Vous êtes sur la page 1sur 25

Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques

Exercices

E1. On donne r = 0,06 m, le rayon des armatures; donc A = πr2 = π (0,06) = 36π × 10−4 m
et d = 0,002 m, la distance entre les armatures.
(a) À partir de l’équation 5.3, on trouve
(8,85×10−12 )(36π×10−4 )
C = ε0dA = 0,002 = 50,0 × 10−12 F = 50,0 pF
(b) On donne ∆V = 12 V. À partir de l’équation 5.1, on obtient
¡ ¢
Q = C∆V = 50,0 × 10−12 (12) = 6,00 × 10−10 C = 600 pC

E2. On donne a = 0,5 mm, b = 0,5 cm et ∆V = 24 V.


(a) À partir de l’exemple 5.5 et de l’équation 5.6 du manuel, on trouve
2π (8,85×10−12 )
C = 2πε 0L
ln( ab )
=⇒ C 2πε0 ³
L = ln( b ) = ln 0,5×10−2
´ = 24,1 pF/m
a 0,5×10−3
¡ ¢ ¡ ¢
(b) Si L = 2,5 m, alors C = C L L = 24,1 × 10
−12 (2,5) = 60,3 pF et, selon l’équation 5.2,

Q ¡ ¢
C = ∆V =⇒ Q = C∆V = 60,3 × 10−12 (24) = 1,45 nC
E3. On donne C = 240 pF, Q = 40 nC et d = 0,2 mm.
(a) À partir de l’équation 5.3, on obtient
(240×10−12 )(0,2×10−3 ) ¡ ¢
cm 2
C = ε0dA =⇒ A = Cd ε0 = 8,85×10−12
= 5,42×10−3 m2 × 100
1m = 54,2 cm2
(b) À partir de l’équation 5.2, on trouve
Q Q 40×10−9
C= ∆V =⇒ ∆V = C = 240×10−12
= 167 V

(c) À partir de l’équation 4.6c du manuel, on obtient


∆V 167
∆V = Ed =⇒ E = d = 0,2×10−3
= 8,35 × 105 V/m
E4. On donne d = 0,8 mm, Q = 60 nC et E = 3 × 104 V/m.
(a) À partir de l’équation 4.6c du manuel, on trouve
¡ ¢¡ ¢
∆V = Ed = 3 × 104 0,8 × 10−3 = 24,0 V

(b) À partir de l’équation 5.2, on obtient


Q 60×10−9
C= ∆V = 24,0 = 2,50 nF
(c) À partir de l’équation 5.3, on trouve
(2,50×10−9 )(0,8×10−3 )
C = ε0dA =⇒ A = Cd ε0 = 8,85×10−12 = 0,226 m2


E5. On donne RT = 6400 km, Rsphère = 6450 km et E = −100− →
u r N/C.

(a) Selon le théorème de Gauss, le champ électrique entre la surface de la Terre et la sphère
ne dépend que de la charge sur la Terre. Comme le champ est dirigé vers l’intérieur, la

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 1


© ERPI
¡ ¢
2 , la
charge doit être négative. À partir du résultat de l’exemple 3.2 et si Q = σ 4πRT
charge à la surface de la Terre, on trouve
ER2 ¡ ¢ 2 2
2 = − ERT =⇒ σ = − ERT = − E =⇒
E = k|Q|
RT2 =⇒ Q = − k T =⇒ σ 4πRT k 2
4πkRT 4πk
¡ ¢
σ = −ε0 E = − 8,85 × 10−12 (100) = 8,85 × 10−10 C/m2

(b) À partir de l’exemple 5.4 et de l’équation 5.5 du manuel, on obtient


R R è re (6400×103 )(6450×103 )
C = k R T sp h−R = (9×109 )(50×103 ) = 91,7 mF
( sp h ère T )
(c) À partir de l’exemple 5.3 et de l’équation 5.4 du manuel, on trouve
¡ ¢¡ ¢
C = 4πε0 RT = 4π 8,85 × 10−12 6400 × 103 = 710 µF

Cette valeur est 129 fois plus petite que le résultat de la question (b). La capacité de la
Terre est donc beaucoup plus faible sans la sphère conductrice.

E6. On donne a = 1 mm, b = r2 , λ = 4 nC/m et ∆V = Vb − Va = −27 V, puisque le potentiel

diminue dans la direction radiale. Selon l’exemple 5.5,


¡ ¢ ¡ ¢
Vb − Va = −2kλ ln ab =⇒ ln ab = V−2kλ b −Va
= −2(9×10−27
9 )(4×10−9 ) = 0,375 =⇒

b
a = e0,375 = 1,45 =⇒ r2 = 1,45a = 1,45 mm

E7. On reprend la figure 5.22 en numérotant les plaques. On suppose que le côté gauche du
condensateur est branché au côté positif de la pile.

À cause de l’induction et parce que le champ électrique doit être nul à l’intérieur de

chacune des plaques conductrices, une charge Q apparaît de part et d’autre de la plaque
3 et une charge −Q de chaque côté des plaques 2 et 4. Avec la charge Q qui apparaît au

bas de la plaque 1 et en haut de la plaque 5, on obtient une charge totale de ±4Q de


part et d’autre du système.

2 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
ε0 A Q
Pour une paire de plaques ij, la capacité est Cij = d = ∆V ; donc la capacité totale est
4Q Q 4ε0 A
C= ∆V = 4 ∆V = 4Cij = d

E8. On donne C = 24 pF et A = 0,06 m2 . Le module du champ disruptif est

Emax = 3 × 106 V/m.

(a) À partir de l’équation 5.3, on trouve


(8,85×10−12 )(0,06)
C = ε0dA =⇒ d = ε0CA = 24×10−12
= 0,0221 m

À partir de l’équation 4.6c du manuel, on obtient


¡ ¢
∆Vmax = Emax d = 3 × 106 (0,0221) = 6,63 × 104 V

(b) À partir de l’équation 5.1, on trouve


¡ ¢¡ ¢
Q = C∆V = 24 × 10−12 6,63 × 104 = 1,59 µC

E9. On donne N = 1012 électrons et ∆V = 20 V. La charge Q associée à ce transfert


¡ ¢¡ ¢
d’électrons est Q = Ne = 1012 1,6 × 10−19 = 1,6 × 10−7 C.

À partir de l’équation 5.2, on trouve


Q 1,6×10−7
C= ∆V = 20 = 8,00 nF
E10. On donne R1 = 0,15 m, R2 = 0,20 m et ∆V = 12 V.
À partir de l’exemple 5.4 et de l’équation 5.5 du manuel, on obtient
R1 R2 (0,15)(0,20)
C= k(R2 −R1 ) = (9×109 )(0,05)
= 6,67 × 10−11 F
À partir de l’équation 5.1, on trouve
¡ ¢
Q = C∆V = 6,67 × 10−11 (12) = 8,00 × 10−10 C
E11. On donne C1 = 4 µF, C2 = 6 µF et ∆V0 = 20 V, la différence de potentiel de la
pile à laquelle on branche initialement le condensateur C1 . La charge Q10 initialement

accumulée sur C1 est donnée par l’équation 5.1 :


¡ ¢
Q10 = C1 ∆V0 = 4 × 10−6 (20) = 80 × 10−6 C

Si on débranche C1 de la pile et qu’on le branche au condensateur C2 vide, la situation


à l’équilibre correspond à ce que montre la figure qui suit :

Comme on l’a montré à la section 4.5 du manuel, tout le haut et tout le bas du circuit
formé des deux condensateurs deviennent des équipotentielles à l’équilibre. Une quantité

