2. Objectif du cours
A la fin de la formation, l’étudiant doit être capable de :
- Présenter le bilan ;
- Dégager les performances ;
- Passé des écritures comptable de base ;
- Interpréter les soldes des comptes ;
- Etablir les états financiers de synthèse conformément a SYSCOHADA ;
- Répondre a un appel d’offre conformément aux règles des Marchés
Public ;
- Etablir un devis et la facture.
3. Pré-requit
- Les calculs d’arithmétiques
- Arithmétiques commerciales
2
BIBLIOGRAPHIE
PLAN DU COURS
Chapitre I : Les Principes Fondamentaux de la Comptabilité
1. Définition
2. Formes de comptabilités
3. Bref historique de la comptabilité en partie simple et en partie double
4. Les principes de la comptabilité en partie double
5. Les quelques documents qui se rapportes à la comptabilité
Comptabilité en partie double repose sur double analyse ; pour chaque opération on
fait apparaitre la ressource qui est à son origine, emploi qui en est la conséquence,
étant entendu que la 1ere peut provenir d’une diminution d’emploi (ex : prélèvement
sur l’avoir en banque), le second d’une diminution de ressource (ex : remboursement
d’une dette de l’entreprise). En effet l’évaluation de flux ou de mouvement reste
l’unique principe de la base de la comptabilité, c’est la partie double, l’opération et sa
contrepartie. Nous parlons alors de la relation (loi) de cause à effet.
a. Acquisition d’une machine à crédit.
- La ressource est représentée par la dette contractée auprès du fournisseur ;
- L’emploi est constitué par la machine.
6
D employé X C
3.000.000
D ISTA/Caisse C
3.000.000
7
D employé X C
3.000.000
Remarque: outre les deux principes de base cite ci-dessus, nous savons que les
principes comptables fondamentaux structurent la représentation comptable de
l’entité. Ces principes sont intégrés dans le cadre conceptuel et les normes
comptables, ils tirent leurs légitimités de leur reconnaissance par les acteurs du
monde comptable. Ces sont des postulats et conventions qui sont couramment
regroupes sous le terme générique des principes comptable. Ils définissent le champ
du modèle comptable, ils sont acceptés sans démonstration mais cohérent avec les
objectifs fixes. Ainsi, pour le système comptable OHADA sont les suivants :
- Postulat de l’entité
- Postulat de la comptabilité d’engagement
- Postulat de spécialisation des exercices
- Postulat de la permanence des méthodes
- Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique.
En outre, le comptable n’emploie pas les termes « emplois et ressources », il distingue
le débit (colonne gauche de compte) et le crédit (colonne droite de compte), ainsi :
- Au débit sont enregistrés les emplois(les avoirs)
- Au crédit sont enregistrées les ressources.
8
a. La vente commerciale
La vente à crédit
La livraison est immédiat ; le règlement est reporté à une date déterminée, fixée
9
au moment de la vente.
Dans le commerce de gros, la vente à crédit constitue la règle générale. Elle
consiste à différer le paiement jusqu’à 30, 60, 90, (ou plus), après la conclusion du
contrat ou la livraison (la date du paiement- l’échéance-est fixée d’un commun
accord entre le vendeur et l’acheteur).
La vente à tempérament consiste à diviser la somme à payer en un certain nombre
de fractions, dont le règlement est exigible à intervalles réguliers (chaque mois par
exemple).
Vente en port dû
La livraison a lieu au magasin du vendeur, l’expédition est faite aux frais et risque
de l’acheteur.
Le rabais
Elle est pratiquée exceptionnellement sur le prix de vente préalablement convenu,
pour tenir compte d’un défaut de qualité ou de conformité, des marchandises
vendues.
La remise
Elle est pratiquée habituellement sur le prix de vente, en raison de l’importance de
la vente ou de la personnalité du client.
10
La ristourne
C’est une réduction du prix calculé sur l’ensemble des opérations Faits avec un
même client pendant une période déterminée.
