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I.U.T. de Brest Année 2021-22 4. Branches infinies ?

Si besoin, pour commencer, revoir la vidéo ≪ Courbes paramétrées - Exemple 1 :


G.M.P. 2 Mathématiques – S4 épisode 3 ≫.
Étude de courbes planes (M4301) Corrigé de la feuille de T.D. no 1 Avec le tableau de variations établi sur [0; +∞[, on constate que x(t) → +∞ et y(t) → −∞ lorsque
t → +∞. On doit donc faire une étude de branche infinie quand t → +∞.
Exercice 1. On considère la courbe paramétrée définie pour tout t ∈ R par : On a avec la règle des termes de plus haut degré (valide quand t tend vers ±∞) :
x(t) = 3t2 − 2

y(t) −t3 −t
y(t) = 3t − t3 lim = lim = lim = −∞.
t→+∞ x(t) t→+∞ 3t2 t→+∞ 3
On note M (t) le point de coordonnées cartésiennes (x(t); y(t)) dans un repère orthonormé du plan. On souhaite
déterminer le lieu des points M (t) lorsque le paramètre t décrit R. On en déduit que la courbe admet une branche parabolique de direction Oy.
x(−t) = 3(−t)2 − 2 = 3t2 − 2 = x(t)

1.
y(−t) = 3 × (−t) − (−t)3 = −3t + t3 = −(3t − t3 ) = −y(t) 5. Tracé de la courbe :
En faisant un dessin comme en cours (voir si besoin la vidéo ≪ Courbes paramétrées - Exemple 2 : épisode 1 ≫
au timecode 14 :48), M (−t) est le symétrique de M (t) par rapport à Ox.
On en déduit qu’on peut étudier la courbe sur R+ = [0; +∞[ et on obtiendra le reste de la courbe corres-
pondant à t ∈ R− en faisant une symétrie par rapport à l’axe Ox.
 ′
x (t) = 6t
2.
y ′ (t) = 3 − 3t2 = 3(1 − t)(1 + t)
Or x′ (t) > 0 ssi 6t > 0, ssi t > 0.
De plus, sur R+ , y ′ (t) = 3(1 − t)(1 + t) > 0 ssi 1 − t > 0 (car 1 + t > 0 sur R+ ), ssi t < 1. On aurait aussi
pu utiliser la règle du signe d’un trinôme du 2nd degré avec discriminant, racines...
10
D’où le tableau de variations :

8
t 0 1 +∞
x′ (t) 0 + 6 + 6
+∞
1 % 4
x −2 %
2 2
y 0 % & −∞
y ′ (t) 3 + 0 −
−2 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
3. a) Le point M (0) a pour coordonnées (−2; 0). Son vecteur dérivé a pour coordonnées (0; 3) car : −2
−−→
dOM −

(0) = x′ (0) ~ı + y ′ (0) ~ = 0 ·~ı + 3 · ~ = 3 · ~ 6= 0 −4
dt
On peut donc dire que la tangente en M (0) est dirigée par le vecteur dérivé, donc dirigée par ~, ce qui veut −6
dire que la tangente est verticale.
−8
b) Le point M (1) a pour coordonnées (1; 2). Son vecteur dérivé a pour coordonnées (6; 0) car
−−→ −10
dOM −

(1) = x′ (1) ~ı + y ′ (1) ~ = 6 ·~ı + 0 · ~ = 6 ·~ı 6= 0
dt
On peut donc dire que la tangente en M (1) est dirigée par le vecteur dérivé, donc dirigée par ~ı, ce qui veut
dire que la tangente est horizontale.
√ √
Le point M ( 3) a pour coordonnées (7; 0). Son vecteur dérivé a pour coordonnées (6 3; −6) car
−−→
dOM √ √ √ √ √ −

( 3) = x′ ( 3) ~ı + y ′ ( 3) ~ = 6 3 ·~ı − 6 · ~ = 6( 3 ·~ı − ~ ) 6= 0
dt
√ √
On peut donc dire que la tangente en M ( 3) est dirigée par le vecteur dérivé, ou par le vecteur 3 ·~ı − ~.
√ √
Remarque. Comme M ( 3) = M (− 3), on dit que le point de coordonnées (7; 0) est un point double de la
courbe.