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 3


© ERPI
exacte de charge est donc transférée de C1 à C2 pour que la différence de potentiel de
chacun des condensateurs soit la même, à une nouvelle valeur ∆V. Ainsi, selon l’équation
5.2,
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)

où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. Comme la charge
totale correspond à la charge initiale sur C1 ,

Q1 + Q2 = Q10 (ii)

On résout les équations (i) et (ii) et on trouve

Q1 = 32,0 µC et Q2 = 48,0 µC
Q1 32,0×10−6
et finalement ∆V = C1 = 4×10−6
= 8,00 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 8,00 V

E12. Si on suit le même raisonnement qu’à l’exercice 7, cet arrangement de sept armatures est
6ε0 A
équivalent à six condensateurs dont la capacité est donnée par C = d , où

d = 1 mm mais où A correspond à la portion de la surface des plaques qui se superpose

pour différentes valeurs de θ. La figure ci-dessous montre comment obtenir A :

Si R = 0,02 m, on trouve A en retranchant à l’aire d’un demi-cercle l’aire du secteur


d’angle θ :
πR2
¡ θ
¢ πR2
¡ θ
¢
A= 2 − πR2 360◦ = 2 1− 180◦

et l’expression de la capacité devient


2 ¡ ¢ 6π(8,85×10−12 )(0,02)2 ¡ ¢ ¡ ¢
C = 6πε2d0 R 1 − 180
θ
◦ = 2(1×10−3 )
1− θ
180◦ = 33,4 1 − θ
180◦ pF

(a) Si θ = 0◦ :
¡ 0◦
¢
C = 33,4 1 − 180◦ pF = 33,4 pF

(b) Si θ = 45◦ :
¡ 45◦
¢
C = 33,4 1 − 180◦ pF = 25,1 pF

(c) Si θ = 135◦ :
¡ 135◦
¢
C = 33,4 1 − 180◦ pF = 8,35 pF

4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
E13. On donne R1 = 0,03 m, R2 = 0,11 m et ∆V = 5 V.

(a) À partir de l’exemple 5.4 et de l’équation 5.5 du manuel, on trouve


R1 R2 (0,03)(0,11)
C= k(R2 −R1 ) = (9×109 )(0,08)
= 4,58 pF

(b) À partir de l’équation 5.1, on obtient


¡ ¢
Q = C∆V = 4,58 × 10−12 (5) = 2,29 × 10−11 C

Le nombre N d’électrons qui doivent être transférés pour créer cette charge est donné
par :
Q 2,29×10−11
N= e = 1,6×10−19
= 1,43 × 108 électrons

E14. On donne C1 = 0,1 µF, C2 = 0,25 µF et ∆V = 12 V

(a) Si les condensateurs sont branchés en série, la capacité équivalente est donné par l’équa-
tion 5.7 du manuel :
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ Céq = C1 + C2 = (0,1×10−6 )
+ (0,25×10−6 )
= 0,0714 µF

La charge sur le condensateur équivalent est donnée par l’équation 5.1 :


¡ ¢
Q = Céq ∆V = 0,0714 × 10−6 (12) = 0,857 µC

Comme les condensateurs sont branchés en série, Q1 = Q2 = 0,857 µC

La différence de potentiel sur chaque condensateur est obtenue par l’équation 5.2 :
Q1 Q1 0,857×10−6
C1 = ∆V1 =⇒ ∆V1 = C1 = 0,1×10−6
=⇒ ∆V1 = 8,57 V
Q2 Q2 0,857×10−6
C2 = ∆V2 =⇒ ∆V2 = C2 = 0,25×10−6
=⇒ ∆V2 = 3,43 V

(b) Si les condensateurs sont branchés en parallèle, la différence de potentiel est la même
pour chaque condensateur et ∆V1 = ∆V2 = 12,0 V

La charge sur chaque condensateur est donnée par l’équation 5.1 :


¡ ¢
Q1 = C1 ∆V1 = 0,1 × 10−6 (12,0) =⇒ Q1 = 1,20 µC
¡ ¢
Q2 = C2 ∆V2 = 0,25 × 10−6 (12,0) =⇒ Q2 = 3,00 µC

E15. La figure qui suit reprend la figure 5.24a. Les condensateurs ont été numérotés pour

simplifier les écritures. La figure montre comment on passe du circuit actuel à celui qui
ne contient que le condensateur équivalent :

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 5


© ERPI
On donne C2 = 4 µF, C3 = 10 µF, Céq = 12,4 µF; la valeur du condensateur C1 est
inconnue. À partir de la figure, on voit que le condensateur Céq remplace Ca et C3 en
parallèle; donc :
¡ ¢ ¡ ¢
Céq = Ca + C3 =⇒ Ca = Céq − C3 = 12,4 × 10−6 − 10,0 × 10−6 = 2,4 µF
Le condensateur Ca remplace C1 et C2 en série, ainsi
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Ca = +
C1 C2 =⇒ C1 = −
Ca C2 =⇒ C 1 = Ca − C2 = 2,4×10−6 − 4,0×10−6
=⇒
C1 = 6,00 µF
E16. La figure qui suit reprend la figure 5.24b. Les condensateurs ont été numérotés pour

simplifier les écritures. La figure montre comment on passe du circuit actuel à celui qui
ne contient que le condensateur équivalent :

On donne C1 = 4 µF, C3 = 2 µF, Céq = 2,77 µF; la valeur du condensateur C2 est


inconnue. À partir de la figure, on voit que le condensateur Céq remplace Ca et C1 en
série; donc :
1
Céq= C11 + C1a =⇒ C1a = C1éq − C11 =⇒
³ ´−1 ³ ´−1
C1 = C1éq − C11 1
= 2,77×10 1
−6 − 4,0×10−6 =⇒
Ca = 9,01 µF

Le condensateur Ca remplace C2 et C3 en parallèle; ainsi


¡ ¢ ¡ ¢
Ca = C2 + C3 =⇒ C2 = Ca − C3 = 9,01 × 10−6 − 2,00 × 10−6 = 7,01 µF

E17. On donne C1 = C2 = C3 = C4 = 10 µF.


(a) On veut que Céq = 4 µF. La figure qui suit donne la réponse :

On laisse le soin à l’élève de vérifier par un calcul qu’il s’agit de la bonne réponse.

(b) On veut que Céq = 2,5 µF. La figure qui suit donne la réponse :

6 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
On laisse le soin à l’élève de vérifier par un calcul qu’il s’agit de la bonne réponse.

E18. Tous les condensateurs ont la même valeur C = 1 µF. On raisonne à partir de la figure
5.25.
Les trois condensateurs de la branche de droite sont en série; on les remplace par Ca :
1 1 1 1 1
Ca = C + C + C =⇒ Ca = 3 C1 =⇒ Ca = 13 C = 0,333 µF
Le condensateur Ca est en parallèle avec le condensateur de la branche verticale de droite.

