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ri ome E 2012
Exer
i
e 1
M3 (R) désigne l'ensemble des matri
es
arrées d'ordre 3 à
oe
ients réels.
Deux matri
es A et B de M3 (R) étant données, on suppose qu'il existe une matri
e L appartenant à
M3 (R) telle que :
L = AL + B
On dénit la suite de matri
es (Un )n∈N de M3 (R) de la manière suivante :
U0 ∈ M3 (R)
∀n ∈ N, U
n+1 = AUn + B
1. Démontrons par ré
urren
e que, pour tout entier naturel n : Un = L + An (U0 − L).
I. Pour n = 0 : L + A0 (U0 − L) = L + I3 (U0 − L) = L + U0 − L = U0 , don
P(0) est vraie.
H. Supposons la propriété vraie pour un
ertain entier n ∈ N, et montrons qu'alors elle est vraie
au rang n + 1, soit : Un+1 = L + An+1 (U0 − L).
On sait que :
H.R.
Un+1 = AUn + B = A(L + An (U0 − L)) + B
= AL + An+1 (U0 − L) + B
= An+1 (U0 − L) + L puisque L = AL + B par hypothèse.
Dans la suite du problème, les matri
es A et B sont
hoisies de telle sorte que
0 3 3 3 −1 −2
1
A = . −4 6 4 et B = 1 0 −1
6
−2 3 5 2 −1 −1
On note :
Id l'endomorphisme identité de R3 ;
a l'endomorphisme de R3 dont la matri
e dans la base
anonique est A ;
b l'endomorphisme de R3 dont la matri
e dans la base
anonique est B ;
Im(b) l'image de l'endomorphisme b ;
Im(Id − a) l'image de l'endomorphisme Id − a.
1 ©
2. Un ve
teur u = (x, y, z) appartient à l'image de b si et seulement si il existe un ve
teur
v = (a, b, c) ∈ R3 tel que :
a x
u = b(v) ⇐⇒ B b = y
c z
en passant par la représentation matri
ielle dans la base
anonique. Le but est de vérier sous quelle
ondition
e système admet des solutions, on l'é
helonne :
3a − b − 2c = x 3a − b − 2c = x
a − c = y ⇐⇒ b − c = 3y − x L2 ← 3L2 − L1
2a − b − c = z −b + c = 3z − 2x L3 ← 3L3 − 2L1
3a − b − 2c = x
⇐⇒ b − c = 3y − x
0 = −3x + 3y + 3z = 0 L3 ← L2 + L3
Le système est é
helonné et la troisième ligne est sans in
onnue : elle est don
soit vraie, et dans
e
as il y a une innité de solutions, soit fausse et dans
e
as le système est impossible.
Don
u = (x, y, z) appartient à Im(b) si et seulement si : −3x + 3y + 3z = 0 ⇐⇒ −x + y + z = 0.
On pro
ède de la même façon pour déterminer Im(Id − a) :
u = (x, y, z) appartient à Im(Id − a) si et seulement si il existe v = (a, b, c) ∈ R3 tel que :
a x 6 −3 −3 a x
1
u = (Id − a)(v) ⇐⇒ (I3 − A) b = y ⇐⇒
4 0 −4 b = y
6
c z 2 −3 1 c z
6a − 3b − 3c = 6x 2a − b − c = 2x
⇐⇒ 4a − 4c = 6y ⇐⇒ 4a − 4c = 6y
2a − 3b + c = 6z 2a − 3b + c = 6z
2a − b − c = 2x
⇐⇒ b − c = 3y − 2x L2 ← L2 − L1
−2b + 2c = 6z − 2x L3 ← L3 − L1
2a − b − c = 2x
⇐⇒ b − c = 3y − 2x
0 = −6x + 6y + 6z L3 ← L3 + 2L2
3 ©
0 0 0
7. On
her
he i
i une matri
e L′ = 0 p q triangulaire supérieure, telle que :
0 0 r
0 0 0 0 0 0
L′ = DL′ + B ′ ⇐⇒ 0 p q = 0 p/2 + 1 q/2 − 1,
e qui donne par identi
ation des
0 0 r 0 0 r/3 + 1
oe
ients :
p = p/2 + 1
p = 2
0 0 0
q = q/2 − 1 ⇐⇒ q = −2 , don
L′ = 0 2 −2 .
r = r/3 + 1
r = 3/2 0 0 3/2
L = P (DL′ + B ′ )P −1 = P DL′ P −1 + P B ′P −1
= P DI3L′ P −1 + P B ′ P −1 = P DP −1P L′ P −1 + P P −1BP P −1
= A.L + B
Exer
i
e 2
Partie I. Étude d'une fon
tion f.
