Vous êtes sur la page 1sur 74

INSTALLATION D'UN POSTE

INFORMATIQUE

ISMO TETOUAN / TRI / Mr JELLAL www.jellal.ma


Chapitre 1 :
Architecture d'un ordinateur
Introduction

Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques


permettant de manipuler des données sous forme binaire.

Le mot «ordinateur» provient de la société IBM France en


1981.

Les trois éléments essentiels d'un ordinateur sont :


➢ Le processeur,
➢ La mémoire,
➢ Le dispositif de gestion des entrées-sorties.

Ils communiquent entre eux par l'intermédiaire du bus.

Un ordinateur doit gérer :


➢ Hardware : l'ensemble des éléments matériels de l'ordinateur
➢ Software : l’ensemble de logiciels installés .
Introduction

Schématiquement un ordinateur peut être symbolisé comme suit :


Constitution de l'ordinateur

1. Carte mère :

Les composants matériels de l'ordinateur sont architecturés


autour d'une carte principale comportant quelques circuits
intégrés, des connecteurs et beaucoup de composants
électroniques tels que transistor, condensateurs, résistances, etc.

Tous ces composants sont soudés sur une carte et sont reliés par
des connexions du circuit imprimé et par un grand nombre de
connecteurs : cette carte est appelée Carte mère (en anglais
« mainboard » ou « motherboard »).

Exemple de circuit imprimé :


Constitution de l'ordinateur

Exemple du carte mère pour PC :


Constitution de l'ordinateur

Exemple du carte mère pour Serveur :


Carte mère
Il existe plusieurs types de carte mère, il faut donc que votre carte mère
soit adaptée au boîtier et vice versa :

AT : ( Advanced Technologie ) Ce type est maintenant dépassé, il était utilisé


pour les premiers PC comme le 386 ou 486. Il a été remplacé par l'ATX.

ATX : ( Advanced Technologie Extended ) C'est le type le plus courant,


conçue par Intel en 1997 pour mieux évacuer l'air et que les composants
soient mieux placés. En plus du format standard ATX, il existe trois variantes
plus petites : Micro-ATX, Flex-ATX et mini-ATX.

BTX : ( Balanced Technology Extended ) C'est Intel qui a introduit ce format


en 2004, censé remplacer l'ATX. Il est conçu pour optimiser la circulation et
faciliter l'évacuation de la chaleur produite par les composants électroniques
internes d'un ordinateur.

ITX : C'est un type très petit conçu par la société VIA pour les Mini-PC. Il y a
2 formats ITX : Mini-ITX déjà très petit et le macro-ITX encore plus petit.

Il existe également d'autres types notamment pour les serveurs avec par
exemple SSI MEB et SSI EEB.
Carte mère

Caractéristiques d’une carte mère :

Il existe plusieurs façons de caractériser une carte mère :

➢ Le facteur d'encombrement (La géométrie, les dimensions,


l'agencement et les caractéristiques électriques de la carte mère)
➢ Le chipset,
➢ Le type de support de processeur,
➢ Les connecteurs d'entrée-sortie.
Facteur d'encombrement
Exemple :

Le facteur de forme de la carte BTX est standard : 325x267 mm.


Carte mère

Exemple de carte mère ATX :


Carte mère
Processeur

2. Le support de processeur :

Le processeur (CPU : Central Processing Unit, Unité Centrale


de Traitement en français) est le cerveau de l'ordinateur.

Il permet de manipuler des informations numériques, c'est-à-


dire des informations codées sous forme binaire, et d'exécuter
les instructions stockées en mémoire.
Processeur

Fonctionnement du processeur :

Le processeur est un circuit intégré fonctionnant au rythme d'une


horloge interne, grâce à un cristal de quartz qui, soumis à un courant
électrique, envoie des impulsions, appelées « TOP ».

La fréquence d'horloge appelée également cycle, correspondant au


nombre d'impulsions par seconde, s'exprime en Hertz (Hz).

A chaque top d'horloge le processeur exécute une action,


correspondant à une instruction ou une partie d'instruction.

L'indicateur CPI (Cycles Par Instruction) permet de représenter le


nombre moyen de cycles d’horloge nécessaire à l’exécution d’une
instruction sur un microprocesseur.

L'unité MIPS (Millions d'Instructions Par Seconde) correspondant à la


fréquence du processeur que divise le CPI.

MIPS =Fréquence /CPI


Processeur

Instruction du processeur :

Une instruction est l'opération élémentaire que le processeur peut


accomplir.

Les instructions sont stockées dans la mémoire principale, en vue


d'être traitée par le processeur.

Une instruction est composée de deux champs :

Le code opération : représentant l'action que le processeur doit


accomplir ;

Le code opérande : définissant les paramètres de l'action. Il peut


s'agir d'une donnée ou bien d'une adresse mémoire.
Processeur

Exemples d’instructions du microprocesseur :

L’opération A = B + C peut donc être traduite par la séquence :

LOAD R0, B ; Charge B dans le registre R0


LOAD R1, C ; Charge C dans le registre R1
ADD R2, R0, R1 ; R2 ← R0 + R1
STORE R2, A ; Stocke R2 à l'adresse A
Processeur

La carte mère possède un emplacement (parfois plusieurs dans le cas


de cartes mères multi-processeurs) pour accueillir le processeur,
appelé support de processeur.

