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PANORAMA DES NORMES IFRS

ETUDE
COMPARATIVE
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IFRS/ SYSCOHADA
REVISE

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


THEME : PANORAMA DES NORMES IFRS

Atelier animé par


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Joël MABUDU
Expert-comptable diplômé
Co-rédacteur du SYSCOHADA révisé

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


OBJECTIF PEDAGOGIQUE
Au terme de ce
séminaire les
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participants
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doivent :

 Identifier les points de


divergences entre les IFRS et
le projet SYSCOHADA révisé

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Déroulement de la journée

8h 10h30 -11h 13h


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Début Pause café fin

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Bien vouloir mettre vos téléphones sous
vibreur ou les éteindre.
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Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Au menu

Inventaire des
normes IFRS
Comparaison IFRS/
SYSCOHADA révisé

Gouvernance de
l’IASB
Historique des normes

Les principales dates de l’histoire de l’IASC sont les suivantes :

Élaboration d'un Révision des normes


pour aboutir à une plus L'IASC établit
premier corps de
grande comparabilité conjointement avec
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normes visant à
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l'adhésion du plus des états financiers. l'OICV un programme


de travail
grand nombre de pays.

1973 1988 1989 1993 1994 1995


Fondation L'OICV(Organisation Internationale des
de l'IASC Commissions de Valeurs mobilières) rejette les
normes IAS, qu'elle juge trop peu contraignantes.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Historique des normes

renommé
IASCF renommé
IFRS Foundation Trustees
2010 IFRIC IFRS interpretations Committee
renommé
SAC IFRS Advisory Council

2007 plus de 100 pays imposent ou autorisent l’utilisation des IFRS


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2005 application obligatoire des normes IFRS par les groupes cotés de l'UE
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L’IASC devient l’IASB (International Accounting Standards Board).


2001 Les normes sont renommées IFRS (International Financial reporting
Standards)
Coexistent toujours les normes IAS/IFRS.

2000

Élaboration d'un dispositif complet de normes.

1995

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Terminologie IFRS et IPSAS

t IP SAS
e
IFRS
International Accounting Standards
IAS (Normes comptables internationales)

International Financial Reporting Standards


IFRS Normes internationales d’informations
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financières

SIC Standing Interpretations Committee


(comité permanent d’interprétations)

International Financial Reporting


IFRIC Interpretations Committee devenu
(IFRS interpretations Committee: IFRS IC)

IASB International Accounting Standards Board


Joël MABUDU (Conseil
Expert-Comptable Diplômé des normes comptables internationales)

International Public Sector Accounting Standards


IPSAS (normes comptables internationales pour le secteur public)
Terminologie IFRS

IAS, si publiée avant 2001

Normes
IFRS, si publiée après 2001
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IFRS
SIC, si publiée avant 2001

Interprétations
IFRIC, si publiée après 2001

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Typologie des normes internationales

Actuellement, Coexistence de deux types de normes :


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IFRS IPSAS

Secteur privé Secteur public

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Gouvernance de l’IASB

Monitoring Board
Conseil de surveillance
Créé en
janvier (Composé d’autorités publiques des marchés de capitaux)
2009 à
New Dehli Désigne, Rendent compte
(Inde) supervise à
TRUSTEES de l’IFRS Foundation (ex IASCF)
(gouvernance) 22 membres appelés Trustees
Assure la direction de l’IASB de IFRS Advisory Council et de l’ IFRS interpretations Committee
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désignent Supervisent, contrôlent


informe informe
IFRS Advisory Council l’efficacité, désignent et financent
(ex SAC: Standard Advisory
Council ) Normalisateur
45 membres International Accounting Standards Board
Conseille l’IASB et conseil et (IASB)
les trustees 14 membres au maximum
dont un Sud-africain
Conseil stratégique
(orientation du Elabore et vote les normes
programme de travail) (IFRSs/IFRS pour les PME)

forum consultatif des normes IFRS interpretations Committee (ex IFRIC)


(ASAF)
comptablesJoël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
14 membres
Interprétation des normes
Monitoring Board

Missions

Participer au processus de sélection des membres de


l'IFRS Foundation et d'approuver leur nomination
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Examiner les modalités de financement de l'IASB


conclues ou envisagées par les administrateurs

Examiner la supervision par l'IFRS Foundation du


processus de normalisation de l'IASB

Soumettre pour examen à l'IASB, via l'IFRS Foundation,


des sujets d'actualité liés à l'information financière afin
qu'ils soient traités dès que possible

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Monitoring Board
Composition
Monitoring Bord
Commission européenne (CE)
Comité des pays émergents et le comité technique de
l'Organisation internationale des commissions de valeurs
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(OICV ou I0SCO)

Financial Services Agency (FSA) du Japon


Securities and Exchange Commission (SEC) des Etats-Unis

Comité de Bâle Banque mondiale


(observateur) FMI

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IFRS FOUNDATION

Missions
Nommer les membres de l'IASB, de l'IFRS Interprétations
Committee et de l'IFRS Advisory Council

Revoir tous les ans sa stratégie et celle de l'IASB ainsi que leur
efficacité
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Approuver le budget et trouver les moyens de financement

Promouvoir ses travaux ainsi qu'une bonne application des IFRS

Établir et amender les procédures de l'IASB, de l'IFRS


Interpretations Committee et de l'IFRS Advisory Council,
Approuver les amendements de la Constitution après avoir
suivi un « due process ».
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
IASB

Missions
•d'élaborer les normes comptables internationales
appelées International Financial Reporting Standards  (IFRS)
depuis le 1er avril 2001 ; celles publiées avant cette date sont
intitulées International Accounting Standards  (IAS) ;
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•d'approuver les interprétations préparées par l' International


Financial Reporting Standards Interpretations Committee  (IFRS
Interpretations Committe ) appelées SIC ou IFRIC.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IASB

Composition

Les membres du Board sont nommés pour une période de 5


années, qui peut être renouvelée pour une durée de 3 ans
avec la possibilité toutefois de la porter à 5 ans.
Leur recrutement est basé sur leur compétence
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professionnelle et leur expérience professionnelle récente.


Un équilibre doit être trouvé dans la répartition de ses
membres entre auditeurs, préparateurs d'états financiers,
utilisateurs d'états financiers, universitaires et régulateurs
financiers.
Les membres du Board qui ne seront désormais que 14 au
maximum (au lieu de 16).
Depuis le 1er juillet 2021, Andreas Barckow a remplacé Hans
Hoogervorst à la présidence du Board de l’IASB.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


MEMBRE DE L’IASB

Répartition géographique des membres

Zone Europe : 4 Zone Asie - Océanie : 3


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IASB

Zone at-large : 1

Zone Amérique : 3 Zone Afrique : 1

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Membres de l’IASB et l’échéance de leur mandat
Auditeurs Préparateurs d'états Utilisateurs d'états Autres
financiers financiers
Andreas Barckow Bertrand Perrin Nick Anderson Sue Llyod
Président Zone géographique : Europe Zone géographique : Vice-Président
Zone géographique : (France) Europe (GB) Zone géographique : "At-
Europe (Allemagne) Nomination : 1er juillet 2021 Nomination : 13 juin large" (Nouvelle-Zélande)
Nomination : 1er juillet (1er mandat jusqu'au 30 juin 2017 Nomination : 1er janvier 2014
2021 (1er mandat 2026) (1er mandat jusqu'au (1er mandat jusqu'au 31
jusqu'au 30 juin 2026) 31 août 2022 - 2nd décembre 2018 - 2nd mandat
mandat jusqu'au 31 jusqu'au 31 décembre 2023)
août 2025)
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Mary Tokar Ann Tarca


Zone géographique : Bruce Mackenzie Zone géographique : Asie-
Amériques (Etats-Unis) Zone géographique : Afrique Océanie (Australie)
Nomination : 7 janvier (Afrique du Sud) Nomination : 24 juillet 2017
2013 Nomination : 1er octobre (1er mandat jusqu'au 30 juin
(1er mandat jusqu'au 30 2020 2022 - 2nd mandat jusqu'au
juin 2017 - 2nd mandat (1er mandat jusqu'au 30 30 juin 2025)
jusqu'au 31 août 2022) septembre 2025)
Rika Suzuki Linda Mezon-Hutter
Zone géographique : Zone géographique :
Asie-Océanie (Japon) Amériques (Etats-Unis)
Nomination : 1er juillet Nomination : 1er septembre
2019 2022
(1er mandat jusqu'au 30 (1er mandat jusqu'au 31 août
juin 2024) 2027)
Jianqiao Lu
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé Zone géographique : Asie-
Océanie (Chine)
30 Cannon Street, London EC4M 6XH Nomination : 1er août 2017
Site internet: www.ifrs.org (1er mandat jusqu'au 31 août
2022 - 2nd mandat jusqu'au
Membres de l’IASB et l’échéance de leur mandat
Auditeurs Préparateurs d'états Utilisateurs d'états Autres
financiers financiers
Tadeu Cendon
Zone géographique :
Amériques (Brésil)
Nomination : 1er juillet
2019
(1er mandat jusqu'au 30
juin 2024)
Zack Gast
Zone géographique :
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Amériques (Etats-Unis)
Nomination : 1er août
2020
(1er mandat jusqu'au 31
juillet 2025)
Robert Uhl
Zone géographique :
Amériques (Etats-Unis)
Nomination : 1er
septembre 2022
(1er mandat jusqu'au 31
août 2027)

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS ADVISORY COUNCIL

Missions

Donner son avis sur l'agenda ainsi que les priorités du


programme de travail de l'IASB
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Faire part à l'IASB des points de vue du Conseil sur les


principaux projets de normalisation

Conseiller l'IASB ou l'IFRS Foundation sur tout sujet

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS ADVISORY COUNCIL

Membres

Les membres de l’IFRS Advisory Council sont nommés par


l'IFRS Foundation pour un mandat de trois ans renouvelable.
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Le président, nommé également par l'IFRS Foundation, ne


peut être membre de l'IASB ni de son personnel technique. Il
peut être invité à participer aux réunions de l'IFRS
Foundation .

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


ASAF - Accounting Standards Advisory Forum

Présidé par l'IASB, l'ASAF est le forum consultatif des


normes comptables.
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Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


FINANCEMENT DE L’IASB

financement de l'IASB

forte part des


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Firmes internationales
d'audit et entreprises Les Etats

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


1.3 Processus d’élaboration des normes

début
Normalisateur /
autres
EFRAG

9 à 15 mois
Etape 1 Recherche
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Discussion paper (DP) (optionnel)


Analyse des commentaires

Exposé-sondage (ED)
(table ronde)
9 à 15

Etape 2
mois

Analyse des commentaires

Normes
12 à 18

Etape 3
mois

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Entrée en vigueur
Au menu

Inventaire des
normes IFRS
Comparaison IFRS/
SYSCOHADA révisé

Gouvernance de
l’IASB
1.4 Corps des normes

Il existe au 14 juillet 2022 :

Normes élaborées par l’IASB

28 normes IAS 17 normes IFRS


(IAS 1 à IAS 41 dont 13 ont été (IFRS 1 à 17)
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abrogées)

31 interprétations

23 IFRIC
8 SIC (International Financial Reporting
(Standing Interpretations Committee) Interpretations Committee) devenu
(comité permanent d’interpretations) (IFRS interpretations Committee)

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Nota : Parmi les 45 normes , les normes ( IFRS 9, IFRS 15, IFRS 16, IFRS
17) ont remplacé respectivement les normes ( IAS 39, IAS 11 et IAS 18 ,
IAS 17 , IFRS 4)
Hiérarchie des textes applicables

Comment comptabiliser une transaction?

IFRS (ou IFRIC) applicable?


Oui Non

Application de l’IFRS (ou Faire preuve de jugement


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IFRIC) à la transaction
? ?
?
Référence A condition qu’elle ne
Autres IFRS
au cadre soient pas en conflit avec
(ou IFRIC)
traitant d’une conceptuel le cadre conceptuel:
question  Normes d’autres
similaire référentiels;
 Autres documentations
comptables;
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé  Pratiques admises de
secteurs d’activité.
Le corps des normes

N° norme Objet de la norme


IAS 1 Présentation des états financiers
IAS 2 Stocks
IAS 7 Etat des flux de trésorerie
IAS 8 Méthodes comptables, changements d'estimations comptables et
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erreurs
IAS 10 Evènements postérieurs à la période de reporting
IAS 11 Contrats de construction (remplacée par IFRS 15 depuis janvier 2018)

IAS 12 Impôts sur le résultat


IAS 16 Immobilisations corporelles
IAS 17 Contrats de location (remplacée par IFRS 16 depuis janvier 2018)

IAS 18 Produits des activités ordinaires


IAS 19 Avantages du personnel
IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à
fournir sur l'aide publique
Le corps des normes

N° norme Objet de la norme


IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères
IAS 23 Coûts d'emprunt
IAS 24   Information relative aux parties liées
Comptabilité et rapports financiers des régimes de
IAS 26
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retraite
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IAS 27 Etats financiers individuels (norme révisée)


IAS 28 Participations dans des entreprises associées
Information financière dans les économies
IAS 29
hyperinflationnistes
IAS 32 Instruments financiers : Présentation
IAS 33 Résultat par action
IAS 34 Information financière intermédiaire
IAS 36 Dépréciation d’actifs
Le corps des normes IAS/IFRS
N° norme Objet de la norme
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
IAS 38 Immobilisations incorporelles
IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ( remplacée
par IFRS 9 mais maintenue pour la comptabilité de couverture bien que ce
sujet soit aussi couvert par IFRS 9 )
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IAS 40 Immeubles de placement


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IAS 41 Agriculture
IFRS 1   Première adoption des IFRS
IFRS 2 Paiement fondé sur des actions
IFRS 3 Regroupements d’entreprises
IFRS 4 Contrats d’assurance
IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
abandonnées
IFRS 6 Prospection et évaluation de ressources minérales
IFRS 7 Instruments financiers: informations à fournir
IFRS 8 Secteurs opérationnels
IFRS 9 Instruments financiers
Le corps des normes IAS/IFRS

N° norme Objet de la norme


IFRS 10 Etats financiers consolidés
IFRS 11 Accords conjoints
IFRS 12 Informations à fournir sur les participations dans les autres
entités
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IFRS 13 Evaluation de la juste valeur 


IFRS 14 Comptes de report réglementaires (Norme publiée le 30 janvier
2014 et applicable à partir du 1er janvier 2016)
IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec
des clients (version applicable à compter du 1er janvier 2018)
La norme IFRS 15 remplace IAS 11 « Contrats de construction »
et IAS 18 « Produits des activités ordinaires », ainsi que les
interprétations correspondantes : IFRIC 13 « Programmes de
fidélisation de la clientèle », IFRIC 15 « Accords de construction
de biens immobiliers », IFRIC 18 « Transferts d’actifs provenant
de clients » et SIC 31 « Produit des activités ordinaires –
opérations de troc portant sur des services de publicité ».
Le corps des normes IAS/IFRS

N° norme Objet de la norme


IFRS 16 Contrats de location (version applicable à compter du 1er janvier
2019) La norme IFRS 16 – Contrats de location publiée le 13
janvier 2016 remplace la norme IAS 17, ainsi que les
interprétations correspondantes (IFRIC 4,  SIC 15 et SIC 27).
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IFRS 17 Contrats d’assurance (version applicable à compter du 1er janvier


2023) . La norme IFRS 17 publiée le 18 mai 2017 remplace la
norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » publiée en 2004 comme
une norme provisoire.
Pour l’histoire…: Corps des normes supprimées
N° norme Objet de la norme
IAS 3  LES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (Cette norme a été remplacée par les
normes IAS 27 et IAS 28, puis par la norme IFRS 10)
IAS 4  LA COMPTABILISATION DES AMORTISSEMENTS (Cette norme a été remplacée par
l’IAS 16 et la norme IAS 38)
IAS 5   LES INFORMATIONS QUE DOIT FOURNIR L4ENTREPRISE DANS SES ÉTATS
FINANCIERS (Cette norme a été remplacée par la norme IAS 1)
IAS 6  Traitement comptable des changements de prix (Cette norme a été
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remplacée par la norme IAS 15, qui a elle-même été supprimée en 2003)
IAS 9  FRAIS DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT (Cette norme a été remplacée par
la norme IAS 38)
IAS 11  CONTRATS DE CONSTRUCTION (Cette norme a été remplacée par la norme IFRS 15
depuis janvier 2018)
IAS 13  LA PRÉSENTATION DE L’ACTIF À COURT TERME ET DU PASSIF À COURT TERME
(Cette norme a été remplacée par la norme IAS 1)
IAS 14 INFORMATION SECTORIELLE (Cette norme a été remplacée par l’IFRS 8)
IAS 15 INFORMATION REFLÉTANT LES EFFETS DES VARIATIONS DE PRIX
 (Cette norme a été supprimée en décembre 2003)
IAS 17  CONTRATS DE LOCATION (Cette norme a été remplacée par l’IFRS 16)
IAS 18  PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES (Cette norme a été remplacée par l’IFRS 15)
Le corps des normes

N° norme Objet de la norme


IAS 22 REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES (Cette norme a été remplacée par la norme
IFRS 3)
IAS 25  LA COMPTABILISATION DES PLACEMENTS (Cette norme a été remplacée par la
norme IAS 39 et la norme IAS 40)
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IAS 30   INFORMATIONS À FOURNIR DANS LES ÉTATS FINANCIERS DES BANQUES ET


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DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES ASSIMILÉES (Cette norme a été remplacée par


l’IFRS 7)
IAS 31 PARTICIPATIONS DANS DES COENTREPRISES (Cette norme a été remplacée par
la norme IFRS 11 et la norme IAS 28)
IAS 35  ABANDON D’ACTIVITÉS (Cette norme a été remplacée par la norme IFRS 5)
Le corps des interprétations SIC

N° interprétations Objet de l’interprétations


SIC 7 Introduction de l'euro
SIC 10 Aide publique - Absence de relation spécifique avec des
activités opérationnelles
SIC 15 Avantages dans les contrats de location simple
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SIC 25 Impôt sur le résultat - Changements de statut fiscal d'une


entreprise ou de ses actionnaires

SIC 27 Évaluation de la substance des transactions indiquant


prenant la forme juridique d'un contrat de location
SIC 29 Accords de concession de services : Informations à
fournir
SIC 31 Produits des activités ordinaires - Opérations de troc
portant sur des services de publicité (remplacée par IFRS 15
depuis janvier 2018)