L’escompte de règlement
Les rabais, les remises et la ristournes ont un caractère commercial. En revanche,
l’escompte de règlement a un caractère financier. C’une réduction accordée au
client qui paie son achat avant le terme normal d’exigibilité (ex : paiement au
comptant d’une facture payable à 60 jours).
La facture
C’est le document commercial essentiel constatant la vente ; la facture
d’expédition est obligatoire pour :
- Toute vente de la marchandise destinée à la revente, sans ou après
transformation ;
- Toute vente effectuée à un industriel ou à un commerçant pour les besoins
11
de son exploitation ;
- Les prestations de services effectuées au profit d’un industriel ou d’un
commerçant par un professionnel.
La facture d’expédition contient un certain nombre d’indications obligatoires :
- L’identification du vendeur : nom ou raison sociale, adresse, numéro
d’inscription au registre de commerce, numéro de facture ;
- Le nom et l’adresse de l’acheteur ;
- Le détail des marchandises sous le rapport des quantités, espèces, qualités,
prix ;
- La date et mode de règlement ; les conditions particulières de vente . . .
Outre les mentions obligatoires, la loi précise :
- Le nombre minimum d’exemplaires
- Les modalités de conservation ;
- Les sanctions prévues en cas de vente sans facture.
Si, après l’établissement de la facture et son enregistrement en comptabilité, le
client renvoie une partie de la marchandise ou bénéficie d’une réduction du prix
(rabais, remise, ristourne), le vendeur lui adresse alors un document distinct
appelé « facture d‘avoir ».
Le relevé des factures par contre est une récapitulation périodique (mois,
trimestre, semestre, année) des factures d’expédition et des factures d’avoir
envoyées à un même client ; sur ce document, chacune d’elles est mentionnée par
sa date, son numéro de référence et son montant net.
c. Le règlement
i. Le règlement au comptant
Règlement en espèces
Surtout pratiqué dans le commerce du détail. Il peut donner lieu à l’établissement
d’un reçu ou d’une quittance, constatant la remise de la somme d’argent.
Lorsqu’une facture a été établie par le vendeur, la mention « pour acquit » portée
sur ce document tient lieu de reçu.
12
Si le délai de présentation n’a pas été respecté, le porteur perd son recours contre
le tireur, et éventuellement les endosseurs, au cas où la provision aurait péri par le
fait du tiré après ce délai. Hormis cette situation, les délais de présentation ne font
pas obstacle au paiement si la provision existe, ni au recours du porteur cotre le
tireur, si celui-ci n’avait pas constitué une provision.
Pour éviter les risques de perte ou de vol, le tireur ou le bénéficiaire peut barrer le
chèque. Le barrement consiste à tracer deux traits parallèles en travers du chèque.
Il a pour effet de permettre l’encaissement que par un banquier. Le barrement est
général lorsqu’il n’y a entre les traits aucune indication ; il est spécial lorsqu’il porte
le nom de banquier désigné pour encaisser le chèque.
Notons enfin que le bénéficiaire peut se prémunir contre le risque de défaut de
provision en exigeant un chèque certifié. La certification résulte d’une mention au
dos dus cheque par le banquier, qui non seulement certifie que la provision existe,
mais encore la bloque au profit du bénéficiaire pendant le délai de présentation.
- Virement bancaire
Le virement est une opération par laquelle un banquier (ou deux banquiers)
opère(nt) le règlement d’une dette entre de ses (de leurs) clients en diminuant le
dépôt du débiteur pour d’autant celui du créancier. Le débiteur adresse un ordre
de virement à son banquier, qui réalise l’opération seul ou en accord avec le
banquier du bénéficiaire ; le créancier est informé au moyen d’un avis de
virement. Le règlement s’effectue donc par un simple jeu d’écritures, sans
déplacement de fonds.