On distingue deux catégories de supports :

Slot (en français fente) : il s'agit d'un connecteur rectangulaire dans


lequel on enfiche le processeur verticalement ;

Socket (en français embase) : il s'agit d'un connecteur carré


possédant un grand nombre de petits connecteurs sur lequel le
processeur vient directement s'enficher.
Processeur

Afin de faciliter son insertion, un support appelé ZIF (Zero


Insertion Force, traduisez force d'insertion nulle) a été créé.

Les supports ZIF possèdent une petite manette (levier), qui,


lorsqu'elle est levée, permet l'insertion du processeur sans
aucune pression et, lorsqu'elle est rabaissée, maintient le
processeur sur son support.
Processeur

Carte multi-processeurs : C’est un type de carte mère capable


d’accueillir plusieurs processeur (généralement 2, 4, 8 ou plus).

Lorsque deux processeurs sont présents sur une carte, il y a deux


manières de les gérer :

La manière asymétrique : chaque processeur se voit attribuer une


tâche différente.

La manière symétrique : dite SMP (Symmetric MultiProcessing) où


chaque tâche est répartie symétriquement entre les deux
processeurs.
Processeur

Exemples de microprocesseurs :

❖ La famille la plus connue par le grand public est la


famille x86, développée principalement par Intel ;

❖ Athlon fabriqué par AMD ;

❖ PowerPC d'IBM et de Motorola;

❖ La famille 6800 de la compagnie Motorola ;

❖ La famille Sparc de Sun Microsystems.

❖ ……
Radiateur

Radiateur :
Dans la mesure où le processeur rayonne thermiquement, il est
nécessaire d'en dissiper (diminuer) la chaleur pour éviter que ses
circuits ne fondent.

C'est la raison pour laquelle il est généralement surmonté d'un


dissipateur thermique (appelé parfois refroidisseur ou radiateur),
composé d'un métal ayant une bonne conduction thermique (cuivre
ou aluminium), chargé d'augmenter la surface d'échange thermique
du microprocesseur.
CHIPSET

3. Chipset :

Le chipset (Jeu de composants ou Jeu de circuits) est un circuit


intégré chargé de gérer les flux de données numériques entre le
ou les processeur(s), la mémoire et les périphériques.

Les capacités maximales d'évolution d'un PC sont souvent


directement liées aux chipsets qu'il contient (résolution
graphique maximale, nombre de couleurs maximal, taille
mémoire maximale, taille disque dur maximale, type de barrette
mémoire RAM gérée maximale, vitesse maximale des bus, etc.).

Certains chipsets intègrent parfois une puce graphique ou une


puce audio, ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire d'installer
une carte graphique ou une carte son.

Les principaux fabricants de chipsets sont Intel, VIA, SiS, ATI et


NVIDIA.
CHIPSET

Northbridge : c'est la partie nord du chipset chargée de communiquer


avec la mémoire, le processeur et la carte graphique AGP.

Southbridge : c'est la partie sud du chipset, chargée de communiquer


avec les différents périphériques (Disque Dur, USB, Carte réseau,
Connecteurs d’extension …).
CHIPSET
Pile du CMOS

4. L'horloge et la pile du CMOS :


Lorsque l'ordinateur est mis hors tension, l'alimentation cesse de
fournir du courant à la carte mère. Or, lorsque l'ordinateur est
rebranché, le système est toujours à l'heure.

Un circuit intégré, appelé CMOS (Complementary Metal-Oxyde


Semiconductor, parfois appelé BIOS CMOS), conserve en effet
certaines informations sur le système, telles que l'heure, la date
système et quelques paramètres essentiels du système (Mot de passe
par exemple).

Le CMOS est continuellement alimenté par une pile (au format pile
bouton).

Remarque : Il suffit d'enlever cette pile


pour faire oublier tout ce que le CMOS avait
enregistré.
BIOS

5. BIOS :

Le BIOS (Basic Input/Output System) est le programme


basique servant d'interface entre le système d'exploitation et
la carte mère (Matériels).

Le BIOS est stocké dans une mémoire ROM (mémoire en


lecture seule), ainsi il utilise les données contenues dans le
CMOS pour connaître la configuration matérielle du système.

Il est possible de configurer le BIOS grâce à une interface


(nommée Setup) accessible au démarrage de l'ordinateur par
simple pression d'une touche (Généralement : Echap, F2, F10 ou
ESPACE au démarrage de l'ordinateur).