On
onsidère la fon
tion f dénie sur [0; +∞[ par :
−x
f (x) = 1 − e si x > 0
x
f (0) = 1
1. Un développement limité à l'odre 2 de la fon
tion f au voisinage de 0, est basé sur le développement
limité à l'ordre 3 de l'exponentielle au voisinage de 0 :
u2 u3
eu = 1 + u + + + o(u3 )
2! 3!
Lorsque x est au voisinage de 0, il en est de même de u = −x, et :
(−x)2 (−x)3 3
x2 x3
1 − 1 + (−x) + + + o(x ) x− + + o(x3 ) x x2
f (x) = 2 6 = 2 6 =1− + + o(x2 )
x x 2 6
4 ©
Or le développement limité à l'ordre 3 est désormais (depuis 2013) hors-programme ! On réalise en
fait que le développement limité à l'ordre 2 de exp en 0, qui donne :
x2
1− 1−x+ + o(x2 ) x
f (x) = 2 = 1 − + o(x)
x 2
sut largement pour pouvoir
on
lure que :
lim f (x) = 1 = f (0)
x→+∞
et don
que f est
ontinue en 0. Comme elle est par ailleurs
ontinue sur ]0; +∞[
omme quotient
de fon
tions de référen
e
ontinues sur
et intervalle où le dénominateur ne s'annule pas, la fon
tion
f est bien
ontinue sur [0; +∞[.
2. Le seul fait que f admet un développement limité à l'ordre 1 en 0, sut à justier que f est dérivable
en 0, le nombre dérivé en 0 étant le
oe
ient de degré 1 de
elui-
i :
1
f ′ (0) = −
2
Si on tient absolument à refaire la preuve du
ours, on é
rit simplement le taux d'a
roissement de
f en 0, à l'aide du développement limité :
x
f (x) − f (0) 1 − + o(x) − 1 1
= 2 = − + o(1)
x−0 x 2
f (x) − f (0) 1 1
et on retrouve bien : lim = − , don
que f est dérivable en 0, ave
f ′ (0) = − .
x→0 x−0 2 2
3. La fon
tion f est par ailleurs dérivable sur ]0; +∞[
omme quotient de fon
tions de référen
e déri-
vables sur
et intervalle, où le dénominateur ne s'annule pas, ave
:
e−x × x − (1 − e−x ) × 1 (x + 1)e−x − 1
∀x > 0, f ′ (x) = =
x2 x2
ϕ(x)
qui est bien de la forme : ∀x > 0, f ′ (x) =2
ave
ϕ(x) = (x + 1)e−x − 1.
x
4. La fon
tion ϕ est elle-même dérivable sur ]0; +∞[, ave
:
∀x > 0, ϕ′ (x) = 1.e−x + (x + 1).(−e−x ) − 0 = −xe−x
. Pour tout réel x > 0, e−x > 0 et −x < 0, don
ϕ′ (x) < 0 et la fon
tion ϕ est stri
tement dé
roissante
sur ]0; +∞[.
Par
onséquent : ∀x > 0, ϕ(x) < lim+ ϕ(x) = e0 − 1 = 0.
x→0
′
ϕ (x) 1
On en déduit : ∀x > 0, f ′ (x) = < 0, inégalité en
ore vraie pour x = 0 puisque f ′ (0) = − .
x2 2
On en déduit le tableau des variations de f :
x 0 +∞
f ′ (x) −1/2 −
1
f
0
1 1 − e−x
lim 1 − e −x
= lim 1 − x = 1 − 0 = 1, don
lim = 0 = lim f (x).
x→+∞ x→+∞ e x→+∞ x x→+∞
5 ©
Partie II. Étude d'une suite.
lim un = +∞.
n→+∞
2. La fon
tion f est,
omme on l'a vu,
ontinue sur tout l'intervalle
Z 1
[0; +∞[, elle l'est don
sur [0; 1],
e qui sut à garantir la bonne dénition de l'intégrale f (x)dx.
