rotor Vi(t)= ei(t) Valeur efficace des f.e.m E = k. Le flux est proportionnel au courant inducteur I = (i) 2.3.2 FONCTIONNEMENT EN CHARGE HYPOTHESE : le circuit magnétique non saturée (si la machine fonctionne avec moins des pertes avec un bon rendement). Au stator, le régime est sinusoïdal non utilisé. II.4 protection La bonne marche d’un alternateur peut être perturbé soit : - Par des défectuosités sur le réseau - Par de défectuosités de l’alternateur Défectuosités dues au réseau : - augmentation brusque de la tension aux bornes de l’alternateur par suite de délestage du réseau - Surcharges importantes de l’alternateur par suite d’un court-circuit sur la ligne Défectuosités dues à l’alternateur : - Court-circuit entre les spires d’une même phase - Court-circuit entre les spires de phases différentes Une bonne protection de l’alternateur doit pouvoir détecter les défauts et agir en conséquence : - Une protection contre les surintensités - Une protection différentielle - Une protection contre la mise à la terre du stator - Une protection contre les courts circuits dans les enroulements du stator - Une protection contre les surtensions II.5 refroidissement C’est un problème très important dans les grosses machines. En effet, pour augmenter la puissance des alternateurs, on a intérêt à employer les différents moyens : - Augmentation de l’induction magnétique, mais on est rapidement limité par la saturation du matériau magnétique. - Augmentation de la longueur et du diamètre de la machine, mais une machine trop longue provoque des vibrations excessives. Un diamètre trop grand entraine des forces centrifuges trop grande. - Augmentation de la densité de courant (A/mm²). Les pertes joules augmentent donc l’échauffement. C’est pourtant la méthode la plus efficace mais il faut que le refroidissement soit énergique et que les isolants ne se dégradent pas. Vu le problème de l’augmentation des pertes joules qui se pose à la machine, nous proposons ci-dessous quelques types de refroidissement : Refroidissement par l’air (P≤50MW) L’air est poussé par deux ventilateurs montés aux extrémités du rotor dans les canaux de ventilation mélangée dans le stator et dans le rotor et entre le stator et la carcasse. Le refroidissement se fait soit à circuit ouvert ; de fois il faut alors prévoir un filtre pour épurer l’air de poussière qu’il contient. soit à circuit fermé ; c’est le même air qui circule en passant dans le réfrigérant d’air ou il est refroidit pour revenir en suite dans la machine. Refroidissement par hydrogène si le refroidissement se fait en circuit fermé on peut remplacer l’air par l’hydrogène. Il procure les avantages suivants : - Meilleure conductibilité thermique, d’où meilleure évacuation des calories. - Il est plus léger que l’air, d’où une réduction des pertes par ventilation ; le rendement de l’alternateur s’améliore. On utilise de l’hydrogène sous pression (4kg/cm²) ce qui augmente l’efficacité du refroidissement. L’hydrogène a cependant l’inconvénient de former avec l’air (oxygène) un mélange explosif. Il faut prévoir des joints de dilatation spéciaux.