On remplace ces deux condensateurs par Cb :


Cb = Ca + C = 1,333 µF
Le nouveau condensateur Cb est à nouveau en série avec deux condensateurs C :
³ ´−1
1 1 1 1 1 1
Cc = Cb + C + C =⇒ Cc = Cb + 2 C = 0,364 µF
Et Cc est à nouveau en parallèle avec le condensateur de la branche verticale de gauche :
Cd = Cc + C = 1,364 µF

Finalement, Cd est en série avec les deux derniers condensateurs et


³ ´−1
1 1 1 1 1 1
Céq = Cd + C + C =⇒ C éq = Cd + 2 C = 0,366 µF
E19. On donne C1 = 2 µF, C2 = 4 µF et ∆V0 = 18 V, la différence de potentiel de la pile à
laquelle on branche initialement les deux condensateurs en série.
On doit chercher la charge initiale que porte chaque condensateur. Comme ils sont bran-
chés en série,
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ Céq = C1 + C2 = 2×10−6
+ 4×10−6
= 1,333 µF
Et la charge sur chaque condensateur est donnée par l’équation 5.1 :
¡ ¢
Q10 = Q20 = Céq ∆V = 1,333 × 10−6 (18) = 24,0 µC
On débranche les deux condensateurs et on les branche en reliant les armatures de même

signe. Comme à l’exercice 11, il doit y avoir déplacement de charges pour que la différence
de potentiel finale de chacun des condensateurs soit la même. La situation à l’équilibre
est décrite par la figure qui suit :

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 7


© ERPI
La différence de potentiel finale ∆V n’est pas la même que ∆V0 . Sa valeur est donnée
par l’équation 5.2 :
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)

où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. Puisqu’on a relié
les armatures de même signe, la charge totale ne change pas et correspond à la charge
initiale sur C1 et C2 :

Q1 + Q2 = Q10 + Q20 = 48,0 µC (ii)

On résout les équations (i) et (ii) et on trouve

Q1 = 16,0 µC et Q2 = 32,0 µC
Q1 16,0×10−6
et finalement ∆V = C1 = 2×10−6
= 8,00 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 8,00 V

E20. On donne C1 = 2 µF, C2 = 6 µF et ∆V0 = 60 V, la différence de potentiel de la pile à


laquelle on branche initialement les deux condensateurs en parallèle.

On doit chercher la charge initiale que porte chaque condensateur. Comme ils sont bran-

chés en parallèle, ils ont la même différence de potentiel ∆V0 et, selon l’équation 5.1,
¡ ¢
Q10 = C1 ∆V0 = 2 × 10−6 (60) = 120 µC
¡ ¢
Q20 = C2 ∆V0 = 6 × 10−6 (60) = 360 µC

On débranche les deux condensateurs et on les branche en reliant les armatures de signes
contraires. Comme à l’exercice 11, la différence de potentiel finale de chacun des conden-
sateurs doit être la même. Toutefois, comme on branche les condensateurs en mettant

en contact des armatures portant des charges de signes contraires, le déplacement de


charges va d’abord servir à éliminer l’une des deux charges. Ensuite, la charge qui reste
se redistribue afin que la différence de potentiel soit la même pour les deux condensateurs.

La figure qui suit résume comment on passe à l’équilibre :

La différence de potentiel finale ∆V n’est pas la même que ∆V0 . Sa valeur est donnée
par l’équation 5.2 :
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)

où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. Puisqu’on a relié

8 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
les armatures de signes contraires ensemble et que Q20 > Q10 , la charge totale qui reste
correspond à

Q1 + Q2 = Q20 − Q10 = 240,0 µC (ii)

On résout les équations (i) et (ii) et on trouve

Q1 = 60,0 µC et Q2 = 180 µC
Q1 60,0×10−6
et finalement ∆V = C1 = 2×10−6
= 30,0 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 30,0 V

E21. On donne C1 = 3 µF, ∆V10 = 12 V, C2 = 5 µF et ∆V20 = 10 V. On calcule la charge

initiale sur chaque condensateur avec l’équation 5.1 :


¡ ¢
Q10 = C1 ∆V0 = 3 × 10−6 (12) = 36 µC
¡ ¢
Q20 = C2 ∆V0 = 5 × 10−6 (10) = 50 µC

(a) Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de même signe,
la situation est similaire à celle de l’exercice 19. Une charge totale correspondant à la
somme Q10 + Q20 se redistribue pour que la différence de potentiel finale soit la même
sur les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser sont
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)

et

Q1 + Q2 = Q10 + Q20 = 86,0 µC (ii)

où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve

Q1 = 32,2 µC et Q2 = 53,8 µC
Q2 53,8×10−6
et finalement ∆V = C2 = 5×10−6 = 10,8 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 10,8 V

(b) Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de signes contraires,
la situation est similaire à celle de l’exercice 20. Comme Q20 > Q10 , une charge totale
correspondant à la différence Q20 − Q10 se redistribue pour que la différence de potentiel
finale soit la même sur les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser sont :
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)

et

Q1 + Q2 = Q20 − Q10 = 14,0 µC (ii)

où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 9


© ERPI
Q1 = 5,25 µC et Q2 = 8,75 µC
Q1 5,25×10−6
et finalement ∆V = C1 = 3×10−6
= 1,75 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 1,75 V

E22. On donne C1 = 1 µF, C2 = 2 µF et C3 = 4 µF. Si on inclut les valeurs individuelles, il

existe 17 possibilités de branchement des trois condensateurs. On laisse le soin à l’élève


de trouver ces 17 circuits en lui fournissant la valeur des 17 capacités équivalentes :

Céq = 1,00 µF, 2,00 µF, 4,00 µF, 0,667 µF, 0,800 µF, 1,33 µF, 0,571 µF, 3,00 µF,

5,00 µF, 6,00 µF, 7,00 µF, 4,67 µF, 2,80 µF, 2,33 µF, 1,72 µF, 1,43 µF, 0,857 µF

E23. On donne UE = 100 MeV et ∆V = 12 V. En joules, l’énergie à emmagasiner correspond


³ −19 J
´
à UE = (100 MeV) × 1,602×10
1 eV = 1,6 × 10−11 J.

À partir de l’équation 5.9, on trouve


2UE 2(1,6×10−11 )
UE = 12 C∆V 2 =⇒ C = ∆V 2
= (12)2
= 0,222 pF

E24. On donne C1 = C2 = 50 µF et ∆V = 20 V, la différence de potentiel de la pile à laquelle


on branche initialement les deux condensateurs.

(a) Si les condensateurs sont branchés en parallèle, alors

Céq = C1 + C2 = 100 µF

Et l’énergie emmagasinée est donnée par l’équation 5.9 :


¡ ¢
UE = 12 Céq ∆V 2 = 12 100 × 10−6 (20)2 = 0,0200 J

(b) Si les condensateurs sont branchés en série, alors


³ ´−1
1
Céq = 1
C1 + 1
C2 =⇒ C éq = 2 1
C1 = C21 = 25,0 µF

Et l’énergie emmagasinée est donnée par l’équation 5.9 :


¡ ¢
UE = 12 Céq ∆V 2 = 12 25 × 10−6 (20)2 = 5,00 mJ

E25. On donne A = 40 cm2 = 40 × 10−4 m2 , d = 2,5 mm et ∆V = 24 V.

(a) À partir de l’équation 5.3, on trouve


ε0 A (8,85×10−12 )(40×10−4 )
C= d = 0,0025 = 14,2 pF

(b) À partir de l’équation 5.9, on obtient


¡ ¢
UE = 12 C∆V 2 = 12 14,2 × 10−12 (24)2 = 4,09 nJ

(c) À partir de l’équation 4.6c du manuel, on trouve


∆V 24
∆V = Ed =⇒ E = d = 0,0025 = 9,60 × 103 V/m

(d) À partir de l’équation 5.10, on obtient


¡ ¢¡ ¢2
uE = 12 ε0 E 2 = 12 8,85 × 10−12 9,60 × 103 = 4,08 × 10−4 J/m3

10 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
E26. On donne d = 0,6 mm, Q = 0,03 µC et E = 4 × 105 V/m.

(a) On combine les équations 5.2 et 4.6c du manuel :


Q Q 0,03×10−6
C= ∆V = Ed = (4×105 )(0,0006)
= 125 pF

(b) À partir de l’équation 5.9, on trouve


2
Q2 (0,03×10−6 )
UE = 2C = 2(125×10−12 )
= 3,60 µJ

E27. On donne C = 400 pF, d = 1,2 mm et ∆V = 250 V.

