Cécile Ennajem
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Cécile Ennajem
Directrice Contrôle de Gestion
ISEOR
Maître de Conférences associée
IAE Lyon, Université Jean Moulin
(France)
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Dans le cadre d’un contrôle de gestion décentralisé, nous
étudions l’évolution du rôle du contrôleur de gestion sous l’angle de
ses relations interpersonnelles avec les managers opérationnels. Les
résultats présentés sont issus de recherches-interventions menées dans
trois entreprises. Nous mettons en évidence trois nouvelles missions
du contrôleur de gestion : conseiller, avec un rôle d’assistant et
d’interface entre les différentes catégories d’acteurs ; médiateur,
comme dans la littérature en contrôle de gestion, qui fournit des
chiffres, des informations et des études pour justifier les choix de la
direction générale, mais qui aide aussi à remettre en question les
raisonnements, les certitudes et postulats du décideur ; animateur
auprès de la Direction générale et des managers opérationnels, car il
permet d’améliorer la qualité des relations internes, de la coopération
opérationnels-fonctionnels et l’utilisation des outils de contrôle de
gestion.
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controller - Socioeconomic management control.
Introduction
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la Direction générale et des responsables opérationnels ?
Cet article vise à répondre à l’enjeu suivant : face à
l’impératif de réactivité, qui engendre souvent une multitude de
micro-décisions prises à tous les niveaux de l’entreprise jusqu’aux
niveaux opérationnels, le contrôle de gestion « traditionnel » à travers
les outils proposés permet difficilement de réunir les conditions pour
responsabiliser le personnel ; il s’agit d’étudier en quoi la mise en
place d’un contrôle de gestion plus proche des responsables
opérationnels permet de les responsabiliser davantage et de mettre en
évidence les compétences requises de la part des contrôleurs de
gestion. Ainsi, les implications managériales de cette recherche
portent sur le rôle du contrôleur de gestion et sa contribution auprès
des responsables opérationnels, dans des contextes de conduite du
changement.
Notre hypothèse centrale est que, dans un contexte de changement, le
rôle du contrôleur de gestion évolue d’un rôle technique vers un rôle
relationnel et d’interface auprès de la Direction générale et des
responsables opérationnels.
Depuis une vingtaine d’années, l’incertitude
organisationnelle est telle que certains s’interrogent sur la fin de
l’autorité hiérarchique (Drucker, 1993) ou sur la réalité des frontières
(Besson, 1997). La délégation de la prise de décision est favorisée par
l’abandon de la spécialisation par fonctions, qui conduit à la
diminution progressive de la distinction entre personnel hiérarchique
112 CÉCILE ENNAJEM
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relationnelle du contrôleur de gestion, ainsi que son rôle; enfin,
Lambert (2010) qui met en évidence les compétences des contrôleurs
de gestion.
Un deuxième groupe est constitué d’auteurs pour lesquels la figure du
contrôleur de gestion, sans être un thème central de recherche, est
néanmoins abordée, indirectement, lorsqu’ils étudient l’évolution du
contrôle de gestion, de la fonction et son incidence sur le rôle du
contrôleur de gestion. Ainsi, Bouquin et Pesqueux (1999), à partir de
l’analyse de l’évolution de la discipline du contrôle de gestion font
émerger des observations relatives au contrôleur de gestion; Naro
(1998) a synthétisé les différentes problématiques étudiées dans la
littérature anglo-saxonne sur les dimensions humaine et sociale du
contrôle de gestion et plus particulièrement de la gestion budgétaire.
Otley et Bisbe (2004) mettent en évidence les aspects
comportementaux du contrôle de gestion. Ducrocq et al. (2001, 2012)
exposent les résultats de leur enquête sur l’état des pratiques de
contrôle de gestion dans des entreprises de services, alors que
Hopwood (1972) s’est intéressé à la dimension sociologique du
contrôle de gestion.