0
Z n Z un
1 1 − e− n
3. Soit n ∈ N . Par linéarité de l'intégrale :
∗
du−un = du, intégrale dans laquelle
0 1+u 0 1+u
u
on réalise le
hangement de variable ane x = , de sorte que :
n
Z n u Z 1 Z 1
1 − e− n 1 − e−x 1 − e−x
du = × ndx = 1 dx
0 1+u 0 1 + nx 0 n
+x
1 1 − e−x 1 − e−x
Or : pour tout n ∈ N∗ et tout x ∈]0; 1], 1 − e−x > 0 et + x > x don
0 6
1
6 .
n x
+x
n
1 − e−0 1 − e−x
Lorsque x = 0, 1 = 0 6 1 = f (0), don
la double inégalité : 0 6 1 6 f (x) est vraie
n
+0 n
+x
pour tout x appartenant à l'intervalle [0; 1], sur lequel les deux fon
tions
on
ernées sont
ontinues
et positives. Comme 0 < 1, les propriétés de positivité et
roissan
e de l'intégrale s'appliquent, qui
donnent :
Z 1 Z 1 Z n Z 1
∗ 1 − e−x 1
∀n ∈ N , 06 1 dx 6 f (x)dx ⇐⇒ 0 6 du − un 6 f (x)dx
0 n
+x 0 0 1+u 0
Z n Z 1
1
4. Comme du = ln(n + 1), et
omme f (x)dx est un réel xé, notons-le I , alors :
0 1+u 0
un I
∀n ∈ N∗ , 0 6 ln(n + 1) − un 6 I ⇐⇒ 0 6 1 − 6
ln(n + 1) ln(n + 1)
I
où : lim = 0 donne par en
adrement :
n→+∞ ln(n + 1)
un un
lim 1 − = 0 ⇐⇒ lim = 1, soit : un ∼ ln(n + 1)
n→+∞ ln(n + 1) n→+∞ ln(n + 1) n→+∞
6 ©
Exer
i
e 3
Soit l'événement An : à l'issue de la première pio
he, les deux feuilles pio
hées ne sont pas agraphées
et an = P (An ) sa probabilité.
1. La première épreuve
onsiste don
i
i à pio
her simultanément deux feuilles parmi les 2n que
ontient
la boîte.
2n 2n(2n − 1)
Il n'y a don
pas d'ordre, ni de répétition, don
: = = n(2n − 1) tirages possibles.
2 2
Parmi
eux-
i, il y a n paires diérentes formées par un original et sa photo
opie.
n 1
La probabilité de tirer l'un de
es
ouples est don
= , qui
orrespond à la proba-
n(2n − 1) 2n − 1
bilité de l'événement
ontraire à An , vu la dénition de
e dernier ! Ainsi :
1 2n − 2
an = 1 − = .
2n − 1 2n − 1
2. Étude de T2 . On suppose dans
ette question que n = 2,
'est-à-dire que la boîte
ontient deux
originaux et deux
opies.
a) Pour tout entier k > 2 : l'événement [T2 = k] est réalisé si et seulement si k tirages exa
tement
(don
ni plus, ni moins !) sont né
essaires pour vider l'urne. En remarquant que dès qu'on tire
un original et sa
opie (qu'on ne remet don
plus dans l'urne), le tirage suivant donne for
ément
l'autre original et sa
opie, et l'urne et vidée.
La séquen
e de tirages réalisant [T2 = k] est don
(en posant Ei : au i-ième tirage, les deux
feuilles pio
hées ne sont pas agraphées ) :
[T2 = k] = E1 ∩ E2 ∩ · · · ∩ Ek−2 ∩ Ek−1 ∩ Ek ,
= a2 × a2 × · · · × a2 ×(1 − a2 ) × 1
| {z }
k−2 fois
b) Puisque T2 (Ω) = J2; +∞J (il faut au moins deux tirages pour vider l'urne), alors S2 = T2 − 1 a
pour univers image : S2 (Ω) = N∗ .
