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le solaire
thermique et photovoltaïque
Mohamed Amjahdi
Jean Lemale
Conception de couverture : Jean-Christophe Courte
Maquette intérieure : Nord Compo
Illustrations intérieures : Raphaëlle Danet
Avant de commencer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
■ L’énergie solaire et la politique énergétique 13
■ L’origine de l’énergie solaire 15
■ Le rayonnement solaire 16
■ Le gisement solaire en France 23
■ Quelques conseils préalables
LE SOLAIRE THERMIQUE
LE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
L’installation électrique
raccordée au réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
■ Les enjeux et les perspectives 134
■ Principe d’une installation photovoltaïque
6
Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
■ Certifications 143
■ Pour en savoir plus 145
■ Bibliographie 145
■ Remerciements 145
Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
Avant-propos
La part de la facture énergétique pour satisfaire les besoins d’eau
chaude, de chauffage et d’électricité pèse de manière non négligeable
sur le budget des ménages. Pour l’alléger, il faut adopter des compor-
tements économes, entreprendre des travaux d’isolation, remplacer
les fenêtres…
L’énergie apportée par le soleil, abondante, inépuisable, non polluante,
permet de compléter efficacement cette démarche sous certaines
conditions qui sont développées dans cet ouvrage.
Les technologies solaires permettant le chauffage de l’eau chaude
ou la production d’électricité ont atteint un stade de maturité qui
permet d’envisager leur quasi-généralisation dans l’habitat neuf, et
dans la majorité des cas, dans les bâtiments existants.
Aujourd’hui plus de 800 000 logements sont équipés de systèmes
solaires.
Selon les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement, ce sont
notamment 8 millions de logements qui devraient être équipés
en 2020 de chauffe-eaux solaires et contribuer ainsi au respect de
l’environnement et à la préservation des ressources énergétiques de
la planète.
Avant-propos 9
10
Avant de
commencer…
L’énergie transmise
à travers le rayonnement
solaire représente
la quasi-totalité
de l’énergie disponible
sur Terre.
Avant de commencer… 11
L’énergie solaire nous apporte la lumière et la chaleur, mais est aussi à
l’origine de la photosynthèse des plantes, du cycle de l’eau, et des vents.
Les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) que nous utilisons abondam-
ment ont également pour origine l’énergie de photosynthèse accumulée
durant des millions d’années.
12
L’énergie solaire et la politique
énergétique
Sous l’impulsion des pouvoirs publics, les technologies citées précé-
demment se sont développées à grande échelle, mais d’autres sont
encore au stade de la démonstration, comme la climatisation solaire
ou l’utilisation du solaire dans les procédés industriels.
Le solaire thermique tient aujourd’hui en France une place relative-
ment marginale dans la production des énergies renouvelables. Depuis
2005, notamment sous l’effet du crédit d’impôt, ce secteur fait état
d’une forte croissance. Après une légère inflexion en 2009, le marché
devrait repartir à un rythme accéléré, sous l’effet des dispositions pré-
vues dans les réglementations thermiques à venir 2012 et 2020.
Avant de commencer… 13
D Évolution de la surface
solaire thermique installée
en France métropolitaine
(m²) et objectif Plan Soleil
(2000-2006)
14
Comme le montre le graphique ci-après, les objectifs fixés pour le
solaire dans le cadre du Grenelle de l’environnement sont très ambitieux
puisque ce dernier prévoit d’ici 2020 d’équiper 8,4 millions d’habitations
principales de systèmes de production d’eau chaude sanitaire solaire.
Avant de commencer… 15
Le soleil
• Âge : estimé à 4,7 milliards d’années
• Durée de vie : estimée à 10 milliards d’années
• Diamètre : 1 391 000 km (110 fois celui de la Terre, 12 700 km)
• Masse : 2 × 1030 kg (1 300 000 fois celle de la Terre)
• Distance Terre-Soleil : 149 598 000 km
• Temps de transfert de la lumière : 8 mn 20 s.
• Composition : environ 90 % H2, 10 % He et traces d’autres éléments
(O, C, Fe, Ne, N, Si, Mg, S, etc.)
• Température : à la surface : environ 5 800 °C ; au centre : 15 millions
de degrés
Le rayonnement solaire
La longueur d’ondes
Le rayonnement solaire est composé principalement de trois types de
rayonnement :
ultraviolet,
visible,
infrarouge.
16
J Échelle des longueurs
d’ondes
La trajectoire du soleil
Compte tenu de la rotation de la Terre autour du soleil, et de la Terre
sur elle-même, l’énergie solaire reçue en un point du globe dépend
de la latitude, de la saison et de l’heure. Elle dépend également des
conditions météorologiques locales, en particulier de la nébulosité
(nuages, brouillard…).
En hiver et sous nos latitudes, les rayons du soleil sont plus rasants,
traversent une couche de l’atmosphère plus importante et durent
moins longtemps dans la journée et donc délivrent une quantité
d’énergie plus faible.
J Positions saisonnières
du soleil
Avant de commencer… 17
G Mesure de la latitude La position du soleil en un point donné et à un instant donné, est
et de la longitude exprimée par deux angles illustrés sur la figure ci-dessous :
la hauteur du soleil (h), ou encore l’altitude, est l’angle formé par
le plan horizontal du lieu considéré et la droite issue du point local
vers le soleil ;
l’azimut solaire (a) est l’angle horizontal formé entre l’axe
Nord-Sud (méridien du lieu) et la projection verticale de la droite
issue du point local vers le soleil.
D La trajectoire du soleil
18
Le rayonnement solaire global parvenant sur une surface horizon-
tale se mesure en W/m². Les niveaux de rayonnement sont élevés
lorsque le ciel est dégagé et peuvent atteindre 800 à 1 000 W/m² en
été, tandis que, par temps très couvert, la surface ne reçoit plus que
200 W/m², voire moins.
J Irradiation solaire en
fonction des conditions
météorologiques
Avant de commencer… 19
La superposition des masques à la trajectoire du soleil sur le dia-
gramme permet également de visualiser les périodes où des ombres
seront portées sur les capteurs.
Les ombres portées, ou masques solaires, peuvent avoir une forte
influence sur la production d’une installation solaire, notamment pour
les installations photovoltaïques. Une ombre, même très partielle sur
une cellule, peut réduire voire mettre à zéro le courant de toutes les
cellules montées en séries avec celle-ci. On veillera donc à connecter
les panneaux de manière à réduire au maximum l’effet d’un éventuel
masque solaire.
Pour réduire les risques liés aux masques, il est nécessaire d’évaluer
la projection d’ombres portées par la présence d’obstacles proches ou
lointains, comme les bâtiments, les arbres ou les montagnes.
Le relevé des ombres portées peut se mesurer à l’aide d’un clinomètre
qui permet de mesurer, en se plaçant au pied du capteur, les angles
que font les obstacles par rapport à l’horizontale. Le relevé se fait en
balayant le paysage d’est en ouest.
20
G Effet des masques solaires sur le rayonnement G Analyseur solaire
et des ombres pour mesures
de l’exposition solaire,
relevée de masques, traçage
de la trajectoire du soleil…
(Doc Solmetric)
Avant de commencer… 21
L’inclinaison « latitude + 10° » permet quant à elle d’avoir une
productivité annuelle moyenne moins élevée que la première, mais
de produire le maximum d’énergie possible au cours de la saison la
moins favorable, c’est-à-dire en hiver.
Dans le cas où l’installation fonctionne toute l’année, il faut opti-
miser la production en hiver, période moins ensoleillée. Pour ce faire,
il faut privilégier une inclinaison qui sera égale à la latitude du site
+ 10°.
Exemple
Rennes qui est à une latitude de 48° :
Inclinaison optimale : 48° + 10° = 58° avec une orientation Sud.
Ces chiffres n’incluent pas les possibles masques qui pourraient réduire
la production annuelle
22
G Variation du rayonnement solaire en fonction de l’orientation et de l’inclinaison
Avant de commencer… 23
D Carte du gisement solaire
en France
24
bâtiment existant. L’installation de panneaux solaires sur un toit de
maison entraîne une modification de l’aspect extérieur, elle est donc
soumise au régime de déclaration préalable. Ce régime de déclara-
tion préalable permet d’effectuer les travaux sauf si l’administration
s’y oppose de manière formelle. Néanmoins, les travaux autorisés au
titre des règles d’urbanisme doivent, le cas échéant, satisfaire aux
prescriptions relevant d’autres législations. Ainsi, le fait que cette ins-
tallation s’opère dans un périmètre de protection d’un monument
historique n’a pas d’incidence sur le type d’autorisation. Cependant,
en ce cas, la procédure d’instruction prévoit l’accord préalable de
l’architecte des Bâtiments de France.
Avant de vous lancer dans l’installation de panneaux solaires, vous
devez vous renseigner, pour ne pas enfreindre les lois, auprès de :
Votre mairie : votre commune peut exiger le respect de certains
aspects architecturaux particuliers (couleurs, matériaux, toits, etc.),
ce qui vous obligera à adapter votre choix d’installation. Le Plan
local d’urbanisme (PLU) précise les contraintes pour la pose de
panneaux solaires, selon les contraintes locales.
Votre copropriété : si vous souhaitez installer des panneaux dans
un immeuble, vous devez demander l’accord de l’assemblée géné-
rale des copropriétaires.
La Direction départementale des territoires (DDT) : elle vous
expliquera comment suivre le Plan local d’urbanisme (PLU), qui fixe
les règles d’utilisation des sols et d’aspect extérieur des bâtiments.
