Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercices
E1. On donne r = 0,06 m, le rayon des armatures; donc A = πr2 = π (0,06) = 36π × 10−4 m
et d = 0,002 m, la distance entre les armatures.
(a) À partir de l’équation 5.3, on trouve
(8,85×10−12 )(36π×10−4 )
C = ε0dA = 0,002 = 50,0 × 10−12 F = 50,0 pF
(b) On donne ∆V = 12 V. À partir de l’équation 5.1, on obtient
¡ ¢
Q = C∆V = 50,0 × 10−12 (12) = 6,00 × 10−10 C = 600 pC
Q ¡ ¢
C = ∆V =⇒ Q = C∆V = 60,3 × 10−12 (24) = 1,45 nC
E3. On donne C = 240 pF, Q = 40 nC et d = 0,2 mm.
(a) À partir de l’équation 5.3, on obtient
(240×10−12 )(0,2×10−3 ) ¡ ¢
cm 2
C = ε0dA =⇒ A = Cd ε0 = 8,85×10−12
= 5,42×10−3 m2 × 100
1m = 54,2 cm2
(b) À partir de l’équation 5.2, on trouve
Q Q 40×10−9
C= ∆V =⇒ ∆V = C = 240×10−12
= 167 V
(a) Selon le théorème de Gauss, le champ électrique entre la surface de la Terre et la sphère
ne dépend que de la charge sur la Terre. Comme le champ est dirigé vers l’intérieur, la
Cette valeur est 129 fois plus petite que le résultat de la question (b). La capacité de la
Terre est donc beaucoup plus faible sans la sphère conductrice.
b
a = e0,375 = 1,45 =⇒ r2 = 1,45a = 1,45 mm
E7. On reprend la figure 5.22 en numérotant les plaques. On suppose que le côté gauche du
condensateur est branché au côté positif de la pile.
À cause de l’induction et parce que le champ électrique doit être nul à l’intérieur de
chacune des plaques conductrices, une charge Q apparaît de part et d’autre de la plaque
3 et une charge −Q de chaque côté des plaques 2 et 4. Avec la charge Q qui apparaît au
© ERPI
ε0 A Q
Pour une paire de plaques ij, la capacité est Cij = d = ∆V ; donc la capacité totale est
4Q Q 4ε0 A
C= ∆V = 4 ∆V = 4Cij = d
Comme on l’a montré à la section 4.5 du manuel, tout le haut et tout le bas du circuit
formé des deux condensateurs deviennent des équipotentielles à l’équilibre. Une quantité
où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. Comme la charge
totale correspond à la charge initiale sur C1 ,
Q1 + Q2 = Q10 (ii)
Q1 = 32,0 µC et Q2 = 48,0 µC
Q1 32,0×10−6
et finalement ∆V = C1 = 4×10−6
= 8,00 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 8,00 V
E12. Si on suit le même raisonnement qu’à l’exercice 7, cet arrangement de sept armatures est
6ε0 A
équivalent à six condensateurs dont la capacité est donnée par C = d , où
(a) Si θ = 0◦ :
¡ 0◦
¢
C = 33,4 1 − 180◦ pF = 33,4 pF
(b) Si θ = 45◦ :
¡ 45◦
¢
C = 33,4 1 − 180◦ pF = 25,1 pF
(c) Si θ = 135◦ :
¡ 135◦
¢
C = 33,4 1 − 180◦ pF = 8,35 pF
© ERPI
E13. On donne R1 = 0,03 m, R2 = 0,11 m et ∆V = 5 V.