SIC 32 Immobilisations incorporelles - Coûts liés aux sites web


Le corps des interprétations IFRIC
N° interprétations Objet de l’interprétations
IFRIC 1 Variation des passifs existants relatifs au
démantèlement, à la remise en état et similaires
IFRIC 2 Parts sociales des entités coopératives et instruments
similaires
IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location
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IFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds de gestion dédiés


au démantèlement, à la remise en état et
à la réhabilitation de l'environnement
IFRIC 6 Passif découlant de la participation à un marché
déterminé - Déchets d'équipements électriques et
électroniques
IFRIC 7 Application de l’approche du retraitement dans le cadre
d’IAS 29 Information financière dans les économies
hyperinflationnistes
IFRIC 9 Réexamen de dérivés incorporés
Le corps des interprétations IFRIC
N° interprétations Objet de l’interprétations
IFRIC 10 Information financière intermédiaire et dépréciation
IFRIC 12 Accords de concession de services
IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle (remplacée par IFRS 15
depuis janvier 2018)

IFRIC 14 IAS 19- Le plafonnement de l’actif au titre des régimes à


prestations définies, les exigences de financement minimal et
©

leur interaction
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IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers (remplacée par IFRS


15 depuis janvier 2018)

IFRIC 16 Couvertures d’un investissements net dans une activités à


l’étranger
IFRIC 17 Distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires
IFRIC 18 Transferts d’actifs provenant de clients (remplacée par IFRS 15 depuis
janvier 2018)

IFRIC 19 Extinction de passifs financiers avec des instruments de


capitaux propres
IFRIC 20 Frais de découverture engagés pendant la phase de production
d'une mine à ciel ouvert
IFRIC 21 Taxes prélevées par une autorité publique
Le corps des interprétations IFRIC
N° interprétations Objet de l’interprétations
IFRIC 22 Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée (publiée
le 08 /12/2016) avec entrée en vigueur en janvier 2018
IFRIC 23 Incertitude relative aux traitements fiscaux (publiée le  7 juin
2017) avec entrée en vigueur en janvier 2019
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Structure d’une norme
Une norme IFRS est structurée généralement comme suit:
Objectif

Champ d’application

Définitions (ou annexe)


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Structure Comptabilisation et évaluation (fait générateur,


d’une évaluation initiale, évaluation ultérieure,
norme décomptabilisation)

Informations à fournir

Date d’entrée en vigueur et dispositions transitoires


Annexes (définitions, guide d’application)
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Au menu

Inventaire des
normes IFRS
Comparaison IFRS/
SYSCOHADA révisé

Gouvernance de
l’IASB
IFRS SYSCOHADA REVISE
  NOTION DE CADRE CONCEPTUEL  
 
Un cadre conceptuel est un système cohérent d’objectifs
  de principes fondamentaux liés entre eux qui a pour
et
objet de donner une représentation utile de l’entreprise
pour les différents utilisateurs de l’information
financière.
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STRUCTURE (exposé sondage en mai 2015 )


DIVERGENCES
Le nouveau cadre conceptuel est structuré en 8
chapitres :
 
 
1. Objectif de l’information financière à usage
général
2. Caractéristiques qualitatives de l’information
financière utile
3. États financiers et entités de reporting
4. Éléments des états financiers
5. Comptabilisation et décomptabilisation
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
6. Évaluation
7. Présentation et informations à fournir
8. Concepts de capital et de maintien du capital .
IFRS SYSCOHADA REVISE
  ELEMENTS CARACTERISTIQUES  
 

  Positionnement : en cas de conflit avec une norme, les dispositions de


la norme prévalent sur celles du cadre.
Utilisateurs des états financiers : investisseurs et prêteurs actuels et
potentiels ;
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Hypothèse de base : continuité de l’exploitation ;


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Caractéristiques qualitatives des états financiers:


• essentielles (pertinence, image fidèle) DIVERGENCES
• auxiliaires (comparabilité, vérifiabilité, intelligibilité, rapidité).

Actif : Un actif est une ressource économique actuelle contrôlée par l’entité  
 
du fait d’événements passés.
Une ressource économique est un droit (par exemple un droit d’utilisation) , ou
toute autre source de valeur (par exemple un objet physique comme une
immobilisation corporelle), qui est capable de produire des retombées
économiques ou avantages économiques)

Passif : Un passif est une obligation actuelle de l’entité de transférer


une ressource économique à la suite d’événements passés.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Capitaux propres : Intérêt résiduel dans les actifs de l'entité après
déduction de tous ses passifs.
.
IFRS SYSCOHADA REVISE
  Charges et produits : Les charges et   DIVERGENCES (Fiche 3)
 
produits restent définis comme étant des
  flux résultant des variations d’actifs et
de passifs autres que celles provenant Contrairement aux IFRS le Système
Comptable OHADA opte, dans le cadre d’une
des transactions avec les détenteurs de
« pertinence partagée » à la satisfaction des
capitaux propres.
besoins d’information de tous les
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partenaires économiques et sociaux de


l’entité (fournisseurs et clients,
Etats financiers et entités de reporting :
investisseurs, prêteurs, banque, personnel,
Une entité de reporting est une entité Etat).
qui choisit, ou qui est obligée de
présenter des états financiers à usage
général. Elle ne correspond pas   Le Système Comptable OHADA opte pour
systématiquement à une entité   une application totale du principe de
juridique, et peut comprendre prudence (les gains probables ne sont pas
seulement une partie d’une entité, ou a comptabilisés en produit) contrairement
contrario deux ou plusieurs entités. aux IFRS qui limitent l’application de ce
principe à la prise en compte d’un certain
degré de précaution dans l’exercice des
jugements nécessaires pour préparer les
Bases d’évaluation : coût historique et estimations dans des conditions
valeur actuelle (la valeur actuelle peut d’incertitude (neutralité).
être la juste valeur, la valeur d’utilité ou
Joël MABUDU
la valeur de Expert-Comptable
réalisation). Diplômé
IFRS SYSCOHADA REVISE
CONTENU DES ETATS FINANCIERS DIVERGENCES
   
Un jeu complet des états financiers comprend les  
 Contrairement à la présentation des états
éléments suivants :
financiers IFRS qui n’impose pas d’exigence
formelle, la présentation des états
 un état de situation financière (bilan) à la fin de la financiers en OHADA respecte un modèle ou
période ;
format précis et défini (tableaux prédéfinis)
 un état du résultat global ou état du résultat net et
qui doit être utilisé par toutes les
©

des autres éléments du résultat global (compte de


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résultat) de la période ; entreprises selon leur taille : système


 un état des variations de capitaux propres de la normal et système minimal de trésorerie.
période ;  Il n’existe pas d’état de variation des
 un tableau des flux de trésorerie ; capitaux propres dans les comptes sociaux
 des notes annexes. du système comptable OHADA sauf dans les
Notes annexes des comptes consolidés .
 
PARTICULARITES  
 Les informations à fournir dans les Notes
annexes des IFRS est beaucoup plus
 Pas de format précis et défini d’états financiers. importante qu’en OHADA. Dans les capitaux
 Au bilan : les actifs et les passifs sont classés en propres IFRS, les actions propres viennent en
éléments courants ou non courants (ou en diminution des capitaux propres, alors que
liquidité et exigibilité si ce critère est jugé plus dans le Système Comptable OHADA, elles
pertinent). sont comptabilisées à l’actif du bilan.
 Au compte de résultat : les charges sont  Dans le bilan : les comptes sont classés selon
classées par nature ou par destination, pas le critère fonctionnel (investissement,
d’éléments classés comme flux extraordinaire. financement et exploitation).
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 Le résultat global estExpert-Comptable Diplômé
composé du résultat net  Dans le compte de résultat : les charges sont
(différence entre produit et charge) et des classées par nature et le résultat se limite
autres éléments du résultat global (gains et aux résultats nets ( la notion de « résultat
pertes directement comptabilisés en capitaux global » et d’ «autres éléments du résultat
propres). global » n’existe pas).
IAS 1 Présentation des états financiers

Bloc notes
Les composantes obligatoires des états financiers sont au
nombre de cinq :

Etat de la
situation
financière
©
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Etat du Résultat net et des autres éléments du
résultat global ou état de résultat global
IAS 1 Présentation des états financiers
Bloc notes
Structure du bilan, Logique IFRS
Actif courant + Actif non courant
(Éléments contrôlés par l’entité générant des avantages

-
économiques futurs)
©
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Passif courant + non courant


(Obligation actuelle de l’entité envers les tiers = dettes)

=
Capitaux propres
(Transactions avec les propriétaires de l’entité)

Actif = Capitaux propres + Passif (dettes envers les tiers)


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IAS 1 Présentation des états financiers
Bloc notes
Règles générales de présentation
Le bilan doit être présenté avant affectation du résultat.
Les dividendes proposés ou décidés après la date de
clôture, mais avant la publication des états financiers
©
Copyright MJO

sont présentés dans l’annexe.

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IAS 1 Présentation des états financiers
Bloc notes
Le bilan doit, normalement, ventiler les actifs et les
dettes entre:

Eléments courants Eléments non courants


©
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Le classement en courant/non courant doit


s’apprécier à la date de clôture

Ou s’il est jugé plus fiable et pertinent:

Critère de liquidité Critère d’exigibilité

(exemple : établissements financiers).


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Actif Courant
l'entité s'attend à réaliser l'actif, le vendre ou le consommer dans
le cadre du cycle normal de son exploitation, et ce même s'il est
réalisé dans un délai supérieur à douze mois après la date de
clôture ; (Par exemple, les stocks ou créances clients).
Le cycle d'exploitation d'une entité désigne la période s'écoulant entre
l'acquisition d'actifs en vue de leur transformation et leur réalisation sous
forme de trésorerie ou d'un instrument immédiatement convertible en
trésorerie (« équivalents de trésorerie ») ;
©
Copyright MJO

Un actif est détenu principalement dans un but de transaction. L‘ entité


courant est le détient essentiellement aux fins d'être négocié ;( Par exemple, les
un actif qui instruments financiers détenus à des fins de transaction et classés en
remplit
l’une actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat );

des l'entité s'attend à réaliser l'actif dans les douze mois suivant la
conditions
suivantes date de clôture de l'exercice ;(Par exemple, certaines avances et
acomptes versés aux fournisseurs à échéance de 6 mois );

l'actif constitue de la trésorerie ou un équivalent de


trésorerie sauf s'il ne peut être échangé ou utilisé pour régler un
passif dans les douze mois qui suivent la date de clôture .(Par
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exemple, les comptes bancaires et dépôts à terme à échéance de 6 mois ).


ACTIF NON COURANT

 Un actif qui n’est pas courant est un actif


non courant.

 Les impôts différés actifs sont à classer


©
Copyright MJO

systématiquement en actifs non


courants, quelle que soit la date
prévisionnelle de reversement de la
différence temporelle déductible.

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CAS PRATIQUE
©
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m62 visualcommunications
Cas pratique

Une société est spécialisée dans la fabrication de matériel pour les


activités de sport en montagne (skis, surfs, bâtons, .. .)doit élaborer
son bilan au 31/12/N .
Classer ces éléments en actifs courants et en actifs non courants.
©
Copyright MJO

1. Les stocks de produits finis (skis, surfs, bâtons, .. .),


2. La créance d’un client ayant bénéficié d'un délai de règlement
de 90 jours en novembre N,
3. Le prêt à un fournisseur de fils à cordage à échéance avril N+1;
4. Les SICAV,

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Cas pratique

5. Les machines industrielles utilisées pour la fabrication des


produits finis,
6. Les impôts différés actifs.
 Mission : Classer ces éléments en actifs courants et en actifs non
©
Copyright MJO

courants pour établir le bilan au 31/12/N.

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Corrigé

1. Les stocks de produits finis (skis, surfs, bâtons, .. .) constituent


des actifs courants car l'entité s’attend à vendre ces actifs dans
le cadre du cycle normal de son exploitation;
2. La créance d’un client ayant bénéficié d'un délai de règlement
©
Copyright MJO

de 90 jours en novembre N est à classer en actifs courants,


l'entreprise s'attendant à réaliser cet actif dans le cadre du cycle
normal d’exploitation;

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Corrigé

3. Le prêt à un fournisseur de fils à cordage à échéance


avril N+1 constitue un actif courant car la société
s’attend à réaliser l'actif dans un délai de douze mois;
©
Copyright MJO

4. Les SICAV sont à classer en actifs courants car elles


constituent des équivalents de trésorerie. des
placements à court terme très liquides facilement
convertibles et d'un montant connu avec un risque
négligeable de changement de valeur.

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Corrigé

5. Les machines industrielles utilisées pour la fabrication des


produits finis constituent des actifs non courants, les
immobilisations corporelles étant par nature détenues pour une
durée supérieure à 12 mois ;
©
Copyright MJO

6. Les impôts différés sont à classer systématiquement en actifs


non courants, quelle que soit la date prévisionnelle de
reversement de la différence temporelle déductible; c'est une
obligation.

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Passif Courant

l'entité s'attend à régler le passif au cours du cycle normal


d'exploitation et ce, même s'il doit être réglé plus de douze mois
après la date de clôture (par exemple, les dettes fournisseurs et
dettes envers le personnel) ;
le passif est détenu essentiellement dans le but d'être négocié ;
(Par exemple, les passifs financiers détenus à des fins de
transactions et classés en passifs financiers en juste valeur en
©
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contrepartie du résultat);
Un passif le passif est à régler dans les douze mois à compter de la date de
courant est
clôture et ce même si l'échéance d'origine est fixée à plus de
unl’une
passif
qui remplit
douze mois et qu'un accord de refinancement ou de
rééchelonnement des paiements à long terme est conclu après la
des date de clôture et avant la date d'approbation des comptes (IAS
conditions 1.72) ; (Par exemple, un emprunt à échéance 10 ans,
suivantes remboursable en totalité à échéance le 30 juin N+1, est à classer
en passif courant à la clôture de l'exercice N);
l'entité ne dispose pas sur le passif d'un droit inconditionnel de
différer le règlement du passif pour au moins douze mois à
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compter de la date de clôture.
PASSIF COURANT

Dette immédiatement exigible suite au non-respect d'une


clause contractuelle

En cas de violation par l'emprunteur à la date de clôture (ou


avant) des clauses d'un contrat d'emprunt à long terme ayant
©
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pour effet de rendre le passif remboursable à vue, le passif doit


être déclassé en passif courant, sauf si le prêteur accorde, au
plus tard à la date de clôture, une période de grâce d'une
durée supérieure à douze mois à compter de la date de clôture,
pendant laquelle l'emprunteur peut régulariser cette violation
sans que le prêteur puisse exiger le remboursement immédiat
des sommes dues (IAS 1.75).

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PASSIF NON COURANT

Un passif qui n’est pas courant est un passif


non courant.
Les impôts différés passifs sont à classer
systématiquement en passifs non courants,
©
Copyright MJO

quelle que soit la date prévisionnelle de


reversement de la différence temporelle
déductible.

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CAS PRATIQUE
©
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CAS PRATIQUE 2

Une société est spécialisée dans la fabrication de matériel pour les


activités de sport en montagne (skis, surfs, bâtons, .. .)doit élaborer
son bilan au 31/12/N .
1. Une dette envers un fournisseur d'immobilisations relative à des
©

acquisitions de machines de production et dont la date


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d'échéance est le 30/03/N+1.


2. La dette d'impôt exigible sur le résultat.
3. Les dettes envers les fournisseurs de matières premières pour la
fabrication des crampons.

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CAS PRATIQUE 2
4. Un emprunt souscrit pour 250 KF à échéance 30/05/N+1. En
janvier N+l, la société anticipe des difficultés de trésorerie et
renégocie avec la banque un prolongement de l'échéance jusqu’
au 30/05/N+2. La date d'autorisation de publication des
comptes est le 15/04/N+1. Cet emprunt a fait l’objet d'un report
de remboursement après la date de clôture.
5. La société a émis des obligations à échéance N+5 pour financer
©
Copyright MJO

son expansion.
6. Un passif d'impôt différé constaté au bilan pour 130 KF. Ce
montant inclut 90 KF de passifs qui se résorberont en N+ 1 car
les différences temporelles imposables sont principalement à
échéance N+1.

 Mission : Classer ces éléments en passifs courants et en passifs


non courants pour établir le bilan au 31/12/N

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CORRIGE

1. Une dette envers un fournisseur d'immobilisations relative à des


acquisitions de machines de production et dont la date
d'échéance est le 30/03/N+1 est à classer en passifs courants
car l’échéance de paiement est inférieure à 12 mois après la date
©
Copyright MJO

de clôture;
2. La dette d'impôt exigible sur le résultat constitue un passif
courant au 31/12/N car l’impôt payable en mars N+l, soit dans
les 12 mois suivant la date de clôture;

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CORRIGE

3. les dettes envers les fournisseurs de matières premières pour la


fabrication des crampons sont à classer en passifs courants et
ce quelle que soit la date d'échéance du paiement .Les dettes
fournisseurs constituent des passifs à régler au cours du cycle
©
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normal d'exploitation par conséquent systématiquement


classées en passifs courants;

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CORRIGE

4. Un emprunt souscrit pour 250 KF à échéance 30/05/N+1. En


janvier N+ l, la société anticipe des difficultés de trésorerie et
renégocie avec la banque un prolongement de l'échéance jusqu’ au
30/05/N+ 2. La date d'autorisation de publication des comptes
©
Copyright MJO

est le 15/04/N+ 1. L'emprunt de 250 KF est à classer en passifs


courants au 31/12/N même si cet emprunt a fait l’objet d'un
report de remboursement après la date de clôture. A la date de
clôture. l'emprunt était exigible en date du 30/05/N+1.

