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SOMMAIRE

I- INTRODUCTION 7
II - RAPPORT GENERAL 9
III - COMMUNICATIONS 21
- Gestion comptable administrative et financière d'une ONG 23
- Principes de gestion en vue de la pérennité des actions des ONG 37
- Initiation à l'informatique et la découverte de Vinternet 47
- Une approche nouvelle de gestion des projets dans les pays en
développement 53
- Gestion de micro-crédits 69
- Marketing dans les ONG 87
IV - RESULTATS DES T R A V A U X D E GROUPES : Synthèses des
exercices pratiques et des réflexions sur les thèmes développés 97
- Gestion comptable et financière 98
- Informatique et internet 104
- Gestion de projets 110
-Micro-crédits 115
-Marketing 118
V - LIVRES, CAHIERS ET PIECES M O D E L E S C O M P T A B L E S
ET FINANCIERES 123
1-Livres 124
1-1- Livre journal
1-2- Grand livre
1-3- Livre de banque
1 -4- Livret d'épargne individuel
1-5- Canevas du registre des membres
2-Cahiers 131
2-1- Cahiers de Recettes
2-2- Cahiers de Dépenses

3- Exemple de Pièces comptables et financières 134

3-1- Pièce de caisse dépense


3-2- Reçu
3-3- Brouillard de caisse
3-4- Brouillard de caisse avec ventilation des dépenses
3-5- Facture
3-6- Etat des dépenses
3-7- Fiche de stock
3-8- Planning de trésorerie
3-9- Demande d'adhésion

4-Liste des comptes des plans O C A M et S Y S C O A 143

VI-ANNEXES 173

1 - Allocutions 175
1-1- Ouverture
1-2- Clôture

2- Listes des participants 189


2-1- Bénéficiaires
2-2- Encadreurs

3- Les groupes de travail 193


3-1- Groupes des travaux de réflexions
3-2- Groupes des travaux sur ordinateurs et internet

4 - Grille du séminaire 197

5- Evaluation du séminaire 199


5-1- Texte de l'évaluation
5-2- Synthèse de l'évaluation
5-3- Commentaires des résultats

6- Fiche de localisation des O N G pour les visites de terrain 207

7- P . V d'adoption des statuts du réseau des O N G d'Education de Base :


RONGEB-BENIN 209

8- Coupures de journaux 211

9- Photographies de travaux de l'atelier 215


7

I - INTRODUCTION

Le présent rapport est le dernier d'une série d'actions dont le top fut donné à
Ouagadougou en février 1997 à l'occasion du premier ' 'Sommet Régional sur les droits de
l'enfant ' '.
Renforcer les capacités techniques et administratives des jeunes O N G locales
d'Education de Base dans 10pays Parmi les Moins Avancés (PMA) d'Afrique et d'Asie du
Sud, après une enquête nationale de recensement des besoins de formation, constituait
l'essentiel des principaux objectifs de la première étape de cette entreprise. Une série
d'ateliers, au moins trois, devrait apporter des approches de solutions aux besoins de
formation exprimés.
Pour le Bénin trois ateliers ont pu se dérouler de janvier à mai -juin 1999.
Les pays concernés par cette démarche sont :
- En Afrique Australe : Le Mozambique, le Malawi, la Zambie et la
Tanzanie
- En Afrique Occidentale : Le Bénin, le Bourkina Faso et le Mali
- En Asie du Sud : Le Bangladesh, le Bouthan et le Népal

Le rapport ci-après fait d'abord état d'un résumé du rapport général qui décrit les
différents moments du déroulement de l'atelier dont le thème est : Formation en Gestion
des O N G d'Education de Base.
Ce rapport est suivi des différentes communications qui ont servi de base à des
travaux de réflexions en groupe dont les synthèses découlent des exercices pratiques, des
études de cas et d'échange d'idées en travaux de groupes et en plénières de sujets précis
en matière de gestion, d'élaboration de projets et de marketing.
Nous estimons que les besoins de formations exprimées par les O N G locales
d'Education de Base sur d'abord la nécessité de cerner de près le concept d'Education de
Base et de s'attarder sur le principal domaine qu 'est celui de l'Alphabétisation vue comme
le socle de développement de tout pays devraient nécessairement aborder les problèmes de
gestion administrative, financière et comptable, l'élaboration de projets et le marketing
pour que la mission que chaque O N G d'Education de Base s'assigne s'entoure de
garanties solides qui assurent la pérennité des résultats efficaces et efficients qui auront
été ainsi obtenus.
Le présent document est un véritable recueil des résultats des travaux de l'atelier
que les membres itinérants des O N G concernées s'emploieront à exploiter au cours de leur
fonction de formateurs des formateurs locaux. Ce sont donc de véritables outils
pédagogiques destinés à la trousse prévue pour chaque bénéficiaire de ce projet.
A cette étape décisive du projet il convient de féliciter toute l'équipe de pilotage
dont les membres ont fait montre d'esprit associatif fort remarquable en conduisant sans
ambages de bout en bout la série des actions deformation retenues. Nous rappelons ici la
liste des intéressés :

1- Madame AFOUDA GABA Léa, Sociologue, Présidente du GAJES,


membre du comité
2- Monsieur A G B O T O N Sébastien, Inspecteur de l'Enseignement
Primaire, Président du CAEB, Coordonnateur du projet
8

3- Monsieur BABA-MOUSSA Sidicou, Administrateur, Spécialiste de


l'alphabétisation, Vice-Président de Dé-Base, Consultant du Projet
4- Madame DADJO Antoinette, Professeur de Math-Biologie, Présidente
de Ligue-Life, membre du comité
5- Monsieur GOMEZ Eusèbe, Statisticien, Vice-Président de BED, membre
du Comité
6- Monsieur HOUNGNINOU Barnabe, Instituteur, C.P de l'Association
SURVIE pour la Femme et l'enfant, membre du comité
7- Monsieur VIGNON Noël, Professeur de Lettres, Vice-Président de
l'ASTED, membre du comité

Nous félicitons en outre tous les participants, bénéficiaires, facilitateurs et


communicateurs dont les efforts conjugués ont permis la réussite des travaux.
Nous adressons ici nos vifs remerciements à l'UNESCO pour ses initiatives, ses
interventions à chaque étape du projet et son soutien moral et financier.
Nos remerciements vont aussi au Préfet du Département de l'Ouémé, aux Ministres
béninois chargés de l'Education, de la Santé, de la Promotion sociale et de la Condition
Féminine, du Développement rural, de l'environnement, du Commerce, de l'Artisanat et
du Tourisme dont tous les services départementaux n 'ont pas marchandé leur soutien
technique au projet.
Merci à tous ceux qui, de loin ou de près, ont contribué aux residíais enregistrés
depuis l'enquête nationale à l'aboutissement du 3eme atelier deformation.
Nous avons espoir que les bénéficiaires de ces actions feront bon usage des outils
pédagogiques mis à leur disposition pour l'accomplissement de leur mission de formateurs
itinérants.

Sébastien AGBOTON
9

II - RAPPORT GENERAL
11

PLAN DU RAPPORT GENERAL

Introduction

1 -La cérémonie d'ouverture

2- Méthodologie et ambiance de travail

3- Les travaux de l'atelier

3.1- Les communications

3.2- Les productions de groupes

3.3- Les travaux pratiques sur ordinateur

4 - Autres travaux

5- Conclusion
12

INTRODUCTION

Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le BENIN et le TOGO ;


Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche
Scientifique ;
Monsieur le Président du CAEB et Coordonnâtes National du Projet BMZ/UNESCO ;
Honorables invités
Mesdames, Messieurs les stagiaires

Le troisième atelier de formation des ONG béninoises d'Education de Base


organisés sous l'égide de l'UNESCO s'est tenu au CAEB à Porto-Novo du 25 Mai au 1er
Juin 1999.
Le présent rapport rédigé avec l'aide d'une bonne équipe de secrétariat essaie de
résumer les grands axes de nos délibérations et de saisir l'atmosphère générale du présent
atelier. Il rappelle aussi brièvement les acquis des deux ateliers précédents.

1- LA CEREMONIE D'OUVERTURE
L'atelier s 'est ouvert le Mardi 25 Mai 1999 à partir de 9h30 et a été marqué par
deux allocutions : celle du Coordonnateur du projet BMZ/UNESCO, et celle de Monsieur
Frédéric JONDOT, Représentant Régional de l'UNESCO pour le BENIN et le TOGO.
Dans un discours de bienvenue, le Coordonnateur National du Projet
BMZ/UNESCO et Président du CAEB (Conseil des Activités Educatives du Bénin) M.
Sébastien AGBOTONa rappelé au Représentant Régional de ¡'UNESCO pour le BENIN
et le TOGO les acquis des deux précédents ateliers. Les trente six (36) représentants de
dix-huit (18) ONG d'éducation de base venus de tous les Départements du BENIN ont
désormais une approche de définition de l'éducation de base. Ils ont ensemble défini une
démarche d'investigations communautaires dont lafinalitéest l'identification des besoins
d'éducation des populations à la base, et l'établissement de programmes de
développement notamment en alphabétisation fonctionnelle.

Ensuite, le Coordonnateur National du Projet BMZ/UNESCO a mis l'accent sur


la substance de ce troisième atelier. Il a dit à ce sujet, qu'il s'agit d'amener les
participants à connaître et à comprendre comment assurer la gestion administrative,
financière et comptable des ONG d'éducation de base dans une approche participative au
regard des grands principes de respect de l'attitude éducative, pédagogique et
13

endragogique qui concrétisent les conclusions des ateliers précédents et qui favorisent
suivant chaque formateur, le développement d'un esprit de tolérance, du respect de la
personne humaine, de la transparence et de la bonne gouvernance à tous les niveaux de
l'organisation et de ses activités.
Pour terminer son allocution, le Coordonnateur National du Projet
BMZ/UNESCO, après avoir insisté sur la démarche suivie depuis le premier atelier, a
ajouté : « ... Nous allons à la fin de nos travaux mettre en place un réseau d'ONG
d'éducation de base pour faire en sorte que les investissements engagés jusqu'à présent
soient régulièrement suivis, coordonnés et développés afin qu'ils ne soient vains mais
porteurs de résultats efficaces pour le bien-être de chacune des populations bénéficiaires
de nos activités et pour notre contribution au développement durable de notre pays, le
Bénin. »

Quant à M. Frédéric JONDOT Représentant Régional de l'UNESCO pour le


BENIN et le TOGO, il a dans son allocution félicité les participants pour la qualité des
précédents rapports qu 'il a attentivement lus. Il a ensuite convié les participants à faire
bon usage des enseignements des trois (3) ateliers afin de permettre à leur ONG défigurer
dans lefichierdu système des Nations Unies qui sera bientôt constitué. Enfin rappelons
que le Presidium qui a dirigé les travaux de l'atelier est composé de :

- Président : Sébastien AGBOTON


- Directeur de stage : Euzerbe GOMEZ
- Facilitateurs : Antoine SAIZONOU
Julien A TTAKLA-A YINON
Francis OKOYA
- Rapporteur général : Léon KPAOSSOU

2- M E T H O D O L O G I E ET A M B I A N C E D E TRAVAIL
Le caractère participatif de toutes les présentations de thèmes traduit le niveau
élevé des séminaristes qui ont eu la chance avec leurs homologues, les membres de
l'équipe d'encadrement et les communicateurs de partager les éléments distinctifs de leur
culture et procédures respectives au niveau de leurs organisations. Ces méthodes ont
beaucoup aidé les différents orateurs à sortir des généralités pour mettre l'accent sur le
vécu quotidien des ONG d'éducation de base en matière de gestion.
14

En suite, le souci d'avoir des éléments facilement exploitables dans la trousse


pédagogique a fondé la démarche complémentaire : travaux de groupe sur étude de cas-
recueil d'éléments Synthèse des résultats. Le système a été moulé de sorte que tous les
maillons de la chaîne se sont parfaitement complétés.
Enfin le mérite de l'approche méthodologique expérimentée depuis le premier
atelier est qu 'elle a déplus en plus instauré une ambiance conviviale entre les participants
eux-mêmes d'une part, et entre les participants et l'encadrement d'autre part. C'est dans
cette atmosphère que les étapes suivantes ont été franchies : connaissance,
compréhension, approfondissement, échanges d'expérience et productions d'outils.

3- LES T R A V A U X E N ATELIER
Axés sur six (6) communications explorant divers sujets en matière de gestion,
l'atelier a chaque jour donné l'occasion aux participants de réfléchir sur des cas auxquels
peuvent s'apparenter les situations de leur O N G . La quinzaine de productions qui en est
résulté constituera pour l'animateur itinérant un outil précieux quand il s'agira de gérer
les biens physiques et les personnes dans son organisation. Déplus, les réstdtats du travail
d'identification du niveau de chaque participant ayant révélé que plus de 70% n'avaient
aucune connaissance en informatique justifie l'enthousiasme des stagiaires lors des
séances d'entraînement sur les micro-ordinateurs.

3-1- LES COMMUNICATIONS


3.1-1- La gestion administrative,financièreet comptable
Les O N G constituent aujourd'hui dans notre pays une réalité incontournable dans
l'atteinte des objectifs de développement. Elles sont les agences d'exécution d'un grand
nombre de projets en cours au Bénin.
Une des obligations essentielles d'une agence d'exécution de projets est de rendre
compte des activités réalisées. Ces comptes rendus se font très souvent, sous forme de
rapports techniques etfinanciers.Le contenu de ces rapportsfinanciers,est fait pour la
plupart de données tirées de la comptabilité de l'ONG. Une O N G qui n'a pas une
organisation comptable etfinancièreefficace aura des difficultés à rendre compte de ses
activités aux bailleurs de fonds. Par ailleurs, la fonction administrative de l'organisation
renforcée par la gestion des ressources humaines vient compléter ces deux
15

(02) premiers aspects et passe par l'unité de commandement, l'usage adéquat de


l'autorité, la gestion des carrières des employés, l'organisation du secrétariat.
En définitive les vingt (20) O N G d'éducation de base ont eu la conviction qu'une
bonne organisation administrative, comptable et financière font partie des conditions
qu'une O N G doit remplir pour être bien gérée. C'est tout cela qui fonde l'idée de
pérennité des activités de l'ONG.

3-1-2 Principes de gestion en vue de la pérennité des actions d'une O N G


Nous avons désormais une définition claire de l'ONG au regard des dispositions
du Code de conduite des O N G exerçant au Bénin en ses articles 2 et suivants.
Au cours de cette communication les stagiaires se sont formalisés avec les
définitions et les implications des notions telles que durabilité institutionnelle et, viabilité
financière analysées au regard de la stratégiefinancière,des ressources humaines et des
structures. En définitive, il urge aujourd'hui pour les O N G se voulant durables de s'auto-
évaluer, de procéder au besoin à des réformes tant sur les stratégies du leadership que
sur les modes de gestion en vue de réaliser l'objectif de viabilité. A terme, c'est l'unique
option pouvant favoriser la pérennité de nos actions sur le terrain surtout qu 'à priori les
activités éducatives ne génèrent pas de revenus.

3.1-3- Initiation à l'informatique et découverte de l'Internet


L'identification du niveau des participants révèle que plus de 70% d'entre eux
sont des néophytes en informatique et surtout en matière de l'Internet. A l'orée du XXF"6
siècle et à l'heure de la mondialisation, il est indispensable de démystifier l'informatique
dans les esprits des agents de développement que constituent les stagiaires de cet atelier. A
ce propos certaines questions se posent : Peut-ont prétendre être initié à l'informatique en
cinq (5) jours ? Comment s'y prendra-t-on ? etc..
La communication sur l'informatique a essayé de familiariser les participants avec
quelques éléments de définition, les fonctions et la composition d'un ordinateur. Ensuite le
réseau de communication que constitue l'Internet a été brièvement présenté avec ses
applications possibles et les besoins auxquels il peut répondre pour nous O N G ayant le
16

désir de communiquer et d'avoir l'information à peu de frais. Ce qui est sûr nous sommes
allés au-delà de la démystification car les organisateurs ont prévu un micro-ordinateur
pour deux à quatre stagiaires. Des moment obligatoires d'apprentissage ont été définis
ainsi que des moments d'utilisation facultative des appareils sous la direction d'un
animateur qualifié par poste. La journée du dimanche 30 mai était entièrement aménagée
pour ces apprentissages libres. Les soirs les stagiaires les plus expérimentés entraînaient
les autres dans une ambiance de solidarité agissante.

3.1-4 — Une approche nouvelle de gestion des projets dans les pays en
développement

Cet exposé semble au cœur de la problématique de gestion des O N G béninoises


puisqu 'elles vivent essentiellement des projets à elles confiés par des bailleurs de fonds.
Nous avons retenu que la gestion de projet est tout un art qui s'appuie sur une situation
problématique donnée. C'est pourquoi la conception et l'exécution d'un projet donné ne
doit pas échapper à ce principe.
L'approche de méthode développée par le communicateur permettra aux O N G de
rendre à leurs idées de projet toute leur pertinence et d'éclairer l'évaluateur sur l'intérêt
et l'utilité du projet. Cela aidera ce dernier à comparer les effets positifs et négatifs
prévisibles des actions tant pour le développement interne du projet lui-même que pour
l'ensemble de la collectivité, des populations bénéficiaires ou des communautés à la base.

3.1-5- La gestion des micro-crédits


Ce thème s'est révélé comme étant au cœur même de la philosophie d'échange et de
partage qui consacrent toute la réussite de cet atelier. En effet les débats ont amené les
quelques O N G exerçant dans le domaine à faire état, d'une part, des forces et faiblesses et,
d'autre part, des opportunités et menaces relatives à leur système de micro-finance.
Il faut aussi retenir que la gestion de micro-crédits vient à propos parce que
l'exercice d'activités relevant des domaines de l'éducation de base constitue des mesures
d'accompagnement de sorte qu 'il serait hasardeux de raisonner en terme de rentabilité.

Le communicateur a également présenté des modèles d'outils de gestion de micro-


crédits ce qui rappelle quelque peu le contenu de la première communication. Certes les
canevas présentés ne sont pas standards. Il appartient donc à l'animateur de les adapter
aux réalités de son milieu et aux priorités définies par son organisation.
17

3.1-6- Le marketing dans les O N G


Etant donné qu'a priori la démarche de l'ONG en tant que structure de
développement ne s'inscrit pas dans une logique de réalisation de profit, l'apparition du
terme marketing sur la grille du séminaire devrait surprendre quelque peu. Mais c 'est un
besoin fortement exprimé par les O N G à l'étape de l'enquête préliminaire. Le thème tel
qu 'il a été abordé par le communicateur démontre qu 'il intègre une autre dimension de la
vie associative. Nous ne le comprenons plus dans son sens dépassé de l'activité qui
consiste à réaliser une vente. Le marketing se place dans une optique nouvelle d'activité
interdépendante qui concourent à la satisfaction des besoins de nos clients que sont les
communautés à la base et les Institutions partenaires.
Etant donnée cette définition du marketing et son lien fondamental avec la notion
de client il va sans démonstration que si une organisation veut grandir il lui faudra "
respecter "ses clients puisque ceux-ci seuls constituent sa raison d'être.
Cette considération appelle un certain nombre d'obligations pour nous animateur
itinérant au sein de nos organisations. Veiller à ce que le manuel de procédures de gestion
administrative,financièreet comptable existe et soit le fil conducteur de toute action,
développer une culture qui valorise les mérites et les avantages distinctifs de
l'organisation dans son environnement et faire l'effort de se conformer aux cahiers de
charge des clients ; ce sont là des tâches auxquelles nous devons nous atteler une fois
retournés dans nos O N G respectives afin de présenter une meilleure image de notre
structure qui, en définitive, est elle-même un produit à vendre. Ce sont là les éléments
essentiels du plan et de la stratégie marketing des O N G .

3-2- LES PRODUCTIONS DE GROUPE


Nous avons appris depuis le premier atelier à matérialiser les connaissances
acquises au cours des exposés et surtout aux conclusions des débats des travaux de
groupe. Cela est d'un atout inestimable puisqu'il a été d'une grande utilité dans la
formation des animateurs itinérants que nous sommes désormais. L'autre avantage est
l'exploitation facile dont feront l'objet ces travaux sous forme défiches dans notre trousse
pédagogique quand nous serons amenés à former les animateurs locaux. Au total, une
quinzaine d'outils produits en huit (8) jours par les trois (3) groupes que nous avions
formé ce n 'est pas peu au regard de la densité du travail abattu et de la diversité des
résultats d'un groupe à un autre, la mosaïque d'expériences de tout un chacun de nous
18

dans la vie des organisations aidant. Aussi, ne nous sommes-nous pas arrêtés en si bon
chemin. Nous avons vers la fin des travaux de l'atelier, participé activement à la mise au
point définitive des éléments de la trousse pédagogique en réalisant des documents de
synthèse.

3.3- LES TRAVAUX PRATIQUES SUR ORDINATEUR


Nous avons eu droit au minimum à vingt (20) heures d'entraînement sur
ordinateur. Mentionnons à ce sujet que l'entrain a été tel que la durée prévue a souvent été
dépassée en temps personnel pour la plupart des participants.
Outre l'usage du clavier et les commandes usuelles sous MS DOS, les descriptions
du gestionnaire defichierset de fenêtre WINDOWS, la manipulation de la souris, la saisie,
le traitement et l'impression de texte, les séances de travaux pratiques ont aussi concerné
l'envoi et la réception de courrier sur Internet. Les autres applications de ce réseau
pourront être utilisées plus tard par les stagiaires les plus curieux.

4- AUTRES TRAVAUX
Nous avons toujours raisonné dans une logique de continuité des actions sans
laquelle nos efforts actuels seront vains. Nous avons dans cette optique assisté à
l'émergence d'idées de regroupement: le Groupe de Travail sur l'Education Non
Formelle (GTENF) et le Réseau des ONG d'Education de Base (RONGEB) sont les
nouveaux cadres de concertation que nous allons mettre en place.
Pour le GTENF, il s'agit de rendre plus représentative cette structures d'Education
Non Formelle. L'UNESCO distingue cette variante éducationnelle de l'Education de Base
parce que le Groupe de Travail y afférent fait partie d'un ensemble de structures qui sont
sous l'égide de VADEA (Associationpour le Développement de l'Education en Afrique).
Dans la dynamique du RONGEB-BENIN, la plupart des ONG présentes à cet
atelier se sont engagées dans une activité de contribution à l'évaluation de l'Education
Pour Tous en 2000.
19

Les cinq (5) thèmes d'étude de cas retenus répondent aux préoccupations des O N G
béninoises d'éducation de base. Il s'agit de la question du genre, de la participation
communautaire, au développement de l'établissement de liens entre l'Education Non
Formelle et le Développement, de la Politique et des Pratiques de l'Education des Adultes,
du Partenariat.
L'enthousiasme qui a animé les O N G dans le choix des thèmes annonce la force du
Réseau en gestation.

5- CONCLUSION

Au terme de ces trois (3) ateliers nous sommes frappées tous à la fois par la
multitude des informations et expériences nouvelles qui existent dans les différentes O N G
d'éducations de base réparties sur toute l'étendue du territoire national. Nous retenons de
ces ateliers que nous devons capitaliser ces expériences par le canal de cadres de
concertation réguliers afin de permettre l'éclosion des énergies dans le domaine socio-
éducatif au regard des défis aux quels tous les acteurs de développement devront faire
face dans le troisième millénaire.
Rappelons qu'au premier atelier le débat sur le concept et les domaines de
l'Education de base a été très fructueux. Beaucoup de notions ont été abordées ou
réinterprètées : c'est le cas :
- de toutes les variantes du mot Education (formelle, non formelle, de base, etc..)
- de la responsabilité et surtout de la responsabilité civile à travers l'éducation à la
vie familiale ;
- des questions de santé alimentaire et nutritionnelle ;
- des problèmes de pollution de l'air, d'érosion, de désertification, de déboisement
et de gestion des déchets par l'éducation environnementale ;
- de l'éducation des adultes qui nous enseigne en tant qu'ONG que si nous
n'unissons pas résolument nos forces dans les années qui viennent,
l'exclusion et la marginalisation, feront sentir tous leurs effets et
transformeront ¡a promesse du siècle qui s'approche en une amère
déception pour tous. En effet cette observation des participants est
pertinente parce que l'éducation des adultes si elle est valorisée peut
20

rendre souples les liens entre développement humain et création de richesse


pour notre pays. La question du genre telle qu'elle a été abordée lors du premier stage
s'inscrit également dans la même approche.

Au second atelier tout le monde a reconnu l'importance de l'investigation


communautaire au moyen de la discussion socio-économique. Nous avons tous adopté
cette méthode qui consacrera la réussite de ces organisations dans la conduite de toutes
les activités en matière d'éducation des adultes.
Le troisième atelier qui s'achève ce jour nous a appris à mieux gérer les biens et
les personnes des ONG. C'est vraiment heureux que nous oyions terminé les ateliers par
cette dimension deformation.
En définitive l'ensemble des trois (3) ateliers laisse dans l'esprit des participants un
sentiment de joie et de difficile séparation. Il est en effet réconfortant de voir tant
d'attachement à la cause socio-éducative, attachement qu'atteste le fruit des immenses
efforts que les ONG d'éducation de base ont consentis dans les diverses régions de notre
pays. Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, Monsieur le Représentant du
Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche Scientifique, Monsieur le
Coordonnateur du projet BMZ / UNESCO nous espérons vivement que nous n'allons pas
nous arrêter en si bon chemin. L'immensité de la tâche qui nous attend nous a d'ailleurs
conduits à soutenir l'idée de la création d'un réseau qui nous aidera à rester solidaires et à
capitaliser nos expériences pour exploitation judicieuse. Nul doute que ces trois ateliers
ont marqué un tournant dans laperpective des actions de ces dix-huit (18) ONG présentes
sur les vingt (20) attendues.
21

. . ™

III - COMMUNICATIONS
23

GESTION COMPTABLE ADMINISTRATIVE ET


FINANCIERE D'UNE ONG

Présenté par AKPOLI Célestin


Technicien Supérieur en Gestion des Entreprises
25

GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE

I - LA FONCTION ADMINISTRATIVE
On définit généralement l'administration comme " l'art de faire faire les choses ".
Autrement dit, l'administration est le processus par lequel un supérieur prend une décision
qu 'il fait exécuter par son subordonné. Mais prendre une décision pour en obtenir
l'exécution doit avoir comme préalable la définition de l'objectifprécis à atteindre. Cette
démarche a l'avantage d'obtenir l'adhésion de l'employé à la décision et garantit son
succès.

Il faut souligner que l'activité administrative est une activité de groupe où


l'individu fut-il chef accepte qu 'une partie de son autonomie soit amputée, afin qu 'une
large place soit faite à l'expression collective.
L'activité administrative se caractérise par la spécialisation : les décisions qui
conduisent à des actions routinières sont déléguées à d'autres personnes et le chef se
concentrent sur les objectifs plus "importants "
Un facteur très important qui assure l'intégration des individus au sein de
l'organisation et une meilleure application des décisions de l'administration est l'existence
des groupes.
L'appartenance des individus à un groupe, surtout informe, les rend plus
" disciplinés " ne serait-ce que par la loyauté dont ils doivent faire preuve à l'égard du
groupe. Toutefois, il peut se produire tout l'effet contraire si le groupe porte, déjà à sa
constitution, des germes ou des facteurs nuisibles à la bonne marche de l'organisation. De
tels groupes évidemment doivent être identifiés et démantelés au plutôt.

A - ORGANISATION PRATIQUE DE L'ADMINISTRATION

1 - UNITE DE COMMANDEMENT
Eviter de placer un employé sous la tutelle de deux chefs hiérarchiques. En cas de
double commandements simultanés, l'employer peut se retrouver malgré lui dans une
situation de tiraillement où il lui serait difficile de choisir à quel chef il faut obéir en
premier lieu. Enfin de compte, c 'est l'autorité des deux chefs qui se trouve affaiblie.
26

2- UTILISERA BON ESCIENT SON AUTORITÉ


L'autorité est le pouvoir de prendre les décisions qui orientent les actions d'autrui.
C'est une relation entre deux individus, l'un "supérieur ", l'autre "subordonné ".
L'exercice de l'autorité peut parfois sortir du cadre formel tout en étant respectée, d'où
l'accent à mettre sur la personnalité de l'individu investi de l'autorité.

3- GERER CORRECTEMENT LA CARRIERE DES EMPLOYES


A cet effet et suivant la taille de l'organisation, il peut être envisagé dans quelle
mesure il faut mettre en place un service Gestion du personnel dont le rôle ira du
recrutement des employés à la mise en place d'un système de promotion interne.
Lorsqu 'on sait que l'employé ou le membre passe une bonne partie de sa journée au
travail, on comprend la nécessité de créer au sein de l'organisation un climat social
propice à son épanouissement.

4- ORGANISER LE SECRETARIA T
Il est très important de bien gérer les courriers que vous émettez (registre de
courrier Départ) et les courriers que vous recevez (registre de courrier Arrivée). Pour
chacun de ces deux types de courriers, concevez un système de référence qui vous permette
de vous retrouver facilement en cas de besoin.
En plus, il est indispensable d'avoir un système de classement
(conservation physique) de tous les courriers que vous recevez ou de tous les courriers que
vous émettez (y compris les factures que vous recevez des fournisseurs ou celles que vous
délivrez à vos clients.)

B- LE CONTRAT DE TRAVAIL A TOUJOURS UNE


PARTIE NON ECRITE

Lorsqu 'une entité signe avec un de ses employés un contrat de travail (en bonne et
due forme), il reste tout à fait vrai que ce contrat de travail ne peut aborder tous les
aspects des multitudes relations inter personnelles qui auront lieu pendant la durée du
contrat de travail. Il en est de même de lafaçon de saluer son patron dès son arrivée au
27

bureau, ou de la manière de s'habiller, ou encore de toutes ces expressions non verbales


(gestes du corps : membres, yeux, etc..)
La partie non écrite du contrat de travail est généralement écrite ou " imprimée "
par les responsables de l'entité à travers ce qu'il convient d'appeler la culture
d'entreprise. Très simplement définie, la culture d'une entité est la façon dont elle conduit
ses affaires au jour le jour.
La culture d'entreprise est l'un des facteurs les plus motivants du personnel. La
façon dont le supérieur aborde les subordonnés, sa façon de les traiter peut être la cause
essentielle du départ ou de la rétention de certains travailleurs.
Il est une vérité que toute entité a une culture consciemment ou inconsciemment.
Certaines cultures sont formelles (le matin vous devez faire ceci ou faire cela, vous devez
vous habiller de telle façon si vous travaillez dans l'entreprise X, etc.); d'autres ne le
sont pas.