Le nombre N d’électrons qui doivent être transférés pour créer cette charge est donné
par :
Q 2,29×10−11
N= e = 1,6×10−19
= 1,43 × 108 électrons
(a) Si les condensateurs sont branchés en série, la capacité équivalente est donné par l’équa-
tion 5.7 du manuel :
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ Céq = C1 + C2 = (0,1×10−6 )
+ (0,25×10−6 )
= 0,0714 µF
La différence de potentiel sur chaque condensateur est obtenue par l’équation 5.2 :
Q1 Q1 0,857×10−6
C1 = ∆V1 =⇒ ∆V1 = C1 = 0,1×10−6
=⇒ ∆V1 = 8,57 V
Q2 Q2 0,857×10−6
C2 = ∆V2 =⇒ ∆V2 = C2 = 0,25×10−6
=⇒ ∆V2 = 3,43 V
(b) Si les condensateurs sont branchés en parallèle, la différence de potentiel est la même
pour chaque condensateur et ∆V1 = ∆V2 = 12,0 V
E15. La figure qui suit reprend la figure 5.24a. Les condensateurs ont été numérotés pour
simplifier les écritures. La figure montre comment on passe du circuit actuel à celui qui
ne contient que le condensateur équivalent :
simplifier les écritures. La figure montre comment on passe du circuit actuel à celui qui
ne contient que le condensateur équivalent :
On laisse le soin à l’élève de vérifier par un calcul qu’il s’agit de la bonne réponse.
(b) On veut que Céq = 2,5 µF. La figure qui suit donne la réponse :
© ERPI
On laisse le soin à l’élève de vérifier par un calcul qu’il s’agit de la bonne réponse.
E18. Tous les condensateurs ont la même valeur C = 1 µF. On raisonne à partir de la figure
5.25.
Les trois condensateurs de la branche de droite sont en série; on les remplace par Ca :
1 1 1 1 1
Ca = C + C + C =⇒ Ca = 3 C1 =⇒ Ca = 13 C = 0,333 µF
Le condensateur Ca est en parallèle avec le condensateur de la branche verticale de droite.
signe. Comme à l’exercice 11, il doit y avoir déplacement de charges pour que la différence
de potentiel finale de chacun des condensateurs soit la même. La situation à l’équilibre
est décrite par la figure qui suit :
où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. Puisqu’on a relié
les armatures de même signe, la charge totale ne change pas et correspond à la charge
initiale sur C1 et C2 :
Q1 = 16,0 µC et Q2 = 32,0 µC
Q1 16,0×10−6
et finalement ∆V = C1 = 2×10−6
= 8,00 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 8,00 V
On doit chercher la charge initiale que porte chaque condensateur. Comme ils sont bran-
chés en parallèle, ils ont la même différence de potentiel ∆V0 et, selon l’équation 5.1,
¡ ¢
Q10 = C1 ∆V0 = 2 × 10−6 (60) = 120 µC
¡ ¢
Q20 = C2 ∆V0 = 6 × 10−6 (60) = 360 µC
On débranche les deux condensateurs et on les branche en reliant les armatures de signes
contraires. Comme à l’exercice 11, la différence de potentiel finale de chacun des conden-
sateurs doit être la même. Toutefois, comme on branche les condensateurs en mettant
La différence de potentiel finale ∆V n’est pas la même que ∆V0 . Sa valeur est donnée
par l’équation 5.2 :
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)
où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. Puisqu’on a relié
© ERPI
les armatures de signes contraires ensemble et que Q20 > Q10 , la charge totale qui reste
correspond à
Q1 = 60,0 µC et Q2 = 180 µC
Q1 60,0×10−6
et finalement ∆V = C1 = 2×10−6
= 30,0 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 30,0 V
(a) Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de même signe,
la situation est similaire à celle de l’exercice 19. Une charge totale correspondant à la
somme Q10 + Q20 se redistribue pour que la différence de potentiel finale soit la même
sur les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser sont
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)
et
où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve
Q1 = 32,2 µC et Q2 = 53,8 µC
Q2 53,8×10−6
et finalement ∆V = C2 = 5×10−6 = 10,8 V =⇒ ∆V1 = ∆V2 = 10,8 V
(b) Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de signes contraires,
la situation est similaire à celle de l’exercice 20. Comme Q20 > Q10 , une charge totale
correspondant à la différence Q20 − Q10 se redistribue pour que la différence de potentiel
finale soit la même sur les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser sont :
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)
et
où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve
Céq = 1,00 µF, 2,00 µF, 4,00 µF, 0,667 µF, 0,800 µF, 1,33 µF, 0,571 µF, 3,00 µF,
5,00 µF, 6,00 µF, 7,00 µF, 4,67 µF, 2,80 µF, 2,33 µF, 1,72 µF, 1,43 µF, 0,857 µF
Céq = C1 + C2 = 100 µF
© ERPI
E26. On donne d = 0,6 mm, Q = 0,03 µC et E = 4 × 105 V/m.