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EXEMPLE

5. un passif d'impôt différé constaté au bilan pour 130 KF. Ce


montant inclut 90 KF de passifs qui se résorberont en N+ 1 car
les différences temporelles imposables sont principalement à
échéance N+1.Les passifs d'impôts différés sont à classer
©
Copyright MJO

systématiquement en passifs non courants au 31/12/N, quelle


que soit la date d'échéance prévisionnelle de reversement de
différence temporelle imposable.
6. la société a émis des obligations à échéance N+5 pour financer
son expansion. Les obligations émises sont à classer en passifs
non courants car elles sont à échéance N+5, soit plus de 12
mois après la date de clôture.
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IAS 1 Présentation des états financiers

Actifs non courants Capitaux propres


Immobilisations incorporelles Capital émis
Immobilisations corporelles Réserves et résultat
Titres de participations Passifs non courants
©

Prêts Emprunt
Copyright MJO

Actifs courants Provisions


Stocks Passifs courants
Créances clients et autres Dettes fournisseurs
créances Provisions
Trésorerie Emprunts et découverts

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IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de bilan : NESTLE


Activité :
Actif
 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014
 
Actif courants
     
Liquidités et équivalents de liquidités Note 13/17 4 884 7 448
©

     
Copyright MJO

Placements à court terme Note 13 921 1 433


     
Stocks Note 8 8 153 9 172
     
Clients et autres débiteurs Note 7/13 12 252 13 459
     
Comptes de régularisation actifs 583 565
     
Instruments financiers dérivés actifs Note 13 337 400
     
Actifs d’impôt exigible 874 908
     
Actifs destinés à être cédés Note 2 1 430 576

     
Total des actifs courants 29 434 33 961

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IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de bilan : NESTLE


Activité :
Actif (En M de CHF) 31.12.2015 31.12.2014
 
Actif non courants
     
Immobilisations corporelles Note 8 26 576 28 421
     
©

Goodwill Note 9 32 772 34 557


Copyright MJO

     
Immobilisations incorporelles Note 9 19 236 19 800
     
Participations dans les sociétés associées 8 675 8 649
et les coentreprises Note 15
     
Immobilisations financières Note 13 5 419 5 493
     
Préfinancement des régimes de prévoyance Note 10 109 383
     
Actifs d’impôt exigible 128 128
     
Impôts différés actifs Note 14 1 643 2 058
     
Total des actifs non courants 94 558 99 489

     
Total de l’actif 123 992 133 450
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IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de bilan : NESTLE


Activité :
Passif
 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014
 
Passif
 
Fonds étrangers courants
©

     
Copyright MJO

Dettes financières Note 13 9 629 8 810


     
Fournisseurs et autres créanciers Note 13 17 038 17 437
     
Comptes de régularisation passifs 3 673 3 759
     
Provisions Note 12 564 695
     
Instruments financiers dérivés passifs Note 13 1021 757
     
Dettes fiscales exigibles 1124 1 264
 
   
Passifs directement liés à des actifs destinés
272 173
à être cédés Note 2

     
Total des fonds étrangers courants 33 321 32 895

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IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de bilan : NESTLE


Activité :
Passif
 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014
 
Fonds étrangers non courants
     
Dettes financières Note 13 11 601 12 396
©

     
Copyright MJO

Engagements envers le personnel Note 10 7 691 8 081


     
Provisions Note 12 2 601 3 161
     
Impôts différés passifs Note 14 3 063 3 191
     
Autres créanciers Note 13 1 729 1 842
     
Total des fonds étrangers non courants 26 685 28 671

     
Total des fonds étrangers 60 006 61 566

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de bilan : NESTLE


Activité :
Passif
 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014
 
Capitaux propres Note 18
     
Capital-actions 319 322
©

     
Copyright MJO

Propres actions (7 489) (3 918)


     
Ecarts de conversion (21 129) (17 255)
     
Bénéfices accumulés et autres réserves 90 637 90 981
 
   
Total des capitaux propres attribuables aux actionnaires
62 338 70 130
de la société mère
     
Intérêts non contrôlants 1 648 1 754
Total des capitaux propres 63 986 71 884
     
Total du passif 123 992 133 450

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IAS 1 Présentation des états financiers
Bloc notes

Règles générales de présentation du compte de résultat

L’entité a le choix entre deux méthodes pour la


classification des charges :
©
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Charges classées Charges classées


par nature par fonction
-matières premières - coûts de fabrication
- Coûts de
-dépréciation
commercialisation
-frais de personnel
- coûts administratifs
-etc.

Si l’entité retient une présentation par


Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
fonction, des informations complémentaires
doivent être fournies sur la nature des charges.
IAS 1 Présentation des états financiers

Résultat global = Résultat net + autres éléments du résultat global

(other comprehensive income : OCI )

OCI = Il s'agit des gains et pertes potentiels directement comptabilisés


en capitaux propres
©
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Le compte de résultat global peut être présenté :

sous forme
de deux états
séparés
En document
unique
Résultat net
+
Résultat net Seulement la ligne du
+ Expert-Comptable Diplômé
Joël MABUDU résultat net
autres éléments du +
résultat global (OCI) Autres éléments du
Modèle de présentation du compte de résultat
L’état unique
N N-1
Revenus
Coût des ventes
Marge brute
Frais de commercialisation
Frais de distribution
Frais administratifs
©
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Frais financiers
Résultat avant impôt
Impôt
Résultat après impôt
Autres éléments du résultat global
Différences de conversion sur activités à l’étranger
Couverture des flux de trésorerie
Ecart de réévaluation
Ecarts actuariels
Total Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé

Résultat global
Résultat de l’exercice
Modèle de présentation du compte de résultat

Ou en deux parties : Compte de résultat et tableau de résultat global

Compte de résultat

N N-1
Revenus
©
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Coût des ventes


Marge brute
Frais de commercialisation
Frais de distribution
Frais administratifs
Frais financiers
Résultat avant impôt
Impôt
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Résultat après impôt
La nouvelle présentation du compte de résultat
selon IASB/FASB
Ou en deux parties : Compte de résultat et tableau de résultat global
Tableau de résultat global
N N-1
Résultat après impôt
Autres éléments du résultat global
©

Différences de conversion sur activités sur activités à


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l’étranger
Couverture des flux de trésorerie
Ecart de réévaluation
Ecarts actuariels
Total
Résultat global
Résultat de l’exercice
-Revenant à la société mère
-Revenant aux minoritaires
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Résultat de l’exercice
Résultat par action
IAS 1 Présentation des états financiers
L'état des autres éléments du résultat global doit présenter les éléments du
résultat global de la période en fonction de leur nature en distinguant les éléments
recyclables (qui n'iront pas ultérieurement en résultat net) et les éléments non
récyclables.
 Part efficace des couvertures flux de trésorerie (IFRS 9)
 Variation de juste valeur sur instruments dettes SPPI :solely
Eléments
payements of principal and interest =seulement paiements du principal
recyclables et des intérêts (IFRS 9)
Ecarts de conversion sur les filiales de l’étranger (21)
©
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Ecarts actuariels sur engagement de retraite (19)


Réévaluation des immobilisations incorporelles et corporelles
(16 & 38)
Ecarts de conversion sur la maison mère (21) : cas d’une monnaie
fonctionnelle de la mère différente de la monnaie de présentation des
Eléments non comptes consolidés (cas de Total pur faciliter la comparaison sectorielle :
monnaie fonctionnelle ; euro, monnaie de présentation ; dollars
recyclables Variation de juste valeur sur instruments de capitaux propres
(IFRS 9)

Les autres éléments du résultat global peuvent être présentés, au choix, selon deux
présentations différentes (IAS 1.91) :
 soit présentation des montants nets d'impôt ;
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
 soit présentation des montants bruts et sur une ligne séparée le montant total
d'impôt relatif aux autres éléments du résultat global, en distinguant la part de cet
effet d'impôt relative aux éléments recyclables de celle relative aux éléments non
IAS 1 Présentation des états financiers
Bloc notes

L’entité ne doit pas présenter d'éléments de produits ou de charges


en tant qu'éléments extraordinaires
©
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Motifs:
Les éléments « extraordinaires » résultent des risques normaux
d’une entreprise,
La nature des éléments doit déterminer la présentation au
compte de résultat et non pas leur fréquence,
Eléments de résultat non récurrents: information en annexe.
(IAS 1 basis for conclusions § 17)

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de compte de résultat : cas de NESTLE

 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014
 
88 785  91 612
Chiffre d’affaires Note 3
©

 
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298   253
Autres produits
 
(44 730)  (47 553)
Coût des produits vendus
    (8 217)
(7 899)
Frais de distribution
 
(20 744) (19 651)
Frais de commercialisation et d’administration
     
Frais de recherche et de développement (1 678) (1 628)
(78) (110)
Autres revenus opérationnels courants Note 4
(728) (907)
Autres charges opérationnelles courantes Note 4
     
Résultat opérationnel courant Note 3 13 382 14 019

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de compte de résultat : cas de NESTLE

 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014

    154
126
Autres revenus opérationnels Note 4
©

 
Copyright MJO

(1 100)  (3 628)


Autres charges opérationnelles Note 4

 
12 408 10 905
Résultat opérationnel

101 135
Produits financiers Note 5
(725) (772)
Charges financières Note 5

     
Bénéfice avant impôts, sociétés associées et coentreprises 11 784 10 268

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de compte de résultat : cas de NESTLE


 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014

    (3 367)
(3 305)
Impôts Note 14
 
Revenus provenant des sociétés associées et des 988  8 003
©

coentreprises Note 15
Copyright MJO

 
9 467 14 904
Bénéfice de l’exercice
401 448
attribuable aux intérêts non contrôlants
9 066 14 456
attribuable aux actionnaires de la société mère (Bénéfice net)

     
En % du chiffre d’affaires

Résultat opérationnel courant 15, 1% 15,3%


Bénéfice de l’exercice attribuable aux actionnaires de la société
10,2% 15,8%
mère (Bénéfice net)

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple de compte de résultat : cas de NESTLE


 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014
 
Bénéfice par action

Résultat de base par action Note 16 2,90 4,54


©

Résultat dilué par action Note 16 2,89 4,52


Copyright MJO

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IAS 1 Présentation des états financiers
Exemple d’Etat du résultat global : cas de NESTLE
 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014
 
Bénéfice de l’exercice comptabilisé au compte de résultat 9 467 14 904
   
Ecarts de conversion
 
(4 061)  2660
-Inscrits dans les écarts de conversion
    1003
102
©

-Reclassés des écarts de conversion au compte de résultat


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Ajustements à la juste valeur des instruments financiers destinés à la vente
 -Inscrits dans la réserve de juste valeur (1 34) 191
-Reclassés de la réserve de juste valeur au compte de résultat (75) (4)

Ajustements à la juste valeur des couvertures de flux de trésorerie

-Inscrits dans la réserve de couverture (5) 31


-Reclassés dans la réserve de couverture 83 (87)
237 5
Impôts Note 14
Parts des autres éléments du résultat global des sociétés
associées et des coentreprises Note 15

-Inscrite dans les réserves 165 83


-Reclassés des réserves au compte de résultat - (436)
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Eléments qui sont ou peuvent être reclassés ultérieurement au compte (3 688) 446
de résultat
IAS 1 Présentation des états financiers

Exemple d’Etat du résultat global : cas de NESTLE

 
(En M de CHF)
31.12.2015 31.12.2014

Réévaluation du passif/(de l’actif) net au titre des régimes à


(370) (1 745)
prestations définies Note 10
©
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8 352
Impôts Note 14
Parts des autres éléments du résultat global des sociétés
associées et des coentreprises Note 15 112 (153)
 
(250) (1 546)
Eléments qui ne seront jamais reclassés au compte de résultat

Autres éléments du résultat global de l’exercice Note 18 (3 938) (1 900)

Résultat global de l’exercice (5 529) ( 16 804)


attribuable aux intérêts non contrôlants 317 556
attribuable aux actionnaires de la société mère 5 212 16 248

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


L'état des flux de trésorerie

L’état des flux de trésorerie permet:

d’apprécier la capacité de l’entité à générer de la trésorerie;

de déterminer les besoins qu’a l’entité d’utiliser ces flux de


©
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trésorerie.

Les modalités d’établissement et le contenu de cet état sont


fixés par la norme IAS 7.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


État des variations des capitaux propres

L’état de variations des capitaux propres doit présenter :

Le résultat global de la période

Pour chaque composante des capitaux propres, les effets d’une


application rétrospective ou d’un retraitement rétrospectif
comptabilisé selon IAS 8
©
Copyright MJO

Pour chaque composante des capitaux propres, un rapprochement


entre la valeur comptable en début et en fin de période, indiquant
séparément chaque élément de variation trouvant son origine dans
le résultat

Chaque élément du résultat global

Des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité, en


présentant séparément les apports et les distributions aux
propriétaires ainsi que les changements dans les parts d’intérêt
dansJoël
des filiales qui ne résultent pas d’une perte de contrôle.
MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Exemple : Etat des variations des capitaux propres

Total capitaux propres


Intérêts minoritaires
Ecart de conversion
Autres réserves

Bénéfices non
distribués
Capital

Total
©

Bilan au 31/12/N-1              
Copyright MJO

Effets des changements de


méthode comptable          
Bilan corrigé N-1              
Changements capitaux
propres en N          
Augmentation de capital          
Dividendes          
Résultat global de la période          
Transfert dans un compte de
réserves          
Bilan au 31/12/ N              

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Cas pratique 1
D'après les éléments suivants de la société VARIETAS:
 Capital social N-1 : 2 000
 Prime d'émission N-1 : 200
 Écart de réévaluation N-1 : 400
 Réserves et résultat N-1 : 200
Pour l'année N :
©
Copyright MJO

 Changements de méthodes comptables imputés sur les réserves: 150


 Corrections d'erreurs significatives imputées sur les réserves: (50)
 Réévaluation des immobilisations corporelles et financières : 300

 Pertes actuarielles comptabilisées en réserves : (150)


 Dividendes payés: 100
 Augmentation de capital: 300
 Prime d'émission: 30
 Résultat
Joëlnet de l'exercice:
MABUDU Expert-Comptable Diplômé 180

 Mission :

Compléter le tableau de variation des capitaux propres de l'entreprise VARIETAS au 31.12.N donné
Cas pratique 1
 
Annexe : Etat de variation des capitaux
 
propres
       

Résultat et
Capital Primes et Ecart de Report à
  social réserves réévaluation nouveau Total
Solde au 31 décembre N-2 2 000 100 400 200 2 700
Changement de méthode comptable
Corrections d’erreurs 100 100
©

Gains et pertes comptabilisés


Copyright MJO

directement en capitaux propres (20) (20)


Dividendes N (80) (80)
Opérations en capital
Résultat net exercice N-1 100 100
Solde au 31 décembre N-1 2 000 200 400 200 2 800
Changement de méthode comptable          
Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
Dividendes N
Opérations en capital
RésultatJoël
net MABUDU
exercice Expert-Comptable
N Diplômé
Solde au 31décembre N
Corrigé 1

Etat de variation des capitaux propres

Résultat et
Capital Primes et Ecart de report à
social réserves réévaluation nouveau Total
Solde au 31 décembre N-2 2 000 100 400 200 2 700

Changement de méthode comptable


©
Copyright MJO

Correction d'erreurs 100 100


Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres (20) (20)
Dividendes N-1 (80) (80)
Opérations en capital
Résultat net exercice N-1 100 100
Solde au 31décembre N-1 2 000 200 400 200 2 800

Changement de méthode comptable 150 150


Correction d'erreurs (50) (50)
Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres (150) 300 150
Dividendes N (100) (100)
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Opérations en capital 300 30 330
Résultat net exercice N 180 180
Solde au 31 décembre N 2 300 180 700 280 3 460
Notes

Objectifs

Les notes permettent :

de présenter des informations sur la base


d'établissement des états financiers et sur les
©
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méthodes comptables spécifiques utilisées

d'indiquer les informations imposées par les IFRS ;

de fournir des informations supplémentaires nécessaires


à la compréhension des états financiers.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Notes

Structure
Les notes comportent les éléments suivants : Cliquer ici

déclaration de conformité aux IFRS

informations supplémentaires relatives à chacun des états


©
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financiers (détaillées au niveau de chaque norme)

autres informations dont:

passifs éventuels comptabilisés et engagements


contractuels non comptabilisés

informations non financières: objectifs et méthodologie


de gestion des risques financiers (IFRS 7).
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Notes

Les autres informations à fournir concernant notamment:

Les jugements réalisés par la direction (hors estimations)


lors de l’application des méthodes comptables

Les sources d'incertitudes relatives aux estimations


©
Copyright MJO

 Hypothèses-clé relatives à l'avenir


 Autres sources majeures d'incertitude pouvant entrainer
un ajustement significatif des actifs et passifs au cours
de la période suivante

Les objectifs, politiques et procédures de gestion du


capital

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Notes

Les autres informations à fournir concernant notamment:

Les jugements réalisés par la direction (hors estimations)


lors de l’application des méthodes comptables

Les sources d'incertitudes relatives aux estimations


©
Copyright MJO

 Hypothèses-clé relatives à l'avenir


 Autres sources majeures d'incertitude pouvant entrainer
un ajustement significatif des actifs et passifs au cours
de la période suivante

Les objectifs, politiques et procédures de gestion du


capital

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Exemples de notes annexes aux états financiers consolidés :
cas de NESTLE
Note 1 Principes comptables 66
Note 2 Périmètre de consolidation, acquisitions et cessions d’activités, actifs destinés à être cédés 69
Note 3 Analyse sectorielle 74
Note 4 Autres revenus/(charges) opérationnel(le)s courant(e)s et opérationnel(le)s net(te)s 82
Note 5 Produits/(charges) financiers(ères) net(te)s 83
Note 6 Stocks 84
Note 7 Clients et autres débiteurs 84
Note 8 Immobilisations corporelles 85
©
Copyright MJO

Note 9 Goodwill et immobilisations incorporelles 88


Note 10 Engagements envers le personnel 93
Note 11 Plan d’intéressement du personnel au capital 103
Note 12 Provisions, actifs et passifs éventuels 105
Note 13 Instruments financiers 107
Note 14 Impôts 121
Note 15 Sociétés associées et coentreprises 124
Note 16 Bénéfice par action 127
Note 17 Tableau de financement 127
Note 18 Capitaux propres 130
Note 19 Engagements résultant de contrats de crédit-bail (leasing) 133
Note 20 Transactions avec
Joël MABUDU des entreprises
Expert-Comptable ou des personnes apparentées
Diplômé 134
Note 21 Garanties 136
Note 22 Exposition du Groupe au VENEZUELA 136
Note 23 Evénements postérieurs à la clôture 137
IFRS SYSCOHADA REVISE
   
CONTENU DES ETATS FINANCIERS
 
DIVERGENCES
METHODE DE DETERMINATION DU COÛT

Les éléments fongibles (non interchangeables) sont


évalués à leur coût réel d’entrée. Pas de divergence majeure.
©

Les éléments fongibles (interchangeables) sont


Copyright MJO

évalués selon l’une des deux formules de coût :

 premier entré – premier sorti (PEPS ou FIFO) ;


 coût moyen pondéré,
Les variations positives de stocks de produits
Evaluation à l’inventaire   finis et de produits en-cours sont enregistrées
Les stocks doivent être évalués au plus faible du   produits selon le SYSCOHADA alors que selon
coût d’entrée et de la valeur nette de réalisation. les normes IFRS, ces variations viennent en
diminution des charges opérationnelles.
PARTICULARITES

La valeur comptable des stocks est comptabilisée


en charges de la période au cours de laquelle les
produits correspondants sont constatés.
Une dépréciation des stocks est comptabilisée en
charges de la période au cours de laquelle la perte
de valeur a eu lieu.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
.
IFRS SYSCOHADA REVISE
  CARACTERISTIQUES  
  DIVERGENCES
La présentation des flux de trésorerie de l’exercice est
obligatoire et les flux de trésorerie sont décomposés selon la
nature de l’activité :

Activités opérationnelles (principales activités


génératrices de produits de l’entreprise et toutes  Pas de divergence majeure. Les différences
autres activités qui ne sont pas des activités de observées sont de forme.
©

financement et d’investissement) ;
Copyright MJO

Dans les comptes individuels, l’ordre de


présentation des différentes catégories de flux
Activités d’investissement (acquisition et sortie n’est pas le même. En effet, le Système
d’actifs à long terme et les autres placements qui ne Comptable OHADA met en évidence le point
sont pas inclus dans les équivalents de trésorerie) ; de départ (trésorerie initiale), la variation de
  trésorerie de la période et le point d’arrivée
  (trésorerie finale).
Activités de financement (activités qui résultent des L’effet de variation des cours de change n’est
changements dans l’importance et la composition pas mis en évidence sauf dans le tableau de
des capitaux propres et emprunts de l’entreprise). flux de trésorerie des comptes consolidés.
.