Le fournisseur consent le plus souvent à livrer des biens ou des services à son client
en acceptant d’être payé à une date postérieure à la livraison. Il peut attendre la
date de l’échéance pour recevoir le paiement, mais il est plus commode pour lui de
détenir un titre de créance sur son client lui permettant :
- De prendre l’initiative du paiement à l’échéance en présentant le titre de
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créance au règlement ;
- D’acquitter ses propre dettes en transmettant le titre de créance ;
- D’obtenir un paiement avant l’échéance (prestation du titre a l’escompte).
- Ces titres de créance, à la fois instruments de paiement et instruments de
crédit, sont les effets de commerce. Un effet de commerce est un écrit qui
constate l’obligation de payer une certaine somme à une date déterminée ;
il peut être rédigé par le débiteur et remis au créancier ; dans ce cas, il
porte le nom de billet à ordre(à telle date, je paierai . . .) ; il peut et c’est le
cas le plus fréquent, être rédigé par le créancier et envoyé au débiteur pour
acceptation ; il porte alors le nom de traite ou de lettre de change(à telle
date, veuillez payer . . .)
La lettre de change
- Définition
La lettre de change (ou traite) est un écrit par lequel une personne, le tireur, donne
l’ordre à une autre personne, le tiré, de payer à une certaine échéance une somme
déterminée à un bénéficiaire, qui peut être le tireur lui-même. Elle comporte un
certain nombre de mentions :
- La dénomination de lettre de change insérée dans le texte ;
- L’ordre de payer une somme déterminée ;
- Le nom du bénéficiaire ;
- Le nom et l’adresse du tiré ;
- L’échéance (le jour, ou l’époque fixée pour le paiement) ;
- La date et le lieu de création ;
- Le lieu du paiement (qui peut être le domicile du tiré, ou celui de la banque
du tiré chargée de payer l’effet à sa place) ;
- La signature du tireur.
- Acceptation
Afin de s’assure qu’il n’existe aucune divergence sur le montant de l’effet ou sur
l’échéance, le tireur(ou le porteur) peut présenter la traite au débiteur pour
acceptation. L’acceptation, qui résulte d’une simple mention sur l’effet – «
accepté » suivi de la signature – peut être totale ou partielle (« accepté pour telle
somme seulement »), mais le débiteur requis est tenu d’accepter. L’acceptation,
par l’engagement de payer du tiré, facilite la transmission de la lettre de change.
15
- Circulation
La lettre de change circule par endossement, le bénéficiaire pouvant avoir lui-
même une dette vis-à-vis d’un fournisseur. Il lui suffit de designer ce dernier au dos
de l’effet par la formule « payez à l’ordre de M . . . » (lieu, date et signature).
La traite peut aussi circuler jusqu’au jour de l’chance, éteignant chaque fois une
dette. Les endosseurs successifs sont garants solidaires du paiement au dernier
porteur (ce dernier ayant la possibilité de demander le paiement de la somme à
chacun d’entre eux, à charge pour celui-ci de se retourner contre le signataire
précèdent et contre le tiré). Chaque signature couvre la suivante, et se trouve
garantie par celle qui précède.
Notons que la pratique de l’aval augmente la garantie donnée au porteur.
L’avaliseur ou donneur d’aval s’engageant à payer l’effet. Pour donner son aval, il
suffit à l’avaliseur d’apposer au dos de l’effet la formule « bon pour aval » (lieu,
date, signature).
- Négociation ou remise à l’escompte
- Si, avant le jour de l’échéance, le bénéficiaire a besoin de liquidités, il peut
présenter la traite à son banquier qui lui en remettra le montant, déduction
faite d’une somme représentant :
- L’intérêt de l’argent du jour de la présentation au jour de l’échéance,
- Divers frais de commission, d’encaissement . . .
- La somme ainsi retenu par le banquier s’appelle l’Agio ; quant à l’opération,
on l’appelle négociation, ou remise à l’escompte.
- Paiement à l’échéance
- Le paiement de la traite peut être demandé le jour de l’échéance, ou l’un
des jours ouvrables qui suit, par le porteur au domicile du tiré ou à la
domiciliation indiquée.