C - AYEZ POUR VOTRE PERSONNEL CLE UNE


DESCRIPTION DE POSTE (OU CAHIER DES CHARGES)

Une description de poste est un document qui contient ce qu'un employé doit
accomplir comme tâche ou résultat en un temps donné. Elle doit situer les responsabilités
et contenir les critères sur la base desquels l'employé sera jugé.
L'existence d'une description écrite de poste est une condition préalable pour le
contrôle de ¡a gestion des ressources humaines.
Si par exemple dans ¡a description du poste du comptable (ou du contrôleur
financier ) d'une ONG, il est prévu ce qui suit : "pour un mois donné, le comptable doit
rédiger un rapportfinanciersuivant le rapport ci-annexée. Ce rapport doit être déposé à
son supérieur hiérarchique avant le 15 du mois suivant celui pour lequel le rapport est
rédigé. " Une pareille disposition dans la description du poste du comptable permet au
supérieur hiérarchique d'apprécier le 16 du mois si le comptable travaille suivant les
normes de l'ONG. Dans l'absence d'une description écrite de poste, tenir le comptable
responsable d'un pareil rapport pour être discuté.
28

D- MOTIVER VOTRE PERSONNEL


La motivation du personnel a pour but essentiel de tirer des collaborateurs, le
meilleur de leur potentiel. Un employé est motivé lorsqu 'il accomplit ses tâches de la
meilleure manière possible sans "contrainte " de la part du supérieur. Dans ces
conditions, le supérieur cesse d'être un supérieur pour jouer le rôle de leader.
D'un point de vue pratique, il existe deux grands groupes de facteur de motivation :
les facteurs intrinsèques et les facteurs extrinsèques. Les valeurs intrinsèques sont ceux qui
sont dans le travail lui-même. Exemple : une fonction de représentant dans six
départements qui est offerte à une personne qui aime les voyages.
Les facteurs extrinsèques sont ceux qui sont en dehors du travail lui-même. Leur
particularité est qu'il " tarisse" avec le temps. Exemple : une entreprise qui intègre un
bâtiment flambant neuf. Les employés y ont des bureaux plus spacieux que ceux qu 'ils
occupaient précédemment dans l'ancien bâtiment qui abritait l'entreprise. Cette nouvelle
construction peut être un facteur de motivation du personnel. Mais ceci a une durée de vie
très limitée. Il en est de même pour les augmentations de salaires. Une fois l'employé
habitué au nouveau train de vie, l'augmentation de salaire n 'est plus un facteur de
motivation du personnel. Elle est rangée au rang des choses de tous les jours au rang des
"droits. ")
Si vous voulez avoir des collaborateurs motivés, alors veillez au mariage entre
personnalité et poste (et ce au moment du recrutement)
La pire des erreurs en matière de gestion du personnel serait de mettre à un poste
une personne dont le profil de personnalité est l'opposé de ce qui fait le trait essentiel du
poste. Exemple : ce serait du pur non-sens de recruter quelqu 'un qui hait l'innovation en
tant que chercheur. De par sa nature, le chercheur est quelqu 'un qui devrait chercher les
nouveautés.

E - LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES AU


QUOTIDIEN

Ici nous aborderons certaines règles éprouvées de gestion des ressources humaines
dans ses aspects quotidiens.
29

Faites connaître de la façon la plus précise et simple possible ce que vous attendez
d'un subordonné (la précision des objectifs.) Pour accomplir cela, vous devez chaque fois
que vous commandez un collaborateur, dire avec précision ce que vous voulez, quand vous
le voulez, et quels moyens seraient utilisés pour atteindre l'objectif
Lorsque vous donnez des ordres à vos collaborateurs, il est toujours très utile de
prévoir les critères sur la base desquels ces subordonnés seraient jugés une fois la tâche
terminée. Ceci permet au subordonné de savoir sur quoi il doit consacrer ses efforts pour
pouvoir vous donner satisfaction.
Lorsqu'un agent fait quelque chose de positif il est souhaitable de l'en féliciter
immédiatement pour renforcer le sentiment et l'acte. Ce faisant, le collaborateur est plus
porté à répéter l'acte. En outre ses collègues sont plus portés à " imiter " ledit acte.
Inculquer à vos collaborateurs de bonnes habitudes en matière de gestion de
temps (voir paragraphe suivant)

F- INCULQUEZ A VOS COLLABORATEURS UNE


ATTITUDE CORRECTE EN CE QUI CONCERNE LA
GESTION DU TEMPS

Un très célèbre américain disait : " si quelqu 'un peut ajouter une heure à ma
journée de travail, je le paierai à $500,000 par mois. ". Le temps fait partie des ressources
non renouvelables. Il ne peut être économisé. Dès lors, la seule voie qu 'il nous reste est de
bien le gérer. Ceci semble ne pas être tâche facile tant nous sommes sous l'emprise des
habitudes et des facteurs culturels.
Bien gérer son temps, c'est tout simplement le consacrer aux activités qui
contribuent le plus à l'ajout de la valeur.
30

QUELQUES AXIOMES EN MATIERE DE GESTION DE TRAVAIL

1- Se Fixer Des Objectifs : le sentiment d'avoir atteint un objectif semble avoir un


effet multiplicateur sur votre énergie (sensation psychologique d'avoir fini "cette
portion. ")

2- Consacrer la plus grande partie de votre temps aux objectifs les plus importants
(Attention qu 'est ce qu 'un objectif important ? )
3- .Au sein des objectifs,fixerun ordre de priorité.
4- Fixer un délai pour la réalisation de chaque objectif
5- Ne cédez pas à la tentation d'attaque des tâches secondaires (ou dites Faciles)
en premier lieu
6- Plus votre objectif reste général, plus il sera difficile de fixer un temps pour
l'atteindre
7- Astuce, pas une contradiction, commencez par une tâche ou portion de tâche
que vousfinirezà temps et très bien. Cela vous donnera une confiance inouïe pour aborder
la suite
8- N'hésitez pas à programmer plusieurs activités simultanément, à condition
qu 'elles aient de rapports les unes avec les autres
9- Prenez garde à passer le clair de votre temps sur des activités sur lesquelles
vous vous sentez à l'aise
10- Ne l'oubliez pas, les travaux les plus importants ou essentiels nécessitent
souvent une grande concentration (ne vous laissez pas distraire)
11- Utilisez le téléphone pour résoudre certains problèmes : il vous permet
d'obtenir le feed-back, et c 'est rapide en plus.
12- Ne cherchez pas à tout faire : occupez-vous de l'essentiel, remettez la routine
aux subordonnés
13- Posez-vous des questions avant de vous mettre au travail : cela augmente votre
efficacité ; qu'écris-je ? cela "coéfficie" votre efficacité

14- soyez tourné vers l'action (ou des résultats)


15- Prenez l'habitude de bien préparer en détail la journée du lendemain
31

G- QUELQUES"TRUCS"

/- Convoquez les réunions à une heure aussi rapprochée que possible des heures
du déjeuner ou du dîner. L'expérience a prouvé que les participants feront tout pour ne
pas faire traîner inutilement la réunion.
2- Vivez dans l'ordre : il n'y a pas plus tueur de temps que la recherche dans le
désordre de quelque chose dont vous avez besoin en urgence.
3- Veillez à ce que la surface de travail de votre bureau soit bien dégagée.
4- Le temps que vous réserviez à la réflexion sur l'avenir de votre entreprise peut
se révéler le plus fructueux
5- Utilisez autant que possible des listes aide-mémoire, ou "Check lists"

PARMI LES NOMBREUSES FAÇONS DE PERDRE SON TEMPS, ON PEUT CITER :

1- Les bavardages sur des sujets sans rapports avec le travail


2- Les réunions inutiles ou qui s'éternisent
3- La trop grande indulgence pour les interventions incessantes
4- Le manque d'organisation
5- Le manque ou l'absence de délégation de pouvoirs
6- L'indécision
7- L'habitude d'arriver en retard ou de s'absenter
32

II - LA FONCTION FINANCIERE
La gestionfinancièrerevêt une grande importance pour l'organisation en ce que
de Vefficacité de la gestionfinancièredépend la pérennité de l'organisation. Elle a pour
rôle, entre autres, d'assurer le suivi de la trésorerie quotidienne de l'organisation (voir
contrôle de la caisse et de la banque) ; mais son action s'inscrit également dans le moyen
ou le long terme, c'est la fonctionfinancièrequi se charge de la recherche des sources de
financement des besoins ou des programmes d'investissement de l'organisation.
C'est là une tâche délicate. Les capitaux ayant un coût, correspondant à la
rémunération qu 'ilfaut verser pour en disposer, un double écueil est à éviter :
avoir des capitaux insuffisants, ce qui gênerait le bon fonctionnement
de l'organisation
détenir des capitaux pléthoriques, ce qui aboutirait à un gaspillage de
ressources, réduisant à terme les moyens d'action de l'organisation, car
le gaspillage conduit inéluctablement au tarissement des ressources.
Ceci pose le problème de l'indépendance financière de l'Organisation Non
Gouvernementale (ONG) vis-à-vis tant de ses membres que des généreux donateurs. S'il
est vrai que les contributions des membres de l'organisation ainsi que les dotations
budgétaires des donateurs constituent pour le moment les principales sources de
financement des activités des O N G , il est aussi prudent et pertinent que dans la
perspective d'une globalisation de l'économie avec son corollaire de mobilité plus forte
des capitaux, les O N G pensent à une diversification plus poussée des provenances de leurs
ressources. Dans ce cadre, et bien qu 'une O N G ne poursuive pas le même but qu 'une
société à savoir recherche du profil, elle se doit de repenser la politique de ses prestations
vis-à-vis des bénéficiaires, pourquoi pas en recourant tout au moins à une forfaitisation
du prix de ses prestations en direction des différents bénéficiaires, afin de dégager un
minimum de capacité d'autofinancement.
Bien d'autres sources de financement plus élargies peuvent être explorées par les
responsables d'ONG.
La tâche des servicesfinanciersconsiste donc à mettre en œuvre les capitaux c 'est-
à-dire à assurer :
la collecte des fonds auprès des autres partenaires que sont ¡es
membres eux-mêmes, les donateurs, les mécènes, les sponsors. L'Etat ou
33

les collectivités territoriales, etc.. La collecte des fonds, c'est d'abord


la recherche, puis la réunion des moyens de financement.
- L'emploi des fonds, qui consiste à les affecter aux différents emplois
possibles (investissements, mise en place d'infrastructures
communautaires, stocks, etc..) et aux différents services de
l'organisation dans le cadre de dotations budgétaires attribuées à
chacun d'eux
- La gestion des fonds, qui comporte un ensemble de tâches de décision
(par exemple, le remplacement d'une source de financement par une
autre moins onéreuse pour l'ONG) et d'exécution (par exemple, la
rémunération des capitaux collectés, l'attribution de ristournes aux
membres)
Ainsi, la fonctionfinancièreconsiste à fournir à l'organisation les capitaux dont
elle a besoin, au moment où elle en a besoin, avec le maximum de sécurité, et au coût
minimum.
Mais peut-on concevoir l'efficacité de la gestionfinancièresans la placer dans une
perspective, celle d'une gestion prévisionnelle de l'organisation. Sans recommander la
mise en place d'un système budgétaire à proprement parler dont le coût pourrait s'avérer
énorme pour les O N G de petite taille, il n 'est pas inutile de préciser que toute O N G
gagnerait beaucoup en efficacité en conservant un planning de trésorerie à la veille de
chaque année d'activité (voir modèle en Annexe)

L'élaboration d'un planning de trésorerie est indispensable


- pour éviter les crises de trésorerie
- pour justifier auprès des banques les demandes de crédits
- pour mettre en place à l'avance des moyens de financement nécessaires,
compte tenu des délais exigés
- pour contrôler les réalisations par rapport aux prévisions et prendre des
mesures correctives.
34

ANNEXE I »

DESCRIPTION DE POSTE
DENOMINATION DE POSTE : CAISSIER
LIAISONS HIERARCHIQUES

* Le caissier est sous la responsabilité hiérarchique du Responsable du Projet ;


* Le caissier assume l'intérim du Comptable du Projet en cas d'absence de ce
dernier ;
* Il est soumis au règlement intérieur de l'ONG et au Code de travail en vigueur
au Bénin.

RESPONSABILITE DE POSTE

* Le caissier assiste le Comptable du Projet dans les travaux comptables du Projet


* Il est notamment responsable de :

A U NIVEA U DES TRA VA UX COMPTABLES

* l'organisation et le classement méthodique par délégation des pièces comptables


du projet ;
* l'imputation comptable des pièces justificatives relative à la caisse et aux
comptes bancaires ;
* l'élaboration des livres comptables du projet dont le Grand - livre et la balance
générale

AU NIVEAU DES TRAVAUX DE TENUES DE CAISSE ET DES LIVRES


DECAISSE

* Le caissier est particulièrement responsable de la tenue de la caisse et de la


tenue des livres y afférents selon les procédures qui régissent le projet. Particulièrement
35

les dépenses doivent s'effectuer sur la base de pièces justificatives régulières portant
toutes les mentions qui prouvent que la sortie de fonds estfaite dans l'intérêt du projet.
* Le caissier doit tenir les brouillards de caisse conformément aux manuels des
procédures et aux règles professionnelles de tenue de la caisse.
* Le caissier est responsable de l'exactitude de la caisse (notamment les manquants
de caisse).
* Il doit arrêter à la fin de la journée les brouillards de trésorerie et en
communiquer les soldes au responsable hiérarchique.
* Il doit accomplir toutes autres tâches de son ressort entrant dans le cadre de la
vie du projet telles que assignées

EVALUATION DES PERFORMANCES


r

Le caissier serait apprécié sur la base des éléments suivants (Attention : la liste
n 'est pas exhaustive) :
- Bonne tenue des brouillards (ou livres de trésorerie), et d'une façon
générale, la bonne tenue ou élaboration de tous les supports liés à la fonction
- Manquant de caisse
- Excès de caisse
- Tout document ou pièce justificative de dépense ou de recette
- Promptitude dans la transmission des pièces et dans l'élaboration du
tableau de bordfinancier
- La promptitude dans la fourniture de renseignements relevant de son
domaine.
37

PRINCIPES DE GESTION EN VUE DE LA PERENNITE


DES ACTIONS DES ONG

ParATTAKLA-AYINON Julien, Juriste

I- PRELIMINAIRES

1.1. - Qu'est ce qu'une O N G ? réponses des participants (à collecter)


Lecture de la définition donnée par le code de conduite des O N G exerçant au Bénin
Article 2 et suivants du code précité : «
Article 2 : « Est considérée comme Organisation Non Gouvernementale
( O N G ) , une association nationale ou étrangère autonome, à but non lucratif, créée par
l'initiative privée, regroupant des personnes physiques ou morales en vue d'exercer une
activité d'intérêt général, de solidarité ou de coopération volontaire pour le
développement. Elle contribue directement ou indirectement à l'amélioration durable,
participative et consciente des conditions de vie des communautés à la base. Elle est tenue
dans ses activités d'opérer sans distinction de race, de religion, de sexe, d'ethnie et ne
s'autorise aucune activité politique partisane. »
- Une O N G a pourfinalitéla promotion de la personne humaine dans toutes ses
dimensions culturelle, sociale, économique et politique.
Article 3 : « le but non lucratif» signifie qu'une O N G ne réalise pas de bénéfice dans
l'intention de les distribuer à ses membres. Ce qui ne veut nullement dire qu 'une O N G
n 'a pas le droit de créer une entreprise privée ou toute activité pouvant décupler ses
moyens, sa capacité d'autofinancement et d'améliorer la qualité des ses prestations.
Toutefois, toutes les sources qui lui procurent ses bénéfices consacrés à la réalisation du
but commun, ne doivent pas constituer son activité principale.
Article 4 : La notion de volontariat recouvre l'esprit de service et d'engagement pour un
idéal de développement aux côtés des déshérités qui caractérise les O N G . Le volontariat
n 'entraîne pas la gratuité absolue. Une O N G doit offrir à ses membres un minimum de
moyens permettant d'optimiser les résultats attendus des missions à eux confiées.
38

Article S : « S'interdire toute politique partisane » ne signifie pas qu 'une O N G ne puisse


intervenir dans l'éveil politique du peuple. La lutte contre la pauvreté, et la moralisation
de la vie publique supposent une prise de conscience de la société civile et les O N G ne
devraient pas se soustraire à cet engagement aux côtés de la société.
L'engagement politique consiste à :
-promouvoir la participation de la population à la gestion du pays à tous les
niveaux ;
- soutenir l'émergence d'une société où la population soit responsable d'elle-même
et du destin de la nation ;
- amener la population à connaître ses devoirs, ses droits et ses libertés et lui
conférer la capacité de les défendre ;
- aider la population à comprendre et vivre les valeurs démocratiques ;
- libérer l'expression et l'action de la population ;
- assurer la formation politique et civique de la population ;
- agir comme groupe de pression dans l'intérêt de la population.
Article 6 : Pour toutes les considérations précédentes, l'ONG est différente des
Associations Locales de Développement (ALD) qui sont parfois des structures para-
politiques dont les actions sont souvent conditionnées par l'administration de la localité.
Les ADL travaillent également dans et pour leur propre région ou ethnie.
Article 7 : Les O N G peuvent être classées en plusieurs catégories :
1- les O N G de base sont souvent des intermédiaires entre les O N G de financement
et les Organisations paysannes ou autres groupements ;
2- les O N G de service ou d'appui aux initiatives de base. Elles sont en général
spécialisées dans un ou plusieurs domaines, on peut classer dans cette
catégorie les O N G professionnelles;
3- les O N G de financement collectent des fonds et les redistribuent pour financer
des projets sur le terrain, comme les Fondations... ;
4- le Réseau est un cadre de concertation et d'analyse créée par un groupe ou un
ensemble d'ONG qui défendent un même idéal ou qui interviennent dans un
domaine professionnel sectoriel déterminé ;
5- la Fédération d'ONG (Conseil ou Collectif) est un ensemble d'ONG et/ou de
réseaux agissant dans des domaines divers et placés sous une autorité
commune. Le rôle d'une fédération consiste surtout à assurer la représentation,
39

la défense des intérêts des O N G membres dont elle renforce les capacités
institutionnelles ;
6- le Forum d'ONG est un rassemblement d'organisation, un cadre de
concertation pour des actions ponctuelles. Il n 'est ni une Fédération, ni un
Réseau
».

Cette définition indique clairement que l'ONG est une organisation à but non
lucratif contrairement aux entreprises commerciales. Cependant aussi bien l'entreprise
commerciale que l'ONG manipulent de l'argent, gèrent du personnel, acquièrent et
utilisent des ressources matérielles.
La notion de "gestion" constitue donc un des dénominateurs communs de ces deux
entités.
Mieux les deux aspirent à une pérennité de leurs actions ou tout au moins des
impacts ou effets de ses actions.
Si par définition, l'entreprise commerciale fait des rentrées d'argent grâce à la
vente de biens et de services, il est aisé de constater que les O N G quant à elles, accordent
très habituellement aux bénéficiaires, des prestations gratuites.
Les O N G fondent souvent leurs actions sur le principe de la gratuité et comptent
sur les fonds obtenus des bailleurs. Très peu d'ONG fonctionnent de façon autonome.
Cette tendance doit être inversée si les O N G veulent inscrire leurs actions dans une
perspective de long terme, de pérennité.

1-2- Trois expressions reviendront constamment au cours de cette communication.


- Leadership /autorité
- Gestion
- Finance

1-3- Comment évaluer le programme de votre propre ONG sur le plan de la


durabilité ?

(Confer l'index de la durabilité en annexe à la présente communication)


40

II-DEFINITION ET IMPLICATIONS DE LA NOTION DE


DURABILITE

2.1. Définition de la durabilité


Qu 'est-ce que la durabilité évoque pour vous ?
Réponses: Autonomie, survie, prospective, viabilité...
La durabilité en effet évoque deux notions qui sont en réalité complémentaires.
La durabilité institutionnelle et la viabilité financière.
* La durabilité institutionnelle consiste à vérifier si l'organisation a la
capacité et les ressources (infrastructures, personnel, systèmes administratifs, statuts,
etc..) nécessaires pour fournir des services efficaces de façon permanente et sans aides
extérieures.
* La viabilitéfinancière: l'organisation a-t-elle la capacité de générer
assez de recettes pour s'autofinancer lorsqu 'elle n 'aura plus accès aux financements
extérieurs ?
La réponse à ces deux questions permettra à chaque O N G d'apprécier si sa gestion
est durable ou non. En raison de la complexité des processus conduisant à la viabilité
financière, nous mettrons plutôt l'accent sur cette notion.

2.2. La viabilitéfinancière : Définitions et implications


2.2.1. Définition
Les activités de développement sont dites « viables » lorsqu 'elles produisent des
résultats d'une valeur suffisante pour que le programme génère des ressources suffisantes
au plan local pour financer la poursuite des prestations de façon constante ou croissante.

2.2.2. Implications de cette définition


- Sur la stratégie financière
- Sur les ressources humaines
- Sur les structures, rôles et systèmes.

2.2.2.1. Sur stratégies financières


* Elaborer une stratégiefinancièreau niveau de l'organisation
a - Sources de financement diversifiées (voir schéma illustratif)
41

Figure 1: Exemple d ' O N G dont le financement dépend des aides financières et des
contributions

RECETTES

Projet 3

Projet 2 S ^

Projet 1

r\ i
[ \
[ C o û t s fixes

r\ Autofinancement et
Contributions

DUREE

Commentaires

Chaque projet s'achève et l'organisation est toujours au point de départ.


Cette situation est fatigante. Elle est à éviter. Il faut avoir des réserves pour s'autofinancer
dans la période de soudure où il n'y a pas de financement.
42

Figure 2 : E x e m p l e d ' O N G ayant adopté u n e stratégie d e financement p o u r garantir


l'autonomie et la durabilité

RECETTES
Projet 3
financières aux programmes

Projet 2

Droits d'utilisation des services

Projet 1

Collecte de fonds auprès du public

Collecte de fonds auprès des entreprises

Marchés et ádes financières octroyés


par les collectivités locales

DUREE

Commentaire.

- Ici, l ' O N G a diversifié ses sources d e revenus


- Elaborer u n e vision à long terme
- Maîtriser les coûts e n mettant e n place u n système adéquat.
43

* Privilégier les recettes et contributions


- Percevoir des frais d'utilisation
- Obtenir les contrats
- Produire des recettes à partir des programmes
* Rechercher des aides financières pour l'investissement et pas seulement pour des
opérations
- Elaborer des modèles de programmes pour le recouvrement des coûts
- Développement organisationnel
- Placement de capital qui génère des revenus.
* Mettre l'accent sur les recettes générées au niveau local afin d'accroître :
- la responsabilité
- l'appropriation par la communauté
- liens avec les autres secteurs

2.2.2.2. Implications sur les ressources humaines


- Susciter et communiquer une vision positive au sein du personnel
- Réponse souple aux opportunités et aux exigences en mutation
- Etre capable de collaborer avec des groupes d'intérêts multiples et divers
- Etre prêt à innover et à prendre des risques avisés.

2.2.2.3. Implications sur les structures


- Moins de restriction sur les mouvements de ressources
- Systèmes d'information sur la gestion destinés à :
* suivre et maîtriser l'évolution des coûts
* accroître l'obligation de rendre compte des performances
* permettre la prise de décisions sur la base de données précises.

CONCLUSION
// est aujourd'hui impératifpour toute O N G qui se veut durable de s'auto-évaluer,
de procéder à des réformes le cas échéant, tant sur les stratégies, le leadership et les
modes de gestion en vue de réaliser l'objectif de la viabilité. Ilfaut pour cela connaître les
dés de la viabilité.
44

INDEX D'EVALUATION DE LA DURABILITE DES PROGRAMMES DES ONG

(Ce questionnaire est à remplir individuellement)

NB: Ceci n 'est pas une évaluation absolument complète de votre programme ou de votre
organisation. Cet index est destiné au contraire à fournir «matière à réflexion» sur la
façon dont vous gérer actuellement votre organisation en vue d'améliorer vos pratiques et
tendre vers la durabilité.

Notez chaque affirmation en lui affectant un chiffre de 0 à 2.


La note 2 = Totalement autonome
La note 1 = Partiellement autonome
La note 0 = Totalement ou presque entièrement dépendante.

LES PRINCIPES DIRECTEURS DE L'EXERCICE DE L'A UTORITE


OU DU LEADERSHIP

ENONCE DU PRINCIPE NOTE


1. Les chargés de programme sont prêts à réduire ou à éliminer la
dépendance vis à vis des bailleurs de fonds.
2. les dirigeants croient que l'ONG peut conserver sa mission et
ses valeurs fondamentales tout en ayant un comportement
conforme aux règles d'une entreprise (recouvrement des coûts ;
être à l'écoute du «marché »
3. les dirigeants ont élaboré un plan stratégique en vue de
garantir une plus grande durabilité
4. les décisions prises par les dirigeants s'appuient sur des
données et non pas seulement sur l'intuition
5. ils sont disposés à éliminer ou à réduire considérablement
l'activité des centres de coûts qui ne bénéficient de financement.
6. la préoccupation majeure réside dans le maintien des services
et des prestations après l'arrêt des financements extérieurs.
7. Ils croient qu 'il est possible de recouvrer les coûts à travers des
frais d'utilisation ou autres activités génératrices de revenus.
8. les stratégies sont guidées par les données du marché concernant
les besoins et de la satisfaction du client quant aux services
fournis.

TOTAL
45

LES PRINCIPES DE GESTION


ENONCE DU PRINCIPE NOTE
9. les opérations sont guidées par un plan et des objectifs par rapport
auxquels la performance sera évaluée.
10. les systèmes d'information sur la gestion et les systèmes comptables
de base existent au niveau des programmes organisationnels pour servir
de support à la prise de décisions concernant les opérations.
11. Les politiques de personnels internes sont formulées par écrit et
comprises par le personnel.
12. Les groupes d'utilisateurs/bénéficiaires jouent un rôle important
dans la gestion des services.
13. Les capacités existent pour une interaction efficace avec les autres
secteurs (sociétés privées, gouvernement ou bailleurs de fonds)
14. Ouelqu 'un possède et utilise déjà des « techniques de
marketing» afin d'identifier de nouvelles opportunités et évalue la
demande et la satisfaction de la clientèle.
15. Il existe des indicateurs de productivité destinés à l'évaluation du
personnel et l'utilisation d'outils de gestion.
16. Il existe des plans de perfectionnement des cadres et du personnel
pour assurer le perfectionnement des ressources humaines.
TOTAL

PRINCIPES PAR RAPPORT AUX FINANCES

ENONCE DU PRINCIPE NOTE


17. Dépendance vis-à-vis de l'appui des bailleurs de fonds au niveau des
programme s/organisationnels baisse au fil du temps.
18. Des systèmes d'établissement de rapportsfinancierssont utilisés
comme un outil de gestion
19. Les recettes monétaires locales couvrent un important pourcentage
(>-20%) des coûts locaux.
20. Des stratégies de mise en place de services payants ou autres
stratégies de recouvrement des coûts sont en place et actives.
21. Des systèmes comptables au niveau des programmes déterminent les
coûts initiaux des différents services fournis.
22. Les utilisateurs/participants/bénéficiaires font des contributions (en
nature ou en s'acquittent de droits) en contreparties des services.
23. Le programmes ou l'organisation a des objectifsfinanciers et
institutionnels pour l'avenir.
24. Des procédures régulières existent pour la recherche de financement
au niveau local et sont activement employées.)
TOTAL

PROFIL GENERAL
1. Autorité =
2. Gestion =
3.Finances =
47

I
L'INITIATION A L'INFORMATIQUE ET LA
DECOUVERTE DE L'INTERNET
49

L'INITIATION A L'INFORMATIQUE ET LA
DECOUVERTE DE L'INTERNET

Par Antoine SAIZONOU et Francis OKOYA, Informaticiens

I - L'INFORMATIQUE

A - INTRODUCTION A L'INFORMATIQUE

A-1-HISTORIQUE
Partie des premiers travaux de recherche de Biaise PASCAL, au XVIIè siècle, (la
Pascaline), Vinformatique a vu le jour aux Etats-Unis en 1956. Le mot a été inventé par
l'ingénieur français Philippe DREYFUS. C'est une science qui, à l'aide de ¡'algorithmes
traite des données pour obtenir des informations et permet à l'homme de résoudre de
nombreux problèmes sans s'encombrer des tâches répétitives.

Considérée comme l'ensemble des sciences relatives au traitement automatique et


rationnel de l'information, elle se révèle la science des sciences. Outil indispensable dans
tous les domaines, elle est au carrefour du développement et de la réussite dans tous les
domaines d'activités socio-économiques du monde actuel. C'est une technologie de pointe.

A-2 DEFINITION
L'informatique est la science de traitement automatique et rationnel de
l'information considérée comme le support de connaissance dans un but de conservation et
de communication.
INFORMA TIQUE = Information + Automatisme

A-3 DOMAINESD'APPUCATION
- L'informatique est utilisée dans divers domaines tels que : le secrétariat,
la comptabilité, l'industrie, les télécommunications, la médecine, l'astronomie, etc..
50

A -4 LES METIERS LIES A L'INFORMA TIQUE


- Opérateurs de saisie
- Programmeurs
- Analystes
- Analystes-programmeurs
- Maintenanciers

B- L'ORDINATEUR : LE HARDWARE
// était au départ très géant et permettait un travail très centralisé. Il connaît de
jour eti jour, des transformations à son amélioration.
Il donna naissance à des micro-ordinateurs, des ' 'Personnel Computers ' ' encore
appelés PC dont la gamme est très variée : des mini-ordinateurs, des ordinateurs
portables...

DEFINITION DE L'ORDINA TEUR


L'ordinateur est une machine électronique programmable, adaptée aux traitements
de l'information digitale.
a- Les fonctions d'un ordinateur
- Stockage des données
- Traitement des données
- Communication, ajout ou/et restriction des données stockées.
b- Composition d'un ordinateur
- L'ordinateur est composé des éléments suivants :
- Unité centrale
- Périphériques
L'unité centrale : elle est pour la machine ce que le cœur est pour l'homme. Elle est
le noyau central du système informatique. Elle est composée de la mémoire centrale, de
l'unité arithmétique logique, de l'unité de contrôle ou de commande, du disque dur...
Les Périphériques : C 'est l'ensemble des organes qui assurent la communication
entre l'utilisateur et l'unité centrale. On distingue :
- Les périphériques d'entrée : Clavier - souris - lecteurs de disquette et
de CD-ROM
- Les périphériques de sortie : Ecran - Imprimante - Lecteurs de disquette
et de CD-ROM
51

C- LES SUPPORTS D'INFORMATIONS


Ils permettent d'enregistrer, de conserver et de restituer l'information. Il s'agit des
supports magnétiques que sont les disques durs (DD) et les disquettes.
Il y a deux (02) types de disquettes : Les disquettes 5"1/4 (5 pouces un quart) et
les disquettes 3 "1/2 (3 pouces et demi).

D- LE LOGICIEL : LE SOFTWARE
Un logiciel est un ensemble de programmes permettant d'effectuer un traitement
bien défini : un ordinateur sans logiciel est un objet muet, "un tas de ferraille". Signalons
qu 'un programme est une suite d'instructions ordonnées et exécutables par la machine.

DIFFERENTS TYPES DE LOGICIELS


Nous avons :

• ¡es logiciels de base = Système d'exploitation, il représente la partie la plus


importante des logiciels. C 'est un ensemble de programmes de base peu spécialisés qui
assurent la gestion de l'ordinateur et de ses périphériques. On distingue dans ce groupe le
MS-DOS, lePC-DOS, UNIX, PROLOGUE, etc..
• les logiciels standards ou logiciels outil. Ce sont des programmes ou un
ensemble de programmes prêts à l'utilisation qui permettent généralement d'effectuer
plusieurs applications donc utilisables par tout le monde. On retrouve ici les logiciels de
traitement de texte (Ex : Write, word, Word perfect...), les tableurs qui permettent de
réaliser des tableaux et d'effectuer des calculs comptables et statistiques (ex : lotus 1,2,3 ;
Excel ; Quatropo ; etc..)

• les logiciels intégrés : Ce sont des logiciels qui assurent les deux (02) fonctions
précédemment décrites et celle du système de gestion de base de données. (Ex :
Frame, Works ; Works ; etc..)

• ¡es logiciels grapheurs qui aident à réaliser des graphiques.