Emploi des conducteurs creux
Pour obtenir un meilleur contact entre le cuivre statorique et le fluide réfrigérant, on utilise des conducteurs creux parcourus par ce fluide. L’isolant peu conducteur de la chaleur, ne s’interpose donc plus entre le cuivre et le fluide réfrigérant. QUELQUES FORMULES MATHEMATIQAUX SUR L’ALTERNATEUR
01 LA DETERMINATION DE LA VITESSE
02 LA DETERMINATION DU RENDEMENT CHAP III MOTEURS SYNCHRONES
Définition : C’est une machine synchrone qui transforme l’énergie électrique
en énergie mécanique de rotation. III.1 principe de fonctionnement L’alternateur et moteur synchrone sont une machine et même constitution a) Le moteur synchrone ne peut pas démarrer seul. En effet, si on démarre le moteur lorsque les pôles inducteurs rotoriques sont à l’arrêt, ceux-ci à cause de leur inertie ne peuvent pas suivre le champ tournant et restent immobiles. Il faudra donc l’aider à démarrer. b) Le moteur synchrone peut décrocher Lorsque le moteur tourne à vide, les pôles du rotor sont en face des pôles fictifs du stator. A mesure que la charge augmente, les pôles inducteurs vont se décaler en arrière des pôles fictifs du statoriques . si la charge dépasse une certaine valeur, le champ tournant statorique ne peut plus accroches le rotor. Celui-ci décroche et s’arrête. Il y a donc un couple maximum à ne pas dépasser 3.2 MODES DE DEMARRAGE DES MOTEURS SYNCHRONES a) démarrage par moteur auxiliaire On utilise le principe du couplage d’un alternateur sur le réseau. le moteur synchrone est entrainé à la vitesse de synchronisme par un moteur auxiliaire. Généralement, on utilise un moteur asynchrone ayant deux pôles de moins que le moteur synchrone (ce qui lui permet d’atteindre et dépasser la vitesse de synchronisme) on règle la vitesse du moteur pour avoir les conditions de couplage. une fois l’accrochage du moteur synchrone réalisé, le moteur auxiliaire est désaccouplé et le moteur synchrone peut être en charge. Si on dispose de courant continu l’excitatrice du moteur synchrone peut servir au démarrage ; elle tournera pendant ce temps en moteur. b) démarrage en moteur asynchrone Les amortisseurs les blancs et les pôles saillants massifs du rotor jouent le rôle de cage d’écureuil. Le moteur démarre en asynchrone sous tension réduite, soit par l’intermédiaire d’un commutateur étoile triangle, soit par la mise en série d’inductances statoriques à l’approche du synchronisme, on alimente le circuit d’excitation en courent continu ; les pôles du rotor étant excités, il se produit une attraction entre ces pôles et ceux des champs tournants statoriques. Le moteur accélère et s’accroche au champ tournant du stator. C) démarrage par variation de fréquence Les inducteurs sont alimentés en courant continu, moteur arrête. On fait varier la fréquence des courants statoriques de zéro à sa valeur nominale. Le rotor peut ainsi suivre le champ tournant ; il y est accroché pendant toute la période de démarrage. La fréquence variable est obtenue par un alternateur indépendant dont la vitesse peut varier de zéro à sa valeur nominale. Pour les faibles puissances, on peut utiliser un variateur de fréquence statique.
3 UTILISATION DU MOTEUR SYNCHRONE
3.1 AVANTAGES DU MOTEUR SYNCHRONE
- le moteur synchrone a un bon rendement, semblable à un alternateur -il peut fonctionner sous des tensions élevées. - employé comme moteur, on peut réglés son excitation pour qu’il ne consomme aucune énergie réactive. - il a la possibilité de fournir au réseau de l’énergie réactive, c’est-à-dire d’améliorer son facteur de puissance. 3.2 INCOVENIENT DU MOTEUR SYNCHRONE - le couple du moteur synchrone est nul au démarrage ; il a besoin d’un autre moteur auxiliaire pour lui démarrer. - comme l’alternateur, il est sensible aux surcharges brusques, ce qui peut entrainer son décrochage
3.3 DOMMAINE D’APPLICATION
- il est surtout utilisé comme compensateur synchrone (actuellement les condensateurs le remplacent de plus en plus) - il est employé aussi pour remplacer les moteurs asynchrones à haute tension et à faible vitesse qui utiliseraient trop des puissances réactives ( pompes, compresseurs, broyeurs à ciments ) - en général, toutes applications à vitesse constante et marche continue car son rendement est supérieur à celui du moteur asynchrone.
- il est également utilisé pour entrainer les hélices des bateaux
CONCLUSION
En conclusion une machine synchrone trouve une très grande importance
pour la transformation d’énergie mécanique en énergie électrique (Alternateur) pour quelques applications industrielles la machine synchrone aussi pour assumer un bon fonctionnement de transformation l’énergie électrique en énergie mécanique pour une application appropriée.