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Établissement d’un compte


courant et d’intérêt :

❖ Emna Jouini
❖ ISET
❖ Mdm Hanen Yazidi
❖ CF1
❖ 2022/2023
Définition du compte courant...........................................................................................................4
Les différents types de compte de dépôt..........................................................................................5
1) Régime fiscal des intérêts sur les comptes courants associés en matière d’impôts directs :.....6
2) Régime fiscal des intérêts sur comptes courants associés en matière de Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA) :..................................................................................................................................8
1) L’importance de la date de valeur :...........................................................................................8
2) Comment faut-il calculer la date de valeur :..........................................................................9
3) Connaitre les dates de valeur appliquées :..............................................................................10
1) A quel âge peut-on ouvrir un compte bancaire personnel :....................................................10
2) Comment ouvrir un compte en banque :.................................................................................11
3) Peut-on ouvrir un compte dans n’importe quelle agence bancaire :.......................................11
Oui en principe, à condition de fournir les pièces justificatives et de vous rendre à la banque, ne
serait-ce que pour déposer votre signature....................................................................................11
4) Une banque peut-elle refuser de m’ouvrir un compte en banque :........................................12
5) Qu’est-ce que la convention de compte bancaire :.................................................................12
1ère étape : Choisir votre banque...................................................................................................12
2étape : L'ouverture du compte bancaire.......................................................................................13
3étape : Le droit au compte............................................................................................................14
4Etape : Négocier les prestations...................................................................................................14
5Etape : Activer votre compte.........................................................................................................15
Un compte courant peut appartenir à un particulier ou à une entreprise, et
permet à son titulaire de réaliser toutes ses opérations quotidiennes. Bien
souvent, des comptes d'épargne s'ajoutent au compte courant.
Le compte courant est le dispositif bancaire dont se sert le client d'une
banque pour ses achats, ses retraits et ses dépôts quotidiens. Le plus
souvent, un compte courant s'oppose à un compte épargne : c'est bien
souvent depuis le premier que le second est alimenté lorsqu'il s'agit de
mettre de l'argent de côté.

C'est quoi l’établissement d’un compte courant et d’intérêt ?

Premièrement nous allons montrer les différents types d’un compte courant
deuxièment nous allons montrer le taux d’intérêt d’un compte courant
troisièment nous allons montrer la date de valeur quatrièment nous allons
montrer es paramètres d’établissement d’un compte courant et enfin la partie
pratique de mon exposé
I) Le compte courant :
Appelé également compte à vue, compte chèque ou compte de dépôt est un
compte bancaire. Il est utilisé comme support pour les opérations de
versement, retrait, virement, prélèvement et paiement et encaissement de
chèques.
1) Types de compte courant :
Les différents types de compte de dépôt
Parmi les différents comptes courants, on distingue :
 Le compte simple : utilisé par un seul titulaire ;
 Le compte collectif : accessible à plusieurs titulaires désignés au moment de
l’ouverture ;
 Le compte-joint : ouvert au nom de deux personnes, chaque cotitulaire est
autorisé à effectuer des opérations bancaires en toute liberté ;
 Le compte indivis : qui est un compte collectif nécessitant l’autorisation des
co-indivisionnaires pour toute opération de gestion bancaire ;
 Le compte associé : compte de trésorerie vers lequel sont versées des
sommes d’argent par les associés et les dirigeants d’une société, puis mises
à la disposition de l’entreprise.

2) Pourquoi choisir le compte courant :


A) UN SERVICE COMPLET :
 La possibilité de gérer les encaissements et décaissements sur un seul
compte : règlement Client et fournisseurs, remboursement de sécurité
sociale, revenus fonciers, etc…
 Un chéquier pour disposer de votre argent à tout moment
 Un large choix de cartes UBCI : Pour vos dépenses professionnelles en
Tunisie mais aussi à l’étranger si vous disposez d’une Allocation Voyage
d’Affaires.
 Un accès à toute l’offre UBCI : Crédits de gestion, Crédits
d’investissements, Leasing, Placements, TPE…
 Isoler les opérations financières liées à l’activité professionnelle et ainsi
faciliter sa comptabilité,
 Accéder à des services spécifiques que n’offre pas le compte chèque et
qui prennent en compte les spécificités de l’activité professionnelle.
Exemple : autorisation de découvert liée aux flux de trésorerie, Crédit-bail,
etc.
B) VOS OPÉRATIONS COURANTES EN TOUTE SIMPLICITÉ :
 Effectuez vos règlements fournisseurs par chèques ou par virements
de compte à compte et des virements de votre compte vers le compte d’un
tiers
 Disposez de la sécurité de vos encaissements grâce au Terminal de
Paiement Électronique
C) VOTRE BANQUE SANS VOUS DÉPLACER :
 Consultez vos comptes sur internet depuis votre ordinateur, votre tablette
24h/24 et 7j/7 ou votre smartphone, grâce à notre service à distance UBCI
Net
 Effectuez vos principales opérations bancaires à distance : Virements,
commande de chéquier, édition de RIB
 Également à votre disposition :
o Un serveur vocal interactif pour la consultation de vos comptes par
téléphone