• les logiciels spécifiques ou logiciels d'application. Ce sont des programmes


conçus pour répondre à un besoin précis de l'utilisateur et sont en principe préparés par
l'utilisateur aidés de spécialistes. Ainsi un programme de gestion des stocks conçu pour la
SOBEMAP ne peut pas être utilisé par la SONICOG.
52

E- NOTION DE FICHIER

DEFINITION
Un fichier est un ensemble d'articles ou d'enregistrements de même nature, stockés
sur un support physique.
Le nom du fichier est formé d'un radical et d'une extension qui indique la famille à
laquelle il appartient. Sous MS-DOS, il ne doit pas dépasser huit (8) caractères pour le
radical et trois (3) pour l'extension.
REMARQUES
Des caractères comme +, -, *, /, \, ; ne sont pas acceptés dans les noms de fichiers.
Avec le Windows 95 - 98, ce nom peut être toute une phrase.
Ex : Falilou. Fil

\ l
Radical Extension

I l
Nom du fichier

II - L'INTERNET
DEFINITION
L'Internet est d'abord avant tout un réseau de communication. C'est aussi l'accès
à distance à des applications multimédia : applications sonores, applications vidéo et
même application en réalité virtuelle.
La communication sur Internet peut se faire en différée entre les usagers (par
exemple avec le courrier électronique) ou en direct.
Le courrier électronique (E-mail), les listes d'envoi et les forums sont les services
les plus fréquemment utilisés pour la communication différée entre usagers.

A QUELS BESOINS INTERNET PEUT-IL REPONDRE ?

Grâce à l'Internet on peut très rapidement :

- communiquer avec des correspondants à travers le monde entier


- envoyer et recevoir de la correspondance ( lettres, courriers,
documents...)
- visiter ou explorer des sites à la recherche d'informations, des marchés,
des opportunités d'affaires, des partenaires, de nouveaux produits, etc..
-participer à des forums de discussion
- travailler à distance
- etc..
53

UNE APPROCHE NOUVELLE DE GESTION DES


PROJETS DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
55

S O M M A IRE

/- GENERALITES

1. Phase de l'étude de préfaisabilité ou phase préliminaire


2. Phase de l'étude de faisabilité
3. Phase de rédaction du document du projet

II- FACTEURS-CLES DE CONCEPTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN VOIE DE


DEVELOPPEMENT

2.1. Facteurs influents : Politique, Economie, Médias


2.2. Etude socioculturelle et étude de motivation
2.3. Objet du projet et planification nationale
2.4. Programmes - Méthodes - Conceptions ou adaptation du matériel -
Formation
2.5. Environnement et Projet
2.6. Utilité du projet
2.7. Organisation du Projet
2.8. Financement
2.9. Délai d'exécution et fin du Projet
2.10. Evaluation et Suivi

III- EXECUTION DES PROJETS

IV- CONCLUSION
56

UNE APPROCHE NOUVELLE DE GESTION DES PROJETS


DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
Par Monsieur Z I N S O U A . Désiré P. Charles, Diplômé en gestion de projets, Consultant du
CePEPE

1- GENERANTES
Le processus d'élaboration des projets de développement varie en fonction de leur
nature (projets industriels, sanitaire, éducatif, etc.), des objectifs à atteindre (problèmes
que la réalisation du projet cherche à résoudre) et de leur ampleur (micro-projets, macro-
projets).

Toutefois, quel que soit le type de projet, trois phases importantes sont à
considérer :

1-1- Phase de l'étude de pré faisabilité ou phase préliminaire


Formulation de " l'idée de projets " ; contexte historique du projet, évaluation et
sélection des diverses possibilités (ressources potentielles, localisation, aspects techniques,
organisation, cadre juridique, financement) ; étude de l'environnement local, national,
régional ou international ; adéquation de l'idée de projet avec la planification nationale.

L'examen de tous ces éléments doit conduire à l'ébauche d'un avant-projet et à


engager des discussions préliminaires avec divers partenaires et organismes étatiques.
Celte phase constitue un stade intermédiaire entre l'étude d'opportunité du projet et
l'étude détaillée de faisabilité.

1-2- Phase de l'étude de faisabilité


La structure de l'étude de pré faisabilité est en principe identique à celle de l'étude
détaillée de faisabilité qui servira de base technique, économique et commerciale à la
décision d'investir. Il s'agit de découper les différentes composantes du projet et de les
analyser tant sur le plan technique que sur les plans financier et économique.

Sur le plan technique, considérer : les études socioculturelles, les études du


marché, la disponibilité des facteurs de production, la technologie appropriée, le
programme et la méthode d'exécution, les ressources humaines, la durée, la localisation
du projet et son incidence sur l'environnement.
57

Sur le plan financier, tenir compte de la rentabilité interne du projet.


Sur le plan économique, étudier la rentabilité du projet pour la collectivité.

1-3- Phase de rédaction du document du projet


Le contenu du document du projet sera fonction des résultats des deux précédentes
études et des objectifs fixés.
Si ces différentes phases sont indispensables pour mener des études micro et
macro-économiques sérieuses des projets, elles ne constituent néanmoins pas une fin en
soi pour garantir à ces derniers un franc succès.
La conception d'un bon projet, à notre époque, suppose non seulement une
connaissance et une maîtrise parfaites des méthodes d'analyse et d'évaluation, mais aussi
et surtout la capacité d'adaptation rapide de l'évaluateur au changement socio-politique
et technologique et à la conjoncture économique nationale et internationale persistante :
une sous-estimation ou une surestimation de certains éléments, un mauvais choix de la
technique, de la localisation ou une mauvaise appréciation des objectifs peuvent avoir des
conséquences préjudiciables à la réalisation harmonieuse du projet. Bon nombre de
difficultés de gestion de projets proviennent d'une analyse et d'une évaluation insuffisante
du document de base ayant servi à leur élaboration.
Dans le cadre de la conception des projets socio-éducatifs dont l'impact, pour
certains d'entre eux, n'est pas toujours immédiatement perceptible et mesurable, leur
élaboration dans les Pays en voie de développement doit, à notre avis, refléter les besoins
réellement ressentis par les populations concernées.
Selon i"UNESCO (i) l'analyse des résultats de vingt projets d'éducation financés
par la Banque Mondiale dans 13 pays d'Afrique francophone subsaharienne dont le Bénin,
signés entre 1967 et 1979 et achevés entre 1979 et 1985 permet de dégager l'importance
de certains facteurs pour la conception des projets d'éducation en Afrique francophone
subsaharienne ; facteurs auxquels les équipes chargées de la conception devraient porter
une attention spéciale et qui sont :
- la politique d'éducation des Etats ;
- la demande d'éducation et des aspirations des acteurs ;
- les contraintesfinancières;
- la capacité administrative et la complexité des projets ;
- la disponibilité et la formation du personnel ;
58

- / 'élaboration des objectifs et stratégies ;


- le suivi et l'évaluation.
La méthode d'analyse utilisée pour expliquer les bons ou mauvais résultats
obtenus en matière de conception de ces projets est divisée en deux catégories :
- l'attention portée lors de la conception à différents aspects de
l'environnement des projets : la politique du gouvernement en matière d'éducation, les
contraintes financières, la demande sociale d'éducation, la capacité administrative
existante, le personnel enseignant en place, les institutions et législation en vigueur ;
- les caractéristiques des projets; leur simplicité, leur durée et leur
échelonnement dans le temps, la définition de leurs objectifs, la préparation des
éléments techniques, les procédures prévues, les ressources allouées à la formation du
personnel et la place faite au suivi des projets.
Si l'examen de tous ces aspects des projets exécutés a abouti à des acquis
substantiels (extension de la capacité d'accueil des systèmes scolaires grâce aux
constructions d'écoles, progrès dans la qualité de l'éducation, formation des enseignants,
révision des programmes, meilleure gestion administrative des projets d'éducation), les
résultats obtenus restent nuancés et varient selon les types d'objectifs et d'investissement,
le soin avec lequel ils ont été conçus ainsi que l'attention portée à certains des facteurs
précités.
Au niveau de l'éducation non formelle par exemple les résultats décevants
enregistrés s'expliqueraient, selon les rapports d'évaluation exploités par l'UNESCO, par
" le refroidissement actuel de l'enthousiasme des populations pour ce type d'éducation :
l'attitude réservée des familles et le manque de compétence administrative des
éducateurs " (2). Ainsi conclut le document de l'UNESCO : "les projets de ce genre
exigent sans doute une approche mieux documentée, plus prudente et plus flexible que par
le passé ".
Au regard de ces analyses peu encourageantes, il se dégage à notre avis, des
facteurs-clés qu 'il importe de prendre désormais en compte pour une réussite certaine de
la conception des projets dans les pays en développement.
59

2- FACTEURS-CLES DE CONCEPTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN VOIE DE


DEVELOPPEMENT

2-1- Facteurs influents : politique, économie, médias


L'analyse de la situation politique et économique du tiers-monde a montré que la
tendance de la plupart des régimes à opter pour une politique et une économie extravertie,
basées sur la connaissance et la croissance transmise, a été la cause même de l'échec d'un
grand nombre de projets initiés. Pour remédier à cet état de choses, il importe aujourd'hui
que les pays (qui ne l'ont pas encore fait) prennent conscience et aient le courage
d'accepter et de définir démocratiquement les bases juridiques, constitutionnelles et
économiques sur lesquelles doit reposer leur développement (projet de société). La
définition de ces règles doit être l'œuvre du peuple en fonction de ses besoins et de ses
réalités sociologiques et culturelles.
En outre, l'adhésionpolitique (volonté du gouvernement) et l'assurance d'obtenir
la garantie de sa contributionfinancièreou matérielle effective et régulière jusqu 'à la fin
du projet ou du contrat conclu avec le pouvoir étatique doivent être sérieusement
examinées et intégrées sur mesure dans le budget du projet au moment de sa conception.

En d'autres termes, il s'agitpour l'évaluateur de négocier avec le gouvernement, le


cadre juridique de la part de responsabilité qui lui revient et de fixer les échéances
d'exécution de ses obligations vis-à-vis du projet. La combinaison de tous ces facteurs
influents dépend de la nature et du type de projets.
Les deux premiers facteurs doivent être soutenus par un appui médiatique
nécessaire pour sensibiliser et mobiliser les ressources humaines impliquées dans la
réalisation du projet et susciter la participation massive des populations bénéficiaires. Il
en est de même des projets d'alphabétisation et de campagne de lutte pour la prévention
du SIDA et de certaines maladies, etc..

2-2- Etude socioculturelle et étude de motivation


C 'est un facteur incontournable et bon nombre de projets exécutés dans les pays en
développement ont beaucoup souffert de la non prise en compte de la " dimension
culturelle du développement " (3) ou de l'insuffisance de l'étude socioculturelle et de
motivation.
Les projets socio-éducatifs étant, par essence, tournés vers la réalisation de l'être
humain, leur exécution ne paraît presque jamais terminée tant que le nombre, les besoins
60

et les problèmes des populations continuent de croître. L'étude socioculturelle est donc le
meilleur moyen d'évaluer les besoins réels ressentis par les populations, de mesurer et de
comparer le degré de réceptivité ou de tolérance des projets (impact positif et négatif sur
les comportements, les mœurs, etc.). Pour certains projets, il est souhaitable de refaire les
études socioculturelles à mi-parcours de leur réalisation afin de diminuer leurs effets
négatifs sur le milieu. Dans certains cas, ces études doivent être doublées d'une étude du
marché ou socio-économique lorsque le projet tend vers la réalisation d'un bien social
(construction de centre de santé, de salle de cinéma, d'école, etc.).

2-3- Objet du projet et planification nationale


Tout projet qui ne s'inscrit pas dans le programme national de développement ne
doit pas être accepté. L'Etat doit donc prendre les dispositions appropriées pour vérifier la
concordance des projets qui lui sont proposés avec le programme et le plan de
développement établis et orienter les investisseurs potentiels vers les secteurs promoteurs.
Cette boussole lui est indispensable pour bien contrôler et coordonner le développement.
Pour ce faire, il doit veiller à ce que les investisseurs puissent facilement accéder aux
diverses sources d'information existantes dans le pays d'où la nécessité de
" communiquer, de coopérer et de coordonner (Principe du Triple C) " (4).

2-4-Programmes - Méthodes - Conception ou adaptation du matériel -


formation

Ces quatre éléments doivent être étudiés concomitamment dans le strict objectif de
minimiser les coûts et en rapport avec les différentes enquêtes et études menées. La
question ultime qui doit guider ici est de savoir pour quel type de développement et pour
quel but on veut les concevoir.

2-5- Environnement et Projet


Le projet vise-t-il un développement durable ? Quel est son impact sur
l'environnement : pollution, dégradation, destruction, modification du milieu (déséquilibre
écologique). Quelles sont les solutions envisageables ou les précautions à prendre pour
remédier à son action négative sur l'environnement ?
61

2-6- Utilité du projet


II s'agit tout simplement ici de déterminer ce que le projet apporte à la collectivité
et à l'économie nationale (valeur ajoutée ou richesse créée) et, le cas échéant, à
l'économie régionale et internationale.

2-7- Organisation du projet


A ce niveau, l'évaluateur doit choisir la structure d'organisation qui favorisera lé
développement harmonieux du projet et permettra à ce dernier d'atteindre les objectifs
fixés. Il a le choix entre plusieurs types d'organisations (S) : formelle, fonctionnelle,
matricielle, organisation type de projet. Il petit aussi, selon les objectifs du projet et les
circonstances, opter pour une combinaison des différents types proposés.
Pour le cas des projets où les composantes sont dispersées entre plusieurs types ou
niveaux d'éducation se rattachant à différents ministères par exemple, il sera difficile
d'avoir une structure d'organisation qui soit en parfaite harmonie avec les objectifs à
atteindre au niveau de chaque département ministériel. A cet effet, il revient au
gestionnaire du projet de détecter au fur et à mesure les zones de blocage administratif et
d'apporter les solutions appropriées.

2-8- Financement
Les diverses sources de financement doivent être déterminées de manière précise
avec les limites d'intervention des différents partenaires impliqués. Une attention
particulière doit être accordée au financement régulier des frais de fonctionnement du
projet (frais administratifs et divers, salaires du personnel d'appui) et aux éléments
imprévisibles (conjoncture économique, inflation).

2-9- Délai d'exécution etfindu projet


Le facteur temps a toujours été le problème d'exécution des projets et il est rare
d'entendre qu 'un projet a été achevé dans les délais prévus notamment dans les pays en
développement. Ainsi, l'évaluateur doit, pour déterminer la durée du projet, non seulement
analyser ses différentes étapes d'exécution mais aussi tenir compte des facteurs externes
qui peuvent influencer la réalisation des activités programmées (lenteur ou lourdeur de
l'administration centrale, retard de déblocage des fonds, etc.).
62

2-10- Evaluation et suivi


L'évaluation est un processus qui vise à déterminer aussi systématiquement et aussi
objectivement que possible la pertinence, l'efficacité et l'effet d'une activité par rapport à
ses objectifs.
Le document du projet doit prévoir les différentes périodes ou étapes d'évaluation,
le cadre général et, si nécessaire, les techniques d'évaluation de chaque activité. Les
indications de performance doivent être définies en rapport avec les objectifsfixésainsi
que les moyens et la durée initialement prévus pour les atteindre.
L'évaluation aboutit à un rapport d'évaluation qui indique la procédure utilisée et
les parties qui y sont impliquées.
L'objectivité et l'indépendance, l'intégrité et la compétence tant dans le domaine
de l'évaluation que dans le domaine technique sur lequel porte le projet, sont les
principaux critères qui doivent régir la sélection du personnel appelé à assumer cette
mission. La réussite correcte du projet dépend de ce qu 'en ont fait les responsables qui ont
à charge de l'évaluer périodiquement jusqu 'à son terme.
Cette phase de conception ou de formulation du Projet doit aboutir à la décision
d'investir (qui se présente donc comme un enchaînement d'études et de décisions partielles
qui ont pour but d'orienter la recherche des projets, d'estimer leurs caractéristiques
économiques, de les évaluer en vue d'opérer un choix parmi eux, de s'assurer des
conditions de leur réalisation et, enfin, de contrôler leur mise en œuvre).
A différents niveaux de cette séquence, des mécanismes de rejet permettent d'éviter
que des projets peu intéressants ne viennent consommer inutilement du temps et des
efforts.
La décision d'investir, si elle est acceptée, permet de déboucher sur la phase
d'exécution proprement dite des Projets.

3- EXECUTION DE PROJETS
3-1- Durant la phase d'exécution du projet et de l'administration du prêt y
correspondant qui se situent après la signature de l'accord de prêt, plusieurs groupes
d'activités peuvent être menées dont les principaux concernent :
-1'entrée en vigueur du prêt
- le recrutement des consultants
63

- la préparation des dossiers d'exécution et des dossiers d'appel d'offres


- la passation des marchés de travaux ou de fourniture
- l'exécution des travaux de construction ou de fourniture, leur contrôle et
leur supervision
- les décaissements du prêt, etc..

3-2- Ces groupes d'activités se réalisent dans des délais plus ou moins longs qui
rentrent dans la durée d'exécution du projet ou conditionnent cette durée. Ils
comprennent chacun plusieurs actions distinctes et peuvent faire l'objet de sous
programmation qui rentre dans la programmation globale de la réalisation du projet.

3-3- La programmation de l'exécution du projet montrant les différentes étapes de


réalisation et les durées de temps qui leurs sont imparties, doit être établie dans le
rapport de faisabilité afin d'être examinée, durant l'évaluation du projet. Elle est
révisée et définitivement mis à jour après le choix des entreprises ou fournisseurs et
permet d'établir le calendrier des dépenses et de suivre l'avancement du projet.
Au moment de l'élaboration du Plan de travail, il est recommandé de prendre en
compte ce qui suit :

1-Suivre les étapes ci-après :


a- décomposer le projet en activités ou opérations distinctes appelées
tâches ;
b- classer les tâches par corps d'état ;
c- déterminer la succession logique des tâches en tenant compte des
contraintes physiques, de sécurité, des ressources et de Direction
d- Déterminer les données de base, c 'est-à-dire la durée et le coût pour

chaque tâche du projet et pour toutes les méthodes possibles d'exécution.


64

2- Le classement des tâches dans un ordre de succession1 logique sont influencés par
les contraintes physiques, de sécurité des ressources et de direction

a- Les contraintes physiques sont celles qui apparaissent aussi souvent


qu 'une tâche est soumise aux questions ci-après :
- quelles tâches doivent la précéder ?
- quelles tâches doivent lui succéder ?
- quelles tâches peuvent se dérouler simultanément ?
h- Les contraintes de sécurité imposent un certain intervalle dans la
succession des tâches pour raison de sécurité.
c- Les contraintes de ressources introduisent des retards dans l'exécution
de certaines tâches parce que les moyens nécessaires à leur réalisation ne sont pas
disponibles.
d- Les contraintes de main-d'œuvre peuvent aussi occasionner des retards
dans la succession.
e-Les contraintes de Direction peuvent imposer un ordre de succession des
tâches par simple décision de la Direction.
La Gestion des tâches d'un projet et le contrôle de leur exécution s'articulent
autour de trois grands axes :
• Organiser les actions à entreprendre, les ressources à mettre en
œuvre ;
• Prévoir les travaux à réaliser, les charges à supporter et optimiser
l'ensemble ;

• Enfin, suivre le déroulement et agirface aux perturbations.

C'est l'aspect dynamique d'une bonne gestion de projet dont le chef a la


responsabilité depuis l'ouverture de V " idée" de projet jusqu'à son aboutissement. Il
devra prendre toutes les décisions qui s'imposent en prenant en considération les critères
de qualité, coût et délais c 'est-à-dire mener à bonne fin le Projet en qualité, dans le cadre
du budget attribué et dans le délai réparti.
65

4-CONCLUSION

Comme toute politique, toute gestion n'est pas neutre. Elle est le reflet d'un choix
de société (que ce choix soit imposé ou non) à une époque et eu égard à une situation
déterminée.
De la même manière, la conception et l'exécution d'un projet, quel qu'il soit
(éducatif, sanitaire ou industriel) dans les Pays en développement ne doit pas échapper à
ce principe. Bien au contraire au regard du retard économique énorme et de situation
sociale dégradante observée dans ces pays, la formulation des projets (micro-projets ou
macro-projets) doit être abordée avec beaucoup plus de rigueur et de précaution.
En effet, la conception actuelle des Projets demande et exige de l'évaluateur une
vision claire de ses objectifs et une connaissance approfondie de tous les facteurs internes
et externes, tangibles et intangibles, qui doivent être pris en considération au moment de
la rédaction du document de base.
Au besoin, des études préliminaires (documentaires, pré-enquêtes, etc..) de
certains facteurs-clés doivent être menés avant la mise en forme définitive du document et
annexées à ce dernier. Cette démarche peut d'ailleurs être désormais exigée de tout
promoteur, sans distinction, afin d'éclairer l'évaluateur sur l'intérêt et l'utilité du Projet et
de lui permettre de mesurer et de comparer les effets positifs et négatifs prévisibles des
actions tant pour le développement interne du Projet lui-même que pour l'ensemble de la
collectivité ou des populations bénéficiaires.
Dans tous les cas, et plus spécifiquement celui des projets socio-éducatifs, il est
démontré qu 'ils sont voués à l'échec dès lors que leur conception ne correspond pas aux
besoins, aux aspirations et au niveau de développement des pays concernés.
De ce point de vue, les expériences accumulées dans les différents domaines, même
si elles ont réussi, ne doivent pas être aveuglement transplantées, mais plutôt constamment
repensées et réinventées afin de répondre aux exigences de chaque situation.
C 'est donc à ce prix, et à ce prix seulement, que le combat pour le développement
de nos pays pourra être amorcé et gagné avec plus d'assurance et de certitude.
66

SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES


AU COURS DE LA COMMUNICATION

A - Qu 'est ce qu 'un projet ?

• une action qui fait appel à un ensemble de ressources pour résoudre les
problèmes d'une société.
• un ensemble de processus qui permet de quitter une situation problématique
donnée à une autre que l'on désire.
• un ensemble d'actions mises sur place pour atteindre un but.
Le processus d'élaboration des projets est variable donc dépend de :
& y

• la nature (projets jndividuel, sanitaire ou éducatif...)

• des objectifs à atteindre

• l'ampleur.

B - Elaboration des projets

Trois phases sont à considérer :


1 - Etude de pré faisabilité ou préliminaire

• Idée et conception du projet.

• contexte ou historique du projet.

• sélection des diverses possibilités ; ressources, localisation, environnement,


financement, adéquation avec planification nationale)

2 - Phase de faisabilité
Il faut tenir compte :

• des études socioculturelles,

• des études du marché

• des facteurs de production


67

• de la technologie appropriée

• des ressources humaines

• du programme et de la méthode d'exécution

• des ressources,financièreset matérielles de la durée et de la localisation


du projet.
• de la rentabilité et de l'impact sur la communauté.

3 - Phase de rédaction du projet

• Adéquation avec les besoins des populations

• Maîtrise des méthodes d'analyses.


La rédaction d'un projet dépend de plusieurs facteurs : la politique d'éducation,
adaptation aux besoins de la société, les contraintesfinancières,les objectifs et les
stratégies, le suivi et l'évaluation, la disponibilité et la formation du personnel.

(1) hIAGNEN, André - La conception des projets éducatifs: leçons tirées de l'Afrique francophone
subsaharienne. UNESCO, Bureau de coordination des activités opéra... Paris Janvier 1990, P.iii.

(2) MAGNEN, op.cit.

(3) Guide de la décennie mondiale du développement culturel 1988-1997 è UNESCO, 1988.


(4 et 5) Cours de conduite de projet du professeur E. Boon, IFCAD, Bruxelles, Année Académique 1991-
1992
69

GESTION DE MICRO-CREDITS
71

SOMMAIRE

1. Généralité

1.1 La compréhension

1.2 Les mots utilisés couramment en matière de crédit

1.3 L'origine de l'argent utilisé pour le crédit

1.4 Les types de crédits

1.5 Les formes de crédits autogérés

1.6 Les conditions d'accès au crédit

1.7 La politique de crédit

1.8 Les douze règles d'or du crédit

2. Modalité de gestion d'un système de crédit

2.1 Objectif s à poursuivre

2.2 Organisation

2.3 Initiation etformation permanente

2.4 Fonctionnement d'une structure de crédits

2.5 Les outils de gestion d'un système de crédits

3. Etude de cas
72

GESTION DE MICRO-CREDITS
Par Jean-Bosco M A N K O N D O B . M O V U N G , Consultant Privé

1- GENERANTES
1-1- La compréhension du sujet
* Gestion : vient du verbe gérer
Gestion c'est l'action ou la manière de gérer, d'administrer, de diriger,
d'organiser quelque chose ;
* Gérer : c'est administrer ; Assurer l'administration, l'organisation, le
traitement d'un ensemble de marchandises, d'informations, de données, etc..
* Micro : petit
* Crédit : Prêt consenti par une personne, par une banque. Le crédit est une
opération par laquelle une personne, un groupement, une caisse locale ou une banque met
à la disposition d'une autre personne ou d'un groupe de personnes, une somme d'argent
qui sera remboursée après une période convenue afin de lui permettre de satisfaire un
besoin.
Celui qui donne le crédit est un prêteur ou un créancier et celui à qui l'on prête est
un emprunteur ou le débiteur.
* Micro-crédit :fait allusion au petit crédit de proximité (voisinage immédiat).
Pour la gestion de micro-crédit, nous faisons allusion aux principes d'administration des
petits crédits de proximité.

1.2 Définitions des mots couramment utilisés en matière de crédit


* Echéance : c 'est la date où l'on doit rendre l'argent emprunté.
* Amortissement : Pour un crédit, c 'est ce qu 'ilfaut rembourser en
moyenne chaque année, c 'est-à-dire le capital et l'intérêt réunis.
Exemple: un crédit de 1000 F à 10% remboursable en 2 ans donne un
amortissement constant de 575 F l'an.

1000
Remboursement du capital = = 500 F/an
2
73

- Remboursement de l'intérêt :
1ère année 1000x10 500x10
= 100 + 2ème année = 50 F

100 100
Soit 100 F + 50 = 150 F d'intérêt sur les deux ans = 75 F / an. On rembourse
chaque année 500 F + 75 F= 575 F.
* Différé d'amortissement : C 'est un délai accordé par la banque avant le début du
remboursement. Le différé d'amortissement est surtout consenti pour permettre à
l'emprunteur défaire travailler l'argent emprunté avant de commencer à rembourser avec
le produit du capital.

* Aval: est un engagement par lequel une personne (l'avaliseur) s'oblige à payer
une créance à la place du débiteur principal. Par extension le mot aval tend à désigner
aussi l'avaliseur.

* Capital : c 'est la somme prêtée avec intérêt.


* Caution : la caution est la garantie d'un engagement.
Se porter caution pour quelqu 'un dans une opération de crédit, c 'est l'avaliser.
Mais caution peut être aussi un bien qu 'on remette pour garantir un prêt.
* Créance : La créance est le droit de quelqu'un à exiger d'un autre une somme
due. La banque qui aprêté l'argent à André détient une créance sur André. La banque est
la créancière (créancier au masculin) d'André.

* Nantissement : Le nantissement est une clause du contrat de prêt qui donne un


droit au prêteur sur le bien acquis sur le crédit, l'emprunteur n 'a pas le droit de vendre le
bien sans l'accord du prêteur. Ce droit garantit au prêteur une possibilité de saisir le bien
pour se rembourser, au cas où les débiteurs ne pourraient plus payer.
* Taux d'intérêt : l'intérêt est la rémunération du capital ou de l'épargne. L'intérêt
est calculé en pourcentage du capital. La fixation de ce pourcentage est le taux d'intérêt.
Ilfaut savoir que le taux d'intérêt est annuel.
Exemple: 1000 F prêté au taux d'intérêt de 10% donnent un remboursement total
de 1100F au bout d'un an. Si le délai est inférieur à un an, s'il est par exemple de 3 mois,
on peut calculer l'intérêt à payer de la manière suivante:
1000 F x 10x3
= 25

100x12
Au bout de 3 mois, on doit rendre 1025 F.
74

1. 3 L'origine de la somme utilisée pour le crédit

Le capital qui sert à distribuer le crédit peut provenir de plusieurs sources.


Nous citons à titre d'exemples :
- la ligne de crédit extérieur (organismes internationaux, banques ou
certains projet, de développement) ;
- les subventions, les dons et legs ;
- les individus
- La ligne de crédit des coopératives d'épargne et de crédit ;
-1'Epargne collectée auprès des groupements ou caisses autogérés ;
L'argent issu de deux dernières sources est appelé «Argent chaud » tandis que le
reste c 'est «d'argentfroid».

1. 4 Les types de crédit


- Prêt d'investissement : souvent à long terme (1-5) ans ;
- Prêt de campagne : pourfinancierl'achat des matières premières
agricoles ;
- Prêt de fonctionnement et d'entretien : pour le financement des besoins ;
- Crédit commercial : on s'entend avec des fournisseurs afin de payer les
fournitures à la fin d'un certain délai (30 jours, 60 jours) il est à très court terme ;
- Le crédit bail : c'est une forme de crédit fournisseur qui s'applique pour
les équipements. La location est pour une période prédéterminée de 24 mois à 36 mois.
Vous payer la location mensuelle et à la fin de la période vous pouvez acheter les
équipements du prêt (appareil, camion, moto) pour un montantforfaitaire.
Exemple : La convention de certains propriétaires avec les taximans voiture ou moto.
- Crédit social : permet l'acquisition d'une somme d'argent auprès d'une
personne de bonne volonté pour pallier les grosses dépenses telles que l'impôt, le mariage
ou toute autres cérémonies ;
- le prêt de soudure : il couvre le besoin des paysans entre deux récoltes ;
- le crédit autogéré : Avec ou sans épargne.
75

1. 5. Les formes de crédits auto-gérés


II est dit distribué en espèce ou en nature avec ou sans épargne des intéressés, on
peut citer : les tontines, le crédit sans épargne préalable, le crédit avec épargne
obligatoire, les projets d'appui à l'accès au crédit (femmes ) le crédit bancaire avec
possibilité d'épargne. Il peut être représenté comme suit :

Besoins Besoins
stratégiques stratégiques à
moyen et long terme
immédiat
1 2 3
I I J I I •
Tontine crédit crédit projet crédit
sans avec épargne d'appui à bancaire
épargne obligatoire l'accès des avec possibilité
crédits d'épargne

- le crédit sont sollicités à cause des Besoins pratiques immédiat qui sont les
besoins de survie quotidienne des femmes et de leur famille (nourriture , vêtement, maison,
fois de frais de santé et l'éducation, charges sociales).
- L'amélioration des conditions socio-économiques des bénéficiaires et pratiques et
besoins stratégiques.
- Dans le cadre de la gestion de micro-crédit, on prend en compte les stratégies de
travailler à la base avec la forme du point 2 à 3 c 'est à dire le crédit sans épargne
préalable et le crédit avec épargne obligatoire.

1.5.1 Crédit sans épargne préalable


La stratégie « sans épargne préalable» consiste à octroyer les petits crédits aux
individus réunis en groupement, (surtout les femmes) à des taux d'intérêt proche de ceux
des banques et établissement financiers en incorporant un taux d'épargne afin de leur
donner l'habitude d'épargne à travers un système de remboursement régulier,
a- Les intervenants

Les expériences de la Grameen Banks (Banque de pauvre) de Muhammad


YUNUS ; (professeur d'Econométrie de l'université de CHITTAGON G de Bangladsh ;
- Projet de Banques Communautaires, du CRS/ CATHWEL au Bénin.
- Chantiers d'Afrique (SAKETE)
76

b - Les avantages
- Accès d'un plus grand nombre de femmes aux ressources
financières ;
- Lesfemmes démunies qui n 'arrivent pas à épargner, peuvent
obtenir du crédit et apprendre à épargner.
- Le rôle social et de développement de cette stratégie fait qu 'il n'y a
pas de garantie pour avoir un crédit ; la caution solidaire étant mis
en première position.
c- Les limites
- Crédit de faible montant, gestion fastidieux ;
- Risque d'impayé très élevé chez les femmes n 'ayant pas l'habitude
- d'épargner si les dispositions d'encadrement ne sont pas pris en
compte.
- Sécurité du système compromise si les non payements s'accentuent.
- L'inattention dans le suivi des dossiers peut compromettre
le système.