On combine les équations 5.10 et 4.6c du manuel :


¡ ¢2 1 ¡ ¢ ³ 250 ´2
uE = 12 ε0 E 2 = 12 ε20 ∆V
d = 2 8,85 × 10−12
0,0012 = 0,192 J/m3

E28. On donne C1 = 3 µF, C2 = 5 µF et ∆V = 20 V, la différence de potentiel de la pile à

laquelle on branche initialement les deux condensateurs.

(a) Si on branche les condensateurs en parallèle, chacun subit la même différence de potentiel
et l’énergie emmagasinée correspond à
¡ ¢
U1 = 12 C1 ∆V 2 = 12 3 × 10−6 (20)2 =⇒ U1 = 0,600 mJ
¡ ¢
U2 = 12 C2 ∆V 2 = 12 5 × 10−6 (20)2 =⇒ U2 = 1,00 mJ

(b) Si on les branche en série, on doit d’abord trouver la charge sur chacun des condensateurs.
On a
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ Céq = C1 + C2 = 3×10−6
+ 5×10−6
= 1,88 µF

et la charge identique sur chaque condensateur est Q1 = Q2 = Céq ∆V = 37,6 µC.


L’énergie emmagasinée correspond à :
2
Q21 (37,6×10−6 )
U1 = 2C1 = 2(3×10−6 )
=⇒ U1 = 0,234 mJ
2
Q22 (37,6×10−6 )
U1 = 2C2 = 2(5×10−6 )
=⇒ U2 = 0,141 mJ

E29. On donne C1 = 2 µF, C2 = 5 µF et ∆V0 = 20 V, la différence de potentiel de la pile à

laquelle on branche initialement les deux condensateurs en série.

On doit chercher la charge initiale que porte chaque condensateur. Comme ils sont bran-
chés en série,
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ Céq = C1 + C2 = 2×10−6
+ 5×10−6
= 1,43 µF

Et la charge sur chaque condensateur est donnée par l’équation 5.1 :


¡ ¢
Q10 = Q20 = Céq ∆V = 1,43 × 10−6 (20) = 28,6 µC

On calcule maintenant l’énergie initialement emmagasinée sur chaque condensateur :


2
Q210 (28,6×10−6 )
U10 = 2C1 = 2(2×10−6 ) =⇒ U10 = 204 µJ

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 11


© ERPI
2
Q220 (28,6×10−6 )
U20 = 2C2 = 2(5×10−6 )
=⇒ U20 = 81,8 µJ

Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de même signe,

la situation est similaire à celle de l’exercice 19. Une charge totale correspondant à la
somme Q10 + Q20 se redistribue pour que la différence de potentiel finale soit la même
sur les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser sont
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)

et

Q1 + Q2 = Q10 + Q20 = 57,2 µC (ii)

où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve Q1 = 16,34 µC et Q2 = 40,86 µC, ce qui permet de

calculer l’énergie emmagasinée à la fin sur chaque condensateur :


2
Q21 (16,34×10−6 )
U1 = 2C1 = 2(2×10−6 )
=⇒ U1 = 66,7 µJ
2
Q22 (40,86×10−6 )
U2 = 2C2 = 2(5×10−6 )
=⇒ U2 = 167 µJ

E30. On donne C1 = 2 µF, C2 = 5 µF et ∆V0 = 40 V. Puisque les condensateurs sont branchés


en parallèle, leur différence de potentiel est la même à ∆V0 , et on calcule directement la

charge initiale sur chaque condensateur avec l’équation 5.1 :


¡ ¢
Q10 = C1 ∆V0 = 2 × 10−6 (40) = 80 µC
¡ ¢
Q20 = C2 ∆V0 = 5 × 10−6 (40) = 200 µC

On calcule maintenant l’énergie initialement emmagasinée sur chaque condensateur :


2
Q210 (80×10−6 )
U10 = 2C1 = 2(2×10−6 )
=⇒ U10 = 1,60 mJ
2
Q220 (200×10−6 )
U20 = 2C2 = 2(5×10−6 )
=⇒ U20 = 4,00 mJ

Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de signes contraires,
la situation est similaire à celle de l’exercice 20. Comme Q20 > Q10 , une charge totale

correspondant à la différence Q20 − Q10 se redistribue pour que la différence de potentiel


finale soit la même sur les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser sont
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)

et

Q1 + Q2 = Q20 − Q10 = 120 µC (ii)

où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve Q1 = 34,3 µC et Q2 = 85,7 µC, ce qui permet de calculer

12 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
l’énergie emmagasinée à la fin sur chaque condensateur :
2
Q2 (34,3×10−6 )
U1 = 2C11 = 2(2×10−6 ) =⇒ U1 = 0,294 mJ
2
Q2 (85,7×10−6 )
U2 = 2C22 = 2(5×10−6 ) =⇒ U2 = 0,735 mJ

E31. La figure qui suit reprend la figure 5.26. Les condensateurs ont été numérotés pour
simplifier les écritures.

On donne C1 = 5 µF, C2 = 2 µF, C3 = 4 µF, C4 = 12 µF et ∆V = 20 V. Avant de pouvoir


évaluer l’énergie emmagasinée, on doit connaître la charge sur les deux condensateurs
concernés. Pour y arriver, on doit calculer la capacité équivalente de l’ensemble.

Les condensateurs C2 et C3 sont en série. Le condensateur Ca qui les remplace a pour


valeur
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Ca = C2 + C3 =⇒ Ca = C2 + C3 = 2×10−6
+ 4×10−6
= 1,333 µF

Les condensateurs Ca et C4 sont en parallèles. Le condensateur Cb qui les remplace a


pour valeur
¡ ¢ ¡ ¢
Cb = Ca + C4 = 1,333 × 10−6 + 12 × 10−6 = 13,33 µF

Finalement, les condensateurs C1 et Cb sont en série et le condensateur Céq équivalent à


tout le circuit a pour valeur
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + Cb =⇒ C éq = C1 + Cb = 5×10−6
+ 13,33×10−6
= 3,64 µF

(a) Comme C1 est en série avec Cb , sa charge, ou celle de Cb , a pour valeur


¡ ¢
Q1 = Céq ∆V = 3,64 × 10−6 (20) = 72,8 × 10−6 C

L’énergie emmagasinée par ce condensateur est donnée par l’équation 5.9 :


2
Q2 (72,8×10−6 )
U1 = 2C11 = 2(5×10−6 ) =⇒ U1 = 530 µJ

(b) Afin de répondre à la question, on doit remonter à la charge sur le condensateur C3 . La

différence de potentiel ∆Vb aux bornes du condensateur Cb peut être calculée parce que
la charge sur ce condensateur est la même que celle sur C1 :
Qb 72,8×10−6
Qb = Q1 = Cb ∆Vb =⇒ ∆Vb = Cb = 13,33×10−6 = 5,46 V

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 13


© ERPI
Mais le condensateur Cb remplace Ca et C4 , qui sont en parallèle; donc ∆Va = ∆Vb . On
peut alors calculer la charge sur Ca :
¡ ¢
Qa = Ca ∆Va = 1,333 × 10−6 (5,46) = 7,28 × 10−6 C

Finalement, comme Ca remplace C2 et C3 qui sont en série, ces deux derniers condensa-
teurs portent la même charge que Ca et l’énergie emmagasinée sur C3 peut être calculée :
2
Q23 (7,28×10−6 )
U3 = 2C3 = 2(4×10−6 )
=⇒ U3 = 6,62 µJ

E32. On donne C = 5 pF, ∆V = 25 V et A = 40 cm3 = 40 × 10−4 m2 .