Cet article est structuré en quatre parties : la première expose
le cadre théorique, la construction scientifique et les enjeux de la
recherche, la deuxième présente les résultats de recherches-
interventions menées dans trois entreprises : un organisme de
recherche-développement pour lequel les prestations sont réputées
RELATIONS ENTRE CONTRÔLEUR DE GESTION ET 113
MANAGERS OPÉRATIONNELS
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Cet article porte sur l’évolution du rôle du contrôleur de
gestion et de ses relations avec les managers opérationnels lors de la
mise en place de nouvelles pratiques de contrôle de gestion dites
socio-économiques. Le contrôle de gestion socio-économique repose
sur les fondements de la théorie socio-économique, selon laquelle
l’amélioration des conditions de travail et celle des performances
économiques de l’entreprise sont compatibles (Savall 1974, 1975,
1999). L’entreprise est analysée comme un système dont les structures
et les comportements sont en interaction. Les écarts entre le
fonctionnement souhaité et celui constaté, dénommés
dysfonctionnements, engendrent des coûts cachés pour l’entreprise,
qui affectent la performance économique de l’entreprise, bien qu’ils
« n’apparaissent pas explicitement dans les systèmes d’information de
l’entreprise tels que le budget, la comptabilité générale et analytique
ou les tableaux de bord usuels» (Savall, 1987 ; Cappelletti, Voyant,
Savall, 2018).
Le contrôle de gestion socio-économique propose de rénover le calcul
économique pour l’aide à la décision par des méthodes et actions qui
intègrent les coûts-performances cachés ainsi que l’investissement
incorporel, pour faire évoluer les systèmes d’information et de
décision (Savall, 1992). Cette conception du contrôle rejoint les
travaux de Robert Simons (1991), à travers deux leviers que sont le
contrôle diagnostique et le contrôle interactif : le premier, grâce à
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besoins en outils (Nobre, 2001).
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contrôleurs de gestion. On s’oriente donc vers un « contrôle de gestion
partagé » (Gumb, 2000), un « partage des activités du contrôle »
entre les opérationnels et le contrôleur de gestion (Zolnai-Saucray,
1999 ; Lambert, 2010), dans un nouveau paradigme de pilotage
davantage que de contrôle marqué par l’autonomisation et la
responsabilisation des acteurs (Lorino, 1995a). Ainsi, si les activités
de contrôle ne sont pas abandonnées, elles sont décentralisées, pour
que les acteurs aient l’initiative et la liberté de réaliser des activités de
contrôle locales (Besson et Bouquin, 1991 ; Kaplan, 1995a ; De
Montgolfier, 1999 ; Lorino, 2001) et même d’apprendre à piloter,
(Cappelletti et Levieux, 2010) selon un processus d’« apprentissage
collectif et continu » (Zolnai-Saucray, 1995).
Le contexte concurrentiel instable et complexe plaide en
faveur d’une décentralisation des instruments et des activités du
contrôle de gestion dans les entités opérationnelles, qui permet de
résoudre le problème du délai de l’information et de la prise de
décision (Kaplan, 1995a). Dans le cadre de la décentralisation des
activités de pilotage au sein d’unités opérationnelles, l’efficacité du
contrôle organisationnel dépend en partie de l’existence ou de
l’instauration d’une relation pédagogique, empruntée aux sciences de
l’éducation, entre responsables du contrôle de gestion et responsables
opérationnels (Durand, 2006).
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à l’implication des opérationnels dans les activités de contrôle : d’une
part leurs actions ont une influence directe sur les coûts et la création
de richesses, d’autre part ils détiennent les compétences locales
(Lorino, 1995a).
Cette évolution du contrôle de gestion permet d’aborder
l’évolution du rôle du contrôleur de gestion. Le contrôle de gestion
générant peu d’instruments d’analyse qualitative, même si les tableaux
de bord y répondent partiellement, le rôle du contrôleur de gestion est
donc de contribuer à pallier cette carence lors de la conception de
nouveaux outils ou indicateurs puis de leur mise à jour.