D) DES TRANSFERTS D’ARGENT FACILITÉS :


Un service de mise à disposition permettant au bénéficiaire désigné de retirer
des fonds dans l’agence de votre choix

II) Taux d’intérêt d’un compte courant :


1) Régime fiscal des intérêts sur les comptes courants associés
en matière d’impôts directs :
Conformément aux dispositions de l’article 48-VII du code de l’impôt sur le
revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés, les intérêts
servis aux associés à raison des sommes qu’ils versent ou qu’ils laissent à la
disposition de la société en sus de leur part dans le capital social sont
déductibles dans la limite du taux de 8% à condition que le montant des
sommes productives d’intérêts n’excède pas 50% du capital et que ce
dernier soit entièrement libéré.
En outre, les intérêts non décomptés ou décomptés à un taux inférieur à 8%
au titre des sommes mises à la disposition par la société à la disposition de
ses associés font partie des résultats soumis à l’impôt en application de taux.
Cependant, dans une prise de position n°226 en date du 20 février 2020, la
Direction Générale des Impôts (DGI) a accepté pour le cas d’espèce d’une
société basée en Tunisie qui a obtenu des prêts à travers des sommes mises
en comptes courants par ses associés résidents en Italie rémunérés au taux
de 2%, l’application d’un taux inférieur au taux prévu par la législation fiscale
tunisienne en vigueur ainsi que la déduction des charges y afférentes sans
que les montants productifs des intérêts n’excèdent 50% du capital social,
qui doit être totalement libéré.
De même, dans une prise de position n°242 du 25 février 2020, la DGI a
confirmé la même position en admettant, pour le cas d’une société résidente
en Tunisie qui a obtenu des prêts auprès de la société mère basée en
Allemagne productifs d’intérêts au taux de 2%, la possibilité d’application
d’un taux de rémunération inférieur au taux prévu par la législation fiscale en
vigueur ainsi que la déduction de ces intérêts à condition que les montants
productifs d’intérêts ne dépassent pas 50% du capital social qui doit être
totalement libéré.
Par conséquent, selon une doctrine administrative récente et constante de la
DGI, les sociétés basées en Tunisie peuvent emprunter des sommes auprès
des associés non-résidents en Tunisie ou des sociétés du groupe basées à
l’étranger tout en appliquant un taux d’intérêt inférieur à 8%.
En matière de retenue à la source, les intérêts payés au titre des sommes
mises par les associés à la disposition de la société en sus de leur
participation dans le capital dans la limite de 50% du capital social totalement
libéré sont soumis à la retenue à la source au taux de 20% sous réserve de
taux préférentiels prévus par les conventions fiscales de non double
imposition conclues entre la Tunisie et le pays de résidence du prêteur. Le
fait générateur de la retenue à la source au titre de ces intérêts est constitué
par leur paiement ou leur inscription au compte courant.
Au cas où le bénéficiaire des intérêts n’est pas résident en Tunisie, le
transfert de ces montants à l’étranger reste subordonné à la présentation
d’une attestation de résidence fiscale et d’une attestation de régularisation de
la situation fiscale par la société bénéficiaire.
Par ailleurs, dans le cas où les intérêts sont décomptés à un taux supérieur
au taux de 8% ou sur une assiette dépassant 50% du capital social
totalement libéré, le montant excédentaire est réputé revenu distribué et est
soumis, de ce fait, à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés
conformément à la législation en vigueur et ce conformément à la prise de
position de la Direction Générale des Etudes et de la Législation Fiscale
(DGELF) n°40 du 06 janvier 2012.
2) Régime fiscal des intérêts sur comptes courants associés en
matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) :
Les intérêts décomptés au titre des sommes mises à la disposition de la
société en sus de la participation dans le capital au niveau des comptes
courants associés sont soumis à la TVA au taux de 7%.
Dans le cas où le prêteur n’est pas résident en Tunisie et n’y dispose pas
d’établissement stable, la société emprunteuse est tenue de tenue la taxe sur
la valeur ajoutée due au titre de ces intérêts conformément aux dispositions
de l’article 19 du code de la TVA.
Par ailleurs, et dans une prise de position n°21 du 04 janvier 2012, la DGELF
a précisé que pour le cas d’une société totalement exportatrice bénéficiaire
de la suspension de la TVA au titre de ses acquisitions de biens et de
services, la société peut bénéficier de la suspension de la TVA au titre de
ces intérêts dans la mesure où ces sommes sont utilisées dans le cadre de
son activité destinée à l’exportation.