En réalité le setup du BIOS sert uniquement d'interface pour la


configuration, les données sont stockées dans le CMOS.
BIOS

Exemple de BIOS :
Les mémoires

On appelle mémoire tout composant électronique capable de stocker


des données. On distingue ainsi deux grandes catégories de
mémoires :

Mémoire centrale : (appelée également mémoire interne) permettant


de mémoriser temporairement les données lors de l'exécution des
programmes. La mémoire centrale correspond à ce que l'on appelle la
mémoire vive.

Mémoire de masse : (appelée également mémoire physique ou


mémoire externe) permettant de stocker des informations à long
terme, y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire de masse
correspond aux dispositifs de stockage magnétiques (disque dur),
aux dispositifs de stockage optique (CD-ROM , DVD-ROM et BLU-
RAY)

Remarque : Le Blu-ray peut stocker jusqu’à 50Go. Le terme Blu-ray


désigne le laser bleu utilisé pour ce nouveau format Haute Définition
par opposition au laser rouge utilisé pour le DVD ou le CD
Caractéristiques techniques des
mémoires
Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :

Capacité : représentant le volume global d'informations (en bits) que la


mémoire peut stocker ;

Temps d'accès : correspondant à l'intervalle de temps entre la demande


de lecture/écriture et la disponibilité de la donnée ;

Temps de cycle : C’est le temps minimum entre deux accès successifs ;

Débit : définissant le volume d'information échangé par unité de temps,


exprimé en bits par seconde (bits/s);
Mémoire Vive

6. Mémoire vive :

La mémoire vive (RAM : Random Access Memory) permet de stocker


des informations pendant tout le temps de fonctionnement de
l'ordinateur, son contenu est par contre détruit dès lors que
l'ordinateur est éteint ou redémarré. On parle de « volatilité » pour
désigner ce phénomène.

La mémoire vive est extrêmement rapide par comparaison aux


périphériques de stockage de masse tels que le disque dur.

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires vives :

➢ Les mémoires dynamiques (DRAM, Dynamic Random Access Module),


peu coûteuses. Elles sont principalement utilisées pour la mémoire
centrale de l'ordinateur ;

➢ Les mémoires statiques (SRAM, Static Random Access Module), rapides


et onéreuses (couteuse). Les SRAM sont notamment utilisées pour les
mémoires cache du processeur.
Connecteur de mémoire vive

Le connecteur mémoire destiné à accueillir une barrette de mémoire.

On distingue deux types de barrettes de RAM :

➢ Barrettes au format SIMM (Single Inline Memory Module), c’est un


circuits imprimés possédant des puces de mémoire (contacts
électriques identiques sur les 2 faces du connecteur de la carte de
barrette) .

Il peut exister en :

➢ Format 8 bits (très ancien) avec 30 broches (connecteurs);


➢ Format 32 bits et 64 bits avec 72 broches.

➢ Les barrettes au format DIMM (Dual Inline Memory Module) sont des
mémoires 64 bits de 168 broches (contacts électriques séparés sur
les 2 faces du connecteur).
Mémoire vive
Fonctionnement de la mémoire
vive
• La mémoire vive est constituée de centaines de milliers de petits
condensateurs emmagasinant des charges.

• Lorsque le condensateur est chargé, l'état logique du condensateur est égal


à 1, dans le cas contraire il est à 0, ce qui signifie que chaque condensateur
représente un bit de la mémoire.

• Chaque condensateur est couplé à un transistor permettant de modifier


l'état du condensateur. Ces transistors sont rangés sous forme de tableau
(matrice), c'est-à-dire que l'on accède à une case mémoire (aussi appelée
point mémoire) par une ligne et une colonne.

Une mémoire de 256 Mo contiendra donc :


256 Mo = 256 * 210 * 210
= 256 * 1024 * 1024
= 268 435 456 octets
= 268 435 456 * 8
= 2 147 483 648 bits
= 2 147 483 648 transistors.
Types de mémoires vives

1. Mémoire vive statique :

SRAM (Static Random Access Memory) : elle est très rapide et ne


nécessite pas de rafraîchissement, par contre, elle est chère,
volumineuse et, grosse consommatrice d'électricité. Elle est utilisée
pour les microprocesseurs (Mémoire centrale).

MRAM (Magnetic RAM) : Technologie utilisant la charge magnétique


de l'électron. Les performances possibles sont un débit de l'ordre du
gigabit par seconde, temps d'accès (~10 ns) et non-volatilité des
données.

DPRAM (Dual Ported RAM) : Technologie utilisant un port double qui


permet des accès multiples quasi simultanés, en entrée et en sortie.
Types de mémoires vives
2. Mémoire vive dynamique :

DRAM (Dynamic RAM) : Elle ne conserve les informations écrites que


pendant quelques millisecondes (Nécessite un rafraîchissement). Le
temps d’accès est de 50 à 60 nanosecondes pour une fréquence allant
de 33 à 66 MHz.

SDRAM (Synchronous Dynamic RAM) : Elle est utilisée comme mémoire


principale et vidéo pour les machines de la
génération Pentium II, Pentium III. On distingue la SDRAM 66, 100 et
133 avec des temps d’accès d’environs 10 nanosecondes.