- Bien souvent, en fait, le règlement aura lieu par compensation entre deux
banques. En effet, à l’échéance l’effet est fréquemment entre les mains
d’un banquier, soit par suite d’une négociation, soit parce que le dernier
porteur a chargé sa banque de l’encaissement (remise à l’encaissement) ;
par ailleurs, la domiciliation de la lettre de change l’a rendue généralement
payable aux guichets de la banque du tiré.
des frais.
Le billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne (le souscripteur) s’engage à
payer à une date déterminé une certaine somme à une autre personne
(bénéficiaire).
Les dispositions relatives à la lettre de change s’appliquent au billet à ordre. Ainsi
comme la traite, le billet à ordre peut être endossé et avalisé. L’acceptation en
revanche, ne se conçoit pas puisque la souscription constitue un engagement.
Le billet à ordre est notamment utilisé lors d’une ouverture de crédit par un
banquier ; la souscription d’un billet à ordre par le bénéficiaire du crédit permettra au
banquier de « mobiliser » le crédit consenti, c’est –à-dire de rentrer dans ses fonds en
remettant l’effet à l’escompte à une autre banque et en particulier la banque
centrale.
17
- En passif : il s’agit des ressources qui vont permettre l’emploi. Ces ressources
sont fournies par l’exploitant (individuel ou collectif c’est-à-dire associes). Ces
sont normalement durable à sa disposition, d’autres ne le sont que pour un
temps plus ou moins long (crédits accordés par les banques, fournisseurs …)
sont les dettes à long, moyen ou court terme.
L’ensemble de ces ressources se décomposent en capitaux propres (apports) et
capitaux empruntes ou passif exigible (dettes envers les tiers). En réalité sont
l’ensemble des dettes et obligations.
c. le patrimoine
Le patrimoine d’une entreprise peut se définir comme étant l’ensemble des biens
et dettes de cette entreprise. C’est-à-dire son passif et son actif. C’est en fait,
l’ensemble des droits (emplois) et des obligations (ressources) attachée aux
personnes juridiques ou morale de l’entreprise. Les droits représentent ce que
l’entreprise possède et les obligations ce qu’elle doit. Dans le bilan d’une
entreprise est énuméré son patrimoine.
19
d. Présentation du bilan
- L’architecture générale de l’actif ; classement par ordre de liquidité croissante,
du haut en bas (cela par des immobilisations pour terminer par les avoirs
disponibles).
- Le passif par contre, classé par ordre d’exigibilité croissante du haut en bas
(cela par des capitaux propres et termine par les dettes à court terme).
Actif Passif
- IMMOBILISATIONS - CAPITAUX PROPRES
- STOCKS - DETTES FINANCIERES
- CREANCES - DETTES D’EXPLOITATIONS
- DISPONIBILITES
Au passif :
- Capital ;
- Primes et réserves (primes d’apports, écarts de réévaluation, réserves
indisponible, réserves libres, reports à nouveau) ;
- Résultat net de l’exercice ;
- Autres capitaux propres (subvention d’investissement, provisions
règlementées) ;
20
2. Achat :
- marchandises à crédit 1.000.000 F
- Des marchandises au comptant, qu’il règle par chèque bancaire 500.000 F
A Bilan N° 2 P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.500.000
- Marchandises 1.500.000 Fournisseurs 1.000.000
- Banque 7.000.000
13.500.000 13.500.000
21
ii. Les opérations ayant une incidence sur le résultat. Le solde qui se dégage
qui est en fait un résultat, cela apparait dans le bilan.
Suite
4. Il vend a crédit un lot des marchandises pour 950.000 F qui a coutée 600.000 F
« A l’actif, un poste «clients» apparait et la valeur des marchandises est
ramenée a 900.000 F ; au passif, pour équilibrer le bilan, les capitaux propres
sont portes à 12.850.000 F»
A Bilan N° 4 P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.850.000
- Mat. Transport 325.000 Fournisseurs 750.000
- Marchandises 900.000
- Clients 950.000
- Banque 6.275.000
- Caisse 150.000
13.600.000 13.600.000
Notes : les bénéfices de (350.000 F) augmentation les ressources propres.