(a) On calcule l’énergie emmagasinée avec l’équation 5.9 :


¡ ¢
UE = 12 C∆V 2 = 12 5 × 10−12 (25)2 = 1,56 nJ

(b) Le module du champ électrique entre les armatures du condensateur est donné par
|σ| Q Q
l’équation 2.18, E = ε0 , mais ici σ = A, de sorte que E = Aε0 . Comme Q = C∆V, alors
C∆V
E= Aε0 et l’équation 5.10 qui donne la densité d’énergie s’écrit
³ ´2 2
C 2 ∆V 2 (5×10−12 ) (25)2
uE = 12 ε0 E 2 = 12 ε0 C∆V
Aε0 = 2
2A ε0 = 2
2(40×10−4 ) (8,85×10−12 )
= 55,2 µJ/m3

E33. (a) Le bloc placé entre les deux armatures est conducteur. Si une charge ±Q apparaît sur
chacune des armatures du condensateur, une charge induite apparaît sur chacune des faces
du bloc. Pour maintenir le champ électrique nul à l’intérieur du bloc, cette charge induite
doit avoir la même valeur que celle qui apparaît sur les armatures du condensateur. Ce
système est équivalent à deux condensateurs Cs en série.

Chacun de ces condensateurs Cs possède une aire A, et la distance entre ses armatures
d−
est réduite à ds = 2 si le bloc métallique est à mi-chemin. La capacité de chacun des
nouveaux condensateurs Cs est donnée par l’équation 5.3 :
ε0 A ε0 A 2ε0 A
Cs = ds = d− = d−
2

La capacité équivalente de l’ensemble est


1 1 1 2 Cs ε0 A
Céq = Cs + Cs = Cs =⇒ Céq = 2 = d−

(b) Si on déplace le bloc et qu’il vient en contact avec l’une des armatures du condensateur,
le système est équivalent à un seul condensateur d’aire A et d’épaisseur d − . La capacité

équivalente est obtenue directement par l’équation 5.3 :


ε0 A
Céq = d−

On note qu’il n’y a aucun changement par rapport à la réponse de la question (a). On
pourrait montrer que la capacité équivalente conserve la même valeur quelle que soit la

14 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
position du bloc.

E34. Branché à une différence de potentiel ∆V, le condensateur possède une capacité Ci avec
une distance di = d entre ses armatures. Parce que df = 2d, la capacité du condensateur

est modifiée pour Cf .

(a) Si le condensateur reste branché à la pile, la différence de potentiel entre ses armatures
n’est pas affectée :

∆Vf = ∆Vi = ∆V
ε0 A ε0 A ε0 A ε0 A
(b) On a Ci = di = d et Cf = df = 2d . Le rapport entre les charges est obtenu par

l’équation 5.1 :
ε0 A
Qf Cf ∆V Cf 1
Qi = Ci ∆V = Ci = 2d
ε0 A = 2 =⇒ Qf = 12 Qi
d

(c) Le rapport entre les énergies emmagasinée est obtenu par l’équation 5.9 :
1 ε0 A
Uf C ∆V 2 Cf 1
Ui = 2 f
1
C ∆V 2
= Ci = 2d
ε0 A = 2 =⇒ Uf = 12 Ui
2 i d
ε0 A ε0 A ε0 A ε0 A
E35. On a Ci = di = d et Cf = df = 2d

(a) On charge le condensateur alors qu’il possède une capacité Ci sur une pile ∆V. On le
débranche et on sépare les armatures pour passer à Cf . Dans cette situation, c’est la
charge sur le condensateur qui reste constante. Sa valeur est Q et le rapport entre les
différences de potentiel est donné par l’équation 5.2 :
Q ε0 A
∆Vf Cf Ci
∆Vi = Q = Cf = d
ε0 A = 2 =⇒ ∆Vf = 2∆Vi
Ci 2d

(b) La charge sur le condensateur reste constante, Qf = Qi

(c) Le rapport entre les énergies emmagasinée est obtenu par l’équation 5.9 :
Q2 ε0 A
Uf 2Cf Ci
Ui = Q2
= Cf = d
ε0 A = 2 =⇒ Uf = 2Ui
2Ci 2d

E36. La figure qui suit reprend la figure 5.28. On numérote les condensateurs pour simplifier
les écritures.

On donne C1 = 4 µF, C2 = 5 µF, C3 = 3 µF, C4 = 6 µF et U2 = 200 mJ. Avant


de pouvoir répondre à la question, on doit utiliser l’énergie emmagasinée dans C2 pour

trouver la différence de potentiel entre ses armatures. À partir de l’équation 5.9, on trouve
q q
2(200×10−3 )
U2 = 12 C2 ∆V22 =⇒ ∆V2 = 2U C2
2
= 5×10−6
= 282,8 V

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 15


© ERPI
(a) Comme C2 et C1 sont branchés en parallèle, ∆V1 = ∆V2 , et l’énergie emmagasinée dans
C1 est
¡ ¢
U1 = 12 C1 ∆V12 = 1
2 4 × 10−6 (282,8)2 = 160 mJ

(b) Les condensateurs C3 et C4 sont en série et le condensateur Ca qui leur est équivalent a

pour valeur
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Ca = C3 + C4 =⇒ Ca = C3 + C4 = 3×10−6
+ 6×10−6
= 2,00 µF

Comme Ca est en parallèle avec C2 , il subit la même différence de potentiel et la charge


sur Ca a pour valeur
¡ ¢
Qa = Ca ∆Va = 2 × 10−6 (282,8) = 5,66 × 10−4 C

Comme C3 et C4 sont en série, Q3 = Qa et l’énergie sur C3 est


2
Q23 (5,66×10−4 )
U3 = 2C3 = 2(3×10−6 )
= 53,4 mJ

E37. On donne E = 4,5 × 108 V/m. À partir de l’équation 5.10, on trouve


¡ ¢
uE = 12 ε0 E 2 = 12 8,85 × 10−12 (4,5 × 10)2 = 8,96 × 105 J/m3

E38. On donne E = 120 V/m et L = 10 m, l’arête d’un cube. L’énergie contenue dans un
certain volume correspond à la densité d’énergie uE multipliée par le volume :
¡ ¢
UE = uE L3 = 12 ε0 E 2 L3 = 12 8,85 × 10−12 (120)2 (10)3 = 63,7 µJ

E39. On donne d = 1 mm et uE = 1,8 × 10−4 J/m3 . On calcule d’abord le module du champ


électrique :
q q
2uE 2(1,8×10−4 )
uE = 12 ε0 E 2 =⇒ E = ε0 = 8,85×10−12 = 6,38 × 103 V/m

Et la différence de potentiel s’obtient au moyen de l’équation 4.6c :


¡ ¢¡ ¢
∆V = Ed = 6,38 × 103 1,00 × 10−3 = 6,38 V

E40. On donne C = 15 pF, ∆V = 48 V et A = 80 cm2 = 80 × 10−4 m2 . Le module du champ


|σ|
électrique entre les armatures du condensateur est donné par l’équation 2.18, E = ε0 ,
Q Q C∆V
mais ici σ = A, de sorte que E = Aε0 . Comme Q = C∆V, E = Aε0 et l’équation 5.10
qui donne la densité d’énergie s’écrit
³ ´2 2
(48)2
2 2 (15×10−12 )
uE = 12 ε0 E 2 = 12 ε0 C∆V
Aε0 = C2A∆V

0
= 2(80×10−4 )2 (8,85×10−12 )
= 4,58 × 10−4 µJ/m3

E41. Ce système est équivalent à deux condensateurs en parallèle. Dans la figure 5.29, le
A
condensateur de gauche Cg possède des armatures d’aire 2 séparées d’une distance d et

entre lesquelles se trouve un diélectrique κ1 . Le condensateur de droite Cd a les mêmes


caractéristiques, sauf pour le diélectrique de constante κ2 . La capacité équivalente C de