1 2
Exercice 2. Astroı̈de (cas particulier d’une hypocycloı̈de). On considère la courbe paramétrée définie par 3. Pour cette question (a et b), on se retrouve dans la même situation que dans la vidéo ≪ Courbes paramétrées
- Exemple 3 ≫ (aller directement au timecode 10 :00).
x(t) = cos3 t = (cos(t))3

y ′ (t) − sin t
y(t) = sin3 t = (sin(t))3 a) Précision au point M (0) : lim ′ = lim = lim(− tan t) = 0
t→0 x (t) t→0 cos t t→0

Remarque. Ici la question 1 dans son ensemble ressemble fortement au contenu de la vidéo ≪ Courbes paramétrées et la tangente est nécessairement horizontale.
- Exemple 2 : épisode 1 ≫. Il ne faut donc pas hésiter à revoir cette vidéo et à s’en inspirer pour faire les questions π y ′ (t) − sin t
b) Précision au point M ( ) : limπ ′ = limπ = limπ (− tan t) = −∞
1a, 1b, 1c et 1d. 2 t→ 2 x (t) t→ 2 cos t t→ 2

1. a) On sait que cosinus et sinus sont 2π-périodiques, donc cos(t+2π) = cos(t) pour tout réel t, et sin(t+2π) = et la tangente est nécessairement verticale.
sin(t) pour tout réel t. D’où : 4. Tracé ?
Remarque. Pour voir une animation du tracé de l’astroı̈de en lien avec les engrenages, vous pouvez revoir
x(t + 2π) = (cos(t + 2π))3 = (cos(t))3 = x(t)

la vidéo ≪ Courbes paramétrées et engrenages ≫ en allant directement au timecode 4 :06.
y(t + 2π) = (sin(t + 2π))3 = (sin(t))3 = y(t)

Conclusion. M (t + 2π) = M (t) pour tout réel t.


1
b) On sait que cosinus est une fonction paire et que sinus est impaire, donc cos(−t) = cos(t) pour tout réel
t, et sin(−t) = − sin(t) pour tout réel t (si besoin, dessiner un cercle trigo pour le voir). D’où :

x(−t) = (cos(−t))3 = (cos(t))3 = x(t)




y(−t) = (sin(−t))3 = (− sin(t))3 = −(sin(t))3 = −y(t)


1
En faisant un dessin comme en cours, on constate que la courbe est symétrique par rapport à l’axe Ox.
c) On sait que cos(π − t) = − cos(t) pour tout réel t, et sin(π − t) = sin(t) pour tout réel t (si besoin,
dessiner un cercle trigo pour le voir). D’où : −1

x(π − t) = (cos(π − t))3 = (− cos(t))3 = −(cos(t))3 = −x(t)




y(π − t) = (sin(π − t))3 = (sin(t))3 = y(t)


Ici la partie rouge correspond à M (t) avec t ∈ [0; π2 ].
En faisant un dessin comme en cours, on constate que la courbe est symétrique par rapport à l’axe Oy. La partie bleue correspond à M (t) avec t ∈ [ π2 ; π] ; elle a été obtenue par symétrie de la partie rouge par
rapport à l’axe Oy.
d) Pour réduire l’intervalle d’étude, on va suivre le raisonnement vu dans la vidéo ≪ Courbes paramétrées La partie verte correspond à M (t) avec t ∈ [−π; 0] ; elle a été obtenue par symétrie des parties rouge et
- Exemple 2 : épisode 1 ≫. bleue par rapport à l’axe Ox.
D’après la question 1.a), on peut réduire l’étude sur un intervalle de longueur 2π, disons [−π; π]. L’ensemble des parties rouge, bleue et verte correspond à M (t) avec t ∈ [−π; π], ce qui correspond bien
La question 1.b) permet de réduire encore l’étude à [0; π] ; en effet, lorsque t décrit [0; π], alors −t décrit (d’après la question 1) à toute la courbe M (t) avec t ∈ R.
[−π; 0], ce qui permet de reconstituer [−π; π].
Et finalement la question 1.c) permet de réduire à [0; π2 ] ; en effet, lorsque t décrit [0; π2 ], alors π − t décrit 5. D’après le polycopié de cours (voir chapitre I, section D), la longueur de l’astroı̈de est égale à :
[ π2 ; π], ce qui permet de reconstituer [0; π]. Z π
2 p
ℓ=4× (x′ (t))2 + (y ′ (t))2 dt
0
2. À l’aide de la formule de dérivation (uα )′ = αu′ uα−1 , on obtient :
Cela donne ici :
x (t) = −3 sin t × (cos t)2
 ′
π π
y ′ (t) = 3 cos t × (sin t)2
Z Z q
2 p 2
ℓ=4× 3× cos4 t sin2 t + cos2 t sin4 t dt = 12 × cos2 t sin2 t(cos2 t + sin2 t) dt
0 0
π
Or pour tout t ∈ [0; 2 ], on a cos t > 0 et sin t > 0 (lire l’info en dessinant un cercle trigo). D’où le tableau
de variations : Or cos2 t + sin2 t = 1 pour tout réel t. Donc
π
π
Z
2
p
t 0 ℓ = 12 × cos2 t sin2 t dt
2 0
x′ (t) 0 − 0 √
1 Comme cos t > 0 et sin t > 0 pour tout t ∈ [0; π2 ], on a cos2 t sin2 t = cos t sin t ; en effet, il faut faire
&