5. Supposons que, les mêmes marchandises été vendue à perte à 500.000 F
A Bilan N° 5 P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.400.000
- Mat. Transport 325.000 Fournisseurs 750.000
- Marchandises 900.000
- Clients 500.000
- Banque 6.275.000
22
- Caisse 150.000
13.150.000 13.150.000
Notes : les pertes subies viennent de diminuer les capitaux propres de (100.000 F)
A Bilan N° 5 bis P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.500.000
- Mat. Transport 325.000 Résultat -100.000
- Marchandises 900.000 Fournisseurs 750.000
- Clients 500.000
- Banque 6.275.000
- Caisse 150.000
13.150.000 13.150.000
D 10 Capitaux D D 57 Caisses C
65.000 50.000
25
03/02
01 31 Marchandises 4.000
40.11 A Fournisseurs 4.000
Sa facture n°33
04/02
02 40.11 Fournisseurs 3.000
52 A Banque 3.000
Notre Cheque n°0x
50/02
03 60.3 Variation des stocks 2.000
31 A Marchandises 2.000
Notre de Fiche de stock n°
41 Clients 3.600
70.1 A Ventes 3.344
44.3 TVA 16 % 256
Sa facture n°
06/02
60.3 Variation des stocks -550
31 A Marchandises -550
Notre de Fiche de stock n°
41 Clients -700
70.1 A Ventes -676
44.3 TVA 16 % -24
Notre facture d’avoir
Le grand livre
D 40 Fournisseurs C D 52 Banque C
D 31 Marchandises C D 57Caisse C
D 10 Capital C D 41 Client C
50.000 3.600
-700
3.344 256
-676 -24
2. Le Compte
Il se présente sous la forme d’un tableau a 2 colonnes, ce qui permet d’inscrire les
opérations sans avoir utilisé les signes arithmétique (+ et -).
Il y a 2 formats :
- Format fermé :
D INTITUTLE DE COMPTE C
DATES INTITULE SOMMES DATES INTITULE SOMMES
ACTIF PASSIF
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
+ (↑) - (↓) - (↓) + (↑)
On remarque que les termes « débit » et «crédit » n’ont pas la même signification
selon qu’il s’agit d’un compte issu de l’actif ou de passif. Les comptes d’actif ont
normalement un solde débiteur, ceux de passif créditeur. Le bilan est établit en
regroupant à l’actif les soldes débiteurs (emploi nets), au passif les soldes créditeurs
(ressources nettes)
Exemples : le bilan simplifie d’une entreprise se présente comme suit ; au 31
décembre N-1(en millier des Francs Congolais).
A Bilan au 31/12 P
- Immob. incorporels 8.500 Capitaux propres 20.000
- Bâtiment 16.000 Résultat 2.247
- Mobiliers 871 Dettes financières 5.000
- Marchandises 1.324 Fournisseurs 710
- Clients 862
- Banque 321
- Caisse 79
27.957 27.957
comptes sont ouverts du côté ou figurent au bilan. Par la suite toute augmentation
des valeurs est portée du même côté que le solde initial, toute diminution du côté
inverse :
D 31 Marchandises C D 41 Clients C
1.324 SD : 1.324 862 600(3)
1.324 1.324 SD : 262
862 862
31
D 57 Caisse C D 10 Capital C
79 350 (4) SD : 20.000 20.000
100(2) 20.000 20.000
300(3) SD : 129
479 479
D 40 Fournisseurs C D 52 Banques C
D 13 Resultat C
SC : 2.247 2.247
2.247 2.247
D Caisse C D Marchandises C
Pour la vente de lait, on enregistre un emploi de 350 au débit du compte (caisse), d’où
au crédit du compte marchandises on enregistre 350 du fait que ce compte serait
créditeur, ce qui est impossible (il ne peut y avoir moins que rien en stock).on crédite
donc de 300 et on enregistre l’augmentation de la situation nette, le bénéfice de 50
dans un compte de différence, un compte de résultat. De la même façon, pour la
vente de sucre, on créditera le compte «marchandises» de 800 (valeur achat) et on
inscrit, outre un emploi de 790 au débit du compte «caisse», un emploi «perte» de 10
au compte résultat.