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fournir de l’information, mais aussi à aider à remettre en question les
raisonnements, les certitudes et postulats du décideur (Löning et
Pesqueux, 1998). Concernant la maîtrise de l'information, les
contrôleurs de gestion ont à la fois accès à un grand nombre
d'informations et définissent leur stratégie de diffusion de
l'information dans les limites des règles de leur entreprise. Toutefois,
l'information peut être biaisée ou retardée. Seules les informations
explicitement demandées par le contrôleur de gestion lui sont
transmises, et les informations sur l'environnement recueillies par les
commerciaux ou par des contacts personnels présentant un caractère
diffus et difficilement exploitable, peuvent donc lui être soustraites. Il
a par conséquent, un rôle important à jouer dans la collecte
d’informations fiables auprès des autres acteurs de l’organisation.
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2.2. Les trois cas étudiés
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2.3. Méthodologie employée
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Démarche propre propre réflexion sur
comportement lui-même, dans une
optique participative.
cachés. Des groupes de projet, des groupes de travail hiérarchiques élaborent des
propositions qui sont évaluées grâce à des balances économiques pour valider que le
projet sera rentable et mérite d’être lancé, en précisant le gain attendu. Le projet suppose
une implication forte de toutes les catégories de personnel (base, intermédiaire, top)
dans un ordre et groupement très étudié. La mise en œuvre consiste à préparer puis
réaliser l’action retenue par le groupe de projet. Elle exige une amélioration des
dispositifs de concertation entre les acteurs, tant verticalement que transversalement, et
une action de formation en accompagnement de la mise en œuvre. L’évaluation permet
de vérifier que les coûts cachés ont été convertis en valeur ajoutée (validation
scientifique) et d’apporter une nouvelle dynamique par l’apport d’informations
nouvelles ainsi qu’un support concret pour améliorer le dialogue entre les différentes
catégories de personnel.
RELATIONS ENTRE CONTRÔLEUR DE GESTION ET 121
MANAGERS OPÉRATIONNELS
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lequel le chercheur peut faire suivre la phase d’observation d’une
démarche de recherche-intervention, afin de gérer de « manière
simultanée formalisation et contextualisation de la nouveauté. »
David (2000).
Le « terrain » a donc un statut enrichi par rapport à des
démarches d’observation davantage « statiques » : « Le terrain
constitue au contraire un lieu d’émergence de la connaissance
pratique et de la théorie. » (David, 2000). Le chercheur a une visée
participative et transformative de son terrain d’observation
scientifique, il a une place plus sophistiquée et plus risquée, mais qui
est potentiellement davantage propice à la production de
connaissances théoriques fondées en sciences de gestion.
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dégager des améliorations possibles et de construire un rôle du
contrôleur de gestion permettant de créer une interaction entre lui-
même et les auto-contrôleurs de gestion à tous les niveaux de
l’organisme. Des outils ont été mis en place au fur et à mesure (Cf.
tableau 2).
Nombre acteurs
Source
Outils de contrôle de gestion utilisant les outils de
socio-économique implantés2 contrôle de gestion
Cas
socio-économique
CAS 1 Système intégré de contrôle 30
de gestion socio-économique
depuis les fiches d’activités
prévisionnelles jusqu’aux
plans d’actions budgétés
CAS 2 - Indicateurs de tableaux de 300
bord de pilotage quantitatifs,
de pilotage des activités,
- calcul de la contribution
horaire à la valeur ajoutée sur
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coûts variables,
- balance socio-économique,
- nomenclature des activités,
- début de système de coût-
valeur des activités
- saisie des temps généralisée
à tous les acteurs.
CAS 3 - Balance socio-économique 660
de projet,
- contribution horaire à la
valeur ajoutée sur coûts
variables,
- Premières fiches d’activités
prévisionnelles
2
Ces outils ne sont pas détaillés dans cet article, compte tenu que ce dernier n’est pas
centré sur les outils de contrôle de gestion.
124 CÉCILE ENNAJEM
3. – Résultats de la recherche
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système intégré, au sens où les différents éléments de contrôle de
gestion n’étaient pas consolidés ni articulés entre eux. Notre apport a
consisté à aider à mettre en place un système intégré et à accompagner
les managers opérationnels, pour qu’ils comprennent et utilisent le
système dans lequel ils évoluaient.
