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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :
définir les concepts des bases ;
tracer et catégoriser les pièces justificatives ;
procéder au traitement des pièces justificatives ;
enregistrer les pièces comptables.
2. Supports :
2015.
3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.
Questions de synthèse
* Quel est le critère de classification des fonctions dans
5 l’entité ? Brainstorming 10 min.
* Citer quelques finalités de la CAGE.
* Expliquer le plan comptable et l’organisation
comptable.
B. FICHE TECHNIQUE
La comptabilité analytique peut être appréhendée à travers trois axes dans l’entité :
- outil de calcul des coûts ;
- outil de contrôle de gestion ;
- outil d’aide à la prise de décision.
Pour mettre au point une organisation du travail comptable, on doit mettre un ensemble des
moyens humains, matériels et financiers indispensables et nécessaires pour un meilleur
fonctionnement du service de l’entité. On fait appel à :
- l’organisation matérielle ;
- l’organisation humaine.
a) Organisation matérielle
Le travail d’un comptable demande une forte concentration pour la bonne imputation.
L’étude des divers documents exige un minimum de réconfort du cadre bien adapté.
Les différents moyens matériels sont : les locaux ; les machines ; manuel des procédures ;
plan comptable, mobilier ;- les fournitures de bureau ;- l’ordinateur…
b) Organisation humaine
Le service comptable fonctionne en son sein avec des ressources humaines affectées au
service comptable, qui devront être qualifiées et formées techniquement.
Par traitement comptable, il faut entendre les étapes d’exécution du travail comptable. Le
traitement comptable de charge sera traité dans la partie relative au contrôle des conditions
interne d’exploitation et étude des comptes de la comptabilité analytique de gestion.
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Le plan de comptes de chaque entité doit être suffisamment détaillé pour permettre
l’enregistrement des opérations. Lorsque les comptes prévus par le système comptable
OHADA ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer distinctement toutes les opérations : elle
peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
Les compte du plan comptable OHADA sont regroupés par catégories homogènes appelées
classes. Ces classes sont :
L’entité ou entité économique est une personne morale et vivante composée de plusieurs
organes. Ces organes sont les différentes fonctions de l’Entité.
On définit une fonction par le caractère commun ou la finalité commune de tâches liées à
une activité majeure de l’entité et la responsabilité correspondante.
Une fonction est, en réalité, une division de l’entité ou entité économique dans laquelle
s’exerce principalement ou accessoirement les diverses activités de celle-ci. Une fonction
peut être subdivisée en « sections » ou « centres de frais » remplissant des tâches bien
définies.
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Ce sont des fonctions dans lesquelles s’exerce l’activité essentielle de l’entité. Il s’agit des
fonctions qui permettent de réaliser les différentes phases du cycle d’exploitation.
Dans les entités ou entités commerciales, le cycle d’exploitation comprend deux phases
fondamentales : Approvisionnement (Achat) et la livraison (Vente). Ainsi, on y distingue
deux fonctions principales :
- La fonction d’Approvisionnement, chargée d’acheter les marchandises destinées à la
vente ;
- La fonction de distribution, chargée d’assurer la distribution ou l’écoulement des
marchandises.
Dans les entités industrielles, le cycle d’exploitation comprend trois phases essentielles :
l’Achat, la transformation et la commercialisation. C’est l’insertion de la fonction
« transformation » ou « production » qui caractérise l’entité ou l’entité industrielle.
Ce sont des fonctions qui, par leurs activités, aident ou assistent les fonctions principales à
réaliser les diverses phases du cycle d’exploitation.
Sont généralement considérées comme fonctions auxiliaires, dans les entités commerciales
et industrielles, les fonctions suivantes :
- La fonction administrative ;
- La fonction financière ;
- La fonction de relations publiques ;
- La fonction de relations sociales ;
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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
2. Supports
B. FICHE TECHNIQUE
Le prix de vente est une donnée du marché fixée par la concurrence. L’entité se préoccupe
seulement à calculer la rentabilité économique.
Rentabilité économique
La rentabilité économique est influencé par la quantité vendue car plus on vend le coût fixe
unitaire diminue et le résultat unitaire s’accroît, normalement.
b) marché règlementé
Le calcul du coût de revient permet le contrôle de la rentabilité. Le prix de vente étant connu
à l’avance, l’entité s’évertue à vérifier si ce prix couvre le coût de revient. En contrôlant les
rentabilités, on est obligé de dégager le résultat par branches d’activité, par produits, par
marché, par chantier, en procédant à la différence entre le prix de vente et le coût de
revient.
Exemple : marché du carburant.
Dans ce type de marché, l’entité étant seule vendeuse sur le marché a la liberté de fixer librement le
prix de vente en fonction de son coût de revient et de la rentabilité recherchée.
Application
Travail demandé :
11
Solution
Travail demandé :
Déterminer le prix de vente unitaire, le résultat unitaire si le taux de rendement économique
est de 5%, les frais administratifs et financiers de 58 000 FC.
Solution
120 000
Coût d’Achat unitaire = = 24 FC /Kg
5 000
SF Mses en valeur = 2 000 x 24 FC = 48 000 FC
Coût d’Achat de Mses vendues
= Coût d’Achat mses Achetés 120 000 FC
Stock initial / Mses + 0 FC
Stock final / Mses - 48 000 FC
Coût d’Achat Mses vendues 72 000 FC
Variante
- Stocks vendus = 24 FC x 3000 kg
= 72 000 FC
12
190 000
Coût de revient unit =
3 000
= 63,33 FC
'
r é s . global d expl. 10 000
Résultat unitaire = = = 3,33 FC/Kg
Quantit é vendue 3 000
A la fin de la période certains éléments de l’Actif doivent figurer au bilan avec une valeur qui
répond aux normes exigées par le référentiel comptable en vigueur. Ces éléments sont
subdivisés en deux catégories :
- Les immobilisations ;
- Les stocks.
Les valeurs immobilisées ne se consomment pas par le premier usage, leur durée est de plus
d'un an.
Immobilisations Corporelles : biens détenus par une entité soit pour être utilisés dans la
production de biens et services soit pour être loués à des tiers, soit à des fins
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administratives. Ces biens doivent aussi être utilisés sur plusieurs exercices. Ils regroupent
ceux acquis en pleine propriété, en nue-propriété, en usufruit, en location, vente et en
crédit-bail.
Immobilisations Financières : catégorie d'immobilisations constituées par les titres de
participations, les autres titres immobilisés, les créances liées à ces participations, les
prêts, ...
Immobilisations Incorporelles : Actif non monétaire identifiable sans substance physique,
contrôlé par l’entité qui a le pouvoir d’obtenir des avantages économiques futurs.
b) Achats
D C LIBELLE D C
602 Achats de matières premières et fourn X
604 Achats stockés des matières et fourn. consom. X
445 Etat, TVA récupérables X
401 à Fournisseurs X
e) Constatation de l’immobilisation
D C LIBELLE D C
23 Bâtiments, Installations Techn. et Agencement X
24 Matériel, Mobiliers et Actifs Biologiques X
445 Etat, TVA récupérable X
722 à Production Immobilisée X
443 Etat, TVA facturée X
Application
L’entité constituée par LUKOLANDJA et PLACIDE en sigle « LOMBOS » SNC engage les
charges suivantes pour la construction d’un bureau :
Travail demandé :
a) Journaliser
b) Présenter le compte « bâtiments »
Solution :
a) Journal
N° D C LIBELLE D C
05/06/2018
604 Achats stocks des matières et Fourn. cons. 8 240 000
6045 Frais sur achats des matières et fourn. 120 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats 1 318 400
1
4453 Etat, TVA récupérable sur transport 19 200
40110 à Fournisseurs matières 9 558 400
40111 Fournisseurs transport 139 200
Achats matières facture n° 623
Dito
33 Autres Approvisionnements 8 360 000
2
6033 à Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
Mise en Stock, Bon d’entrée stock n° 44
3 09/10/2018
6033 Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
15
15 114 000 SD 15 114 000
15 114 000 1
5 114 000
Le coût des immobilisations qui apparait au Bilan à l’Actif, est le « coût de production »,
lorsqu’elles sont « produites par l’entité pour elle-même» ou au « coût d’acquisition»
lorsqu’elles sont achetées.
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Les stocks proprement dits peuvent être distingués des encours. Les stocks proprement dits
comprennent :
Les entités commerciales achètent les marchandises pour revendre ainsi que les autres
Approvisionnements à l’état ou après une légère transformation. De même les entités
industrielles achètent les matières premières qu’elles transforment en produits finis. Dans la
procédure de fabrication il arrive qu’on retrouve les en cours, les produits intermédiaires et
les produits résiduels et autres.
N.B : Ce point sera développé dans la partie relative aux coûts et coût de revient.
4.3. Application
Solution :
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Coût de production de produit fini fabriqué = coût d’achat MP utilisée + coût d’achat de
matières consommables utilisée + Frais de production = 1 500 000 + 400 000 + 1 200 000
= 3 100 000
N.B : les stocks sont enregistrés au bilan à l’Actif au « coût de production » pour les produits
en cours, les produits finis, les produits intermédiaires et les produits résiduels, tandis que
les marchandises, les matières et fournitures liées et autres approvisionnements sont
enregistrés au « coût d’achat ».
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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Supports :
B. FICHE TECHNIQUE
2. GENERALITES
Les charges, cette expression recouvre la même réalité tant en comptabilité générale qu’en
comptabilité analytique. Généralement une charge correspond à un facteur
d’appauvrissement pour toute entité.
Elle contribue à diminuer le résultat de l’exercice.
Sont celles réparties en comptabilité analytique selon leurs destinations. Les charges
enregistrées en comptabilité générale sont ensuite réparties ou reclassées, dans diverses
fonctions de l’entité qui ont consommé ces charges indirectement.
Les charges prises en compte par la CAGEE sont de deux types : les charges directes et les
charges indirectes.
NOTIONS
Le regroupement des charges par nature entre les divers centres d’analyse de l’entité
constitue la répartition primaire des frais communs ou frais indirects. La répartition
secondaire ; c’est la répartition progressive des frais auxiliaires dans les sections principales.
Sur base du tableau de reclassement des charges, on peut analyser l’orientation des charges
engagées, connaître le coût de chaque fonction et arriver à mieux maîtriser la gestion de
l’entité.
En système comptable OHADA, les comptes de charges des activités ordinaires, regroupées
dans le classement, et susceptibles d’être reclassées selon leur destination, se présentent
comme suit :
605 autres achats;
61 Transports ;
62 services extérieurs ;
63 autres services extérieurs ;
22
64 impôts et taxes ;
65 autres charges ;
66 charges de personnel ;
67 frais financiers et charges assimilées ;
68 Dotations aux amortissements ;
69 Dotations aux provisions.
3.1. Présentation du tableau de reclassement des charges
Cas des entités commerciales
Fonctions auxiliaires Fonctions principales
Charges par nature Montants
Adm. Finances Approv. Distrib.
605 Autres Achats A A1 A2 A3 A4
61 Transport B B1 B2 B3 B4
62 Services extérieurs C C1 C2 C3 C4
63 Autres services Ext. D D1 D2 D3 D4
64 Impôts et taxes E E1 E2 E3 E4
65 Autres charges F F1 F2 F3 F4
66 charges de personnel G G1 G2 G3 G4
67 frais financiers H H1 H2 H3 H4
68 Dot. aux Amort. I I1 I2 I3 I4
69 Dot. aux prov. J J1 J2 J3 J4
Total primaire X X1 X2 X3 X4
Comptabilité Analytique
1.Comptabilité
METHODE DE Générale
=X charge par nature = X charge par fonction
X1 + X2 + X3 + X4+ X5
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Selon cette méthode, la répartition des charges indirectes incorporable (infra) se fait
suivant certaines clés de répartition fixées parfois arbitrairement. Ces clés peuvent
s’exprimer en pourcentage, nombre entier (indice), fraction, nombre décimal, etc.
Application 1 :
On extrait de la comptabilité générale de l’entité « MERVIE KINANO SARL », les éléments
comptables suivants :
Après analyse des conditions internes d’activités, on remarque que l’entité est constituée des
fonctions suivantes : Administration, Finance, Approvisionnement, été commercialisation.
Les critères de répartition des charges engagées au cours de la période sont les suivants :
Travail demandé :
Note :
Répartition primaire des charges indirectes
Consiste à ventiler les charges indirectes entre toutes les sections analytiques (principales et
auxiliaires).
Répartition secondaire
25
Consiste à répartir, suivant des clés de répartition, le total primaire de chaque centre
auxiliaire entre les centres principaux auxquels, il a fourni des prestations.
a) Introduction
Une section est une division de l’entité dans laquelle sont groupés préalablement à leur
imputation aux coûts des produits les éléments de charges indirectes. Celle-ci sera qualifiée
de « section homogène » si tous les éléments des charges qui la concurrent peuvent être
rapportés à une unité commune de mesure appelée « unité d’œuvre ».