1-5.2 Crédit avec épargne obligatoire


Il consiste à susciter au niveau des individus ou des groupes la volonté d'épargner
régulièrement et préalablement avant l'obtention d'un crédit,
a- Les intervenants
- le réseau CLCAM / FECECAM BENIN
- CBDIBA
-PASSEF
-CEC
b- Les avantages
- La relation épargne - crédit est porteuse d'une dynamique
susceptible d'induire un comportement sain à l'égard du crédit de la part des usages et de
sécuriser la gestion d'un système d'épargne et crédit.
- Développe l'aptitude à épargner et augure d'une bonne capacité
de remboursement des crédits.
77

c- Les limites
- Peut exclure une part importante de la population le moins aisée
ne pouvant pas répondre à ce critère ;
Ne permet pas de rompre le cercle vicieux de la pauvre : « bas revenu Absence
ou faiblesse de l'épargne - impossibilité d'investir - bas revenu ».

1.6 Conditions d'accès au crédit


Toute personne physique ou morale (Société, groupement) peut avoir accès à un
crédit. Mais chaque institution qui octroi les crédits à ses conditions particulières.
- La rentabilité du projet du projet pour lequel le crédit est demandé.
- La confiance du prêteur dans l'emprunteur (garanties) ;
- L'existence d'une épargne disponible et de structure de gestion ; existence
pour la collecter, la gérer et la prêter avec meilleur garanties.

1.7 La Politique de crédit


Dans le cadre de crédit à proximité, la politique de crédit est l'ensemble des
décisions prises par les membres qui constituent un règlement intérieur pour avoir l'accès
au crédit. Parmi ces conditions nous pouvons retenir.
1. Etre membre ayant une épargne déposée dont le montant minimum est décidé
par le groupe ;
2. Le crédit doit servir pour une activité rentable à court terme génératrice de
revenu (exemple : petit commerce) qui cadre avec les objectifs du groupement
ou la caisse, exception faite pour le crédit social ;
3. Le membre doit être de toutes cotisations ou doit avoir fait garder (déposé) une
somme d'argent importante à la caisse ou au groupement (épargne
personnelle) ;
4. Le demandeur doit se mettre dans un petit groupe de 3 à 5 personnes qui
constitue sa garantie (caution solidaire) ;
5. Le crédit est remis au demandeur à travers son groupe de solidarité ; le
montant sollicité doit être décidé à l'avance par le groupe. Il est préférable de
commencer par des petites sommes. Le groupement précise le montant
minimum et maximum à remettre.
78

6. La période de remboursement doit être précisée en semaine, en mois ou en


année. Il est préférable de sélectionner le montant à rembourser en mois (
capital + intérêt) avec un cycle court de prêt, soit 1 à 6 mois en fonction des
objectifs du groupement / caisse.
7. Le taux d'intérêt est à décider par les membres. Il est variable selon les
groupements, il va de 5 % à 10 % par mois du capital emprunté c'est-à-dire
pour 1 000 F retiré comme prêt, le demandeur devra remettre 1 050 F ou 1
100F après un mois.
Dans la règle générale le taux d'intérêt est surtout exprimé annuellement ;
Exemple : intérêt mensuel de 5% = 60 %par an.
S'il y a de ses membres qui ont déposé leur argent, pour une période donnée, il est
préférable de leur payer aussi des intérêts à la fin de l'année dont le taux est décidé par le
groupement. Il est souvent de 3% l'année et ceci doit toujours être supérieur au taux des
banques ou autres institutions financières.
Ces conditions ne sont pas limitatives, les membres du groupement ou de la caisse
peuvent les aménager selon leur milieu. Il est à signaler qu 'ils doivent être inséré dans le
règlement intérieur de l'organisation.

1.8 Les Douze règle d'or du crédit

1. Définition de la politique de crédit : Ce sont les membres qui la définissent avec l'aide
des spécialistes.
2. L'origine de l'argent du crédit c 'est :
Epargne des membres = Argent chaud, pas de « crédit sans épargne ».
L'argent froid peut être remplacé par la forme de chaleur à partir de la
solidarité d'un groupe, la caution solidaire, la proximité géographique et culturelle des
emprunteurs.
3. Les bénéficiaires du crédit sont :
Membres sociétaires, statut accordé à des conditions très précises.
4. Les objets de crédits
Utiliser le crédit pour les activités génératrices de revenus (productrices) tel que :
- Le petit commerce.
- Micro entreprise artisanale
- Investissement à court terme (moulin à arachide ...)
79

- Pêche
- Amélioration de l'habitat
- Amélioration à équipement
- Commercialisation des produits agricoles.
- Agriculture élevage.
5. Les conditions de crédit sont
• le taux d'intérêt : s'harmoniser avec le taux du marché ;
• Viser « petit » dans le montant et la durée du crédit ; si le remboursement se
passe bien et que l'épargne est suffisante, on peut augmenter le montant et la
durée du prêt ;
• Pas trop insister sur la garantie physique, mais remplacer là par la caution
solidaire et mutuelle
• Le calendrier de remboursement varie selon le revenu saisonnier et selon la
convention entre le prêteur et l'emprunteur.
• Prévoir une assurance, un fonds de solidarité pour subvenir aux besoins
urgents (donner un pourcentage à cette somme).
• Les décision d'accorder le crédit provient de :
• le propriétaires de l'argent
• Les épargnants
• Les différentes instances : AG, CA, comité de crédit
7. Les critères d'obtention du crédit sont :
• Crédibilité de l'emprunteur,
• Capacité de réaliser son projet
• Faisabilité technique au projet
• Rentabilité du projet
• Contexte favorable.
8. La procédure de demande de crédit est : d'écrire dans un langage simple et
accessible. Le document rédigé doit être signé par l'emprunteur qui passe du
gérant au comité de crédit Les montants disponibles et le plafond sontfixéspar
chaque emprunteur
9. les montants disponibles et le plafond sontfixéspar chaque emprunteur
Cela dépend de l'institution.
L'encours de crédit peut commencer à 30 % des épargnés pour aller jusqu'à 60%.
10. Par qui et comment se fait le suivi du crédit
80

• L'animateur peut assurer le suivi de l'objet et le suivi technique.

• Le suivi financier ( un peu policier ) aux membres du comité de crédit ou au


gérant .
11. Le mécanisme de recours pour le recouvrement :
• Faire appel à la solidarité de groupe
• L'emprunteur est convoqué par le gérant qui lui rappelle ses engagements.

• Autorités administratives ou aux tribunaux pour le dernier lieu.

12. Le contrôle la politique de crédit se fait par :


13. Comité de surveillance à partir de la présence de rapport à l'A. G.

2 - MODALITES DE GESTION D'UN SYSTEME DE CREDIT

2.1 Objectifs à poursuivre pour avoir un crédit c'est :


• Augmenter le revenu de certaines familles en offrant des possibilités d'accès
au crédit à des femmes pour les activités génératrices de revenu ;

• Viser l'autonomie financière des bénéficiaires en travaillant plus


précisément sur l'épargne, le suivi et laformation.

2.2 Organisation
Le système doit s'identifier à un organisme vivant où le partage de responsabilités
et des pouvoirs sont définis par la législation en vigueur, les statuts, les règlements
intérieurs, les protocoles d'accord et de partenariat. Le système doit avoir les instances
suivantes : l'Assemblée générale, le conseil d'Administration, le Conseil de surveillance, le
Comité de crédit et la Direction executive.

2.3. Initiation et formation permanente


Les bénéficiaires doivent acquérir de meilleur connaissance en gestion et une
bonne connaissance des problèmes politiques et juridiques. A cet effet, il est nécessaire
d'organiser les cours d'alphabétisation fonctionnelles, des formations en gestion, sur le
droit, et devoirs du citoyen.
81

2.4 Fonctionnement d'une structure de crédit


1. Définir les activités à mener (Epargne, Crédit, Formation) et les activités
de groupe cibles àfinancer(activités génératrice de revenu).
2. Définir la procédure d'octroi et de gestion des crédits.
3. Faire l'inventaire des ressources (humaine, matériel etfinancières)pour
le bon fonctionnement du système.
4. Définir le budget

2. 5. Mise en place des outils de gestion d'un système de crédit

N° DOCUMENT UTILES STRUCTUR STRUCTURE BENEFI-


d'ordre E D'APPUI FINANCIERE CIAIRES
1 Registre des membres X
2 Carte de membre X
3 Demande d'adhésion X X
4 Livret d'épargne individuel X X
5 Registre d'ouverture de compte X
6 Livre de caisse (recette et dépense) X
Livre de banque X
7
8 Demande de prêt X
9 Plan d'investissement ou de financement X X X
10 Contrat de prêt X X X
11 Fiche de suivi de prêts X X
12 Livre journal comptable X X
13 Journal de crédit X X
14 Fiche rapport financier X X
15 Fiche de compte X
16 Plan de remboursement X X X
17 Journal de dépôt X X X
18 Fiche de retrait X
19 Fiche de versement X
20 Fiche de garantie (aval autorisation de saisie vente) X X
21 Fiche d'identification du demandeur X
22 Fiche de constitution de groupes de X
solidarité
23 Fiche de diagnostic X
24 Registre des observations ou cahier des visites X
25 Rapport d'animation X X
26 Rapport d'activités X
27 Plan deformation X X
Modèle de documents de gestion (cf chapitre Vpour les modèles)
1. Canevas du registre des membres
2. Demande d'adhésion
3. Carte de membre
4. Livret d'épargne individuel
5. Livret de caisse
6. Livret de banque
7. Demande de prêt
8. Plan d'investissement
9. Contrat de crédit
10. Plan de remboursement du crédit
11. Fiche de suivi de compte prêts
12. Fiche de comptes de dépôts
13. Journal de dépôts
14. Journal de crédits
15. Grand livre comptable
16. Fiche de retrait
17.Fiche de versement
18. Fiche de rapport financier
19. Constitution groupe de solidarité
20.Canevas du registre des observations
83

SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES


A U COURS DE LA COMMUNICA TION

1 - GENERALITES

Compréhension du thème

• Gestion = manière de diriger, d'organiser, de gérer quelque chose :

• Gérer = administrer, assurer l'administration, l'organisation de quelque


chose (traitement d'information, de données, etc..)
• Micro = petit

• Crédit = un prêt - prêt consenti par une personne.


• Micro-crédit = petit prêt, petit crédit ( voisinage immédiat)

Mots couramment utilisés en matière de crédit.


• Echéance = date où l'on rend l'argent emprunté

• Amortissement = Remboursement en moyenne chaque année capital et


intérêt remis.

• Echéance = montant à payer à la date prévue.


• Emprunteur = celui à qui l'on prête, le débiteur.

• Un créancier = un prêteur,

• Aval = un engagement = action de payer une créance à la place du débiteur


lui-même.

• Capital = somme prêtée sans intérêt

• Caution = garantie d'un engagement.

• Différé d'amortissement = délai accordé avant le début du remboursement


d'un prêt

• Taux d'intérêt = rémunération du capital ou de l'épargne.


L'origine de la somme utilisée pour le crédit ?
- organismes internationaux
- banques ou projets

- subvention, dons ou legs.


- des individus
84

- cotisation des groupements ou caisses autogérées


TYPES DE CREDITS :
- Prêt d'investissement
- Prêt de campagne (pour financer l'achat des produits, agricoles)
- Prêt de fonctionnement et d'entretien (pour le financement des besoins)
- Crédit commercial
- Crédit bail (pour équipement)
- Crédit social (acquisition somme d'argent pour pallier aux groupes dépenses
telles que l'impôt, le mariage, ou toutes autres cérémonies)
- Crédit de soudure
- Crédit autogéré
Les différentes formes de crédits
- les tontines
- le crédit sans épargne préalable
- le crédit sans épargne obligatoire
- le projet d'appui à l'accès au crédit,
- le crédit bancaire
- le crédit autogéré
Les conditions d'accès au crédit
- La rentabilité du projet
- La confiance de prêteur dans l'emprunteur
- Existence d'une épargne disponible et de structure de gestion.
La politique de crédit
C'est l'ensemble des décisions prises par les membres qui constituent un règlement
intérieur pour avoir l'accès au crédit.
Exemples:
- être membre - être en règle - appartenance à un groupe de 3 à 5 personnes.
- Le crédit est remis au demandeur à travers son groupe.
Les outils de gestion
- Carnet de compte t

- Cotisation ^°
- Cahier de charge
- Manuel de procédure
85

ORGANISATION D'UN SYSTEME DE GESTION

AG
i
CA *— { es
i /
DE

I
CP

/ ï \

Groupe de
solidarité
ED ASS MC —Kjérant

GS
Population
T~l

AG: Assemblée Générale


CA: Conseil d Administration
CS: Comité de Surveillance
DE: Directeur Exécutif
CP: Chargé de Programme
ED: Education
ASS: Assainissement
MC: Micro-Crédit
GS: Groupements de Solidarité
87

MARKETING DANS LES ONG


89

MARKETING DANS LES ONG


Par Dangnro DEKANDJEVI

" Il y a trois sortes d'entreprises : celles qui contemplent les événements ; celles
qui cherchent à les comprendre ; et celles qui les provoquent ' '
' ' tout le monde vit de la vente de quelque chose ' '

1- QU'EST-CE QUE LE MARKETING ?


Le terme marketing doit être compris pas dans son sens dépassé de l'activité qui
consiste à réaliser une vente, mais plutôt dans son optique nouvelle actuelle d'activités
interdépendantes qui concourent à la satisfaction des besoins des clients.
Beaucoup comprennent par marketing, mais alors bien à tort, une activité qui
consiste à vendre et à promouvoir (promotion).
Vendre est juste un bout de l'iceberg que constitue le marketing, et sincèrement,
pas sou vent la plus importante.
Si le ' 'marketeur ' ' fait un bon travail lors de l'identification des besoins des
consommateurs (entendez clients), développe des produits appropriés, fixe le prix
convenablement, et choisit bien ses canaux de distribution, alors les produits devraient se
vendre très aisément.
Comme l'écrit si bien Peter Drucker : "Le but du marketing est de faire de la
' 'vente ' ' une activité superflue. Le but est de connaître et de comprendre le client si bien
que le produit est celui qu 'il désire et par conséquent se vend par lui-même (ou de lui-
même) ' '.
Le marketing peut être défini comme un processus social et managerial par
lequel les individus et les groupes obtiennent ce dont ils ont besoins à travers la
production et l'échange de produits avec d'autres.
Les O N G ont de clients (peut être un concept un peu plus complexe dans leur cas).
Une différence d'avec les organisations commerciales est que souvent les clients d'une
O N G sont à la fois les bailleurs de fonds, les populations bénéficiaires (évaluation finale
du Projet), et bien d'autres groupes intéressés.
90

NOTE : Nous utiliserons le terme "entreprise" à travers cet exposé. Le terme


' 'organisation "peut lui être un parfait substitut.
Etant donnée cette définition du marketing, et son lien fondamental avec la notion
de client, il va sans démonstration que si une organisation veut grandir, il lui faudra
' 'respecter ' ' ses clients.
En conclusion, nous dirons que le marketing est tout ce qu 'une organisation doit
faire pour avoir des clients satisfaits.

2 - LA FONDATION EN MARKETING
• LA NOTION DE MARCHE .
Un marché est constitué par l'ensemble des clients potentiels ou actuels capables et
désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir à
travers un produit.

• LES 5 OPTIQUES DU MARKETING MANAGEMENT


En marketing, il est distingué cinq approches ou façons de se comporter :

1- L'optique production : C'est Tune des approches les plus traditionnellement


utilisées par les entreprises : "l'optique production suppose que le consommateur choisit
les produits en fonction de leur disponibilité et accessibilité et que, par conséquent, la
tâche prioritaire du gestionnaire est d'accroître la capacité de production et améliorer
l'efficacité de la distribution ' '.
2- L'optique produit : Cette seconde approche a également été souvent adoptée
dans le passé : "l'optique produit est fondée sur l'hypothèse selon laquelle le
consommateur préfère le produit qui offre la meilleure qualité pour un prix donné.
L'entreprise doit donc se consacrer en priorité à améliorer la qualité de sa production ' '.
3- L'optique vente : Cette optique présuppose que le consommateur n 'achètera pas
de lui-même suffisamment à l'entreprise à moms que celle-ci ne consacre beaucoup
d'efforts à stimuler son intérêt pour le produit.
4- L'optique marketing : L'optique marketing considère que la tâche primordiale
de l'entreprise est de déterminer les besoins et les marchés visés et de s'adapter en vue de
produire les satisfactions désirées de façon plus efficace que la concurrence.
91

5- L'optique du marketing societal : Cette optique remet en cause de façon


fondamentale les positions jusque-là observées. En effet, au cours de ces dernières années,
on a commencé à se demander si l'optique marketing avait encore un sens à l'ère de la
détérioration de l'environnement (pollution de l'air, pollution acoustique, pollution par
les emballages plastiques et autres, etc..) ; des pénuries (les matières premières
épuisables ou non renouvelables) ; de l'explosion démographique (avec la pauvreté
' 'gênante ' '). La question ici est de savoir si une entreprise qui identifie, sert et satisfait
les désirs du consommateur d'une façon parfaite agit nécessairement dans l'intérêt à long
terme des clients et de la société en général. L'optique marketing ignore les conflits
latents entre les désirs des consommateurs, leurs intérêts et le bien-être collectif.
EXEMPLES
L'industrie automobile a pourvu à la demande des automobilistes pour des voitures
plus puissantes, mais la satisfaction de ce désir entraîne une surconsommation de
carburant, une pollution plus importante, des accidents plus meurtriers et un prix d'achat
et des réparations plus élevés.
L'industrie des boissons non alcoolisées a pourvu à la demande des
consommateurs pour un conditionnement pratique et a augmenté la proportion des
bouteilles non consignées. La bouteille non consignées. La bouteille non consignée
représente un gaspillage de ressources tel que dix-sept bouteilles sont nécessaires là où
une seule bouteille consignée aurait pu servir dix-sept fois avant devenir inutilisable. Par
ailleurs, de nombreuses bouteilles non consignées ne sont pas biodégradables et
constituent une partie importante des détritus.
L'optique du marketing societal reconnaît que la tâche prioritaire de
l'organisation est d'étudier les besoins et désirs des marchés visés et défaire en sorte de
les satisfaire de manière plus efficace que la concurrence, mais aussi d'une façon qui
préserve ou améliore le bien-être des consommateurs et de la collectivité.

• LE MARKETING, MAIS C EST BIEN UTILISE PAR TOUS


Aujourd'hui le marketing s'est étendu à presque tous les domaines : secteur
commercial ; secteur à but non lucratif ; secteur international : OUI les états ou
gouvernements sont obligés défaire le marketing de leur pays !!! etc..
92

Suivez cet exemple :


" Le 27 septembre 1973, un Archevêque écrivait au Père d'une Eglise : ' ' Comme
vous le savez, j'ai plusieurs fois manifesté l'intérêt majeur que je porte au sanctuaire
Notre - Dame de la Garde, du fait de son rayonnement spirituel auprès d'un nombre
croissant de pèlerins et de touristes tout au long de l'année. Au terme de nombreuses
réflexions, je viens de décider de vous confier le soin de constituer et d'animer une
commission ad'hoc, composée de personnes susceptibles d'analyser la situation actuelle
et de me faire des propositions en vue d'une meilleure pastorale dans ce haut lieu. Je
souhaite que vous puissiez, entre autres, étudier les questions suivantes : 1) que viennent
chercher les pèlerins ? 2) qu 'est-ce qui motive leur démarche ? 3) que trouvent-ils à
différents niveaux ? Dans un premier temps, j'attends de vous un plan concret de
recherche que vous nous soumettrez en conseil episcopal".

• IL SEMBLE A UJOURD 'HUÍ QUE DANS UNE CERTAINE MESURE LE CLIENT EST ROI :
il est libre d'acheter chez vous ou chez un autre !!! (dans une certaine mesure).
• TOUTE ENTITE A UN ENVIRONNEMENT (UN MICRO ENVIRONNEMENT ET UN
MA CRO ENVIRONNEMENT)
J. Bailleurs de fonds
2- O N G du secteur
3- Les ' 'clients ' ' (tout le monde en a)
4- Les fournisseurs (tout le monde en a)
5- Les publics, à savoir tout groupe ayant un impact réel ou potentiel sur la
capacité d'une organisation à atteindre ses objectifs, tels le monde financier,
les médias, l'administration et les pouvoirs publics, les groupes d'intérêt, les
publics locaux, etc.

• LES 4 PS, à savoir : Le produit, le prix, la (mise en) Place (ou distribution),
la promotion

3-UNE ONG DOIT A VOIR UN PLAN ET UNE STRATEGIE MARKETING

Essayons de répondre aux quelques questions ci-dessous :


1- Etes-vous la seule O N G à faire ce que vous faites ?
2- Même dans l'affirmative, êtes-vous sûr que vous demeurerez seul
à le faire ?
93

3- Savez-vous que vos bailleurs de fonds sont vos ' 'clients ' ' à qui
vous vendez un ou des services ? Et les populations cibles ? (où les rangez-
vous ?)
4- Qui sont ceux qui sont vos publics d'intérêt immédiat ?
Le secret qui permet d'avoir beaucoup de clients est très simple : il suffit de tout
faire pour avoir des clients satisfaits ou des clients contents de ce qu 'ils achètent de votre
organisation ou O N G . Imaginez-vous ce que fait un bailleur de fonds qui est satisfait de la
façon dont une O N G a conduit un Projet !!! Sûrement, il lui confie d'autres Projets à
exécuter. Attention, il semble établi qu 'il y a de concurrence au sein des O N G en ce
domaine.
2- Avez-vous dans votre ONG un MANUEL DE PROCEDURES DE GESTION
ADMINISTRATIVE? FINANCIERE? et COMPTABLE ? C'est un point de départ qui
pourrait dire à un bailleur avec quels types de partenaires il traite (une présomption qui
peutfaire dès fois la différence)
3- Avez-vous dans votre O N G une culture, ou du moins est - ce que vous vous
efforcez à créer une culture qui est au service de vos valeurs fondamentales ?
4- Faites-vous l'effort de vous conformer aux cahiers des charges des bailleurs de
fonds : obligation de produire des rapports (financiers et autres) périodiques, de produire
des justificatifs de dépenses et de les conserver, etc. Pour certains bailleurs de fonds
(sérieux), le non respect des délais d'envoi de certains rapports financiers pourrait suffire
pour freiner le déblocage de fonds, et à terme ? peut-être la rupture des relations (le
divorce constitué ?). Au cas où la production dans les délais d'un rapport poserait de
problèmes, n 'hésitez pas à donner des explications (du moins à communiquer).
5- O N G , il vous est tout à fait à porté de mains de donner un coup de pouce à votre
look marketing à travers la présentation de vos rapports et correspondances.
ALLEZ-VOUS TOUT FAIRE ? (spécialisez vous en choisissant votre marche cible) :
La question cruciale de compétences distinctives ou d'avantages compétitifs
(quelles sont vos armes ? Pourquoi un bailleur doit-il traiter avec vous, pas avec autres
ONG ?)
Pour toute O N G , il se pose une question très importante : à savoir si l'ONG va
TOUT faire ? Si cette question est prise à la légère, il pourrait s'ensuivre la mort de
l'ONG. Ayons le courage de nous poser ces genres de questions importantes, et d'essayer
d'y répondre. Il n 'estpas nécessaire d'avoir des réponses ' 'parfaites ' '.
94

GUIDE DE PROCEDURE D'UNE ONG

Voici quelques indications pour le contenu d'un guide deprocedure de l'ONG.


Il n 'est pas standard.
Il est indispensable que ce guide soit élaboré par chaque O N G selon son
organisation et son fonctionnement propres.

1- Organigramme

(description des postes et des responsabilités)

2- Procédure de gestion : description


( traitement des courriers, factures, immobilisation, stock, gestion
développée, trésorerie, tenue de la comptabilité, culture de l'ONG...) :
Schéma

3- Procédure de gestion
(entrée - sortie de : courriers, produits, fonds...)

4- Supports
(Bon de commande, bordeaux de livraison, facture, avoir quantité,fichede
paiement, autorisation de paiement, bon provisoire à régulariser, reçu de
caisse, Bordereau d'entrée en stock, demande d'achat, fiche d'imputable
comptable...)
95

SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES


A U COURS DE LA COMMUNICA TION

I-Qu 'est - ce que le marketing ?


Le marketing peut-être :
I- Recherche de marchés
- Vente de ses produits
- Circuits de distribution
- Comment convaincre ses clients
- Technique pour faire adopter son produit
- Le marketing est un processus social et managerial par lequel les
individus et les groupes obtiennent ce dont ils ont besoin à travers la production et
l'échange de produits avec d'autres.
a - Le marketing ne consiste pas à vendre de force un bien ou un service dont les
gens n 'ont pas besoin.
b- Tenir compte des besoins et désirs des clients, des consommateurs est une
nécessité.

II- La fondation en marketing


• Un marché est un ensemble de clients potentiels capables et désireux de
procéder à un échange qui leur permet de satisfaire un besoin ou un désir à travers un
produit.
• Le marketing management a ses comportements :
En marketing, il y a 5 façons de se comporter :
1- L'optique de la production
- Le client choisit les produits en fonction de leur disponibilité et
accessibilité. Dans ce cas, le producteur a pour tâche première d'accroître la capacité de
la production et améliorer l'efficacité de la distribution.
2- L'optique "produit" : Le consommateur préfère la qualité du produit. Il
appartient alors à l'entreprise d'améliorer davantage la qualité de sa production.
3- L'optique vente : l'Entreprise stimule l'intérêt du consommateur pour
une plus grande distribution du produit.
96

4- L'optique marketing = l'Entreprise doit pouvoir déterminer les besoins


et désirs des marchés visés afin de s'y adapter et de produire les satisfactions désirées de
façon plus efficace que la concurrence.
5- L'optique marketing societal : Ilfaut savoir si l'Entreprise qui identifie
sert et satisfait les désirs du consommateur d'une façon parfaite agit dans l'intérêt à long
terme des clients et de la société en général.
EX: Pour l'optique du marketing societal, l'organisation doit étudier les besoins et
désirs des marchés visés en vue de les satisfaire d'une manière plus efficace et durable en
dehors de la concurrence et pour le bien-être de la société.
97

IV-RESULTATS DES TRAVAUX DE GROUPES


(SYNTHESES DES EXERCICES PRATIQUES ET DES REFLEXIONS
SUR LES THEMES DEVELOPPES)
98

GESTION COMPTABLE ET FINANCES

EXERCICE N° 1
ETUDE DE CAS : ETAT DE RAPPROCHEMENT
On vous communique le livre de Banque Recettes - dépenses tenues par l'ONG
«ADK» ainsi que le relevé de compte de l'ONG à la Banque (BOA-BENIN) du 1er au 30
Avril 1999
Livre de Banque Recettes - dépenses (du 1er au 30/04/99)

Dates Libellés Recettes Dépenses


01/04 Avoir initial 205470
02/04 Virement CFD 500 000
05/04 Chèque N°125à l'ordre de nous-mêmes 150 000
10/04 Chèque N°127à l'ordre de la Pointe 90 200
17/04 Versement d'espèces 120 500
22/04 Chèque N°128 achat machine à écrire
25/04 Virement aide commune Azali 160 000
28/04 Retrait aide commune Azali chèque n°129 160 000
Chèque N°130, fournisseur Paul achat de mobilier
29/04 150 000

BOA - Agence Centrale


Cpten° 0113847112
Relevé du 1er au 30/04/99
ONG "ADK"
Dates Libellés Recettes Dépenses
01/04 Solde à nouveau 205 470
01/04 Intérêts débiteurs 2 875
01/04 Virement CFD 500 000
05/04 V/chèque n° 125 à vous-même 150 000
17/04 Versement d'espèces, reçu n° 005456 120 500
18/04 V/chèque n° 127, La Pointe 90 200
22/04 V/chèque n° 128, achat machine à écrire
117 255
23/04 Virement, commune Azali 160 000
28/04 V/chèque n° 129, retrait virement Azali
160 000
30/04 Commission de tenue de compte 21000
30/04 Virement Groupe des femmes du Sud 217 205
30/04 Solde 661 845

Sauf erreur ou omission de notre part, voyez ci-dessus l'avoir de votre compte
dans nos livres.
99

Travail demandé : Procéder à l'état de rapprochement entre le


compte " BOA" tenu par l'ONG " ADK" et le compte "ONG ADK "
tenu par la BOA, au 30/04/99.

Axes de réponses
Suite aux amendements en plénière, il a été retenu l'état de Rapprochement
bancaire qui suit :

ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE AU 30/04/99

Banque chez l'ONG ONG à la banque


DATE OPERATION
Augmentation Diminution DiminutionAugmenta
DEBIT CREDIT DEBIT tion
ou recettes ou CREDIT
dépenses

30/04 Solde avant


rapprochement 318515 661845
Intérêts débiteurs 2875
Chèque N° 130 à Paul 15000
Commission tenue
compte 21000
Virement grpmt
Femme Sud

Total avant solde 535720 23875 15000 661845


Solde après
Rapprochement S.D 511845 511845 se
Total après solde 535720 535720 661845 661845
100

EXERCICE N° 2
Remis à Jean 10 000 FCFA pour menues dépenses.
Porto-Novo le 10 Mai 1999

Dans la même journée, Jean revient a\>ec les pièces justificatives.


- Achat de savon : 1 200 F
- Achat de cahier dépenses : 1500 F
- Frais de Zémidjan : 400 F (200 Fàl 'aller, 200 F au retour)
- Achat de 2 rames de papier : 4 200 F

TRAVAIL A FAIRE
1) Remplir la pièce de caisse dépenses
2) Remplir le brouillard de caisse

ONG : GBENONKPO
B.P.F: 10 000
PIECE DE CAISSE DEPENSE No 45

Remise à Jean ENAGNON, Responsable à


Vapprovisionnement
La somme de Francs CFA dix...mille

Pour menues dépenses.

Porto-Novo, le 10 Mai 1999


Le comptable,

Signature, Nom et Prénom + Cachet

BROUILLARD DE CAISSE

Date Opérations Recette Dépense


(FCA) (CFA)
10/05/99 Avoir en caisse 25 000 f
- Achat de savon 1200
- Achat de cahier de dépenses 1500
- Frais de Zémidjan 400
- Achat de 2 rames de papier 4 200
Reliquat surfond remis (solde) 17 700

Balance 25 000F 25 000F


101

EXERCICE N° 3
ONG GBENONKPO ETATDE BILLET AGE CAISSE
Caisse : Nol Date et jour de billetage : 10/05/99
Responsable de la caisse : TCHAB1Mora Heure : llh 00
Le contrôleur : BIAOU Chantai Lieu : Porto-Novo

0 FRANCS CFA

BILLETS Nombre Valeur sous-


TOTAL
10 000 30 300 000
5 000 15 75 000
2 500
1 000 32 32 000
500 50 25 000
Pièces 432 000 àS/Tdes billets
250 38 9500
100 42 4200
50
25
10 70 700
17 85

14 488 àS/Tdes pièces

Quatre cent quarante six mille quatre cent quatre vingt huitàTOTAL ESPECES
francs (en chiffres)
à (en lettres)

2. DEVISES ETRANGERES (MONNAIE D'AUTRES PA YS)

BONS A REGULARISER ( Total, voir détail au versean)


(en lettre )
(en chiffre)
TOTAL EN CAISSE.

MONTANT DU BROUILLARD OU DU LIVRE DE CAISSE.