Le contrôle de gestion dans cet organisme repose sur le
principe de responsabilisation des responsables opérationnels
(managers et chefs de projet) et de la contractualisation entre le
contrôleur de gestion et les responsables opérationnels. Ainsi, le
processus de réalisation des activités montre qu’une fois les activités
lancées, le responsable d’activité désigné joue un rôle prépondérant
dans la planification de son activité et organise des concertations
internes et externes, avec les personnes affectées à son activité et leurs
responsables hiérarchiques respectifs, afin d’identifier les temps
nécessaires à sa réalisation. En cours de semestre, il s’assure que
l’activité se réalise selon les niveaux de temps, de qualité et de délais
prévus. Le responsable d’activité n’a pas de lien hiérarchique avec les
acteurs affectés à son activité. On observe donc comme dans toute
organisation matricielle une imbrication des rôles des responsables
hiérarchiques et des responsables d’activités.
La mise en place d’un système de coût-valeur des activités
(Savall, 2008) a nécessité que le contrôleur de gestion motive et
convainc les managers opérationnels réticents et freine les impatients.
Par le développement du dialogue avec les managers opérationnels, il
RELATIONS ENTRE CONTRÔLEUR DE GESTION ET 125
MANAGERS OPÉRATIONNELS
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proche des opérationnels. En effet, son rôle est celui d’un fonctionnel
qui fédère et assure la diffusion des principes de contrôle de gestion,
alors qu’un auto-contrôle de gestion est réalisé par chacun des
managers opérationnels. Ainsi, le constat, l’analyse et l’action sur la
baisse des écarts sont dorénavant réalisés par les responsables
opérationnels et non plus par le contrôleur de gestion. Toutefois, ce
dernier veille au respect des procédures, conseille les acteurs
opérationnels et alerte le responsable d’activité, le responsable
hiérarchique voire la direction, des problèmes rencontrés. Il a donc un
rôle de pivot et d’interface entre ces différentes catégories d’acteurs.
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éléments importants pour la qualité de fonctionnement. La réussite de
l’implantation des outils de contrôle de gestion socio-économique
(tableau 2) dans cette entreprise a nécessité de la part de la direction et
de l’encadrement, une transparence et une pédagogie sur les pratiques
et les informations à véhiculer. Par exemple, la gestion différente des
pointages de temps a renforcé la responsabilisation des acteurs et la
transparence dans la diffusion des indicateurs, et a favorisé le
déclenchement des actions.
Ce cas est intéressant en ce que l’implantation de ce type de
contrôle de gestion a eu un effet significatif sur la fiabilisation des
indicateurs économiques, par le renforcement des indicateurs
qualitatifs et quantitatifs. En outre, il montre l’importance d’associer
les managers opérationnels dans la mise en œuvre d’un investissement
incorporel ou matériel.
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plans d’actions prioritaires.
En complément, les managers sont davantage associés au
pilotage budgétaire : des réunions sont organisées deux fois par mois
entre le responsable administratif et les directeurs régionaux. Au
niveau de l’entreprise, tous les mois, une diffusion du suivi budgétaire
est effectuée par le contrôleur de gestion auprès des managers pour
leurs équipes, ce qui permet une certaine transparence de
l’information économique. Le tableau 3 suivant, est une synthèse
« inter-cas » des résultats obtenus.
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ajoutée sur coûts
variables,
- Balance socio-
économique,
- Nomenclature des
activités,
- Début de système de
coût-valeur des activités
- Saisie des temps
généralisée à tous les
acteurs.