16 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
ces deux condensateurs est, d’après les équations 5.13 et 5.3 :
κ1 ε0 ( A
2)
κ2 ε0 ( A
2)
C = Cg + Cd = d + d = (κ1 + κ2 ) ε2d
0A
= 1
2 (κ1 + κ2 ) ε0dA
ε0 A
La capacité du même condensateur sans les diélectriques est C0 = d ; donc
1
C= 2 (κ1 + κ2 ) C0

E42. Ce système est équivalent à deux condensateurs en série. Dans la figure 5.30, le conden-
d
sateur du haut Ch possède des armatures d’aire A séparées d’une distance 2 et entre

lesquelles se trouve un diélectrique κ1 . Le condensateur du bas Cb a les mêmes caracté-


ristiques, sauf pour le diélectrique de constante κ2 . La capacité équivalente C de ces deux

condensateurs est, d’après les équations 5.13 et 5.3 :


à !−1
³ ´−1
1 1 1 1 1 d d
C = Ch + Cb =⇒ C = κ1 ε0 A + κ2 ε0 A = 2κ1 ε0 A + 2κ2 ε0 A =⇒
d d
2 2
³ ³ ´´−1 ³ ³ ´´−1 ³ ´
d 1 1 d κ1 +κ2 2ε0 A κ1 κ2
C= 2ε0 A κ1 + κ2 = 2ε0 A κ1 κ2 = d κ1 +κ2
ε0 A
La capacité du même condensateur sans les diélectriques est C0 = d ; donc
³ ´
C = 2 κκ11+κκ2
2
C0

E43. On donne d = 1 cm, = 0,3 cm, σ = 2 nC/m2 , κ = 5 et A = 40 cm2 = 40×10−4 m2 . Cette


ε0 A
situation a déjà été traitée dans l’exemple 5.11, où on a démontré que C = .
d+ ( κ1 −1)
(a) On sait que Q = σA. On calcule ensuite la différence de potentiel avec l’équation 5.2 :
Q Q σA σ (d+ ( κ1 −1)) (2×10−9 )(0,01+0,003( 15 −1))
C= ∆V =⇒ ∆V = C =ε0 A = ε0 = 8,85×10−12
= 1,72 V
1 −1
( ) d+ κ

( )( 8,85×10−12 40×10−4
)
(b) C = d+ ε01A−1 = 0,01+0,003( 15 −1)
= 4,66 pF
(κ )
E44. On donne C0 = 0,1 µF, la capacité du condensateur sans le diélectrique, ∆V = 12 V et
κ = 4.

La charge initiale que porte le condensateur est


¡ ¢
Qi = C0 ∆V = 0,1 × 10−6 (12) = 1,20 × 10−6 C

Si le condensateur reste branché à la pile, la charge finale est


¡ ¢
Qf = κC0 ∆V = 4 0,1 × 10−6 (12) = 4,80 × 10−6 C

De sorte que

∆Q = Qf − Qi = 3,60 µC

E45. On donne C = 50 pF et d = 0,1 mm. Comme il s’agit du mica, alors κ = 6 selon le


tableau 5.1 et Emax = 150 × 106 V/m, la valeur de sa rigidité diélectrique.

(a) Selon les équations 5.3 et 5.13,

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 17


© ERPI
κε0 A Cd (50×10−12 )(0,1×10−3 )
C= d =⇒ A = κε0 = 6(8,85×10−12 )
= 0,942 × 10−4 m2 = 0,942 cm2

(b) À partir de l’équation 4.6c, on trouve


¡ ¢¡ ¢
∆Vmax = Emax d = 150 × 106 0,1 × 10−3 = 15,0 kV

E46. (a) On donne C = 1,5C0 =⇒ κ = 1,50

(b) La charge n’est pas modifiée, donc Q = Q0 et on donne ∆V = 0,75∆V0 . Alors


Q Q0
C= ∆V = 0,75∆V0 = 1,33 Q0
V0 = 1,33C0 =⇒ κ = 1,33

(c) La différence de potentiel n’est pas modifiée, donc ∆V = ∆V0 et on donne Q = 2Q0 .

Alors
Q 2Q0
C= ∆V = ∆V0 = 2Q0
V0 = 2C0 =⇒ κ = 2,00

E47. On donne C = 4,2 pF et ∆V = 1000 V.

(a) À partir de l’équation 5.4, on obtient


C
¡ ¢¡ ¢
C = 4πε0 R =⇒ R = 4πε 0
= kC = 9 × 109 4,2 × 10−12 = 3,78 cm

(b) Q = C∆V et
Q C∆V (4,2×10−12 )(1000)
σ= 4πR2 = 4πR2 = 4π(3,78×10−2 )2
= 234 nC/m2

E48. On donne C = 6 pF, d = 4 mm et A = πR2 , qui correspond à l’aire de chaque plaque.


Alors
q q
ε0 A ε0 (πR2 ) Cd (6×10−12 )(4×10−3 )
C= d = d =⇒ R = πε0 = π(8,85×10−12 )
= 2,94 cm

E49. On donne ∆V = 12 V et σ = 15 nC/m2 . Comme Q = σA, alors


Q (8,85×10−12 )(12)
C = ∆V = ε0dA =⇒ ∆V
σA
= ε0dA =⇒ d = ε0 ∆V
σ = 15×10−9
= 7,08 mm

E50. On donne C = 15 pF, L = 0,12 m et b = 0,7 cm.

(a) Selon l’équation 5.6,


¡ b ¢ 2πε0 L 2πε0 L 2πε L
− C0
C = 2πε 0L
b
ln( a )
=⇒ ln a = C =⇒ b
a = e C =⇒ a = be =⇒
−12
¡ −2
¢ − 2π(8,85×10 −12)(0,12)
a = 0,7 × 10 e 15×10 = 0,449 cm

(b) On donne ∆V = 24 V. Par définition, λ = Q


L , mais Q = C∆V, donc
(15×10−12 )(24)
λ= Q C∆V
L = L = 0,12 = 3,00 nC/m

E51. On donne C1 = 20 µF, ∆V0 = 26 V, la différence de potentiel initiale du condensateur

C1 , et ∆V = 16 V, la différence de potentiel finale de C1 et C2 . On cherche la charge


initiale sur C1 :
¡ ¢
Q10 = C1 ∆V0 = 20 × 10−6 (26) = 520 × 10−6 C

Cette situation est similaire à celle de l’exercice 11. Lorsqu’on branche le condensateur C1

18 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
à C2 , une partie de la charge se déplace vers le second condensateur pour que la différence
de potentiel finale soit la même pour les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser
sont
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)
et

Q1 + Q2 = Q10 = 520 µC (ii)


où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. Sachant que
∆V = 16 V, on trouve d’abord Q1 = 320 µC à partir de l’équation (i) et, à partir de

l’équation (ii), Q2 = 200 µC. Ce résultat permet de calculer la capacité du deuxième


condensateur :
Q2 200×10−6
C2 = ∆V = 16 = 12,5 µF

E52. On donne C = 50 µF et ∆V = 240 V. L’énergie emmagasinée dans le condensateur est


¡ ¢
UE = 12 C∆V 2 = 12 50 × 10−6 (240)2 = 1,44 J. Si le condensateur se vide en

∆t = 0,2 ms, alors


UE 1,44
P = ∆t = 0,2×10−3 = 7,20 kW

Problèmes
κε0 A
P1. On sait que C = κC0 = d et que ∆V = Ed, où la différence de potentiel et le module
du champ électrique sont mesurés en présence du diélectrique. L’énergie emmagasinée
dans un condensateur est, selon l’équation 5.9,
¡ ¢
UE = 12 C∆V 2 = 12 κεd0 A (Ed)2