33
D Caisse C D Marchandises C
T1 Achat lait 300 300
T2 Vente lait 350 300
T3 Achat sucre 800 800
T4 Vente sucre 790 800
SC : 40
Faute de pouvoir enregistre dans le compte «marchandises» des achats et ventes faits
a des valeurs différentes, il faut donc, pour comptabilise une opération génératrice de
résultat, faire intervenir outre des comptes du bilan, un compte spécifique, celui de
résultat : le bénéfice (augmentation de la situation nette), qui constitue une ressource,
est inscrit à un crédit, la perte (diminution de la situation nette), qui représente un
emploi, a son débit. Pour obtenir les bénéfices net dégagé par les opérations il suffit
de solder ce compte ; solde créditeur net si le bilan était alors dresser, c’est ce solde
qui y serait inscrit (au passif, parmi les ressources)
ii. Au cours d’une période une entreprise encaisse des ventes de service pour
1.000 et règle des salaires pour 800 au moyen de la banque.
La vente est à l’origine d’une ressource qui ne peut être inscrite dans aucun compte
de bilan autre que celui de «résultat», elle a pour conséquence sur un emploi, qui est
inscrit au débit du compte «banque». La ressource qui permet le reversement des
salaires provient d’un prélèvement sur le compte bancaire ; elle est portée au crédit
34
D Banque C D Resulta C
1.000 1.000
800 800
SC 200
1.000 1.000
A supposer que seule ces deux opérations aient été réalisées, l’exploitation de la
période dégagerait une ressource nette (bénéfice net) de 200 (solde créditeur), qui
serait apporter au passif du bilan.
Sur ces deux exemples, on constate que pour comptabiliser les opérations qui n’ont
pas pour seul effet de faire varier simultanément deux existants, deux «stocks» (au
moins) d’emplois et des ressources, il faut faire intervenir «un compte résultat» ; à
son débit, sont portées les diminutions des situations nettes ; à son crédit les
augmentations, son solde, qui indique une ressource nette(ou un emploi net) est
repris au bilan. Ce compte fonctionne selon les mêmes principes que ceux de bilan.
En pratique, toute fois, le compte résultat n’est mouvemente qu’en fin période, après
avoir utilisé plusieurs comptes dont l’ensemble forme le résultat.
6. Le compte de résultat
Si le résultat peut être déterminé à partir de la comptabilite de stock, c’est sur la
comptabilite des flux que repose, dans la pratique, son calcul. Le compte de résultat
permet en effet, d’opérer la synthèse des flux enregistres au cours de la période, en
distinguant les différentes composantes du résultat global.
37
a. Définition
L’amortissement est la constatation comptable d’un amoindrissement de la valeur
d’une immobilisation, qui se déprécie de façon certaine et irréversible avec le temps,
l’usage ou en raison du changement de techniques, de l’évolution des marchés ou de
toute autre cause.
Selon l'article 45 du SYSCOHADA révisé, l'amortissement consiste pour l'Entité à
repartir :
Le montant des amortissable du bien sur sa durée d'utilité, selon un plan
prédéfini.
L'amortissement permet à l'entreprise de procéder au renouvellement de ses
immobilisations, il constitue pour l'entreprise une ressource qui ajoutée au bénéfice
non distribué représente la capacité d'autofinancement dont l'entreprise dispose pour
financer l'acquisition de ses immobilisations. Pour être amortissable, l'élément doit
faire partie de l'actif immobilisé (classe 2) et se déprécier avec le temps. Il s'agit des
charges immobilisées, des immobilisations incorporelles et des immobilisations
corporelles (les terrains à titre exceptionnel).