(a) Si on branche les condensateurs en parallèle, chacun subit la même différence de potentiel
et l’énergie emmagasinée correspond à
¡ ¢
U1 = 12 C1 ∆V 2 = 12 3 × 10−6 (20)2 =⇒ U1 = 0,600 mJ
¡ ¢
U2 = 12 C2 ∆V 2 = 12 5 × 10−6 (20)2 =⇒ U2 = 1,00 mJ
(b) Si on les branche en série, on doit d’abord trouver la charge sur chacun des condensateurs.
On a
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ Céq = C1 + C2 = 3×10−6
+ 5×10−6
= 1,88 µF
On doit chercher la charge initiale que porte chaque condensateur. Comme ils sont bran-
chés en série,
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Céq = C1 + C2 =⇒ Céq = C1 + C2 = 2×10−6
+ 5×10−6
= 1,43 µF
Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de même signe,
la situation est similaire à celle de l’exercice 19. Une charge totale correspondant à la
somme Q10 + Q20 se redistribue pour que la différence de potentiel finale soit la même
sur les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser sont
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)
et
où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve Q1 = 16,34 µC et Q2 = 40,86 µC, ce qui permet de
Si on branche les deux condensateurs en reliant ensemble les armatures de signes contraires,
la situation est similaire à celle de l’exercice 20. Comme Q20 > Q10 , une charge totale
et
où Q1 et Q2 sont les valeurs finales de charge sur chaque condensateur. On résout les
équations (i) et (ii) et on trouve Q1 = 34,3 µC et Q2 = 85,7 µC, ce qui permet de calculer
© ERPI
l’énergie emmagasinée à la fin sur chaque condensateur :
2
Q2 (34,3×10−6 )
U1 = 2C11 = 2(2×10−6 ) =⇒ U1 = 0,294 mJ
2
Q2 (85,7×10−6 )
U2 = 2C22 = 2(5×10−6 ) =⇒ U2 = 0,735 mJ
E31. La figure qui suit reprend la figure 5.26. Les condensateurs ont été numérotés pour
simplifier les écritures.
différence de potentiel ∆Vb aux bornes du condensateur Cb peut être calculée parce que
la charge sur ce condensateur est la même que celle sur C1 :
Qb 72,8×10−6
Qb = Q1 = Cb ∆Vb =⇒ ∆Vb = Cb = 13,33×10−6 = 5,46 V
Finalement, comme Ca remplace C2 et C3 qui sont en série, ces deux derniers condensa-
teurs portent la même charge que Ca et l’énergie emmagasinée sur C3 peut être calculée :
2
Q23 (7,28×10−6 )
U3 = 2C3 = 2(4×10−6 )
=⇒ U3 = 6,62 µJ
(b) Le module du champ électrique entre les armatures du condensateur est donné par
|σ| Q Q
l’équation 2.18, E = ε0 , mais ici σ = A, de sorte que E = Aε0 . Comme Q = C∆V, alors
C∆V
E= Aε0 et l’équation 5.10 qui donne la densité d’énergie s’écrit
³ ´2 2
C 2 ∆V 2 (5×10−12 ) (25)2
uE = 12 ε0 E 2 = 12 ε0 C∆V
Aε0 = 2
2A ε0 = 2
2(40×10−4 ) (8,85×10−12 )
= 55,2 µJ/m3
E33. (a) Le bloc placé entre les deux armatures est conducteur. Si une charge ±Q apparaît sur
chacune des armatures du condensateur, une charge induite apparaît sur chacune des faces
du bloc. Pour maintenir le champ électrique nul à l’intérieur du bloc, cette charge induite
doit avoir la même valeur que celle qui apparaît sur les armatures du condensateur. Ce
système est équivalent à deux condensateurs Cs en série.