La densité d’énergie est donnée par le rapport entre cette énergie et le volume de l’espace
entre les armatures du condensateur Ad :
¡ ¢ ¡1¢
uE = UAdE
= 12 κεd0 A (Ed)2 Ad =⇒ uE = 12 κε0 E 2 =⇒ CQFD
P2. La situation initiale est représentée à la figure 5.27. On donne ∆V , la différence de
ε0 A
potentiel à laquelle reste branché le condensateur, Ci = d− , la capacité du condensateur
ε0 A
avec le bloc selon l’exercice 33, et Cf = d , la capacité sans le bloc. Les valeurs initiale

et finale de l’énergie emmagasinée sont


³ ´
Ui = 12 Ci ∆V 2 = 12 εd−
0A
∆V 2
¡ ¢
Uf = 12 Cf ∆V 2 = 12 ε0dA ∆V 2
Le travail extérieur Wext correspond à la différence d’énergie emmagasinée :

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 19


© ERPI
¡ ¢ ³ ´ ³ ´
Wext = Uf − Ui = 12 ε0dA ∆V 2 − 12 εd−0A
∆V 2 = 1
2 (ε0 A) 1
d − 1
d− ∆V 2 =⇒
³ ´
1 ε0 A ∆V 2
Wext = 12 (ε0 A) d− −d 2
d(d− ) ∆V = − 2 d(d− )

Ce résultat négatif s’explique par le fait que Ci > Cf . Comme la charge finale sera plus
faible, une partie de la charge initiale doit disparaître sous forme de courant dans le

circuit auquel est branché le condensateur. Le travail extérieur est la somme du travail
positif que fera la force responsable de tirer sur le bloc pendant son extraction et celui,
négatif, que fera la charge disparaissant dans le circuit.

P3. La situation initiale est représentée à la figure 5.27. On donne ∆V , la différence de


ε0 A
potentiel à laquelle est branché le condensateur au départ, Ci = d− , la capacité du
ε0 A
condensateur avec le bloc selon l’exercice 33, et Cf = d , la capacité sans le bloc.
Comme on débranche le condensateur avant de retirer le bloc, les valeurs initiale et finale
de l’énergie emmagasinée sont calculées à partir de la charge Q que porte le condensateur
au départ et qui restera constante. On a

Q = Ci ∆V

Les valeurs initiale et finale de l’énergie emmagasinée sont


2 2
³ ´
1 (Ci ∆V )
Ui = 12 Q
Ci = 2 Ci = 1
C
2 i ∆V 2 = 1 ε0 A ∆V 2
2 d−
³ ´
ε0 A 2
2 ∆V 2
1 Q2 1 (Ci ∆V ) 1 d− 1 d 2
Uf = 2 Cf = 2 Cf = 2 ε0 A = 2 (d− )2 ε0 A∆V
d

Le travail extérieur Wext correspond à la différence d’énergie emmagasinée :


³ ´ ³ ´
Wext = Uf − Ui = 12 (d−d )2 ε0 A∆V 2 − 12 εd−0A
∆V 2 = 12 (ε0 A) (d−d )2 − d−
1
∆V 2 =⇒
³ ´
A ∆V 2
Wext = 12 (ε0 A) d−(d−
(d− )2
)
∆V 2 = 12 ε0(d− )2

Ici, contrairement au problème 2, le travail est positif parce qu’il ne correspond qu’à
l’effort nécessaire pour tirer le bloc vers l’extérieur.

P4. On sait que C10 = C20 . Pour les deux condensateurs, A = 16 cm2 = 16 × 10−4 m2 et
d = 0,4 mm. Les deux condensateurs sont branchés en série à ∆V = 12 V.

(a) On calcule d’abord la capacité de l’un ou l’autre des condensateurs :


ε0 A (8,85×10−12 )(16×10−4 )
C10 = C20 = d = 0,4×10−3
= 35,4 pF

Les deux condensateurs étant branchés en série, la capacité équivalente est


1 1 1
Céq = C1 + C2 = 2 C11 =⇒ Céq = 12 C1 = 17,7 pF

La charge sur chaque condensateur a pour valeur


¡ ¢
Q10 = Q20 = Céq ∆V = 17,7 × 10−12 (12) =⇒ Q10 = Q20 = 212 pC

20 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
La différence de potentiel sur l’un ou l’autre des condensateurs est donnée par
Q10 212×10−12
∆V10 = ∆V20 = C1 = =⇒ ∆V10 = ∆V20 = 6,00 V
35,4×10−12
¡ ¢
(b) On donne C1 = C10 = 35,4 pF et C2 = κC20 = 5 35,4 × 10−12 = 177 pF. Comme les

condensateurs sont branchés en série,


³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ C éq = C1 + C2 = 35,4×10−12 + 177×10−12
= 29,5 pF

La charge sur chaque condensateur a pour valeur


¡ ¢
Q1 = Q2 = Céq ∆V = 29,5 × 10−12 (12) =⇒ Q1 = Q2 = 354 pC
Et la différence de potentiel pour chaque condensateur est
Q1 354×10−12
∆V1 = C1 = 35,4×10−12
=⇒ ∆V1 = 10,0 V
Q2 354×10−12
∆V2 = C2 = 177×10−12
=⇒ ∆V2 = 2,00 V
P5. On donne C = 50 pF, la capacité de chacun des condensateurs du circuit de la figure 5.32.
Si, comme on le mentionne dans la donnée, la succession de condensateurs se poursuit
indéfiniment vers la droite, la capacité équivalente entre les points a et b, qu’elle soit

nulle, infinie ou qu’elle possède une valeur donnée, ne devrait pas changer si on retire les
trois condensateurs de gauche et qu’on mesure la capacité entre les points a 0 et b0 . On

peut donc représenter le circuit en remplaçant ce qui se trouve entre ces deux points vers
la droite par un condensateur possédant la même valeur que celle que l’on cherche :

Les deux branches verticales sont en parallèle, le condensateur Ca qui les remplace a pour
valeur

Ca = C + Céq
Ce condensateur Ca est en série avec deux condensateurs de capacité C. La capacité
équivalente de cet ensemble est la valeur Céq :
1 1 1 1 2 1 1 2(C+Céq )+C 3C+2Cé q
Céq = C + C + Ca = C + C+Céq =⇒ Céq = C(C+Céq ) = C(C+Céq ) =⇒
C 2 + CCéq = 3CCéq + 2Céq
2 =⇒ 2C 2 + 2CC − C 2
éq éq

On résout cette équation quadratique en Céq et on trouve


√ √ √
−2C± 4C 2 +8C 2 −2C±2 3C ± 3−1
Céq = 4 = 4 = 2 C

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 21


© ERPI
On ne retient que le résultat positif et
√ √ ¡ ¢
Céq = 3−1
2 C =
3−1
2 50 × 10−12 = 18,3 pF
P6. On donne C1 = 2 µF, C2 = 4 µF et C3 = 3 µF. On suppose qu’une différence de
potentiel ∆V est appliquée entre les extrémités du circuit. La différence de potentiel
Q1 Q2
entre les armatures de chacune des trois valeurs de capacité est ∆V1 = C1 , ∆V2 = C2
Q3
et ∆V3 = C3 . On calcule la somme des différences de potentiel rencontrées en suivant

différents parcours de gauche à droite dans la figure 5.33.