Dans tous les cas :
s’il
s’agit d’une construction neuve, vous devez mentionner la
pose des panneaux solaires dans votre permis de construire,
siles travaux concernent un bâtiment existant, une déclaration
de travaux ou d’autorisation sera nécessaire.
Une fois le projet décidé, il faudra faire appel à des professionnels
pour le valider et vous faire des propositions techniques et financières.
Il est recommandé à ce stade de faire faire des devis par plusieurs pro-
fessionnels. Avant de faire votre choix, prenez connaissance des avis
d’autres utilisateurs qui ont fait appel à ces solutions. Les espaces
Info → Énergie peuvent vous conseiller et vous orienter vers les pro-
fessionnels de la filière. Un projet réussi dépendra de la compétence
du professionnel. Si le projet concerne une installation importante ou
Avant de commencer… 25
complexe, il est recommandé de faire valider ces propositions par un
bureau d’études qui pourra de plus suivre la réalisation des travaux.
Espace Toute intervention dans le bâtiment et en particulier sur les toitures
Info → Énergie et les réseaux électriques est soumise à des normes qui encadrent les
L’Espace Info → Énergie a travaux et imposent des exigences sur la qualité de mise en œuvre.
pour mission de délivrer une
information de qualité et
Il faudra donc veiller à ce que l’installateur dispose des qualifications
conseiller gratuitement le grand nécessaires, notamment :
public sur les réflexes simples QualiPV et/ou Qualisol pour le solaire (voir annexe) ;
à adopter et les solutions à
mettre en œuvre afin de réduire Qualitoit ou Qualibat pour intervenir sur les toits.
sa consommation d’énergie et
de contribuer à la réduction des
émissions de gaz à effet de serre.
26
Le solaire
L’énergie solaire thermique est la transformation du rayonne-
ment solaire en énergie thermique.
En France métropolitaine, pour l’habitat individuel ou col-
lectif, il est possible d’utiliser cette énergie abondante et iné-
puisable, soit pour la fourniture d’eau chaude sanitaire, soit
pour le chauffage.
Pour bénéficier de cette énergie et la rendre utilisable pour
nos besoins, on utilise des capteurs où circule un fluide calo-
porteur réchauffé par le rayonnement solaire. L’énergie ainsi
récupérée est utilisée directement ou transite par un ballon
de stockage. Compte tenu de l’intermittence du rayonnement
thermique
à la fois journalière et saisonnière, un système d’appoint est
toujours nécessaire. La conception et plus particulièrement le
dimensionnement doivent être étudiés avec soin pour éviter
toutes contre-performances énergétique et économique.
Pour les nouvelles constructions, l’objectif est d’aboutir
rapidement à un concept de « maison à énergie positive ».
La conception devra intégrer une architecture bénéficiant au
maximum des apports solaires (orientation, disposition des
pièces et des parois vitrées, isolation, inertie…) et l’instal-
lation de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques
pour la production d’électricité.
30
Les différentes
technologies
de capteurs
solaires
Les capteurs solaires
sont conçus pour
récupérer l’énergie
du rayonnement solaire
et doivent être adaptés
à l’usage souhaité.
Caractéristiques générales
Un capteur solaire thermique doit avant tout avoir :
un bon rendement de conversion de l’énergie solaire en chaleur,
une bonne résistance aux agressions extérieures (poussières, neige,
grêle, vent…),
une bonne résistance aux températures élevées et basses,
un maintien des performances dans le temps (durée de vie de 20
à 30 ans),
une facilité de montage.
Ces caractéristiques sont celles exigées par les normes en vigueur et
par les certifications correspondantes.
32
J Capteurs plans vitrés
D Schéma de fonctionnement
d’un chauffe-eau solaire
thermique
34
Les capteurs non vitrés
Également appelé « capteur moquette », ce capteur consiste en un
réseau de tubes noirs, généralement en matière plastique souple de
type élastomère, l’EPDM (éthylène propylène diène monomère). Il est
utilisé pour des eaux ne nécessitant pas une température supérieure
à 30 °C – l’eau d’une piscine par exemple. Les capteurs peuvent se
raccorder directement sur le circuit de filtration. Ils sont posés soit à
même le sol, soit sur un toit à proximité de la piscine. Ils sont ainsi
directement irrigués par l’eau du bassin.
Le rendement du capteur moquette est très bon pour produire des
températures proches de la température de l’air ambiant. Ce type de
capteur permet d’élever la température de 5 °C en moyenne en com-
paraison à une même piscine non chauffée.
J Schéma d’installation
de capteurs moquettes
pour une piscine
J Moquette solaire
pour chauffer l’eau
d’une piscine
36
G Différents capteurs en pavés de verre
Source : Bonvarlet
38
Le rendement optique du capteur représente le pourcentage de la puis- G Les pertes optiques
sance radiative du soleil qui sera réellement absorbée par le capteur.
Les pertes thermiques
Lorsque le fluide caloporteur qui circule dans le capteur s’échauffe,
une partie de la chaleur reçue est perdue par convection et par rayon-
nement vers l’extérieur.
40
42
La production
d’eau chaude
sanitaire
Chez les particuliers, l’eau
chaude sanitaire (ECS)
peut être produite par
un système de chauffe-
eau solaire individuel
(CESI).
Chauffe-eau
Chauffe-eau Chauffe-eau
thermosiphon Autostockeur
thermosiphon monobloc à circulation forcée
à éléments séparés
44
Il n’y a donc pas besoin de pompes de circulation, donc d’électri-
cité pour fonctionner. Le ballon placé à l’extérieur est soumis à des
pertes thermiques plus importantes en période froide que les autres
systèmes. Ce système est plutôt adapté aux régions très ensoleillées
ou pour une maison secondaire pendant la période estivale.
D Principe du chauffe-eau
thermosiphon à éléments
séparés
46
Chauffe-eau thermosiphon
à éléments séparés
Ce type de chauffe-eau fonctionne selon le même principe que le
monobloc. Le ballon est placé à l’intérieur du bâtiment, ce qui limite
les pertes thermiques lorsque la température extérieure est basse. Lors
de la mise en œuvre, il faut bien respecter le dénivelé capteurs/ballon.
J Principe du chauffe-eau
à circulation forcée
Autostockeur
Dans les zones géographiques à fort ensoleillement, notamment dans
les DOM, on utilise l’autostockeur solaire.
L’autostockeur solaire est une installation dans laquelle les fonctions
de captage et de stockage sont assurées par le même élément. Il est
constitué d’un réservoir cylindrique en acier inoxydable recouvert
d’un revêtement sélectif. Le réservoir est placé à l’intérieur d’un coffre
isolé et fermé par un vitrage simple.
Ce type de chauffe-eau est utilisé dans les pays à fort taux d’enso-
leillement. En France métropolitaine, leur utilisation est difficilement
envisageable. Leur emploi est plutôt limité aux DOM : Martinique,
Guadeloupe, Réunion.
48
G Principe de l’échangeur d’appoint intégré au ballon solaire
Le système de régulation
La régulation d’un CESI consiste à déclencher le fonctionnement du
circulateur en comparant la température à la sortie des capteurs et la
température dans le bas du ballon de stockage.
Si la température dans le capteur (T2) est supérieure à la température
du bas du ballon (T1), le circulateur est activé et permet ainsi le trans-
fert de l’énergie vers le ballon.
Lorsque la température des capteurs et celle du bas du stockage sont
proches, le circulateur s’arrête.
50
De même, le circulateur reste à l’arrêt tant que la température du
ballon est supérieure à celle des capteurs.
Un différentiel d’enclenchement et de déclenchement de quelques
degrés permet de limiter le nombre de démarrage et d’arrêt du circu-
lateur. La différence de température pour démarrer le circulateur est
de l’ordre de 6 à 9 °C et de 1 à 3 °C pour l’arrêter.
La mise en service de la fourniture d’énergie d’appoint doit être éga-
lement intégrée au dispositif, et doit tenir compte des spécificités du
système adopté.
J Principe du système
de régulation
Les tuyauteries
Échangeurs
Ces équipements ont un double rôle :
transférer l’énergie solaire vers l’eau sanitaire dans le ballon,
isoler le circuit primaire qui contient le fluide caloporteur du circuit
véhiculant l’eau chaude sanitaire.
Il existe deux types d’échangeurs, les échangeurs immergés et les
échangeurs externes, généralement à plaques.
G Échangeur immergé et échangeur externe à plaque
52
Comptage d’énergie
Il n’est pas obligatoire, mais peut être utile pour une bonne gestion
de l’installation. Il nécessite la prise de mesure de deux tempéra-
tures et d’un débit volumétrique. Il permet de calculer les économies
d’énergie réalisées et, si le cas se présente, de détecter rapidement
un dysfonctionnement de l’installation. De plus, le compteur d’eau
permet de connaître précisément la consommation d’eau chaude.
Systèmes de protection
Il existe un certain nombre d’appareillages nécessaires au bon fonc-
tionnement et à la sécurité d’une installation solaire :
vase d’expansion : il absorbe la dilatation du fluide caloporteur
et l’augmentation de la pression quelle que soit la température du
circuit primaire,
soupape de sécurité : équipement obligatoire pour faire face a
d’éventuelles surpressions. Elle est en général tarée entre 3 et 6 bar,
manomètre : organe de contrôle du niveau de pression dans le cir-
cuit. La pression doit être contrôlée régulièrement, ce qui permet
de prévenir certains dysfonctionnements. Il doit être placé de
manière à être consulté facilement,
purgeur d’air : à placer au point haut de l’installation. Il évacue
automatiquement l’air que contient le circuit dans les phases de
remplissage et de démarrage,
clapet anti-retour : dans un CESI à circulation forcée, il s’oppose à
une circulation par thermosiphon lorsque le ballon est plus chaud
que les capteurs (la nuit par exemple).