x 0 attention car x2 = |x| pour tout réel x. D’où
1
%
π
y 0
Z
2 π
cos t sin t dt = 6 × sin2 t 02 = 6.

ℓ = 12 ×
y ′ (t) 0 + 0 0

3 4
Exercice 3. Folium de Descartes (ou presque). Étude des branches infinies de la courbe paramétrée définie, Exercice 4. On considère la courbe paramétrée définie par :
pour t ∈ ] − 1; +∞[, par 
3t  x(t) = t ln t

 x(t) =
 
 1 + t3
 y(t) = ln t
3t2

t

 y(t) =

1 + t3
Tout d’abord, remarquons que les expressions x(t) et y(t) ne sont définies que pour t ∈]0; +∞[ (compte tenu
• Avec règles des termes de plus haut degré, lim x(t) = lim y(t) = 0, ce qui correspond à un point asymp-
t→+∞ t→+∞ de la présence du ln t et de la division par t).
tote. Les points de la courbe vont tendre vers l’origine du repère de coordonnées (0; 0). Ce cas-ci ne correspond
donc pas à une branche infinie. 1. a) On sait que ln( ab ) = ln a − ln b. Donc ln( 1t ) = ln 1 − ln t = − ln t. Par conséquent,
1 1
× ln( 1t ) = 1
× (− ln t) = − lnt t = −y(t)

• Avec règles classiques des limites d’un quotient (ici pas de forme indéterminée), lim x(t) = −∞ et  x( t ) =
 t t
t→(−1)+
lim y(t) = +∞.  y( 1 ) = ln( 1t )
= t × ln( 1t ) = −t ln t = −x(t)