Afin de limiter l’arbitraire de la répartition proportionnelle des charges indirectes entre les
coûts, certaines entités préfèrent l’application de la méthode des sections homogènes.
La méthode des sections homogènes permet de résoudre d’une manière plus conforme à la
réalité, l’imputation des charges indirectes.
On peut obtenir donc des coûts et des coûts de revient plus proche de la réalité et plus juste,
les activités de l’entité étant subdivisées en sections.
Transfert en escalier
Les centres auxiliaires situés en amont fournissent des prestations à ceux situés en aval sans
en recevoir.
Application 2
26
- La section Adm. est répartie entre les centres transport, appro., production et distribution
respectivement 20 %, 25 %, 30 % et 25 %
- Les frais de transport sont à répartir entre les sections principales comme suit : 33%
Appro ; 55% production et 12 % Distribution.
Solution
Charges indirectes Section auxiliaires Sections Principales
incorporables Adm. Transp Approv. Production Distrib.
Total primaire 12 000 9 600 27 400 43 400 10 200
Répartition secondaire
Administration - 12 000 + 2 400 + 3 600 + 3 600 + 3 000
Transport - - 12 000 + 3 960 + 6 600 + 1 440
Total Secondaire 0 0 34 360 53600 14640
Transferts croisés
Dans ce cas le total d’un centre auxiliaire à répartir dépend de la valeur de prestation reçue
et celle fournie. Ce problème peut être transformé en un système d’équation à n inconnus
(n : nombre de centre se livrant des prestations réciproques).
Application 3
Solution
Entre sections Administration et Entretien :
Il y a prestation réciproque
Adm = 27 500
Entretien = 12 500
Une fois, on a calculé les totaux après répartition secondaire ; on doit choisir pour chaque
centre principal, une unité d’œuvre qui le caractérise.
Une unité d’œuvre se définit comme étant l’unité permettant de mesurer l’activité d’une
section et l’on impute les frais aux coûts et coût de revient.
Ce choix se fait par une analyse de corrélation entre l’unité d’œuvre et le coût de la section
considérée.
Imputation au coût et coût de revient = coût d’unité d’œuvre x Nombre d’unités d’œuvre
consommés par l’élément étudié.
Application
La comptabilité de l’Entité industrielle ELVIN KINANO SARL utilise les frais des sections :
administration, finance, approvisionnement, production et distribution. Les charges
indirectes incorporables se résument comme suit : fournitures non stockables - eau 28.000
FC à répartir à égales entre toutes les sections ; voyages et déplacements 45.000 FC dont
10% à la section Adm. ; 20% à la section finance ; 30% à la section Appro. ; et 40% à la
section Distrib. ; Redevances de location acquisition 60.000 FC à répartir entre Adm. ;
Finances et Production dans l’ordre de 2 ; 5 et 8 ; Charges de personnel 120.000 FC réparties
équitablement entre toutes les sections ; Impôts & taxes 50.000 FC concernent en totalité
l’adm ; un véhicule utilisé par la section Appro a une mensualité d’amortissement de 30.000
FC et les machines de production ont été amorties annuellement pour 720.000 FC. La
répartition secondaire s'effectue de la manière suivante :
Travail demandé :
- Etablir le tableau de reclassement des charges par nature ;
- calculer le nombre et les coûts d’unités d’œuvre et ;
- imputer les frais indirects aux coûts et coût de revient.
Solution
TRC
66 Charges de
120 000 24 000 24 000 24 000 24 000 24 000
Personnel
------------
68 Dot. Aux Amort. 90 000 - ------------- 30 000 60 000 ----------
TOTAUX Prim. 393 000 92 100 58 600 73 100 121 600 47 600
Répartition Adm. -115 356 +57 678 +115 36 +17 303 +28 839
Secondaire Fin. + 23 256 - 116 278 + 29 070 + 34 883 + 29 070
Tot. Sécondair. 393 000 0 0 113 706 173 786 105 509
1 000 FC
Unité d'œuvre choisie 10 kgs MP 50 HMD
Chiffres d’Af.
N.U. Œuvres 400 20 1 510
Ct d'unité d’œuvre 284,265 8 689,3 69,873
a. Intérêt
* Résoudre d’une manière plus précise que par les méthodes des répartitions
proportionnelles, le problème de l’imputation des charges indirectes
* Contrôler la gestion et faciliter ainsi la prise des décisions qui s’imposent pour la bonne
marche de l’entité.
b. Inconvénients
* Bien que le danger soit moins grand que le cas des répartitions proportionnelles, il est
cependant possible que les divisions et les clés de répartition soient fixées arbitrairement.
30
Ce tableau permet, partant du chiffre d’affaires, de calculer non seulement les différents
coûts (par fonction ou par étape du processus de fabrication des produits) mais aussi, de
faire apparaitre les différentes marges obtenues à chacune de ces étapes, ainsi que le
résultat analytique.
4.1. PRESENTATION
N.B : Lorsque le coût des autres sections (fonctions auxiliaires) a fait l’objet d’une répartition
secondaire, le tableau d’exploitation fonctionnel d’une entité commerciale se présente
comme dans le tableau ci-après :
Application
La société Minga & Frère nous présente les renseignements comptables suivants :
a) Venant de la comptabilité générale :
32
- Achat marchandise 8 000 000 FC, vente marchandise 10 000 000 FC. S.I March.
500 000 ; SF marchandises 600 000, réductions accordées 10%, remise obtenue 5%,
frais de transport sur achat 100 000.
b) Venant du tableau de reclassement des charges
- Frais section : approvisionnement 50 000 distribution 80 000 administration 80 000 et
finance 40 000, sécurité 20 000 relations sociales 10 000.
-XXXX
(3) MARGE SUR COUT DE PRODUCTION =XXXX ……%
- COUT DE DISTRIBUTION -XX
(4) = MARGE SUR COUT DE DISTRIBUTION =XXXX
(-) COUTS DES AUTRES CENTRES OU (-) X X …….%
SECTIONS AUXILIAIRES
(5) Résultat analytique d’exploitation =XXX …….%
Application
Une société industrielle spécialisée dans la fabrication d’un seul produit fini X fournit les
données comptables suivantes :
34
Stock final
MP : 1 120 000
PF : 1 800 000
En cours initial 160 000 et en cours finals 240 000
Salaire de production 300 000. Charges indirectes de production 800 000
Frais de distribution 600 000. Frais d’achat 200 000 ; frais administratifs et financiers 100 000
Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel
5.1. Présentation
Ce tableau contient, du coté débit :
- le stock d’ouverture ou initial des marchandises, des matières premières, des produits finis,
des emballages, des encours … ;
- les achats de marchandises, de matières et emballages commerciaux ;
- les autres achats ;
- les charges des activités ordinaires incorporables autres que les achats ;
- les dépréciations sur SF ;
- RRR accordés ;
- le résultat analytique d’exploitation (solde créditeur).
1. Entité commerciale
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)
CHARGES PRODUITS
- stocks d’ouverture ou initial des - stocks de clôture ou final des marchandises,
36
2. Entité industrielle
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)
CHARGES PRODUITS
- stock d’ouverture ou initial des - stock de clôture ou final des matières, des
Matières, des emballages comm., des emballages comm., des produits finis,
produits finis, encours ; … encours,…
- les achats de marchandises; - les ventes (des produits finis et services ;
- les autres achats ; des produits accessoires, d’emballages
- les frais accessoires d’achat commerciaux…) ;
- les charges des activités ordinaires - les dépréciations sur SI ;
incorporables autres que les achats ; - RRR obtenus ;
- les dépréciations sur SF ; - les produits liés aux activités
- RRR accordés ; Ordinaires autres que les ventes ;
- le résultat analytique d’exploitation (solde - le résultat analytique d’exploitation (solde
créditeur) débiteur).
TOTAL TOTAL
5.2. Application
- achats de la période :
marchandises 82 000
37
Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation général
Solution
Tableau d’exploitation général
CHARGES PRODUITS
ELEMENTS MONTANT ELEMENTS MONTANT
Stock initial de marchandises 80 000 Stock final de marchandises 110 000
N.B : Les ventes, les achats et les stocks peuvent être pris à leur valeur nette, càd en prenant
les valeurs brutes diminuées de RRR et dépréciation.
1. VALEUR AJOUTEE
A) Notions
38
1) Définitions
La valeur ajoutée est une grandeur économique, un agrégat macro-économique
exprimant la création ou l’accroissement de la valeur que l’entité apporte aux biens
et services en provenance des tiers, et ce, dans le cadre de ses activités
professionnelles normales et courantes.
Consommations externes : biens et services achetés à l’extérieur
Cas de l’entité commerciale (601, 6031, 604, 605, 608, 6033, 61 à 65) ;
Cas de l’entité Industrielle (602, 6032, 604, 605, 608, 6033, 61 à 65).
2) Importance
La valeur ajoutée :
- Permet de mesurer les possibilités de croissance de l’entité ainsi que le volume de
richesse générée par celle-ci ;
- Sert de base à la détermination du produit intérieur brut (PIB) en comptabilité
nationale. En effet, la somme des valeurs ajoutées réalisées par toutes les entreprises
installées au pays forme le PIB ;
- Permet de rémunérer les facteurs de production suivants :
Facteur- travail : salaires ;
Facteur capital étranger : charges financières ou intérêts payés aux créanciers
et prêteurs ;
Facteurs machines et équipements : charges d’amortissements des actifs fixes
expriment leur consommation progressive ;
Facteur capitaux propres : résultats nets réalisés (dividendes) ;
Permet de calculer, en gestion financière, un certain nombre des ratios
d’activité, indicateurs permettant d’apprécier la santé économico- financière
de l’entité (cfr cours d’organisation des entreprises).
B) Modes de calcul
a) Entité commerciale
39
A Production X
Achats de matières premières et
602 RC ………...
fournitures liées
Variations des stocks de matières premières
6032 RD ………...
et fournitures liées (+ ou -)
Achats stockes de matières et fournitures
604 RE ………...
consommables
605 RE Autres achats ………...
608 RE Achats d'emballages ………...
Variations des stocks d'autres
6033 RF ………...
approvisionnements (+ ou -)
61 RG Transports ………...
62 RH Services Extérieurs ………...
63 RH Autres Services Extérieurs ………...
64 RI Impôts et taxes ………...
65 RJ Autres charges
B Consommation de biens et services - Y
133 VALEUR AJOUTEE Z
Dans l'entité commerciale tout comme dans l'entité industrielle, la valeur ajoutée par
addition égale :
Applications
La SNC DIENA & Les fils KINANO vous fournit l’extrait de sa balance :
Solution
a) Par soustraction
= 53 800 000 - 29 300 000
42
= 24 500 000
b) Par addition
1) Détermination de l’excèdent Brut d’Exploitation
COMPTE REF. INTITULE SOMME
133 V.A. 24 500 000
66 RK Charges de personnel - 12 000 000
134 Solde : E.B.E 12 500 000
2) Détermination du Résultat d’Exploitation
137 RAO = 1135 R.E. + 136 R.F. = 9150 000 – 800000 = 8 350 000
Le coût d’un objet, d’une opération, d’une prestation de service, d’un groupe d’objet ou de
présentation de service est le total des charges correspondant à un moment donné à cet
objet, cette opération, cette prestation de service pris à un stade autre que le stade final de
la livraison au client.
A. Sortes de coûts
Il existe de nombreux coûts qui se définissent par trois caractéristiques indépendantes les
unes des autres qui sont :
1. Le champ d’application ;
2. Le contenu et ;
3. Le moment de calcul.
1. Le champ d’application
2. Le contenu
C’est le coût calculé en tenant compte de toutes les charges, ou des charges partielles. Ainsi
parlera-t-on de :
- coût complet
- coût partiel
3. Le moment : il s’agit :
a) des coûts calculés avant les dépenses y afférentes : coût préétabli ou prévisionnel
44
1. Les coûts réels : (coûts constatés ou historiques. Ce sont des coûts déterminés sur base
des charges réelles inhérentes à une période déjà passée. Ils englobent les charges
d’exploitation effectivement engagées ou constatées au cours d’une période donnée.
elles sont calculées à postériori et sont considérées comme des coûts historiques. Dans la
pratique ce sont des coûts réels qui sont souvent calculés en comptabilité analytique.
Ce sont des coûts prévisionnels calculés sur base des charges estimées pour une période
future. Ils sont déterminés à priori sur base d’une approche « ex ante ».
3. Coût fonctionnel
C’est l’ensemble des charges engagées pour assurer la marche d’une fonction ou d’un
service de l’entité.
Exemple
Matières premières ;
Eau, électricité, téléphone et salaires ;
Publicité ;
Transport sur achat etc…
1. Le coût global
C’est l’ensemble des charges incorporées pour produire, ou vendre une quantité donnée des
biens économique.
2. Le coût unitaire
Ce sont des coûts engagés pour des produits à fabrication continue et pour lesquels l’entité a
pris l’option d’en déterminer la valeur après une période de temps bien déterminée.