G Implantation en terrasse en toiture terrasse, les capteurs sont disposés sur des supports
et sur sol (talus) inclinés en rangées, suffisamment écartées pour qu’elles ne se
fassent pas mutuellement de l’ombre,
en toiture inclinée, les capteurs peuvent être intégrés ou placés
en surimposition, dans la mesure ou l’orientation et l’inclinaison
sont acceptables (orientation sud voire sud est ou sud ouest),
dans certains cas où l’implantation en toiture est impossible, les
capteurs peuvent être disposés au sol sur un talus.
Dans tous les cas, il faudra essayer de limiter la distance entre le
ballon de stockage et les capteurs.
Il existe différents schémas de principe pour la production d’eau
chaude solaire collective.
La production peut être assurée soit de façon collective avec un
appoint centralisé et une répartition de l’eau chaude au niveau de
chaque point de consommation, soit produite de façon décentralisée
tant au niveau du dispositif solaire que de l’appoint.
54
Les schémas avec appoint individualisé sont plutôt utilisés pour les
bâtiments résidentiels.
56
G Schéma de principe de stockage individualisé avec appoint intégré
L’étude de faisabilité
La réalisation d’une opération solaire collective passe obligatoirement
par une étude de faisabilité (ou prédiagnostic solaire). Cette étude
doit être réalisée par un bureau d’études indépendant possédant
toutes les qualifications requises pour ce type de réalisation, l’objectif
étant de permettre au maître d’ouvrage de juger de l’opportunité de
s’engager à réaliser l’investissement en fonction des critères qu’il se
sera fixés. Les critères et motivations peuvent être à la fois écono-
miques, environnementaux et énergétiques.
58
Évaluation des besoins
La première étape consiste à bien évaluer les besoins d’eau chaude
(volumes et répartition temporelle). Pour les bâtiments existants, les
relevés disponibles permettent d’évaluer ces besoins.
Pour des projets neufs, il est possible d’évaluer les consommations à
partir de ratios comme ceux donnés à titre indicatif et figurant dans
les tableaux ci-dessous :
Nombre
1 2 3 4 5
de pièces
Consommation
d’ECS à 60 °C 40 55 75 95 125
en litres par jour
60
G Chauffe-eau et son ballon pour un CESI
62
Choisir
et installer
un chauffe-
eau solaire
thermique
Bien dimensionner
son système permet
d’établir un coût
prévisionnel précis
de l’installation
et de sa maintenance.
64
dans certains cas d’alimenter à partir d’eau chaude solaire certaines
machines à laver le linge ou la vaisselle. Il faudra dans ce cas bien
estimer la quantité d’eau chaude nécessaire pour ces équipements
(informations données par les constructeurs).
Quelques conseils pour limiter
la consommation d’eau
• Installer un mitigeur thermostatique équipé de deux commandes.
L’une règle le débit, l’autre la température que l’on fixe selon l’usage.
Recommandé pour la douche et la baignoire, il limite les risques de
brûlures et permet des économies d’eau et d’énergie.
• Installer la production d’eau chaude le plus près possible de son lieu
d’utilisation.
• Limiter la température autant que possible. Une température plus
basse limite les pertes énergétiques et la formation de tartre.
• Avec des économiseurs d’eau (mousseurs, douchette éco, réducteur de
pression, robinets à fermeture automatique…) on peut économiser de
20 à 50 % ses besoins d’ECS et ainsi réduire sa consommation d’eau.
• L’économiseur d’eau : appelé aussi mousseur, il s’adapte à tous
les robinets. Il réduit le débit de 16 à 8 litres minute et permet donc
d’économiser jusqu’à 50 % d’eau et d’énergie.
• Douchette éco : elle fonctionne par mélange d’air sous effet Venturi,
et permet jusqu’à 50 % d’économie d’énergie.
G Répartition
de la consommation
énergétique pour un habitat
basse consommation
66
moyenne
Latitude
Février
Juillet
Août
Mars
Avril
Sept
Janv
Nov
Juin
Déc
Oct
Mai
Bastia
42,55° 12 12 13 14 16 18 19 19 18 16 14 12 15,25
Nice
43,65° 12 12 13 14 16 18 19 19 18 16 14 12 15,25
Bordeaux
68
J Taux de couverture
apporté par un système
solaire thermique
70
Site n° 2 : Montpellier
Site n° 2 : Montpellier
C’est le temps au bout duquel Le tableau ci-dessous donne des valeurs indicatives du temps de retour
la somme des économies sur investissement selon les 4 cas présentés dans le paragraphe précédent.
financières réalisées par la Hypothèses :
substitution de l’énergie solaire à
l’énergie traditionnelle est égale Coût de l’installation matériel et pose : 1 250 €/m²
au montant des investissements. Aide financière : crédit d’impôt de 45 % sur le matériel ;
Il s’exprime en années.
Des aides complémentaires énergie substituée : électricité.
peuvent être accordées dans de Les aides de l’État sont définies dans le cadre des lois de finances,
nombreuses régions.
publiées chaque année.
72
Temps de retour brut
Cas 1 : Paris 4 m² 14,1 ans
Cas 2 : Paris 8 m² 19,4 ans
Cas 3 : Montpellier 4 m² 10,3 ans
Cas 4 : Montpellier 2,4 m² 9,2 ans
inclinaison du capteur
Orientation J Taux de couverture
du capteur horizontal d’un chauffe-eau solaire
30° 60° Vertical 90° individuel (en %)
0°
Est 47,1 43,5 36,3 27,2
Sud-est 47,1 49,1 43,6 32,6
Sud 47,1 50,4 47,1 35,1
Sud-ouest 47,1 49,1 45,3 34,4
Ouest 47,1 44,9 38,7 29,5
74
la densité et la qualité de l’antigel. Si un complément est néces-
saire, il faut le faire avec un fluide ayant les mêmes caractéristiques,
la formation de calcaire dans le ballon.
76
Se chauffer
grâce
au solaire
thermique
Les systèmes solaires
combinés et les systèmes
solaires thermiques
passifs ou bioclimatiques
permettent également
de chauffer sa maison.
D Couverture solaire
des besoins de chauffage
et d’ESC
78
On note qu’une bonne partie du potentiel solaire n’est pas utilisée
l’été. Néanmoins, il est possible d’obtenir une bonne couverture
en mi-saison des besoins (ECS et chauffage), notamment dans les
régions ou les journées sont bien ensoleillées et les nuits relative-
ment fraîches. Il faut être très vigilant sur l’optimisation de ce type
d’installation, en trouvant le bon compromis entre le taux de couver-
ture solaire et le coût de l’installation.
Le système d’appoint
Pour l’aspect chauffage de ces installations, Il est nécessaire de pré-
voir un système de stockage d’énergie, ainsi qu’un système d’appoint,
devant assurer la totalité des besoins les jours les plus froids. Il ne
faut pas surdimensionner le système car le surplus d’énergie n’est
pas toujours utilisable l’été (sauf s’il existe des besoins particuliers,
comme le chauffage d’une piscine). Par ailleurs, une augmentation
de la surface conduit à une légère augmentation du taux de couver-
ture solaire, mais également à une augmentation du coût.
Le dimensionnement de l’installation et notamment la surface de cap-
teurs devront être déterminés en fonction des paramètres suivants :
lesbesoins à satisfaire : chauffage seul ou chauffage et eau chaude
sanitaire,
le système de stockage de l’énergie solaire,
les conditions météorologiques du site (ensoleillement, tempéra-
ture d’eau froide),
la surface disponible et les conditions pour l’implantation des
capteurs,
la nature des émetteurs de chauffage (planchers, radiateurs…).
Pour pallier à l’intermittence de l’énergie solaire, un dispositif de stoc-
kage est indispensable. Deux dispositifs peuvent être envisagés, ou
une combinaison des deux :
stocker l’énergie solaire directement dans le plancher chauffant
(dalle de sol appelée aussi Plancher solaire direct – PSD),
stocker l’énergie dans des ballons d’hydroaccumulation.
Dans le cas du stockage dans un ballon, pendant une journée enso-
leillée, l’excédant d’énergie solaire emmagasinée durant la journée est
80
d’un système solaire quel qu’il soit sera d’autant meilleur que l’écart
de température entre les capteurs et le fluide distribué sera faible.
Pour éviter la surchauffe du fluide caloporteur en été, il est conseillé
de prévoir un système de vidange automatique.
Le dimensionnement
du chauffage solaire
Pour dimensionner de manière optimale un système de chauffage
solaire et compte tenu des nombreux paramètres à prendre en consi-
dération, une analyse technico-économique réalisée par un bureau
d’études compétant peut s’avérer judicieuse. La première démarche
consistera bien évidemment à évaluer les besoins de chauffage et sa
répartition dans le temps.
Il existe cependant des logiciels simples et gratuits qui permettent
de faire une première évaluation des principaux éléments à dimen-
sionner, comme SIMSOL ou CALSOL.
82
Se chauffer grâce au solaire thermique 83
G Exemples de dimensionnement :
Nord de la France – Maison individuelle de 120 m2 en région parisienne
Isolation moyenne G = 1
Besoins : 23 950 kWh/an en chauffage + ECS
84
G Exemples de dimensionnement :
Sud de la France – Maison individuelle de 120 m2 à Montpellier
Isolation moyenne G = 1
Besoins : 16 940 kWh/an en chauffage + ECS
En fonction du choix architectural d’une maison (volumes, orientation, enveloppe, matériaux, vitrages…)
une part plus ou moins importante des besoins de chauffage sera fournie uniquement par le solaire.