Les entités sont encouragées à présenter les flux


opérationnels selon la méthode directe
(encaissements et décaissements présentés en brut
pour chaque activité opérationnelle. La méthode
indirecte (résultat ajusté des transactions sans
contrepartie de trésorerie) est également autorisée.
Les flux deJoël
trésorerie
MABUDUen monnaie étrangère
Expert-Comptable Diplômésont
convertis selon le taux de change en vigueur à la
date des flux de trésorerie (ou sur la base de
moyennes si approprié).
IFRS SYSCOHADA REVISE
CARACTERISTIQUES
   
DIVERGENCES (Fiche 3 : changement de méthode)
Un changement de méthodes comptables est  

effectué seulement : Le système comptable OHADA a retenu les


dispositions de la norme IAS 8 à l’exception
s’il est imposé par une réglementation ou par un des points suivants en cas de changements
organisme de normalisation comptable ; de méthodes :
©
Copyright MJO

si ce changement permet d’obtenir des états


financiers plus fiables et plus pertinents.
 
   l’information comparative n’est pas
Un changement de méthode comptable doit être retraitée mais présentée en pro-forma dans
obligatoirement appliqué rétrospectivement les Notes annexes.
(comme si la nouvelle méthode avait toujours été
utilisée) et imputer ce changement aux capitaux  Il est admis de comptabiliser l’application
propres et aux résultats des exercices précédents. rétrospective des changements de méthodes
Un changement d’estimation comptable est un en charge pour des raisons fiscales (au lieu
ajustement de la valeur comptable d’un actif ou d’une imputation systématique sur les
d’un passif dû à de nouvelles informations ou de capitaux propres d’ouverture).
nouveaux développements. Il doit être
comptabilisé par ajustement de ladite valeur
comptable au cours de l’exercice du changement
en contre partie de l’effet en compte de résultat
(application prospective).
Une erreur d’une période antérieure doit être
corrigée par retraitement rétrospectif, par
Joël MABUDU
imputation sur les Expert-Comptable
capitaux propres Diplômé
et les
résultats des exercices précédents, sauf s’il est
impraticable de déterminer, soit les effets
spécifiquement liés à la période, soit l’effet
cumulé de l’erreur.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
DIVERGENCES (Fiche 15)
CARACTERISTIQUES  

Un évènement postérieur est un évènement favorable ou


défavorable qui intervient entre la date de clôture et la
date d’autorisation de la publication des états financiers.
 Pas de divergence.
©
Copyright MJO

La norme distingue deux types d’événements postérieurs :

 
les événements qui confirment une situation  
existante à la date de clôture entraînent un
ajustement des états financiers ;

les événements qui entraînent une situation  IAS 10 parle de date d’autorisation de la
nouvelle née après la clôture n’entraînent pas
publication des états financiers comme
d’ajustement des états financiers.
date de fin des évènements postérieurs
alors que le SYSCOHADA précise que cette
date est la date d’arrêté des comptes .
La norme impose également de ne pas établir ses états
financiers sur une base de continuité d’exploitation si la
direction décide après la date de clôture de liquider
l’entité ou cesser l’activité.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
  COMPTABILISATION  
 
En matière d impôts sur le résultat, on distingue deux DIVERGENCES
types d’impôts qui sont :

 Les impôts exigibles : comptabiliser au passif


tant qu’ils ne sont pas payés et récupérables au Selon le référentiel OHADA, la charge d’impôt
titre d’une période. dans les comptes individuels se limite
©
Copyright MJO

 Les impôts différés : On en distingue seulement à l’impôt exigible (l’impôt différé est
également deux types pris en compte seulement dans les comptes
- les passifs d’impôts différés (montants d’impôts consolidés).
sur le résultat payables au cours de périodes futures
au titre de différences temporelles imposables).
- les actifs d’impôts différés (montants d’impôts sur
le résultat recouvrables au cours de périodes  
futures).  
.

Les différences temporelles sont les différences


entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif
dans l’état de situation financière et sa base fiscale.
La base fiscale d’un actif ou d’un passif est le
montant attribué à cet actif ou passif à des fins
fiscales.
La charge (ou produit) d’impôt est la somme des
impôts exigibles et des impôts différés.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
L’impôt exigible et différé est évalué sur la base des
taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à
la date de clôture. L’évaluation des impôts différés
est effectué selon la méthode du report variable.
Approche bilantielle étendue des
impôts différés
Exemple : Provision pour retraite de 5000

Valeur
comptable de Base fiscale de
Différence
©

la provision
Copyright MJO

temporelle la provision =
= 5000 5000 – 5000 = 0
= 5 000

Déductible : Economie
d’impôt futur 5000 x 25%
= 1250 Valeur comptable du
passif diminuée des
montants qui pourront
Impôt différéExpert-Comptable
Joël MABUDU actif Diplômé
être déduits des résultats
(créance fiscale)
futurs
Exemple
La société BOKA a comptabilisé une provision
pour indemnité de départ à la retraite de 1 000
en passif non courant au 31 décembre N non
déductible fiscalement en N.
La valeur nette comptable d’une immobilisation
©
Copyright MJO

s’élève à 2 000 et sa base fiscale est de 1 500.


Le taux d’impôt est de 25%.

 Mission :
1. Calculer et indiquer la nature des impôts différés.
2. Passer les écritures d’impôts différés au 31/12/N.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Corrigé
Provisions pour indemnité de départ à la retraite :
Valeur comptable = 1 000
Base fiscale = 0
Pour un compte du passif, lorsque la valeur comptable
©
Copyright MJO

est supérieure à la base fiscale la différence temporelle


génère une économie d’ impôt donc un impôt différé
actif.
Impôt différé actif = (1000 – 0) x 25% = 250
    Impôt différé actif 250
Produit d’impôt différé 250
(impôt différé actif)
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Corrigé
Immobilisation :
Valeur comptable = 2 000
Base fiscale = 1 500
Pour un compte d’actif, lorsque la valeur comptable est
©
Copyright MJO

supérieure à la base fiscale la différence temporelle


génère une charge d’ impôt donc un impôt différé
passif.
Impôt différé passif = (2 000 – 1 500) x 25% = 125
    Charge d’impôt différé 125
Impôt différé passif 125
(impôt différé passif)
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
IFRS SYSCOHADA REVISE
EVALUATION
    DIVERGENCES
   Pas de divergence majeure. Selon le
Système Comptable OHADA :
Coût d’achat initial = Prix d’achat net (sous réduction L’écart résultant de l’actualisation des
des rabais, remise, ristournes et escomptes) flux liés au paiement à terme n’est pas
+ coûts directement attribuables comptabilisé mais une mention doit être
+ coûts de démantèlement (Fiche 9) (à inscrire en
portée dans les Notes annexes si le
immobilisation en cas de dégradation immédiate et en
montant de cet écart est significatif.
charge en cas de dégradation progressive).
©

 Il n’y a pas de possibilité de réévaluation


Copyright MJO

Les frais financiers sont incorporés dans le coût


obligatoirement s’il s’agit d’un actif qualifié
isolée pour une classe d’actifs. Toute
(immobilisation dont la période de fabrication est réévaluation doit être pratiquée pour
  l’ensemble des immobilisations corporelles
longue).
  et financières. La réévaluation en IAS 16
En cas de paiement différé (Fiche 3 : cadre
conceptuel), actualisation des flux (si significatifs). est effectuée à la juste valeur (et non à une
valeur indiciaire ou une valeur actuelle) et
Evaluation ultérieure : méthode de coût ou méthode de les variations sont enregistrées en OCI (si
la réévaluation à la juste valeur. écart positif ou en charge (si écart négatif)
Approche par composant (Fiche 7) pour les contrairement au SYSCOHADA qui tient
immobilisations composées d’éléments ayant des compte que des écarts positifs en capitaux
durées d’utilité différentes. propres (compte 106).
Dépenses de révisions majeures (Fiche 8) ; considérées  L’incorporation en immobilisation
comme des composants. corporelle d’une dépense comptabilisée
Stocks de pièces de rechange principales : à initialement en charge se fait pas le biais
immobiliser si l’utilisation est prévue pour plus d’un du compte 72. Production immobilisée
exercice (Fiche 23) . (pour les charges d’exploitation) ou 787.
Transferts de charges financières (pour les
charges financières). Par contre en IFRS,
Joël AMORTISSEMENT (Fiche 16)
MABUDU Expert-Comptable Diplômé cette incorporation se fait par le crédit des
 Base d’amortissement : différence entre coût comptes de charges concernés (diminution
des charges).
d’acquisition et valeur résiduelle.
Contrairement au SYSCOHADA, la norme IAS 16
 Mode d’amortissement : linéaire, dégressif (pas
n’admet pas d’amortissement fiscaux. (donc pas
fiscal) et unités de production. d’amortissement dérogatoire)
La méthode de la réévaluation

Principe : La méthode de réévaluation consiste à


évaluer de façon fiable une immobilisation corporelle
à son montant réévalué

Le montant réévalué est égal à sa juste valeur à


la date de réévaluation diminué du cumul des
©
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amortissements ultérieurs et du cumul des


pertes de valeurs ultérieures

Les réévaluations doivent être suffisamment régulières pour que la valeur


comptable des actifs réévalués soit toujours proche de leur juste valeur

Lorsque les fluctuations sont importantes (terrains et immeubles), une


réévaluation annuelle
Joël MABUDU est nécessaire
Expert-Comptable Diplômé ; dans le cas contraire (machines,
Les banques et
installations établissementsune
industrielles…), financiers , les compagnies
réévaluation tous les 3 d’assurances
ou 5 ans peutsont
être
assujettis à des plans comptables suffisante
spécifiques. .
Évaluation ultérieure

Modèle de la
réévaluation
©
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L’entreprise a le choix mais elle doit appliquer la même méthode


à l’ensemble des immobilisations d’une même catégorie.
Des catégories différentes peuvent être traitées par des méthodes
différentes.
Exemple :
Toutes les machines peuvent être évaluées au coût (parce que ces machines
sont spécifiques et ne font pas l’objet d’échanges sur un marché actif)
alors que tous les véhicules sont réévalués (dans la mesure où il existe
un marché et donc une cote des véhicules d’occasion)

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


La méthode de la réévaluation

Valeur réévaluée >  Valeur réévaluée <


valeur comptable
valeur comptable
©

une évaluation à la baisse est


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la contrepartie de cette augmentation est constatée en réduction de la valeur


constatée au crédit du compte « écart de comptable de l'actif par contrepartie
réévaluation » des autres éléments du résultat du compte de résultat
global (OCI/« other comprehensive income »)

Elle est comptabilisée en La contrepartie de cette diminution sera constatée


produit si elle compense dans les autres éléments du résultat global (OCI) dès
lors qu'il existe un solde créditeur positif dans la
une réévaluation négative
réserve de réévaluation au titre de cet actif (en cas de
du même actif réévaluation à la baisse postérieure à une
antérieurement
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé réévaluation à la hausse).
comptabilisée en charges Au-delà, elle doit être comptabilisée en charges.
L'écart de réévaluation est ainsi ramené à zéro
La méthode de la réévaluation

Un immeuble acquis en N-2 pour un montant de 15 000 KF est


amorti linéairement sur 40 ans.

a. A la date de clôture au 31/12/N, le montant des amortissements


©
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cumulés s'élève à 1 125 KF (15 000 KF x 3/40 = 1 125 KF). La


valeur comptable est ainsi de 13 875 KF.

La juste valeur à cette date est de 14 875 KF, soit une hausse de
valeur nette de 1 000 KF (correspondant à une valeur brute
réévaluée de 16 080 KF diminuée des amortissements réévalués
pour 1 205 KF).
  Valeur avant réévaluation Valeur réévaluée Ecart
Valeur d'origine 15 000 16 080 1 080
Somme des ammortissements 1 125 1 205 80
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Valeur nette comptable 16 125 14 875 - 1 250
La méthode de la réévaluation

Solution

 Réévaluation à la hausse en ajustant les amortissements


proportionnellement à la modification de la valeur brute comptable
©
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 Les écritures à constater sont les suivantes :

           

Immobilisations corporelles-Immeubles 1080

Amortissement des Immobilisations corporelles-Immeubles


80

Ecart de réévaluation (OCI) 1000


       

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


La méthode de la réévaluation
Solution

 Réévaluation par élimination du cumul des amortissements et


enregistrement de la valeur réévaluée Les écritures à constater sont
les suivantes :
           

Amortissement des Immobilisations corporelles-Immeubles 1125


©
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Immobilisations corporelles-Immeubles 1125


(Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement)
       
           

Immobilisations corporelles-Immeubles 1000

Ecart de réévaluation 1000


(Comptabilisation de la réévaluation)
       
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
DEFINITION  
On appelle « avantages du personnel », toute contrepartie  

due par une entité au titre des services rendus par ces
employés.
COMPTABILISATION

Pour les avantages à court terme : (salaires, cotisations


sociales...)
©

Les paiements au titre de ces obligations sont des


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charges (sauf activation en stock ou immobilisation) et


l’entité comptabilise un passif égal au montant non DIVERGENCES (Fiche 19)
actualisé des paiements restant dus.
 
 
Pour les avantages postérieurs à l’emploi :
• Régimes à cotisations définies
L’obligation de l’entité se limite au versement d’une
cotisation définie à un organisme tiers qui se charge
du paiement. La comptabilisation est la même que
pour les avantage à court terme. Le montant
comptabilisé en charge est indiqué en annexe.
• Régimes à prestations définies
L’entité s’engage à verser à son personnel une
prestation convenue. Cette prestation restant à la
charge de l’entité constitue une obligation qui doit
Joëld’une
faire l’objet MABUDU Expert-Comptable
provision Diplômé
constitué tout au long de
la période d’activité du personnel , selon la méthode
des unités de crédits projetés.
IFRS SYSCOHADA REVISE
   
 
Pour les avantages du personnel à long DIVERGENCES (Fiche 19)
terme : la charge évaluée sur une base
actualisée, est généralement
comptabilisée au fur et à mesure des  Champ d’application de la méthode
actuarielle : la méthode actuarielle est
services rendus
obligatoire en IAS 19 contrairement au
©

SYSCOHADA qui l’impose seulement aux


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sociétés cotées.
 Ecart actuariel : l’écart actuariel est
comptabilisé en capitaux propres dans la
Pour les indemnités de fin de contrat rubrique des autres éléments du résultat
  globale (OCI) contrairement au SYSCOHADA
de travail : elles sont provisionnées  
qui préconise de les inscrire en charges ou en
dès lors que l’entité est engagéE à les produits.
verser.  Variation de l’obligation :
- le coû t des services rendus au cours de la
période est comptabilisé en (66) charges de
personnel selon IAS 19 contrairement au
SYSCOHADA qui préconise de les
comptabiliser en dotation au provision
(6911) à caractère d’exploitation
- le coû t financier est comptabilisé dans un
compte de charge financière (67) selon IAS 19
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
contrairement au SYSCOHADA préconisant de
les comptabiliser en dotation au provision à
caractère financier (6971)
IFRS SYSCOHADA REVISE
TYPES DE SUBVENTIONS   Divergences (Fiche 25)
 
On en distingue deux sortes :
•  les subventions liées à des actifs Selon le Système Comptable OHADA, les
subventions d’investissements sont
 les subventions liées au résultat enregistrées en capitaux propres alors
qu’elles sont enregistrées en compte de
tiers, produits différés en norme IFRS. Par
©

COMPTABILISATION ET PRESENTATION
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ailleurs, les subventions


d’investissements ne viennent pas en
  déduction du coût d’acquisition du bien
Les subventions liées à des actifs   dans le référentiel OHADA (deuxième
méthode préconisée par les IFRS).
Les subventions liées à des actifs, y compris les
Dans les comptes consolidés, elles sont
subventions non monétaires évaluées à la juste
valeur, doivent être présentées au bilan soit en comptabilisées en produits constatés
produits constatés d’avance (ou produits d’avance (ou produits différés) et reprises
différés), soit en déduisant la subvention pour en résultat au rythme des amortissements
arriver à la valeur comptable de l'actif. des immobilisations qu’elles financent.

Les subventions liées au résultat

Les subventions liées au résultat sont parfois


présentées en tant que crédit dans le compte de
résultat, séparément ou dans une rubrique
générale Joël
telleMABUDU Expert-Comptable
que "autres Diplômé
produits" ; sinon, elles
sont présentées en déduction des charges
auxquelles elles sont liées.
CAS PRATIQUE
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Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Cas pratique

Cas pratique

Le 01/10/N, une entreprise obtient une


subvention publique de 100.000.000 pour
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acquérir un actif amortissable dont le coût


est de 150.000.000. Ce matériel s’amortit
en linéaire sur 5 ans.