C’est le coût calculé en fonction de la commande des clients : ex – Coût de fabrication d’un
avion, navire, bateau, coût de construction d’une maison etc…
c. Le coût différentiel
C’est le coût de la dernière série produite, il prend en compte les variations des charges liées
à l’activité et à la structure de l’entité réellement engagées. Il s’agit de coût – réel – constaté
– historique.
Le coût de revient d’un objet, d’une prestation de services, d’un groupe d’objets ou de
prestations de services est l’ensemble de coûts exposés pour produire et livrer ce bien ou le
service dans l’état ou il se trouve au stade final de la livraison aux clients.
Il s’agit des coûts calculés à postériori c’est-à-dire lorsque toutes les charges incorporables
sont engagées et connues de l’entité.
Dans cette méthode seules les charges variables sont incorporées dans les coûts hiérarchisés
des produits fabriquées et vendus par l’entité.
- Déterminer les marges de bénéfices réalisées sur chaque type de produit en tenant
compte exclusivement des coûts proportionnels des coûts variables.
- Surveiller la couverture des charges de structure par la marge sur coût variable globale
La fonction approvisionnement qui est chargée d’organiser et gérer les achats des
marchandises, c’est elle qui organise les achats et qui gère les stocks / magasins,
mouvements des stocks, entretiens etc.
Ce sont des frais directement liés à l’achat des marchandises et qui sont généralement :
- Frais de transport, de commission sur achat, des assurances, droits de douane
(à l’entrée)
- Frais de manutention, les impôts et taxes non récupérables.
- Les frais d’approvisionnement
Ce sont des charges indirectes regroupés dans un ou plusieurs centre de « gestion des
approvisionnements/et qui concernent la mise en stocks des marchandises – matières
premières – consommables – fournitures etc.
Le coût d’achat des marchandises = coût d’achat des marchandises achetées + le stock initial
– le stock final.
Formule
Coût d’achat des marchandises achetées
Ce sont des coûts engagés pour assurer le fonctionnement des services annexes ou « centres
auxiliaires ». Les autres fonctions ou fonctions auxiliaires sont qualifiées de fonctions
d’appoint ou d’aide aux fonctions principales. Elles comprennent notamment :
- la fonction administrative ;
- la fonction financière ;
- la fonction sécurité ;
- la fonction relations sociales, …
Il est égal à la somme du coût d’achat des marchandises vendues, du coût de distribution et
des coûts des autres sections.
D’où Coût de revient = CAMV + CD + CAS
Comme il sied de constater, la détermination du coût de revient dans une entité
commerciale se fait de manière hiérarchisée :
CAMA
CAMV
CD
CAS
CR
49
Application
Achat de 100 chemises à 15 000 FC la chemise avec une remise obtenue du fournisseur
de 10%. Les frais directs ont été les suivants.
- Transport sur achat 50 000 FC
- Droit de douane à l’imputation 80 000 FC
- Commission sur achat 10 000 FC
Charges indirectes :
- fonction approvisionnement : 40 000 FC
- fonction distribution : 50 000 FC
- fonction administration : 25 000 FC
- fonction financement : 20 000 FC
Stocks en magasin à la fin du mois :
Stocks marchandises : 12 chemises x 15 000 = 180 000 FC
Stocks emballages commerciaux 12 000 FC
Travail demandé :
Déterminer :
a) Le coût d’achat des marchandises achetées ;
b) Le coût d’achat des marchandises vendues ;
c) Le coût de distribution des marchandises vendues ;
d) Le coût des autres fonctions ;
e) Le coût de revient des marchandises vendues.
50
Solution
- Prix d’achat brut des marchandises 100 x 15 000 = 1 500 000 FC
1500 000 x 10
- Remise obtenue 10% : =150 000 FC – 150 000 FC
100
1 350 000 FC
- Prix d’achat net des marchandises achetées =
Dans une entité industrielle, le cycle d’exploitation comprend trois phases fondamentales
qui sont :
- La phase d’approvisionnement ;
- La phase de production ou transformation;
- La phase de distribution ou de vente.
b) Hiérarchisation des coûts
Le processus de calcul des coûts hiérarchisés dans une entité de fabrication comprend les
étapes essentielles suivantes :
1) Coût d’achat des matières premières achetées
Il est calculé dès l’entrée des matières en magasin
2) Le coût d’achat des matières premières utilisées ou consommées ou mise en œuvre
3) Le coût de production globale des produits finis fabriqués
Il est calculé sur base des fiches d’entrées des produits finis en magasin.
4) Coût de production des produits finis vendus ou destinés à être vendus (CPPFV)
5) Coût d distribution
6) Coût des autres sections
7) Coût de revient des produits finis vendus
Comme il sied de constater, la détermination du coût de revient dans une entité industrielle
se fait de manière hiérarchisée :
A. Schéma de formation des couts hiérarchisés dans les entités industrielles
CAMPA
CAMPU
CPPFF
CPPFV
CD
CAS
Application
Une société qui fabrique un seul produit B, fournit les données comptables
CR suivantes :
ère
Stock initial matière 1 200 Kg à 3 000 FC /Kg
Stock initial produits finis 100 pièces à 40 000 FC / Pièce
Achat des matières premières 300 Kg à 3 500 FC / Kg : remise 5% ; escompte de
règlement 2 %.
52
Les frais administratifs et financiers sont imputables aux coûts des fonctions
"approvisionnements et fabrication dans les proportions de 2 et 3.
Les frais de fonction entretien sont à répartie entre les fonctions principales à raison de :
- 50 % production
- 30 % approvisionnement
- 20 % distribution.
Stock final matière 50 Kg : méthode de sortie : FIFO
50 Kg X 3 500 = 175 000 FC
Travail demandé :
Déterminer :
- le coût d’achat global des matières achetées ;
- le coût d’achat global des matières utilisées ;
- le coût de production global des produits finis fabriqués ;
- le coût de production global des produits finis vendus ;
- le coût de distribution des produits finis vendus ;
- le coût de revient global des PFV.
Solution
A. Calculs préliminaires
Base : 2 + 3 = 5
- approvisionnement 250 000 X 2 = 100 000 FC
5
Base : 30 + 50 + 20 = 100%
CPPFF = 2 217 500 FC
= CPPFF 2 217 500 FC
+ Stock initial produits finis + 40 000 FC
- Stock final produits finis - 20 000 FC
CPPFV = 2 237 500 FC
Généralités
Un premier travail consiste à classer parmi les charges de la firme, celles qui seront exclues
ou au contraire incluses dans les coûts des fonctions et des produits (ou services). Un second
travail, préliminaire à la mise en œuvre de toute méthode de calcul, consiste à préciser la
manière dont seront traitées certaines charges tels que les amortissements, les charges à
répartir, les charges dont la périodicité est différente du moment de calcul, etc. Enfin, un
troisième travail consiste à identifier les charges au sein du processus de production de
l'entité.
La détermination des coûts de revient des produits d'une entité nécessite une première
phase de modélisation de cette entité afin de permettre le rattachement des charges de la
comptabilité financière aux coûts des produits.
Cette modélisation doit déboucher sur le réseau de calcul des coûts de l'entité, réseau sur
lequel s'appuiera la démarche de calcul des coûts
Les charges qui constituent les coûts sont issues de la comptabilité générale (classe 6), en
tenant compte des différences d’incorporation sur charges : Charges non incorporables,
charges incorporables et charges supplétives.
Il s’agit des charges courantes qui sont communiquées par la comptabilité générale ou
Financière et qui doivent être incorporées aux coûts c’est–à-dire : les charges d’exploitation
et charges financières (charges directes et charges indirectes) enregistrées dans les comptes
de la classe 6.
Les charges exceptionnelles ne sont pas à prendre en compte, ni l’impôt sur les bénéfices.
1.1. Les charges directes
Charges qu'il est possible d'affecter “immédiatement”, c'est-à-dire sans calcul intermédiaire,
au coût d'un bien, d'une activité ou d'un service déterminé.
Les charges directes constituent un élément du coût d'un bien déterminé. Elles sont
d'origine externe (exemple : matières premières consommées) ou interne (exemple : frais de
personnel, dotations aux amortissements) et peuvent être fixes ou variables.
Les charges directes sont des charges qui peuvent être affectées directement au coût d'un
produit. La consommation de ces charges par chaque type de produit est connue.
Elles sont directement affectées aux différents coûts.
En d’autres termes, les charges directes correspondent à des éléments entrant dans la
composition d’un produit ou nécessaires à l’approvisionnement à la fabrication ou à la
distribution d’un produit.
Il s’agit le plus souvent :
des matières premières utilisées pour la fabrication ;
des fournitures utilisées ;
des charges de personnel (main d’œuvre directe) : salaires et charges sociales des
personnes participant directement à la fabrication (ouvrier, technicien, ...).
Ces charges sont propres à un seul produit et sont affectées directement aux coûts.
.
Exemples :
- Prix d’achat des matières premières et fournitures qui entrent dans la composition d’un
produit.
- Main d’œuvre directe…
1.2. Les charges indirectes
Charges qu'il n'est pas possible d'affecter “immédiatement”. Elles nécessitent un calcul
intermédiaire de répartition pour être imputées au coût d'un bien déterminé; encore
convient-il, pour que cette imputation au coût d'acquisition ou de production soit possible,
qu'elle repose sur un “rattachement raisonnable ”de la charge au coût.
56
Les charges indirectes sont des charges qui concernent l'ensemble de la production ou
l'ensemble de l'entité et qui nécessitent un traitement préalable pour être imputées au coût
d'un produit.
Ces charges concernent plusieurs coûts donc il n’est pas possible de les affecter à un coût
Particulier. Elles doivent faire l’objet d’un calcul intermédiaire.
En d’autres termes, les charges indirectes concernent plusieurs produits et donc plusieurs
coûts. Leur montant est fourni par la comptabilité générale. Elles doivent être réparties,
selon certains critères, entre des « centres d’analyse ».
Après répartition dans les différents centres d’analyse, elles seront imputées aux coûts des
produits.
Exemples :
- consommation d’électricité et d’eau;
- charges du personnel administratif,
- assurances ;
- impôts ;
- les dotations aux amortissements ;
- frais de nettoyage des locaux ;
- d’entretien des matériels…
Il est plus facile dans un premier temps de ventiler les charges indirectes dans des centres
d'analyse à partir de clés de répartition, un centre d'analyse étant une division réelle ou
fictive de l'entité permettant la répartition des charges indirectes.
L'activité de chaque centre d'analyse est liée à l'une des étapes de calcul du coût de revient.
Le calcul des coûts complets respecte les étapes suivantes :
:
Charges directes Affectation Coût des produits
Incorporables
Charges
et
Charges indirectes des services
Répartition Imputat°
Centre d’analyse
(Traitement)
Ventilation
Répartition primaire : répartition des charges indirectes dans les centres d’analyse.
Autrement dit, les montants des charges par nature incorporées dans les coûts sont
répartis à l’aide des clés de répartition dans les différents « centres d’analyse ».
Répartition secondaire : la cession des charges des centres auxiliaires aux centres
d’analyse principaux.
57
Autrement dit, les totaux obtenus pour les différents « centres auxiliaires » sont répartis à
leur tour dans les « centres principaux » à l’aide des clés de répartition, en fonction des
prestations fournies.
L’imputation aux coûts des charges réparties dans les centres principaux.
Par exemple, certaines charges annuelles ont été constatées en comptabilité financière
alors qu’en comptabilité de gestion les calculs de coûts se font par semaine, mois,
trimestre, ...
Il sied de signaler que ces charges sont enregistrées dans le compte « 971 charges non
incorporables » et affectent négativement le résultat analytique, c’est-à-dire ces charges
ont une incidence négative sur le résultat analytique.
Une charge tout en étant incorporable, par rapport à la périodicité, il y a une partie liée à
la période de calcul des coûts qui est incorporée et le reste est non incorporée.
Exemple : Abonnement trimestriel 6000 FC, la charge incorporable étant de 6000 FC mais
la partie incorporée est de 6000 FC /3mois = 2000 FC/mois et la partie non incorporée est
de 6000 FC – 2000 FC = 4000 FC.
En d’autres termes, les éléments supplétifs sont donc des charges non enregistrées en
comptabilité générale mais saisies et imputées dans un compte de la classe 9 (972
éléments supplétifs).
Ce sont des charges théoriques ou fictives dont il faut tenir compte pour améliorer la
précision des coûts.
Elles doivent être incorporées dans les calculs de coûts. Il s’agit de :
la rémunération théorique de l’entrepreneur individuel c’est à dire le montant de salaire
qu’il percevrait s’il était salarié (rémunération du travail de l’exploitant non salarié);
la rémunération des capitaux propres investis c’est à dire la rentabilité des fonds
propres utilisés dans l’entité qui serait obtenu s’ils étaient placés (les dividendes versés
aux associés lors de la répartition du bénéfice)
Elles sont incorporées aux coûts, bien qu’elles ne soient pas considérées comme des
charges en comptabilité générale.