Pour tout k ∈ N∗ :
P (S2 = k) = P (T2 − 1 = k) = P (T2 = k + 1) = (1 − a2 ) (a2 )k+1−2 = (a2 )k−1 (1 − a2 )
7 ©
De même : S2 admettant une varian
e, T2 = S2 + 1 aussi, et :
a2
V (T2 ) = 12 .V (S2 ) = V (S2 ) = .
(1 − a2 )2
(Rappelons que : V (aX + b) = a2 V (X) si X est une v.a.r. admettant une varian
e, et a et b des
réels xés).
3. Étude de T3 . On suppose dans
ette question que n = 3,
'est-à-dire que la boîte
ontient trois
originaux et trois
opies.
a) Vu le proto
ole de l'expérien
e, il faut au moins trois tirages pour vider l'urne de ses six
opies.
Don
: P (T3 = 2) = 0.
L'urne est vidée en trois tirages exa
tement ([T3 = 3] réalisé) si et seulement si les trois premiers
tirages permettent à
haque fois d'obtenir un original et sa
opie.
En reprenant la dénition des A(i)n pré
édente, on a don
:
[T3 = 3] = E1 ∩ E2 ∩ E3 ,
et :
P (T3 = 3) = P (E1 ).PE1 (E2 ).PE1 ∩E2 (E3 ) = (1 − a3 ) × (1 − a2 ) × 1.
Remarquons en eet qu'on peut é
rire PE1 (E2 ) = 1 − a2
ar si le premier tirage donne un original
et sa
opie, on le retire de l'urne et
elle-
i se retrouve, au début du deuxième tirage, dans la
même situation que
elle qui était la sienne dans la question 2 : deux originaux et leurs
opies !
b) Ave
le système
omplet d'événements (A3 , A3 ), on é
rit P (T3 = k + 1) grâ
e à la formule des
probabilités totales,
omme le suggère l'énon
é :
P (T3 = k + 1) = P (A3 ).PA3 (T3 = k + 1) + P (A3).PA3 (T3 = k + 1)
où :
⋆ P (A3 ) = a3 , P (A3) = 1 − a3 .
⋆ PA3 (T3 = k + 1) est la probabilité de vider l'urne en k + 1 tirages, sa
hant que le premier a
donné deux feuilles qui ne seront pas agraphées : elles sont don
remises dans l'urne qui retrouve
sa
onguration initiale et tout se passe
omme si
e premier tirage n'avait pas eu lieu, à
e
i près
qu'il ne reste plus que k tirages pour vider l'urne !
En
lair, on peut don
é
rire :
PA3 (T3 = k + 1) = P (T3 = k)
⋆ De même, PA3 (T3 = k + 1) est la probabilité de vider l'urne en k + 1 tirages, sa
hant que les
deux feuilles issues du premier tirage sont agraphées (on a don
obtenu un original et sa
opie).
Tout se passe don
ensuite
omme si on disposait de l'urne de la question 2. (deux originaux,
deux
opies) qu'on doit, là en
ore, vider ave
1 tirage de moins, soit k tirages.
On peut don
é
rire :
PA3 (T3 = k + 1) = P (T2 = k),
e qui donne bien, nalement, la relation :
∀k > 2, P (T3 = k + 1) = (1 − a3 )P (T2 = k) + a3 P (T3 = k)
(1 − a2 )(1 − a3 )
) On montre que : P (T3 = k) = (a3 )k−2 − (a2 )k−2 est vrai pour tout k > 2,
a3 − a2
par ré
urren
e sur k bien sûr !
I. Pour k = 2 :
(1 − a2 )(1 − a3 ) (1 − a2 )(1 − a3 )
(a3 )2−2 − (a2 )2−2 = .(1 − 1) = 0 = P (T3 = 2)
a3 − a2 a3 − a2
8 ©
don
la propriété est vraie au rang k = 2.