VRAM (Video RAM) : Présente dans les cartes graphiques. Elle sert à
construire l'image vidéo qui sera envoyée à l'écran d'ordinateur via le
convertisseur RAMDAC. De nombreux ordinateurs modernes n'ont pas
de mémoire spécifique pour la vidéo, mais utilisent une partie dédiée
de la RAM. On parle alors de mémoire partagée.

RAMDAC (Random Access Memory Digital-to-Analog Converter) : est un


convertisseur numérique-analogique, chargé de convertir l'image
numérique stockée dans la mémoire vidéo en signal analogique destiné au
moniteur.
Types de mémoires vives
RDRAM (Rambus Dynamic RAM) : Elle est utilisée pour les machines de
génération Pentium 4, son prix est beaucoup plus élevé que les autres types
de mémoires.

DDR SDRAM (Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM) : Utilisée comme
mémoire principale et comme mémoire vidéo. On distingue les DDR PC1600,
PC2100, PC2700, PC3200 (Le numéro représente la quantité théorique
maximale de transfert d'information en Mégaoctets par seconde). La DDR
fournit une meilleure bande passante que la SDRAM

DDR2 SDRAM (Double Data Rate two SDRAM) : On distingue les DDR2-400,
DDR2-533, DDR2-667, DDR2-800 et DDR2-1066. Le numéro (400, 533, …)
représente la fréquence de fonctionnement. Pour les machines de génération
Pentium 4 et plus. Elle comporte normalement 240 broches.

DDR3 SDRAM (Double Data Rate three SDRAM) : Il s'agit de la 3e génération


de la technologie DDR. La DDR3 fournit un débit deux fois plus important que
la DDR2, et permet d'atteindre un débit de 6400 MB/s (6,4 Go/s.).

XDR DRAM (XDimm Rambus RAM) : Elle permet d'envisager des débits
théoriques (Bande passante) de 6,4 Go/s.
Double Data Rate
Mémoire morte

7. Mémoire morte :

La mémoire morte, appelée ROM (Read Only Memory) c’est une


mémoire en lecture seule, ce type de mémoire permettant de
conserver les informations qui y sont contenues même lorsque la
mémoire n'est plus alimentée électriquement.

Différentes mémoires de type ROM contiennent des données


indispensables au démarrage d’un ordinateur :

BIOS : Programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-


sortie

Power-On Self Test (POST) : Programme exécuté automatiquement à


l'amorçage du système permettant de faire un test du système lors
du démarrage d’un ordinateur. Les instructions contenues dans la
ROM sont copiées en RAM au démarrage (Rapidité des RAM).
Types de mémoires mortes

PROM (Programmable Read Only Memory) : Sont des puces


constituées de milliers de fusibles (ou bien de diodes) pouvant être
"grillés" grâce à un appareil appelé « programmateur de ROM »,
appliquant une forte tension (12V) aux cases mémoire devant être
marquées. Les fusibles ainsi grillés correspondent à des 0, les autres
à des 1.

EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) : Sont des


PROM pouvant être effacées (Reprogrammable). Ces puces
possèdent une vitre permettant de laisser passer des rayons ultra-
violets.

EEPROM (Electrically Erasable Read Only Memory) : Sont aussi des


PROM effaçables, mais contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent
être effacées par un simple courant électrique.
Mémoire Flash

La mémoire flash est une mémoire non volatile et réinscriptible, c'est-


à-dire une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire
vive mais dont les données ne se volatilisent pas lors d'une mise hors
tension.

Caractéristiques :

✓ Non volatile
✓ Durabilité
✓ Faible consommation électrique
✓ Résistance aux chocs (ne possède pas d'éléments mécaniques)

Domaine d’utilisation :

✓ Appareils photos numériques


✓ Téléphones cellulaires
✓ Assistants personnels (PDA)
✓ Baladeurs MP3
Type de mémoire

Types de mémoires :
Connecteurs d’extension

8. Les connecteurs d'extension :

Les connecteurs d'extension (en anglais slots) sont des bus


permettant d'ajouter sur la carte mère de nouveaux
composants (carte son, carte d'acquisition vidéo, carte réseau, carte
reliant des périphériques externes …).

Il existe plusieurs types de connecteurs :

✓ Connecteur ISA (Industry Standard Architecture)


✓ Connecteur VLB (Vesa Local Bus)
✓ Connecteur PCI (Peripheral Component InterConnect)
✓ Connecteur AGP (Accelerated Graphic Port)
✓ Connecteur PCI Express (Peripheral Component InterConnect Express)
Connecteurs d’extension (ISA)

8. 1 - Connecteur ISA (Industry Standard Architecture) :

Créer par IBM avec une largeur de 8 bits en 1981, celle-ci passe à 16
bits en 1984, avec un débit théorique de 16 Mo/s, et une fréquence
de 8,33 MHz.

Le bus ISA offrait la possibilité de communiquer avec les autres


périphériques sans solliciter le microprocesseur. Il est utilisé pour
connecter les anciens modems et quelques capteurs dans le secteur
industriel.