 Mission :
Passer les écritures nécessaires selon les
deux méthodes et montrer leur impact sur
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le résultat.
Cas pratique

Corrigé :
Méthode 1 : Les écritures suivantes seront comptabilisées en N :

01/10/N
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Immobilisations 150 000 000


Banque 150 000 000

Banque 100 000 000
Produits différés 100 000 000
31/12/N
Dotations aux amortissements 7 500 000
Amortissements (bilan) 7 500 000


Produits différés 5 000 000
Subventions rapportées au compte de 5 000 000
résultat
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Cas pratique

Si on utilise la première méthode, on


obtient les dotations aux amortissements
et les reprises de subventions données
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dans le tableau suivant :

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Cas pratique

Dotations aux Subvention rapportée Incidence sur


Années
amortissements au compte résultat le résultat

N 150 000 000 X 20% X 100 000 000 X 20% X (2 500 000)(1)


3/12= 7 500 000 3/12= 5 000 000
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N+1 150 000 000 X 20% = 100 000 000 X 20% = (10 000 000)


30 000 000 20 000 000
N+2 150 000 000 X 20% = 100 000 000 X 20% = (10 000 000)
30 000 000 20 000 000
N+3 150 000 000 X 20% = 100 000 000 X 20% = (10 000 000)
30 000 000 20 000 000
N+4 150 000 000 X 20% = 100 000 000 X 20% = (10 000 000)
30 000 000 20 000 000
N+5 150 000 000 X 20% X 100 000 000 X 20% X (7 500 000)
9/12= 22 500 000 9/12 = 15 000 000
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7500000 – 5000000= 2 500000


1)
Cas pratique
Méthode 2 : Les écritures suivantes seront comptabilisées en N :

01/10/N

Immobilisations 150 000 000


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Banque 150 000 000


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Banque 100 000 000
Immobilisations 100 000 000
31/12
/N
Dotations aux amortissements 2 500 000
Amortissements (bilan) 2 500 000

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Cas pratique

Si on applique la seconde méthode, les dotations aux


amortissements annuelles seront les suivantes :
Base d’amortissement : 150 000 000 – 100 000 000 =
50 000 000
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Années Dotations aux amortissements Incidence sur le résultat

N 50 000 000 X 20% X 3/12= 2 500 000 (2 500 000)

N+1 50 000 000 X 20% = 10 000 000 (10 000 000)

N+2 50 000 000 X 20% = 10 000 000 (10 000 000)

N+3 50 000 000 X 20% = 10 000 000 (10 000 000)

N+4 50 000 000 X 20% = 10 000 000 (10 000 000)

N+5 50 000 000 X 20% X 9/12= 7500 000 (7 500 000)


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Comptabilisation

L’impact sur le résultat est le même quelle que soit la méthode. Si


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la première méthode diverge par l’enregistrement en passif des


subventions d’investissement, la deuxième méthode n’est pas
envisagée par le système comptable OHADA.

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IFRS SYSCOHADA REVISE
NOTION DE MONNAIE FONCTIONNELLE   DIVERGENCES (Fiche 27)
 
Une entité évalue ses actifs, passifs, produits et
charges dans sa monnaie fonctionnelle, qui Selon le Système Comptable OHADA :
correspond à la monnaie de l’environnement
économique principal dans lequel elle exerce ses  
activités.   Dans les comptes individuels, les écarts de
conversion portant sur les éléments
CONVERSION ET COMPTABILISATION monétaires sont comptabilisés dans les
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comptes de tiers : écart de conversion-actif (en


 Les transactions qui ne sont pas libellées dans cas de perte latente) ou écart de conversion-
la monnaie fonctionnelle de l’entité représentent des passif (en cas de gain latent).Seules les pertes
transactions en monnaie étrangère ; les écarts de change de change latentes sont comptabilisées en
afférents sont généralement comptabilisés en résultat résultat via une provision pour pertes de
net. change contrairement aux normes IFRS qui
 Les états financiers des activités à l’étranger
comptabilisent directement les pertes et gains
sont convertis comme suit de leur monnaie fonctionnelle
latents en résultat (pas donc de compte d’écart
à la monnaie de présentation :
Etape 1 : Passage de la monnaie locale à la monnaie de conversion en compte de tiers en IFRS).
fonctionnelle par la méthode du cours historique (si les deux
monnaies sont différentes)
Etape 2 : Passage de la monnaie fonctionnelle à la monnaie
de présentation par la méthode du cours de clôture (si les
deux monnaies sont différentes) Dans les comptes consolidés, seules les pertes
 les actifs et passifs sont convertis au cours de de change latentes sont comptabilisées en
clôture, résultat. Les comptes d’écart de conversion sont
les produits et charges sont convertis au cours en supprimés.
vigueur à la date des transactions ou au cours moyen  Les états financiers des activités à l’étranger
si cela est approprié, et sont convertis selon les mêmes règles
les composantes des capitaux propres sont converties préconisées par la norme IAS 21,
aux coursJoël
deMABUDU
change à laExpert-Comptable Diplômé
date des transactions.
 Les écarts de conversion liés à la conversion
des états financiers des activités à l’étranger sont
comptabilisés dans les autres éléments du résultat global
et accumulés dans une composante séparée des capitaux
Cas pratique

Le 15/11/N, une entreprise a acquis des


marchandises aux Etats-Unis pour un
montant de 100 000 $ payables dans 3
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mois. Elle n’a procédé à aucune opération


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de couverture de change. Le cours de $ a


évolué comme suit :
15/11/N : 1$= 655
31/12/N : 1$= 590
15/2/N+1(date de paiement de la facture) :
1$= 557
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Cas pratique

 Mission :
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Sachant que l’entreprise clôt ses comptes


au 31//N, comptabiliser selon les normes
IFRS et SYSCOHADA les écritures qui
vous semblent nécessaires au 31/12/N et
au 15/2/N+1.
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Cas pratique

Ecritures selon les normes IFRS

31/12/N
401 Fournisseur 6 500 000
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7*** Gains de change (655 – 590) x 6 500 000


100 000
15/02/N+1
401 Fournisseur 59 000 000
7*** Gains de change (590 – 557) x 3 300 000
100 000
5*** Banque (557 x 100 000) 55 700 000

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Cas pratique

 Corrigé :
Ecritures selon le Système comptable OHADA

31/12/N
401 Fournisseur [100 000 x (655-590)] 6 500 000
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4792 Diminution des dettes  6 500 000


(suivant diminution de la dette)
 01/01/N+1
4792 Diminution des dettes 6 500 000 
401 Fournisseur 6 500 000 
(contrepassation)
15/02/N+1

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Cas pratique

15/02/N+1
401 Fournisseur 65 500 000
5… Trésorerie   55 700 000
776 Gain de change [100000 x (655- 9 800 000
©
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557)]
(suivant règlement)

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IFRS SYSCOHADA REVISE
 
Les coûts d’emprunt sont les intérêts et autres coûts  
supportés par une entreprise dans le cadre d’un emprunt  
de fonds. Ils peuvent inclure : PAS DE DIVERGENCE majeure (Fiche 10)
Les charges d’intérêts calculés selon la méthode
du taux d’intérêt effectif ;

Les charges financières en rapport avec les Période de fabrication


contrats de location-financement ; La norme IAS 23 indique simplement
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avec quelques exemples que la


Les différences de change résultant des emprunts
en monnaie étrangère, si elles sont assimilées à
période de fabrication doit être
un ajustement des coûts d’intérêt.   longue (donne donc le principe) pour
 
activer le coût d’emprunt
Leur incorporation dans le coût de l’acquisition est
contrairement au SYSCOHADA qui
obligatoire pour les actifs éligibles (un actif éligible est
un actif qui exige une longue période de préparation donne une orientation basée sur 12
avant de pouvoir être utilisé ou vendu). mois en tenant compte de la pratique
en IFRS.
Emprunt spécifique : les coûts d’emprunt réels Comptabilisation
encourus au cours de la période, diminués des Concernant la comptabilisation en IAS
produits de placement éventuels obtenus sur
23, le transfert du coût d’emprunt en
ces fonds empruntés.
immobilisation se fait par le crédit du
Emprunt non spécifique : les coûts d’emprunt compte de charge financière
incorporables sont déterminés par référence à précédemment débité et non un
un taux de capitalisation, égal à la moyenne
pondérée
compte 787 préconisé par le
Joël des coûts Expert-Comptable
MABUDU des emprunts deDiplômé
l’entité,
non spécifiques à l’actif concerné, au titre de la SYSCOHADA
période.
IFRS SYSCOHADA REVISE
La norme est appliquée pour le traitement des  
  DIVERGENCES (Fiche 34)
parties liées et des transactions entre une
entreprise présentant les états financiers et
les parties qui lui sont liées. Selon le système comptable
Les informations suivantes doivent être OHADA, la notion de partie liée a
obligatoirement fournies : été définie dans les opérations
spécifiques portant sur
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Identification de la société mère et engagements financiers et passifs


des filiales : les relations entre les éventuels.
sociétés mères et filiales sont En effet, dans les Notes annexes
présentées, qu’il y ait ou non des des comptes individuels et
  consolidés, au titre des
transactions ;  
informations relatives aux
transactions avec les parties liées ,
Rémunération des dirigeants : l’entité doit fournir des
informations sur les contrats et plan informations concernant les
d’avantage consentis en faisant parties liées à savoir :
plusieurs distinctions) ;
 La désignation des parties liées ;
 La nature du bien ;
Transactions intervenues entre des  Le montant de la transaction
parties liées : le type de transaction,  toute autre information
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
les soldes des comptes et tous autres nécessaire à l’appréciation de la
éléments nécessaires à une bonne situation financière de la société.
compréhension des états financiers..
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
La comptabilisation des régimes de retraite se situe à  
deux niveaux : DIVERGENCES

Au niveau des régimes à cotisations définies Norme non retenue par le


Les états financiers sont composés d’un état des
SYSCOHADA .
©

actifs nets affectés au paiement des prestations et


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d’une description de la politique de financement


 
 
Au niveau des régimes à prestations définies :

 présentation des actifs nets affectés aux


paiements des prestations ;
 valeur actuarielle des prestations de retraite
promises (avec distinction des droits acquis
et des droits non acquis) ;
 explication de la relation actuarielle des
prestations de retraite promises et les actifs
nets affectés au paiement de ces prestations
dans les états financiers ;
 explication de la politique suivie pour le
Joël MABUDU
financement Expert-Comptable
des prestations Diplômé
promises.
Comptabilisation à la juste valeur des
placements détenus au titre des régimes de
retraite.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
 
DIVERGENCES

Dans les états financiers Le dispositif comptable relatif aux


individuels de la société mère : les comptes consolidés et combinés du
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participations dans des filiales, des SYSCOHADA préconise la


entreprises associées et des   comptabilisation au coût des
coentreprises (autres que celles   participations dans les états
classées comme détenues en vue de financiers individuels de l’ entité
la vente selon IFRS 5) sont mères conformément aux
comptabilisées soit au coût, soit en dispositions du Plan Comptable
tant qu’investissement selon IFRS Général OHADA (PCGO).
9.

La société mère doit présenter une


liste des participations importantes
et décrire la méthode utilisée pour
comptabiliser ces participations.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
 
NOTION D’ENTREPRISES ASSOCIEES  
 

La définition d’une entreprise associée se base sur le


concept d’influence notable, qui implique le pouvoir de
prendre part aux politiques financières et opérationnelles.
 Il existe une présomption réfutable selon laquelle une
entité a une influence notable si elle détient au moins 20
% des droits de vote d’une autre entité.
©
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 Les droits de vote potentiels qui sont actuellement


exerçables sont pris en compte dans l’évaluation de DIVERGENCES
l’influence notable.
 
COMPTABILISATION  

Les entreprises associées et coentreprises sont


comptabilisées selon la méthode de la mise en
équivalence.
Exceptions :
 les organismes de capital-risque, fonds commun de
placement, sociétés d’investissement à capital variable
et autres entités similaires peuvent choisir de
comptabiliser leurs participations dans des entreprises
associées et coentreprises à la juste valeur par le biais
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
du compte de résultat.
 la méthode de la mise en équivalence ne s’applique pas
si les conditions de classification comme détenus en vue
de la vente sont remplies.
IFRS SYSCOHADA REVISE
  METHODE DE LA MISE EN EQUIVALENCE
 
La participation dans une entreprise associée ou une  
coentreprise est initialement comptabilisée au coût, DIVERGENCES
puis la valeur comptable est augmentée ou diminuée
pour comptabiliser la quote-part de l’investisseur dans
le résultat net de l’entité émettrice après la date
d'acquisition.  Seules les entreprises sous
La quote-part de l’investisseur dans le résultat net de influence notable sont
l’entité émettrice est comptabilisée dans le résultat net
©

consolidées par mise en


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de l’investisseur. équivalence. Les entreprises sous


La valeur comptable de la participation peut en outre contrôle conjoint sont
être modifiée par les éléments suivants : consolidées par intégration
 les distributions reçues de l’entreprise émettrice proportionnelle.
réduisent la valeur comptable de la participation;  
 des modifications du pourcentage de participation de    les participations dans une
l’investisseur dans l’entité émettrice dues à des entreprise associée ou une co-
variations des autres éléments du résultat global de entreprise détenues par des
l’entreprise émettrice.. entreprises de capital-risque,
fonds commun de placement,
PERTE D’INFLUENCE NOTABLE OU DE CONTRÔLE CONJOINT
sociétés d’investissement à
capital variable et autres entités
Lors de la perte d’influence notable ou de contrôle similaires ne peuvent pas choisir
conjoint résultant en un arrêt de la méthode de la mise de comptabiliser leurs
en équivalence, toute participation conservée est participations dans des
réévaluée à la juste valeur et l’impact de cette entreprises associées et
réévaluation est pris en compte dans le calcul des coentreprises à la juste valeur par
profits et Joël MABUDU
pertes liés àExpert-Comptable
la transaction Diplômé
comptabilisés en le biais du compte de résultat.
résultat net. Les montants comptabilisés dans les autres
éléments du résultat global sont reclassés en résultat
net ou transférés en capitaux propres, conformément
aux autres normes applicables.
IFRS SYSCOHADA REVISE
NOTION D’HYPERINFLAION  
  DIVERGENCES
L’hyperinflation se caractérise par certains éléments de
l’environnement économique d’un pays à savoir :

la population apprécie les montants monétaires, Le Système Comptable OHADA retient les
non pas dans la monnaie locale, mais dans une dispositions relatives à la norme IAS 29 que
monnaie étrangère relativement stable ; dans le cadre de la réévaluation des bilans des
©

entités opérant dans des économies


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la conclusion des ventes et achats à crédit à des hyperinflationnistes.


prix qui tiennent compte de la perte de pouvoir
d’achat ;  
 
les taux d’intérêts, les salaires et les prix sont liés
à un indice de prix ;

le taux cumulé d inflations sur trois ans approche


ou dépasse 3 ans.

EVALUATION, COMPTABILISATION ET PRESENTATION

Dans le but de prendre en compte l’inflation, une


entité qui établit ses états financiers dans la
monnaie d’une économie hyperinflationniste,
doit retraiter ses états financiers dans l’unité de
mesure ayant cours à la date de clôture.
La méthode utilisée consiste à réévaluer les actifs
et passifsJoël
nonMABUDU
monétaires sur la base d’indices
Expert-Comptable de
Diplômé
prix.
Concernant la comptabilisation et la présentation
du profit ou de la perte sur la situation nette
monétaire, ceux-ci doivent être comptabilisés en
résultat et présentés de manière distincte.
IFRS SYSCOHADA REVISE
DEFINITIONS  
 
Un actif financier est tout actif qui est :
 de la trésorerie ; ou un droit contractuel de
recevoir d'une autre entité de la trésorerie ou
un autre actif financier ; ou
 un droit contractuel d'échanger des
instruments financiers dans des conditions
©

potentiellement favorables ; ou
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 instrument de capitaux propres d'une autre


entité.
  DIVERGENCES
 
Un passif financier est une obligation
contractuelle :
 de remettre à une autre entité de la trésorerie
ou un actif financier ; ou
 d'échanger des instruments financiers dans
des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument financier est tout contrat donnant


naissance à un actif financier pour une partie au
contrat et à un passif financier ou un instrument
de capitaux propres pour l'autre partie.