Directement par la branche supérieure :
Q1 Q2
∆V = ∆V1 + ∆V2 =⇒ ∆V = C1 + C2 (i)

Par le condensateur C1 en haut à gauche, la branche verticale contenant C3 et le conden-


sateur C1 en bas à droite : on fait l’hypothèse que le condensateur C3 a son armature
négative en haut du circuit, de sorte qu’on rencontre une variation positive de potentiel
en le traversant vers le bas :
2Q1 Q3
∆V = ∆V1 + ∆V3 + ∆V1 = 2∆V1 + ∆V3 =⇒ ∆V = C1 + C3 (ii)
Par le condensateur C2 en bas à gauche, la branche verticale contenant C3 et le conden-

sateur C2 en haut à droite : attention, on traverse maintenant C3 dans le sens opposé :


2Q2 Q3
∆V = ∆V2 − ∆V3 + ∆V2 = 2∆V2 − ∆V3 =⇒ ∆V = C2 − C3 (iii)
De plus, si on considère la portion du circuit qui contient l’armature supérieure de C3 et
l’une des armatures des condensateurs C1 et C2 du haut, on peut affirmer que

Q1 − Q2 − Q3 = 0 (iv)
Ce système de quatre équations contient quatre inconnues qui sont les valeurs des charges
et la valeur de la différence de potentiel. En réalité, ce système d’équations ne permet

pas de trouver une valeur à ∆V et il conduit plutôt à une valeur pour les charges qui
contient cette inconnue. On laisse le soin à l’élève d’appliquer la méthode de son choix
pour trouver la valeur des trois charges. Les lignes de commande permettant de trouver
le résultat par Maple sont suggérées ici :

> restart;
> eq1:=DV=Q1/C1+Q2/C2;
> eq2:=DV=2*Q1/C1+Q3/C3;
> eq3:=DV=2*Q2/C2-Q3/C3;
> eq4:=Q1-Q2-Q3=0;
> solve({eq1,eq2,eq3,eq4},{Q1,Q2,Q3,DV});

22 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
C1 (C2 +C3 ) C2 (C1 +C3 )
On trouve ainsi que Q1 = C1 +C2 +2C3 ∆V et Q2 = C1 +C2 +2C3 ∆V. Si le circuit doit être

remplacé par un seul condensateur Céq , il devra contenir une charge correspondant à
la somme des charges qu’on retrouve sur les deux armatures de gauche, donc Q1 + Q2 .
L’équation 5.2 permet donc d’affirmer que
Q1 +Q2 C1 (C2 +C3 ) C2 (C1 +C3 ) 2C1 C2 +C3 (C1 +C2 ) 34
Céq = ∆V = C1 +C2 +2C3 + C1 +C2 +2C3 = C1 +C2 +2C3 = 12 µF =⇒

Céq = 2,83 µF

P7. On donne A pour l’aire des armatures et d pour la distance entre les armatures que l’on
ε0 A
remplace par la variable x. Comme C = x , l’énergie emmagasinée est :
Q2 ³Q ´
2 Q2 x
UE = 2C = ε A = 2ε0 A
2 0x
Si on utilise la relation proposée dans la donnée
³ 2 ´
Q x Q2 Q2
Fx = − dUdx
E
= − d
dx 2ε0 A = − 2ε0 A =⇒ F = 2ε0 A

Les deux armatures sont de signes opposés; il s’agit donc d’une force d’attraction .

P8. On donne C, la capacité du condensateur sans le diélectrique et la différence de potentiel


initiale. Si on débranche le condensateur avant d’introduire le diélectrique, la charge Q
∆V
qu’il porte reste constante mais la différence de potentiel est réduite à ∆Vd = κ , comme
on l’explique à la section 5.5. La nouvelle valeur de la capacité est Cd = κC et l’énergie
emmagasinée est
¡ ∆V ¢2 C∆V 2
Ud = 12 Cd ∆Vd2 = 1
2 (κC) κ = 2κ

P9. Contrairement au problème, dans cette situation la différence de potentiel reste la même;
donc
κC∆V 2
Ud = 12 Cd ∆V 2 = 1
2 (κC) ∆V 2 = 2

P10. La capacité d’un condensateur cylindrique, selon l’équation 5.6, est


2πε0 L
C= ln( ab )

Si b − a ¿ b, le dénominateur de cette expression peut être modifié. On commence par


exprimer ce terme de façon différente, en posant que d = b − a, la distance entre les deux
armatures :
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢
ln ab = ln a+b−a
a = ln a+d
a = ln 1 + ad

Comme on l’affirme dans les pages liminaires de la fin du manuel, lorsque x ¿ 1,

ln(1 + x) ≈ x. C’est le cas ici; donc


¡ ¢
ln 1 + ad ≈ ad

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 23


© ERPI
et l’expression de la capacité devient
2πε0 L 2πε0 L 2πε0 La
C= ln( ab )
≈ d ≈ d
a

Si l’espace entre les deux armatures est réduit, l’aire de l’une ou l’autre des armatures
ε0 A
correspond à A = 2πaL et C ≈ d , ce qui est bien l’expression de la capacité d’un
condensateur plan. =⇒ CQFD

P11. La capacité d’un condensateur sphérique, selon l’équation 5.5, est


R1 R2
C= k(R2 −R1 )

(a) Si R2 − R1 ¿ R2 , alors les parois des deux sphères sont très rapprochées. On pose

d = R2 − R1 , la distance entre les armatures. Si R représente la valeur moyenne des deux


rayons, alors R1 R2 ≈ R2 et l’expression de la capacité devient
R1 R2 R2
C= k(R2 −R1 ) ≈ kd

Si l’espace entre les deux armatures est réduit, l’aire de l’une ou l’autre des armatures
correspond à A = 4πR2 et l’expression de la capacité prend la même forme que pour un
condensateur plan :
A
2 ( 4π ) ε0 A
C≈R kd = A
kd = 4πkd =⇒ C ≈ d =⇒ CQFD

(b) On réécrit l’expression de la capacité d’un condensateur de la manière suivante :


³ ´
C = k(RR21−R
R2
1)
= R1
k
R2
R2 −R1
R2
Si R2 À R1 , alors R2 −R1 ≈ 1 et la capacité du condensateur devient
R1
C≈ k =⇒ C ≈ 4πε0 R1

qui est bien l’expression de la capacité d’une sphère isolée. =⇒ CQFD

P12. (a) La densité d’énergie dans un champ électrique est donnée par l’équation 5.10,

uE = 12 ε0 E 2 , et le module du champ électrique à l’intérieur d’un condensateur cylindrique


2kλ
(ou câble coaxial) par l’équation 3.7, E = r . On interpole la seconde expression dans
1
la première en rappelant que k = 4πε 0
:
¡ ¢2 4λ2 ε0 k2 ³ ´2
2λ2 ε0 λ2
uE = 12 ε0 2kλ
r = 2r 2 = r 2
1
4πε0 = 8ε0 π 2 r2

(b) L’énergie emmagasinée dans une mince coquille cylindrique d’épaisseur dr et de volume
2πrLdr est dUE = uE (2πrL) dr et l’énergie totale entre les deux armatures de rayons a

et b est
R Rb ³ λ2 ´ λ2 L
Rb λ2 L
UE = dUE = 8ε0 π 2 r2
(2πrL) dr = 4πε0
1
r dr = 4πε0 [ln (r)|ba =⇒
a a
λ2 L
¡b¢
UE = 4πε0 ln a

24 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques v4

© ERPI
(c) L’énergie emmagasinée peut être calculée avec
Q2
UE = 2C
2πε0 L
où C = ln( ab )
etQ = λL, donc
2
λ2 L
¡b¢
UE = Ã(λL) ! = 4πε ln
2πε0 L 0 a
2 b
( ) ln a

On observe qu’il s’agit du même résultat qu’à la question (b).


P13. Selon l’équation 5.15 de la section 5.7,
σf σb σf
ε0 − ε0 = κε0

Si on isole σ b dans cette expression, on trouve


σb σf σf
¡ 1
¢ ¡ κ−1 ¢
ε0 = ε0 − κε0 =⇒ σ b = σ f 1 − κ =⇒ σ b = σ f κ =⇒ CQFD

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 5 : Condensateurs et diélectriques 25


© ERPI

Vous aimerez peut-être aussi