En effet, ils sont généralement de couleur noire et d'une taille assez


grande. Ce type de connecteur n'est plus utilisé aujourd'hui.
Connecteurs d’extension (VLB)

8. 2 - Connecteur VLB (Vesa Local Bus) :

Le bus VLB était dédié à la carte graphique et est apparu plus


tard, au début des années 90.

Il s'agit d'un connecteur ISA 16-bits auquel vient s'ajouter un


connecteur supplémentaire de 16 bits. Ce type fonctionnait sur
32 bits.

Sa fréquence de fonctionnement était initialement de 33 MHz


pour atteindre 40 et 50 MHz.

Les connecteurs d'extension VLB sont de couleur marron.

Ce format de bus a été remplacé par les bus PCI.


Connecteurs d’extension (PCI)

8.3 - Connecteur PCI (Peripheral Component InterConnect) :

Le type de bus PCI a été créé par Intel. Ile sont généralement
présents sur les cartes mères au nombre de 3 à 6 et sont en général
reconnaissables par leur couleur blanche.

L'interface PCI existe en :

▪ 32 bits, avec un connecteur de 124 broches;


▪ 64 bits, avec un connecteur de 188 broches (avec une fréquence
de 66 Mhz et un débit de 264 Mo/s).

Ce type est idéal pour des cartes d'extension nécessitant un volume


de données important.
Connecteurs d’extension (AGP)

8.4 - Connecteur AGP (Accelerated Graphic Port) :

II est apparu fin 1997 sur les cartes mères équipées de processeur
Pentium II, général reconnaissable par sa couleur marron.

Il s'agit d'un bus 64 bits fonctionnant à la même vitesse que le bus


système : 66 Mhz avec un débit de 264 Mo/s. II peut fonctionner
jusqu'à des vitesses atteignant 133 Mhz et offrir la possibilité d'un
débit de 528 Mo/s. La nouvelle version permet un débit de 1 066 Mo/s.

Il est conçu pour recevoir uniquement une carte graphique. Ce type est
idéal pour équiper un ordinateur qui devra être utilisé pour des scènes
3D.
Connecteurs d’extension
Connecteurs d’extension

Comparatif :

Bus Fréquence Largeur de bus Débit

ISA 8 Mhz 16 bits 16 Mo/s


VLB 33 Mhz 32 bits 132 Mo/s
PCI 66 Mhz 64 bits 264 Mo/s
PCI 133 Mhz 64 bits 528 Mo/s
AGP 66 Mhz 64 bits 264 Mo/s
AGP 133 Mhz 64 bits 528 Mo/s
Connecteurs d’extension (PCI E)

8.5 - Connecteur PCI Express (Peripheral Component


InterConnect Express) :

Les connecteurs PCI Express possèdent des tailles variables , une


plus faible consommation électrique et de couleur anthracite c’est un
standard développé par Intel et introduit en 2004.

Il est destiné à remplacer tous les connecteurs d’extension d’un PC,


dont le PCI et l’AGP.

Une des caractéristiques intéressantes du bus PCI Express est la


possibilité de brancher ou débrancher des composants à chaud.

Il existe en effet les variantes de PCI Express 1x, 2x, 4x, 8x, 16x et
32x, permettant d'obtenir des débits plus élevés que les
connecteurs AGP (Entre 250 Mo/s et 8 Go/s).
Connecteurs d’extension (PCI E)

PCI Express 1X : Possède 36 connecteurs et est destiné à un usage


d'entrées-sorties à haut débit (250 Mo/s).

PCI Express 4X : Possède 64 connecteurs et est destiné à un usage


sur serveurs (1 Go/s).

PCI Express 8X : Possède 98 connecteurs et est destiné à un usage


sur serveurs (2 Go/s).

PCI Express 16X : Possède 164 connecteurs, et a vocation à servir de


port graphique (4 Go/s).

PCI Express 32X : avec un débit de 8 Go/s possède le même format


que le PCI express 16x, il est souvent utilisé sur les cartes mères haut
de gamme.
Connecteurs d’extension (PCI E)
Interfaces d'entrée-sortie
USB
USB (Universal Serial Bus) : en français Bus série universel basé sur une
architecture de type série.

Les ports USB supportent le Hot plug and play (Hot-swap). Ainsi, les
périphériques peuvent être branchés sans éteindre l'ordinateur
(branchement à chaud, en anglais hot plug).

Lors de la connexion du périphérique à l'hôte (Ordinateur), ce dernier


détecte l'ajout du nouvel élément grâce au changement de la tension.

En 1996 : Création de USB 1.0

En 1998 : Apparition de USB 1.1 avec 2 vitesses (1,5 Mbit/s et 12 Mbit/s)

En 2000 : Apparition de USB 2.0 à 480 Mbit/s .

En 2008 : Création de USB 3.0 à 4,8 Gbit/s. Les nouveaux périphériques


disposent de connexions à 8 contacts au lieu de 4.