Rémunération
Rémunération==Capitaux propres
Capitaux (C)xxTaux
propres Tauxd’intérêt
d’intérêtx(r) x Prorata
temps éventuel (Prorata
de placement du temps de
des capitaux investis éventuel)
Exemple
L’entité individuelle MARIBENI est dirigée par BENIMMA (entrepreneur) qui assure lui-
même les activités commerciales de l’entité. Voici les informations concernant le mois de
septembre :
le salaire mensuel à payer à l’entrepreneur 100.000 FC ;
le fils de BENIMMA perçoit une rémunération mensuelle de 30.000 FC, bien
que n’exerçant aucune activité réelle pour l’entité ;
l’entité finance en partie ses activités par des emprunts, les intérêts versés annuellement
sont de 48.000 FC ;
Le capital de l’entité est 400.000 FC. On estime que ses fonds propres pourraient être
rémunérés aux taux annuel de 6 % auprès des établissements financiers.
59
CHARGES SUPPLETIVESS
CHARGES
NON INCORPORABLES
2. abonnement
60
L’abonnement est une technique qui consiste à diviser une charge réglée périodiquement
par sa durée de consommation. Les charges qui découlent de cette technique sont
appelées charges de substitution.
Parmi les charges abonnées, nous citons : loyer, abonnement transport, frais bancaires,
primes d’assurance, impôts et taxes, amortissement…
Exemple : un amortissement annuel de 24 000 sera par exemple réparti par cette
procédure en une charge d'abonnement mensuel de 2.000 FC.
Exemple
Le tableau ci-dessous reprend les charges courantes abonnées engagées par l’entité JMK
Nature de la charge Périodicité Montant
61
Travail demandé : calculer les montants des charges incorporées et charges non
incorporées
Solution
Charge par nature Charges Charges non Charges
incorporables incorporées incorporées
Abonnement transports 120.000 80.000 40.000
Loyer bâtiment 600.000 500.000 100.000
Frais bancaires 40.000 30.000 10.000
Primes d’assurances 720.000 660.000 60.000
Impôts et taxes 50.000 25.000 25.000
Dotations aux Amortissements 960.000 880.000 80.000
TOTAL GENERAL 2.490.000 2.175.000 315.000
Le montant des charges incorporées soit, 315.000 FC, sera intégré dans le calcul des
coûts.
METHODE DE DETERMINATION DES CHARGES INCORPOREES
Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes liées à
l’approvisionnement ;
Mise en inventaire permanent (IP) des matières et détermination de la valeur des
sorties de stock de matières (et des stocks finaux) ;
Calcul des coûts de production (produits intermédiaires ou produits finis) : coût
d’achat des matières (ou produits) utilisés + charges directes et indirectes liées à la
fabrication ;
Mise en inventaire permanent (IP) des produits fabriqués et détermination de la
valeur des sorties de stock de produits (et des stocks finaux) ;
Calcul des coûts de revient (des produits vendus) : coût de production des produits
vendus + charges directes et indirectes liées à la distribution ;
Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit vendu : chiffre
d’affaires du produit – coût de revient des ventes du produit.
Pour l’entité commerciale, on calcule :
Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes liées à
l’approvisionnement ;
Mise en inventaire permanent (IP) des marchandises et détermination de la valeur
des sorties de stock de marchandises (et des stocks finaux) ;
Calcul des coûts de revient (des marchandises vendus) : coût d’achat des
marchandises vendues + charges directes et indirectes liées à la distribution ;
Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit vendu : chiffre
d’affaires des marchandises – coût de revient des ventes des marchandises.
Charges incorporables
Charges indirectes
Charges directes
APPLICATION
1. Le comptable de l'entité MARIBENI vous communique les
informations suivantes relatives aux charges engagées :
Frais de télécommunication : 150.000 FC pour 3 mois ;
Loyer bâtiment 900.000 FC (trimestre) ;
Frais d’assurances 600.000 FC (annuelle) ;
Matières consommables : 240.000 FC ;
Frais du personnel 1.500.000 FC ;
Dotations aux amortissements 1.800.000 FC (annuelle)
Frais financiers 720.000 FC (trimestriel)
Charges exceptionnelles : 70.000 FC
Participation des salariés : 115.000 FC
Impôts sur les bénéfices : 90.000 FC
Informations complémentaires :
la rémunération fictive de l'exploitant : 480.000 FC annuelle ;
La rémunération (au taux de 6 %) des capitaux propres qui s'élèvent à
900.000 FC
Travail demandé :
Calculez le montant des charges non incorporables ;
Calculez le montant des charges incorporables.
2. Mêmes données que l’application n°1, les charges incorporables sont réparties entre
les centres approvisionnement, production, distribution, administration et finances
dans les proportions de 3, 4, 1, 1 et 1.
Travail demandé :
Calculer le montant des charges non incorporées ;
Calculer le montant des charges incorporées.
3. En vous référant aux données de l’application n°2 et aux données complémentaires
ci-après, calculez les différents coûts et coût de revient.
Données complémentaires :
Stocks initiaux :
64
Solution n°1
Calcul des éléments supplétifs (charges supplétives)
Rémunération fictive de l’exploitant : 480.000 FC
Rémunération des capitaux propres : 900.000 x 6 % = 54.000 FC
Total charges supplétives : 534.000 FC
Tableau de détermination des charges incorporables et non incorporables
Charges
Charge par nature Montant
Non incorporables Incorporables
Matières consommables 240.000 - 240.000
Frais de télécommunication 150.000 - 150.000
Loyer bâtiment 900.000 - 900.000
Frais d’assurances 600.000 - 600.000
Frais du personnel 1.500.000 - 1.500.000
Frais financiers 720.000 - 720.000
Dot. aux Amortissements 1.800.000 - 1.800.000
Charges exceptionnelles 70.000 70.000 -
Participation des salariés 115.000 115.000 -
Impôts sur les bénéfices 90.000 90.000 -
Eléments supplétifs 534.000 - 534.000
TOTAL GENERAL 6.719.000 275.000 6.444.000
65
Solution n°2
Solution n°3
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
2. Supports
5. Déroulement de l’activité
B. FICHE TECHNIQUE
2. GENERALITES
Les comptes à deux chiffres 92 à 99 ci-dessus rappelés sont des caractères suffisamment
général pour répondre aux besoins de toute entité qui les subdivise à sa convenance ; mais
cela, dans le but de rendre facile les calculs :
- des coûts et des coûts de revient ;
- des valeurs en stocks ;
- des résultats analytiques.
70
Retenons que les comptes principaux de la comptabilité analytique sont les suivants :
- 92 comptes réfléchis ;
- 93 comptes de reclassement ;
- 94 comptes de coûts ;
- 95 comptes de stocks ;
- 96 comptes d’écarts sur coûts préétablis ;
- 97 comptes de différences des traitements comptables ;
- 98 comptes des résultats.
- 99 comptes des liaisons internes.
Les comptes ci-dessus peuvent être subdivisés selon l’organisation de l’entité et les besoins
internes ressentis par celle-ci.
La subdivision ci-dessous est proposée à titre indicatif pour des raisons didactiques.
a) 92 Comptes réfléchis
b) 93 Comptes de reclassements
Ces comptes enregistrent les charges indirectes lors des répartitions entre les différentes
fonctions de l’entité.
c) 94 Comptes de coûts
Ces comptes enregistrent les coûts hiérarchisés de biens et services. Ils sont structurés
comme suit :
- 940 Coût d’achat ;
- 941 Coût de production ;
- 942 Coût de distribution ;
- 943 Coût de revient ;
Les comptes ci-dessus peuvent aussi être subdivisés selon qu’il y a des types de
marchandises, de matières premières, de produits finis, de services rendus, ...etc.
d) 95 Comptes de stocks
Ces comptes enregistrent les mouvements d’entrées et sorties de stock et sont regroupés
comme suit :
- 951 Stock de marchandises ;
- 952 Stock de matières et fournitures liées ;
- 953 Stock d’autres approvisionnements ;
- 954 Stock de produits en cours ;
- 955 Service en cours ;
- 956 Stock de produits finis ;
- 957 Stock de produits intermédiaires et résiduels.
Ces comptes peuvent être subdivisés selon les besoins internes de l’entité en fonction de
types de marchandises, de matières premières, de produits finis, de services rendus ; …etc.
Ces comptes enregistrent les coûts standards qu’il convient de comparer aux coûts réels ou
coût constatés.
Leur subdivision se présente comme suit :
- 960 Ecart sur matières premières ;
- 961 Ecart sur main-d’œuvre ;
- 962 Ecart sur frais de fonction production ;
- 963 Ecart sur frais de fonction ventes…
Ces comptes enregistrent les différences existant entre les charges et/ou les produits de la
comptabilité générale et ceux retenus en comptabilité analytique pour le calcul des coûts et
résultats analytiques.
72
e) 98 Comptes de résultats
Ils enregistrent le coût de revient et le montant des ventes de chaque produits, d’une part,
et les reports des différences incorporation, d’autre part, en vue de déterminer le résultat
analytique réalisé par l’entité au cours de la période.
Ce compte peut être subdivisé comme suit :
98 : résultat analytique ;
981 : report des différences d’incorporation
983 : résultat analytique d’exploitation
Ces comptes sont utilisés dans l’entité au sein desquelles il existe des agences ou des sièges
d’exploitation qui tiennent, indépendamment du siège central, une comptabilité autonome.
Ils jouent un rôle analogue à celui du compte 18 « compte de liaison des établissements ».
a) Imputation
- en comptabilité analytique, l’imputation consiste dans l’inscription des coûts des centres
d’analyse aux comptes de coûts des produits en proportion des unités d’œuvre des centres
consacrés à ces produits.
C’est aussi l’opération qui consiste à intégrer les charges communes dans les coûts.
C’est le virement pour solde des informations fournies par le compte des charges et des
produits de la comptabilité générale en vue de faire apparaitre les coûts, coûts de revient et
résultats.
73
La saisie est dite directe quand la comptabilité analytique est intégrée dans la comptabilité
générale.
On parle de la saisie indirecte quand le recours exclusif aux comptes de la classe 9 est assuré
par l’usage des comptes réfléchis. Il s’agit de la comptabilité analytique autonome.
c) L’affectation
C’est l’inscription des charges directes dans les coûts de biens et services produits
d) La ventilation
Est l’ensemble d’opérations qui permettent de répartir et d’imputer les frais indirects dans
les coûts et coût de revient des biens économiques produits par l’entité.
La ventilation comprend :
- la répartition primaire ;
- la répartition secondaire ;
- l’imputation des frais indirects aux coûts.
Les comptes réfléchis sont des comptes synthétiques, c'est-à-dire ils ne comprennent qu’un
seul chiffre correspondant à plusieurs valeurs issues de certain nombre des comptes de la
comptabilité générale.
Saisie des charges non-incorporables par le Transfert des charges non-incorporables par le
crédit de comptes 61 à 68 ou 924/926 débit du compte 98 Résultat analytique
Les données comptables de l’entité peuvent être saisies soit en Comptabilité analytique
intégrée, soit en Comptabilité analytique autonome selon le type d’entité. Deux catégories
d’entité se dégagent :
- Entité commerciale ;
- Entité industrielle.
Nous retiendrons :
1. Schéma de Comptabilisation
2. Journalisation
D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises X
953 Stock d’autres approvisionnements X
31 à Marchandises X
33 Autres approvisionnement X
Saisie des stocks d’ouverture
Application
La Société SAM UTSHUDI SNC commercialise les téléphones en RDC, Id. Nat. 4587,
NRC 2015-B-25 présente sa situation du mois de Mars 2018 comme renseigne les données
de la comptabilité générale :
61 Transport : 1 900 000 FC dont 100 000 FC transport pour livraison HAO, Appro 20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.
62 Services extérieures : 5 800 000 FC ; 400 000 Fc concernent Appro. 1/6 ; Distr. 2/6 ; Adm
2/6 et Finance reste.
63 Autres services extérieures : 6 000 000 Fc Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
65 Autres charges : 6 000 000 FC pour lesquels 1 000 000 FC concernent HAO, Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 FC ; Appro. 20% ; Distr. 30% ; Adm 40%
et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuels : 36 000 000 FC ; Appro. 1/3 ; Distr. 1/3 et Adm
1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 FC ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et Adm reste.