Chacun de ces condensateurs Cs possède une aire A, et la distance entre ses armatures
d−
est réduite à ds = 2 si le bloc métallique est à mi-chemin. La capacité de chacun des
nouveaux condensateurs Cs est donnée par l’équation 5.3 :
ε0 A ε0 A 2ε0 A
Cs = ds = d− = d−
2
(b) Si on déplace le bloc et qu’il vient en contact avec l’une des armatures du condensateur,
le système est équivalent à un seul condensateur d’aire A et d’épaisseur d − . La capacité
On note qu’il n’y a aucun changement par rapport à la réponse de la question (a). On
pourrait montrer que la capacité équivalente conserve la même valeur quelle que soit la
© ERPI
position du bloc.
E34. Branché à une différence de potentiel ∆V, le condensateur possède une capacité Ci avec
une distance di = d entre ses armatures. Parce que df = 2d, la capacité du condensateur
(a) Si le condensateur reste branché à la pile, la différence de potentiel entre ses armatures
n’est pas affectée :
∆Vf = ∆Vi = ∆V
ε0 A ε0 A ε0 A ε0 A
(b) On a Ci = di = d et Cf = df = 2d . Le rapport entre les charges est obtenu par
l’équation 5.1 :
ε0 A
Qf Cf ∆V Cf 1
Qi = Ci ∆V = Ci = 2d
ε0 A = 2 =⇒ Qf = 12 Qi
d
(c) Le rapport entre les énergies emmagasinée est obtenu par l’équation 5.9 :
1 ε0 A
Uf C ∆V 2 Cf 1
Ui = 2 f
1
C ∆V 2
= Ci = 2d
ε0 A = 2 =⇒ Uf = 12 Ui
2 i d
ε0 A ε0 A ε0 A ε0 A
E35. On a Ci = di = d et Cf = df = 2d
(a) On charge le condensateur alors qu’il possède une capacité Ci sur une pile ∆V. On le
débranche et on sépare les armatures pour passer à Cf . Dans cette situation, c’est la
charge sur le condensateur qui reste constante. Sa valeur est Q et le rapport entre les
différences de potentiel est donné par l’équation 5.2 :
Q ε0 A
∆Vf Cf Ci
∆Vi = Q = Cf = d
ε0 A = 2 =⇒ ∆Vf = 2∆Vi
Ci 2d
(c) Le rapport entre les énergies emmagasinée est obtenu par l’équation 5.9 :
Q2 ε0 A
Uf 2Cf Ci
Ui = Q2
= Cf = d
ε0 A = 2 =⇒ Uf = 2Ui
2Ci 2d
E36. La figure qui suit reprend la figure 5.28. On numérote les condensateurs pour simplifier
les écritures.
trouver la différence de potentiel entre ses armatures. À partir de l’équation 5.9, on trouve
q q
2(200×10−3 )
U2 = 12 C2 ∆V22 =⇒ ∆V2 = 2U C2
2
= 5×10−6
= 282,8 V
(b) Les condensateurs C3 et C4 sont en série et le condensateur Ca qui leur est équivalent a
pour valeur
³ ´−1 ³ ´−1
1 1 1 1 1 1 1
Ca = C3 + C4 =⇒ Ca = C3 + C4 = 3×10−6
+ 6×10−6
= 2,00 µF
E38. On donne E = 120 V/m et L = 10 m, l’arête d’un cube. L’énergie contenue dans un
certain volume correspond à la densité d’énergie uE multipliée par le volume :
¡ ¢
UE = uE L3 = 12 ε0 E 2 L3 = 12 8,85 × 10−12 (120)2 (10)3 = 63,7 µJ
E41. Ce système est équivalent à deux condensateurs en parallèle. Dans la figure 5.29, le
A
condensateur de gauche Cg possède des armatures d’aire 2 séparées d’une distance d et
© ERPI
ces deux condensateurs est, d’après les équations 5.13 et 5.3 :
κ1 ε0 ( A
2)
κ2 ε0 ( A
2)
C = Cg + Cd = d + d = (κ1 + κ2 ) ε2d
0A
= 1
2 (κ1 + κ2 ) ε0dA
ε0 A
La capacité du même condensateur sans les diélectriques est C0 = d ; donc
1
C= 2 (κ1 + κ2 ) C0
E42. Ce système est équivalent à deux condensateurs en série. Dans la figure 5.30, le conden-
d
sateur du haut Ch possède des armatures d’aire A séparées d’une distance 2 et entre
( )( 8,85×10−12 40×10−4
)
(b) C = d+ ε01A−1 = 0,01+0,003( 15 −1)
= 4,66 pF
(κ )
E44. On donne C0 = 0,1 µF, la capacité du condensateur sans le diélectrique, ∆V = 12 V et
κ = 4.