ECART: OUI NON MONTANT


(encerclez une seule mention)
Le contrôleur le caissier Autres
SIGNATURE:
Noms et prénoms :
102

EXERCICE N° 4

L'ONG "GBENONKPO " emploie deux salariés. Le chef de service vous

communique le tableau des heures de travail du mois d'Avril 1999 ."

PERIODE KOSSI ABLAWA


er
Du 1 au 03 Avril 16h 20h
Du 06 au 09 Avril 35h 40h
Du 12 au 16 Avril 47h 45h
Du 19 au 23 Avril 40h 42h
Du 26 au 30 Avril 35h 38h

La durée hebdomadaire est de 40 heures (5 jours ouvrables de 8 heures), les heures


supplémentaires de la 41ème à la 48ème sont majorées de 12%, au-delà de la 48ème de
35%. Les jours de repos (Dimanche) ou fériés sont majorés de 50%.
M. Kossi BIGOU est ouvrier qualifié, marié et père d'un enfant. Il est pays 500 F de
l'heure. Il est déjà à l'échelon 5 de sa catégorie. N° matricule : 01459.
Mlle ABLA WA YAOVI, secrétaire est payée 179 920 F par mois salaire de base.

Tableau des primes, indemnités et acomptes du mois d'Avril 1999.

ANCIENNETE TRANSPORT ACOMPTE


Kossi 2 500 2 000 15 000
Ablawa 4 200 5 000

Mlle ABLAWA est célibataire avec un enfant. N° matricule : 00202. Elle est à l'échelon 8
de sa catégorie.

Travail demandé : Présenter de bulletin de salaire (oufichede paie de chaque employé de


l'ONG "GBENONKPO"
103

ONG:
BULLETIN DE SALARIE DU MOIS D A VRIL 1999.

Nom, Prénoms - Adresse : Kossi BIKOU


Emploi : Ouvrier Qualification : D]
Situation matrimoniale : M - 1
N°matricule: 01459

Période du 1er au 30 avril 1999

Salaire mensuel fixe


ou heures normales
Heures supplémentaires majorées de 12 % 10 12%.
Heures supplémentaires majorées de 35%
Heures supplémentaires majorées de 50 %

Primes
-ancienneté
- responsabilité
Indemnités
- transport
- autres

SALAIRE BRUT 8710SL

Avantage en nature
O.B.S.S.
Salaire net Imposable 91600

IPTS
Pension
Taxe radiophonique

TOTAL DES RETENUES 14 038

Salaire net 77 562


AUTRES RETENUES
Avances et acomptes
Oppositions

SALAIRES NET A PAYER 62 562


104

INFORMATIQUE ET INTERNET

EXERCICE N ° 5 (A-Travaux dirigés)

A- SUR ORDINATEUR
• Allumage du micro-ordinateur

• Usage du clavier

• Les commandes usuelles sous MS-DOS

• Descriptions du gestionnaire de fichiers et d'une fenêtre Windows

• Manipulation de la souris

• Saisie, traitement et impression de texte

1- COMMENT ALLUMER LE MICRO-ORDINATEUR ?


• Appuyer le bouton marqué Power ; On / Off ou 1-0 de l'unité centrale.

• Faire de même pour l'écran.


Un certain nombre d'informations passent à l'écran (auto-test). Si tout va bien, le
caractère d'invite ou le signe de disponibilité (C .7 pour le Windows 3.1 et 3.11 ;
Démarrer pour le Windows 95) apparaît ; on peut alors commencer le travail.

2-USAGE DU CLAMER
Les touches de fonction.

• -La touche Tabulation : marquée de deux (02) flèches l'une dirigée vers la
gauche, l'autre vers la droite, elle permet de passer d'une colonne à une autre
lorsqu 'on est dans un tableau et permet de marquer les retraits de ligne dans un texte.
• La touche Caps Lock : marquée par un cadenas elle permet de bloquer le
clavier en mode majuscule de façon permanente.

• La touche Shift : marquée d'une flèche dirigée vers le haut, elle permet de
ramener le clavier en mode minuscule et lorsqu 'elle est maintenue enfoncée, bloque le
clavier en mode majuscule de façon momentanée.
• La barre d'espacement : elle est la plus longue des touches et permet de créer
un espacement entre deux (02) mots.
• La touche Entrée : marquée par uneflèchedirigée vers la gauche, elle permet
de valider une commande ou de passer à la ligne suivante dans un texte.
105

• La touche Back space : Située juste au-dessus de la touche Entrée et marquée


d'une flèche allant vers la gauche, elle permet d'effacer les caractères situés à
gauche du curseur (le point clignotant marquant).

• Les touches de direction : elles permettent de se déplacer dans le texte.

• Etc.

3- OBTENTION DU PREMIER, DEUXIEME ET TROISIEME CARACTERE


- le premier caractère s'obtient en mode majuscule
- le second en mode minuscule
- le troisième avec la combinaison de la touche Alt Gr.

4- LANCEMENT DU WINDOWS (3.1 et 3.11)


A l'invite de l'ordinateur, tapez win et validez.

5- DESCRIPTION DU GESTIONNAIRE DE FICHIERS.


Après le démarrage du Windows, la première fenêtre qui s'ouvre est le gestiontiaire
de fichiers. On remarque :

• La barre de titre qui attribue un nom spécifique à la fenêtre ; Ex : Gestionnaire


de fichiers.

• Le menu système : il est situé à droite de la barre de titre et comporte les


boutons de réduction, d'agrandissement ou de restauration.

• Les fenêtres contenant les icônes représentatives des différentes applications.

6- DESCRIPTION D'UNE FENETRE WINDOWS.


Les mêmes éléments que ci-dessus + la barre de memts + barre d'outils et la zone
de travail.

7- MANIPULA TIONDE LA SOURIS


(Voir Didacticiel).
106

8- SAISIE- TRAITEMENT-ET IMPRESSION DE TEXTE


Tapez le texte
Pour la mise en forme (traitement ), sélectionnez le texte à mettre en forme,
choisissez le menu Format et le commande Caractères. Une fenêtre de polices apparaît.
Là, choisir la police, l'apparence (Gras, Italique, Souligné), la taille des caractères...
Pour l'alignement, choisir Format / Paragraphe et choisir ensuite l'alignement voulu
(gauche, droite, centré ou justifié)
Visualisez le document avec Fichier /Aperçu avant impression.
Corrigez au besoin et imprimez en faisant Fichier / Imprimer suivant les indications
appropriées à choisir.

9- QUELQUES COMMANDES DE BASE SOUS MS-DOS


CLS : qui signifie Clean Screen permet d'effacer l'écran.
TIME: Cette commande permet d'initialiser l'horloge du système en vous
affichant à l'écran la valeur en cours de l'horloge et vous donne la possibilité
de la modifier au besoin.
DATE : Elle permet d'initialiser le calendrier du système en vous affichant à
l'écran la valeur en cours du calendrier avec possibilité de modifications.
DIR : qui signifie Directory permet d'afficher à l'écran la liste de tous les
fichiers d'un répertoire ou celle des fichiers spécifiés.
DIR/P : permet un affichage page par page.
DIRJW : permet un affichage par colonne
DIRJP/W : est une option qui permet d'afficher la liste des fichiers par page et
par colonne.
COPY : permet de copier un ou plusieurs fichiers sur un disque ou une
disquette ou encore sur la même disquette ou disque en donnant
éventuellement à la copie un nom différent.
RENAME ou REN : permet de renommer un fichier.
COPY CON : Cette commande permet de créer un fichier texte qu 'il faut
sauvegarder à l'aide des touches Ctrl+Z
TYPE : permet de lire le contenu d'unfichiertexte.
DEL ou ERASE : permet de supprimer un ou plusieurs fichiers spécifiés.
107

FORMAT: permet de formater la disquette ou le disque, c'est-à-dire les


préparer à recevoir des informations ou efface toutes les informations pour des
supports déjà utilisés.
REMARQUE :
Toutes ces commandes, pour être exécutées par l'ordinateur doivent
être validées ; et pour ça, taper la commande et appuyer sur la touche
ENTREE.

B-SUR INTERNET
• Présentation du matériel (cas du modem)

• Connexion à I 'OPT

• Envoi du courrier
• Réception du courrier
• Visite des sites WEB

1- Le matériel
Il est le même que celui du micro ordinateur auquel s'ajoute le modem et autres
appareils éventuellement.
2- Connexion à l'OPT
On ne peut envoyer un message électronique si l'on ne dispose pas d'une ligne
téléphonique et si l'on n 'estpas connecté à un réseau internet.
3- Pour recevoir un message :
• Aller dans le programme Internet -Mail

• Cliquez sur "Envoyer et Recevoir "

• Suivre les indications qui s'affichent


4- Pour envoyer un message
• Cliquez sur composer un message

• Composez le message

• Cliquez sur envoyer (la boîte de message se forme)


• Cliquez sur " Envoyer et Recevoir "
• Suivre les indications.

5- Pour lire un message


• Cliquez sur la boîte réception
108

EXERCICE N ° 6 (B-Axes de Réflexion)

I-QUESTIONS
1 -Qu 'est- ce que l'informatique ?
2 -Qu 'est - ce qu 'un ordinateur ? Citez ses composantes.
3 - Qu 'entendez-vous par logiciel ?
4 - Avez vous une notion defichier? Parlez-nous de la gestion des fichiers.
5 -Qu 'est - ce que l'internet ?
6 - Comment envoyer et recevoir des messages électroniques ?
II-REPONSES
1 - L'informatique est une science qui permet de traiter automatiquement et
rationnellement l'information.
Elle est partie de Biaise Pascal avec ce qu 'on appelle la Pascaline.
2 - Un ordinateur est un appareil électronique et programmable, qui sert à faire
le traitement de texte.
Les composantes d'un ordinateur sont :
- le clavier qui sert à écrire les informations ; il est comparable à la
machine à écrire mécanique
- l'unité centrale qui est le cœur-même de l'ordinateur à qui on confie les
informations à traiter
- la souris permet de se positionner très rapidement sur l'écran
- l'écran ressemble à un téléviseur et permet de visualiser les
informations qu 'on soumet à l'ordinateur et les divers messages donnés
par ce dernier.
- l'imprimante restitue en imprimé sur papier le traitement des
informations.
3 -Un logiciel est un ensemble de programmes qui permettant défaire un travail
défini avec l'ordinateur. Il est inséré dans le cœur de l'ordinateur
4 - Lefichierest un ensemble de mots ou groupe de mots de type homogènes à qui
on attribue un nom qui ne dépasse pas 08 (huit) lettres et une possibilité
d'extension de 03 (trois) lettres. Entre le nom et l'extension, il faut toujours
mettre un point.
109

Le fichier permet de nommer le travail mis, fait et ordonné dans


l'ordinateur. On peut multiplier le nombre en cas de besoin
5 -L'internet est la nouvelle formule de communication la plus rapide qui soit et
la moins onéreuse. On l'appelle aussi inforoute ou route d'information.
Il permet d'envoyer et de recevoir du courrier, de correspondre avec le
monde entier, d'explorer des marchés à la recherche de nouveaux produits...
6 - Pour envoyer et recevoir de messages électroniques, il faut avoir un micro-
ordinateur avec un modem et être connecté au réseau internet. Puis connaître l'adresse
électronique (E-mail) de son correspondant ; saisir le texte (message) et l'envoyer par son
ordinateur :

- aller dans le programme Internet E-mail puis dans la boîte d'envoi


- cliquer sur "Nouveau Message"
- composer le message
- cliquer sur envoyer le message
- cliquer sur envoyer et recevoir
- mettre son mot de passe et valider
110

GESTION DE PROJETS

EXERCICE N° 7

TRA VA UXDIRRIGES

Création d'une structure permanente d'alphabétisation.

EXERCICE PRA TIQUE : Elaboration du projet

1. Description du projet
2. Contexte national
3. Justification du projet
4. Objectifs de développement (à court, moyen et à long terme)
5. Stratégies
6. Structure de l'organisation mise en place
7. Activités
8. Financement (les différentes sources de financement et les coûts)
9. Suivi et évaluation (résultats attendus).

Création d'une structure permanente d'alphabétisation, (commune)

I - Description du projet
Le projet consiste à créer un centre permanent d'alphabétisation dans la commune
de LALO.
Il comprend :
A. Construction
Bloc administratif comprenant 2 bureaux
- Un bureau de coordonnateur
- Un bureau de l'animateur s'ouvrant sur la bibliothèque
- Une salle polyvalente
- Cinq cases d'hébergement.
Ill

B . Equipement
- Une moto pour le coordonnateur
- Une moto pour l'animateur
- Une machine à taper
- Equipement mobilier et fournitures de bureaux

II - Contexte nationale
La population béninoise est à plus de 76% analphabète dans les zones rurales
comme la commune de LALO. Le taux est en moyenne 85%, et 90% au niveau des
femmes.
L'état dans son programme d'éducation, encourage l'alphabétisation des
populations rurales. Aussi, depuis quelques années, des efforts d'alphabétisation sont
entrepris par des structures étatiques, O N G . . . et soutenus par de vastes campagnes de
sensibilisations des populations rurales.

III - Justification du projet


Aucun développement réel ne peut se réaliser avec une population majoritairement
analphabète dans un monde en pleine mutation. Conscientes de ce fait, les populations de
LALO ont fait de l'alphabétisation, une nécessité. Ainsi, des séances d'alphabétisation se
font de façon disparate et non structurée.
De plus il existe très peu d'alphabétiseurs dans la commune (3 pour 5 000
habitants)
Ces alphabétiseurs doivent parcourir des dizaines de kilomètres pour aller
alphabétiser les populations dans les villages et hameaux comme pour aller s'informer
dans le centre départemental.
Pour soulager ces alphabétiseurs, il est nécessaire de créer un centre pour en
former plus qui vont rester sur place dans les villages. Le coordonnateur du centre
pourrait se déplacer par moments pour le suivi de ceux-ci.
De plus, les alphabétisés après leur formation n'ont plus la possibilité de
continuer leur apprentissage. C 'est pourquoi, ils ont solliciter une structure pouvant les
aider dans ce sens. La création d'une structure permanente d'alphabétisation dans la
commune se justifie en vue de participer au développement socio-culturel du milieu.
112

IV- Objectifs
L'objectif général du projet est de réduire le taux d'analphabétisme dans la
commune.
Les objectifs spécifiques sont :
- Coordonner les activités d'alphabétisation
- Permettre à la population de se former et de se recycler en matière
d'alphabétisation sans faire de longues distances.
- Encourager la capitalisation et la diffusion des recettes en pharmacopée,
l'histoire du milieu, etc.
- Appuyer sur le plan méthodologique et pédagogique les alphabétiseurs de
la commune

V - Stratégie
Formation et sensibilisation des différents acteurs dans le projet
- Identification d'un site approprié
- Identification et implication des acteurs ou structures de développement
- Mobilisation des ressources internes
- La mise en location de la salle polyvalente, construction et mise en location
de 5 cases d'hébergement.

Il - Structure d'organisation mise en place


Un centre d'une si grande importance ne peut accomplir sa mission sans des
cadres qualifiés qui y soient recrutés.
A cet effet, nous proposerions comme responsable, un coordonnateur qui est un
ancien alphabètiseur ayant répondu positivement aux critèresfixéspar les institutions
supérieures.
Cela peut être un agent d'alphabétisation niveau BEPC ayant 5 ans d'expérience.
Il doit être dynamique et aimer le métier. Il est chargé de la gestion effective de toutes les
activités du centre. Il programme, exécute et évalue les séances d'alphabétisation.
Il est chargé des relations avec les institutions supérieures. Il joue le rôle de
comptable puis après, un animateur de niveau CEP qui veillera à la bonne marche de la
maison, il accueille les alphabétisants et s'occupe de la bibliothèque et prête main forte au
coordonnateur pour leur formation.
113

VII - Activités
- Identification du lieu d'implantation du centre
- Préparation des appels d'offre
- Dépouillement et sélection du dossier
- Choix de l'ingénieur, compte tenu de la technicité et du prix
- Après le choix de l'ingénieur, ce dernier procède maintenant à la
construction du bâtiment
- Après la construction du bâtiment, nous allons procéder à :
La formation des formateurs (les alphabétiseurs) et enfin on procède à la
sensibilisation de la population.
- Suivi et évaluation.

VIII - Plan de financement

SOURCES
Word Bénéfice
ACTIVITES COÛT ONG MINISTERE Education

construction d'un
1
module de deux
salles avec 3
bureaux et un 6250000 500000 2870000 1000000 2500000 880000
magasin

Création d'une 750000 1000000 1000000 880.000


2
documentation

Equipement du 2500000 200000 1000000


3
centre 2000000

Fonctionnement 3750000 1000000 800000


4
du centre petulant
3 ans
5
Frais de gestion, 4800000
suivi et évaluation 800.000

Coût total 17300000 3250000 6870000 2000000 3500000 1680000


1.680.000
114

IX- Suivi et évaluation

Le suivi se fera à 2 niveaux


- Suivi du niveau d'application de la formation sur le terrain
- Suivi des infrastructures et impacts du projet.

Quant à l'évaluation, il y aura l'évaluation à mi-parcours chaque aimée impliquant tous


les acteurs du projet et l'évaluation externe ou l'évaluation finale
115

MICRO-CREDIT
EXERCICE N° 8

/ - AXES DE REFLEXION
Pour améliorer leurs conditions de vie, la majorité des paysans béninois ont accès
au financement de proximité à partir du réseau des caisses locales de crédits Agricoles et
Mutuelles (CLCAM) et des ONG encadrées par le C.RS ( Catholic Relief Service ) .
La première institution adopte la stratégie de crédit avec épargne obligatoire
tandis que la seconde utilise la stratégie, de crédit sans épargne.
Faites la planification de gestion de micro - crédit de chaque institution en faisant
ressortir les éléments suivants :
1. La forme de l'argent débloqué (froid ou chaud), justifiez votre réponse ;
2. Les avantages et les limites de chaque système ;
3. L'organisation de chaque système ;
4. Citez quelques éléments du règlement intérieur de chaque groupe
bénéficiaires (au moins 5 ) ;
5. Citez quelques règles d'or sur la gestion de Micro-crédit ;
6. Quel est le système qui vous semble intéressant pour les bénéficiaires ?

Justifiez votre réponse


7. Quelles sont les différentesformes (sortes) de crédit

II-REPONSES

CLCAM Système de crédit CRS Système de crédit sans


avec épargne épargne
caisse locale de crédit catholic Relif service
agricole et Mutuel
Crédit à chaud Crédit à froid
( effort personnel obligatoire)
(Pas d'effort personnel)
2-1 Meilleure garantie de * Accèsfacile au crédit
recouvrement * Accès à un plus grand
nombre de personnes

2-2 Peu de personnes ont accès * Difficulté de recouvrement


au crédit surtout parmi les * Risque de non pérennité du
plus pauvres. système
116

CLCAM argent chaud


Argent froid CRSQ
Assemblée Générale ONG
(AG)
ï \
^omité de surveillance
Conseil d'Admini
stration (AC, C.S.

Directeur Exécutif D . E

C.P
Z-, 1
Gérant
\ Animateur

Groupe de solidarité population Education

4 - Règlement Intérieur

1. Etre réunis en groupement de solidarité


2. Payer régidièrement ses cotisations
3. Participer effectivement aux travaux du groupe
4. Etre membre avecfotuis en épargne
5. Présence effective aux réunions
6. Pénalités pour non participation aux activités et aux réunions
7. Avoir une bonne moralité
8. Ne pas être en impayé
9. Avoir une garantie
117

5- Les règles d'or du crédit

1. Définir la politique de crédit


2. Définir les bénéficiaires du crédit
3. Définir l'objet du crédit
4. Définir les conditions d'octroi du crédit
5. Rédiger la demande de crédit avec une écriture et un langage très simple.
6. Connaître l'origine du crédit
7. Faire prendre des décisions d'accord de crédit par les décideurs
8. Etablir des critères d'obtention de crédit
9. Faire contrôler la politique de crédit etc.

6 - Une O N G sérieuse qui se veut solidaire des populations à la base ne peut choisi pour
cette épargne tel que la CLCAM.

7 - Les différentes formes de crédit sont :

a-le crédit - bail (1 à 5 ans)


b -le crédit équipement (pourfinancementagricole)
c -le crédit social
d-le crédit de soudure (pour la période entre 2 récoltes)
e-lecréditauto-géré (lesmicro-crédit)
118

LE MARKETING
EXERCICE N° 9

TRA VAUX DU GROUPE I


Présidente : OKOUNDE Sabine
Rapporteur : AFFODEGNON Boris
Secrétaire : BANKOLE Emmanuel

I -QUESTIONS D'EXERCICE PRA TIQUE


1. Quels sont les clients de votre ONG ?
2. Est - ce que votre ONG a un avantage compétitif?
3. Avez - vous un manuel de procédure de gestion administrative, financière et
comptable ? S'il en existe, quel usage en faites - vous ?
4. Dans votre ONG, avez - vous une culture ?
5. Faites - vous l'effort de vous conformer au cahier de charge des bailleurs
de fonds ?

II-REPONSES
ONG : GI
1. Nos clients sont :
- les jeunesfilies et les femmes (déscolarisées, scolarisées et non scolarisées).
- Les bailleurs de fonds :
* ABNSSP ; Appui Benino-Néerlandais aux Soins de Santé Primaire
* SNV : Organisation Néerlandaise de Développement.
* MPSCF : Ministère de la Protection Sociale et de la Condition
Féminine.

* EUMC : Entraide Universitaire Mondiale du Canada


* Ambassade des USA.

1. Alphabétisation en français
2. Non
3. Oui
- On est camarade en association
- les bénéficiaires sont des partenaires
119

TRA VAUX DU GROUPE II

Président : Karim Guéra Moussa


Rapporteur : Sèhonou D. Claire
Secrétaire : Koudèvin Cyrille

I - QUESTIONS D'EXERCICE PRA TIQUE


1- Quels sont les clients de votre ONG ?
2- Est-ce que votre ONG a un avantage compétitif ?

3- Avez-vous un manuel de procédure de gestion administrative, financière et


comptable ?
S'il en existe, quel usage en faites-vous ?
4- Dans votre ONG, avez-vous une culture ?
Décrire les éléments distinctifs de cette culture
5- Faites-vous l'effort de vous conformer au cahier de charges des bailleurs de
fonds ?

II- REPONSES
1- Prenons le cas d'une ONG spécifique
Quels sont les clients ?
ONG: SEL et LUMIERE
Réalisation d'infrastructures communautaires
1- Les clients sont :
- Personnes en situation difficile (Paysans, femmes)
- AGEFIB : Bailleur
2- Est-ce qu 'elle a un avantage compétitif ou encore une compétence distinctive ?
Avantages compétitifs
- Plus d'expériences en la matière (9 ans)
- Equipe technique d'établissement de devis
3- Est-ce que vous avez un manuel de procédure de gestion Administrative,
financière et comptable ?
Existence d'un manuel de procédure de gestion administrativefinancièreet comptable
- Pour la transparence dans la gestion
- La tenue de caisse
- La tenue des cahiers de gestion
- L'ordonnateur
- Une commission de dépouillement d'appel d'offres
- Procédure d'attribution des marchés
4 - Est-ce que dans votre O N G vous avez une culture ?
Décrivez les éléments distinctifs de cette culture
Eléments distinctifs de cette culture
Oui
Eléments distinctifs
- L'humilité
- Le respect
- L'égalité

5- Est-ce que vousfaites l'effort de vous conformer au cahier de charges des


Oui
- Présentation de rapport financier
- Présentation de rapport d'activités par trimestre.
121

TRA VAUX DU GROUPE III


Président : KICHE Félix
Rapporteur : DODO Raymond
Secrétaire : AZANHOUE Gaston

I- QUESTIONSD'EXERCICEPRATIQUE
1. Qui sont vos clients ?
Définissez - les et dites leurs caractéristiques.
2. Est - ce que vous avez un avantage compétitif ?
Est - ce qu 'ily a une compétence distinctive ?
3. Est - ce que vous disposez d'un manuel de procédure de gestion administrative
financière et comptable.
Quel usage en faites - vous ?
4. Avez - vous une culture dans votre ONG ?
5. Faites-vous l'effet de vous conformer au cahier de charges des bailleurs ?
II-REPONSES
1. Nos clients sont : - les enfants handicapés sourds-muets
- leurs parents
- les bailleurs : USAID, CRS corps de la paix, MENRS, PAM
Caractéristiques des clients
- enfants handicapés sourds-muets
- parents géniteurs
- parents parrains
- bailleurs : USAID équipement logistique
PAM et CRS logistique
Corps de la paix : mobilier
MENRS : matériel didactique.
2. Avez-vous des avantages compétitifs ?
oui, en dehors de laformation professionnelle il y a le suivi et la réinsertion
3. Non
4. Avez - vous une culture dans votre ONG ?
Les animateurs sont un modèle.
Ils ont un esprit de sacrifice et de disponibilité
5. Oui
Nous établissons, des rapports d'activités etfinanciers réguliers et fiables.
122

SYNTHESE DES EXERCICES PRA TIQUES DES TROIS GROUPES

1. Les clients de notre ONG sont :

* Les Bénéficiaires :
- les jeunesfilies et femmes (scolarisées, déscolarisées et non scolarisées)
- Les paysans (bénéficiaires d'infrastructures socio-communautaires)
- Les enfants ou handicapés et leurs parents (géniteurs ou parrains)

* Les bailleurs tels que


- SMr, EUMC, ABNSSV, Ambassade des USA
-AGEFIB
- CRS, USAID, MENRS, PAM.....

2. Oui, notre ONG a des avantages compétitifs ou des compétences distinctives comme :
- l'alphabétisation (dans une localité enclavée)
- la grande expérience acquise dans notre domaine après plus de 9 ans
d'activité.
- le couplage de laformation professionnelle avec laformation scolaire
classique.
- le suivi et l'installation des apprenants ayant bénéficié de notre formation,
bref des acquis ou compétences que les autres ONG ne possèdent pas encore.

3. Oui, nous possédons un manuel de procédure de gestion administrative, financière et


comptable.
Fixant les règles générales de gestion au sein de l'ONG (qui ordonne les
dépenses, qui effectue les dépenses, combien doit-on garder en caisse, comment lancer un
appel d'offres .), il contribue à l'obtention d'une gestion transparente (usage interne
pour l'ONG) ; et pour faire du marketing auprès des bailleurs (usage externe pour
l'ONG).

4. Oui, nous avons une culture dont quelques éléments distinctifs peuvent être :
-Au sein de notre ONG, les membres sont des camarades en association
- Les bénéficiaires de nos actions sont nos partenaires
- Toi4s les membres de notre ONG font preuve d'humilité (nous recevons
courtoisement aussi bien le paysan que le bailleurs de fonds).
- Les animateurs de notre ONG sont des modèles prêts à se sacrifier et toujours
disponibles.

5. Oui, nous faisons l'effort de nous conformer au cahier de charge des bailleurs grâce à
l'établissement des rapports d'activitéfiablesenvoyés trimestriellement aux bailleurs.
123

V - LIVRES - CAHIERS ET PIECES


COMPTABLES ET FINANCIERES
124

LIVRES
125

LE LIVRE JOURNAL

N° DATE LIBELLE RECETTES DEPENSES SOLDE

REPORT

Total à reporter
126

FOLIO
ONG XXX GRAND LIVRE Compte:
Site/Projet : Compte :
PERIODE: NUMERO

DATE N° PIECE LIBELLE DEBIT CREDIT CTREPT


127

1- CANEVAS DU REGISTRE DES MEMBRES

Date Nom et Date de Etat Activités Signature ou Mise


d'adhésion N° d'ordre prénoms naissance Chil (Profession ) empreinte initial
digitale

2 - DEMANDE D'ADHESION A UNE CAISSE

Je soussignéf e ) (Nom et prénoms)


Profession. Date et lieu de naissance .fils ou
Fille de et de sollicite mon adhésion à la
Structure
Je m'engage à respecter ses statuts, ses règlements intérieurs et les décisions des
organes de gestion, à défendre les intérêts de la caisse et à être toujours loyal (e) envers
elle.

Versements initiaux : droits d'adhésion


Parts sociales.
Dépôt d'épargne minimum

Total.
Fait à. le 19.

Décision du conseil d'administration


Le conseil d'administration de la caisse réuni le
Approuve, rejette en instance ¡aprésente demande ( 1 )

Le nouveau membre est inscrit au registre des adhésions sous le n°.

Le président du conseil d'administration


128

3 - CARTE DEMEMBRE

Recto Verso

Nom
Prénoms
N o m de l'épouse
Profession
Nationalité Date d'adhésion.
Né(e) le Part sociale
A Sortie le
Fils (fille)de Président
et de Secrétaire
Résidence et adresse Titulaire

4 - LIVRET D EPARGNE INDIVIDUEL

TITULAIRE MANDATAIRE

Compte N°..
Sociétaire N°

Photo
Date d'adhésion
Nom
Prénoms. Nom.
Date et lieu de naissance Prénoms.
Adresse Date et lieu de naissance
Village Commune Adresse
Sous-préfecture Village Commune
Je Sous-préfecture
Signature, Sigttature du gérant le
Cachet Signature du mandataire

Date Références Retrait Versement Solde en Solde Signature et


chiffres en lettres cachet/caisse


129

5 - LIVRET DE CAISSE

Date LIBELLE OU N°P.J RECETTES DEPENSES SOLDES


DESIGNATION

6 - LIVRE DE BANQUE

SOLDE
DATE LIBELLES N°PJ DEBIT CREDIT DEBITEUR CREDITEUR
130

7- CONTRAT DE CREDIT

Crédit N° le
NOM ET PRENOMS.
DENOMINATION DE LA STRUCTURE.
OBJET DU CREDIT.
77 a été accordé à la personne ou la structure ci-dessus désignée un crédit
Les conditions suivantes
• Montant octroyé F CFA
• Taux d'intérêt. %l'an
• Montant à rembourser. F CFA
( en lettres et en chiffres)
• Dates de remboursement : lere échéance dernière échéance
• garanties offertes : * Caution Scolaire
* Caution personnelle
* Biens mis en gage
• Autres conditions : Le bénéficiaire s'engage à respecter
1. Les échéances de remboursement
2. Utiliser le crédit pour l'activité indiquée dans la demande
3
4.

En cas d'impayés, le bénéficiaire ou sa caution s'exposent aux moyens de


recouvrement prévus par les voies de droit.

Le Bénéficiaire Les cautions Le responsable de la


structure de financement,
131

CAHIERS
132

LE CAHIER DE RECETTES

N° DATE LIBELLE MONTANT CUMUL

REPORT

Total à reporter
133

LE CAHIER DE DEPENSES

N° DATE LIBELLE MONTANT CUMUL

REPORT

Total à reporter
134

EXEMPLES DE PIECES COMPTABLES


ET FINANCIERES
135

ONG BPF..

B.P.F:.
PIECE DE CAISSE DEPENSE N°.

Remise à

La somme de Francs CFA

Pour.

Cotonou, le....

Le comptable,

ONG No. Pièce:


Date: Site:
Imputation Comptable
COMPTE DEBIT COMPTE DEBIT
Reçu
Je soussigné

Reconnais avoir reçu d.


la somme de

pour.

,1e.

Reçu
Je soussigné

Reconnais avoir reçu d.


la somme de

pour.

,1e.
BROUILLARD DE CAISSE

CHAPITRE
OBJET:
PERIODE Du

Date
N° d'enregis Libellé Recettes Dépenses
138

FACTURE N°

Doit:

Référence :

ELEMENTS QUANTITE PRIX UNITAIRE


rae

TOTAL
Arrêté la présente facture à la s o m m e totale de :

PÁYELE.