Autres informations :
2. Stocks initiaux :
3. Stocks finaux :
4. Dépréciations :
Travail demandé :
Solution :
1) La TVA facturée récupérable n’intervient pas dans les calculs de coûts et prix de
revient
2) Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA Emballage +
Stock initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal. - stock final Net Embal – vente
Emballage = 150 000 + 0 + 58 200 – 89 100 – 98 200 = 20 900
1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000
81
2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
(
6 1 2 2 6 5 1
6 6 6 6 6 6 6 ) 1
Finance = − + + = − = =5 400 000 X =900 000
6
( )
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste − + = − = =6 000 000 X =3 600 000
5 5 5 5 5 5 5
5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 = 5 000 000
5) SCHEMA
Voir annexe 2
1. Schéma de Comptabilisation
Voir Annexe 3
1. Journalisation
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépréciations X
66 Charges de Personnel X
67 Frais financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépr.
12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour vente
D C LIBELLE D C
943 Coût d revient X
956 à Stock de produits finis X
957 Stocks produits intermédiaires et résiduels X
3. Application
L’entité « FEDEKA » SNC en sigle « KAKA » SNC est constituée par MAKENGO MBESA Fédé,
Célestin KAPINGA et Alain KAJINGU spécialisée à la fabrication de jus « INSPECTA » en RDC,
donne les informations relatives à ses activités de Juin 2018, en provenance de la
comptabilité générale :
61 Transport : 1 900 000 Fc dont 100 000 Fc transport pour livraison HAO, Appro 20% ; Distr.
91
63 Autres services extérieures : 6 000 000 FcAppro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
65 Autres charges : 6 000 000 Fc pour lesquels 1 000 000 Fc concernent HAO, Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 Fc ; Appro. 20% ; Distr. 30% ; Adm 40%
et Finance 10%
69 Dotations aux provisions et dépréciation : 9 000 000 Fc ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et Adm reste.
Autres informations :
Stocks initiaux :
Matières premières : 8 000 000
Matières consom. : 0
Emballages com. : 60 000
Produits finis : 4 000 000
Produits intermed. : 2 000 000
En cours : 1 500 000
92
Stocks finaux :
Matières premières : 16 000 000
Matières cons. : 0
Emballages cons. : 90 000
Produits finis : 3 000 000
Produits intermed. : 1 400 000
En cours : 1 000 000
Dépréciations Stocks finaux :
Matières premières : 160 000
Matières cons. : 0
Emballage : 1 800
Produits finis : 0
Produits intermédiaires : 0
Autres produits : 0
R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom. : 0
Emballages con. : 0
Autres Achats : 0
Frais accessoires d’achat (Transport) 1 000 000 FC HT
Frais de production 900 000 FC HT
Répartition secondaire :
Adm : 10 % fin., appro. 50%, prod. 25% et distri. 15%
Fin. : appro. 40%, prod. 15% , distri. 20% et adm 25%.
Emballages consommés concernent la fonction distribution
Travail demandé :
1. Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)
2. Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)
93
Solution :
Répartition Primaire :
1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000
2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
(
6 1 2 2 6 5 1
)
Finance = − + + = − = =5 400 000 X =900 000
6 6 6 6 6 6 6
1
6
Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000
( )
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste − + = − = =6 000 000 X =3 600 000
5 5 5 5 5 5 5
5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
5 000 000
94
Répartition secondaire :
Administration : 780 000
financiers
68 Dot.
36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 -
aux Amort.
69 Dot.
9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
aux Prov.
Eléments
2 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs
Total
84 600 000 49 100 000 35 500 000 15 560 000 15 190 000 14 520 000 780 000 3 050 000
primaire
Adm - - - 791 026 395 513 237 307 158 205
Fin - - - 1 282 282 481 231 641 641 802 051 -3 208 205
Total
84 600 000 49 100 000 35 500 000 17 634 308 16 066 744 15 398 948 0 0
secondaire
5) R3 accordés 5) R3 obtenus
Produits finis : 3 600 000 Matières premières : 2 200 000
Emballages cons. : 0 Matières consom. : 0
Produits interm : 0 Emballages con. : 0
Solde (bénéfice) 3 100 900 Autres Achats : 0
95 991 800 95 991 800
Produits = 95 991 800
Charges = 92 890 900
Solde = 3 100 900
4. Coût de revient
Voir annexe 4
6. Journaliser
N° D C LIBELLE D C
952 Stocks matières prem. et fournitures liées 8 000 000
953 Stocks autres approvision. (Emballages) 60 000
954 Stocks produits en cours 1 500 000
956 Stocks produits finis 4 000 000
957 Stocks produits intermédiaires et résiduels 2 000 000
1. 32 à Matières prem. et fournitures liées 8 000 000
33 autres appro. (Emballages) 60 000
34 produits en cours 1 500 000
36 produits finis 4 000 000
37 produits intermédiaires et résiduels 2 000 000
Saisie des stocks initiaux
9401 Coût d’achat des matières et fourn 22 000 000
9402 Coût d’achat d’Emballages 250 000
2.
60 à Achats 22 250 000
Saisie des achats
9401 Coût d’achat des matières et fourn. 1 000 000
941 Coût de production 900 000
3. 61 à Transport 1 900 000
Saisie et affectation des charges directe
1. Schéma de Comptabilisation
2. Journalisation
D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 Autres charges des activités ordinaires réfléchies X
D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
D C LIBELLE D C
951 Stock Marchandises X
952 Stock de matières et fourniture liées
953 Stock d’autres approvisionnements
940 à Coût d’achat X
D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
951 à Stock de marchandises X
953 Stock de matières et fourniture liées X
953 Stock d’autres approvisionnements X
103
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à coût de revient X
D C LIBELLE D C
927 Produits d’exploitations réfléchis X
983 à Résultat analytique d’exploitation X
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
972 à Eléments supplétifs X
D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
98 à Résultat analytique X
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
988 à Résultat analytique X
104
3. Application
L’entité « ANNIE NSIALA - EFOTO» SNC, est constituée par ANNIE NSIALA & EFOTO Patient,
Id. Nat. 561, RCCM 2016-B-251, commercialise le lait NUTRIAS à Kinshasa. Elle présente la
situation de mois d’Octobre 2018 comme indique les informations données par la
comptabilité générale :
61 Transport : 1 900 000 FC dont 100 000 FC transport pour livraison HAO, Appro 20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.
62 Services extérieures : 5 800 000 FC ; 400 000 FC HAO, concernent Appro. 1/6 ; Distr. 2/6 ;
Adm 2/6 et Finance reste.
63 Autres services extérieures : 6 000 000 FC Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs HAO, Appro. 50% et Distr. 50%
65 Autres charges : 6 000 000 FC pour lesquels 1 000 000 FC concernent HAO, Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
66 Charges e personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs, Appro. 600 agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 FC ; Appro. 20% ; Distr. 30% ; Adm 40%
et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuel 36 000 000 FC ; Appro. 1/3 ; Distr. 1/3 et Adm 1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 FC ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et Adm reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 FC ; Appro. 3/5 et Distr 4/10.
Autres informations :
2. Stocks initiaux :
3. Stocks finaux :
4. Dépréciations :
Travail demandé :
Solution :
1. Les TVA facturées récupérables n’interviennent pas dans les calculs de coûts et prix de
revient
2. Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA Emballage + Stock
initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal.- stock final Net Embal – vente Emballage =
150 000 + 0 + 59 200 – 89 100 – 98 200 = 20 900
1. 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000
2. 62Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
(
6 1 2 2 6 5 1
6 6 6 6 6 6 6 ) 1
Finance = − + + = − = =5 400 000 X =900 000
6
106
( )
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste − + = − = =6 000 000 X =3 600 000
5 5 5 5 5 5 5
5. 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 = 5 000 000
2. Journal
N° D C LIBELLE D C
951 Stocks marchandises 8 000 000
953 Stocks d’autres approv. 60 000
1.
921 à Stocks initiaux réfléchis 8 600 000
Saisie des stocks initiaux
9401 Coût d’achat des marchandises 19 800 000
9403 Coût d’achat des emballages 150 000
2. 9221 à Achats Marchandises Réfléchis 19 800 000
9223 Achats d’Emballages Réfléchis 150 000
Achats réfléchis
3. 9401 Coût d’achat des marchandises 1 900 000
108
1. Schéma de Comptabilisation
2. Journalisation
12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour vente
D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
956 à Stocks de produits finis X
957 Stocks Produits intermédiaires et résiduels X
3. Application
La société « MALENGO-ELECTRO» SNC, Id. Nat. 872, RCCM2017-B-148 est constituée par
EMILIE MALENGO et MONIQUE ALOSA spécialisée dans la fabrication des appareils Electro-
Ménagers, donne les informations relatives à ses activités de Septembre 2018, en
provenance de la comptabilité générale :
61 Transport : 1 900 000 Fc dont 100 000 Fc transport pour livraison dans Appro 20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.
62 Services extérieures : 5 800 000 Fc ; 400 000 Fc concernent HAO, Appro. 1/6 ; Distr. 2/6 ;
Adm 2/6 et Finance reste.
63 Autres services extérieurs : 6 000 000 Fc
Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs HAO, Appro. 50% et Distr. 50%
65 Autres charges : 6 000 000 Fc pour lesquels 1 000 000 Fc concernent Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
66 Charges de personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs, Appro. 600 agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 Fc ; Appro. 20% ; Distr. 30% ;
Adm 40% et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuels 36 000 000 Fc Appro. 1/3 ; Distr. 1/3 et Adm 1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 Fc Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et Adm reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 Fc Appro. 3/5 et Distr 4/10.
Autres informations :
113
Vente :
Produits finis 72 000 000
Emballage com. 140 000
Produits intermédiaires 0
Stocks initiaux :
Matières premières 8 000 000
Matières consom. 0
Emballages com. 250 000
Produits finis 4 000 000
Produits intermed. 2 000 000
En cours 1 500 000
Stocks finaux :
Matières premières 6 000 000
Matières cons. 0
Emballages cons. 90 000
Produits finis 3 000 000
Produits intermed. 1 400 000
En cours 1 000 000
Dépréciations Stocks finaux :
Matières premières 160 000
Matières cons. 0
Emballage 1 800
Produits finis 0
Produits intermédiaires 0
Autres produits 0
R3 accordés :
Produits finis 3 600 000
114
Emballages cons. 0
Produits interm 0
R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom. 0
Emballages con. 0
Autres Achats 0
Travail demandé :
Solution :
Répartition Primaire :
1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000
2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
(
6 1 2 2 6 5 1
)
Finance − + + = − = =5 400 000 x =900 000
6 6 6 6 6 6 6
1
6
Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000
( )
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste − + = − = =6 000 000 x =3 600 000
5 5 5 5 5 5 5
5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 = 5 000 000
Répartition secondaire :
Administration : 720 000
1542 500
Adm = =1582 051
0 , 975
Approv. = 50% = 1 582 051 x 50% = 791 026
Prod. = 25% = 1 582 051 x 30% = 395 513
Dist. = 15% = 1 582 x 20% = 237 307
Fin = 10% = 1 582 051 x 10 = 158 205
Adm = 791 026 + 395 513 + 237 307 + 158 205 = 1 582 051
62 Services ext 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 - 900 000
63 Autres services 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
117
ext.
64 Impôts et
8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
taxes
65 Autres charges 6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 - 2 000 000
66 Charges de
8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
Pers.
67 Frais financiers 1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 - 150 000
68 Dot. aux
36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 -
Amort.
69 Dot. aux Prov.
9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
et dépréciation
Eléments
2 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs
Total primaire 84 600 000 49 100 000 35 500 000 15 560 000 15 190 000 14 520 000 780 000 3 050 000
Fin - - - 1 282 282 481 231 641 641 802 051 -3 208 205
17 634
Total secondaire 84 600 000 49 100 000 35 500 000 16 066 744 15 398 948 0 0
308
2. Journal
N° D C LIBELLE D C
952 Stocks M.P et fournitures liées 8 000 000
953 Stocks Autres approvision. (Emballages) 60 000
954 Stocks Produits en cours 1 500 000
1 956 Stocks Produits finis 4 000 000
957 Stocks Produits intermédiaires et résiduels 2 000 000
921 15 560 000
à Stock initial réfléchis
Saisie des stocks initiaux
952 Stocks matières prem. et fournitures 22 000 000
953 Stocks autres Approvisionnements 250 000
2 922 22 250 000
à Achats Réfléchis
saisie des achats
9401 Coût d’achat des matières 1 000 000
941 Coût de production 900 000
3. 924 à Consommation intermédiaire réfléchies 1 900 000
Saisie et affectation des charges directe
Une entité à production multiple est une unité économique produisant plusieurs types de
produit ou fournissant une diversité de services. On y regroupe aussi les entités ayant
plusieurs branches d’activités à caractère primaire, secondaire et tertiaire.
En principe, les entités peuvent produire plusieurs types des produits finis soient :
A partir d’une seule matière sur laquelle il est appliqué des procédés divers de
transformation (cas de l’huile de palme qui permet d’obtenir des savons, de l’huile
SIMBA, des bougies….)
A partir de plusieurs matières premières différentes sur lesquelles il est appliqué, soit le
même procédé de fabrication, soit des procédés multiples de transformation (c’est le
cas des brasseries où, à partir de nombreuses matière comme l’eau, le malt, le houblon,
120
le sucre, les succédanés, il est fabriqué des bières claires, des bières de table, des
boissons sucrées….).
Dans la pratique des affaires, il est fréquent d’être en présence des entités à production
multiple, c’est le cas:
- De la firme « MARSAVCO » qui produit : l’huile Livio, l’huile Simba, le savon Le Coq,
brillant, Omo bleu….
- De la brasserie « BRACONGO » produisant : la bière Scol, Djino, XXL.