La forme du bâtiment a une importance car les déperditions sont proportionnelles à la surface
de l’enveloppe.
Pour récupérer le maximum d’énergie solaire l’hiver, il faut placer les parois vitrées sur la façade
sud où seront implantées préférentiellement les pièces à vivre, qui bénéficieront en plus d’un bon
d’éclairage naturel. Des volets permettront de limiter les déperditions la nuit et les apports solaires
pendant les journées très ensoleillées l’été. La construction d’une véranda favorise la captation de
l’énergie solaire l’hiver (effet de serre) et l’espace tampon créé accroît l’isolation de l’habitation.
Les murs à forte inertie thermique (briques pleines, béton…) permettent d’accumuler de la chaleur solaire
pendant le jour et de la restituer la nuit. Ce principe peut être amplifié par la mise en place d’un mur Trombe.
Si l’hiver, il faut tout mettre en œuvre pour récupérer le maximum d’énergie du soleil, il faut pou-
voir s’en protéger l’été pour éviter les surchauffes pendant les journées les plus ensoleillées. Des
86
dispositifs comme les casquettes, auvents, stores et volets extérieurs contribuent à améliorer le
confort d’été. Des plantations végétales bien disposées, par exemple des arbres à feuilles caduques
limitent l’ensoleillement de la façade Sud l’été et laissent passer le soleil l’hiver.
La mise en œuvre des principes présentés ci-dessus accompagnés d’une bonne isolation permet
dans certaines configurations de se dispenser de moyens de chauffage ou de se limiter à un insert
ou petit poêle à bois.
La construction d’une maison bioclimatique s’inscrit généralement dans une démarche HQE. La
performance énergétique est une cible majeure de la démarche, mais il ne faut pas oublier les
autres aspects, notamment ceux liés à l’intégration du bâtiment dans l’environnement et à la qua-
lité de vie des occupants (confort thermique, acoustique, qualité de l’air…).
Un bref historique
G Alexandre-Edmond Becquerel
Le principe de l’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le
physicien français Alexandre-Edmond Becquerel. Malgré l’importance
de cette découverte, Il a fallu attendre la fin des années cinquante
pour voir apparaître les premières applications industrielles, en parti-
culier dans le domaine spatial.
Depuis, de nombreuses applications ont vu le jour pour répondre dans
un premier temps aux besoins des professionnels et dans un second
temps à ceux des particuliers.
Toutefois, il faut attendre encore une vingtaine d’années avant d’avoir
la première maison alimentée avec une installation photovoltaïque.
Cette installation située à l’université de Delaware aux États-Unis
fonctionne pour la première fois en 1973.
92
Le développement du photovoltaïque a démarré à partir des
années 90 au Japon et en Allemagne, puis en France depuis 2001,
essentiellement pour des programmes de toits photovoltaïques rac-
cordés au réseau.
J La sonde martienne
Sojourner de la Nasa,
et une balise maritime
94
soutien des pouvoirs publics en vue de stimuler le marché et d’accé-
lérer ainsi la baisse des coûts pour rendre cette solution compétitive
par rapport à l’électricité du réseau.
L’industrie du photovoltaïque est surtout portée pendant de nom-
breuses années par le marché des pays en développement (dont les
moyens de production et les réseaux électriques sont par endroits
très peu développés), soutenus par les programmes d’aide au déve-
loppement mis en place par les pays occidentaux.
L’accès à l’électricité dans certaines de ces zones permet d’apporter le
minimum de confort nécessaire (pompage de l’eau, éclairage, centres
d’éducation à distance…), ce qui peut concourir à freiner l’exode rural
en créant de l’activité économique locale.
La situation en France
À la fin des années 80, la France réalise enfin que le photovoltaïque
peut avoir sa place dans le paysage énergétique. Toutefois, la stratégie
adoptée pour le développement de l’électricité solaire photovoltaïque
est tournée vers l’électrification des sites dits « isolés ». L’objectif
se limite, essentiellement pour des raisons économiques, à alimenter
les bâtiments n’ayant pas accès au réseau électrique. Un programme
d’électrification rural soutenu par l’ADEME et EDF est alors mis en G Puissance installée en 2009
place afin d’aider à financer des installations photovoltaïques sur des dans les pays de l’Europe
(en MW)
habitations éloignées du réseau électrique et des refuges de hautes
montagnes. Ce programme dure jusqu’au début des années 2000 ; les
projets aidés dans le cadre de ce programme sont restés modestes
(puissance inférieure à 2 kWc). Toutefois, il a permis de donner l’accès
à l’électricité à quelque 8 000 foyers français, essentiellement dans
les DOM-TOM.
En ce qui concerne l’utilisation de la technologie du photovoltaïque
raccordé au réseau, très peu d’installations ont été réalisées du
fait d’un cadre légal et financier peu incitatif. Comparativement à
l’Allemagne, on voit que la politique menée par la France n’a aucun
effet sur le marché.
Les sites appelés « sites isolés » sont des bâtiments situés dans des zones et territoires qui ne
sont pas ou ne peuvent pas être alimentés par le réseau électrique classique :
il est techniquement compliqué de tirer le réseau dans ces zones (en zone montagneuse par
exemple), ou
les sites sont trop éloignés du réseau, ce qui fait que le coût de raccordement de ces sites est
très élevé.
Pour que ces sites puissent bénéficier des services de base comme l’éclairage ou la production de
froid pour la conservation des aliments, il existe peu de solutions hormis l’installation d’un groupe
électrogène fonctionnant au fioul ou à l’essence, ou un système solaire. Le groupe électrogène
présente l’inconvénient de nécessiter un approvisionnement régulier en fioul ainsi qu’une main-
tenance régulière, contrairement à la solution solaire qui nécessite que très peu d’entretien (une
visite par an en moyenne).
La France, à travers sa politique de soutien et sa réglementation, a limité durant une décennie
l’utilisation du photovoltaïque aux sites isolés. Ces installations sont composées :
de panneaux photovoltaïques,
d’un parc de batteries,
d’un onduleur,
parfois d’un groupe électrogène.
96
G Principe de l’installation photovoltaïque d’une maison isolée
D Évolution de la répartition
du parc raccordé au réseau
entre début 2007
et juin 2010 (720 MW
à fin 2010)
98
Les différents équipements
du photovoltaïque
Dans un système photovoltaïque, les photons qui composent la
lumière pénètrent la cellule photovoltaïque et arrachent des élec-
trons aux atomes de silicium du matériau qui la compose. Ainsi
libérés, ces électrons sont orientés par un champ électrique interne,
et leur mouvement génère un courant électrique. Plus il y a de pho-
tons qui traversent la cellule, plus la quantité d’électricité produite est
importante.
Les cellules sont connectées entre elles en modules photovoltaïques,
lesquels sont couplés à un récepteur de courant :
à un onduleur lorsque l’installation est connectée au réseau,
à des batteries dans le cas de sites isolés.
J Principe de fonctionnement
de l’effet photovoltaïque
100
de cette technologie est inférieur à celui des cellules en silicium cris- G Cellule polycristalline
tallin, il varie de 5 à 13 %.
La technologie des cellules en couches minces connaît actuellement
un fort développement, elle représente aujourd’hui environ 10 % du
marché.
La technologie la plus connue pour les cellules en couches minces est
le silicium amorphe, dont le rendement est de l’ordre de 7 %.
Cette technologie est généralement utilisée essentiellement pour
des petites puissances, comme l’alimentation des appareils portables
(montres, calculatrices…). Depuis l’apparition des systèmes raccordés au
réseau, de nouveaux modules plus au moins souples sont fabriqués à
partir du silicium amorphe, que l’on voit notamment se déployer comme
matériaux de couverture sur les toitures terrasses de très grande taille.
Dimensions Puissance
Technologie Rendement
(en cm) W/m²
156×156
Polycristalline 16 % 120
125×125
156×156
Monocristalline 17 % à 22 % 105 à 155
125×125
Couche mince
en silicium 576×976 5% 50
amorphe (aSi)
Les onduleurs
G Différents modèles Le courant électrique produit par les modules photovoltaïques est
d’onduleur de forme continue et n’est pas compatible avec celui au réseau
public (EDF). Pour pourvoir injecter ce dernier sur le réseau, il faut le
convertir pour qu’il devienne identique à celui circulant sur le réseau
public. Cette transformation est opérée par un équipement appelé
« onduleur ». L’onduleur convertit donc le courant continu venant
des modules photovoltaïques en courant alternatif.
En plus de cette fonction, tous les onduleurs réseau doivent répondre
à un certain nombre de points de sécurité visant à protéger le réseau.
En effet, c’est l’onduleur qui est en liaison directe avec le réseau. Il doit
isoler l’installation solaire du réseau public, en cessant d’injecter le cou-
rant s’il détecte une baisse de tension trop importante sur le réseau EDF.
Les batteries
Les batteries sont nécessaires pour stocker l’énergie excédentaire pro-
duite par les panneaux photovoltaïques.
Il y a différentes technologies de batteries qui ont chacune leurs
caractéristiques propres : le nombre de cycles, la durée de vie, le coût
d’investissement…
102
Le nombre de cycles et la durée de vie d’une batterie sont très forte-
ment liés aux conditions d’utilisation et à la température du local de
stockage. Une température supérieure à 35 °C favorise le phénomène
de corrosion de la batterie, ce qui limite sa durée de vie.
La profondeur de la décharge influe également sur la durée de vie
de la batterie car le nombre de cycles est inversement proportionnel
à la profondeur de décharge. Si une batterie peut faire 100 cycles à
100 % de décharge, elle pourra alors faire 200 cycles à une décharge
de 50 % de sa capacité.