Chèque

Espèces .,1e. IS
L_J
Mandat
139

2
3

M
M
M
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09
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Montant en Montant en $- n°de


Date Objet de la dépense monn. locale FF ou autres Documents justificatifs pièce Imputation comptable
Report de la page précédente Nature Compte Débit

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Total à reporter
140

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DATE DESIGNATION VENTILLATION


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RECETTES DEPENSES
2
FICHE DE STOCK

DATE LIBELLE ENTREE SORTIE STOCK


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I - ENCAISSEMENTS
/- Opérations courantes
- Services facturés
- Intérêts /placements

2- Opérations non courantes

- Dotations budgétaires
- Dons
- Cotisations
- Subventions

TOTAL
II - DECAISSEMENTS
/- Opérations courantes
- Achats
- Frais de personnel
- Impôts et taxes
- Autres charges externes

2- Opérations non courantes


- Investissement
- Prêts
- Dons
TOTAL
Variation nette III = I - II
Trésorerie initiale IV
Trésorerie finale V = III + IV
143

LISTE DES COMPTES DES PLANS


OCAMETSYSCOA
145

CLASSE
C o m p t e s d e capitaux permanents ^ ^ ^ ^ H
1

10 CAPITAL 10 CAPITAL
100 Capital social ou personnel 101 CAPITAL S O C I A L
103 CAPITAL P E R S O N N E L
105 Fonds de dotation 102 CAPITAL P A R D O T A T I O N
109 Comptes de l'exploitant 104 C O M P T E D E LEXPLOITANT

11 RÉSERVES
110 Primes d'émission 1051 Primes d'émission
111 Réserve légale 111 RÉSERVE L É G A L E

112 Réserves statutaires et contractuelles 112 RÉSERVES STATUTAIRES


O U CONTRACTUELLES

114 Réserves provenant de subventions 1133 Réserves consécutives à l'octroi


d'équipement de subventions d'investissement

115 Réserves facultatives 1181 Réserves facultatives

116 Réserves de renouvellement 1188 Réserves diverses


des immobilisations

117 Réserves de renouvellement des stocks 1188 Réserves diverses

118 Réserves spéciales de réévaluation 106 ÉCARTS D E RÉÉVALUATION


119 Réserves correspondant à la participation 1188 Réserves diverses
de l'État aux dommages de guerre

12 REPORT À N O U V E A U 12 REPORT À N O U V E A U

14 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT REÇUES 14 SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT


141 Subventions reçues 141,142 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT
AetB

148 AUTRES SUBVENTIONS


D'INVESTISSEMENT

147 Subventions inscrites à pertes et profits 141,142 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT


AetB(l)
(1) Les quotes-parts de subventions, virées au résultat, sont à
porter au débit des sous-comptes 141, 142 et 148.

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


146

15 PROVISIONS P O U R PERTES E T C H A R G E S 19 PROVISIONS FINANCIÈRES •


t( POUR RISQUES ET C H A R G E s (
155 Provisions pour risques Comptes 191,192, 193, 194,1981, 1983

156 Provisions pour renouvellement 1982 Provisions pour renouvellement!


des immobilisations des immobilisations
(entreprises concessionnaires) (entreprises concessionnaires)
157 Provisions pour charges à répartir 197 PROVISIONS POUR C H A R G E S ^
sur plusieurs exercices RÉPARTIR SUR PLUSIEURS EXERC
158 Provisions pour retraite obligatoire 196 PROVISIONS POUR PENSION M
du personnel ET OBLIGATIONS SIMILAIRES»

16 EMPRUNTS À PLUS D ' U N A N 16 EMPRUNTS ET DETTES ASSII^LÉ


160 Obligations et bons 161 E M P R U N T S OBLIGATAIRES |
161 Emprunts garantis par l'État 162 EMPRUNTS ET DETTES AUPRÈS D
ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT^
163 Autres emprunts 168 AUTRES EMPRUNTS ET DETTES
164 Billets de fonds 1682 Billets de fonds •
169 Avance de l'État 163 A V A N C E S R E Ç U E S D E LÉTAT •

17 C O M P T E S D E LIAISON D E S 184, 185, 186, 187 et 188 C O M P T E S •


ÉTABLISSEMENTS ET S U C C U R S A L E S D E LIAISON DES ÉTABLISSEMENTS |
ET SOCIÉTÉS E N PARTICIPATION

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du S


147

CLASSE
C o m p t e s de valeurs immobilisées
2

2 0 FRAIS D ' É T A B L I S S E M E N T 20 C H A R G E S IMMOBILISÉES


i

200 Frais de constitution 2011 Frais de constitution

201 Frais de premier établissement 2012 Frais de prospection


2013 Frais de publicité et de lancement
202 Frais d'augmentation de capital 2015 Frais de modification du capital
§

203 Frais d'émissions d'obligations 2026 Frais d'émission des emprunts

204 Frais d'acquisition des immobilisations 2022 Frais d'acquisition d'immobilisations


206 Primes de remboursement des obligations 206 PRIMES D E R E M B O U R S E M E N T
D E S OBLIGATIONS
208 Amortissement de frais d'établissement 20 C H A R G E S IMMOBILISÉES (1)
(1) Les charges immobilisées font l'objet d'un amortissement
direct au crédit des comptes 201, 202 et 206.

21 IMMOBILISATIONS
210 Terrains 22 TERRAINS
2100 Terrains de construction et chantiers 223 TERRAINS BÂTIS
2104 Terrains d'exploitation 2211, 2212 Terrains d'exploitation
2105 Autres terrains 2288 Autres terrains
2108 Amortissement 282 A M O R T I S S E M E N T S D E S TERRAINS
des terrains d'exploitation

2109 Provisions 292 PROVISIONS


pour dépréciation des terrains P O U R DÉPRÉCIATION D E S TERRAINS
212 Constructions 23 B Â T I M E N T S , INSTALLATIONS
TECHNIQUES ET A G E N C E M E N T S

2120 Bâtiments industriels 2311,2321 Bâtiments industriels


2123 Bâtiments administratifs 2313,2323 Bâtiments administratifs
et commerciaux et commerciaux

2125 Autres bâtiments d'exploitation 2312, 2322 Bâtiments agricoles


2126 Voies de transport et ouvrages d'art 233 OUVRAGES D'INFRASTRUCTURE

2127 Immobilisation de rapport 2315, 2325 Immeubles de rapport


2128 Amortissements des constructions 283 AMORTISSEMENTS DES BÂTIMENTS,
INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S E T
AGENCEMENTS
214 Matériel et outillage 241, 242 MATÉRIEL ET OUTILLAGE
2140 Matériel 2411 Matériel industriel,
2413 Matériel commercial
2421 Matériel agricole

2144 Outillage 2412 Outillage industriel,


2414 Outillage commercial
2422 Outillage agricole

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


148

2148 Amortissement 284 A M O R T I S S E M E N T S D U MATÉRIEL


du matériel et outillage
215 Matériel de transport 245 MATÉRIEL D E T R A N S P O R T
2150 Matériel automobile 2451 Matériel automobile
2151 Matériel hippomobile 2456 Matériel hippomobile
2152 Matériel fluvial 2453 Matériel fluvial, lagunaire
i 2153 Matériel ferroviaire 2452 Matériel ferroviaire
2154 Matériel naval 2454 Matériel naval
2155 Matériel aérien 2455 Matériel aérien
2158 Amortissements 2845 Amortissements
du matériel de transport du matériel de transport
216 Autres immobilisations corporelles
2160 Mobilier et matériel de bureau 244 MATÉRIEL E T MOBILIER
2162 Agencements, 234, 235,247 I N S T A L L A T I O N S
aménagements, installations ET AGENCEMENTS
2165 Matériel d'emballage 243 MATÉRIEL
D'EMBALLAGE RÉCUPÉRABLE
2166 Animaux de trait 2461 Cheptel, animaux de trait
2168 Amortissements des autres 284 A M O R T I S S E M E N T S D U MATÉRIEL
immobilisations corporelles 283 A M O R T I S S E M E N T S DES BÂTIMENTS,
INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S ET
AGENCEMENTS
218 Immobilisations incorporelles 21 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
2180 Fonds de commerce et droit au bail 215 FONDS COMMERCIAL
216 DROIT AU BAIL
2183 Brevets, licences, etc. 212 BREVETS, LICENCES
2185 Concessions
2188 Amortissements 281 AMORTISSEMENTS DES
des immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
2189 Provisions pour dépréciation 291 PROVISIONS
des immobilisations incorporelles POUR DÉPRÉCIATION DES
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

239 BÂTIMENTS ET INSTALLATIONS EN


COURS
23 IMMOBILISATIONS E N C O U R S 249 MATÉRIEL EN COURS
25 AVANCES ET ACOMPTES VERSÉS SUR
IMMOBILISATIONS

24 IMMOBILISATIONS D É T R U I T E S —
PAR FAITS D E G U E R R E

Dv •:, comptes du Plan 1957 aux comptas du SYSCOA


149

25 P R Ê T S A PLUS D ' U N A N . 27 AUTRES


IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
250 Prêts gagés Analyse selon critères différents ,
252 Prêts non gagés
254 Billets de fonds 2713 Billets de fonds
259 Provisions pour dépréciation des prêts 2971, 2972 Provisions pour dépréciation
des prêts
• —

26 TITRES D E PARTICIPATION 26 TITRES D E PARTICIPATION


260 Titres cotés, partie libérée
262 Titres non cotés, partie libérée Analyse selon le critère de type de contrôle :
contrôle exclusif, contrôle conjoint
et influence notable
264 Parts dans des associations, syndicats, etc.
265 Parts des sociétés à responsabilité limitée,
en commandite simple, en n o m collectif
266 Titres cotés, partie non libérée
267 Titres non cotés, partie non libérée
269 Provisions pour dépréciation financière 296 PROVISIONS P O U R DÉPRÉCIATION
des titres de participation DES TITRES D E PARTICIPATION

27 DÉPÔTS ET CAUTIONNEMENTS 275 DÉPÔTS


ET C A U T I O N N E M E N T S VERSÉS
270 Dépôts
2700 Loyer d'avance 2751 Dépôts pour loyers d'avance
2701 G a z 2754 Dépôts pour le gaz
2702 Électricité 2752 Dépôts pour l'électricité
2703 Téléphone 2755 Dépôts pour le téléphone,
le télex, la télécopie
275 Cautionnements versés 2756 Cautionnements sur marchés publics
2757 Cautionnements sur autres opérations

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


150

CLASSE CLASSE
Comptes de stocks Comptes de stocks
3 3

30 MARCHANDISES 31 MARCHANDISES ,
300 Marchandises A 311 MARCHANDISES A
301 Marchandises B 312 MARCHANDISES B
309 Provisions pour dépréciation 391 DÉPRÉCIATIONS DES STOCKS
des marchandises DE MARCHANDISES

31 M A T I È R E S PREMIÈRES 32 MATIÈRES PREMIÈRES


ET FOURNITURES LIÉES
310 Matière A 321 MATIÈRES A
311 Matière B 322 MATIÈRES B
319 Provisions pour dépréciation 392 DÉPRÉCIATIONS D E S S T O C K S
des matières premières D E MATIÈRES PREMIÈRES
ET F O U R N I T U R E S LIÉES

32 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S 33 AUTRES APPROVISIONNEMENTS


320 Matière C 331 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S
321 Matière D 331 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S
324 Combustibles 338 A U T R E S MATIÈRES
325 Produits d'entretien 338 A U T R E S MATIÈRES
326 Fournitures d'atelier 332 F O U R N I T U R E S D'ATELIER E T D'USINE
327 Fournitures de magasin 333 FOURNITURES D E MAGASIN
328 Fournitures de bureau 334 FOURNITURES D E BUREAU
329 Provisions pour dépréciation 393 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S
des matières consommables D'AUTRES APPROVISIONNEMENTS

33 DÉCHETS ET REBUTS 372 PRODUITS RÉSIDUELS


330 Déchets 3721 Déchets

335 Rebuts 3722 Rebuts

34 PRODUITS SEMI-OUVRÉS 371 PRODUITS INTERMÉDIAIRES


340 Produits semi-ouvrés A 3711 Produits intermédiaires A
341 Produits semi-ouvrés B 3711 Produits intermédiaires B
349 Provisions pour dépréciation 397 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S
des produits semi-ouvrés D E PRODUITS INTERMÉDIAIRES ET
RÉSIDUELS

35 P R O D U I T S FINIS 36 P R O D U I T S FINIS
350 ProduitsfinisA 361 PRODUITS FINIS A
351 ProduitsfinisB 362 PRODUITS FINIS B
359 Provisions pour dépréciation 396 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S
des produits finis D E PRODUITS FINIS

Des comptes du Plan 1957


151

36 PRODUITS O U TRAVAUX E N COURS 34 PRODUITS E N C O U R S


360 Produits en cours X 3411 Produits en cours PI
3421 Travaux en cours Tl

365 Produits en cours Y 3412 Produits en cours P2


3422 Travaux en cours T2
369 Provision pour dépréciation 394 DÉPRÉCIATIONS
des produits ou travaux en cours DES PRODUITS EN COURS

37 'EMBALLAGES C O M M E R C I A U X 335 EMBALLAGES


370 Emballages perdus 3351 Emballages perdus
375 Emballages récupérables 3352 Emballages récupérables non identifiables
377 Emballages commerciaux à usage mixte 3353 Emballages à usage mixte
379 Provision pour dépréciation 393 DÉPRÉCIATIONS D E S S T O C K S
des emballages commerciaux D'AUTRES APPROVISIONNEMENTS

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


152

CLASSE
4
Comptas de tiers ^^^H
40 F O U R N I S S E U R S 40 FOURNISSEURS
ET C O M P T E S RATTACHÉS
400 Fournisseurs ordinaires 401 FOURNISSEURS, DETTES EN COMPTE
407 Fournisseurs retenues de garantie 4 0 9 5 , 4096 Fournisseurs, retenues de garantie
408 Fournisseurs avances et acomptes 4 0 9 1 , 4 0 9 2 Fournisseurs, avances et acomptes
versés sur commandes d'exploitation versés

41 C L I E N T S 41 CLIENTS E T C O M P T E S R A T T A C H É S ]
410 Clients ordinaires 4111 Clients et 4 1 1 2 Clients-Groupe
411 Clients, État et collectivités publiques 4 1 1 4 Clients, État et Collectivités publiques j
4 1 2 Clients douteux 4 1 6 2 Créances douteuses
4 1 7 Clients, retenues de garantie 4195, 4196 Clients, retenues de garantie
-1 c- ChcEis. avances ei acomptes reçus 4191, 4192 Clients, avances et acomptes reçus
- ^, . - È — . ^ - ^ ^ ,.» ..-(—.^
- •T1Í 0¿ IProv-jions
V - v - - - , -.T,^- r^->i,r
pour idepreciation
j n r j - n n - , . , ñniuncieres
n i n ~i .»r.»£ •ji
-h¿l nppsp.'urr.'iw
DEPRECL-vriONï i
des comptes clients DES C O M P T E S CLIENTS 1

42 PERSONNEL 42 PERSONNEL 1
420 Avances et acomptes au personnel 421 PERSONNEL, AVANCES ET ACOMPTES 1
425 Rémunérations dues au personnel 422 PERSONNEL, RÉMUNÉRATIONS DUES I
426 Dépôts du personnel 427 PERSONNEL-DÉPÔTS
427 Oppositions 4231 Personnel, oppositions
428 Comité d'entreprise 4252 Syndicats et Comités d'entreprise,
d'établissement

43 ÉTAT 44 ÉTAT E T COLLECTIVITÉS PUBLIQUES


430 Participation de l'État —
aux dommages de guerre
432 Avances sur prêts et subventions 449 ÉTAT, CRÉANCES
ET DETTES DIVERSES
436 État, impôts et taxes Comptes 441 à 447
438 Opérations particulières avec l'État 449 ÉTAT, CRÉANCES
ET DETTES DIVERSES M

44 ASSOCIÉS
440 Impôts et taxes recouvrables 4424 Impôts et taxes recouvrables £
sur les associés sur des associés K

441 Actionnaires, capital n o n appelé 109 ACTIONNAIRES, •


CAPITAL SOUSCRIT N O N APPELÉ H

4 4 2 Actionnaires, restant d û sur capital appelé 467 ACTIONNAIRES, RESTANT D Û •


SUR CAPITAL APPELÉ B
443 Capital, 4615 Associés, versements reçus B
Versements reçus sur augmentation sur augmentation de capital H |

Des compte ' Plan 1957 aux comptes du SYi 'scJi


153

444 Comptes d'apports 4611 Associés, apports en nature,


4612 Associés, apports en numéraire
445 Comptes courants des associés 462 ASSOCIÉS, C O M P T E S C O U R A N T S
i

446 Comptes courants des administrateurs 462 ASSOCIÉS, COMPTES COURANTS


447 Dividendes 465 ASSOCIÉS, DIVIDENDES À PAYER
448 Capital à rembourser 4619 Associés, capital à rembourser
45 FILIALES (ou Société-mère) 46 ASSOCIÉS ET GROUPE
450 Comptes courants des filiales 466 GROUPE, COMPTES COURANTS
455 Comptes courants de la société-mère 466 GROUPE, COMPTES COURANTS
459 Provisions pour dépréciation financière 496 DÉPRÉCIATIONS
des comptes des filiales DES COMPTES ASSOCIÉS ET GROUPE

46 D É B I T E U R S E T C R É D I T E U R S D I V E R S
460 Obligations 4712 Créditeurs divers
4423 Impôts et taxes recouvrables
sur des obligataires
461 Versements restant à effectuer 472 VERSEMENTS RESTANT À EFFECTUER
sur titres non libérés SUR TITRES N O N LIBÉRÉS
462 Caution et dépôts reçus 165 DÉPÔTS
ET C A U T I O N N E M E N T S R E Ç U S
463 Sécurité sociale 431 SÉCURITÉ SOCIALE
464 Emballage et matériels consignés 4194 Clients, dettes pour emballages
et matériels consignés
465 Emballage et matériels à rendre 4094 Fournisseurs, créances
pour emballages et matériels à rendre
466 Organismes publics internationaux 45 ORGANISMES INTERNATIONAUX
468 Divers 47 DÉBITEURS E T C R É D I T E U R S DIVERS
469 Provisions pour dépréciation financière 497 DÉPRÉCIATIONS DES C O M P T E S
des comptes débiteurs divers DÉBITEURS DIVERS

47 C O M P T E S D E RÉGULARISATION-PASSIF
470 Charges à payer 166 INTÉRÊTS C O U R U S
408 FOURNISSEURS, F A C T U R E S
N O N PARVENUES
428 P E R S O N N E L , C H A R G E S À PAYER
438 O R G A N I S M E S SOCIAUX
C H A R G E S À PAYER
448 ÉTAT, C H A R G E S À PAYER
4818 Fournisseurs d'investissement,
factures non parvenus
474 Ristournes, rabais et remises à accorder 4198 Rabais, Remises, Ristournes
et autres avoirs à accorder
475 Produits perçus 477 PRODUITS C O N S T A T É S D ' A V A N C E
ou comptabilisés d'avance

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


48 C O M P T E S D E RÉGULARISATION-ACTIF ,i
480 Charges payées ou comptabilisées 476 CHARGES CONSTATÉES D'AVANCE
d'avance
485 Produits à recevoir 276 INTÉRÊTS COURUS*
418 CLIENTS, PRODUITS À RECEVOIR
428 PERSONNEL, PRODUITS À RECEVOIR
438 ORGANISMES SOCIAUX,
PRODUITS À RECEVOIR
448 ÉTAT, PRODUITS À RECEVOIR i
506 INTÉRÊTS COURUS j

49 C O M P T E D'ATTENTE A RÉGULARISER 471 COMPTES D'ATTENTE

a
Des compte * \*m 1957 aux comptas du S1jf§|
CLASSE
C o m p t e s financiers ^ ^ ^ ^ H
5

50 E M P R U N T S À MOINS D ' U N A N 16 E M P R U N T S E T D E T T E S ASSIMILÉES


500 Obligations et bons 161 E M P R U N T S OBLIGATAIRES
501 Emprunts garantis par l'État 162 E M P R U N T S ET DETTES AUPRÈS
D E S ÉTABLISSEMENTS D E CRÉDIT
503 Autres emprunts 168 A U T R E S E M P R U N T S E T DETTES
509 Avances de l'État 163 A V A N C E S R E Ç U E S D E LÉTAT

51 PRÊTS À MOINS D ' U N A N 27 A U T R E S IMMOBILISATIONS


FINANCIÈRES
510 Prêts gagés
512 Prêts non gagés Analyse selon critères différents

52 EFFETS ET W A R R A N T S À PAYER 402 FOURNISSEURS, EFFETS À PAYER


482 FOURNISSEURS D'INVESTISSEMENTS,
EFFETS À PAYER
520 Effets à payer
525 Warrants et autres effets gagés à payer

53 EFFETS E T W A R R A N T S À R E C E V O I R 412 CLIENTS, EFFETS


À R E C E V O I R E N PORTEFEUILLE
4852 Créances sur cessions d'immobilisations,
effets à recevoir
530 Effets à recevoir
535 Warrants et autres effets à recevoir

54 C H È Q U E S ET C O U P O N S À ENCAISSER 51 V A L E U R S À ENCAISSER
540 Chèques 513 C H È Q U E S À ENCAISSER
545 Coupons 5186 Coupons échus à l'encaissement

55 TITRES D E PLACEMENT 50 TITRES D E P L A C E M E N T


ET B O N S D U TRÉSOR
550 Titres cotés. Partie libérée
552 Titres non cotés. Partie libérée Analyse selon critères différents
553 Parts de sociétés à responsabilité limitée,
en commandite simple, en n o m collectif
554 Obligations et bons émis par la société
et rachetés par elle
555 Bons du Trésor
556 Titres cotés. Partie non libérée
557 Titres non cotés. Partie non libérée
559 Provisions pour dépréciations 590 DÉPRÉCIATIONS
financières des titres de placement D E S TITRES D E P L A C E M E N T
-•

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


156

56 B A N Q U E S ET C H È Q U E S POSTAUX
560 Banque centrale (BCEAP)
5600 Comptes disponibles
5606 Comptes soumis à restriction
562 Autres banques 521 BANQUES LOCALES
5620 Comptes disponibles
' 5626 Comptes soumis à restriction

564 Banques à l'étranger 522 BANQUES, AUTRES ÉTATS U E M O A


523 BANQUES AUTRES ÉTATS Z O N E
FRANC
524 BANQUES H O R S Z O N E F R A N C
5640 Comptes disponibles
5646 Comptes soumis à restriction
565 Chèques postaux 531 CHÈQUES POSTAUX
566 Comptes dans les caisses 532 TRÉSOR
des Établissements publics
567 Autres établissements 538 A U T R E S O R G A N I S M E S FINANCIERS
568 Comptes au Trésor 532 TRÉSOR

57 CAISSE 57 CAISSE
570 Caisse siège social 571 CAISSE SIÈGE SOCIAL
571 Caisse succursale ou usine A 572 CAISSE S U C C U R S A L E A

58 C O M P T E S D E RÉGIES D'AVANCES ET 581 RÉGIES D ' A V A N C E , 582 ACCRÉDITIFS


D'ACCRÉDITIFS

59 VIREMENTS INTERNES
590 Virements de fonds 585 VIREMENTS D E F O N D S

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOAf


157

Comptes de charges par nature

60 ACHATS 60 A C H A T S E T VARIATIONS D E S T O C K S
600 Achats de marchandises 601 ACHATS DE MARCHANDISES
601 Achats de matières premières 602 ACHATS DE MATIÈRES PREMIÈRES
ET FOURNITURES LIÉES
6,02 Achats de matières consommables 604 ACHATS STOCKÉS DE MATIÈRES
ET FOURNITURES CONSOMMABLES
607 Achats d'emballages commerciaux 608 ACHATS D'EMBALLAGES

61 FRAIS D E P E R S O N N E L 66 CHARGES DE PERSONNEL


610 Salaires 6611,6621 Appointements, salaires
et commissions
612 Appointements 6611,6621 Appointements, salaires
et commissions
613 Indemnités et avantages en espèces divers 663 INDEMNITÉS FORFAITAIRES
VERSÉES A U P E R S O N N E L
614 Commissions au personnel 6611, 6621 Appointements, salaires
et commissions
615 Rémunérations 6581 Jetons de présence et
des administrateurs, gérants, associés autres rémunérations d'administrateurs
616 Charges connexes aux salaires, Comptes 6618, 6628
appointements et commissions Autres rémunérations directes
617 Charges de Sécurité sociale 664 C H A R G E S SOCIALES
618 Autres charges sociales 668 A U T R E S C H A R G E S SOCIALES
6181 Œuvres sociales 6683 Versements aux autres oeuvres sociales

62 IMPÔTS ET TAXES 64 I M P Ô T S ET TAXES


620 Taxes et impôts directs (y compris 641 IMPÔTS ET TAXES DIRECTS
taxe d'apprentissage et impôt sur salaires)
622 Taxes et impôts indirects 645 I M P Ô T S E T T A X E S INDIRECTS
624 Impôts, taxes, droits d'enregistrement 646 DROITS D ' E N R E G I S T R E M E N T
(y compris timbres fiscaux)
625 Droits de douane 648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES
626 Taxes perçues 648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES
par les organismes publics internationaux
627 Taxes professionnelles 648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES
628 Taxes diverses 648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES
(y compris droits et frais de brevets)
629 Impôts et taxes exigibles à l'étranger 648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES

63 T R A V A U X , F O U R N I T U R E S
E T SERVICES EXTÉRIEURS
630 Loyers et charges locatives 622 LOCATIONS ET C H A R G E S LOCATIVES

631 Entretien et réparation 624 ENTRETIEN,


RÉPARATIONS E T M A I N T E N A N C E
$ 1
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
158

632 Travaux à façon exécutés à l'extérieur 621 SOUS-TRAITANCE GÉNÉRALE


633 Petit outillage 6056 Achats de petit matériel et outillage
634 Fournitures faites à l'entreprise 6051 à 6053 Fournitures non stockables
(électricité, eau, gaz) (eau, électricité, autres énergies)
635 Redevances (pour brevets, en particulier) 634 R E D E V A N C E S P O U R BREVETS,
LICENCES, LOGICIELS ET DROITS
SIMILAIRES
636 Études, recherches, 626 ÉTUDES,
documentation technique RECHERCHES ET DOCUMENTATION
637 Rémunération d'intermédiaires et hono- 632 RÉMUNÉRATIONS
raires (commissionnaires, courtiers, etc.) D'INTERMÉDIAIRES ET DE CONSEILS
638 Primes d'assurances 625 PRIMES D'ASSURANCE

64 TRANSPORTS ET DÉPLACEMENTS 61 TRANSPORTS


640 Transports du personnel 614 TRANSPORTS D U PERSONNEL
641 Voyages et déplacements 6181 Voyages et déplacements
643 Frets et transports sur achats 611 T R A N S P O R T S SUR A C H A T S
645 Frets et transport sur ventes 612 T R A N S P O R T S SUR V E N T E S
647 Frets et transports administratifs 6183 Transports administratifs

66 FRAIS DIVERS D E G E S T I O N
660 Publicité et propagande 627 PUBLICITÉ, P U B L I C A T I O N S ,
RELATIONS PUBLIQUES
661 Missions et réceptions 6383 Réceptions et 6384 Missions
662 Fournitures de bureau 6047 Fournitures de bureau
663 Documentation générale 6265 Documentation générale
664 Frais de P.T.T. 628 Frais de télécommunications
665 Frais d'actes et de contentieux 6325 Frais d'actes et de contentieux
666 Cotisations et dons 635 COTISATIONS et 6582 D O N S

667 Frais de conseils et assemblées 658 C H A R G E S DIVERSES


668 Subventions accordées 6358 Concours divers
835 D O N S ET LIBÉRALITÉS A C C O R D É S
669 Jetons de présence 6581 Jetons de présence et autres remunerations]
d'administrateurs

n« s comptes «*• ' 957 aux comptai du SYSffi


67 FRAIS FINANCIERS
670 Intérêts des emprunts 671 INTÉRÊTS DES EMPRUNTS
671 Intérêts des comptes courants 6741 Intérêts sur avances reçues '
et dépôts créditeurs et dépôts créditeurs
6742 Intérêts sur comptes courants bloqués
672 Intérêts bancaires 6745 Intérêts bancaires et sur opérations
de trésorerie et d'escompte
673 Escomptes accordés 673 ESCOMPTES ACCORDÉS
674 Frais de banque et de recouvrement 6318 Autres frais bancaires
675 Frais d'achat sur titres 6311 Frais d'achat sur titres
677 Commissions sur ouverture de crédit, 6318 Autres frais bancaires
caution, aval

68 DOTATIONS DE L'EXERCICE A U X COMPTES


AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
681 Dotations aux amortissements 68 DOTATIONS A U X AMORTISSEMENTS
852 DOTATIONS A U X AMORTISSEMENTS
H.A.O.
685 Dotations aux provisions
6851 Provisions pour dépréciations 69 DOTATIONS A U X PROVISIONS
853 DOTATIONS A U X PROVISIONS
POUR DÉPRÉCIATION H . A . O .
6855 Provisions pour pertes et charges 69 DOTATIONS A U X PROVISIONS
854 DOTATIONS A U X PROVISIONS
POUR RISQUES ET CHARGES H . A . O .

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


160

CLASSE
C o m p t e s d e produits par nature
7

70 VENTES DE MARCHANDISES 701 VENTES DE MARCHANDISES


ET PRODUITS FINIS 702 V E N T E S D E P R O D U I T S FINIS j
(ou travaux et prestations de service)
700 Ventes de marchandises A
701 Ventes de marchandises B .

:?
71 SUBVENTIONS 71 S U B V E N T I O N S D'EXPLOITATION
D'EXPLOITATION REÇUES _s

72 VENTES D E DÉCHETS
ET D'EMBALLAGES RÉCUPÉRABLES
720 Ventes de déchets 704 V E N T E S D E PRODUITS RÉSIDUELS 1
725 Ventes d'emballages récupérables 7074 Bonis sur reprises et cessions d'emballa
!
73 R É D U C T I O N S U R V E N T E S 70 VENTES \
730 Rabais, remises et ristournes hors factures Les RRR accordés sont portés directement [
au débit des comptes ventes concernés
735 Pénalités sur marchés 655 C H A R G E S RÉSULTANT D E PÉNALITÉ
E T D E DÉDITS ( 1 ) l3
'S
(1) (Création suggérée) •;,
74 R I S T O U R N E S , R A B A I S E T R E M I S E S .]