Un dérivé incorporé est une composante d’un


contrat hybride qui a pour
Joël MABUDU effet de faire varier
Expert-Comptable Diplôméles
flux de trésorerie de l’instrument hybride d’une
manière similaire à un dérivé autonome.
IFRS SYSCOHADA REVISE
DEFINITIONS  
 
DIVERGENCES
Le classement d’un instrument financier se fait selon
ses différentes composantes, en fonction de la
substance de l’accord.
Pour celui qui l’émet, un instrument financier est un Les instruments financiers composés sont
instrument de capitaux propres : intégralement comptabilisés soit en dettes soit
en « autres fonds propres », et ne sont pas
séparés en deux composants comme le préconise
©

S’il n’existe aucune obligation pour l’émetteur de


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les normes IFRS.


délivrer de la trésorerie ou un autre actif
financier ; ou
 
 
Si le règlement peut ou doit se faire en actions Contrairement aux normes IFRS, il existe une
propres de l’entité et le nombre d’instruments à rubrique intermédiaire « autres fonds propres »
livrer est fixe. entre dettes et capitaux propres, dans laquelle
sont classés certains instruments financiers
(titres participatifs, titres subordonnées à durée
En cas d’émission d’instrument financier composé indéterminé, obligations remboursables en
(Dettes + Capitaux propres), l’émetteur devra présenter actions…).
séparément la dette et obtenir la valeur des capitaux
propres, grâce à la différence de montant avec
l’émission.
Lorsqu’ une entité possède ses propres actions, celle-ci Les actions propres constituent des actifs selon
procède à une déduction de celles-ci dans la valeur des le SYSCOHADA et ne viennent pas en diminution
capitaux propres. des capitaux propres comme en IFRS.
ConstatationJoëld’un revenuExpert-Comptable
MABUDU ou d’une charge dans le
Diplômé
compte de résultat pour tout intérêt, dividende, ou
perte relatif à un instrument financier de dette.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
Cette norme s’applique uniquement aux sociétés ayant des   DIVERGENCES
actions cotées ou s’apprêtant à en émettre et à celles   Au niveau du Plan Comptable Général OHADA
choisissant de présentant un résultat par action.
(PCGO)
IAS 33 distingue deux (2) types de résultat par action :
Traitement comptable non développé
Le résultat de base par action dans le système comptable OHADA.
Toutefois, le PCGO demande de fournir
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Résultat de l’exercice attribuable aux actionnaires dans la note 31 (répartition du résultat


ordinaires de l’entité mère sous déduction des et autres éléments caractéristiques des
dividendes préférentiels après impôt cinq derniers exercices), des
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en informations sur le dividende attribué à
 
circulation au cours de l’exercice   chaque action qui est différent du
résultat par action prescrit par la
norme IAS 33.
Le résultat dilué par action

Résultat de l’exercice attribuable aux


actionnaires ordinaires de l’entité mère sous
Au niveau du dispositif relatif aux comptes
déduction des dividendes préférentiels après consolidés et combinés
impôt + intérêts ou dividendes constatés pour
des actions potentielles dilutives Le dispositif prévoit de fournir au
pied du compte de résultat consolidé
Nombre Joël MABUDU
moyen Expert-Comptable
pondéré Diplôméen
d’actions ordinaires le résultat de base par action et le
circulation au cours de l’exercice + nombre résultat dilué par action
moyen d’actions émises lors de la conversion en conformément aux prescriptions de la
actions ordinaires de toutes les actions
potentielles dilutives
norme IAS 33 (Résultat par action).
CAS PRATIQUE 1
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m62 visualcommunications
CAS PRATIQUE 1

Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le cas


d’une émission d’actions en numéraire
Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable 180
aux porteurs d’actions ordinaires de
l’entité mère
Bénéfice net de l’exercice N attribuable 600
©

aux porteurs d’actions ordinaires de


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l’entité mère
Actions ordinaires en circulation jusqu’au 200
30/09/N
Emission d’actions en numéraire du 2 actions ordinaires pour chaque action
01/10/N ordinaire en circulation au 30/09/N

Nombre moyen d’actions en circulation

Résultat par action de l’exercice N


Résultat par action de l’exercice N-1

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CORRIGE

Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le cas


d’une émission d’actions en numéraire
Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable 180
aux porteurs d’actions ordinaires de
l’entité mère
Bénéfice net de l’exercice N attribuable 600
©

aux porteurs d’actions ordinaires de


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l’entité mère
Actions ordinaires en circulation jusqu’au 200
30/09/N
2 actions ordinaires pour chaque action
Emission d’actions en numéraire du
ordinaire en circulation au 30/09/N,
01/10/N
soit : 200 x 2 = 400 actions
200 x 9/12 + ( 200+400) x 3/12 = 300
Nombre moyen d’actions en circulation ou encore 200 x 12/12+ 400 x 3/12 =
300
Résultat par action de l’exercice N 600 /300 = 2
Résultat par action de l’exercice N-1 180 / 200 = 0,9
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CAS PRATIQUE 1
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CAS PRATIQUE 1

Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le cas


d’une émission d’actions en numéraire
Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable 180
aux porteurs d’actions ordinaires de
l’entité mère
Bénéfice net de l’exercice N attribuable 600
©

aux porteurs d’actions ordinaires de


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l’entité mère
Actions ordinaires en circulation jusqu’au 200
30/09/N
Emission d’actions en numéraire du 2 actions ordinaires pour chaque action
01/10/N ordinaire en circulation au 30/09/N

Nombre moyen d’actions en circulation

Résultat par action de l’exercice N


Résultat par action de l’exercice N-1

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CORRIGE

Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le cas


d’une émission d’actions en numéraire
Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable 180
aux porteurs d’actions ordinaires de
l’entité mère
Bénéfice net de l’exercice N attribuable 600
©

aux porteurs d’actions ordinaires de


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l’entité mère
Actions ordinaires en circulation jusqu’au 200
30/09/N
2 actions ordinaires pour chaque action
Emission d’actions en numéraire du
ordinaire en circulation au 30/09/N,
01/10/N
soit : 200 x 2 = 400 actions
200 x 9/12 + ( 200+400) x 3/12 = 300
Nombre moyen d’actions en circulation ou encore 200 x 12/12+ 400 x 3/12 =
300
Résultat par action de l’exercice N 600 /300 = 2
Résultat par action de l’exercice N-1 180 / 200 = 0,9
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IAS 33 Résultat par action
Cas particulier d’émission d’actions gratuites (ou un
fractionnement d’actions, ou diminution à la suite d’un
regroupement d’actions)

Le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation


au cours de la période et pendant toutes les périodes
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présentées doit être ajusté pour tenir compte de cet


évènement mais pas de prorata temporis.

 Nota:

Le nombre moyen pondéré d'actions retenu en N doit être le


même que le calcul du résultat par action de N-1, pour une
comparaison de l’indicateur de performance dans le temps
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
(ajustement de façon rétrospective pour tous les exercices
présentés).
CAS PRATIQUE 2
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CAS PRATIQUE 2

Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le


cas d’une émission d’actions gratuites
Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable aux 180
porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère

Bénéfice net de l’exercice N attribuable aux 600


porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère
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Actions ordinaires en circulation jusqu’au 200


30/09/N

Émission d’actions gratuites du 01/10/N 2 actions gratuites pour


chaque action ordinaire en
circulation au 30/09/N,
soit : 200 x 2 = 400 actions
gratuites.
Résultat par action de l’exercice N 600 / (200 + 400) = 1,00

Résultat par action de l’exercice N-1 180 / (200 + 400) = 0,30

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé

Mission: calculer le résultat par action de N et N-1


CORRIGE

Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le


cas d’une émission d’actions gratuites
Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable aux 180
porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère

Bénéfice net de l’exercice N attribuable aux 600


porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère
©
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Actions ordinaires en circulation jusqu’au 200


30/09/N

Émission d’actions gratuites du 01/10/N 2 actions gratuites pour


chaque action ordinaire en
circulation au 30/09/N,
soit : 200 x 2 = 400 actions
gratuites.
Résultat par action de l’exercice N 600 / (200 + 400) = 1,00

Résultat par action de l’exercice N-1 180 / (200 + 400) = 0,30

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CAS PRATIQUE 3

Une entité communique les informations suivantes:

N N+1
Résultat net attribuable aux propriétaires de la
10 000 12 000
société mère
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Nombre d'actions ordinaires en circulation 5 000


Nombre d'actions émises le 01/04/N+1 1000
Prix d'émission 90
Juste valeur d'une action ordinaire avant
100
augmentation de capital

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CAS PRATIQUES
©
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m62 visualcommunications
Cas pratique 3

Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable aux porteurs 1 004


d’actions ordinaires de l’entité mère

Actions ordinaires en circulation 1 000


©

Résultat de base par action 1


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Obligations convertibles 100


Chaque bloc de 10 obligations est convertible en trois
actions ordinaires.
Charge d’intérêt de l’exercice au titre de la composante 10
dette de l’obligation convertible
Impôt courant et différé afférent à la charge d’intérêt 4

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Déterminons le résultat dilué par action :

Bénéfice net ajusté attribuable aux 1 004 + (10 – 4)


porteurs d’actions ordinaires de =
l’entité mère 1 010
Nombre d’actions ordinaires résultant 30
de la conversion d’obligations
©
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Nombre d’actions ordinaires pris en 1 000 + 30


compte dans le calcul du résultat =
dilué par action 1 030
1 010 / 1 030
Résultat dilué par action =
0,98

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
 Lanorme IAS 34 s’applique seulement aux entreprises qui doivent
 
ou qui choisissent de publier un rapport financier intermédiaire sur  
une période inférieure à celle d’une période annuelle et conforme DIVERGENCES (Fiche 30 )
aux normes IFRS.:
CONTENU

Le rapport financier intermédiaire peut être un jeu Les dispositions sont


complet d’états financiers ou un jeu d’états financiers globalement similaires,
résumé. Les états financiers intermédiaires résumés
©

avec des divergences en


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contiennent au minimum : termes de données


 un état résumé de la situation financière ; comparatives.
 un état résumé du résultat net et des autres
éléments du résultat global ;
 un tableau résumé des flux de trésorerie ;  
 
 un état résumé de variation des capitaux propres ; et
 une sélection de notes explicatives.
COMPTABILISATION ET METHODES COMPTABLES
Les éléments sont généralement comptabilisés et
évalués comme si la période intermédiaire était une
période isolée.
 Par exception, la charge d’impôt sur le résultat pour
une période intermédiaire se base sur le taux
d’impôt annuel moyen attendu.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
 De manière générale, les méthodes comptables
appliquées aux états financiers intermédiaires sont
identiques à celles appliquées pour les états
financiers annuels suivants.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 IAS 36 s’applique à la comptabilisation de la dépréciation d’une variété
 
d’actifs non financiers, dont :  
– les immobilisations corporelles,
– les immobilisations incorporelles et le goodwill, et
– les participations dans des filiales, entreprises associées et
coentreprises.
FAIT GENERATEUR

Une entité doit apprécier à chaque date de clôture (à la fin de chaque


période de reporting s’il existe un indice montrant qu’un actif a pu perdre
©
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de la valeur. S’il existe un tel indice, l’entité doit estimer la valeur DIVERGENCES (Fiche 17)
recouvrable de l’actif.
Un test de dépréciation annuel est requis pour le goodwill et les
immobilisations incorporelles qui ne sont pas encore prêtes à être mises  
en service, ou qui ont une durée d’utilité indéterminée. Ce test de  
dépréciation peut être effectué à tout moment au cours d’un exercice, à
condition qu’il soit effectué au même moment chaque année.

EVALUATION D’UNE PERTE DE VALEUR

 Si la valeur comptable d’un actif ou d’une UGT est supérieure à sa


valeur recouvrable : Perte de valeur = valeur comptable – valeur
recouvrable.
Cette perte fait l’objet d’un traitement comptable différencié selon le
mode de valorisation des actifs.
 La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur
diminuéeJoël
desMABUDU
coûts de Expert-Comptable
la sortie et sa valeur d’utilité.
Diplômé
 La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs
attendus de l’utilisation continue d’un actif et de sa sortie à la fin de
sa sortie d’utilité. Le taux d’actualisation utilisé pour calculer la valeur
d’utilité reflète l’évaluation du marché des risques spécifiques à l’actif
IFRS SYSCOHADA REVISE
 .
COMPTABILISATION  
 

DIVERGENCES (Fiche )
Une perte de valeur est comptabilisée en charges dans
le compte de résultats pour les actifs évalués au coût ;
pour les actifs réévalués, la perte de valeur est en
Selon le SYSCOHADA, les
premier lieu imputée en déduction de la plus-value de dispositions de la norme 36
réévaluation en capitaux propres. s’appliquent seulement aux
immobilisations corporelles.
©

Une perte de valeur est


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REPRISE D’UNE PERTE DE VALEUR comptabilisée lorsque la


valeur actuelle d’un actif est
Une perte de valeur comptabilisée en cours   inférieure à sa valeur nette
d’exercices doit être reprise dans certaines   comptable. La valeur actuelle
circonstances, sauf pour le goodwill, pour lequel les correspond au coût actuel de
pertes de valeur ne peuvent jamais être reprises. l’actif.
Une reprise d’une perte de valeur est effectuée
lorsqu’il existe un indice (interne ou externe) qu’une La notion d’UGT développée
perte de valeur comptabilisée au cours des périodes par la norme IAS 36 est
antérieures pour un actif (autre qu’un goodwill dont
remplacée par groupe d’actifs
toute perte de valeur est irréversible) est susceptible
immobilisés en SYSCOHADA.
de ne plus exister ou avoir diminué.
S’il existe une telle indication, l’entité doit estimer Par ailleurs, une reprise de
la valeur recouvrable de cet actif et augmenter (en dépréciation n’est pas
effectuant une reprise), le cas échéant, la valeur comptabilisée en produit
comptable Joël de
MABUDU Expert-Comptable
l’actif à hauteur Diplômé
de sa valeur mais vient en diminution des
recouvrable, sous réserve que cette dernière n’excède charges.
pas la valeur comptable qui aurait été déterminée si
aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée au
EXEMPLE

Le 31/12/N, une entité vous demande de déterminer la


valeur d’utilité d’un actif, qui semble s’être déprécié et dont
la valeur comptable est de 500 et la juste valeur diminuée
©
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des coûts de la vente de 400. Les flux économiques futurs,


avant impôt, relatifs à cet actif des 5 années suivantes sont
les suivants :

100 (N+1), 120(N+2), 130(N+3), 125(N+4), 95(N+5)

L’actif sera cédé fin (N+5) pour un montant (avant impôt) de


34.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Le taux d’actualisation relatif à cet actif s’élève à 12%.
EXEMPLE

La valeur d’utilité s’établit à :

100x1,12-1+120x1,12-²+130x1,12-3+125x1,12-4+(95+34)x1,12-5
©

= 430,11
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La valeur recouvrable de l’actif est constituée par sa valeur


d’utilité (arrondie à 430). L’actif doit être déprécié de 70

(= 500 - 430).

La nouvelle base amortissable est de 430.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
DEFINITION  
 
 Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant est
incertain.
 Un passif éventuel est une obligation actuelle dont la probabilité
de sortie de ressources ou le montant des sorties de ressources
est incertain, ou une obligation potentielle dont l’existence est
incertaine.
©

 Un actif éventuel est un actif potentiel dont l’existence est


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incertaine.
DIVERGENCES (Fiche 18)
COMPTABILISATION  
 
PRINCIPE
Une provision est comptabilisée si les trois conditions suivantes
sont réunies :
 à la date de clôture, l’entité a une obligation actuelle (obligation
juridique ou implicite) résultant d’un événement passé ;
 il est probable que cette obligation donnera lieu à une sortie de
ressources ;et
 le montant de l’obligation peut être estimé de façon fiable.

CAS SPECIFIQUES
 Une provision pour restructuration n’est comptabilisée que
lorsque l’entité a préparé un plan formalisé et détaillé de
Joël MABUDU
restructuration Expert-Comptable
et que Diplômé
ses principales caractéristiques ont été
communiquées aux personnes concernées.
 Les provisions pour indemnités de départ des salariés sont dans
le champ d’application d’IAS 19.
 Une provision est comptabilisée au titre d’un contrat déficitaire.
IFRS SYSCOHADA REVISE
PROVISIONS INTERDITES
 Une provision ne doit pas être comptabilisée au titre de  
pertes opérationnelles futures.   DIVERGENCES (Fiche 18)
 Une provision ne peut pas être comptabilisée au titre de
la réparation ou la maintenance de ses propres actifs ou D’une manière générale les
d’une auto-assurance avant qu’une obligation ne soit dispositions de la norme IAS 37
contractée.
ont été retenues par le
PASSIFS ET ACTIFS EVENTUELS
SYSCOHADA. Toutefois, il existe
©
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 Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés.


Des informations sur les passifs éventuels sont fournies certaines divergences qui portent
dans les notes aux états financiers. Toutefois, si la sur les points suivants :
probabilité d’une sortie de ressources est très faible,  
aucune information ne doit être fournie.  

 Les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés Le SYSCOHADA admet de façon


dérogatoire les provisions
dans l’état de la situation financière. Si une entrée
réglementées qui ne répondent pas
d’avantages économiques est probable, des informations
en principe à la définition d’une
sont fournies dans les notes aux états financiers.
 Une provision est évaluée à hauteur de la provision.
meilleure estimation de la dépense à engager (montant le
plus probable si l’obligation est unique ou méthode de la
valeur attendue ou méthode statistique si l’obligation
résulte d’événements multiples) . Une reprise de provision n’est
 Une provision est calculée avant impôt et pas comptabilisée en produit
actualisée si l’effet de l’actualisation est significatif. mais vient en diminution des
charges.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
REMBOURSEMENT

Un droit à remboursement est comptabilisé en tant qu’actif


distinct lorsque son recouvrement est quasiment certain,
plafonné au montant de la provision correspondante.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
DEFINITION  
 
IAS 38 définit une immobilisation incorporelle comme un actif non
monétaire identifiable sans substance physique. Elle est
identifiable si elle est protégée par des droits (légaux ou
contractuels) ou séparable.
EVALUATION

Le coût d’entrée d’une immobilisation incorporelle est constitué :  


©
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En cas d’acquisition directe
De son coût d’achat net incluant les droits de douane, les taxes DIVERGENCES (Fiches 4, 5)
et tous les coûts directement attribuables pour préparer
l’immobilisation à son utilisation final.

En cas d’acquisition dans le cadre d’un regroupement


d’entreprises
De sa juste valeur à cette date.
Après leur première comptabilisation, les immobilisations
incorporelles sont comptabilisées ultérieurement au choix de
l’entité, soit selon la méthode du coût ou soit selon la méthode
de la réévaluation périodique.

CAS DES PROJETS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

 Les dépenses internes de développement sont immobilisées


si certaines
Joël conditions sont remplies. Diplômé
MABUDU Expert-Comptable
Ces conditions d’immobilisation sont appliquées à toutes les
immobilisations incorporelles développées en interne.
 Les dépenses internes de recherche sont comptabilisées en
charges lorsqu’elles sont engagées.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
ELEMENTS NE CONSTITUANT PAS UNE IMMOBILISATION  
DIVERGENCES (Fiches 4, 5)
INCORPORELLE  

Les dépenses relatives à du goodwill généré en D’une manière générale les dispositions de la
interne, aux listes de clients généré en interne, à norme IAS 38 ont été retenues par le
une phase de démarrage, à la formation, aux
SYSCOHADA. Toutefois, il existe certaines
activités de publicité et de promotion, à une
relocalisation ou à une réorganisation sont divergences qui portent sur les points suivants
comptabilisées en charges.   :
Les frais d’établissement sont également  
©

comptabilisés en charges. Dans le SYSCOHADA, l’écart d’acquisition


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Les parts de marchés. est obligatoirement amorti sur une durée


qui reflète les hypothèses retenues et les
AMORTISSEMENT objectifs fixés et documentés lors de
l’acquisition. Il ne donne pas lieu à un test
Les immobilisations incorporelles qui ont une durée de dépréciation annuel systématique.
d’utilité définie sont amorties de façon systématique
sur cette durée. Celles dont la durée d’utilité est
indéterminée ne sont pas amorties. La perte de
valeur est irréversible, Le caractère indéterminé de la Les immobilisations incorporelles à durée
durée d’utilité est revu à chaque clôture. d’utilité indéterminée ne sont pas soumises à
un test de dépréciation annuel.
DEPRECIATION

Selon le SYSCOHADA, il n’y a pas de


réévaluation possible des immobilisations
Les immobilisations incorporelles amortissables incorporelles.
font l’objet d’un test de dépréciation (test
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
impairment) selon IAS 36 en cas d’indice de perte
de valeur.
Celles dont la durée d’utilité est indéterminée
font l’objet d’au moins un test de dépréciation
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
DEFINITIONS  
 

Un immeuble de placement est un bien immobilier


détenu par le propriétaire ou par le preneur (dans le
cadre d’un contrat de location-financement), pour en
retire des loyers et/ou pour valoriser le capital, plutôt
que pour l’utiliser dans la production ou la fourniture de
biens ou de services ou à des fins administratives, ou le
 
vendre dans le cadre de l’activité ordinaire.
©
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DIVERGENCES (Fiche 11 )
Une partie d’un bien immobilier à usage mixte est
classée en immeuble de placement, seulement si cette
partie pourrait être vendue ou louée dans le cadre d’un
contrat de location-financement.
Dans le cas contraire, le bien immobilier est classé en
totalité en immobilisation corporelle, sauf si la partie du
bien immobilier utilisée pour l’usage de l’entité n’est pas
significative.