Les câbles USB 3.0 de type B ne sont pas compatibles avec les prises USB
1.1/2.0.
Interfaces d'entrée-sortie
Série / Parallèle
Ports séries : Représentent les premières interfaces ayant permis aux
ordinateurs d'échanger des informations avec le "monde extérieur".

Le terme série désigne un envoi de données via un fil unique


(les bits sont envoyés les uns à la suite des autres ).

Port parallèle : La transmission de données en parallèle consiste à


envoyer des données simultanément sur plusieurs canaux (fils). Les
ports parallèle permettent d'envoyer simultanément 8 bits (un octet)
par l'intermédiaire de 8 fils.

Remarque : Le mode de transmission en parallèle n'est pas prévu


pour supporter des fréquences élevées en raison des problèmes liés
aux interférences électromagnétiques entre les différents fils.
Interfaces d'entrée-sortie
Firewire & HDMI
Firewire : Créé par Apple en 1995, il permet de fournir un système
d'interconnexion à haut débit (800 Mb/s à 1.6 Gb/s) permettant de
faire circuler des données à haute vitesse en temps réel. Il suit à peu
près la même structure que le bus USB.
On peut l'utiliser pour brancher
des disques durs et des caméscopes numériques …

HDMI (High Definition Multimedia Interface) : Interface Multimédia


Haute Définition est une interface audio/vidéo créée en 2005 ,
totalement numérique pour transmettre des flux chiffrés, il permet de
relier une source audio/vidéo, console de jeu, téléviseur HD ou
un vidéoprojecteur , lecteur Blu-Ray …
Interfaces d'entrée-sortie
IDE
IDE / ATA : ATA (Advanced Technology Attachment) est une interface
standard permettant la connexion de périphériques de stockage (Disque
dur, Lecteurs CD-ROM, Lecteurs DVD-ROM).

Ce standard, créé en 1994, est plus connue sous le terme commercial IDE
(Integrated Drive Electronics). Il permet un débit de 8 Mo/s (ATA1) à 133
Mo/s (ATA7).

La norme ATA permet de relier des périphériques de stockage


directement à la carte mère grâce à une nappe IDE (en anglais ribbon
cable) généralement composée de 40 fils parallèles et de trois
connecteurs (un connecteur pour la carte mère, généralement bleu, et les
connecteurs restants pour deux périphériques de stockage,
respectivement noir et gris).
Connecteurs d'entrée-sortie
SATA
SATA (Serial ATA) : est un bus standard permettant la connexion de
périphériques de stockage haut débit sur les ordinateurs.

Le Serial ATA permet d'obtenir des débits de l'ordre de 187.5 Mo/s.

Les câbles Serial ATA peuvent mesurer jusqu'à 1 mètre de long


(contre 45 cm pour les nappes IDE). D'autre part, la norme Serial
ATA permet le raccordement à chaud des périphériques (Hot Plug).

Par ailleurs, il existe une version de connecteurs destinés au stockage


externe appelés External SATA ou eSATA. A la différence près qu'elle
est destinée à la connexion de disques externes.
Connecteurs d'entrée-sortie
SCSI
SCSI (Small Computer System Interface) : est une interface permettant la
connexion de plusieurs périphériques de types différents sur un ordinateur
par l'intermédiaire d'une carte, appelée adaptateur ou contrôleur SCSI.

Deux types de bus SCSI existent :

Bus asymétrique : Basé sur une architecture parallèle dans laquelle chaque
canal circule sur un fil, ce qui le rend sensible aux interférences.

Bus différentiel : permet le transport des signaux sur une paire de fils.
L'information est codée par différence entre les deux fils (chacun véhiculant
la tension opposée) afin de compenser les perturbations
électromagnétiques.

La norme SCSI-3 intègre de nouvelles commandes, et permet le chaînage de


32 périphériques ainsi qu'un débit maximal de 320 Mo/s.

Interface Débit (Mo/s)


IDE 133
SATA 187.5
SCSI 320
Disque dur
Le disque dur (Hard Disk) est le composant principal de sauvegarde d'un
ordinateur. C’est une mémoire de masse magnétique.

Un disque dur est constitué de plusieurs disques rigides en métal, en


verre ou en céramique, empilés à une très faible distance les uns des
autres et appelés plateaux (en anglais platters).

Le disque dur est relié à la carte-mère par l'intermédiaire d'un contrôleur


de disque dur faisant l'interface entre le processeur et le disque dur.

Un contrôleur de disque est l’ensemble électronique qui est connecté


directement à la mécanique d’un disque dur.

La mission de cet ensemble est de :

➢ Piloter les moteurs de rotation


➢ Piloter le déplacement des têtes de Lecture/Ecriture
➢ Interpréter les signaux électriques reçus de ces têtes pour les
convertir en bits.
Disque dur

Composants d'un disque dur :

1. Plateaux superposés sur les quels une couche d'élément


magnétique est déposée;

2. Moteur de rotation pour tous les plateaux;

3. Têtes de lecture / écriture qui survolent à quelques microns les


plateaux. Si une tête touche un plateau, il devient inutilisable;

4. Moteur pour les déplacements des têtes sur les plateaux;

5. Composants électroniques (contrôleur de disque ).


Disque dur
Disque dur
Disque dur
Fonctionnement
Le disque dur est composé d'un ensemble de plateaux, dont le nombre varie
en fonction de la capacité de stockage du disque.