Les charges immobilisées existantes à la clôture de l'exercice sont amorties au travers
du mécanisme d'amortissement direct (voir traitement comptable des opérations
diverses ci-dessus)
Pour le calcul des amortissements des immobilisations, en RDC, il est admis les
méthodes suivantes : amortissement linéaire, amortissement dégressif et
amortissement exceptionnel.
38
b. Durée d'amortissement
Le système comptable OHADA ne régente pas la fiscalité dans les états partie. Ainsi,
en attendant les réformes fiscales à cet effet, nous reproduisons les durées, retenus
par le code général des impôts en vigueur :
Les bâtiments 20 à 25 ans soit 4 à 5%
Les matériels et outillage 10 à 12 ans
Les matériels et mobilier de bureau 10 ans
Les matériels roulants 5 ans
Les matériels informatiques 4 ans.
a = Ba/n
n = 100/t
Le taux d’amortissement couramment appliquer par les entreprises de la RDC et
admis par l’administration fiscale sont :
- Immeuble bâtis : 2 à 5 % suivant les matériaux utilises ;
- Matériels et outillages : 10 % ;
- Matériels roulant : 20 à 25 % suivant la capacité du moteur ;
- Mobiliers : 10 % ;
- Installation et agencements 10 % ;
- Ordinateurs : 25 %
39
Prorata = Ba x t x d/1200
Avec : d = durée qui est comptée à partir de la mise en service jusqu’ à la date
d’inventaire (31/12) ou à partir du (1/1) jusqu’à la cession du bien.
Exemple :
Acquisition d’une voiture en janvier 2017 pour 2.000.000 F hors TVA (TVA 16 %).
Durée de vie 5 Ans : présenter le plan d’amortissement.
N°
Vo Amortissement Amort.Cumule VNC
1 2 000 000 400 000 400 000 1 600 000
2 2 000 000 400 000 800 000 1 200 000
3 2 000 000 400 000 1 200 000 800 000
4 2 000 000 400 000 1 600 000 400 000
5 2 000 000 400 000 2 000 000 0
6
rapport à la base amortissable qui est la valeur d'origine pour la première année et
la valeur nette comptable pour les années suivantes.
L'annuité dans le système d'amortissement dégressif est obtenue par la formule
suivante :
Annuité = Base amortissable x Taux dégressif
Et le taux dégressif est obtenu par la formule ci-après :
Taux dégressif = Taux linéaire x coefficient
Le prorata temporis est également admis en système d'amortissement dégressif.
Les coefficients retenus par l'administration fiscale Congolaise sont les suivants :
Amortissement A.0
Amortissement H.A.0.
H.A.0
L'ISTA achète une machine industrielle en janvier 2018 à 2.800.000 F HT (Frais inclus):
elle prévoit de l'utiliser pendant 10 ans (durée d'utilisation) puis la revendre à 800.000
F et sera amortie linéairement sur 10 ans.
TD : calculer et enregistrer les amortissements Au 31/12/2018, sachant que la
machine a été utilisée pour la première fois le 02/04/2018.
28 A Amortissements X
10.6 Ecarts de réévaluation X
f. Cessions d'immobilisations
Par cession, on entend : la vente, l'échange, la mise au rebut ou destruction. Cette
cession peut être courante (A.O) ou non récurrente (H.A.O).