- De la firme « UTES » avec les produits comme : draps, wax, couverture, couche pour
bébés…
Dans ces entités l’analyse des coûts hiérarchisés et des résultats analytiques se faits par
branches d’activités, il s’agit d’une analyse horizontal qui a l’avantage de comparer et
d’étudier les activités diverses de production et les divisions de l’entité. Aussi, non
seulement que cette analyse permet de déterminer, d’analyser et de comparer la rentabilité
par branche d’activités, mais elle peut encore être poussée plus lois si l’on est amené à
comparer les coûts des marges, les coûts de revient et la rentabilité constaté sur chaque
division, période à une autre ou au cours de la même période.
Les coûts d’exploitation et coûts de revient des produits et services fournis sur le marché
sont déterminés en tenant compte du système avec imputation ou intégration globale des
charges indirectes dans les coûts. En effet, la méthode d’imputation globale est
essentiellement basée sur la distinction des charges d’exploitation en charges directes et
indirectes.
Les charges directes sont intégrées immédiatement dans les coûts concernés tandis que les
charges indirectes, sont soumises à un traitement particulier. Elles sont d’abord réparties
entre les différentes fonctions ou centre d’analyse de l’entité en tenant compte des clés de
répartition ou des bases de répartition communes avant d’être incorporées dans les coûts.
N.B : l’analyse des charges incorporables seront traités dans un autre chapitre
I. Principes
II existe des branches multiples de fabrication par traitement différent des matières.
MP U MAG MPIT
121
Coûts d’achats
Coûts de distribution
Prix de revient
Les sens des flèches à la tête à droite indiquent les mouvements de valeur et les coûts, prix
de revient et prix de vente.
Les cycles de fabrication sont généralement, plus complexes. Nous vous présentons
quelques-uns.
Stocks MAT.
(Consommation)
Broyage lavage Transformation
Sirop Client
Distr.
Engrais Client
(Agriculteur)
De ce fait on peut obtenir des renseignements sur :
4) Calcul des coûts par branches et des résultats analytiques par branches
a) L’analyse des coûts hiérarchisés est une analyse VERTICALE qui procure beaucoup de
renseignement et qui permet d’organiser, de coordonner, de contrôler et de réagir,
en vue d’un meilleur ordonnancement des travaux.
b) L’analyse des coûts par branches est une analyse HORIZONTALE qui compare les
activités multiples de fabrication et des divisions. Elle permet de connaître et de
comparer la rentabilité par branche.
Illustration
d) Par contre, l’analyse horizontale des branches peut encore être poussée plus loin si
l’on compare les :
Coûts, marges, P R, rentabilité d’une période à :
- La période précédente ;
- La même période d’un exercice antérieur (mai 2001 –mai 2012 par exemple) ;
- La prévision de la période même.
Application 1
La Bracongo de Kinshasa fournit trois types des produits distincts : Djino, Doppel, Nkoy à
partir de trois matières premières sucre et colorant, Houblon, malt traitées dans diverses
usines. Voici le schéma de fabrication.
124
Le houblon entre en usine A pour être transformé en produit fini Skol, la matière première 2
sucre est traitée en usine B pour être transformée en semi-ouvré Doppel puis ce produit
semi fini passe en usine C où, après incorporation de la Malt, il est extrait les produits fini
Doppel et Nkoy. Ce produit fini Doppel résulte du produit semi-ouvré de la Doppel après
travaux de finissage en usine C.
Au début du mois, les stocks de produit finis, existant au dépôt ont été les suivants :
Les consommations de la matière première 3 (Malt) se répartissent entre les produits finis
Doppel et Nkoy selon 4 et 5. Les charges indirectes d’activité ont été les suivantes au cours
du mois charges supplétives comprises).
Il convient de noter que les charges non incorporables représentent 4% des charges
indirectes d’exploitation figurant dans le tableau ci-avant présenté.
En outre les charges administrations sont imputables aux coûts des fonctions suivantes :
commercialisation usine A et usine C proportionnellement à 10, 9 et 11 tandis que les
charges de production, engagées en usine C, sont à incorporer aux coûts de fabrication des
produits finis « Nkoy » et « Doppel » au prorata des charges directes de production ci-après :
Répartition secondaire - 630 000 189 000 - 231 000 210 000
TOTAL 3 565 000 0 1 119 000 750 000 911 000 785 000
2) Tableau d’imputation
Montants Production
Charges
Usine A Usine B Usine C
Matières premières (1) 7 800 000 3 000 000 1 600 000 3 200 000
Charges Directes (2) 130 000 280 000 660 000 390 000
Charges indirectes (3) 1 940 000 1 030 500 555 710 355 290
Coût de Prod. (4) = (1) + (2) + (3) 11 071 500 4 310 500 2 815 710 3 945 290
4) Coût de revient
Coûts Montant DJINO DOPPEL NKOY
CPPFF (1) 10 827 919 4 652 643 2 272 282 3 902 994
Coût de Dist (2) 785 000 219 463 143 494 422 043
CAS (3) - - - -
Coût de revient (4) = (1) + (2) 12 332 918 4 872 105 4 215 776 3 245 037
+ (3)
Prix de vente (5) 13 946 000 4 940 000 4 806 000 4 200 000
Résultat (6) = (5) – (4) 1 613 082 67 895 590 224 954 963
98 164 048 FC
Travail demandé :
- Calculer les coûts et coûts de revient
- Calculer le résultat
126
- Journaliser.
3 565 000 x 4
charges non incorporables=
100
= 142 600 FC
D 98 Résultat Analytique C
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
2. Supports :
2015.
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
procédés
1. Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 minutes
Définition des concepts :
- Stocks ;
- Inventaire ;
Brainstorming
- Emballages ;
2 15 minutes
- Marchandises ;
Exposé
- Empaquetage ;
- Produit fini ;
- En- cours de production.
128
B. FICHE TECHNIQUE
Stocks : ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle d’exploitation
de l’entité pour être :
- soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir ou encours ;
- soit consommés en général au premier usage.
Inventaire : opération effectuée au moins une fois tous les douze mois, généralement à la
clôture de l'exercice, afin de relever, en quantité et en valeur, l'ensemble des éléments
actifs et passifs de l'entité.
Produit fini : produits ayant atteint un stade d’achèvement définitif dans un cycle de
production.
marchandises « compte 31 » ;
matières premières et fournitures liées « compte 32 » ;
autres approvisionnements «compte 33 ».
Produits en cours « compte 34 » ;
129
Les méthodes de détermination du coût d'entrée sont fondées sur la nature des biens
concernés :
biens individualisables ;
biens interchangeables.
En vertu du principe de permanence des méthodes, une entité doit utiliser la même
méthode pour tous les stocks ayant une nature et un usage similaires pour l'entité.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour des stocks de nature ou d'usage différents.
Le système comptable OHADA recommande les méthodes ci-après :
coût moyen pondéré calculé à chaque entrée ;
coût moyen pondéré des entrées de la période ;
premier entré, premier sorti " (PEPS) appelée aussi "first in first out" (FIFO) ;
coût moyen pondéré sur la durée moyenne de stockage.
Les trois premières méthodes sont utilisées en inventaire permanent et la dernière est
utilisée en inventaire intermittent.
A. Méthode de coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée (coût unitaire moyen
pondéré mobile)
Le coût moyen pondéré est un rapport entre le total des coûts d’acquisitions ou de
productions et les quantités acquises ou produites pour une période donnée.
Formule :
N.B : Ce coût sert de référence pour évaluer les consommations jusqu’à l’entrée suivante.
Application :
En juin 2016 dans le dépôt de Ngaba/Kinshasa. Il a été enregistré les opérations ci-après :
- le 30 mai, un stock au dépôt de 50 litres valant 2 000 000 FC
- le 02 juin achat de 150 litres à 38 000 FC/ litre
- le 16 juin achat de 200 litres à 43 000 FC/ litre
- le 25 juin achat de 370 litres à 45 000 FC/ litre
Travail demandé :
- présenter la fiche de stock ;
- calculer la valeur de sortie ;
Solution
1) calcul préliminaire
Le 30 mai
Le 2 juin
- Entrée = 150 litres
- CU = 38 000FC/litres
- CT = 150 litres X 38 000 FC = 5 700 000 FC
Stocks existants
a) Principe
b) Démarche de la méthode
Application
L’entité MUNINGA ONGWEL WILLY SNC valorise ses sorties de matières premières « Maïs »
selon le procédé CMP calculé sur la durée moyenne de stockage.
Elle vous fournit les données suivantes :
1/1 stock initial : 400 sacs à 40 FC /sac
Achats
10/02 : réception de 600 sacs à 45 000 FC/sac
10/06 : réception de 500 sacs à 50 000 FC/sac
10/08 : réception de 300 sacs à 60 000 FC/sac
10/10 : réception de 500 sacs à 62 000 FC/sac
20/11 : réception de 600 sacs à 73 000 FC/sac
22/12 : réception de 300 sacs à 75 000 FC/sac
Sortie du mois
01/05 : Bon de sortie de 400 sacs
15/07 : Bon de sortie de 600 sacs
25/08 : Bon de sortie de 700 sacs
15/10 : Bon de sortie de 400 sacs
26/12 : Bon de sortie de 300 sacs
Travail demandé :
1. déterminer : - le stock moyen ;
- le stock vendu ;
- la durée d’écoulement moyenne de stock ;
- le coût moyen pondéré de stock sur la durée moyenne de stockage ;
- le stock final en valeur.
Règles
134
Les éléments les plus anciens sortent d’abord et ceux les plus nouvellement achetés
sortent en dernier. Càd les éléments sortent du stock dans l’ordre même où ils y sont
entrés.
Les éléments sorties de stock sont comptabilisés à la valeur de la quelle on été enregistrés
à l’entrée les plus anciens éléments qui sont actuellement en stock.
Lorsqu’il s’agit d’évaluer le stock restant, on prend comme base le coût d’entrée des
éléments les plus récemment intégrés au stock.
En cas de hausse de prix, on sous évalue le coût de revient des ventes et partant on
surévalue le bénéfice d’exploitation et le stock final au bilan, ce qui entraine la baisse des
prix, on surévalue le coût de revient des ventes et on sous-évalue le bénéfice
d’exploitation et le stock final.
Application
L’entité ANNIE TELECOM valorise les sorties des téléphones selon la méthode FIFO pour le
mois de février 2018. Les données ci-après sont fournies :
Travail demandé :
- établir la fiche de stock téléphones
Solution
135
Parmi les méthodes recommandées par le syscohada , l’utilisation de la coût moyen pondéré
des entrées de la période ne permet pas à l’entité de valoriser en cours de période les
différentes sorties effectuées. Ce qui provoque un retard dans le calcul de couts et cout de
revient des biens produits et vendus. Dès lors que le coût moyen pondéré des entrées de la
période n’est connu qu’à la fin de période.
Ce faisant pour pallier à cet inconvénient l’entité peut utiliser au cours de la période un cout
théorique ou standard des sorties très proche du coût réel lié aussi au coût approché des
sorties.
En fin de période, on procède à la détermination de coût de sortie réel de la période sur base
de la méthode utilisée (généralement la méthode de coût moyen pondéré des entrées de la
période) et au redressement de stock.
Si le coût réel est inférieur au coût approché, le compte de traitement comptable se fait de
la manière suivante.
Application
L’entité industrielle « MBUYI PRODUCTION » utilise la matière première « X » pour fabriquer
les produits finis P1 et P2. Les sorties des matières du magasin pour l’usine de production, au
mois de mars 2018 l’entité a utilisé le coût unitaire théorique de 500 FC pour valoriser le
sortie mais la méthode habituelle est le coût unitaire moyen pondéré des entrées de la
période.
Solution
137
Sortie au coût théorique = QS x coût unitaire théorique = 3 300 x 500 = 1 650 000
Sortie au coût réel = QS x CUMPE = 3 300 X 497,1 = 1 640 430
D C Libellé D C
9532 Stocks matières premières 9 570
961 à Ecart sur matières premières 9 570
Constatation de l’écart sur matière
première
961 Ecart sur matière premier 9 570
98 à Résultat analytique 9 570
Transfert de l’écart sur matière
L’OHADA autorise pour des raisons pratiques d’autres méthodes d’évaluation telles que :
Dans ce cas on valorise les sorties à un prix forfaitaire, qui ne cherche à correspondre que
d’une manière approximative au prix réel.
Comptabilisation
Principe
la comptabilisation des différences inventaire de stocks est effective quand il y a le
surplus ou le manquant.
Cas de surplus : SF réel > SF comptable
Cas de manquant SF réel < SF comptable
Journal
*
D 981 C
139
D 970 C
* *
* *
D 98 Réel ANAL C
D 970 C
D 98 C
D 981 C
Application
L’entité Marie- ANKA spécialisée à la commercialisation des SIM VODACOM, elle fournit les
données comptables ci-après :
- 01 février SI de 450 SIM à 500 FC/ SIM
140
Travail demandé :
- déterminer la différence d’inventaire ;
- journaliser la différence inventaire et schématiser.