J Un parc de batteries
d’un site isolé
106
Où les placer ? Avantages Inconvénients
• Mise en œuvre discrète des panneaux
• Risque d’endommagement
photovoltaïques
de la toiture lors de la pose des panneaux
• Valorisation d’espace non utilisé
(infiltration…)
• Sans impact sur l’espace de vie
• Aspect architectural modifié
• Sécurité des personnes
• Accessibilité difficile pour le petit
Sur le toit • Installation en sécurité
entretien (nettoyage…)
• Remplacement des éléments
• Productivité conditionnée par
de construction dans le cas
l’orientation et la pente de la toiture
d’intégration au bâti
• Aspect peu esthétique possible
• Tarif d’achat de l’électricité plus élevé
si les capteurs ne sont pas intégrés
dans le cas d’intégration au bâti
• Aspect architectural intéressant
• Valorisation d’espace non utilisé
• Sans impact sur l’espace de vie • Risque de casse par projection ou jet
• Économie d’investissement si d’objet
En façade remplacement d’éléments de • Production non optimisée
construction dans le cas d’intégration • Accessibilité difficile pour le petit
au bâti entretien (nettoyage…) et la maintenance
• Tarif d’achat de l’électricité plus élevé
dans le cas d’intégration au bâti
• Orientation et inclinaison optimales
donc meilleures productivité
• Aspect architectural intéressant
• Remplace un élément de construction • Accessibilité difficile pour le petit
En auvent
classique (brise-soleil, véranda…) donc entretien (nettoyage…) et la maintenance
économie d’investissement
• Tarif d’achat de l’électricité plus élevé
dans le cas d’intégration au bâti
• Nécessité d’une grande surface
et impact possible sur l’espace de vie
• Mise en œuvre plus facile • Risque de casse ou de vol
• Accessible pour le petit entretien • Risque d’électrocution
Au sol (nettoyage) • Risque d’ombres portées plus fréquents
• Orientation et inclinaison optimales • Peu esthétique
donc meilleure productivité • Tarif d’achat de l’électricité moins
avantageux car plus faible que dans le cas
d’intégration au bâti
Toiture-terrasse
Les panneaux solaires sont fixés sur un support incliné qui est soit placé sur
des plots en béton pour assurer son maintien, soit lesté sur la toiture-terrasse.
Pose au sol
Les panneaux sont placés au sol généralement dans le jardin dans un endroit bien
dégagé des ombres portées. Les panneaux sont fixés sur un support incliné avec
une orientation optimisée (sud).
Les panneaux sont posés sur un support orientable qui permet de suivre la course
du soleil. Ce principe permet d’améliorer la production des panneaux d’environ
30 %. Le coût d’investissement et de maintenance de ce système est plus élevé
que celui d’un système fixe.
108
La production d’électricité photovoltaïque 109
Le photovoltaïque intégré au bâti
Dans ce cas, les panneaux photovoltaïques deviennent un matériau de
construction qui produit de l’électricité. Ils remplacent une toiture, une
façade, une verrière, des brise-soleil, des abris de parking… Différents
types de tuile ou d’ardoise photovoltaïque permettent également une
intégration plus aisée aux toits traditionnels.
L’intégration au bâti a été choisie en France comme axe de dévelop-
pement prioritaire pour les raisons suivantes :
lecoût d’investissement d’une toiture neuve classique ou d’une
verrière peut se soustraire (entièrement ou partiellement) au mon-
tant de l’investissement de l’installation photovoltaïque, ce qui
augmente donc la rentabilité des systèmes,
lesinstallations intégrées au bâti sont plus esthétiques et sont
mieux tolérées par les passants.
Le photovoltaïque intégré au bâtiment peut se décliner sur les diffé-
rentes surfaces présentées en page suivante.
Dans le cas des bâtiments existants, l’intégration en toiture est plus
difficile à mettre en œuvre car il faut parfois modifier la structure
de la charpente, ce qui peut engendrer un coût important et des
risques d’infiltrations. Il faudra être très vigilant quant à la com-
pétence de l’entreprise qui est chargée d’intervenir sur le toit, et
vérifier qu’elle dispose de toutes les qualifications et assurances
nécessaires.
L’impact environnemental
et le temps de retour
énergétique du photovoltaïque
La production des cellules photovoltaïques nécessite de l’énergie, et on
estime qu’un module photovoltaïque doit fonctionner environ deux à
trois ans suivant sa technique de fabrication pour produire l’énergie
qui a été nécessaire à sa fabrication (retour énergétique du module).
L’analyse du cycle de vie des différentes filières photovoltaïques
montre que c’est l’énergie consommée lors de la fabrication des
modules qui a le plus fort impact environnemental.
Pour la filière silicium cristallin, le temps de retour énergétique (le
temps mis par un module pour produire la même quantité d’énergie
110
G Le photovoltaïque intégré au bâti
Sur toiture inclinée
Bardage en façade
Les modules sont placés sur la façade sous la forme de bardage vertical
ou directement comme élément constitutif d’un mur.
Brise-soleil
Verrière
Toiture-terrasse
Chaque tuile s’intègre parfaitement avec les autres, comme pour des tuiles
classiques. Des modules semi-transparents peuvent s’associer aux vitrages
112
114
Choisir
et installer
ses panneaux
solaires
photovoltaïques
Le dimensionnement
de son installation
photovoltaïque doit
être réalisé avec minutie
car de multiples facteurs
entrent en jeu.
116
la tenue aux éléments climatiques (vent, grêle…),
le système de fixation.
Les batteries
Les batteries doivent être dimensionnées pour permettre une auto-
nomie énergétique du site durant un certain nombre de jours sans
soleil, généralement une semaine dans le sud et 10 à 15 jours dans le
nord, pour une maison individuelle. Pour connaître le risque de non-
ensoleillement, on utilise une carte de nombre de jours consécutifs où
la durée d’insolation est inférieure à 1 heure, fournie par la météo.
J Carte de la France
du nombre d’heures
d’ensoleillement par an
Des batteries
de voiture ?
Le choix des batteries comme pour les panneaux dépend de différents
Il faut noter que les batteries
paramètres :
qui équipent les véhicules
l’autonomie souhaitée (capacité de la batterie), automobiles ne sont absolument
pas adaptées pour un système
la technologie de la batterie (batterie fermée, ouverte, gel, AGM…),
photovoltaïque. Ce type
le nombre de cycles, de batterie fonctionne à charge
constante et supporte mal
la durée de vie,
les nombreux cycles de charge
le coût d’investissement et/ou de remplacement. et décharge.
Les onduleurs
Rappelons que les appareils électriques domestiques fonctionnent majo-
G Onduleur chargeur signal ritairement en courant alternatif, alors que l’énergie produite par les
sinusoïdal panneaux photovoltaïques et stockée dans les batteries est sous forme
continue. Il est donc nécessaire de transformer via un onduleur ce courant
continu en alternatif pour faire fonctionner les appareils domestiques.
Le choix d’un onduleur repose sur plusieurs paramètres qui dépendent
des besoins et des usages de l’installation :
lapuissance maximale à délivrer, nécessaire pour alimenter les
équipements domestiques,
la tension de sortie,
le rendement de conversion,
les variations de la tension de sortie,
la protection contre les décharges et les surcharges,
la consommation à vide (en mode d’attente/standby).
Même lorsqu’il n’y a pas d’appel de puissance, un onduleur consomme
de l’énergie à hauteur d’au moins 1 % de sa puissance nominale.
Pour les installations modernes, il est conseillé d’utiliser un onduleur/
chargeur avec une pure sinusoïde. Les autres signaux sont à éviter
118
pour les appareils motorisés comme le réfrigérateur, ou le four à
micro-ondes, le téléviseur, etc.
À noter également que l’onduleur est nécessaire pour charger les
batteries.
120
Optimiser ses besoins en énergie
On ne le dira jamais assez, mais avant de se lancer dans le dimensionne-
ment du champ de capteurs, du parc de batteries et de l’onduleur, il
est indispensable d’optimiser les besoins d’énergie nécessaires de
l’habitation. Le kWh solaire reste cher, il faudra alors privilégier les
équipements économes en énergie, même s’ils peuvent coûter plus
cher à l’achat. Le coût d’investissement sera moins important car on
aura besoin de moins de capteurs et de batteries.
ampoules LBC
séjour
ampoules classiques
tube fluo
cuisine
ampoules LBC
ampoules LBC
chambre 1
lampe de chevet
Éclairage
chambre 2 ampoules LBC
ampoules LBC
salle de bain
lampe halogène
WC ampoules LBC
garage ampoules LBC
Jardin ampoules LBC
réfrigérateur
Froid domestique Cuisine
congélateur
télévision
salon lecteur DVD
chaîne hi-fi
Audio-vidéo
chambre 1 télévision
télévision
chambre 2
chaîne hi-fi
chambre 1 ordinateur bureau
Informatique/
ordinateur portable
téléphone chambre
imprimante
four à micro-ondes
D Ce tableau ainsi que aspirateur
les valeurs sont donnés Électroménager Cuisine
à titre indicatif. Il est à signaler cafetière
que certains équipements peu
économes sont à proscrire, grille-pain
comme les lampes classiques box internet
(à incandescence) où Divers
les appareils électroménagers téléphone
de classe supérieure à A.