t→(−1)+ t 1
t
y(t) 3t2
On a alors en simplifiant les fractions successives : lim = lim = lim t = −1.
t→(−1)+ x(t) t→(−1)+ 3t t→(−1)+ En faisant un dessin comme en cours, on constate que la courbe est symétrique par rapport à la droite
Calculons alors lim (y(t) + x(t)) : d’équation y = −x.
t→(−1)+
b) Au départ, on travaille sur ]0; +∞[.
t + t2 t(1 + t) t
y(t) + x(t) = 3 × =3× =3× D’après la question 1.a), on peut réduire l’étude sur ]0; 1]. En effet, lorsque t décrit ]0; 1], alors 1t décrit
1 + t3 (1 + t)(1 − t + t2 ) 1 − t + t2
[1; +∞[, ce qui permet de reconstituer ]0; +∞[. Pour ceux qui ne s’y retrouvent pas, on peut aussi voir cela
Remarque. Le plus dur était de voir que P (t) = 1 + t3 = (1 + t)(1 − t + t2 ). En fait, il fallait d’abord remarquer comme une manipulation d’inégalités : si 0 < t 6 1, alors 1t > 11 , c’est-à-dire 1t > 1.
que P (−1) = 0. Ensuite on sait que si α est racine d’un polynôme P , alors forcément P (t) s’écrit P (t) = (t−α)Q(t)
avec Q un polynôme. Ici α = −1 et Q est forcément de degré 2 car P (t) = 1 + t3 est de degré 3. Dans ce cas, Q(t)
2. Étude des variations des fonctions x et y sur ]0; 1]. En dérivant x(t) comme un produit et y(t) comme un
s’écrit Q(t) = at2 + bt + c et il s’agit de trouver a, b, c en manipulant l’égalité P (t) = 1 + t3 = (t + 1)(at2 + bt + c)...
quotient, on obtient :
On développe le produit de droite et on procède à une identification de polynômes en disant que le terme en t3 à ( ′
x (t) = ln t + 1
gauche doit être égal au terme en t3 à droite, puis le terme en t2 à gauche doit être égal au terme en t2 à droite, etc. 1 − ln t
y ′ (t) =
−1 t2
Ainsi lim (y(t) + x(t)) = 3 × = −1. On en déduit que la droite d’équation y = −x − 1 est
t→(−1)+ 1+1+1 Or x′ (t) > 0 ssi ln t + 1 > 0, ssi ln t > −1, ssi eln t > e−1 , ssi t > 1e .
asymptote à la courbe quand t tend vers (−1)+ . De plus, y ′ (t) > 0 ssi 1 − ln t > 0, ssi ln t < 1, ssi eln t < e1 , ssi t < e.
D’où le tableau de variations en utilisant le fait que e > 1 (car e1 > e0 ) et que 0 < e−1 < 1 (car
Remarque (pour l’anecdote puisque ce n’était pas demandé dans l’énoncé). Tracé pour t ∈ R \ {−1} : la partie 0 < e−1 < e0 ) :
rouge correspond à t ∈ ] − 1; +∞[ et la partie bleue à t ∈ ] − ∞; −1[.
1
t 0 e 1
x′ (t) − 0 + 1
0 0
x & −1
e %
1 0
−e %
1 y −∞ %
y ′ (t) + 2 e2 + 1

Remarques. Le point M (1) est l’origine du repère ; sa tangente est la droite d’équation y = x.
 
1
Tangente verticale en M . Donc par symétrie, tangente horizontale en M (e).
e

3. Branches infinies.
Quand t tend vers 0+ : asymptote verticale d’équation x = 0. Donc par symétrie on aura, en +∞, une
asymptote horizontale d’équation y = 0.

5 6
4. Tracé (de l’exercice 4) : Exercice A.
Ici la partie rouge correspond à M (t) avec t ∈ ]0; 1].
La partie bleue correspond à M (t) avec t ∈ [1; +∞[ ; elle a été obtenue par symétrie de la partie rouge par • Courbe de Lissajous. Étude de la courbe paramétrée définie par :
rapport à la droite d’équation y = −x. 
x(t) = sin t
y(t) = sin(2t)

1. t ∈ R.
2 
x(t + 2π) = x(t)
2. donc étude sur un intervalle de longueur 2π, disons [−π; π].
y(t + 2π) = y(t)

x(−t) = −x(t)
donc étude sur [0; π] et courbe symétrique par rapport au point O.
y(−t) = −y(t)
 h πi
x(π − t) = x(t)
donc étude sur 0; et courbe symétrique par rapport à l’axe Ox.
y(π − t) = −y(t) 2
 ′
x (t) = cos t
3.
y ′ (t) = 2 cos(2t)
2
D’où le tableau de variations :

π
t 0 π
4
x′ (t) 1 + + 0
√ 1
%
2
%
−2 2
x 0
1
y 0 % & 0
y ′ (t) 2 + 0 − −2

On en déduit que la tangente en M (π) est dirigée par le vecteur de coordonnées (1; 2).

4. Pas de branche infinie.


−4
5. Pas de point stationnaire.

6. Tracé :
1

−1

7 8
• Étude de la courbe paramétrée définie par :

t2

 x(t) =


t+1 8 t>1

 y(t) =
 t2
t−1 y =x+2
1. t ∈ R \ {−1; 1}.

x(−t) = −y(t)
2. donc étude sur [0; 1[ ∪ ]1; +∞[ y = −x
y(−t) = −x(t)
et courbe symétrique par rapport à la droite d’équation y = −x.
4
2t(1 + t) − t2