CAS 3 - Balance socio- Transversalité. Changement de la
économique de projet, fonction commerciale vers plus
- Contribution horaire à d’adéquation avec la stratégie.
la valeur ajoutée sur Développement important de la
coûts variables, sensibilité des acteurs à
- Début de fiche l’économique.
d’activités polyvalentes
prévisionnelles
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Dans les trois cas, cinq rôles du contrôleur de gestion ont
émergés: (1) authentifier des informations dans lequel le spécialiste
donne son avis sur la pertinence des impacts financiers et se porte
garant vis-à-vis des décideurs ; (2) former et assister à leur demande
les utilisateurs ; (3) assurer la vigilance économique permanente et
périodique, (4) être un conseil en gestion économique : en proposant
et recommandant des actions pour atteindre les résultats prévus et pour
recycler les coûts cachés, en recommandant des indicateurs pour
piloter les plans d’actions prioritaires, les investissements, et les
recyclages de coûts cachés ; (5) enfin, convaincre les opérationnels,
faire valider la mesure des coûts cachés en donnant au contrôle de
gestion un rôle de synchronisation dans la décentralisation, et une
fonction de conservation du patrimoine d’informations économiques
(base de données) et de normaliser les indicateurs, c'est-à-dire en leur
donnant une certaine lisibilité.
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L’étude des relations interpersonnelles entre le contrôleur de
gestion et les opérationnels met en évidence que les contrôleurs de
gestion pâtissent souvent de l’image négative du contrôle de gestion,
largement perçu comme un moyen de surveillance et de répression.
Par conséquent, leur comportement et les outils qu’ils proposent
jouent un rôle clé, dans la qualité des relations entretenues avec les
managers opérationnels et la réussite de l’implantation d’un système
de contrôle de gestion. La co-réalisation du contrôle a amélioré
l’efficacité du processus de pilotage/apprentissage des unités
opérationnelles, et évité une utilisation inappropriée des outils de
contrôle de gestion socio-économique. Le développement de la
confiance des managers opérationnels dans les outils et leur meilleure
compréhension a abouti à une réelle appropriation de ces outils par
ces derniers.
3
Contribution horaire à la valeur ajoutée sur coûts variables (CHVACV) : La
Contribution Horaire à la Valeur Ajoutée sur Coûts Variables est la valeur moyenne
d’une heure d’activité humaine au sein de l’entreprise, quel que soit l’emploi,
fonctionnel ou opérationnel, de l’individu. (Savall, Zardet 1992)
RELATIONS ENTRE CONTRÔLEUR DE GESTION ET 131
MANAGERS OPÉRATIONNELS
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(Dupuy) – Concepts de
- Renforcement du rôle et décentralisation
de l’influence du contrôleur synchronisée et de
de gestion délégation
(Bollecker/Meyssonnier et concertée en
Fernandez-Poisson) réponse au
- Problème de coordination problème de
globale et manque coordination
d’adhésion des globale et
opérationnels (Sponem et d’adhésion des
Chatelain-Ponroy). opérationnels.
- Importance de la relation - Délégation
pédagogique (Durand) concertée avec le
- Délégation auprès des concept
opérationnels (Pedon et d’animation.
Schmidt). - Délégation à tout
- Délégation des activités le personnel
d’analyse et de contrôle à
l’encadrement
intermédiaire.
Interaction/Coopération - Renforcement de la - Les outils de
coopération entre les décentralisation du
opérationnels et le contrôle de gestion
contrôleur de gestion socio-économique
(Gumb, Zolnai-Saucray, tel que le contrat
Lambert) d’activité
- Relations conflictuelles périodiquement
132 CÉCILE ENNAJEM
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les dispositifs de communication-coordination-concertation, en
développant l’apprentissage organisationnel, par le fait que le contrôle
de gestion identifie les difficultés rencontrées lors de la mise en place
du contrôle de gestion socio-économique ; il a permis son extension
par la collecte de suggestions et en a amélioré l’efficacité.
L’autonomie des managers opérationnels, en tant qu’auto-contrôleurs
de gestion, s’est accrue, les acteurs de terrain ont été sensibilisés
progressivement à la dimension économique de leurs pratiques
professionnelles, afin que chacun opère une première fonction
d’autocontrôle de gestion. Cela a rendu les personnes concernées
davantage responsables du pilotage des actions et de la performance
économique. Une responsabilisation des auto-contrôleurs de gestion a
été observée. La mise en place d’un système de rémunération
complémentaire personnalisé formalisant les objectifs prioritaires et
les moyens mis à disposition de chaque acteur, au travers d’un
dialogue semestriel personnalisé avec le supérieur hiérarchique, a
favorisé cette responsabilité.