O B T E N U E S . PRIMES E T DÉDITS
SUR VENTES
740 RRR obtenus des fournisseurs Comptes 60, 61, 62, 63
Les RRR obtenus des fournisseurs sont portés
directement au crédit des comptes achats concern
745 Bonifications obtenues des clients 7078 Autres produits accessoires '!
749 Primes et dédits sur ventes 755 P R O D U I T S R É S U L T A N T D E PÉNALITl
ET D E DÉDITS ( 1 )

(J) (Création suggérée) '•

76 P R O D U I T S A C C E S S O I R E S j
760 Produits des services exploités 7077 Services exploités Í
dans l'intérêt du personnel dans l'intérêt du personnel •

761 Commissions et courtages 7072 Commissions et courtages *

762 Redevances pour brevets, licences, etc. 7076 Redevances pour brevets, logiciels...

763 Revenus des immeubles affectés 7078 Autres produits accessoires


J
;
aux activités non professionnelles 1
765 Locations diverses 7073 Locations \
766 Prestations de services 706 SERVICES V E N D U S ¡

767 Bonis sur reprise d'emballages consignés 7074 Bonis sur reprises d'emballages

769 Autres produits accessoires 7078 Autres produits accessoires

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSC


161

77 P R O D U I T S FINANCIERS
770 Revenus des titres de participation 772 R E V E N U S D E PARTICIPATIONS
771 Revenus des titres de placement 774 R E V E N U S D E TITRES D E P L A C E M E N T
772 Intérêts des prêts 771 INTÉRÊTS D E PRÊTS
773 Intérêts des comptes courants débiteurs 771 INTÉRÊTS D E PRÊTS
774 Escomptes obtenus 773 ESCOMPTES OBTENUS
775 Jetons de présence, tantièmes, 7581 Jetons de présence et
rémunération d'administrateurs etc. autres rémunérations d'administrateurs
779 Autres produits financiers 77 R E V E N U S FINANCIERS
ET PRODUITS ASSIMILÉS

78 T R A V A U X FAITS PAR L'ENTREPRISE


P O U R ELLE-MÊME. TRAVAUX
E T C H A R G E S N O N IMPUTABLES
A L'EXPLOITATION D E L'EXERCICE
780 Travaux faits par l'entreprise
pour elle-même
7800 Travaux de l'entreprise 78 TRANSFERTS D E C H A R G E S
pour frais d'établissement 848 TRANSFERTS D E C H A R G E S H . A . O .
7801 Production d'immobilisation 72 P R O D U C T I O N IMMOBILISÉE
par l'entreprise
785 Travaux et charges non imputables
à l'exploitation de l'exercice
7850 Charges couvertes 79 REPRISES D E PROVISIONS
par des provisions 86 REPRISES H . A . O .
7851 Travaux de l'entreprise 79 REPRISES D E PROVISIONS
couverts par des provisions 86 REPRISES H . A . O .
7857 Charges imputables 78 TRANSFERTS D E C H A R G E S
à pertes et profits 848 TRANSFERTS D E C H A R G E S H . A . O .

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA


162

Comptes de résultats

80 EXPLOITATION G É N É R A L E 135 R É S U L T A T D ' E X P L O I T A T I O N (R.E.) |

86 PRODUITS E T PRESTATIONS D E SERVICES 186 C O M P T E S D E LIAISON C H A R G E S j


É C H A N G E S E N T R E ÉTABLISSEMENTS 187. C O M P T E S D E LIAISON P R O D U I T S 1

87 PERTES E T PROFITS •

870 Résultats d'exploitation de l'exercice 135 RÉSULTAT D'EXPLOITATION (R.E.) \


872 Pertes et profits sur exercices antérieurs
8720 Rentrées sur créances amorties 758 P R O D U I T S DIVERS S
8721 Reprises sur provisions antérieures Comptes 759, 779, 791, 797, 849, 86 -
8722 Impôts, rappels et dégrèvement 64 IMPÔTS E T TAXES
8726 Charges diverses imputables à Comptes des classes 6 et 8 (charges H . A . O . ) i
l'exploitation d'exercices antérieurs
8727 Produits divers imputables à Comptes des classes 7 et 8 (produits H . A . O . )
l'exploitation d'exercices antérieurs
\
873 Subventions exceptionnelles accordées 6582, 835 D O N S ET LIBÉRALITÉS A C C O R I
874 Pertes et profits exceptionnels -

8740 Réalisations d'immobilisations Comptes 654 et 754 ou 812 et 822


corporelles
8741 Réalisations Comptes 654 et 754 ou 811 et 821 \
d'immobilisations incorporelles
8742 Réalisations des titres Comptes 654 et 754 ou 816 et 826
de participation
8743 Réalisations des titres de placement Comptes 677 et 777 "\
8744 Différences de change Comptes 676 et 776 •
8745 Créances irrécouvrables 6511 Pertes sur créances clients
834 PERTES SUR C R É A N C E S H . A . O .
8746 Lots Comptes 67 et 77
8747 Pénalités et amendes fiscales 647 PÉNALITÉS ET A M E N D E S FISCALES
8748 A m e n d e s pénales 647 PÉNALITÉS E T A M E N D E S FISCALES
8749 Pertes et profits divers 658 C H A R G E S DIVERSES
758 P R O D U I T S DIVERS

>e$ comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSJ


163

875 Dotations de l'exercice aux comptes


de provisions hors exploitation
ou exceptionnelles
8751 Provisions pour dépréciations 659 C H A R G E S PROVISIONNÉES
D'EXPLOITATION
679 C H A R G E S PROVISIONNÉES
FINANCIÈRES
« 69 D O T A T I O N S A U X PROVISIONS

853 D O T A T I O N S A U X PROVISIONS
P O U R DÉPRÉCIATION H . A . O .
8755 Provisions pour pertes et charges 69 D O T A T I O N S A U X PROVISIONS
854 D O T A T I O N S A U X PROVISIONS
P O U R RISQUES E T C H A R G E S H . A . O .
876 Impôts sur les bénéfices 89 I M P Ô T S S U R LE R É S U L T A T
8760 Impôts sur les bénéfices 891 I M P Ô T S S U R LES BÉNÉFICES
de l'exercice D E LEXERCICE
8762 Impôts sur les bénéfices 892 RAPPELS D ' I M P Ô T S
des exploitations antérieures SUR RÉSULTATS A N T É R I E U R S
(rappels et dégrèvements)
8991 Dégrèvements d'impôts
sur résultats antérieurs
877 Profits résultant de subventions 865 REPRISES D E S U B V E N T I O N S
d'équipements D'INVESTISSEMENT
878 Subventions d'équilibre reçues 88 S U B V E N T I O N S D'ÉQUILIBRE
879 Pertes sur exercices antérieurs 79 REPRISES D E PROVISIONS
et pertes exceptionnelles 86 REPRISES H . A . O .
couvertes par des provisions

88 R É S U L T A T S 130 RÉSULTAT
E N INSTANCE D'AFFECTATION E N I N S T A N C E D'AFFECTATION

89 B I L A N —
890 Bilan d'ouverture
891 Bilan de clôture

"V

^
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
164

BILAN - ACTIF

POSTES D U SYSCOA COMPTES D U PLAN 1957

Charges immobilisées
Frais d'établissement et charges à répartir 20 Frais d'établissement
Amortissement des frais d'établissement et charges 208 Amortissement des frais d'établissement
à répartir
Primes de remboursement des obligations 206 Primes de remboursement des obligation
Amortissement des primes de remboursement des 208 Amortissement des frais d'établissement
obligations

Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et de développement —

Brevets, licences, logiciels 2183 Brevets, licences et 2185 Concessions


Fonds commercial 2180 Fonds de commerce et droit au bail
Autres immobilisations incorporelles —

Immobilisations incorporelles en cours — '•

Amortissements des immobilisations incorporelles 2188 Amortissements des immobilisations


incorporelles
Provisions pour dépréciation 2189 Provisions pour dépréciation
des immobilisations incorporelles des immobilisations incorporelles 4

Immobilisations corporelles
Terrains 210 Terrains
l
Amortissements des terrains 2108 Amortissements des terrains d'exploitai
Provisions pour dépréciation des terrains 2109 Provisions pour dépréciation des tenaii
Bâtiments 212 Constructions
232 Immobilisations en cours - Construct»
Amortissements des bâtiments 2128 Amortissements des constructions
Provisions pour dépréciation des bâtiments —

Installations et agencements 2162 Agencements, aménagements, installai


236 Autres immobilisations corporelles en
cours
Amortissements des installations techniques 2168 Amortissements des autres
et agencements immobilisations corporelles
Provisions pour dépréciation des installations —
techniques et agencements

Des pos? SYSCOA aux. comptas du M a |


BILAN - ACTIF

POSTES D U SYSCOA C O M P T E S D U P L A N 1957

Matériel 214 Matériel et outillage


216 Autres immobilisations corporelles
234 Immobilisations en cours - Matériel
et outillage
236 Autres immobilisations corporelles
en cours
Amortissements du matériel , 2148 Amortissements du matériel et outillage
2168 Amortissements des autres
immobilisations corporelles
Provisions pour dépréciation du matériel

Matériel de transport 215 Matériel de transport


Amortissements du matériel de transport 2158 Amortissements du matériel de transport
Provisions pour dépréciation du matériel
de transport

Avances et acomptes versés 238 Immobilisations en cours - Avances


sur immobilisations et acomptes sur commandes
d'immobilisations en cours
Provisions pour dépréciation des avances et
acomptes versés sur immobilisations

Immobilisations financières
Titres de participation 26 Titres de participation
Provisions pour dépréciation des titres 269 Provisions pour dépréciation financière
de participation des titres de participation
Autres immobilisations financières 25 Prêts à plus d'un an
27 Dépôts et cautionnements
51 Prêts à moins d'un an
Provisions pour dépréciation des autres 259 Provisions pour dépréciation des prêts
immobilisations financières

Actif circulant H . A . O .
Dépréciations des comptes de créances H . A . O .
Stocks
Marchandises 30 Marchandises
Matières premières et autres approvisionnements 31 Matières premières
32 Matières consommables
37 Emballages commerciaux
En-cours 36 Produits ou travaux en cours
Produits fabriqués 35 Produits finis
33 Produits résiduels
34 Produits semi-ouvrés

Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan 1957


BILAN - ACTIF

POSTES D U SYSCOA C O M P T E S D U P L A N 1957

Dépréciations des stocks 309 Provisions pour dépréciation


des marchandises «
319 Provisions pour dépréciation
des matières premières
329 Provisions pour dépréciation des
matières consommables
349 Provisions pour dépréciation
des produits semi-ouvrés
359 Provisions pour dépréciation des produits
finis
369 Provisions pour dépréciation des produits
ou lnivaux cours
379 Provisions pour dépréciation
des emballages commerciaux

Créances et emplois assimilés


Fournisseurs, avances versées 407 Fournisseurs, retenues de garantie
408 Fournisseurs, avances et acomptes versés
sur c o m m a n d e d'exploitation
Dépréciations des comptes fournisseurs
Clients 410 Clients ordinaires
411 Clients, État et collectivités publiques
412 Clients douteux
485 Produits à recevoir
53 Effets et warrants à recevoir
Dépréciations des comptes clients 419 Provisions pour dépréciation financière
des comptes clients
Autres créances 420 Avances et acomptes au personnel
43 E u t (débiteur)
44 Associés (débiteur)
45 Filiales (débiteur)
468 Divers
48 Comptes de régularisation - Actif

Dépréciations des comptes de tiers 459 Provisions pour dépréciation financière


des comptes des filiales
469 Provisions pour dépréciation financière
des comptes débiteurs divers

Trésorerie Actif
Titres de placement 55 Titres de placement et bons du Trésor

Valeurs à encaisser 54 Chèques et coupons à encaisser

Banques, chèques postaux, caisse 56 Banques et chèques postaux


57 Caisse
58 Comptes de régies d'avances et d'accréditil

Dépréciations (Trésorerie) 559 Provisions pour dépréciation financière


des titres de placement

Écarts de conversion - Actif —

Des postes d u S Y S C O A aux. comptes d u Plan If


BILAN - PASSIF

POSTES D U SYSCOA C O M P T E S D U P L A N 1957

Capital 10 Capital
Actionnaires, capital non appelé 441 Actionnaires, capital non appelé
Primes et Réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion 110 Primes d'émission
Écarts de réévaluation 118 Réserves spéciales de réévaluation
Réserves indisponibles 111 Réserve légale
112 Réserves statutaires et contractuelles
114 Réserves provenant de subventions
d'équipement
Réserves libres 115 Réserves facultatives
Report à nouveau 12 Report à nouveau
Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte - ) 80 Exploitation générale
870 Résultats d'exploitation de l'exercice
88 Résultats en instance d'affectation
Autres capitaux propres
Subventions d'investissement 14 Subventions d'équipement reçues
Provisions réglementées et fonds assimilés

Emprunts 160 Obligations et bons


Dettes de crédit-bail et contrats assimilées
Dettesfinancièresdiverses 16 Emprunts à plus d'un an
17 Comptes de liaison des établissements
et succursales
462 Cautions et dépôts reçus
501 Emprunts garantis par l'État
503 Autres emprunts
509 Avances de l'État
Provisionsfinancièrespour risques et charges 15 Provisions pour pertes et charges

Dettes circulantes H . A . O . et ressources assimilées


Clients, avances reçues 417 Clients, retenues de garantie
418 Clients, avances et acomptes
sur commandes en cours
464 Emballages et matériels consignés
474 Ristournes, rabais et remises à accorder
Fournisseurs d'exploitation 400 Fournisseurs ordinaires
470 Charges à payer

Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan 1957


I
BILAN - PASSIF "*
P O S 1 Lb D U S Y S C O A C . O M I ' l l h I it I l'I A H l'i-H

Dettes fiscales 43 État .


440 Impôts et taxes recouvrables <
sur les associés
60 Obligations •i
(Taxes recouvrables sur les obligations)
470 Charges à payer
Dettes sociales 42 Personnel
463 Sécurité sociale -
470 Charges à payer .'
Autres dettes 44 Associés
45 Filiales
460 Obligations
461 Versements restant à effectuer sur titres
non libérés
468 Divers •i
475 Produits constatés d'avances
Risques provisionnés Comptes inexistants

Trésorerie - Passif
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie 56 Banques (soldes créditeurs)
Banques, découverts 56 Banques (découverts)

Écarts de conversion - Passif —

Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan


' J
169

COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES

POSTES D U SYSCOA C O M P T E S D U PLAN 1957

ACTIVITÉ D'EXPLOITATION
Achats de marchandises 600 Achats de marchandises
740 R . R . R . obtenus des fournisseurs
Variation de stocks 30 Stock initial / 30 Stock final
Achats de matières premières et fournitures liées 601 Achats de matières premières
740 R . R . R . obtenus des fournisseurs
Variation de stocks 31 Stock initial / 31 Stock final
Autres achats 602 Achats de matières consommables
607 Achats d'emballages commerciaux
633 Petit outillage
634 Fournitures faites à l'entreprise
(électricité, eau, gaz)
662 Fournitures de bureau
740 R . R . R . obtenus des fournisseurs
Variation de stocks 32 Stock initial / 32 Stock final
37 Stock initial / 37 Stock final
Transports 64 Transports et déplacements
740 R . R . R . obtenus des fournisseurs
Services extérieurs 63 Travaux, fournitures et services extérieurs
(sauf 633 et 634)
66 Frais divers de gestion
(sauf 662, 667 et 669)
674 Frais de banque et de recouvrement
675 Frais d'achat sur titres
677 Commissions sur ouverture de crédit,
caution, aval
740 R . R . R . obtenus des fournisseurs
Impôts et taxes 62 Impôts et taxes
735 Pénalités sur marchés
8722 Impôts, rappels et dégrèvements
8747 Pénalités et amendes fiscales
8748 A m e n d e s pénales
Autres charges 615 Rémunérations des administrateurs,
gérants, associés
666 Dons
667 Frais de conseils et assemblées
669 Jetons de présence
735 Pénalités sur marchés
8740 Réalisations d'immobilisations corporelles
8745 Créances irrécouvrables
8749 Pertes diverses
8751 Dotations aux provisions pour dépréciation
Charges de personnel 61 Frais de personnel (sauf 615)

Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan 1957


•4
COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES

POSTES DU SYSCOA C O M P T E S D U P L A N 1957

Dotations aux amortissements et aux provisions 681 Dotations aux amortissements


685 Dotations aux provisions '
875 Dotations aux provisions hors exploitation
ou exceptionnelles

ACTIVITÉ FINANCIÈRE
Frais financiers 67 Fraisfinanciers(sauf 674, 675 et 677)
8743 Réalisations des titres de placement
8746 Lots
8751 Dotations aux provisions pour dépréciation
Pertes de change 8744 Différences de change
Dotations aux amortissements et aux provisions 681 Dotations aux amortissements
685 Dotations aux provisions
875 Dotations aux provisions hors exploitation
ou exceptionnelles

H O R S ACTIVITÉS ORDINAIRES (H.A.O.)


Valeurs comptables des cessions 8740 Réalisations d'immobilisations corporelles
d'immobilisations 8741 Réalisations d'immobilisations
incorporelles
8742 Réalisations des titres de participation
668 Subventions accordées
Charges H . A . O . Autres comptes de charges répondant
aux critères H . A . O .
873 Subventions exceptionnelles accordées
8745 Créances irrécouvrables
681 Dotations aux amortissements
Dotations H . A . O . 685 Dotations aux provisions
875 Dotations aux provisions hors exploitation
ou exceptionnelles

Participation des travailleurs


Impôts sur le résultat 876 Impôts sur les bénéfices

Des postes d u SY -'•"<"» A a u x comptes d u Plan 19§


COMPTE DE RÉSULTAT - PRODUITS

POSTES D U SYSCOA COMPTES D U PLAN 1957

ACTIVITÉ D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises 70 Ventes de marchandises
730 Rabais, remises et ristournes hors factures
Ventes'de produits fabriqués 70 Ventes de produits finis
730 Rabais, remises et ristournes hors factures
Travaux, services vendus 70 Travaux et prestations de services
720 Ventes de déchets
730 Rabais, remises et ristournes hors factures
766 Prestations de services
Production stockée (ou déstockage) 33 Stockfinal/ 33 Stock initial
34 Stockfinal/ 34 Stock initial
35 Stockfinal/ 35 Stock initial
36 Stockfinal/ 36 Stock initial
Production immobilisée 7801 Production d'immobilisations
par l'entreprise
Produits accessoires 725 Ventes d'emballages récupérables
74 Primes et dédits sur ventes
76 Produits accessoires
Subventions d'exploitation 71 Subventions d'exploitation reçues
Autres produits 749 Primes et dédits sur ventes
775 Jetons de présence, tantièmes,
rémunérations d'administrateurs
8720 Rentrées sur créances amorties
8721 Reprises sur provisions antérieures
8749 Profits divers
Reprises de provisions 7850 Charges couvertes par des provisions
7851 Travaux de l'entreprise couverts
par des provisions
8721 Reprises sur provisions antérieures
879 Pertes sur exercices antérieurs couverts par
des provisions
Transferts de charges 7800 Travaux de l'entreprise pour frais
d'établissement

ACTIVITÉ FINANCIÈRE
Revenus financiers 77 Produitsfinanciers(sauf 775)
8721 Reprises sur provisions antérieures
8743 Réalisations des titres de placement
8746 Lots
Gains de change 8744 Différences de change

Reprises de provisions 8721 Reprises sur provisions antérieures


Transferts de charges 7800 Travaux de l'entreprise pour frais
d'établissement

Des postes d u S Y S C O A a u x comptes d u Plan 1 9 5 7


-s».
172
COMPTE DE RESULTAT - PRODUITS

POSTES DU SYSCOA COMPTES D U PLAN 1957

HORS ACTIVITÉS ORDINAIRES (H.A.O.)


Produits des cessions d'immobilisations 8740 Réalisations d'immobilisations corporelles
8741 Réalisations d'immobilisations
incorporelles
8742 Réalisations des titres de participation
Produits H . A . O . 8721 Reprises sur provisions antérieures 1
878 Subventions d'équilibre reçues I
Reprises H . A . O . 7850 Charges couvertes par des provisions 1
7851 Travaux de l'entreprise couverts
par des provisions
8721 Reprises sur provisions antérieures
877 Profits résultant de subventions
d'équipement
879 Pertes sur exercices antérieurs couvertes
par des provisions
Transferts de charges 7800 Travaux de l'entreprise pour frais
d'établissement

Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan i


173

VI-ANNEXES
175

1- ALLOCUTIONS
1-1- Ouverture
DISCOURS D'OUVERTURE DE MONSIEUR Sébastien AGBOTON
COORDONNATEUR DU PROJETBMZ/ UNESCO

Monsieur le Représentant Régional de l"UNESCO pour le BENIN et le T O G O


Messieurs les membres de l'encadrement,
Mesdames, Messieurs les participants,

J'ai le plaisir, Monsieur le Représentant de ¡'UNESCO^ de vous souhaiter la


bienvenue parmi nous à l'occasion de la séance d'ouverture du 3 eme atelier du projet BMZ
/ UNESCO et dont le thème est la formation en gestion d'une O N G d'éducation de base. Il
va se dérouler du 25 mai au 1er juin 1999.
Avant d'en arrivée là, deux (02) autres ateliers se sont successivement déroulés en
janvier et avril 1999. Ils avaient respectivement pour thèmes "formation des O N G en
éducation de base " et ' 'formation des O N G en alphabétisation ' '. Notre démarche dans
cette série de formation des O N G d'éducation de base se veut avant tout accorder nos
violons autour du concept de l'éducation, de l'éducation de base et des domaines dans
lesquels s'effectue l'éducation de base, qu'elle soit formelle ou non formelle. Au nombre
de ces domaines, l'alphabétisation se révèle être la pièce maîtresse de tous les domaines
recensés puisque le développement de tout pays dépend du degré de lutte mené contre
l'analphabétisme pour faciliter aux individus et aux collectivités leur accès aux
connaissances qui doiventfavoriser le développement de leur bien-être.

Nous avons défini en gros l'éducation comme un processus que l'on met en œuvre
pour amener l'individu ou la collectivité à construire les différents aspects de son savoir.
Elle est de base lorsqu'elle s'organise toujours pour amener l'individu ou la collectivité à
apporter les premières réponses aux insuffisances ou au manque de connaissance lère en
matière de nutrition, santé, alphabétisation, hygiène, environnement, démocratie,
économie, culture, loisirs, etc.. Nous avons donc opté, en définissant les différentes
éducations en question, plus pour une démarche participative qui amène les apprenants à
construire leurs savoirs que pour celle de la transmission des savoirs.
176

Nous voici aujourd'hui à la 3eme étape non moins importante qui est celle de la
formation d'une O N G d'éducation de base. L'éducation de base et ses domaines
d'applications bien définis, il s'agit pour nous maintenant d'amener les participants à
connaître et à comprendre comment assurer la gestion administrative financière et
comptable des O N G d'éducation de base dans une approche participative, au respect des
grands principes de l'attitude éducative, pédagogique et andragogique qui concrétisent
les conclusions des ateliers précédents et qui favorisent le développement d'un esprit de
tolérance, du respect de la personne humaine, de la transparence et de la bonne
gouvernance à tous les niveaux de l'organisation et de ses activités. C'est ce qui
différencie la gestion des O N G des autres institutions que sont les établissements scolaires,
les entreprises, les sociétés, etc. puisque le rapport entre les compagnons de lutte,
volontaires et parfois bénévoles, ne sont pas les mêmes que les relations entre employeurs
et employés pour qui l'objectif principal est, non pas de mener une action humanitaire
mais plutôt la lutte pour une accumulation de pouvoirs et de biens.
Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, nous allons à la fin de nos
travaux mettre en place un réseau d'ONG d'éducation de base pour faire en sorte que les
investissements engagés jusqu'à présent soient régulièrement suivis, coordonnés et
développés afin qu 'ils ne soient pas vains mais porteurs de résultats efficaces pour le bien
être de chacune des populations bénéficiaires de nos activités et pour notre contribution
au développement durable de notre pays, le Bénin.

Je vous remercie de votre aimable attention


177

DISCOURS DU REPRESENTANT REGIONAL DE ¿'UNESCO


POUR LE BENIN ET LE TOGO,

Monsieur le Coordonnateur du Projet BMZ / UNESCO


Messieurs les Représentants des institutions Locales
Mesdames, Messieurs,

Je vous présente toutes mes félicitations pour tout ce qui a été abattu comme
travail dans le cadre de ce projet pour lequel nos attentes sont grandes.
Je dois également vous présenter mes excuses pour n 'avoir pas participé
aux premiers ateliers. Cela était dû à mes occupations administratives.
Je vous conseille de rechercher les voies et moyens pour une bonne
application des différents processus qui conduiraient vers une meilleure méthode
d'alphabétisation notamment en matière de l'action d'animateur itinérant que vous
êtes auprès des adultes dont vous avez si bien défini l'andragogie.
Mettez donc bien en pratique les résolutions des différents ateliers. Leur
bonne application nous conduira à identifier parmi vous les ONG sérieuses au
moment de constituer unfichiersur les ONGfiablesdu BENIN pour les Nations-
Unies. En cas de besoin, on leur fera alors appel avec le concours du CAEB.

Vous n 'avez donc pas le droit de négliger les aspects bénéfiques de ces
ateliers car j'y ai appris moi-même beaucoup de choses après la lecture des deux
(02) premiers rapports.

Je souhaite plein succès à vos travaux

Je vous remercie
179

1-2- Clôture

ALLOCUTION DE MONSIEUR SEBASTIEN AGBOTON,


PRESIDENT DU CAEB, COORDONNATEUR DU PROJET BMZ/UNESCO

Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche


Scientifique (MENRS)
Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO pour le Bénin et le Togo
Monsieur le Représentant du Préfet de l'Ouémé
Monsieur le Directeur Départemental de la Santé de l'Ouémé (DDS-Ouémé)
Monsieur le Représentant du Directeur Départemental de l'Alphabétisation (DDA)
Monsieur le Représentant du Directeur Général du CARDER-OUEME
Madame la Directrice de l'Enseignement Primaire (DEP)
Messieurs les Membres du Comité des Anciens, Notables et Cadres de Porto-Novo
et de l'Ouémé (CANCP-O)

La Conférence Mondiale sur l'Education Pour Tous (EPT) tenue du 5 au 9 Mars


1990 à Jomtien en Thaïlande se voulait essentiellement mettre en place une stratégie
mondiale qui amène les Nations à élaborer des programmes éducatifs qui répondent à la
satisfaction ' ' des besoins éducatifs fondamentaux ' ' des populations. Ainsi la déclaration
mondiale sur l'Education Pour Tous stipule, entre autres, que :
" Toute personne, enfant, adolescent ou adulte, doit pouvoir bénéficier d'une
formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux ' '
Sept ans plus tard, la 5è Conférence Internationale sur l'Education des adultes
(CONFITEA V) tenue à Hambourg en Allemagne du 14 au 18 Juillet 1997 devrait
réaffirmer, que « seuls un développement axé sur l'être humain et une société à caractère
participatif fondée sur le plein respect des droits de l'homme permettront un
développement durable et équitable. Sans une participation véritable et éclairée des
hommes et des femmes de tous horizons, l'humanité ne saurait survivre ni relever les défis
de l'avenir »
180

Mesdames, Messieurs,

Ces deux idées forces de ces deux rencontres références en matière d'éducation
s'adressaient avant tout aux différents Ministères chargés de l'éducation dans toutes les
Nations de notre planète.
Ce sont là de véritables programmes, de vastes programmes qu 'aucun Etat, si
développé soit son pays, ne peut réaliser seul. C 'est pourquoi il a été fait appel aux
sociétés civiles, aux secteurs privés et aux ONG.
Qui dit besoins éducatifs fondamentaux dit éducation de base des couches sociales
concernées.
Ainsi le Projet BMZ/UNESCO que j'eus le privilège de vous présenter à l'ouverture
du premier de la série des ateliers qui s'achèvent ce jour, a donné l'occasion au Bénin, par
l'intermédiaire du CAEB, de mettre en place un comité de pilotage chargé de sélectionner
parmi les ONG d'éducation, celles qui exécutent des programmes d'Education de Base et
d'en retenir vingt (20) de création récente pour participer aux ateliers de renforcement de
leurs capacités techniques et administratives, sous l'encadrement prioritaire des ONG les
plus avancées en la matière auxquelles s'ajoutent, selon les besoins exprimés, des
consultants indépendants et des chefs de services des structures étatiques concernées.
Au cours de l'enquête de recensement des ONG indiquées, nous avons visé
essentiellement cinq dimensions :
- L'existence physique de l'ONG
- Ses objectifs en matière d'Education de Base
- Ses réalisations en la matière
- Ses capacités techniques, administratives et matérielles
- Ses besoins deformation
Les besoins deformation exprimés, classés et capitalisés par catégories nous ont
amenés à programmer une série de trois ateliers :
- Formation en Education de Base
- Formation en alphabétisation
- Formation en gestion d'une ONG d'Education de Base
Ces trois ateliers se sont déroulés dans les locaux du CAEB, respectivement du 19
au 29 Janvier 1999, du 17 au 22 Avril 1999 et du 25 Mai au 1er Juin 1999.
181

Au cours du premier atelier il nous a fallu d'abord partir des deux concepts-clés
de notre entreprise : ' 'éducation "et " éducation de base ' '.
Les participants ont défini l'éducation comme " un processus mis en œuvre pour
faire acquérir un savoir, un savoir-faire et un savoir-être à un individu ou à un groupe
d'individus en vue de son auto-promotion et de sa participation active au développement
de sa société ' '
L'éducation de base, quant à elle, se veut être ' 'unprocessus visant l'acquisition de
connaissances initiales et fondamentales auxquelles a droit un individu ou une
communauté pour lui permettre de faire face à ses différentes responsabilités dans la
société ' '
Ce premier atelier fit découler ensuite de la seconde définition ainsi formulée les
domaines où s'exercent l'éducation de base% les cibles et les structures concernées et les
systèmes éducatifs qui pratiquent l'éducation de base.
Pour l'âge auquel l'individu ou la communauté a droit à l'éducation de base, les
participants ont été unanimes pour déclarer que l'Education de Base peut s'acquérir à
tout âge selon le domaine retenu.
Les travaux du premier atelier se sont en outre poursuivis par des communications
actives sur les différents principaux domaines de l'éducation de base et finir par des
activités pratiques en groupes, soit sur le terrain, soit en salle avec un souci constant de
mise au point d'outils pédagogiques à verser dans la trousse pédagogique des formateurs
itinérants qu 'étaient ou que deviendront les participants aux différents ateliers.
Le second atelier, ' ' formation en alphabétisation ' ' s'est donné comme objectif
principal de partir, comme pour les deux ateliers, des outils pédagogiques existants pour
clarifier les différentes étapes d'élaboration d'un programme d'alphabétisation
fonctionnelle suivant la démarche d'un séminaire opérationnel. Les résultats obtenus à
l'issu de cet atelier, malgré le temps trop court pour réaliser l'ambition de l'encadrement,
permettent de reconnaître que les uns et les autres ont accordé aux travaux un intérêt
particulier et fort appréciable. Les fiches élaborées pour la trousse pédagogique le
démontrent dans les différentes étapes : présentation d'affiches réalisées au cours de
l'atelier pour des discussions socio-économiques, phases de l'étude du son du jour,
élaboration commune de textes en langues nationales, etc..
182

La place de l'apprentissage du français fondamental a été définie et une


recommandation liée à la demande pressante des communautés a été formulée.
L'atelier 3 sur la gestion de l'ONG d'Education de Base qui s'achève ce jour a été
lui aussi un moment d'échanges fructueux pour asseoir ou améliorer les pratiques de nos
O N G en matière de :
- Gestion administrative et des ressources humaines
- Gestionfinancièreet comptable
- Elaboration et gestion de projets
- Gestion de micro-crédits,
- Marketing des O N G
-Initiationà l'informatique, etc..
Les supports qui ont découlé des travaux de cet atelier sont de véritables outils
pratiques de gestion qui ont tenu compte des pratiques usuelles des administrations
diverses existantes pour opérer des adaptations conséquentes et efficientes aux pratiques
attendues des O N G d'éducation de base.
Au terme de chacun des trois ateliers, une évaluation interne participative nous a
donné l'occasion d'enregistrer les résultats ci-après :
- Atelier I
Sur trente six (36) participants 28 ont affirmé avoir été satisfaits de l'organisation
et du déroulement des travaux de l'atelier, soit 77,65 %.
- Atelier II
Sur trente six (36) participants 32 ont déclaré être en mesure d'élaborer un
programme d'alphabétisation fonctionnelle soit 87 %.
-Atelier III
Sur trente six (36) participants 34 ont déclaré avoir été satisfaits des travaux de
l'atelier, soit 93,5 %
La moyenne générale de satisfaction est ainsi exprimée à 86,05 %. Ce qui se passe
de commentaire.
Il ne reste plus qu 'à féliciter tous les participants qui ont été présents et réguliers
aux trois ateliers.
Nous avons l'espoir qu 'ils feront bon usage des idées reçues.
183

Le réseau, des O N G d'Education de Base (RONGEB-BENIN) mis en place hier


nuit se fera le devoir d'opérer des accompagnements pour le maintien, l'application et le
renforcement des acquis.
Tout à l'heure nous aurons le plaisir de remettre à chaque participant un diplôme
et une trousse pédagogique.
Pour n 'avoir pas suivi le premier atelier et presque la moitié du troisième une
personne sur les trente-six réguliers ne pourra pas avoir notre aval. Il en est de même
pour une autre absente à ce dernier atelier.
Je m'envoudrais de terminer mes propos sans me faire le porte-parole du RONGEB
-BENIN naissant pour remercier l'UNESCO à travers son honorable Représentant,
Monsieur Frédéric JONDOT, ici présent, pour avoir bien voulu parrainer, soutenir et
financier ce projet qui apportera à coup sûr sa contribution et sa complémentarité à
l'œuvre éducative qu 'entreprennent au Bénin les Ministères chargés de l'Education.
Nous remercions le MENRS dont la présence chaque fois à nos côtés est la preuve,
non seulement de l'intérêt qu 'il manifeste pour ce projet, mais encore et surtout de la
confiance qu 'il accorde à nos ONG d'Education de Base.
Merci à tous les encadreurs, communicateurs et facilitateurs de ces trois ateliers.
Merci à vous tous qui, nonobostant vos multiples occupation, êtes venus nous
témoigner par votre présence l'intérêt que vous accordez aux problèmes de l'éducation de
base et nous prouver de ce fait votre soutien qui constitue à nos yeux l'espoir d'une future
collaboration plus accrue et plus salutaire pour la qualité de l'éducation béninoise.

