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Ce club collabore étroitement avec le FMI en lui demandant des informations précis sur la
situation des pays endettés ou en les incitant à payer leur dettes le plus rapidement
possible .En effet nombreuses banques ont été gravement menacées par le défaut de
paiement des pays touchés par la crise Malgré les mesures prises à travers l'augmentation
des provisions pour risques des créances douteuses , elles étaient toujours dans une
situation critique .La collaboration avec le FMI est alors incontournable pour eux , sinon
, c'est la faillite .....
Le Fonds refuse tout d'abord de communiquer aux banques les rapports établis sur la
situation des pays membres et refuse également d'agir au nom des banques, afin de ne pas
apparaitre comme le défenseur d'intérêts privés. En 1984 , cette position est quelque peu
assouplie :le Fonds accepte , lorsqu'il entreprend une surveillance renforcée d'un pays
endettées conclusions aux banques , sous réserve d'accord du pays concerné. Quant aux
banques , elles acceptent de restructurer le service de la dette sur un horizon pluriannuel
dans le cadre d'une surveillance renforcée par le Fonds .L'approche consiste donc à
rééchelonner les remboursements , à les différés ans le temps et non pas à réduire la dette
Elle consiste aussi à payer des nouveaux crédits pour payer les anciennes
Dans une telle situation les pays endettés sont confrontés deux grand problème. D'abord,
par l'accumulation des remboursements, la charge de la dette augmente considérablement.
D'autre part, pas question de réduction de la dette. Il est évident que , les pays endettés ne
trouveront jamais une porte de sortie dans une telle situation. Non seulement, ils ont essayé
d'honorer leur engagement envers les créanciers mais victimes aussi de la manipulation de
ces derniers, ceci, à travers des jeux de taux d'intérêts et jeux comptables. De l'autre coté, la
condition de vie de leur population ne cesse de se dégrader, leur économie stagnent et ils
Face à toutes ces situations les banques deviennent de plus en plus reticentes vis à vis des
PED.Les provisions pour risques de créances douteuses en est une preuve.
Quoi qu'il en soit le ces banques groupées dans le Club de Londres ont toujours apporte des
sommes considérables dans le financement des PED , en fait ce sont des sommes destines
à rembouser les dettes deja contactées .,mais aussi pour leur refinancement .
Le fonctionnement du club de Londre :
REALISATION
Au total, de 1981à 1992 ,le club de Londres a rééchelonné l'équivalent de 333,5 milliards de
dollars et a refinancé 66,2 milliards .A noter que les efforts financiers apportés par le club de
Londres(1981à1989) , estimés à 400 milliards de dollars ont largement dépassé ceux
apportés par le club de Paris qui étaient 175 milliards de dollars sur la même période. Cela
ne veut pas forcement à dire que les banques ont fait plus d'effort que les membre du club
de Paris . Face à L1 crise d'endettement de grande envergure , le Trésor Américain à travers
le plan Baker en 1985 et le plan Brady en 1989 a joué aussi un trole capital dans la gestion
de la crise . par ces pays dans le cadre de coopération bilatérale .
Plan bakar
Toutefois, la mise en place de ce plan avait nécessité le recours aux créanciers privés qui
sont de plus en plus réticents envers les pays endettés
Les banques ont déjà commencé à se désengager de ces pays. C'est ainsi que le plan
Baker n'a pas rencontré beaucoup d'écho dans les milieux bancaires et n'a pas été appliqué
aux yeux de certains observateurs. Le plan est resté lettre morte malgré les efforts consentis
par les IFI à l'exemple du FMI et la Banque mondial.
Plan brady
Le 10 mars 1989, le nouveau secrétaire au Trésor américain, NICHOLAS BRADY annonce
une novelle approche dans le cadre de résolution du problème d'endettement des PED en
particulier les dettes bancaires. Le plan vise à la fois la réduction du stock de la dette et du
service de la dette des pays à revenus intermédiaire et devenu l'instrument principal dans les
stratégies de réaménagement de la dette des banques. Depuis 1990, d'ailleurs, la majorité
des accords signés sont des accords de réduction de la dette et du service de la dette.
L'initiative prime deux principaux objectifs. Le premier propose aux banques commercial un
engagement substantiel en négociant avec les pays endettés avec une période de grace.Il
s'agit ici de forcer un peu la main des banquiers. Le deuxième objectif du plan Brady appelle
le FMI et la Banque mondiale à contribuer davantage soit en garantissant de nouvelles
obligations en échanges des dettes existantes, soit en accordant de nouveaux prêts.