La majorité des disques durs actuels ont un facteur de forme (diamètre du


plateau) de 3,5 pouces (8,89 cm) ou 2,5 pouces.

Chaque face du disque est composée de pistes sur lesquelles sont stockées les
données. Les pistes sont numérotées, en partant de zéro, de l'extérieur vers
l'intérieur du disque.

Chaque piste est divisée en secteurs (de 8 à 34) qui sont en fait des portions
de pistes limitées par deux rayons. Chaque secteur contient un nombre fixe
d'octets en général 512 Octs).
Disque dur
Fonctionnement
Un disque dur contient donc un certain nombre de plateaux qui se
caractérisent par un ensemble de pistes, qui stockent elles-mêmes des
milliers de secteurs (généralement de 512 octets par secteur).

Cette organisation est complétée par une notion appelée "Cylindre". Un


cylindre correspond à l'alignement de l'ensemble des têtes.

il s'agit en fait du cylindre virtuel passant par toutes les pistes de même
numéro.

On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même


piste et sur des plateaux différent
Disque dur
Fonctionnement

Les têtes de lecture/enregistrement (C sur le croquis) sont solidaires


des bras mobiles (le plus souvent il y a une tête par surface soit deux
par plateau en général.
Disque dur
Caractéristiques d’un disque dur :

➢ Vitesse de rotation plateaux en tour par minutes. La vitesse actuelle sont de


5400 et 7200 tours selon les modèles (tours/min).

➢ Capacité qui représente le volume de stockage de données exprimé en Go

➢ Taux de transfert (ou débit) : quantité de données pouvant être lues ou


écrites sur le disque par unité de temps. Il s'exprime en bits/s.

➢ Temps de latence (aussi appelé délai rotationnel) : temps écoulé entre le


moment où le disque trouve la piste et le moment où il trouve les données
(ms).

➢ Temps d'accès moyen qui fait référence au temps moyen pour que la tête se
déplace d'un point à l'autre sur un même plateau (ms).

➢ Mémoire cache (ou mémoire tampon) : quantité de mémoire embarquée sur


le disque dur. La mémoire cache permet de conserver les données auxquelles
le disque accède le plus souvent afin d'améliorer les performances globales ;

➢ Interface : il s'agit de la connectique du disque dur (IDE/ATA , Serial ATA ,


SCSI )
Disque dur
Carte graphique / Vidéo
Une carte graphique ou encore un adaptateur graphique, est une carte
d’extension d’ordinateur dont le rôle est de produire une image affichable sur
un écran.

Composants d’une carte graphique :

1. Processeur graphique : (GPU pour Graphical Processing Unit) sert à libérer le


processeur de la carte mère en prenant en charge les calculs spécifiques.

2. Mémoire vidéo : Stocke les données numériques qui doivent être converties
en images.

3. RAMDAC : Convertit les images stockées dans la mémoire vidéo en signaux


analogiques à envoyer à l’écran de l’ordinateur.

4. Connexion entre la carte graphique et la carte mère : Défini le type de


connecteur d’extension (ISA, VLB, PCI, AGP ou PCI Express).

5. BIOS vidéo : Contient les paramètres de la carte graphique.

6. Connectique : Interface permet d’envoyer à l’écran des signaux analogiques


(VGA, DVI ou HDMI …)
Carte graphique / Vidéo
Le nombre de couleurs est en fonction du nombre de bits utilisés pour le codage.

Exemple : 28 = 256

Nombre de bits Nombre de couleurs


1 2
4 16
8 256
16 65 536
32 4 294 967 296

La quantité de mémoire est simplement le nombre de pixels utiles multiplié


par le nombre de bits par pixel le tout divisé par 8 pour passer en octets.

Capacité (Ko)= nombre de pixels * Nombre de bits / 8


Exemple :

640 × 480 pixels, 16 couleurs il faut :

Capacité Mémoire = 640 * 480 * 4 / 8 = 153600 Octet = 150 Ko


Carte son
Une carte son est une carte d’extension permet de gérer tous les sons émis pour
les envoyer vers les haut-parleurs, ou reçus par l'ordinateur.

Composants d’une carte son :

1. Processeur spécialisé : APU (Audio Processing Unit, chargé de tous les


traitements numériques.

2. Convertisseur numérique/analogique : appelé DAC (digital to analog


converter) permettant de convertir les données audio de l'ordinateur en
signal analogique (Sorties : Haut parleur).

3. Convertisseur analogique/numérique : appelé ADC (analog to digital


converter) permettant de convertir le signal analogique des entrées en
donnés audio numériques pouvant être traitées par l'ordinateur.