Solution :
Calcul préliminaire
- SF comptable en quantité (450 + 550) – 800 = 200 SIM
- SF physique (SF REEL) = 380 SIM
- Surplus = SF physique – SF comptable
= 380 SIM – 200 SIM = 180 SIM
- Valorisation du surplus : 600 FC X 180 SIM = 108.000 FC
Journal
Comptes Sommes
N° Libellé
D C D C
1 9531 Stock marchandises 108.000
970 à Différences d’inventaire 108.000
Excédent de stocks
2 970 Différences d’inventaire 108.000
981 à Report des différences d’inventaire 108.000
Virement pour solde
3 981 Report des différences d’inventaire 108.000
98 à Résultat analytique 108.000
Virement pour solde
Schéma
D 9531 C
108.000
D 970 C
108.000 108.000
141
D 987 C
108.000 108.000
D 98 R A C
108.000
Le restaurant LANKWAN fournit les données comptables ci-après relatives aux mouvements
des sacs du riz :
Travail demandé :
- calculer la différence d’inventaire de stocks ;
- journaliser la différence d’inventaire constatée.
Solution
9532 STOCKS MATIERES ET FOURNITURES LIEES
DEBIT CREDIT
Date Mouv Qté CU CT (valeur) Date Mouv Qté CU CT (valeur)
5/4 SI 340 50 000 17 000 000 20/4 Sortie 340 50.000 17.000.000
460 70.000 32.200.000
15/4 entrées 750 70.000 52 500 000
30/4 1 090 69 500 000 30/5 SF 290 70.000 20 300 000
Journal
FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Supports :
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter de l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
Définir les concepts :
- rémunération de base ;
2 - salaire net ; - appointement ; Brainstorming 20 min.
- charges sociales obligatoires ;
- charges de personnel, personnel intérimaire, - primes.
Constituer des sous-groupes pour résoudre les
applications en rapport avec la (le) :
- détermination de la rémunération ; Travail en
3 100 min.
- calcul des primes et heures supplémentaires ; groupe
- détermination des différentes retenues salariales ;
- comptabilisation de la paie.
144
Questions de synthèse
* donner la différence entre la rémunération de base et Brainstorming
5 salaire de base ; Discussion 20 min.
* citer les éléments constitutifs de la rémunération ; dirigée
* donner le schéma comptable de la paie.
B. FICHE TECHNIQUE
La rémunération : est un ensemble des gains dus par l’employeur à son employé en vertu
d’un contrat de travail, susceptibles d’être évalués en monnaie et déterminés sur base
des conventions ou dispositions légales et réglementaires. La rémunération du personnel
d’encadrement (de direction) appelée appointement tandis que celle du personnel
d’exécution c’est le salaire
Rémunération de base : c’est la rétribution du travail fourni par un agent de l’entité.
Salaire de base : c’est la rémunération de base qui revient au personnel d’exécution.
Salaire brut : c’est le total de gains et indemnités payés ou dus aux travailleurs.
Salaire net : est la rémunération nette due au travailleur après déduction de toutes les
retenues sociales et fiscales.
Appointement : c’est la rémunération de base qui revient au personnel d’encadrement et
d’administration.
Charges sociales (ouvrières) : constituent les retenues à la source sur le salaire au profit
des organismes sociaux (CNSS, INPP, ONEM, Syndicat).
Charges facultatives ou extra légales : ces sont des charges engagées par l’entité pour
améliorer les conditions de travail et assurer le mieux-être du personnel (cantine,
restaurant).
Charges sociales patronales : sont des charges sociales au profit des organismes sociaux
supporter par l’entité pour le compte du travailleur.
Charges de personnel : ensemble de rémunérations du personnel de l’entité en contre
partie du travail fourni ; des charges au profit des travailleurs liées à ses rémunérations ;
des coûts de personnel intérimaire facturés à l’entité.
Personnel intérimaire : personnel salarié d’une autre entité mis à la disposition de l’entité
pour une durée déterminée.
Primes : sommes versées à un travailleur en complément de sa rémunération de base,
pour tenir compte de son rendement, de sa ponctualité, de son assiduité, des risques liés
à son travail, du coût de la vie.
145
Elle est calculée à partir des fiches de pointages et des bons de travail. Elle peut être
déterminée :
- au temps ;
- à la pièce ;
- à la tâche.
N.B. : Si le salaire de base par pièce à payer est inférieur au salaire minimum garanti, dans
ce cas, on paye au travailleur le salaire minimum garanti.
Application
Monsieur KOLA travaille dans une entité de fabrication des blocs ciments « EFABLO SARL» en
sigle. Il est rémunéré d’après le système de la production à la pièce. Le salaire minimum
garanti est de 400 FC par heure pour 26 jours de travail. Au mois d’avril 2018, Monsieur
KOLA a fabriqué 600 blocs rémunérés à 300 FC le bloc.
Travail demandé :
* Déterminer le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018.
* Journaliser.
Solution
* Salaire minimum garanti : 400 X 26 X 8 = 83 200 FC.
* Salaire de base à payer : 600 X 300 FC = 180 000 FC.
Le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018 était de 180 000 FC.
Comptabilisation
* En comptabilité générale : on débite les comptes 6611 ou 6621 par crédit du compte 422.
* En comptabilité analytique :
1. Intégrée :
On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit des comptes 6611 ou 6621.
2. autonome :
On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit du compte 926.
1. Système ROWAN
C’est un système basé sur l’économie de temps réalisée par un travailleur lors de l’exécution
de sa tâche.
ROWAN compare le salaire de base St au temps prévu
P = St (T – t)
T
La prime ROWAN n’est accordé que lorsque le temps prévu est supérieur au temps presté.
T : temps du travail prévu ou alloué
t : temps effectivement presté
S : salaire par heure
St : salaire de base
P : prime alloué au travailleur
T – t : gain de temps ou économie de temps.
Application
Le travailleur TORA, chargé du magasin des pièces de rechanges dans la société AFRIMA, est
rémunéré au taux horaire de 1 500 FC . Il reçoit une prime basée sur l’économie de temps
suivant la système ROWAN en effectuant un travail en 80 heures. Sachant que le gain de
temps est de 10 heures.
Déterminez la prime à allouer à TORA.
Solution
S0 = 1 500 FC t = 80 heures T – t = 10 heures
T – 80 = 10 T = 90 heures.
P = St (T – t), P = 1 500 X 80 X 10 = 13 333,33 FC
90
Prime à allouer à TORA est de 13 333,33 FC.
148
P = K.S (T – t)
T
Application
L’ouvrier TOLA est engagé au sein du groupe BOLLORE avec un salaire journalier 20 800 FC.
La firme rémunère son personnel selon le système HALSEY pour une tâche prévue en 85
heures. Le degré de difficulté d’exécution de la tâche est de 75 %. Sachant qu’il achève en 75
heures sa tâche.
Déterminez la prime et le gain total dus à l’ouvrier TOLA.
Solution
Durée de travail journalier = 8 heures
Salaire horaire : 20.800 : 8 = 2.600 FC
T = 85 heures t = 75 heures K = 75% = 0,75
P = 0, 75 X 2 600 (85 – 75) P = 0, 75 X 2.600 X 10 = 19.500 FC
Gain total = St + P
St = 2 600 X 75 = 195.000
Gain total = 195.000 + 19.500 = 214.500 FC
Gain horaire réel : Gain total = 214.500 = 2860
t 75
Systèmes de primes à rendement impose
Dans ces systèmes, il est supposé que le travailleur atteint un rendement déterminé avant
de prétendre toucher la prime.
Système GANTT
Formule
149
P = K. t. S
Si t > T : l’ouvrier reçoit son salaire S = S0 X T
Si t < T : l’ouvrier reçoit en plus de son salaire la prime P = K .S. t.
Application
Monsieur KASONGO, mécanicien dans un garage de la place, est rémunéré au taux journalier
de 9 490 FC pour exécuter une tâche de difficulté très grande avec un coefficient de 150 %. Il
accomplit cette œuvre en 150 heures sachant que le temps alloué est de 160 heures et la
durée journalière de travail est de 8 heures.
Déterminez la prime selon le système GANTT et le gain total alloué à Monsieur KASONGO.
Solution
Données :
Salaire journalière : 9 490 FC. T = 160 h
Salaire horaire : 9 490 = 1 186,25 FC t = 150 h
8 K = 150 % (1,5).
* Calcul de la prime
P = K. S. t.
P = 1,5 x 1 186,25 x 150 = 266 906,25 FC
Système BEDEAUX
* Caractéristiques :
- c’est un système de rémunération basé sur le nombre de points ;
- le point BEDEAUX exprime le travail par minute ;
- le travail horaire normal correspond à 60 points ;
- il y a répartition de la valeur des points supplémentaires entre l’ouvrier et l’entité.
* Symboles utilisés :
S : salaire horaire normal ;
n : nombre de points prévus par heure ;
n' : nombre de points réalisés par heure ;
150
* Formule de la prime
P = K. S (n’ – n)
n
La prime est octroyée si n’ > n.
Application
Un travailleur, rémunéré au taux horaire de 4 000 FC, réalise 75 points par heure de travail.
Le coefficient exprimant le degré de difficulté de la tâche est de 80 %. Sachant qu’il faut
prévoir 60 points à réaliser par heure prestée.
Déterminez la prime horaire et le salaire horaire réel à allouer à ce travailleur.
Solution
Données :
Salaire horaire de base : 4 000 FC
n' = 75 points
n = 60 points
K = 80 % 0,8
P = K S (n’ – n)
n
P = 0,8 x 4 000 (75 – 60 )
60
P = 800 FC
Salaire réel = 4 000 + 800
Salaire horaire réel = 4 800 FC
Système TAYLOR
Principes :
Formule:
P=PXn
P: Prime
n = nombre de bonnes pièces produites.
Application 1
Un ouvrier rémunéré au taux horaire de 16.500 FC, touche une prime fondée sur la
production à la pièce. Après une semaine de travail de 8 heures par jour, il exécute 375
pièces dont 15 comportant des défectuosités. Sachant qu’il est accordée une prime de
800 FC par bonne pièce produite ;
Déterminez le gain brut hebdomadaire du à l’ouvrier.
Solution
Données :
Salaire horaire 16.500 FC, t = 6 x 8 = 48 heures ;
n = 375 – 15 = 360 bonnes pièces
P = 800 FC
P = 800 x 360 = 288.000 FC
Salaire de base = 16.500 x 48 = 792.000 FC Gain brut = 288.000 + 792.000 = 1.080.000 FC
Les heures supplémentaires sont des prestations réalisées au-delà des heures légales, c’est-
à-dire au delà des 48 heures par semaines.
Ces heures réalisées au delà des heures légales sont payées avec majoration fixée par la loi
de la manière suivante :
6 premières heures : de 49 à 54 heures, la majoration est de 30 % ;
Heures suivantes (au-delà de 54 heures), la majoration est de 60 % ;
Heures de dimanche et jours fériées légaux, la majoration est de 200 %.
Disposition pratique
1er tranche : 6 heures X taux horaire X 1,3 = XX
2ème tranche : autres heures X taux horaire X 1,6 = XX
3ème tranche : heures de dimanche (HD) et jours fériés légaux (JF) X taux horaire X 2 = XX.
Application
La firme CLARA AZILI Production rémunère son personnel ouvrier aux taux journalier de
2 400 FC.
Au mois de février 2018, Monsieur Pierre a presté 75 heures, durant la deuxième semaine
dont 5 heures le dimanche. La dernière semaine, il a exécuté sa tâche pendant 70 heures
dont 5 le dimanche.
Travail demandé
Calculer :
- son salaire de base ;
- son gain pour les heures supplémentaires ;
- son salaire brut.
NB : le nombre des heures du travail par jour est de 8 heures.
Ces sont des éléments faisant partie du bulletin de paie du travailleur, améliorant le gain
total dû mais qui ne doivent pas être intégrés dans la matière imposable.
Application
Mr MBAYA, père de six enfants, engagé dans une boulangerie de la place, est rémunéré au
taux horaire de 7 075 FC. Pour le mois d’avril, il a totalisé 4 absences dont deux justifiées.
Travail demandé :
Déterminer le montant d’allocations familiales à allouer à monsieur MBAYA.
Solution
Données :
SH = 7 075 FC (salaire par heure)
t = 26 jours – 2 jours d’absences non justifiés = 24 jours
Soit : 24 X 8 = 192 heures
Salaire de base (mensuel) = 7 075 X 192 = 1 358 400 FC
Montant d’allocation familiales à allouer à Monsieur MBAYA = 6 X 1 358 400 = 815 040 FC
10
b. Indemnités de logement (6631)
Application
154
Travail demandé :
- calculer le gain total dû à ce travailleur
- journaliser en comptabilité générale et en comptabilité analytique.