De sorte que
∆Q = Qf − Qi = 3,60 µC
(c) La différence de potentiel n’est pas modifiée, donc ∆V = ∆V0 et on donne Q = 2Q0 .
Alors
Q 2Q0
C= ∆V = ∆V0 = 2Q0
V0 = 2C0 =⇒ κ = 2,00
(b) Q = C∆V et
Q C∆V (4,2×10−12 )(1000)
σ= 4πR2 = 4πR2 = 4π(3,78×10−2 )2
= 234 nC/m2
Cette situation est similaire à celle de l’exercice 11. Lorsqu’on branche le condensateur C1
© ERPI
à C2 , une partie de la charge se déplace vers le second condensateur pour que la différence
de potentiel finale soit la même pour les deux condensateurs. Les deux équations à utiliser
sont
Q1 Q2
∆V = C1 = C2 (i)
et
Problèmes
κε0 A
P1. On sait que C = κC0 = d et que ∆V = Ed, où la différence de potentiel et le module
du champ électrique sont mesurés en présence du diélectrique. L’énergie emmagasinée
dans un condensateur est, selon l’équation 5.9,
¡ ¢
UE = 12 C∆V 2 = 12 κεd0 A (Ed)2
La densité d’énergie est donnée par le rapport entre cette énergie et le volume de l’espace
entre les armatures du condensateur Ad :
¡ ¢ ¡1¢
uE = UAdE
= 12 κεd0 A (Ed)2 Ad =⇒ uE = 12 κε0 E 2 =⇒ CQFD
P2. La situation initiale est représentée à la figure 5.27. On donne ∆V , la différence de
ε0 A
potentiel à laquelle reste branché le condensateur, Ci = d− , la capacité du condensateur
ε0 A
avec le bloc selon l’exercice 33, et Cf = d , la capacité sans le bloc. Les valeurs initiale
Ce résultat négatif s’explique par le fait que Ci > Cf . Comme la charge finale sera plus
faible, une partie de la charge initiale doit disparaître sous forme de courant dans le
circuit auquel est branché le condensateur. Le travail extérieur est la somme du travail
positif que fera la force responsable de tirer sur le bloc pendant son extraction et celui,
négatif, que fera la charge disparaissant dans le circuit.
Q = Ci ∆V
Ici, contrairement au problème 2, le travail est positif parce qu’il ne correspond qu’à
l’effort nécessaire pour tirer le bloc vers l’extérieur.
P4. On sait que C10 = C20 . Pour les deux condensateurs, A = 16 cm2 = 16 × 10−4 m2 et
d = 0,4 mm. Les deux condensateurs sont branchés en série à ∆V = 12 V.
© ERPI
La différence de potentiel sur l’un ou l’autre des condensateurs est donnée par
Q10 212×10−12
∆V10 = ∆V20 = C1 = =⇒ ∆V10 = ∆V20 = 6,00 V
35,4×10−12
¡ ¢
(b) On donne C1 = C10 = 35,4 pF et C2 = κC20 = 5 35,4 × 10−12 = 177 pF. Comme les
nulle, infinie ou qu’elle possède une valeur donnée, ne devrait pas changer si on retire les
trois condensateurs de gauche et qu’on mesure la capacité entre les points a 0 et b0 . On
peut donc représenter le circuit en remplaçant ce qui se trouve entre ces deux points vers
la droite par un condensateur possédant la même valeur que celle que l’on cherche :
Les deux branches verticales sont en parallèle, le condensateur Ca qui les remplace a pour
valeur
Ca = C + Céq
Ce condensateur Ca est en série avec deux condensateurs de capacité C. La capacité
équivalente de cet ensemble est la valeur Céq :