Cela nous a conduit à analyser les conditions de coopération
entre contrôleur de gestion et auto-contrôleurs et les différentes
formes de coopération. Une certaine solidarité et une fiabilisation
partagée ont été mises en évidence. Le contrôle de gestion a permis de
créer un réel lien social dans l’entreprise.
Dans les différents cas, l’instauration d’une réelle cohésion a été
observée, s’exprimant à travers une vision commune, des objectifs
RELATIONS ENTRE CONTRÔLEUR DE GESTION ET 133
MANAGERS OPÉRATIONNELS
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d’appropriation, c’est lui qui les approuve, les encadre alors que le
responsable qualité est le garant de la cohérence générale et donc
vérificateur. En outre, le cas 1 a mis en évidence que le contrôleur de
gestion est un cadre fonctionnel, qui développe des relations clients-
fournisseurs avec les auto-contrôleurs de gestion.
4. – Discussion
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pas concerné. Pour limiter ce risque, un pilotage régulier est assuré
conjointement par le responsable d’activité, le manager opérationnel
et le contrôleur de gestion grâce à l’analyse mensuelle des fiches
d’activités polyvalentes et à un dialogue régulier entre chaque
personne, son responsable hiérarchique et le contrôleur de gestion.
Dans la TPE/PME, le contrôleur de gestion exerce un rôle
d’auditeur interne dans la mesure où, en matière de contrôle de
gestion, il est expert spécialiste, gardien des procédures vers qui la
direction, l’encadrement et les opérationnels se tournent pour s’assurer
de la régularité de leurs calculs, de la pertinence des procédures
établies… En effet, ceux-ci sont happés par leurs activités à court
terme, et sollicitent l’aide du contrôleur de gestion afin d’éviter des
raisonnements erronés, par exemple dans les calculs d’indicateurs de
suivi de performances économiques. Le rôle du contrôleur de gestion
fonctionnel expert est de s’assurer de la justesse de leur raisonnement
et de les aider à se poser les bonnes questions, proposer et
recommander des actions pour atteindre les objectifs stratégiques.
L’analyse du degré de partage de la fonction entre
spécialistes et opérationnels a montré que les résultats empiriques
s’inscrivent dans la ligne de pensée de la littérature en la matière,
puisqu’ils montrent une véritable décentralisation des outils de
contrôle dans les unités opérationnelles, qui renforce l’interaction
(Berland, 2014) et la coopération entre les opérationnels et le
contrôleur de gestion, ainsi que le renforcement du rôle de ce dernier.
RELATIONS ENTRE CONTRÔLEUR DE GESTION ET 135
MANAGERS OPÉRATIONNELS
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opérationnels participent à la mise en œuvre des projets liés aux
systèmes de contrôle des activités, il favorise la coopération du
contrôleur de gestion et des managers opérationnels dans les études
économiques, par l’établissement de balances économiques de projet
qui permettent d’améliorer la prise de décision en matière
d’investissement matériel et immatériel (Cappelletti, 2012). Dans un
système de contrôle de gestion socio-économique, ce ne sont pas les
acteurs opérationnels non spécialistes qui effectuent le tri des données,
la classification dans la nomenclature et l’analyse poussée des
données, mais le contrôleur de gestion fonctionnel. Il existe donc un
partage de la fonction contrôle de gestion entre le contrôleur de
gestion fonctionnel et les managers auto-contrôleurs de gestion
décentralisés.
Le rôle de technicien du contrôleur de gestion a été mis en
avant dans la littérature, les résultats de notre recherche ont mis en
évidence un rôle de technicien partagé avec les opérationnels pour
rechercher des pistes d’actions et développer un rôle de vigilance
économique (Chiapello, 1990 ; Nobre, 2001).