Si un bailleur propose des services annexes, le bien


immobilier est classé en immeuble de placement si ces
services représentent une partie peu significative de
l’accord global.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
 
COMPTABILISATION ET EVALUATION  
DIVERGENCES

Les dispositions de la norme IAS 40 ont


 Les immeubles de placement sont
été retenues par le SYSCOHADA. Toutefois,
initialement comptabilisés au coût.   après la comptabilisation initiale, tout
©

 
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immeuble de placement doit être évalué


 Après la comptabilisation initiale, tout
uniquement selon le modèle du coût
immeuble de placement est évalué : contrairement aux normes IFRS qui admet
 selon le modèle de la juste valeur -
aussi l’évaluation selon le modèle de la
sous réserve de certaines exceptions juste valeur.
limitées, ou
selon le modèle du coût.

 Lorsque le modèle de la juste valeur est


choisi, les variations de juste valeur sont
comptabilisées en résultat net.

 Les dépenses ultérieures sont


immobilisées uniquement lorsqu’il est
probable qu’elles génèreront des
avantages économiques futurs.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CAS PRATIQUE

Un immeuble de placement évalué selon le modèle de la


juste valeur est acquis en avril N au prix de 200 000 KF.
Sa juste valeur est évalué ainsi:
31/12/N 216 000 KF
©
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31/12/N+1 240 000 KF


31/12/N+2 180 000 KF
 Mission :
Déterminer le traitement des variations de la juste valeur
et passer les écritures necessaires.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Corrigé

Les variations de la juste valeur de l'immeuble sont constatées en


résultat.
           

    Immeuble de placement 16000


Produits 16000
©
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(216 000 - 200 000)


       
           

    Immeuble de placement 24000


Produits 24000
(240 000 - 216 000)
       

           

    Charge 60000
Immeuble de placement 60000
(240 000 - 180 000)
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
       
IFRS SYSCOHADA REVISE
Les animaux ou plantes vivantes entrent dans le champ
 
d’application de la norme, s’ils sont sujets à un processus de  
gestion de transformation biologique.
Un amendement de juin 2014 exclut du champ d’application d’IAS
41 les plantes de production qui relèvent d’IAS 16. Cet
amendement est applicable à compter du 1/01/2016 avec une
application anticipée permise.

DEFINITIONS
©
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L’activité agricole est la gestion par une entité de la  


 
DIVERGENCES (Fiche 39)
transformation biologique et de la récolte d’actifs biologiques
pour la vente ou pour la transformation en production agricole
ou en d’autres actifs biologiques.

Un actif biologique est un animal ou une plante vivant.

La production agricole est un produit récolté à partir des actifs


biologiques d’une entreprise
EVALUATION

Un actif biologique doit être évalué, lors de la comptabilisation


initiale et à chaque date de clôture, à sa juste valeur diminuée des
coûts estimés au point de vente.
La production agricole doit être évaluée à sa juste valeur,
diminuée des Joëlcoûts estimés
MABUDU au point deDiplômé
Expert-Comptable vente au moment de la
récolte.
La détermination de la juste valeur d’un actif biologique dépend
de l’existence ou non d’un marché actif et l’entité doit se référer à
la norme IFRS 13 Evaluation à la juste valeur.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
PERTES ET PROFITS
 
DIVERGENCES

Un profit ou une perte résultant de la


Les dispositions de la norme IAS
comptabilisation initiale d’un actif biologique ou
41 ont été retenues par le
d’une production agricole à sa juste valeur, diminuée
SYSCOHADA. Toutefois, un actif
des coûts au point de vente estimés et d’une variation
biologique ou une production
©

de la juste valeur, diminuée des mêmes coûts doit


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agricole doit être comptabilisé


être inclus dans le résultat net de la période pendant
  selon le modèle du coût.
laquelle il se produit.
 

PRESENTATION

Présentation distincte des actifs biologiques dans le


bilan conformément à IAS 1 avec indication du
résultat global dégagé par les activités agricoles au
cours de l’exercice.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
La norme IFRS 1 s’applique à toute entité qui publie pour la
 
première fois des états financiers annuels comportant une   DIVERGENCES
déclaration explicite et sans réserve de conformité au
référentiel IFRS.
PRINCIPES
Selon le Système Comptable
 Un premier adoptant doit présenter un état de la OHADA révisé, le passage du
situation financière d’ouverture en IFRS à la date de SYSCOHADA actuel au
transition aux IFRS. SYSCOHADA révisé s’analyse
©

 Une entité doit expliquer l’incidence de la


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comme un changement de
transition de son ancien référentiel au référentiel IFRS sur sa réglementation comptables mais
situation financière, sa performance financière et sur ses flux avec un retraitement
de trésorerie. rétrospectif par imputation de
 Application rétrospective (comme si les normes façon exceptionnelle et par
en vigueur à la fin de sa première période de reporting IFRS  
dérogation sur le compte 475.
 
avaient toujours été appliquées) à la date de l’état de Compte transitoire, ajustement
situation financière d’ouverture, des IFRS en vigueur à la date spécial lié à la révision du
de reporting. SYSCOHADA (au lieu d’une
EXCEPTIONS OBLIGATOIRES imputation sur les capitaux
propres selon les IFRS).
Estimations ; décomptabilisation d’actifs et passifs financiers
; comptabilité de couverture ; participations ne donnant pas
le contrôle ; classement et évaluation des actifs financiers ;
dérivés incorporés ; prêts publics.

EXCEPTIONS FACULTATIVES
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Il est possible d’utiliser un certain nombre d’exemptions aux
dispositions générales requérant l’application rétrospective
des méthodes comptables selon les IFRS.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
 

Les biens ou services reçus dans le cadre d’une transaction DIVERGENCES


dont le paiement est fondé sur des actions sont évalués à la
juste valeur.

Il n’y a pas d’évaluation en juste


valeur des avantages consentis sous
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Les transactions avec des employés dont le paiement est forme de paiements en actions. Il
réglé en instruments de capitaux propres sont
existe toutefois des dispositions
généralement évaluées sur la base de la juste valeur des
instruments de capitaux propres attribués en date spécifiques aux attributions d’actions
d’attribution.   gratuites.
 

Les transactions avec des parties autres que les membres


du personnel dont le paiement est réglé en instruments de
capitaux propres sont généralement évaluées sur la base de
la juste valeur des biens ou services reçus.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la
 
méthode de l’acquisition,  
Un acquéreur doit être identifié pour tous les regroupements DIVERGENCES
d’entreprises. L’acquéreur est celui qui obtient le contrôle des
autres entités ou activités qui se regroupent.
La date d’acquisition est la date à laquelle le contrôle de
l’entreprise acquise est transféré à l’acquéreur. Selon le dispositif relatif aux
Les entreprises ont le choix, à chaque acquisition, entre deux comptes consolidés et combinés,
méthodes d’évaluation du goodwill : seule la méthode du goodwill
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partiel est autorisée.


Le goodwill partiel, égal à la différence entre le prix   Contrairement aux normes IFRS,
payé (sauf prise de contrôle par achats successifs) et la   le goodwill fait l’objet d’un
quote-part de l’acquéreur dans la juste valeur des actifs amortissement et les coûts directs
nets identifiables acquis. sont inclus dans le coût
Les coûts liés à l’acquisition (frais d’avocats, de d’acquisition.
banques, de conseils, d’audit et d’autres tiers et les
commissions versées à l’intermédiaire ayant identifié la
cible) ne font pas partie du prix payé et sont enregistrés
en charges au moment où les services sont rendus par
les tiers.

Le goodwill complet : comprend le goodwill relatif aux


intérêts majoritaires et minoritaires, la part afférente
aux minoritaires ayant pour contrepartie une
augmentation des capitaux propres.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Le goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises ne
doit pas être amorti, mais l’acquéreur doit effectuer, au moins
une fois par an, un test de dépréciation.
MODE OPERATOIRE : GOODWILL OU ECART
D’ACQUISITION : Goodwill réduit
Coût d’acquisition des titres 1
Exemple : 1000 représentant 70% du capital de la filiale acquise.
Coût d’acquisition = 1000

Quote-part dans la juste valeur des actifs et 2


passifs identifiables
(capitaux propres réestimés) de la filiale

Exemple : Capitaux propres = 800


3 = 1-2
: plus value sur terrain = 500
Quote-part dans les capitaux propres :
70% x (800 + 500) = 910 Ecart d’acquisition =
Goodwill réduit
Différence ente le coût d’acquisition et la quote-part dans
la juste valeur des actifs et passifs identifiables
( capitaux propres réestimés) Exemple : 1000 - 910 = 90
174 .
MODE OPERATOIRE : GOODWILL OU ECART
D’ACQUISITION : Full Goodwill
Coût d’acquisition des titres 1
Exemple : 1000 représentant 70% du capital de la filiale acquise.
Coût d’acquisition total = 1000 / 70% = 1429
juste valeur des actifs et passifs
identifiables 2
(capitaux propres réestimés) de la
filiale
Exemple : Capitaux propres = 800
: plus value sur terrain = 500
Juste valeur des actifs et passifs
identifiables 3 = 1-2
(800 + 500) = 1300 Ecart d’acquisition = Full
Goodwill
Différence ente le coût d’acquisition total et la
juste valeur des actifs et passifs identifiables
Exemple : 1429 – 1300 = 129
NB : Goodwill
175
réduit = 129 x 70% = 90
IFRS (cette norme sera remplacée par
SYSCOHADA REVISE
IFRS 17 à partir du 01/01/2023
Champ d'application  
Une entité doit appliquer IFRS 4 aux :   DIVERGENCES
•contrats d'assurance (y compris les traités de
réassurance) qu'elle émet et aux traités de réassurance
qu'elle détient ;
•instruments financiers qu'elle émet avec un élément de
participation discrétionnaire.  Norme non retenue par le SYSCOHADA révisé.
IFRS 7 "Instruments financiers : informations à fo Les dispositions comptables relative au code des
urnir assurances des Etats membres de la Conférence
"  impose de fournir des informations sur les
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Interafricaine des Marchés d’Assurances : CIMA


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instruments financiers y compris ceux qui contiennent


n’ont pas encore fait l’objet jusqu’à ce jour d’une
de telles caractéristiques.
IFRS 4 ne traite pas, en principe, d'autres aspects de convergence aux normes IFRS.
comptabilisation par les assureurs, tels que la  
comptabilisation des actifs financiers détenus par les  
assureurs et les passifs financiers émis par les
assureurs.

Selon IFRS 4 , l’entité devra :

 effectuer un test de suffisance des passifs ;


 ne pas doter de provisions pour des sinistres
avenirs ;
 éviter la compensation entre les charges et
produits des traités de réassurance avec les
charges et les produits des contrats
d’assurance correspondants ;
 éviter la dé comptabilisation d’un passif
d’assurance lorsqu’ il est achevé ;
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
 déterminer la juste valeur des actifs au titre
des cessions en réassurance ;
 éviter la compensation entre les actifs de
cession de réassurance avec les produits
correspondants.
IFRS SYSCOHADA REVISE
Un actif non courant (ou groupe d’actifs) doit être  
 
classé en actif non courant destiné à être cédé si sa DIVERGENCES
valeur comptable est recouvrée principalement par le
biais d’une transaction de la vente, plutôt que par son
utilisation continue.

Deux conditions doivent être réunies pour qu’un Il n’existe pas de dispositions
particulières pour les actifs non
©

actif (ou groupe d’actifs) soit considéré comme


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destiné à être cédé. courants (ou un groupe destiné à


être cédé) dans le SYSCOHADA
 Actif disponible pour une cession immédiate et révisé. Les actifs classés comme
 Cession hautement probable. détenus en vue de la vente sont
toujours pas amortis
 
 
L’actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible pour
une cession immédiate dans son état actuel, sous
réserves d’éventuelles conditions usuelles et
habituelles pour la vente de tels actifs.

Les actifs classés comme détenus en vue de la vente


ne sont pas amortis.
Les actifs non courants (ou un groupe destiné à être
cédé) classés comme détenus en vue de la vente
sont généralement évalués au plus faible de leur
valeurJoël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
comptable et de leur juste valeur diminuée
des coûts de la vente, et sont présentés dans une
rubrique distincte dans l’état de la situation
financière.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 Les entités identifient et comptabilisent de manière
distincte les dépenses préalables à la prospection, les  
 
dépenses de prospection et d’évaluation et les dépenses de
développement.
 Les dépenses préalables à la prospection sont
comptabilisées en charges lorsqu’elles sont engagées.

DÉPENSES DE PROSPECTION ET D’ÉVALUATION


PAS DE DIVERGENCES
©
Copyright MJO

 Chaque type de dépense de prospection et


d’évaluation peut être comptabilisé en charges lorsque la
dépense est engagée ou portée à l’actif, conformément aux
méthodes comptables choisies par l’entité.
 Les dépenses de prospection et d’évaluation portées
à l’actif sont classées en immobilisations corporelles ou  
 
incorporelles, en fonction de leur nature.

FRAIS DE DÉCOUVERTURE IFRIC 20

Les frais de découverture engagés au cours de la phase


d’exploitation d’une mine et améliorant l’accès au
minerai à extraire sont portés à l’actif si certains
critères sont réunis.

DEPRECIATION
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Les dispositions de la norme 36 sur les dépréciations
d’actifs sont appliquées en matière de dépréciation
d’actifs.
IFRS SYSCOHADA REVISE
IMPORTANCE DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU REGARD DE  
LA SITUATION ET DE LA PERFORMANCE FINANCIÈRES  
DIVERGENCES
Les informations spécifiques à fournir concernent
notamment :
 les valeurs comptables et les justes valeurs,
 les éléments désignés à la juste valeur par le biais du
compte de résultat, Le SYSCOHADA n’a pas retenu la
 le reclassement d’actifs financiers entre différentes norme IFRS 7 mais recommande de
catégories, présenter dans les notes annexes une
©

liste d’informations à fournir dont


Copyright MJO

 la compensation d’actifs financiers et passifs financiers et


l’effet de potentielles conventions-cadres de compensation, certaines concernent les instruments
 
 les garanties,  
financiers (échéances des créances et
 la comptabilité de couverture. dette engagements financiers donnés et
reçus non comptabilisés…).

NATURE ET AMPLEUR DES RISQUES DÉCOULANT DES


INSTRUMENTS FINANCIERS

Des informations quantitatives et qualitatives doivent être


fournies.
 Les informations qualitatives décrivent les objectifs,
politiques et processus de la Direction dans le cadre de la
gestion des risques relatifs aux instruments financiers.
 Les informations quantitatives sur l’exposition aux
risques relatifs aux instruments financiers se basent sur
les informations fournies en interne aux principaux
dirigeants.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
INFORMATIONS SUR LA JUSTE VALEUR

Des informations sur la juste valeur sont requises par classes


d’actifs et de passifs afin de permettre une comparaison avec la
juste valeur.
IFRS SYSCOHADA REVISE
PRINCIPES GÉNÉRAUX  
 

La publication d’une information sectorielle est


obligatoire pour les sociétés cotées ou en voie de l’être,
facultative pour les autres. L’information sectorielle,
fournie en annexe, est basée sur le reporting interne
(secteurs opérationnels) afin de fournir aux lecteurs des
états financiers la même vision que celle du
©

management de l’entité.
Copyright MJO

 
Un secteur opérationnel est une composante d’une   DIVERGENCES
entreprise :

a) qui s’engage dans des activités susceptibles de lui


faire percevoir des produits et supporter des charges
(y compris les produits et les charges liés aux
transactions avec d’autres composantes de la même
entité) ;

b) dont les résultats opérationnels sont régulièrement


examinés par le principal décideur opérationnel de
l’entité afin de prendre les décisions quant aux
ressources à affecter au secteur et d’évaluer ses
performances et ;

c) pourJoël
laquelle des Expert-Comptable
MABUDU informations financières
Diplômé distinctes
sont disponibles.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
SECTEURS A PRESENTER  

Une entité doit présenter de manière distincte


l’information concernant chaque secteur opérationnel
qui a été identifié (ou qui résulte d’un regroupement de
deux ou plusieurs de ces secteurs), s’il atteint l’un
quelconque des trois seuils quantitatifs suivants :
©
Copyright MJO

 les produits des activités ordinaires du secteur (y


compris les ventes ou transferts intersectoriels) sont   DIVERGENCES
 
supérieurs ou égaux à 10 % des produits cumulés
internes ou externes de tous les secteurs ;

 la valeur absolue du résultat du secteur est supérieure


ou égale à 10 % en valeur absolue des profits (ou des
pertes) cumulés de tous les secteurs opérationnels ;

 les actifs du secteur sont supérieurs ou égaux à 10 %


des actifs totaux.

Si les produits externes totaux des secteurs ainsi


présentés sont inférieurs à 75 % des produits de
l’entité, alors de nouveaux secteurs sont à présenter.
Les secteurs n’atteignant aucun des seuils peuvent
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
être présentés séparément si la direction estime que
l’information peut être utile aux utilisateurs des états
financiers.
IFRS SYSCOHADA REVISE
  DIVERGENCES
INFORMATIONS À FOURNIR  

AU NIVEAU DU PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL OHADA


Les informations au titre de l’entité sont les
suivantes :
Norme non retenue par le PCGO.
 présenter les produits des activités ordinaires
provenant des clients externes par type de
produit et de service ;
©
Copyright MJO

 présenter une information minimale au titre


des zones géographiques (notamment le pays  
où est situé le siège social et les pays AU NIVEAU DU DISPOSITIF RELATIF AUX COMPTES
 
étrangers dont l’entité tire des produits CONSOLIDES ET COMBINES
d’activités ordinaires significatifs
 présenter l’information relatives aux clients Le dispositif prévoit de fournir les informations
principaux. sectorielles dans les notes annexes des comptes
 les facteurs servant à identifier les secteurs à consolidés conformément aux prescriptions de la
présenter de l’entité norme IFRS 8 (Secteurs opérationnels).
.