III) La date de valeur :


C’est la date à laquelle une banque attribue une opération bancaire.
Précisons toutefois que cette date ne correspond pas obligatoirement à la
date à laquelle le client a effectué l’opération. La date de valeur est
également la date appliquée à une opération pour le calcul des intérêts
débiteurs ou des intérêts créditeurs lorsqu’il s’agit de comptes d’épargne.
1) L’importance de la date de valeur :
Un certain nombre d’opérations débitrices sont prises en compte et mises au
débit du compte avant la date de l’opération, et à l’inverse, des opérations au
crédit d’un compte bancaire sont prises en compte après la date d’opération.

Par exemple, si un détenteur d’un compte est à découvert, qu’il a un

Paiement à effectuer, mais qu’il reçoit un chèque lui permettant de couvrir


son découvert, dernière dépense comprise, il doit prendre en compte le fait
que la banque débitera son compte avant de le créditer du montant du
chèque, et que son découvert durera donc plus longtemps. Il est important
de tenir compte de ces décalages, afin d’éviter de coûteux agios.

Pour expliquer l’existence de ces délais, il faut rappeler que la date de valeur
a été créée à une époque où les moyens techniques n’étaient pas ceux
d’aujourd’hui.

En l’absence de toute automatisation, on devait forcément prévoir un délai de


traitement pour les opérations bancaires. Ces délais existent encore
aujourd’hui, car les banques n’ont pas toujours une avance de trésorerie qui
leur permette d’effectuer les opérations, ce qui explique par exemple les
délais de traitement pour l’encaissement des chèques. Cependant, les dates
de valeur et les dates d’opérations sont de plus en plus fréquemment
identiques, à quelques exceptions près.
2) Comment faut-il calculer la date de valeur :
De façon générale, tout dépend de la nature de l’opération. Les dates de
valeur les plus fréquemment pratiquées sont les suivantes :

 Retrait et versement d’espèces : date d’opération. L’encaissement sera donc


comptabilisé le jour même, et la date de valeur sera identique à la date
d’opération
 Chèque émis : date de présentation moins un jour ouvré
 Remise de chèque : date de remise en compte plus un jour ouvré au
maximum, avec cependant des délais plus longs pour les chèques en
devises
 Virement émis : date de traitement
 Virement reçu : date de réception des fonds par la banque.

Dans le cas d’une carte bancaire à débit différé, les opérations seront
comptabilisées séparément, et la date de traitement dépendra de la date de
présentation du paiement par le commerçant. Les opérations seront débitées
du compte avec une date de valeur unique en fin de mois.
3) Connaitre les dates de valeur appliquées :
Il est donc utile de bien connaitre les dates de valeur appliquées par votre
banque afin d’éviter d’avoir à payer des intérêts débiteurs ou agios. Certains
délais sont mêmes réglementés et rappelés dans la convention de compte.
 Pour un chèque en euros émis ou déposé sur votre compte : une date de
valeur d’1 jour ouvré au plus (J-1 pour un débit, J+1 pour un crédit) peut
être appliquée, par rapport à la date de traitement de l’opération sur le
compte
Pour les autres paiements (virement, prélèvement…) portés au débit ou
au crédit de votre compte, la date de valeur correspond au jour
d’enregistrement de l’opération de paiement (au débit ou au crédit) sur le
compte de la banque
 Pour un dépôt d’espèces par une personne physique pour des besoins non
professionnels, le montant doit être disponible, avec une date de valeur
identique à la date de réception des fonds.
*Vous disposez d’une carte bancaire à débit différé, les opérations effectuées
à l’aide de cette carte sont comptabilisées séparément, avec une date de
traitement qui dépend de la date de présentation du paiement par le
commerçant. Toutes les opérations sont débitées de votre compte avec une
date de valeur unique en fin de mois.