H. Supposons la propriété vraie à un
ertain rang k > 2. Alors au rang suivant :
P (T3 = k +1) = (1−a3 )P (T2 = k)+a3 P (T3 = k) vaut, d'après 2.(a) et l'hypothèse de ré
urren
e :
(1 − a2 )(1 − a3 )
P (T3 = k + 1) = (1 − a3 ).(1 − a2 ).(a2 )k−2 + a3 . (a3 )k−2 − (a2 )k−2
a3 − a2
k−2 a3 k−2 k−2
= (1 − a3 )(1 − a2 ). (a2 ) + .[(a3 ) − (a2 ) ]
a3 − a2
(a2 )k−2 .[a3 − a2 ] + a3 .[(a3 )k−2 − (a2 )k−2 ]
= (1 − a3 )(1 − a2 ).
a3 − a2
(1 − a3 )(1 − a2 )
= a3 .(a2 )k−2 − (a2 )k−1 + (a3 )k−1 − a3 .(a2 )k−2
a3 − a2
(1 − a3 )(1 − a2 )
= . (a3 )k−1 − (a2 )k−1
a3 − a2
e qui prouve bien que la propriété est héréditaire. Comme elle est initialisée au rang k = 2, elle
est don
vraie pour tout entier k > 2 d'après le prin
ipe de ré
urren
e.
d) On revient aux sommes partielles de la série : pour N > 2, soit
N N
X X (1 − a2 )(1 − a3 )
SN = P (T3 = k) = (a3 )k−2 − (a2 )k−2
k=2 k=2
a3 − a2
" N N
# "N −2 N −2
#
(1 − a2 )(1 − a3 ) X k−2
X
k−2 [j=k−2] (1 − a2 )(1 − a3 )
X
j
X
j
= (a3 ) − (a2 ) = (a3 ) − (a2 )
a3 − a2 k=2 k=2
a3 − a2 j=0 j=0
9 ©
" N N
#
(1 − a2 )(1 − a3 ) X X
= (k − 1)(a3 )k−2 − (k − 1)(a2 )k−2
a3 − a2 k=2 k=2
"N −1 N −1
#
(1 − a2 )(1 − a3 ) X X
= j(a3 )j−1 − j(a2 )j−1
a3 − a2 j=1 j=1
On re
onnaît deux séries géométriques dérivées de raisons 1 − a3 ∈]0; 1[ et 1 − a2 ∈]0; 1[, don
onvergentes. Don
par somme, la série initiale
onverge, et T3 −1 admet une espéran
e, qui vaut :
+∞
X (1 − a2 )(1 − a3 ) 1 1
E(T3 − 1) = (k − 1)P (T3 = k) = lim TN = 2
−
k=2
N →+∞ a 3 − a2 (1 − a3) (1 − a2 )2
Mais alors : T3 = (T3 − 1) + 1 admet une espéran
e, donnée par la linéarité de l'espéran
e :
(1 − a2 )(1 − a3 ) 1 1
E(T3 ) = E(T3 − 1) + 1 = − +1
a3 − a2 (1 − a3 )2 (1 − a2 )2
f) Toujours d'après
X le théorème de transfert : la v.a.r. T3 (T3 −1) admet une espéran
e si et seulement
si la série k(k − 1)P (T3 = k) est absolument
onvergente.
k>2
C'est en
ore une série à termes positifs, don
ela revient à étudier la
onvergen
e simple, et pour
tout N > 2 :
N
" N N
#
X (1 − a2 )(1 − a3 ) X X
WN = k(k − 1)P (T3 = k) = k(k − 1)(a3 )k−2 − k(k − 1)(a2 )k−2 .
k=2
a 3 − a 2
k=2 k=2
On re
onnaît dire
tement deux séries géométriques dérivées,
onvergentes pour les mêmes raisons
que pré
édemment.
Ainsi, T3 (T3 − 1) admet une espéran
e qui vaut :
+∞
X (1 − a2 )(1 − a3 ) 2 1
E(T3 (T3 − 1)) = k(k − 1)P (T3 = k) = lim WN = 3
− 3
.
k=2
N →+∞ a 3 − a2 (1 − a3) (1 − a2)
Or : T3 (T3 − 1) = T32 − T3 , don
: T32 = T3 (T3 − 1) + T3 admet une espéran
e
omme somme de
deux v.a.r. qui en admettent une, par linéarité de l'espéran
e, ave
:
Comme T3 admet alors un moment d'ordre 2, elle admet don
une varian
e selon la formule de
Koenig-Huygens :
A priori on s'arrête i
i
ar l'énon
é ne demande pas de
al
uler une expression expli
ite de la
varian
e, qui n'est pas di
ile à exprimer au vu des
al
uls pré
édents.
10 ©