1 1 1 1 2 1 1 2(C+Céq )+C 3C+2Cé q
Céq = C + C + Ca = C + C+Céq =⇒ Céq = C(C+Céq ) = C(C+Céq ) =⇒
C 2 + CCéq = 3CCéq + 2Céq
2 =⇒ 2C 2 + 2CC − C 2
éq éq
Q1 − Q2 − Q3 = 0 (iv)
Ce système de quatre équations contient quatre inconnues qui sont les valeurs des charges
et la valeur de la différence de potentiel. En réalité, ce système d’équations ne permet
pas de trouver une valeur à ∆V et il conduit plutôt à une valeur pour les charges qui
contient cette inconnue. On laisse le soin à l’élève d’appliquer la méthode de son choix
pour trouver la valeur des trois charges. Les lignes de commande permettant de trouver
le résultat par Maple sont suggérées ici :
> restart;
> eq1:=DV=Q1/C1+Q2/C2;
> eq2:=DV=2*Q1/C1+Q3/C3;
> eq3:=DV=2*Q2/C2-Q3/C3;
> eq4:=Q1-Q2-Q3=0;
> solve({eq1,eq2,eq3,eq4},{Q1,Q2,Q3,DV});
© ERPI
C1 (C2 +C3 ) C2 (C1 +C3 )
On trouve ainsi que Q1 = C1 +C2 +2C3 ∆V et Q2 = C1 +C2 +2C3 ∆V. Si le circuit doit être
remplacé par un seul condensateur Céq , il devra contenir une charge correspondant à
la somme des charges qu’on retrouve sur les deux armatures de gauche, donc Q1 + Q2 .
L’équation 5.2 permet donc d’affirmer que
Q1 +Q2 C1 (C2 +C3 ) C2 (C1 +C3 ) 2C1 C2 +C3 (C1 +C2 ) 34
Céq = ∆V = C1 +C2 +2C3 + C1 +C2 +2C3 = C1 +C2 +2C3 = 12 µF =⇒
Céq = 2,83 µF
P7. On donne A pour l’aire des armatures et d pour la distance entre les armatures que l’on
ε0 A
remplace par la variable x. Comme C = x , l’énergie emmagasinée est :
Q2 ³Q ´
2 Q2 x
UE = 2C = ε A = 2ε0 A
2 0x
Si on utilise la relation proposée dans la donnée
³ 2 ´
Q x Q2 Q2
Fx = − dUdx
E
= − d
dx 2ε0 A = − 2ε0 A =⇒ F = 2ε0 A
Les deux armatures sont de signes opposés; il s’agit donc d’une force d’attraction .
P9. Contrairement au problème, dans cette situation la différence de potentiel reste la même;
donc
κC∆V 2
Ud = 12 Cd ∆V 2 = 1
2 (κC) ∆V 2 = 2
Si l’espace entre les deux armatures est réduit, l’aire de l’une ou l’autre des armatures
ε0 A
correspond à A = 2πaL et C ≈ d , ce qui est bien l’expression de la capacité d’un
condensateur plan. =⇒ CQFD
(a) Si R2 − R1 ¿ R2 , alors les parois des deux sphères sont très rapprochées. On pose
Si l’espace entre les deux armatures est réduit, l’aire de l’une ou l’autre des armatures
correspond à A = 4πR2 et l’expression de la capacité prend la même forme que pour un
condensateur plan :
A
2 ( 4π ) ε0 A
C≈R kd = A
kd = 4πkd =⇒ C ≈ d =⇒ CQFD
P12. (a) La densité d’énergie dans un champ électrique est donnée par l’équation 5.10,
(b) L’énergie emmagasinée dans une mince coquille cylindrique d’épaisseur dr et de volume
2πrLdr est dUE = uE (2πrL) dr et l’énergie totale entre les deux armatures de rayons a
et b est
R Rb ³ λ2 ´ λ2 L
Rb λ2 L
UE = dUE = 8ε0 π 2 r2
(2πrL) dr = 4πε0
1
r dr = 4πε0 [ln (r)|ba =⇒
a a
λ2 L
¡b¢
UE = 4πε0 ln a
© ERPI
(c) L’énergie emmagasinée peut être calculée avec
Q2
UE = 2C
2πε0 L
où C = ln( ab )
etQ = λL, donc
2
λ2 L
¡b¢
UE = Ã(λL) ! = 4πε ln
2πε0 L 0 a
2 b
( ) ln a