IV) Paramètres d’établissement d’un compte courant :


1) A quel âge peut-on ouvrir un compte bancaire personnel :
Le titulaire d’un compte courant doit avoir au moins 16 ans. Jusqu’à 18 ans,
l’accord et la présence du représentant légal (parent ou tuteur) est
nécessaire pour l’ouverture du compte. Le(s) parent(s) ou le tuteur doivent

se porter caution. Si le compte se retrouve à découvert, la banque pourra se


retourner vers eux pour obtenir le remboursement de cette dette.
Pour ouvrir un compte en banque à un enfant, voici la liste des documents
justificatifs dont vous aurez besoin :
Si votre enfant est âgé entre 12 et 25 ans, vous pouvez également lui ouvrir
un Livret Jeune. C’est un livret d’épargne défiscalisé sur lequel il peut
bénéficier d’une carte de retrait.
2) Comment ouvrir un compte en banque :
L’ouverture d’un compte est, en principe, assez facile : il faut au minimum
fournir au banquier une pièce d’identité portant sa photo et sa signature
ainsi qu’un justificatif de domicile et déposer une somme minimum selon
les conditions spécifiées par la banque.
Le demandeur remet un spécimen de sa signature à l’établissement
bancaire, ce qui permet de vérifier celle-ci sur les chèques qu’il aura à établir.
Avant de délivrer un chéquier, la banque doit impérativement s’adresser à la
Banque de France, qui gère le Fichier central des chèques, pour vérifier que
le demandeur n’est pas interdit bancaire.
L’ouverture d’un compte à vue est une opération réglementée. La
banque est légalement obligée de procéder à un certain nombre de
vérifications. Il vous sera aussi demandé de prouver votre identité à l’aide
d’une pièce officielle, de justifier de votre domicile et de déposer un
spécimen de votre signature.
3) Peut-on ouvrir un compte dans n’importe quelle agence
bancaire :
Oui en principe, à condition de fournir les pièces justificatives et de vous
rendre à la banque, ne serait-ce que pour déposer votre signature.
Pour ouvrir un compte dans une banque en ligne, deux procédures sont
possibles, variant selon les établissements bancaires :
 Une souscription 100 % en ligne, avec l’envoi des justificatifs directement par
voie numérique et par signature électronique ;
 Envoi du dossier par voie postale, en téléchargeant la demande d’ouverture
du compte en ligne sur le site de la banque et en la renvoyant, complétée et
signée, par courrier avec les pièces justificatives demandées.

Pour l’ouverture d’un compte bancaire à distance, vous disposez d’un délai
de rétractation de 14 jours à compter de l’ouverture du compte. Pour
vous rétracter, vous adressez le bordereau de rétractation par lettre
recommandée avec accusé de réception à la banque.
4) Une banque peut-elle refuser de m’ouvrir un compte en
banque :
Une banque peut toujours refuser l’ouverture d’un compte au particulier sans
avoir à justifier son refus. Toutefois, afin que chacun puisse bénéficier d’un
compte, la loi a instauré un droit au compte. La banque doit informer le
demandeur de sa possibilité de saisir la Banque de France pour exercer son
droit au compte.
5) Qu’est-ce que la convention de compte bancaire :
La convention de compte est un document qui contractualise les relations
entre votre banque et vous-même, en tant que client, notamment en ce qui
concerne l’ouverture, le fonctionnement (montant du découvert bancaire…)
et la clôture de votre compte de dépôt. La convention de compte précise
aussi les moyens de paiement mis éventuellement à votre disposition, donne
des informations en matière d’incidents de paiement et rappelle qu’il existe
une procédure de médiation (Gratuite en cas de litige non résolu avec le
service clientèle de la banque). Enfin, elle indique les tarifs bancaires en
vigueur et vous signale que, comme client, vous serez informé de tout
changement tarifaire avec un délai de préavis d’au moins deux mois.