Je vous remercie de votre aimable attention


185

DISCOURS DE LA REPRESENTANTE DES MEMBRES DES ONG


BENEFICIAIRES DU PROJET BMZ/UNESCO

Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la


Recherche Scientifique,
Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le Bénin et le Togo,
Monsieur le Président du CAEB, Coordonnâtes du Projet BMZ/UNESCO,
Monsieur le Consultant,
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Services Centraux de l'Education
Nationale,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux,
Messieurs les membres du Comité des Sages,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage du Projet
BMZ/UNESCO,
Honorables invités,

De tout temps, l'éducation des adultes ayant été indispensable pour le


développement des communautés, de nombreuses conférences sont organisées pour
réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour traduire cet idéal dans les faits.
Entre autres conférences organisées à cet effet, nous pouvons citer celle de
Hambourg tenue en Juillet 1997 et dont Tune des plus importantes recommandations est le
renforcement de la capacité des ONG intervenant dans le domaine de l'Education de Base.

C 'est dans ce cadre que, par le biais du CAEB, L'UNESCO a fait identifier les
besoins en formations des ONG d'Education de Base. Suite à ce travail préliminaire, une
série de trois (3) ateliers deformation a été initiée au profit d'une vingtaine d'ONG venues
de tous les six départements du Bénin.

Ces ateliers ont porté sur trois grands thèmes :


- Premièrement, Formation des ONG en Education de Base du 19 au 29
Janvier 1999
186

- Deuxième, Formation des ONG en alphabétisation, du 11 au 17 Avril


1999
Troisième, Formation en Gestion d'une ONG d'Education de Base, du
25 Mai au 1er Juin 1999.
Pendant près de 30 (trente) jours, les différentes communications présentées par
d'éminents formateurs, les travaux en atelier et les visites de terrain nous ont bien outillé
et font désormais de nous des formateurs itinérants et polyvalents en Education de Base.
Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, au terme de cette série de trois
ateliers de formation financée par votre institution nous voudrions vous exprimer notre
sincère gratitude. Nous prenons l'engagement de concrétiser et de pérenniser sur le
terrain les acquis des différentes formations et ce, par le biais du Réseau des ONG
d'Education de Base, le RONGEB-BENIN, qui vient d'être mis sur pied.
Nos remerciements s'adressent également à Monsieur Sébastien AGBOTON,
Président du CAEB et Coordonnateur du Projet BMZ'JJNESCO, aux membres du Comité
de pilotage dudit projet et à tous ceux qui de près ou de loin ont œuvré pour la réussite des
trois ateliers deformation.
Par ailleurs, nous saisissons cette opportunité pour solliciter l'appui du Ministère
de l'Education Nationale et de la Recherche Scientifique dans la lutte quotidienne des
ONG ici présentes afin que l'Education Pour Tous devienne une réalité dans notre pays.
Enfin nous ne saurions terminer nos propos sans remercier tous les partenaires
financiers en l'occurrence l'UNESCO et le BMZ

Je vous remercie

CAEB, Porto-Novo, le 1er Juin 1999


187

DISCOURS DE MONSIEUR VINCENT AVOCETIEN, DIRECTEUR


DEPARTEMENTAL DE L'EDUCATION, REPRESENTANT LE MINISTRE
DE LEDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Monsieur le Représentant du Préfet du Département de l'Ouémé,


Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le Bénin et le Togo,
Monsieur le Président du CAEB, Coordonnateur du Projet BMZ/UNESCO,
Messieurs les Directeurs Départementaux,
Messieurs les Directeurs Centraux du MENRS,
Messieurs les membres du Comité des Sages,
Mesdames et Messieurs les séminaristes,
Chers invités,

Le Ministre de l Education Nationale de la Recherche Scientifique aurait voulu être


en personne à vos côtés pour clore le dernier atelier du projet BMZ/UNESCO. Mais il était
appelé aux côtés du Président de la République, comme tous ses collègues, pour prendre
part ce 1er Juin à la "Journée de l'arbre". Il m'a donc chargé de vous présenter ses
excuses.
Je m'excuse aussi de mon retard dû au temps mis à accueillir une délégation
Burkinabé de passage au Bénin.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt le rapport général très dense qui vient de nous
être lu. Son contenu est la preuve de l'importance, de la qualité et de la pertinence des
travaux abattus pendant ces huit jours. Depuis 1990, il existe une prolifération d'ONG
dans ce pays et de sérieux problèmes de gestion se posent à eux. Il est donc heureux de
constater que l'organisation d'un atelier sur la gestion des ONG d'Education vient à point
nommé. C 'est une utilité du moment.

Mesdames, Messieurs les stagiaires,


J'ai espoir que vous ferez bon usage de la formation reçue à l'occasion de la
rencontre qui s'achève ce jour.
188

L'acte éducatif est un sacerdoce qui requiert beaucoup de sacrifice. Il n 'a pas de
gain matériel. Ilfaut en être conscient et agir et évoluer dans cet esprit.
Votre richesse réside dans les acquis des formations comme celle-ci et surtout dans
les résultats satisfaisants que vous pouvez tirer de l'application des idées reçues. N'hésitez
donc pas agir une fois que vous aurez bien ciblé sur le terrain les bénéficiaires de vos
actions.
Votre représentant a souhaité en votre nom l'appui du MENRS. Je me ferai votre
fidèle porte-parole auprès de lui, avec l'espoir qu 'il accordera à cette demande l'intérêt
qu 'elle mérite.
C 'est en vous souhaitant bon retour dans vos familles que je déclare clos les
travaux de l'atelier 3 sur la formation en gestion des O N G d'Education de Base.
189

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NOM ET PRENOMS ONG CONTACT
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Observations
Tel Bur Tel Dont Fax EMail Adresses
BP 1484 Coordonnateur
AGBOTON Sébastien CAEB 21 38 60 22 22 35 2127 47 cae b@le land, bj Porto-Novo du projet
<^M

BP 1324 Consultant du
caeb@leland. bj Porto-Novo projet
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BABA MOUSSA Sidicou DE-BASE 21 2144

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Directeur de

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3128 98 32 40 11 l'atelier
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BP 1484
SAIZONOU G. Antoine CAEB 21 38 60 21 38 60 2127 47 Porto-Novo Facilitateur
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06BP733

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Cotonou

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36 70 00 36 70 00 Facilitateur
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A TTAKLA -A YINON Julien ASSODIV

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D'CUCK
OKOYA Francis Informatique Facilitateur
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53 01 64 BP 166Dassa-
HOUNGNINOU Barnabe SURVIE (Message) Zoumè Secrétaire
xi

32 62 96
00

DADJO Antoinette UGUE-UFE (Message) Secrétaire


193

3- LES GROUPES DE TRAVAIL

3-1 Les groupes d'étude de cas et de travaux pratiques


GROUPE 1

1- BOSSOU Chantai
2- OKPEICHA Odjouola
Casimir
3- DETCHENOU
Patrick
4- OGAN A. Hortense
5- SEGOUN B. Maxime
6- ADJANOHOUN Boris A. D
7- AFFODEGON Damienne
8- GNIMASSOUN Emmanuel
9- BANKOLE H Fidélia
10-OGOUMA Célestine
U-OGOUNDO Sabine
12-OKOUNDE Léon
J3-KPAOSSOU
GROUPE 2

1- ZOUNON Casimir
2- HOUETO Chantai
3- HOUNDJO Félicien
4- ESSE Kouassi Christophe
5- KARIM Guera Moussa
6- BESSAN Michel
7- AHOUANSOU G. Dieudonné
8- AGASSOUNON G. Thomas
9- DAGBETO S. Nathalie
10-.KOUDERIN A. Cyrille
11-EL-HADJI SARANA Houwélatou

GROUPE 3
1- DOSSAVI Ginette
2- AZANHOUE Gaston
3- ABOUMON Azaratou
4- AMAGBEGNON Jean-Benoit
5- DJIDONOU Léonard
6- AGBOYIDOU Paul
7- SEKPON Raymond
8- AKOUEDENOUDJE Rosine
9- KICHE Félix
10-BADOU S. Josiane
195

3-2 Les groupes de travail sur les ordinateurs

GROUPE I
1- OKOUNDE Sabine
2- HOUNDJO Félicien
3- DOSSAVIGinette
4- GNIMASSOUNDamien

GROUPE II
1- DAGBETO S. Nathalie
2- AMANGBEGNON J. Benoît
3- SEGOUN B. Hortense
4- ABOUMONAzaratou

GROUPE III
1- KARIMOU Guera Moussa
2- BESSANMichel
3- SEKPON Raymond
4- OKPEICHA Odjouola

GROUPE IV
1- KPAOSSOULéon
2- AGBOYIDOUPaul
3- KOUDERIN Cyrille
4- OGAN Patrick
GROUPE V
1- BADOUJosiane
2- ESSE Kouassi Christophe
3- DECHENOU Casimir
4- DJ1D0N0U Léonard
GROUPE VI
J- AHOUANSOU G. Dieudonné
2- BOSSOU Chantai
3- ZOUNON Casimir
4- OGOUMA Fidélia
GROUPE VII
1- HOUETO Chantai
2- AKOUEDENOUDJE Rosine
3- KICHEElie Félix
4- OGOUNDO Celestine

GROUPE VIII
1-AZANHOUE Gaston
2- EL-Hadj SARANA Houwélatou
3- AGASSOUNON Thomas
4- ADJANOHOUN Maxime
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201

SYNTHESE DE L'EVALUATION

1 2 3

Synthèse
En % de
1 et de 2

Très satisfait Satisfait Médiocre


Effectif% Effectif % % Effectif %
1- Cadre de travail 05 13,8 31 86,2 100 0 0
2- Restauration 02 5,6 31 86,1 91,7 3 8,3
3- Hébergement 02 5,6 27 75,0 80,6 7 9,4
4- Ambiance de travail 14 38,9 20 55,6 94,5 2 5,5
5- Qualité des 10 27,8 26 72,2 100 0 0
communications
6- Pertinence des thèmes 20 55,6 14 55,6 94,5 2 5,5
développés
7- Qualité du travail de 05 13,8 29 80,6 94,5 2 5,5
l'équipe d'encadrement
8- Méthodologie de 10 27,8 25 69,4 97,2 1 2,8
travail
9- Travaux en atelier 14 38,9 20 55,6 94,5 2 5,5
10- Gestion comptable et 08 22,2 25 69,4 92,2 3 7,8
administrative
11- Informatique 06 16,7 24 66,7 83,4 6 6,6
12- Gestion des projets 08 22,2 27 75;0 97,2 1 2,8
13- Gestion de micro- 13 36,1 22 61,1 97,2 1 2,8
projets
14- Marketing 15 41,7 18 50,0 91,7 3 8,3
203

COMMENTAIRES DES RESULTA TS DE L'EVALUATION

Comme au 2eme atelier, l'équipe d'encadrement de l'atelier sur la gestion a élaboré


et administré aux participants un questionnaire d'évaluation en vue de recueillir leurs
appréciations et de vérifier ainsi si le résultats ont été atteints.
La grille d'évaluation proposée comporte trois grands points à savoir :
- L'organisation matérielle (cadre de travail, restauration,
hébergement) et l'ambiance de travail
- L'organisation méthodologique et pédagogique (méthodologie utilisée,
qualité du travail de l'équipe d'encadrement)
- Le contenu de la formation (pertinence des thèmes développés, qualité
des communications et adéquation de leur contenu avec l'attente des
participants)
Un dernier point de la grille d'évaluation invitait les participants à
faire des suggestions en vue de l'amélioration de l'organisation des
ateliers dans l'avenir.
Un effectif de 36 stagiaires ont eu à se prononcer sur chacun de ces
points.
Ce qui a donné les résultats ci-dessus.

A - Par rapport à l'organisation matérielle et à l'ambiance de travail :


1-Cadre de travail
Comme au deuxième atelier, 100% des participants ont apprécié le cadre de
travail
2-Restauration
Si 39 % seulement des participants étaient satisfaits de la restauration lors du
dernier atelier, les organisateurs peuvent se réconforter puisque 91,7% des participants
ont apprécié cette fois-ci cet aspect de la logistique. Ceci témoigne des efforts toujours
accomplis par l'équipe des organisateurs pour prendre en compte les remarques des
participants d'un atelier à Vautre.
204

3-Hébergement
Le taux de satisfaction ici est passé de 68% à 80,6 %.
4-Ambiance de travail
94,5 % des stagiaires ont apprécié l'ambiance de travail qui a prévalu lors de cet
atelier, ce qui équivaut à une légère régression par rapport à l'atelier N° 2 où 100% des
participants s'étaient dits satisfaits de l'ambiance de travail.

B- Par rapport à l'organisation méthodologique et pédagogique


1-Méthodologie de travail
La majorité des participants en l'occurrence 97,2 % ont trouvé adéquate et
efficiente la méthodologie de formation utilisée d'un atelier à l'autre. Ce taux de
satisfaction correspond à peu près au taux de l'atelier 2 qui était de 97 % . Cette constance
indique que la méthodologie a été validée par les apprenants et pourrait être utilisée lors
des prochains stages deformation.

1- Qualité du travail de l'équipe d'encadrement


94,5 % de satisfaction contre 93 % au 2eme atelier, c'est le signe que
l'équipe d'encadrement a pris en compte les remarques faites par les stagiaires au
dernier atelier.

C-CONTENU DE LA FORMATION
1-Pertinence des thèmes développés
A 94,5 % les participants ont trouvé que les thèmes développés au cours de cet
atelier étaient non seulement pertinents mais en adéquation avec leurs besoins
2-Contenu de la formation
Dans l'ensemble, tous les thèmes semblent avoir été très bien abordés et développés
puisque les apprenants affirment avoir été satisfaits à 100% du point de vue de la qualité
des communications. Thème par thème, les taux de satisfaction oscillent entre 91,7 % et
97,2 %. Seule la communication sur l'informatique est en deçà de 90 %, soit 83,4 %.
205

D-SUGGESTIONS
Sur les 36 participants ayant participé à l'évaluation générale, seulement 10 ont
fait des suggestions dont voici la teneur :
- Organiser d'autres ateliers deformation
- Réduire l'effectif par chambre
- Alléger les grilles
- Approfondir les thèmes

CONCLUSION
Le taux très élevé de satisfaction des participants à cet atelier s'explique sans
aucun doute par les efforts déployés par l'équipe de pilotage du Projet BMZ/UNESCO
pour tenir compte d'un atelier à l'autre des besoins en formation, des observations et
doléances des participants. On peut aussi inscrire à l'actif de ces résultats l'habitude que
les participants ont eu de façon croissante à travailler ensemble depuis le premier atelier
et, de ce fait, de mieux se connaître, de mieux se comprendre pour mieux faire avancer les
débats vers les objectifs fixés.
FICHE DE LOCALISATION DES ONG POUR LES VISITES
DE TERRAIN (*)
DEPARTEMENT:
NOM DE L'ONG :
Siège :
Tel :
Fax :
E-mail
Boite Postale :
Responsables : Président :
Directeur Exécutif :
Chargé de Programme :
Heures d'ouverture :
Sites d'application des actions

Actions envisagées en rentrant et après en rapport avec les idées reçues au cours de :
Atelier I

Atelier II

Atelier III

Porto-Novo, le...
Signature et Nom

(*) Chaque O N G participante remplit


ce document dans le cadre du suivi
des formations.
209

PROCES VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE CONSTITUTIVE


DURESEA U DES ONG BENINOISES D EDUCATION DE BASE
(RONGEB-BENIN)

L'an mil neuf cent quatre vingt dix neuf et le trente et un Mai s'est tenue au CAEB
à Porto-Novo à partir de 17 h, l'Assemblée Générale constitutive du Réseau des ONG
d'Education de Base du Bénin (RONGEB-Bénin).
Ont pris part à cette rencontre, les ONG opérant dans le domaine de l'éducation de
base au Bénin et ayant suivi les trois ateliers déformation des ONG d'éducation de base
organisés par le CAEB sous l'égide de l'UNESCO dans le cadre du projet BMZ/UNESCO.
Il faut en outre ajouter les ONG ASTED et GAED qui ont été représentées par leurs
présidents.
L'Assemblée Générale constitutive s'est déroulée suivant trois (3) principales
séquences :
- Ouverture des travaux ;
- Examen des statuts ;
- Election d'un bureau.
En ouvrant les travaux à 17h, le Président du CAEB et Coordonnâtes du projet
BMZ/UNESCO, Monsieur Sébastien AGBOTON, a salué la démarche suivie par les
participants depuis cinq (5) mois dans la constitution du Réseau. Leur présence à ces
assises a-t-il souligné révèle l'intérêt que les institutions représentées portent à l'éducation
de base au Bénin et constitue la marque de leur disponibilité à œuvrer ensemble pour la
promotion des activités éducatives dans notre pays.

Abordant le deuxième point inscrita l'ordre du jour les attentions ont été focalisées
sur les points de discussion identifiées après la série de séances d'amendements relatifs à
la première mouture du texte proposé au premier atelier en Janvier dernier.
Quant à la méthodologie elle a consisté en une lecture intégrale par chapitre pour
des discussions sur les passages portant amendements marqués en trame sur le document.
Au nombre des amendements les plus importants retenus il faut mentionné que la
terminologie CONSEIL D'ANIMATION ET DE GESTION a été retirée au profit du
CONSEIL D'ADMINISTRATIONpuisque le mode de réunion du CA ne lui confère pas un
fonctionnement quotidien. Ensuite le nombre de membres a été maintenu à cinq ; mais il a
210

été retenu d'ajouter que les animateurs principaux des départements sont membres de
droit de cet organe.
Des questions importantes concernant le logos et le siège ont été abordées. Les
grands traits du logos ont été proposés et la mise en forme serafinaliséepar un
spécialiste. Le siège estfixéau CAEB à Porto-Novo.
Il a été retenu de mettre en place un comité provisoire d'administration pour
entreprendre les tâches urgentes notamment en ce qui concerne l'inscription du Réseau au
MISAT et la rédaction d'un avant-projet de règlement intérieur qui sera amendé et adopté
par une autre Assemblée avant le dépôt des dossiers en vue de la reconnaissance officielle.
Après élection ledit Comité se présente comme suit :
Président CAEB
Secrétaire Général ASSODIV
Trésorier ASUNOES
Secrétaire à l'information et à laformation CARP
Secrétaire à l'organisation ACFD
Enfin le Président du CAEB a clôturé les travaux en remerciant les participants et
en insistant sur la nécessaire disponibilité des représentants que les ONG élues
désigneront.
Il a également fait mettre dans un bref délai la mouture définitive des statuts à la
disposition des ONG présentes. Ensuite le Bureau Provisoire a reçu pour mission de
préparer un avant - projet de règlement intérieur qui sera amendé et adopté à la
prochaine Assemblée Générale.
Les travaux ont prisfinà 20 h 45 mn.

Fait à Porto-Novo le 31 Mai 1999

L'Assemblée Générale Constitutive


211

N ü 1493 du jeudi 27 mai 1999 - 5è année

3 è m e Atelier du projet B M Z / U N E S C O
Pour la promotion de Véducation
de basa
Le Conseil des Activités éduca- plément de deux autres tenus d u animateurs itinérants partici-
tives du Bénin (CAEB) sis à 19 au 29 janvier 1999 puis du 17 pants auront droit à des notions
• Porto-Novo abrite depuis mardi au 22 avril dernier. Il avaient res- en gestion des ressources
dernier un séminaire atelier sur • pectivement ' pour thème: humaines, des projets, de micro-
le thème: Formation en gestion Formation des O N G en éduca- crédits etc. Le marketing, l'infor-
des O N G d'éducation de base. tion d e base et formation des matique (initiation) et l'internet
Financé par l'Unesco, ce sémi- O N G en alphabétisation. C'est leur seront également enseignés.
naire réunit pendant 8 jours des justement sur la question de l'al- Ce qui fait la spécificité de ce
représentants d'ONG venus de
tous les départements du Bénin. phabétisation q u à mis l'accent séminaire c'est l'accent particu-
M . Frédéric Jondot, représentant lier mis sur les travaux pratiques

A mener les participants à résidant de J'Unesco qui a hono-


connaître et à comprendre ré de sa présence la cérémonie
c o m m e n t assurer la ges- d'ouverture dudit atelier "Je
tion administrative, financière et vous conseille" dira-t-il d e
comptable des O N G d'éducation rechercher les voies et moyens
en groupes organisés à l'atten-
tion des participants.
A u terme des travaux, un réseau
d ' O N G d'éducation de base sera
mis en place selon le coordonna-
de base, tel est l'objectif de cet pour une bonne application des teur d u projet. Ceci permettra
atelier. A u total, quarante (40) différents processus qui condui- d'assurer te suivi, la coordination'
participants représentant 2 0 raient vers une meilleure métho- et le développement des inves-
O N G (soit 2 pour chacune de d'alphabétisation". tissements afin qu'ils ne soient
d'entre elles) de tout le territoire M . Sébastien Agboton, coordon- pas vains mais plutôt porteurs
nationale bénéficient d e cette nâtes du projet B M Z / U N E S C O de résultats efficaces pour le bien
formation en gestion des O N G abondera dans le m ê m e sens en être des populations bénéfi-
d'éducation d e base. Les organi- disant que l'alphabétisation se ciaires, gage d u développement
sations 'non gouvernementale révèle être la pièce maîtresse de de notre pays.
c o m m e Moritz (Atacora, Gered tous .les domaines recensés Les travaux prendront fin le
(Borgou) A F P F (Zou), R a m p e puisque tout développement mardi 1er juin prochain.
(Mono) Ofedi (Atlantique) et dépend 4 U degré de lutte m e n é
Carp (Ouémé) y sont représen- contre {'analphabétisme Evelyne QUENUM
tées. Cet atelier n'est que le c o m - Pendant la durée de l'atelier les

Le Matin N°1493 du jeudi 27 mai 1999


lût
L'Oeil du Peuple QUOTIDIEN 1
CULTURE A
EDUCATION ¡'orée du 3ème millénaire, il est nécessaire pour l'Afrique de redéfinir de nouvelle bases d'éduca-
tion, constituer et former de nouveaux partenariats plus proches de la population et plus actifs à
tous les niveaux de l'éducation. Voilà la seule issue par laquelle nos pays africains pourront se racheter et espérer un
véritable développement car l'éducation est le socle de tout développement.

Un nouveau millénaire, une nouvelle straté-


gie en matière d'éducation pour l'Afrique.
PmdAGBOYIDOU
C'est justement pour concréti-
ser cette volonté d'être au ren-
dez-vous du 3 è m e millénaire
que 20 O N G de l'éducation ve-
nues de tous les départements
de notre pays ont participé à 3
ateliers de Formation au C A E B
à Porto-Novo sous l'égide de
l'UNESCO. A l'origine de ces 3
ateliers, était la Conférence M o n -
diale de Jonftien d e Mars 1990
qui avait posé les problèmes de Agcoton Sébastien et Frédéric Jondot, les mains dans les mains, De la droite à la gauche MM Gomez, directeur de l'atelier, Agboton
l'éducation dans le M o n d e 7 symbole d'espoir pour les enfants en situation difficile Sébastien, coordonnateur du projet et Frédéric Jondot, représentant
ans après, ce fut la réunion de de IVnesco pour le Bénin
Ouagadougou (du 17 au 21 plus bienfonctionnersans ces par- qui sont fermées les portes
rémonie de clôture des ateliers, cérémonie de clôture lorsque ces
Avril 1997) où 1 0 O N G prove- tenariats-là car "l'Etat est essouf- d'information, du développe-
chaque participant a reçu un di- enfants ont présenté u n sketch:
nant des pays les moins avan- flé" a dit le représentant de Frédé- ment et de l'acquisition de le discours d'adieu de Béhanzin.
plôme et une trousse pédago-
cés d'Afrique étaientà l'honneur. ric Jondot De son côté l'envoyé du nouvelles technologies. Par
gique en présence du Représen- Mais le m o m e n t le plus é m o u -
A l'issue de cette réunion, cha- Ministre de l'éducation a haute- conséquent l'alphabétisation
tant de l'UNESCO pour le Bé- vant a été celui des questions-
cune des 10 O N G a eu pour mis- ment salué l'initiative du C A E B et est indispensable aux pays
nin et leTogo, monsieur Frédé- réponses. Bien décontractés et
sion de mener dans son pays s'est félicité de la hardiesse intel- d'Afrique. Le 3 è m e atelier inti-
ric Jondot du coordonateur du tous confiants, ces sourds-muets
une enquête sur l'éducation de lectuelle des responsables du pro- tulé «Formation en Gestion répondaient aisément sur leur
projet Agboton Sébastien, du
base ou d'organiser 3 séminai- jet B M Z / U N E S C O surtout lors- d'une O N G d'Education d e
représentant du ministre de ardoise aux questions qui leurs
res après quoi les animateurs qu'on jette un regard sur les thè- Base« (du 25 mai au 1er juin)
l'éducation nationale, Avocètien étaient posées. N e pouvant
itinérants capables seront choi- mes choisis. Il est vrai que ce pro- est coinm-.' l'a souligné et Beaucoup d'autres personna- croire a ses yeux et imponible
sis. jet devrait être exécuté au début Agboton Sébastien "la consé- de garder ses impressions, le re-
lités.
Ainsi, du 19 au 29 janvier 1999 du 3 è m e millénaire, mais ¡I n'est quence immédiate des 2 En vérité, le projet B M Z / présentant de l'UNESCO pour le
s'est ouvert le premier atelier sur jamais tard pour apprendre car autres ateliers" U N E S C O est sans exagération Bénin et le Togo, Frédéric Jondot
l'éducation de base au Conseil 'celui qui a raté l'éducation d e En effet de la Formation à la aucune, le plus important pro- a rendu un h o m m a g e mérité à
des Activités Educatives du Bé- Base peut la rattraper avec celle Gestion Financière et C o m p - jet sur l'éducation que l'Afrique l'ONG A S U N O E S et à son direc-
nin (CAEB) à Porto-Novo. A des adultes" a laissé entendre l'en- table jusqu'au Marketing et ait jamais connu. Et c'est dans teur exécutif Sèkpon R a y m o n d
l'ouverture, Agboton Sébastien, voyé du Ministre Recherche de sources de fi- une ambiance de gaieté, de fra- Dodo avant de déclarer : « ces
coordonnateur des 3 ateliers Le but fondamental du 1er atelier nancement en passant par ternité, d'amour et de respect enfants sourds-muets m'ont sé-
(Projet B M Z / U N E S C O ) et pré- est d'éclairer la lanterne des ap- l'initiative à la saisie et à mutuel que, communicateurs, duit»
sident du C A E B a précisé le con- prenants sur le thème "Education l'Internet tous les sous-thèmes apprenants,facilitateurset pré- Il a ensuite félicité le coordon-
texte de ce projet avant de jus- de Base" avant de monnayer ses ayant rapport avec la Gestion sident ont travaillé U n e soirée nateur du projet grâce à qui
tifier son importance. Quant à différents domaines d'intervention. ont été dépiècés. récréative a été organisée par 86% des 36 participants rentrent
l'envoyé du représentant régio- Ensuite, mieux outiller les partici- Ce 3 è m e atelier revêt un inté- les participants à la veille des satisfaits.
nal de l'UNESCO, ledit projet est pants pour éduquer à la Base, c'est rêt particulier dans la mesure séparations. OUI, qui c o m m e n c e bien, finit
bien venu m ê m e s'il a connu du à dire partager la formation reçue où il permet aux apprenants bien. Et nous formulons le sou-
Mais n'empêche, l'idée de se
retard LAfrique en général et le avec le peuple. Le 2 è m e atelier de se familiariser avec les nou-
c o m m e n c é le 12 avril 1999 a duré quitter bientôt après des semai- hait que les participants de re-
Bénin en particulier doivent dé- velles technologies. Aussi a-t- nes de cohabitation a été mal tour chez eux ne prennent pour
sormais éviter que l'éducation 6 jours et a pour thème principal il le mérite d'apprendre aux
digérée. L'émotion était grande un simple objet d'ornement la
soit le seul apanage du Minis- l'Alphabétisation. Cela va sans dire participants à bien gérer les
au point où à l'heure de se ser- trousse pédagogique reçue,
tère de l'éducation. Il leur faut qu'un peuple analphabète est un ressources humaines et finan-
peuple ignorant et aveugle pour rer les mains pour la dernière mais qu'ils l'utilisent réellement
de nouveaux partenariats. Par- cières afin de pérenniser l'exis- fois, les larmes tombaient des pour ceà qui elle est destinée II
tant l'école béninoise ne peut tence des O N G et de gagner yeux c o m m e un robinet mal faudra que chacun d'eux sache
la confiance des bailleurs de fermé. Mais un autre événe- qu'il a désormais une colossale
fonds. ment de ce 1er juin qui n'avait dette envers le pays et envers le
Remarquons que les 3 ateliers laissé aucune â m e insensible a continent
ont été caractérisés par une été le cadeau de séparation de Il faudra que chaque partici-
m é t h o d e participative et l'ONG A S U N O E S ( Association pant se mette résolument à
qu'aux deux premiers, les visi- Universelle d'Oeuvre pour l'Epa- l'oeuvre pour laquelle il a été
tes de terrain n'ont pasfaitdé- nouissement des Sourds-Muets) formé au C A E B afin d'éviter que
faut Afin d'unir leur force pour de Louho à Porto-Novo a offert le Bénin garde la queue des 10
une plus grande solidarité aux participants par le truche- pays présents à Ouagadougou
dans l'action des O N G est né ment de ses enfants sourds- à l'heure du bilan. Ces 20 O N G
le réseau R O N G E B - B E N I N muets. en Education de Base sont dé-
dont le comité d'Animation et En effet c'est sous un tonnerre sormais des partenaires incon-
de Gestion est composé de 5 d'applaudissement qu'a vibré la • tournables du développement
Vue d'ensemble de : Frédéric Jondot, Agboton Sébastien, les Ong
O N G . Le 1er juin, date de cé- salle ayant servi de cadre à la
en Education de base et leurs facilitateurs à la Tin des 3 ateliers de
formation au Caeb à Porto-Novo le 1er juin dernier
L'OEIL D U P E U P L E N° 197 du Mardi 08 Juin 1999
ATELER3-
D'UNE DÍGL, MAI r juiír
C A E B , PORTO-NOVO

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