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Des questions sans réponse à ce jour découlent de ce constat : est-il
possible de confier aux managers opérationnels certaines missions
auparavant attribuées au comptable-contrôleur de gestion telles que
l’établissement et l’enregistrement des factures ? Les activités
comptables doivent-elles être dissociées de celles de contrôle de
gestion ? Quels sont les acteurs qui proposent des indicateurs de
pilotage et produisent des informations ?
Le contrôle interne est mis en œuvre par le management, les
opérationnels et le contrôleur de gestion afin de s’assurer de la
réalisation des objectifs. C’est donc une fonction partagée avec tous
les acteurs de l’organisation. Le contrôleur de gestion a pour mission
la protection du patrimoine de données économiques de
l’organisation, l’aide à la réorganisation de l’organisme, il répond au
principe d’intégration du contrôle interne (Pigé, 2001) puisqu’il fédère
le système d’auto-contrôle, principe de base du contrôle de gestion
socio-économique. En outre, il s’assure de la pérennité des systèmes
de régulation (Burlaud et Simon, 1997). Toutefois du fait qu’il
propose des méthodes, procédés et procédures applicables dans
l’ensemble de l’organisation, il n’est pas indépendant. C’est pourquoi
ce contrôle interne est également réalisé par d’autres acteurs, tout en
répondant au souci de critères de pertinence, d’utilité et de
communicabilité de l’information chers au contrôle interne. En termes
d’aide à la prise de décision, les résultats de cette recherche se situent
dans la même ligne de pensée que la littérature en contrôle de gestion,
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MANAGERS OPÉRATIONNELS
Conclusion
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stratégiques de l’organisation.
Nous avons étudié les relations interpersonnelles entre
contrôleur de gestion et responsables opérationnels à travers la mise
en place de nouveaux outils de contrôle de gestion implantés et
d’identifier le degré de partage de la fonction contrôle de gestion
entre le contrôleur de gestion et les opérationnels. Les résultats
obtenus dans les trois cas étudiés mettent en évidence que, quel que
soit le degré d’implantation du contrôle de gestion socio-économique,
certains changements observés sont similaires : l’amélioration de la
transversalité, et certains changements de mode de management
observés de façon notable dans 2 cas sur 3.
Les trois recherches-interventions ont mis en évidence trois
nouvelles missions du contrôleur de gestion en mettant en évidence
les limites à ces nouvelles pratiques.: (1) conseiller mais avec un rôle
d’assistant et d’interface entre les différentes catégories d’acteurs ; (2)
médiateur comme dans la littérature en contrôle de gestion puisqu’il
fournit des chiffres et des études pour justifier les choix de la direction
générale, fournit de l’information, mais aussi, aide à remettre en
question les raisonnements, les certitudes et postulats du décideur. (3)
animateur auprès de la Direction générale et des managers
opérationnels, qui permet d’améliorer la qualité des relations internes,
de la coopération opérationnels-fonctionnels et l’utilisation des outils
de contrôle de gestion dans les entreprises.
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dans notre recherche ? La troisième limite réside dans le temps ; en
effet la question demeure de l’étude des impacts d’un outil de contrôle
de gestion dans le temps. Quels sont les résultats dus à la nouveauté
du modèle, à l’instar de l’effet Hawthorne mis en évidence par Mayo
en 1932?
Ces limites nous permettent de dégager des perspectives de
recherche, en particulier des expérimentations dans d’autres secteurs
d’activité, notamment industriels. L’autre perspective provient de la
limite liée aux outils étudiés. Il nous paraît opportun de continuer
notre recherche en étudiant d’autres outils de contrôle de gestion, tel
que ceux proposés par la méthode ABC par exemple, afin de mettre en
perspective ces résultats avec ceux mis en évidence dans notre
recherche. De plus, nous envisageons dans nos recherches futures,
d’étendre l’analyse des relations interpersonnelles du contrôleur de
gestion avec les responsables opérationnels, à celles de ses relations
avec la Direction.
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MANAGERS OPÉRATIONNELS
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