′ t(2 + t)
 x (t) = =


(1 + t)2 (1 + t)2

3. . D’où le tableau de variations :
 2t(t − 1) − t2 t(t − 2)
 y ′ (t) = =


(t − 1)2 (t − 1)2

t 0 1 2 +∞ −1 < t 6 0

x′ (t) 0 + + +
+∞ −8 −4 4 8
4
% y = − 21
%
3
1

%
2
x 0
0 +∞ +∞
y & −∞ & 4 % t < −1
y ′ (t) 0 − − +
−4
4. Branches infinies :
1
• Quand t → 1, asymptote verticale d’équation x = .
2
• Étude quand t → +∞ : 06t<1
On a
y(t) t+1
lim = lim = 1.
t→+∞ x(t) t→+∞ t − 1 x= 1
2
Calculons alors lim (y(t) − x(t)) : −8
t→+∞

t2 t2 t2 (t + 1 − (t − 1)) 2t2
y(t) − x(t) = − = = .
t−1 t+1 (t + 1)(t − 1) (t + 1)(t − 1)
• Étude de la courbe paramétrée définie par :
Ainsi lim (y(t) − x(t)) = 2.
t→+∞
On en déduit que la droite d’équation y = x + 2 est asymptote à la courbe.
 1
 x(t) =

1 + t2

5. Précision au point stationnaire M (0) :  t2
 y(t) =

2(t2 − 2t + 2)
y ′ (t) (t − 2)(1 + t)2
lim = lim = −1
t→0 x′ (t) t→0 (t − 1)2 (2 + t) 1. t ∈ R (car le discriminant du dénominateur de y(t) est négatif strict).
et la tangente a donc pour équation y = −x.
2. Pas de symétrie.
6. Tracé :
−2t

 x′ (t) =
(1 + t2 )2



3. . D’où le tableau de variations :
 1 2t(t2 − 2t + 2) − t2 (2t − 2) t(2 − t)
 y ′ (t) = × =


2 (t2 − 2t + 2)2 (t2 − 2t + 2)2

9 10
π π
t −∞ 0 2 +∞ t 0
4 2
x′ (t) + 0 − − x′ (t) 0 + 0 − −6
1 √
2 2
0 % & 1
x 2 % & 0
&
5
x 0 4

%
1
1 2
& % &
2
%
1
y 0 2 y 0

y ′ (t) − 0 + 0 − y ′ (t) 0 + 3 2 + 0
1
4. Pas de branche infinie. À noter quand même le point asymptote de coordonnées (0; 2 ). y ′ (t) sin(2t)
3. Précision au point stationnaire M (0) : lim = lim = lim (tan(2t)) = 0
x′ (t) t→0 cos(2t) t→0
t→0
5. Précision au point stationnaire M (0) qui est de coordonnées (1; 0) : et la tangente est nécessairement horizontale.
y ′ (t) −(2 − t)(1 + t2 )2 1 π
lim = lim =− Précision au point M ( ) : tangente horizontale.
t→0 x (t)
′ t→0 2(t2 − 2t + 2)2 4 2
et la tangente a donc pour équation y = − x4 + 41 . 4. Tracé : 4
3
6. Tracé :
2
1
1

−2 2
−1
−2
−3
−4

1−x
5. La longueur de la néphroı̈de est égale à :
y= 4
1 Z π q Z π
π
2 2
ℓ=4× 6× sin2 t cos2 (2t) + sin2 (2t) sin2 t dt = 24 × sin t dt = 24 × [− cos t]02 = 24.
0 0

Exercice B. Néphroı̈de (un cas particulier d’épicycloı̈de). On considère la courbe paramétrée définie par :

x(t) = 3 cos t − cos(3t)
y(t) = 3 sin t − sin(3t)

x(t + 2π) = x(t)
1. donc étude sur un intervalle de longueur 2π, disons [−π; π].
y(t + 2π) = y(t)

x(−t) = x(t)
donc étude sur [0; π] et courbe symétrique par rapport à l’axe Ox.
y(−t) = −y(t)
 h πi
x(π − t) = −x(t)
donc étude sur 0; et courbe symétrique par rapport à l’axe Oy.
y(π − t) = y(t) 2

x′ (t) = −3 sin t + 3 sin(3t) = 6 sin t cos(2t)
2. . D’où le tableau de variations :
y ′ (t) = 3 cos t − 3 cos(3t) = 6 sin(2t) sin t

11 12

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