NC : non communiqué
122
Temps Consommation
Nombre Puissance
de fonctionnement d’énergie par jour
d’équipements (watts)
(heures par jour) (wattheure)
3 18 2,0 108
2 60 1,0 120
1 36 2,0 72
2 15 2,0 60
1 15 1,0 15
1 40 1,0 40
1 15 1,5 23
1 15 1,0 15
2 25 1,0 50
1 13 0,5 7
2 15 0,2 6
5 18 2,0 180
1 NC NC 250
1 NC NC 200
1 200 3,0 600
1 30 0,2 6
1 50 0,2 10
1 100 1,5 150
1 50 2,0 100
1 50 0,5 25
1 120 2,0 240
1 20 3,0 60
1 50 0,1 5
1 300 0,2 45
1 150 0,1 8
1 100 0,3 33
1 300 0,2 45
1 30 24,0 720
2 5 24,0 240
Total 3 433 Wh/jour
Ombres portées
Les ombres portées, ou masques solaires, ont une très forte influence
sur la production de l’installation. Une ombre même très partielle sur
une cellule peut réduire voire mettre à zéro le courant de toutes les
cellules montées en séries avec celle-ci. On veillera donc à connecter
124
les panneaux de manière à réduire au maximum
l’effet d’un éventuel masque solaire. Pour réduire
les risques liés aux masques, il est nécessaire
d’évaluer la projection d’ombres portées par la
présence d’obstacles proches ou lointains, comme
les bâtiments, les arbres, les montagnes…
Détermination de la puissance
des modules nécessaire
La puissance nécessaire au bon fonctionnement de A Ombre portée
l’installation, donnée en watt-crête, est obtenue à partir du rapport
de l’énergie nécessaire pour satisfaire les besoins quotidiens (établie
ci-avant et donnée en kWh) sur l’énergie solaire incidente journalière
reçue par les capteurs, et corrigé par un rendement de conversion.
Cette formule est valable pour des conditions standards d’ensoleille-
ment de 1 000 W/m².
Consommation journalière Puissance crête
Puissance crête =
Énergie solaire journalière × Rendement La puissance crête est
Le rendement d’une installation photovoltaïque prend en compte les généralement exprimée en watt
crête (Wc) ou en anglais en watt
rendements des batteries (85 %), de l’onduleur/chargeur (90 %) et Peak (Wp).
diverses pertes (météo, température, ombre, poussière, etc.) (85 %). En pratique, la puissance d’un
Pour déterminer cette puissance, la première étape consiste à définir capteur installé sur un site varie
en fonction de l’ensoleillement
le besoin moyen d’énergie électrique par jour en fonction de la nature
reçu par le capteur – qui dépend
et de l’utilisation des appareils électriques utilisés, comme indiqué du jour, de l’heure, de la météo,
dans le tableau des consommations ci-avant. de l’orientation du système,
etc. – et de sa température.
Ensuite, il faut caractériser l’ensoleillement moyen sur l’année en fonc-
Cette puissance crête est donc
tion du site d’implantation et éventuellement tenir compte des masques. une donnée essentiellement
Enfin, on détermine la puissance crête en fonction de son choix de indicative qui peut permettre
dimensionnement de l’installation : plutôt large ou juste (voir exemple de comparer des panneaux
entre eux.
en page 127).
G Production solaire mensuelle pour un mètre carré de capteur, donnée pour un site
en région parisienne (orientation Sud, inclinaison 60°, absence de masques)
Mois jan fév. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. année
Production
kWh/m²/ 1,32 2 3,41 3,74 4,2 4,41 4,31 3,99 3,66 2,58 1,41 1,14 3,02
jour
126
Exemples de dimensionnement des panneaux
On estime que l’on a un besoin journalier de 1,8 kWh/jour, et un rendement de conversion énergétique fixé à 65 %.
Cas n° 1 : Dimensionnement selon le mois le plus défavorable
Dans cette configuration, les besoins électriques sont en principe assurés toute l’année, sans systèmes de secours
et appoint (groupe électrogène). En contrepartie, une bonne partie du productible électrique n’est pas utilisée.
Dans ce cas, la puissance crête est calculée à partir du mois le plus défavorable (décembre dans l’exemple de
Paris). L’énergie solaire journalière est donc de 1,14 kWh/m2/jour.
La puissance crête vaut alors : Pc = 1,8/1,14 × 0,65) = 2,43 kWc
La surface nécessaire des modules monocristallins est donc de : 7,2 × 2,43 = 17,5 m²
Cas n° 2 : Choisir une puissance crête inférieure à celle assurant la fourniture de la totalité des besoins
dans un but d’optimisation des investissements
On pourrait par exemple choisir une puissance égale à la moitié du 1er cas : 1,25 kWc.
Dans cette configuration qui nécessite une surface de capteurs divisée par 2 (8,75 m²), les mois d’hiver ne sont pas
totalement couverts par le photovoltaïque. Il y a donc nécessité d’avoir un système d’appoint de fourniture électrique.
La rentabilité de cette configuration est en générale supérieure au 1er cas. Néanmoins, une analyse approfondie
doit être menée pour déterminer la puissance la mieux adaptée.
128
Le coût de l’installation
Le prix d’une installation photovoltaïque non raccordée au réseau Capacité C100
dépend de nombreux paramètres :
Dans certaines fiches techniques
lataille de l’installation et le type de capteurs (monocristallin, de batterie, on pourra voir
polycristallin, etc.) ; apparaître la mention C100
(ou C/100) à côté de la capacité
son mode d’intégration au bâtiment (intégration en toiture, surim- donnée en Ah.
position, tuiles PV…) ; Ce paramètre fait apparaître
le choix du système de stockage et son dimensionnement. la notion de rendement ou
de perte de la batterie.
Le prix ramené à la puissance crête est le plus représentatif. Une batterie est plus ou moins
Les ordres de grandeurs de prix relevés sur des installations entre 1 et capable de restituer la totalité
de l’énergie qu’elle
10 kWc se situent entre 10 et 15 € le Wc. Le système de stockage a emmagasinée en fonction
(batteries) représente entre 30 à 40 % du coût total de l’installation. de la vitesse de décharge. Plus
la décharge est rapide, plus
la capacité réelle de la batterie
Effectuer les démarches sera faible. Une batterie de
68 Ah C/100 aura une capacité
et bénéficier des aides théorique de restituer 68 Ah en
100 heures, mais ne restituera
Dans le cas d’un bâtiment existant, la pose de modules solaires que 55 Ah en 20 heures
photovoltaïques en toiture n’est pas soumise à l’obtention d’un et seulement 50 Ah en 10 heures.
permis de construire. Par contre, il faut faire une déclaration de
travaux auprès de la commune.
Pour un bâtiment neuf, il est préférable d’intégrer les modules
solaires dans le dossier du permis de construire. Au-delà de
ces obligations, il est recommandé de se renseigner auprès de la
commune car il peut exister des dispositions urbanistiques et archi-
tecturales particulières.
Dans le cas d’une résidence principale, d’un bâtiment à usage pro-
fessionnel ou à usage touristique, il est possible de bénéficier d’une
aide pour la mise en place d’un système solaire photovoltaïque via les
dispositifs ou organismes suivants :
le
programme d’électrification national FACÉ (Fonds d’amortisse-
ment des charges d’électrification),
le crédit d’impôt pour la résidence principale des particuliers,
éventuellement dans certains cas, l’ADEME, la commune, le conseil
régional ou général.
130
132
L’installation
électrique
raccordée
au réseau
Produire son électricité
et la revendre à EDF,
un des atouts majeurs
du photovoltaïque.
134
Ces objectifs devront être atteints par deux catégories de systèmes G Objectifs en puissance
photovoltaïques raccordés au réseau : photovoltaïque installée
(2009-2020)
Le photovoltaïque sur un bâtiment, intégré ou non intégré,
Les centrales photovoltaïques au sol.
136
J Système raccordé
avec vente totale (en haut)
et vente partielle (en bas)
Démarches et tarification
Les démarches obligatoires
Pour installer et exploiter un système solaire photovoltaïque, il existe pour
le producteur certaines démarches administratives à accomplir. Ces der-
nières sont relativement complexes et longues à mener. Il faut compter
environ 6 mois minimum pour obtenir son contrat d’achat d’électricité.
Ces démarches administratives aboutissent à l’obtention de deux contrats :
contrat de raccordement, qui est délivré par votre agence ERDF
ou une Entreprise locale de distribution (ELD). C’est la signature
de ce contrat qui permet de raccorder l’installation sur le réseau
public. Le raccordement au réseau n’est pas gratuit et le prix varie
en fonction de la situation de l’installation.
Plus d’information contrat d’achat d’électricité produite à partir de l’installation pho-
Pour plus de détails sur les tovoltaïque. Ce contrat d’achat est délivré par EDF Agence obligation
démarches administratives, d’achat, ou une Entreprise locale de distribution. C’est l’organisme qui
veuillez consulter le site gère la relation contractuelle entre le producteur photovoltaïque et
www.photovoltaique.info. l’acheteur (le tarif, la durée…). Le contrat a une durée de vie de 20 ans.
138
Les aides financières
Les installations photovoltaïques raccordées au réseau d’une puis-
sance inférieure ou égale à 3 kWc et rattachées à la résidence princi-
pale bénéficient du dispositif national suivant :
taux de TVA réduit à 5,5 % si l’habitation a plus de 2 ans et
uniquement si l’installation est inférieure à 3 kWc,
crédit d’impôt de 25 % des coûts matériels TTC (hors
main-d’œuvre).
Les aides de l’État sont définies dans le cadre des lois de finances,
publiées chaque année.
Le tarif d’achat
La loi du 10 février 2000 instaure le principe du tarif d’achat d’électricité pro-
duite à partir du photovoltaïque et l’arrêté tarifaire du 1er septembre 2010
fixe le niveau du tarif ainsi que les conditions d’éligibilité et d’application.