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Dans le cas de la vente, le prix net de cession sera comptabilisé au travers de l'écriture
suivante :
N° Compte Libelles Montant
Débit Crédit Débit Crédit
414 Créances sur cessions X
d’immobilisation en compte
754 A Produit de cessions X
courantes d’immobilisations
g. Immobilisation amortissable
La cession d’une immobilisation amortissable se déroule en 4 étapes :
2. Provisions
a. Définition
La provision est la constatation comptable d’une part de la dépréciation subie par
un élément d’actif résultant de causes dont les effets ne sont pas juges
irréversibles ; et d’autres part des risques et charges que les évènements survenus
ou en cours rendent probables, nettement précises quant à leur objet mais dont la
réalisation est incertaine. Autrement dit, les provisions concernent les éléments
d’actif immobilises qui se déprécient avec le temps mais de manière irréversible.
b. Types de provisions
Les provisions sont regroupées en 3 catégories :
- Les provisions pour risques et charges (provisions non règlementées) ;
- Provisions pour risques à court terme ;
- Les provisions règlementées.
Une provision est un passif externe (obligation actuelle de l’entité de transférer une
ressource économique à la suite d’évènement passée) dont l’échéance ou le montant
est incertain. Selon le SYSCOHADA, le terme « provision » désigne les provisions pour
risques et charges et de façon dérogatoire les provisions règlementées car elles ne
correspondent ni a un risque ni à une v=charge future. Elles sont constituées
uniquement en application de dispositions fiscales. Les charges pour les provisions à
court terme constituent des dettes probables à court terme résultant des charges
prévisibles ou des risques déterminent.
Par ailleurs, les dotations aux provisions pour risques et charges financières a plus
d’un an sont inscrites a un risque a moins d’un an sont portées au débit du compte
intitule : « Charges pour provisions et risques à court terme » et sont traites comme
des charges décaissables.
Ces charges calculées, sont inscrites au compte « Charges pour provisions et risques à
court terme » et sont assimilées a des charges décaissables à court terme et ne sont
donc pas incluses dans les « dotations». Leur contrepartie est constituée par :
- Les provisions pour risques à court terme considérés comme dettes du passif
circulant
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8. Réajustement
- Diminution du risque
La facture permet de :
- Vérifier que toutes les factures ont bien été payées ;
- Relancer les « mauvais payeurs » ;
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3. APPEL D’OFFRE
Pour mieux appréhender cette méthode sous étude ; il est important de parler
succinctement de Marchés publics.
Il est définit Conformément à l’article 5 de la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux
marchés publics comme suit :
Contrat par écrit par lequel un entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire
s’engage envers l’autorité contractante fournissant une contribution ou une garantie
financière, soit à réaliser des travaux, soit à fournir des biens ou des services, soit à
exécuter des prestations intellectuelles moyennant un prix.
Il est régi par des textes légaux, des textes règlementaires et des documents standards
en passation des marchés notamment :
- La constitution (Article 98, 204) ;
- Les traités et accords internationaux relatifs aux marchés publics et au
financement conclus avec les bailleurs de fonds ;
- Loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics ;
- Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques.
Hormis ces textes de base il y a des textes d’application de procédure et organiques
composes essentiellement des décrets et de note circulaire.
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publique.
- Le principe prohibe l’exclusion des candidats qui rempliraient les
conditions exigées par le règlement de la consultation. En outre, ce dernier
ne doit contenir aucune exigence qui ne se justifierait par l’objet du
marché.
- Portée de l’offre ;
- Origine des fonds ;
- Soumissionnaires admis à competir ;
- Qualification de soumissionnaire ;
- Une offre par soumissionnaire ;
- Cout d’appel d’offre ;
- Visite du chantier/ renseignements ;
- Contenu du document d’appel d’offre ;
- Langage de l’offre ;
- Documents constitutif de l’offre ;
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- Prix de l’offre ;
- Monnaie de l’offre et monnaie de règlement ;
- Validités des offres ;
- Garantie des soumissions ;
- Proposition variante des soumissionnaires ;
- Mode de prestation et signature de l’offre ;
- Date limite pour remise de l’offre ;
- Offre hors délais ;
- Critères d’attribution ;
- Droit de maitre d’ouvrage d’accepter ou de rejeter une offre ou toutes les
offres ;
- Notification d’attribution du marché ; garantie de bonne fin …