4. Amplificateurs opérationnels (OP-AMP) : pour donner du volume en entrée


et en sortie de la carte son.

5. Connexion entre la carte son et la carte mère : Défini le type de connecteur


d’extension (PCI, PCI Express, USB, Firewire….).

6. Connecteurs d'Entrés/Sortis externes : représente le point d’entrée/Sortie


de signal sonore souvent appelés Prises Jack.
Carte réseau
La carte réseau (Network Interface Card en anglais et notée NIC) constitue
l'interface entre l'ordinateur et le câble du réseau. Elle permet de de préparer,
d'envoyer, recevoir et de contrôler les données sur le réseau.

Chaque carte réseau possède une adresse MAC (Media Access Control address)
unique sur le réseau.

Les adresses MAC sont définies par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics
Engineer) qui attribue des plages d'adresses à chaque fabriquant de cartes
réseau.

Une adresse MAC est constituée de 48 bits (6 Octets) et est généralement


représentée sous la forme hexadécimale en séparant les octets par un tiret.

Exemple : ( 5E-FF-56-A2-AF-15 )

La carte réseau traduit les données et indique son adresse IP (Internet Protocol)
au reste du réseau afin de pouvoir être distinguée des autres cartes du réseau.

La carte réseau possède généralement deux témoins lumineux (LED) :

✓ LED verte correspond à l'alimentation de la carte ;


✓ LED orange (10 Mb/s) ou rouge (100 Mb/s) indique une activité du réseau.
Séquence d’amorçage d’un PC
Séquence d’amorçage

La séquence de démarrage c'est toutes les étapes qui vont être


exécutées dès le moment ou vous allez démarrer votre ordinateur.

Dès le moment où vous allez appuyer sur le bouton de mise sous


tension de votre PC, une impulsion électrique va être envoyée à
l'alimentation depuis la carte mère pour produire du courant
électrique qui va allumer le BIOS.

Le BIOS s'occupe de tester et d'initialiser tous les matériels. On


appelle aussi cette partie la séquence POST (Power On Self Test).

C'est la séquence durant laquelle tous les composants vont être


testés de même que leur compatibilité. Si la séquence POST ne passe
pas, le système d’exploitation ne sera pas lancé.
Séquence d’amorçage
Le POST commence par contrôler :

1. Bus système et les connecteurs d'extension


2. Mémoire vive
3. Mémoire de la carte graphique
4. Carte vidéo et ajouter son code de reconnaissance
5. Clavier et la souris
6. Périphériques de stockage (CD, HDD, USB, …)

Tous les résultats sont comparés sur le CMOS, ce qui permet au BIOS de
savoir si la configuration matérielle a changé depuis le dernier démarrage
ou pas.

Ensuite, les tests matériels validés, il va tenter d'amorcer en


mémoire le secteur d'amorce principal du disque dur aussi appelé
MBR (Master Boot Record).
Séquence d’amorçage
Master Boot Record
MBR (Master Boot Record) ou table de partition, permet de trouver la partition
active du disque. Une fois que cette partition est identifiée, le MBR chargera le
secteur de boot correspondant et transférer ensuite l'exécution à ce dernier.

Un secteur de boot est un programme situe sur le premier secteur d'une unité de
stockage ou d'une partition et qui est charge au démarrage du PC. Si le Disque
contient une partie qui n'est pas amorçable, l'un des messages d'erreurs suivant
apparaît :

Non-system disk or disk error


Replace and press any key when ready

le secteur de boot va charger les 15 secteurs qui le suivent sur le disque, Ces 15
secteurs sont appelés "Boostrap Code" et s'occupent de localiser puis de
transférer l'exécution au fichier NTLDR.

Si le Boostrap ne trouve pas le fichier NTLDR, le programme affiche le message


d’erreur suivant :

"Couldn't find NTLDR " Si le système de fichiers est FAT


ou
" A kernel file is missing from the disk " Si le système de fichiers est NTFS
Séquence d’amorçage
NTLDR
NLTDR " NT Loader " est le chargeur d'amorçage de Windows.

1. Il charge les pilotes du système de fichier approprié.

2. Il lancer Boot.ini pour lister et afficher les systèmes d'exploitations.

3. Il charge le programme NTDETECT.com qui va ensuite détecter le


matériel du pc en utilisant le BIOS.

4. Il charge plusieurs dll pour effectuer la suite du travail


(Ntoskrnl.exe et Hal.dll ). Si NTLDR ne parvient pas à charger l'un de
ces fichiers, il affiche le message d’erreur suivant :

"Windows could not start because the following file was missing or
corrupt", suivi du nom du fichier

1. Il charge la majorité des clés de la base de registre.

2. Et enfin, il donne le contrôle à NTOSKRNL.exe pour initialiser les


pilotes de périphériques chargés précédemment, puis lance le
programme SMSS.exe (Session Manager SubSystem situé dans le
répertoire C:\WINDOWS\system32).

Vous aimerez peut-être aussi