Les conditions ainsi que le tarif d’achat sont fixés par décret.
Le tarif d’achat en vigueur distingue depuis 2006 (arrêté du 10 juillet
2006) les installations dites « intégrées » des solutions dites « non
intégrées » au bâtiment.
140
Exemples de réalisations raccordées au réseau
Prenons l’exemple de trois installations identiques construites dans des régions disposant d’un taux
d’ensoleillement différent (Mulhouse, Mont-de-Marsan et Sète), et regardons leur intérêt économique.
Le tableau ci-dessous récapitule les caractéristiques techniques de l’installation.
Hypothèses économiques
Le coût moyen d’une telle installation posée est de l’ordre de 6 000 €/kWc, soit dans notre exemple
un coût total de 16 800 €. À ce montant, il faut ajouter le coût du raccordement, qu’il faut régler
à ERDF et qui est de l’ordre de 1 200 €.
Le montant de l’investissement de l’installation (matériel, pose et raccordement) se monte donc à
18 000 €. Cette installation est éligible au crédit d’impôt de 25 % sur environ 80 % du coût de
l’installation, soit une aide de 3 600 €.
Certains éléments de l’installation nécessiteront d’être changés tous les 7 à 10 ans, comme l’ondu-
leur, le régulateur, etc. Il faut provisionner leur montant qui est de l’ordre de 1 000 à 3 000 € en
fonction de leur puissance.
Un droit d’accès au réseau est redevable tous les ans au gestionnaire du réseau (ERDF) ; ce montant
est fixé par la loi et correspond au Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE).
Enfin, on estime que l’installation bénéficie d’un tarif de raccordement intégré de 58 c€/kWh.
Résultats
Lieu Production d’énergie Économie de dégagement Somme gagnée grâce
de l’installation (kWh/an) de polluants (kg de CO2/an) au raccordement
Mulhouse
2 560 920 1 448 €
(Alsace)
Mont-de-Marsan
3 083 1 110 1 788 €
(Aquitaine)
Sète
(Languedoc- 3 549 1 278 2 058 €
Roussillon)
Annexes
Certifications
Qualit’EnR gère quatre appellations qualité pour l’installation de
systèmes à énergies renouvelables chez les particuliers. L’entreprise
candidate à une des certifications suivantes s’engage à respecter la
charte de qualité mise en place par Qualit’EnR, à réaliser un minimum
d’installations par an et à être auditée sur un de ses chantiers par
l’organisme. Les certifications sont les suivantes :
QualiBois : appareils à bois indépendants et appareils à bois
raccordés au réseau hydraulique,
QualiSol : système solaire combiné et chauffe-eau solaire,
QualiPV : générateur photovoltaïque raccordé au réseau,
QualiPAC : pompe à chaleur géothermique et aérothermique.
Qualisol est une démarche qualité pour l’installation de systèmes
solaires thermiques effectuée par les professionnels du domaine. Elle
a été créée par l’ADEME en 1999 et fédère, 11 ans plus tard, près de
10 000 installateurs agréés. La charte Qualisol comporte 10 points à
respecter, dont voici quelques extraits :
L’adhérent Qualisol possède les compétences professionnelles
nécessaires. Il est à jour dans ses obligations sociales et fiscales
et dispose des assurances professionnelles couvrant les prestations
qu’il assure.
Il préconise des matériels solaires sélectionnés par l’ADEME et
assure le relais des informations, brochures et documents qu’elle
diffuse.
En amont, il assure auprès du client un rôle de conseil, l’assiste
dans le choix des solutions les mieux adaptées à ses besoins,
compte tenu du « gisement solaire » local, des contraintes du site,
de la taille du foyer, et des énergies d’appoint disponibles.
Après visite sur site, il soumet au client un devis descriptif écrit,
détaillé et complet, de l’installation solaire qu’il propose.
Annexes 143
Il informe précisément le client sur les démarches nécessaires,
relatives en particulier aux déclarations préalables de travaux, aux
conditions d’octroi des primes de l’ADEME et autres organismes, et
aux incitations fiscales en vigueur.
Une fois l’accord du client obtenu (devis co-signé), il réalise
l’installation commandée dans le respect des règles professionnelles.
Il
règle et met en service l’installation, puis procède à la réception
des travaux en présence du client. Il lui remet les notices et docu-
ments relatifs aux conditions de garantie et d’entretien/mainte-
nance du CESI.
Ilremet sans délai au client une facture détaillée et complète de
la prestation, conforme au devis, et lui fournit l’attestation signée
dont celui-ci a besoin pour faire valoir ses droits aux primes et
aides fiscales.
En cas d’anomalie ou d’incident de fonctionnement de l’installa-
tion signalé par le client, il s’engage à intervenir sur le site dans
des délais rapides, et procède aux vérifications et remises en état
nécessaires, dans le cadre de la garantie biennale.
Sur simple notification de l’ADEME, il se soumet à toute opération
de contrôle qu’elle ou son mandataire souhaiterait effectuer, aux
fins d’examiner les conditions de mise en œuvre et de réalisation
des prestations.
QualiPV est une appellation qui permet de valoriser les professionnels
du solaire photovoltaïque. Elle se décompose en deux modules :
« Elec » pour la partie électricité et « Bât » pour l’intégration au
bâtiment. Afin d’obtenir la certification et par conséquent le droit
d’utilisation de l’appellation, l’entreprise doit :
justifier de son activité d’installateur photovoltaïque,
fournir des assurances nécessaires pour les activités et travaux
réalisés,
prouver les compétences d’au moins un référent dans l’entreprise.
À ces conditions s’ajoutent naturellement celles de Qualit’EnR.
144
Pour en savoir plus
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie : www.ademe.fr
Ministère de l’écologie : www.developpement-durable.gouv.fr
Crédit d’impôt développement durable : www.impots.gouv.fr
Institut National de l’Energie Solaire (INES) : www.ines-solaire.com
Enerplan : www.enerplan.asso.fr
Qualit’EnR : www.qualit-enr.org
Hespul : www.hespul.org
Outils solaire.com : www.outilssolaire.com
Syndicat des énergies renouvelables : www.enr.fr
Comité de Liaison des Energies Renouvelables : www.cler.org
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment CSTB : www.cstb.fr
Bibliographie
L’énergie du soleil Maylis Gaillard Editions Le Cherche Midi
Énergie Solaire Photovoltaïque Anne Labouret Michel Villoz Editions
Dunod
Eau chaude sanitaire solaire FFB ADEME COSTIC Collection
Recherche Développement Métier
Énergie solaire Calculs et optimisation Jacques Bernard Editions
ellipses
Rénovez votre maison des solutions écologiques Mohamed Amjahdi
Jean Lemale Editions Dunod
Remerciements
Stefan Louillat, ingénieur à l’Ademe Île-de-France
Sébastien Decottegnies, ingénieur Société TECSOL
Glossaire
Absorbeur
Composant d’un capteur qui a pour fonction d’absorber le rayonne-
ment solaire incident, de le convertir en chaleur et de transmettre
celle-ci à un fluide caloporteur. Le coefficient d’absorption d’une sur-
face exprime par un nombre compris entre 0 et 1 le pourcentage de
l’énergie radiante incidente absorbée par cette surface.
Albédo
Fraction du rayonnement incident qui est réfléchie par une surface.
Azimut
Angle en un lieu donné, entre la direction Nord Sud et la projection
dans un plan horizontal de la direction Terre Soleil.
Capteur solaire intégré
Capteur solaire faisant office de toiture. Il est un élément du « clos
ou du couvert »
Cellule photovoltaïque
Élément semi-conducteur composé de silicium et générant de l’élec-
tricité lors d’une exposition aux rayons du soleil.
CESI
Abréviation de chauffe-eau solaire individuel.
Coefficient G
Coefficient de déperdition volumique d’un logement, exprimé en
W/m3.K utilisé en France avant que la RT 2000 soit en vigueur. Ce
coefficient était égal aux déperditions thermiques d’un logement pour
un degré d’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur, divi-
sées par son volume habitable.
Couverture solaire
(ou fraction solaire) Proportion des besoins énergétiques totaux qui
sont couverts par le soleil.
Glossaire 147
CSTB
Acteur public indépendant. Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment : Centre qui a pour but d’attester la conformité des condi-
tions de fabrication et le maintien des performances dans le temps.
Déclinaison solaire
Angle formé par la droite reliant la terre au soleil et le plan équatorial
(positif vers le nord). La déclinaison est égale à zéro aux équinoxes et
varie de + 23,45° (22 juin) à – 23,45° (22 décembre)
Héliostat
Instrument comportant un miroir plan ou légèrement concave qui
permet de réfléchir les rayons du Soleil dans une direction fixe
Heure solaire
Heure de la journée déterminée par le mouvement apparent du Soleil,
égale à 12h00 au midi vrai. Pour obtenir l’heure légale, il faut lui addi-
tionner l’équation du temps, la correction de longitude et éventuel-
lement l’heure d’été. Le midi vrai ou midi solaire est l’heure locale à
laquelle le soleil passe au méridien du point d’observation.
Kelvin (K)
Unité de mesure de température. Le degré Kelvin (K), est égal à l’unité
Celsius (°C)
Masque solaire
Cause des ombres portées qui réduisent les apports solaires sur des
capteurs.
Mur Trombe
Mur capteur-accumulateur qui comporte des orifices dans ses parties
basse et haute. Il se produit un phénomène de transfert de chaleur
vers l’intérieur grâce à un mouvement permanent de l’air.