Pour chaque secteur, il faut :

 présenter une information descriptive ;


 présenter une information quantitative ;

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CAS PRATIQUE

Un groupe opère dans les secteurs d'activité qui présentent les


caractéristiques suivantes:
Secteur Secteur Secteur Secteur
Secteur A Total
B C D E
Chiffre d'affaires
270 000 80 000 300 000 75 000 200 000 925 000
©

total:
Copyright MJO

 Clients externes 215 000 35 000 275 000 40 000 200 000 765 000
 Inter secteurs 55 000 45 000 25 000 35 000 0 160 000
Résultat sectoriel 55 000 10 000 75 000 7500 (45 000) 147 500
Actifs sectoriels 475 000 100 000 475 000 50 000 175 000 1 275 000

 Mission :Déterminer les critères de fixation des secteurs


opérationnels et vérifier si l'un des seuils au moins est
atteint afin de connaître les secteurs opérationnels.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CORRIGE

Déterminons les critères de fixation des secteurs opérationnels


et vérifions si l'un des seuils au moins est atteint afin de
connaître les secteurs opérationnels à présenter:
Secteur A Secteur B Secteur C Secteur D Secteur E
Chiffre d'affaires:
x - x - x
©

10% x 925 000 = 92 500


Copyright MJO

Résultat: 10% x 147 500


x - x - x
(profits cumulés) = 14 750
Actifs:
x - x - x
10% x 1 275 000 = 127 500
Secteur à présenter OUI NON OUI NON OUI
Les produits des activités ordinaires externes totaux présentés
sont de 215 000 + 275 000 + 200 000 = 690 000 soit 90,196%
(690 000/765 000) des produits des activités ordinaires de
l’entité (>75%)
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
IFRS SYSCOHADA REVISE
IFRS 9 s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er
janvier 2018, et l’application anticipée est permise.  
 
 IFRS 9 annule et remplace IAS 39.

 En outre, l’IASB travaille sur un projet de comptabilité


de macro couverture qui a été exclu d’IFRS 9.

CLASSEMENT D’ACTIFS FINANCIERS


©
Copyright MJO

Les actifs financiers


catégories :
sont évalués selon trois
DIVERGENCES
 le coût amorti,
 la juste valeur par les autres éléments du résultat  
 
global
 ou la juste valeur par résultat.

Un actif financier doit être évalué au coût amorti si


les deux conditions suivantes sont réunies :
 condition liée au modèle économique : l’actif est
détenu dans l’objectif de recevoir les flux de
trésorerie contractuels,
 condition liée à la nature des flux : les flux de
trésorerie contractuels correspondent
uniquement au remboursement
Joël MABUDU du principal
Expert-Comptable Diplômé de
l’actif et aux versements d’intérêts.
IFRS SYSCOHADA REVISE
Un actif financier qui est un instrument de dette doit  
être évalué en juste valeur par les autres éléments du  
résultat global si les deux conditions suivantes sont DIVERGENCES
réunies :

 la détention de l’actif s’inscrit dans un modèle


Norme non retenue par le SYSCOHADA
économique dont l’objectif est de recevoir les flux de
révisé.
trésorerie contractuels et de vendre les actifs,
 les flux de trésorerie contractuels correspondent
©
Copyright MJO

uniquement au remboursement du principal de l’actif


et aux versements d’intérêts.

Les actifs correspondant à des instruments de capitaux  


propres peuvent être sur option évalués en juste valeur  
par les autres éléments du résultat global.

Tous les autres actifs financiers sont évalués en juste


valeur par résultat.

CLASSEMENT DES PASSIFS FINANCIERS

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


Les dispositions de classement des passifs
financiers sont identiques à celles d’IAS 39.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
Une entité qui est une société mère, c'est-à-dire qui
 
contrôle une ou plusieurs entités, doit présenter des états
DIVERGENCES
financiers consolidés (sauf exemptions limitées).

Le contrôle d’une entité nécessite donc la réunion de 3 Norme non retenue par le
conditions cumulatives : SYSCOHADA révisé.
Le contrôle se définit comme le
©

 pouvoir ;
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pouvoir de diriger les politiques


 exposition aux rendements variables ;   financières et opérationnelles d’une
 capacité à agir sur les rendements.   entité afin de tirer avantage de ses
activités
PERTE DU CONTROLE

Si une société mère perd le contrôle d’une filiale,


elle doit :

 décomptabiliser les actifs et les passifs de


l’ancienne filiale de l’état de situation financière
consolidé ;
 comptabiliser la participation conservée dans
l’ancienne filiale, le cas échéant, à sa juste valeur
à la date de perte du contrôle.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
IFRS SYSCOHADA REVISE
La norme IFRS 11 s’applique à toutes les entités qui sont
 
parties à un partenariat.  
DIVERGENCES
DEFINITION

Un partenariat est une opération sur laquelle deux parties ou


plus exercent un contrôle conjoint. Les dispositions de cette
Le contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu norme n’ont pas été retenues
du contrôle exercé sur une opération, qui n’existe que dans le par le SYSCOHADA.
cas où les décisions concernant les activités pertinentes Le dispositif comptable relatif
requièrent le consentement unanime des parties partageant le aux comptes consolidés et
contrôle. combinés ne prévoit pas de
©
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  concepts équivalents aux


TYPE DE PARTENARIAT :
ACTIVITE CONJOINTE OU COENTREPRISE
  notions d’activité conjointe et
coentreprise.
La norme IFRS 11 distingue deux types de partenariats, selon Lorsque les activités sous
les droits et obligations des parties qui découlent de contrôle conjoint ne sont pas
l’opération : les activités conjointes et les coentreprises. logées dans des « entreprises »,
ACTIVITÉ CONJOINTE elles sont comptabilisées
conformément aux règles
Une activité conjointe (joint operation) est un partenariat dans générales s’appliquant dans les
lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur comptes individuels.
l’opération ont des droits sur les actifs et des obligations au Les entreprises sous contrôle
titre des passifs, relatifs à celle-ci. Les parties sont appelées conjoint sont consolidées par
coparticipants (joint operators).
intégration proportionnelle.
L’intégration proportionnelle est appliquée.
COENTREPRISE

Une coentreprise (joint venture)


Joël MABUDU est un partenariat
Expert-Comptable Diplômé dans lequel
les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’opération
ont des droits sur l’actif net de celle-ci.
Les actifs sont appelées coentrepreneurs (joint venturers).
La méthode de la mise en équivalence est appliquée.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
Il est nécessaire de fournir des informations  
obligatoires par toute entité qui détient des DIVERGENCES
intérêts dans :
 
Les dispositions de cette norme n’ont
des filiales (dont des entités structurées pas été retenues par le SYSCOHADA.
consolidées ;
©
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des partenariats (joint operations ou


joint ventures) ;
 
 

des entreprises associées.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente
 
d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une  
transaction normale entre des intervenants du marché à la DIVERGENCES
date d’évaluation, c’est-à-dire une valeur de sortie.

L’évaluation de la juste valeur suppose que la


transaction a lieu sur le marché principal (soit le marché Les dispositions de cette norme n’ont
sur lequel on observe le volume et le niveau d’activité pas été retenues par le SYSCOHADA.
les plus élevés) pour l’actif ou le passif ou, à défaut, le
©
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marché le plus avantageux.  Dans les comptes individuels, la


notion de juste valeur n’est pas
utilisée .

 Dans les comptes consolidés, le


La norme exige, sauf quelques exceptions, de classer   dispositif relatif aux comptes
les évaluations selon une « hiérarchie des justes  
consolidés et combinés ne
valeurs » selon la nature des données d’entrée :
mentionne pas non plus
 Niveau 1, cours du marché sur des marchés actifs, explicitement la juste valeur, sauf
dans le cadre des regroupements
pour des actifs ou des passifs identiques auxquels
d’entreprises.
l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation ;
.
 Niveau 2, données concernant l’actif ou le passif,
autres que les cours du marché inclus dans les
données d’entrée de niveau 1, qui sont observables
directement ou indirectement

 NiveauJoël3, MABUDU
donnéesExpert-Comptable
non observablesDiplômé
concernant
l’actif ou le passif.
CAS PRATIQUE

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


CAS PRATIQUE

Une société située à SAN-PEDRO commercialise des fèves de


cacao, pour moitié à ABIDJAN et pour moitié à LOME. Dans le
cadre d'un regroupement d'entreprises, les stocks de fèves de
cacao sont évalués à la juste valeur.
L'analyse des prix de vente, des coûts de transport et de
transaction sur les deux marchés est la suivante:
ABIDJAN LOME
Prix de vente (F/kg) 715 741
Coûts de transport -26 -39
Prix de vente net des coûts de transport 689 702
Coûts de transaction -13 -39
Prix de vente net des coûts de transport et 676 663
de transaction
Mission: Quelle est la juste valeur d'un kilogramme de fèves de
cacao? Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
CORRIGE

La société vend les mêmes volumes en Abidjan et à


LOME. Il n'y a donc pas de marché principal. Le marché le
plus avantageux, déterminé après prise en compte des
coûts de transport et de transaction est Abidjan (676 F/kg
contre 663 F/kg pour le marché TOGOLAIS).
La juste valeur doit donc être mesurée sur le marché
Abidjanais. Elle est égale au prix de vente net des coûts de
transport, soit 689 F/kg.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
 
La norme permet à une entité qui adopte les normes IFRS de
 
continuer à appliquer son référentiel comptable antérieur,
pour la reconnaissance, l’évaluation et la dépréciation des DIVERGENCES
comptes de report règlementaires.

L’entité est autorisée à appliquer les dispositions de la


présente norme dans ses premiers états financiers Les dispositions de cette norme n’ont
IFRS si et seulement si : pas été retenues par le SYSCOHADA.
©
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 elle exerce des activités à tarifs règlementés,


 elle a comptabilisé des soldes de comptes de report  
 
règlementaires dans ses états financiers
conformément à son référentiel comptable
antérieur,
 elle a fait le choix d’appliquer les dispositions de la
présente norme pour comptabiliser les soldes de
comptes de report règlementaires dans ses premiers
états financiers IFRS.

L’entité présente le solde des comptes de report


règlementaires sur une ligne distincte du bilan et les
mouvements correspondants sur une ligne distincte du
résultat net ou des autres éléments du résultat global.

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé


IFRS SYSCOHADA REVISE
L’enregistrement des produits issus des contrats  
 
avec des clients doit traduire le transfert du contrôle,
DIVERGENCES
au client, des biens ou des services promis, pour un
montant qui reflète la contrepartie à laquelle l’entité
Selon le SYSCOHADA, le contrôle est
s’attend à recevoir end’un
La comptabilisation échange.
produit des activités présumé dès lors qu’il y a eu la livraison
ordinaires issues des contrats avec des clients du bien.
requiert une analyse en cinq étapes : .
©
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Etape 1 : identifier le contrat conclu avec le client ;
 
Etape 2 : identifier les différentes obligations de
prestation prévues au contrat 
Etape 3 : déterminer le prix de transaction ;  
   
Etape 4 : répartir le prix de transaction entre les
différentes obligations de prestation prévues au
contrat.
Etape 5i comptabiliser des produits des activités
lorsque l’entité a rempli (ou à mesure qu’elle remplit)
 ;
une obligation de prestation.

; Coûts d’obtention du contrat


Une entité doit comptabiliser comme un actif les coûts marginaux de l’obtention d’un contrat avec un client si
  l’entité s’attend à recouvrer
Joël MABUDU ces coûts Diplômé
Expert-Comptable
Les coûts marginaux de l’obtention d’un contrat sont les coûts que l’entité engage pour obtenir un contrat
avec un client et qui n’auraient pas été engagés si le contrat n’avait pas été obtenu (par exemple, une
commission de vente)
.

IFRS SYSCOHADA REVISE


La nouvelle définition des locations implique :   DIVERGENCES
o d'une part, la présence d'un actif identifié ;  

o d'autre part, le contrôle par le preneur du droit


d'utilisation sur cet actif ;  Champ d’application :
Le SYSCOHADA qui ne retient dans son champ
Pour les preneurs : d’application que les contrats de crédit-bail, de
location-vente et tout autre contrat de location
©

La norme IFRS 16 impose la avec une option de rachat raisonnablement


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comptabilisation au bilan du preneur de exerçable. Par contre, le champ d’application de la


tous les contrats de location, ces derniers norme IFRS 16, est plus large que celui du
étant à l'origine : SYSCOHADA.
 d'un droit d'utilisation sur l'actif loué,
En effet, selon IFRS 16 dès lors qu’un contrat
comptabilisé à l'actif dans les
répond aux trois (3) critères d’un contrat de
immobilisations  
location (il s’agit d’un actif identifié, le locataire
 d'une dette au titre des loyers et des  
autres paiements à effectuer pendant la obtient la quasi-totalité des avantages économiques
durée de la location ; qui découlent de l’utilisation de l’actif et le locataire
décide de l’utilisation de l’actif), il faut procéder à
une activation du droit d’utilisation de
Il en résulte que pour les preneurs, la
l’immobilisation corporelle en contrepartie d’une
distinction entre les locations simples et
les locations financement disparaît. dette de location sauf les contrats de faible valeur
et les contrats d’une durée inférieur à 12 mois.
La norme comporte deux
Comptabilisation : contrairement au SYSCOHADA qui
exceptions : l'une porte sur les contrats
préconise la constatation du loyer en charge locative en
ayant une durée inférieure ou égale à un
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé cours d’exercice et son éclatement à la clôture de
an, l'autre sur les locations d'actifs de
l’exercice en intérêts et en amortissements (sauf
faible valeur (seuil < à 5000 $ retenu dans les l’autre option en cas de prélèvement automatique), la
bases de conclusion mais pas dans la norme norme IFRS 16 préconise un éclatement direct (dès la
IFRS 16) constatation du loyer).
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
 
Pour le bailleur :
DIVERGENCES
Le Pour le bailleur est le même que celui
figurant dans la norme actuelle IAS 17.
Il implique de classer les locations selon deux Pas de divergence majeure  
catégories, les locations simples et les locations
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financement. Les critères utilisés par IFRS 16


pour définir ces deux catégories sont les
mêmes que dans IAS 17.

Pour le bailleur, les locations financement sont


 
à l'origine de créances financières sur le  

preneur qui, une fois inscrites au bilan


initialement, sont comptabilisées selon des
modalités analogues à celles prévues par IAS 39
sur les instruments financiers.
Lorsque la location est une location
simple, l'actif loué est pour le bailleur
une immobilisation corporelle, amortie
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
selon les règles applicables à la catégorie
d'actifs à laquelle le bien loué appartient.
IFRS SYSCOHADA REVISE
 
 
Pour le bailleur :
DIVERGENCES
Le Pour le bailleur est le même que celui
figurant dans la norme actuelle IAS 17.
Il implique de classer les locations selon deux Pas de divergence majeure
catégories, les locations simples et les locations
©
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financement. Les critères utilisés par IFRS 16


pour définir ces deux catégories sont les
mêmes que dans IAS 17.

Pour le bailleur, les locations financement sont


 
à l'origine de créances financières sur le  

preneur qui, une fois inscrites au bilan


initialement, sont comptabilisées selon des
modalités analogues à celles prévues par IFRS9
sur les instruments financiers.
Lorsque la location est une location
simple, l'actif loué est pour le bailleur
une immobilisation corporelle, amortie
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
selon les règles applicables à la catégorie
d'actifs à laquelle le bien loué appartient.
IFRS (en vigueur à partir du 1er janvier 2023) SYSCOHADA REVISE
Champ d'application  
Une entité applique la norme IFRS 17 aux :
 
 contrats d’assurance (y compris les traités de
réassurance) qu’elle émet ; DIVERGENCES
 aux traités de réassurance qu’elle détient ; et,
 aux contrats d’investissement qu’elle émet avec un
élément de participation discrétionnaire, à condition
qu’elle émette aussi des contrats d’assurance.
Norme non retenue par le SYSCOHADA révisé.
Définition
Les dispositions comptables relative au code
Un contrat d’assurance est un contrat selon lequel une des assurances des Etats membres de la
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partie (l’assureur) accepte un risque d’assurance Conférence Interafricaine des Marchés


significatif d’une autre partie (le titulaire de la police) en d’Assurances : CIMA n’ont pas encore fait
l’objet jusqu’à ce jour d’une convergence aux
convenant d’indemniser le titulaire de la police si un normes IFRS.
événement futur incertain spécifié (l’événement assuré)
affecte de façon défavorable le titulaire de la police.
Le risque est l’élément fondamental du contrat  
Comptabilisation  
d’assurance.
L’entité comptabilisera un groupe de contrats
d’assurance à la première des dates suivantes :
 le début de la période de couverture,
 la date où le premier paiement est dû par l’assuré,
 pour un groupe de contrats déficitaires, la date où
il devient déficitaire.
Comptabilisation initiale
Lors de la comptabilisation initiale, l’entité mesurera un groupe de contrats d’assurance
comme le total :
a) des flux de trésorerie d’exécution comprenant :
•les estimations des flux de Expert-Comptable
Joël MABUDU trésorerie futurs, Diplômé
•un ajustement pour refléter la valeur temps de l’argent et les risques financiers
associés aux flux de trésorerie futurs,
•un ajustement pour le risque non financier ;
b) de la marge contractuelle de service.
Corrections de comptes relatives aux différences de présentation

Points focaux

Transferts de charges : Selon les normes IFRS, ces transferts de charges


n’ont pas pour contrepartie des produits et ces opérations doivent être
comptabilisées en réduction et/ou augmentation dans les comptes de
charges concernés.

Reprises sur provisions : Selon les normes IFRS, ce produit, ne


correspondant pas à un accroissement net de l’actif et doit être constaté
en réduction de la charge constatée.
Cependant, lorsque la charge effective est inférieure à la provision et que
le solde de la provision est devenu sans objet, l’excédent de provision
constitue alors un produit, à classer dans la même rubrique que la
dotation d’origine.
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé

,
Corrections de comptes relatives aux différences de présentation

Points focaux

Variations de stocks de produits finis et de produits en-


cours stocks :Les variations positives de stocks ne constituent
pas des produits. Elles sont prises en compte en tant que
correction des charges opérationnelles.

Production immobilisée : selon les normes IFRS, aucune


dépense initialement comptabilisée en charge ne doit être
comptabilisée dans le coût d’une immobilisation à une date
ultérieure.
Par conséquent, il faut donc procéder à l’annulation
systématiquement sur la même période comptable de ces comptes
de charges et produits utilisés en débitant le compte 72
Production immobilisée par le crédit du compte de charges
concerné à condition
Joël MABUDU que Diplômé
Expert-Comptable les critères d’activation des charges
soient réunis.
FIN DE LA PRESENTATION

&
©
Copyright MJO

MERCI DE VOTRE
AIMABLE ATTENTION

Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé

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