V) Partie pratique :
1ère étape : Choisir votre banque
Il existe un important choix d'établissements bancaires. Vous devez réfléchir
aux besoins que vous avez.
Il existe deux grands types de banque : les banques avec un établissement
physique où vous prendrez rendez-vous pour ouvrir un compte ou voir votre
conseiller et les banques en ligne où toutes les démarches devront être
effectuées sur leur site internet.
Ensuite, selon vos besoins, il peut être intéressant de comparer plusieurs
banques car elles n’offrent pas toujours les mêmes prestations et au même
prix.
A noter : Si vous êtes un étranger et que vous souhaitez ouvrir un compte en
France, il peut être intéressant de contacter votre banque dans votre pays
d’origine pour savoir si elle a une banque associée en France ce qui facilitera
grandement vos transferts et opérations.
2étape : L'ouverture du compte bancaire
Vous devez avoir l’âge légal, posséder une pièce d’identité valide et justifier
d’un domicile fixe.
L’âge légal est de 18 ans, mais certaines banques acceptent d’ouvrir un
compte bancaire aux jeunes de 16 ans sous certaines conditions.
Lors de l’ouverture du compte bancaire, la banque va vous demander :
 Votre pièce d’identité en cours de validité (carte nationale d’identité,
passeport, permis de conduire, titre de séjour),
 Votre justificatif de domicile de moins de 3 mois (quittance de loyer, avis
d’imposition, une facture de téléphone, d’eau, de gaz ou d’électricité),
 Votre spécimen de signature,
 Vos 3 derniers relevés bancaires si vous aviez déjà un compte dans une
autre banque en cas de changement de banque.
Attention : Si vous êtes hébergé par un tiers, il doit vous fournir une
attestation d’hébergement et apporter son justificatif de domicile.
Si vous n’avez pas de domicile stable, vous devez produire une attestation
de domiciliation.
Si vous êtes étranger, vous pouvez donner votre permis de séjour ou
demander la création d’un compte non-résident, par contre, vous n’aurez pas
de carte de crédit ni de découvert autorisé.
S’il s’agit d’un compte-joint, il faut le spécimen de signature de chaque
titulaire, ainsi que de la personne à qui vous donnez procuration sur votre
compte.
Après la remise des documents, la banque va vérifier que vous avez bien la
capacité juridique, car seul les majeurs peuvent ouvrir un compte sans la
présence du tuteur légal.
Puis, elle va vérifier si vous êtes interdit bancaire auprès de la Banque de
France. Si c'est le cas, elle risque de refuser l'ouverture du compte bancaire.
La banque peut vous demander des documents supplémentaires afin de
connaître votre situation tels que vos bulletins de salaire ou votre avis
d’imposition. Il peut également s’agir d’un document attestant de vos
rentrées d’argent comme des allocations familiales, la retraite, le chômage,
etc.
Vous n’êtes pas obligé de communiquer les documents, mais la banque peut
refuser d’ouvrir le compte face à votre refus.
Pour une personne mineure, il faudra le livret de famille.
Pour les personnes en incapacité juridique ou les mineurs anticipés, il faudra
en plus, l’ordonnance du juge des tutelles et une copie du jugement du
tribunal.
3étape : Le droit au compte
En France, dans toutes les situations, vous avez le droit à un compte
bancaire si vous n’en avez pas déjà un.
Si la banque vous refuse l’ouverture du compte bancaire, vous devez lui
fournir une déclaration sur l’honneur indiquant que vous n’avez pas de
compte de dépôt. Si la banque rejette votre demande, vous pouvez faire
appel à la Banque de France qui va vous désigner une autre banque. La
banque qui vous a refusé l'ouverture peut vous proposer de faire les
démarches pour vous.
La Banque de France a une journée pour vous donner le nom de la banque
et votre compte doit être ouvert sous 3 jours.
Cette procédure vous sert également si vous êtes interdit bancaire car vous
avez tout de même le droit d’avoir un compte bancaire pour les opérations
suivantes :
 Avoir un RIB,
 Les prélèvements,
 Faire des virements,
 Avoir les révélés de comptes mensuels,
 Le dépôt et retrait d’espèces,
 La consultation de votre solde,
 Avoir une carte de retrait.
4Etape : Négocier les prestations
Votre conseiller va vous proposer des services dans votre forfait bancaire.
Celui-ci doit vous informer des tarifs en vigueur et des engagements que
vous prenez.
Dans tous les cas, vous devez avoir accès à un certain nombre de services
gratuits tels que :
 Le retrait et le dépôt d’argent,
 Les paiements par prélèvement,
 La consultation de votre compte (en agence, sur internet ou sur une
application),
 L’encaissement de chèques,
 Les virements,
 Un changement d’adresse par an,
 Une carte de retrait,
 Un relevé d’identité bancaire,
 Un relevé mensuel des opérations effectuées,
 Le choix entre deux formules de chèque par mois.
Il peut y avoir des frais de tenue de compte bancaire, c’est pourquoi il est
intéressant de comparer plusieurs banques.
Le conseiller va vous proposer un bon nombre de prestations
supplémentaires optionnaires. Demandez bien le détail du tarif avant de vous
engager. C’est également le cas pour les assurances qu’il peut proposer.
5Etape : Activer votre compte
Dans certaines banques, votre compte bancaire sera réellement activé dès
lors que vous ferez un premier virement ou un dépôt d'argent sur le compte.
De plus, une fois votre carte bancaire reçue, vous devrez l’activer à l’aide
d’un retrait ou d’un achat.

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