Onduleur
Dispositif servant à convertir le courant électrique continu en courant
alternatif avec la fréquence souhaitée. La puissance « apparente » de
l’onduleur s’exprime en Volt-ampères (VA).
PSD
Abréviation de la technique de plancher solaire direct où la chaleur
du soleil est captée par des capteurs puis envoyée dans une dalle
chauffante
148
Puissance crête
Puissance électrique maximum que peut fournir une cellule dans les
conditions standards, c’est-à-dire à 25 °C et sous une puissance lumi-
neuse de 1 000 W/m2. Cette puissance est exprimée en Watt-crête (Wc).
QUALISOL/QUALIPV (voir Annexe)
Les qualifications solaires sont délivrées par l’association Qualit’EnR.
Cette association intervient pour la promotion de la qualité des pres-
tations des installateurs. Elle gère les qualifications QUALIPV pour le
photovoltaïque, QUALISOL pour le solaire thermique
Rayonnement diffus
Rayonnement solaire global à l’exception du rayonnement direct. Il
comprend la plus grande partie du rayonnement diffusé par l’atmos-
phère ainsi qu’une partie du rayonnement réfléchi par le sol, suivant
l’inclinaison de la surface réceptrice.
Rayonnement direct
Rayonnement solaire incident sur un plan donné, et provenant d’un
petit angle solide centré sur le disque solaire.
Rayonnement solaire global
Rayonnement émis par le soleil incident sur une surface donnée.
Solaire actif
Principe de captage, de stockage et de distribution solaire nécessi-
tant, pour son fonctionnement, l’apport d’une énergie extérieure (par
opposition au solaire passif).
Solaire passif
Principe de captage, de stockage et de distribution capable de fonc-
tionner seuls, sans apport d’énergie extérieure.
Stratification
Phénomène physique caractérisé par le fait qu’un fluide que l’on
échauffe à tendance à occuper les couches supérieures du récipient
qui le contient, du fait de la diminution de sa densité. Dans le cas
d’un chauffe-eau solaire, le puisage d’eau chaude se fait en partie
haute du ballon afin de bénéficier des couches d’eau les plus chaudes
et l’eau froide est introduite en partie basse
Glossaire 149
SSC – Système Solaire Combiné
Le Système solaire combiné est une installation qui utilise le rayonne-
ment solaire pour couvrir une partie des besoins en chauffage et en
eau chaude sanitaire d’une habitation.
Tracker solaire
(ou suiveur de soleil) Installation de production d’énergie solaire
qui utilise le principe de l’héliostat. C’est une structure qui permet
d’orienter des panneaux solaires tout au long de la journée afin de
capter le maximum d’ensoleillement.
Wafers
« Tranche » de silicium utilisée dans la fabrication d’un module
photovoltaïque
150
Index
A monobloc 44
Absorbeur 33 solaire individuel (CESI) 43
Achat d’électricité 139 Code de l’urbanisme 24
Aides financières 72, 129, 139 Coefficient de déperdition
Albédo 18 volumique 82
Autostockeur 48 Coffre 34
Compteur de production 138
B
Consommation d’eau chaude 64
Ballon de stockage 33 Contrainte réglementaire 24
Bâtiment
Contrat de raccordement 138
à énergie positive 14
Couche mince 100
basse consommation (BBC)
Coût 60, 72, 129
14
Couverture 33
Batterie 96, 102, 117
Crédit d’impôt 13, 72, 129, 139
Besoin énergétique 66
Cycle de vie 110
Besoins en électricité 121
Bioclimatique 86 D
Index 151
G Polycristallin 100
Gisement solaire français 23, Production centralisée/
106 décentralisée 55
Groupe électrogène 96 Puissance crête 116, 125
I R
Impact environnemental 112 Raccordement au réseau
Inclinaison 21, 124 (photovoltaïque) 134
Installations solaires Rayonnement solaire 16
collectives 53 Régime de déclaration préalable 25
Intégration au bâti Régulation 50
(photovoltaïque) 108 Rendement 38
L S
Légionellose 66 Semi-conducteur 92
Législation 24 Série (montage en) 105
Silicium amorphe 101
M
Silicium cristallin 100
Maintenance 74, 96, 107
Site isolé 96
Masque solaire 20, 105, 124
Solaire photovoltaïque 12, 88
Monocristallin 100
Solaire thermique 12, 28
N Solaire thermique passif 86
Normes 26 Système d’appoint 48
Système solaire combiné 78
O
T
Ombre portée 19, 105, 124
Onduleur 96, 102, 118 Tarif d’achat d’électricité 139
Orientation 21, 124 Tarif d’utilisation des réseaux
publics d’électricité (TURPE 141
P
Taux de couverture 68
Parallèle (montage en) 105 Temps de retour énergétique
Pertes 110
optiques 38 TVA 139
thermiques 39
Piscine 35 V
Plancher solaire direct (PSD) 80 Vidange 47, 81
Plan local d’urbanisme (PLU) 25 Vitrage 33
152
Crédits photographiques
Photos de couverture : première – Maison solaire individuelle Riquewihr
68340. Vue de la véranda. Capteurs solaires photovoltaïques (20m2) et ther-
miques (8m2) véranda solaire. Région Alsace Juin 2009. Christian WEISS ©
ADEME ; seconde – © Frédéric Massard - Fotolia.com ; troisième – Maison
solaire comportant un gîte rural (panneaux photovoltaïques et thermiques)
à Groisy 74570 en Haute Savoie. Région Rhône-Alpes. Juillet 2008. Roland
Bourguet © ADEME ; quatrième – © Jean-Christophe Courte.
154
Page 104 – Maison solaire (panneaux photovoltaïques et thermiques) à Pugny-
Chatenod 73100 en Savoie. Toit intégré. Région Rhône-Alpes. Juillet 2008.
Roland Bourguet © ADEME. Page 106 – Pose de panneaux photovoltaïques sur
un toit chez un particulier dans la Manche. Région Basse-Normandie. Janvier
2009 Stéphane Leitenberger. Page 108 a – Ferme des pensées sauvages 68610
Linthal. Panneaux photovoltaïques : 400 m2 sur les toits de l’étable, de la grange
et de la maison. Élevage de vaches laitières. Région Alsace Juin 2009. Christian
WEISS © ADEME. Page 108 b – Capteurs solaires thermiques sur le toit de la
crèche municipale des vergers - Clermont-Ferrand - Région Auvergne - Puy de
Dôme 63 - 2007. La crèche est équipée d’une installation solaire thermique.
Photo Roland Bourguet / ADEME. Page 108 c – Élevage de moutons à Bilhères
dans la Vallée d’Ossau (64 - Pyrénées Atlantiques - Région Aquitaine). Les pan-
neaux de cellules photovoltaïques assurent l’autonomie électrique de la ber-
gerie. Electrification en site isolé par énergie solaire. Energies renouvelables,
milieu rural et agriculture en site de montagne. Reportage de 2008. Photo
Stéphane LEITENBERGER/ADEME. Page 108 d – © ginkoo. Page 109 – Maison
solaire individuelle Riquewihr 68340. Vue de la véranda. Capteurs solaires pho-
tovoltaïques (20m2) et thermiques (8m2) véranda solaire. Région Alsace Juin
2009. Christian WEISS © ADEME. Page 111 b – © Schüco. Page 111 c – Maison
solaire individuelle Riquewihr 68340. Vue de la véranda. Capteurs solaires pho-
tovoltaïques (20m2) et thermiques (8m2) véranda solaire. Région Alsace Juin
2009. Christian WEISS © ADEME. Page 111 d – © Clipsol. Page 112 – Résidence
du Cèdre Logements sociaux bioclimatiques. Capteurs solaires photovoltaïques.
Obernai 67340. 24 logements sociaux à basse consommation en composants
bois. Énergie solaire capteurs thermiques. Région Alsace Juin 2009. Christian
WEISS © ADEME. Page 114 – Pose de panneaux photovoltaïques sur un toit
chez un particulier dans la Manche. Notre-Dame de Cenilly 50210. Raccordement
au réseau EDF. Entreprise FACILASOL. Région Basse-Normandie. Mars 2009
Stéphane Leitenberger. Page 117 – © ma-meteo.overblog.com. Page 119 –
Maison solaire individuelle Riquewihr 68340. Vue de la véranda. Capteurs
solaires photovoltaïques (20m2) et thermiques (8m2) véranda solaire. Région
Alsace Juin 2009. Christian WEISS © ADEME. Page 126 – Vue de la grange.
André Ruher. Grange photovoltaïque 280 m2 de panneaux photovoltaïques.
Wahlbach 68130. Région Alsace Avril 2009 Christian WEISS © ADEME. Page
128 – Local de stockage des batteries pour alimentation électrique (solaire pho-
tovoltaïque) d’un site isolé. Reportage de 2008 en région Aquitaine. Photo
Stephane LEITENBERGER/ADEME. Page 131 – Maison avec chauffe-eau solaire
individuel (CESI) installé dans le cadre du plan solaire, région Haute-Normandie
- Seine Maritime (76) - Canteleu 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME.
Page 132 – Panneaux photovoltaïques et générateur photovoltaïque de
5 600 Wc raccordé au réseau EDF, au clos Ornasca, vignoble à Cauro (20117) à
proximité d’Ajaccio. Collectivité Territoriale de Corse. Juin 2009 Roland Bourguet.
Page 136 – © il-fede - Fotolia.com.
Toutes les images non mentionnées dans ces pages appartiennent à leur
auteur respectif. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour
obtenir les autorisations de reproduction nécessaires pour cet ouvrage. Toute
omission qui nous sera signalée se verra rectifiée dans la prochaine édition.