Solution
1. calculs préliminaires
6611. Rémunération de base : 950 X 8 X 26 = 197 600 FC
6618. Heures supplémentaires
Dimanches (10 X 950 X 2) = 19 000 FC
23 940 FC
Autres jours : (4 X 950 X 1,3) = 4 940 FC
6631 Indemnités de logement : 465 000 FC
Gain total de monsieur LOLA : 197 600 + 23 940 + 465 000 FC = 686 540 FC
2. Comptabilisation
A. comptabilité générale
6611 Appointements salaires et commissions 197 600
6618 Autres rémunérations directes (HS) 23 940
6631 Ind. de logement 465 000
422 à Personnel, rémunérations dues 686 540
Fixation de la rémunération due
B. En comptabilité analytique
1). Intégrée :
932 Frais sect. appro. 686 540
à
6611 Appointements salaires et commissions 197 600
6618 Autres rémunérations directes (HS) 23 940
6631 Ind. De logement 465 000
Saisie des charges
2). Autonome :
932 Frais section approvisionnement 686 540
926 à Autres charges par nature réfléchies 686 540
Deuxième cas : l’entité paie le loyer du personnel par achat de services extérieurs.
155
La comptabilisation des frais de location des habitations des travailleurs se fait en deux
étapes :
Application
La société Kin. Express Sarl. Loue 10 maisons résidentielles pour logement de ses cadres de
direction. Le loyer mensuel par maison est fixé à 650 000FC.
Fin octobre, réception de la facture de bailleur facture n° 60 K/C, payable dans 15 jours par
virement bancaire.
Travail demandé :
Comptabiliser ces opérations
Solution
Charges locatives : 650 000 X 10 = 6 500 000 FC
Journalisation
6222 Locations de bâtiments 6 500 000
4011 à Fournisseur 6 500 000
S / Facture n° 60 k /C
6617 Avantages en nature 6 500 000
781 à Transfert de ch. d’expl. 6 500 000
Transfert loyers et charges locatives
4011 Fournisseurs 6 500 000
521 à Banque 6 500 000
N/virement n° 065
Troisième cas : l’entité dispose de ses propres habitations et y loge ses travailleurs. Dans
ce cas l’entité tiendra compte d’amortissement et entretiens des immeubles.
Premier cas : l’entité paie mensuellement une indemnité de transport à ses travailleurs
Application
La Boulangerie TOM paie au personnel d’exécution, une indemnité de transport de 1 000 FC
la course, à la fin de chaque mois. L’ouvrier a droit à deux trajets à l’aller comme au retour
par jour presté.
Monsieur KALALA a travaillé pendant 27 jours au mois de mars, sachant qu’il est affecté à la
production des pains au lait.
Travail demandé :
- calculer et comptabiliser les indemnités de transport
Solution
157
Calcul
Indemnités de transport : 1 000 X 2 X 2 X 27 = 108 000 FC
Comptabilisation de la feuille de paie
6634 Indemnités de transport 108 000
422 à Personnel, rémunérations dues 108 000
En comptabilité analytique
941 Coûts de prod. Pains au lait 108 000
926 à Autres charges par nature réfléchies 108 000
Affectation des charges directes
Solution
158
Calculs préliminaires
Comptabilisation
En Comptabilité générale
605 Autres achats (6 750 000 + 1 480 000) 8 230 000
62 Services extérieurs (950 000 + 600 000) 1 550 000
66 Charges du personnel 1 012 500
Ces sont des sommes versées aux travailleurs ou à des tiers à titre de remboursement ou
paiement des factures médicales, pharmaceutiques, hospitalisation et funéraires.
Les indemnités versées au personnel national sont enregistrées au compte 6615
"indemnités de maladie versées aux travailleurs" tandis que celles versées au personnel non
national sont inscrites au compte "6625" "indemnités de maladie versées aux travailleurs"
En comptabilité analytique, ces charges sont enregistrées au débit de compte 94 coût ou 93
"Frais de section" par le crédit du compte 926 Charges par nature réfléchies.
a. Retenues légales
La caisse de retraite est assurée par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui
collectionne les cotisations des travailleurs actifs des entités afin de :
- les rembourser à la retraite sous forme de pension mensuelle ou de rémunérer un ouvrier
frappé d’incapacité de travail.
Cette cotisation comprend :
* 3,5 % Q.P.O.
* 9 % Q.P.P.
L’assiette des cotisations l’CNSS reprend les éléments suivants :
- rémunération de base + primes + commissions, indemnités de vie chère + gratification (13è
mois) + participation aux bénéfices + valeurs des avantages en nature + allocation de
montant légal + rémunération pour jours de maladie + heures supplémentaires – (soins de
santé + allocations de logement en nature).
b. Retenues facultatives
C. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Supports :
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
Définir les concepts : amortissement,
Fiche d’amortissement, plan d’amortissement, fichier
2 d’immobilisation, valeur résiduelle, base amortissable, Brainstorming 30 min.
réévaluation, écart de réévaluation, indice de
réévaluation.
162
B. FICHE TECHNIQUE
I. AMORTISSEMENTS
L’amortissement comptable demeure un des cas le plus fréquent, souvent le plus important
en matière des frais d’abonnement.
Les actifs immobilisés corporels, ayant été enregistrés à leurs coûts d’achats directs
subissent constamment une dépréciation par usure, par vétusté ou par le fait qu’ils
deviennent démodés.
Cette dépréciation, étant une charge, se constate annuellement avant de déterminer la
quantité mensuelle incorporable.
La diminution de valeur de l’immobilisation dont question dépend de son utilisation.
Par ailleurs, une entité peut envisager accélérer les amortissements, afin de pouvoir
renouveler les immobilisations en temps opportun, ainsi, on ne peut pas perdre de vue que
les amortissements constituent des charges non décaissables assimilables à des réserves,
des provisions qui sont des éléments d’autofinancement.
Il faut souligner que la durée d’amortissement doit, de ce fait, être estimée de la façon la
plus fiable possible.
Les immobilisations qui subissent de manière constante une dépréciation due à l’utilisation
effective, à la vétusté ou au progrès technologique peuvent être normalement amorties. La
répartition du montant amortissable du bien, en principe, s’étale régulièrement sur toute la
durée d’utilisation prévue de l’équipement mis en service.
Ces biens amortissables sont :
- les bâtiments, installations techniques et agencements ;
- le matériel de transport ;
- le matériel et mobilier ;
- les actifs biologiques ;
- l’outillage ;
- le matériel d’emballage récupérable et identifiable ;
- les terrains agricoles et forestiers.
Les annuités d’amortissement sont constantes jusqu’à la fin de la durée de vie de l’actif fixe
mis en service.
Dans ce mode, on impute une même dotation aux amortissements à chaque exercice et sur
toute la durée de vie prévue.
L’annuité constante est déterminée en divisant la valeur d’origine (valeur d’acquisition) de
l’équipement par la durée d’utilisation prévue.
Elle correspond aussi à la valeur brute ou la valeur d’origine réévaluée multipliée par le taux
d’amortissement constant.
a1 = a2 = a3 = a4 = a5 ……………………………………………………………….... = an
1.3.1.4. Comptabilisation
Ecritures :
93 Comptes de reclassements X
92 à comptes réfléchis X
réflexion mensuelle des frais indirects d’Amort.
Dito
94 Comptes de coûts X
93 à comptes de reclassements X
Imputation des charges mensuelles
1.3.1.5. Application
Un véhicule d’approvisionnement, acquis par la SARL Suzy en janvier 2013 à 360 000 FC, doit
être utilisé pendant 4 ans.
Travail à faire :
- présenter la fiche d’amortissement linéaire ;
- passer l’écriture de saisie des amortissements au 31/12/2013 ;
- constater, en comptabilité Analytique autonome, la fixation et l’imputation des
Amortissements en juin 2015.
Solution
V0 = 36 000 FC n = 4 ans t = 100 = 25%
4
166
1. Principes
Les annuités des premières années de mise en service sont très atténuées. Ce système
d’amortissement est surtout utilisé dans les entités naissantes ou en création pour éviter
l’alourdissement du coût de revient des biens économiques obtenus. Ce qui permet de les
écouler à des prix compétitifs sur un marché très concurrentiel.
167
Les annuités sont en progression arithmétique croissante avec comme premier terme (a1)
égal à la raison (r) pour déterminer le premier terme de la progression d’amortissement (a1,
ou t1), on applique la formule suivante :
2. Méthode de calcul
a1 = 2 V0
n (n + 1)
a2 = a1 + r ou a2 = a1 X 2
a3 = a1 X 3
a4 = a1 X 4
a5 = a1 X 5
an = a1 X n
r = a2 – a1
V0 = a1 X n (n+1)
2
3. Fiche d’amortissement
N° Service utilisateur :
Nature
Fournisseur Date d’acquisition :
Année Valeur d’origine Annuités Cumuls Valeur nette
Amortissements comptable
4. Comptabilisation
Saisie des amortissements en comptabilité générale
681 Dotations aux amort. d’expl. X
28 à Amortissements X
fixation de l’annuité d’Amort. selon la fiche n°…
5. Application
Un véhicule du service de livraison des Ets. SUZY est acheté à crédit à 200 000 FC. Les frais
directs d’acquisition se sont élevés à 40 000 FC. Si la durée d’usage est estimée à 4 ans :
168
- passer l’écriture de fixation des frais indirects d’amortissement en juillet de la 3ème année.
- acter dans le journal, l’écriture d’imputation des frais communs d’amortissement si ce
véhicule a livré aux clients, en juillet de la 3ème année, 400 T de riz, 1 900 T de maïs et 1 700 T
de farine. L’entité utilise le système d’amortissement progressif.
Solution
Coût d’achat : prix d’achat + Frais directs d’achats
V0 = 200 000 + 40 000 = 240 000
a1 = 2(240 000) = 480 000 = 24 000 FC.
4 (4 + 1) 20
a2 = 24 000 X 2 = 48 000 FC
a3 = 24 000 X 3 = 72 000 FC
a4 = 24 000 X 4 = 96 000 FC
1. Principes
Ce système est très utilisé pour calculer la dépréciation des actifs immobilisés utilitaires
comme les véhicules, les machines de production et les aéronefs (avions).
2. Modalités d’application
Vo X temps de Travail
Amortissement ¿
Temps de fonctionnement prévu
Il faut retenir que pour certains actifs, la durée d’utilisation peut être estimée en fonction du
volume de production. Si l’entité s’attend à un volume de production assez variable d’une
période à l’autre, elle a intérêt à calculer la dotation aux amortissements en fonction de la
production de la période par rapport à la capacité totale prévisionnelle s’étalant sur toute la
durée d’usage économique du bien.
3. Application
L’estimation de l’utilisation du camion pour les quatre années à venir est décrite comme
suit :
2014 : 65 000 Km
2015 : 50 000 Km
2016 : 45 000 Km
2017 : 20 000 Km
Soit, 180 000 Km seront parcourus au total
Travail à faire
Solution
4. Plan d’amortissement
22 916 667
m= = 1 909 722 FC /mois
12
D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 1 909 722
6813 à Dotation aux Amort./Immob. corp. 1 909 722
171
Généralités
Pour les entités existantes depuis plusieurs années et connaissant une certaine rentabilité
économique, il est facile de supporter des charges d’amortissement beaucoup plus
significatives les premières années de mise en service des équipements. Ces entités, pour
des raisons de politique d’autofinancement minimum de maintien, optent d’appliquer le
système d’amortissement dégressif.
C’est le mode utilisé dans les pays Anglo-Saxons, les anciennes colonies anglaises et aux
Etats-Unis d’Amérique. Désigné aussi mode « SOFTY » (the sum of the years), cette variante
s’articule fondamentalement sur la somme des années. La somme des années est donc
considérée comme élément de base de la répartition de la valeur d’origine de l’outil de
production en différentes annuités.
Principes
Selon ce mode, le taux annuel d’amortissement est obtenu par une fraction de la valeur à
amortir, fraction dont le numérateur correspond au nombre de dotations aux
amortissements restant à effectuer et dont le dénominateur correspond à la somme du
chiffre des années d’utilisation probable.
Exemple : pour un véhicule, dont la durée de vie prévue est de 3 ans, la somme du chiffre
des années de vie utile est égale à : 1 + 2 + 3 = 6. Ce faisant, le taux d’amortissement sera
égale à :
n(n+1)
Base n =
2
Cette variante est l’inverse du mode d’amortissement progressif dans la mesure où, les
annuités sont en progression arithmétique décroissante, avec comme premier terme
d’annuité ;
n
a1 = Vo x
Base
n ( n−4)
a1 = Vo x a5 = Vo x
Base Base
(n−1) ( n−5)
a2 = Vo x a6 = Vo x
Base Base
(n−2) ( n−6)
a3 = Vo x a7 = Vo x
Base Base
(n−3)
a4 = Vo x
Base
L’essentiel est de déterminer les deux premières annuités ainsi que la raison pour former
toute la progression arithmétique décroissante.
Application
Un ordinateur, acheté par les Ets EKWAKA à 60 000 FC avec frais directs d’acquisition
(Transport et assurance) de 3 000 FC, doit être amorti pendant 6 ans selon le système
dégressif de la somme des années.
Travail demandé :
Solution
Données
n(n+1) 6(6+ 1)
Base = = =21
2 2
Base = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 = 21
n 63 000 x 6
a1 = Vo x = = 18 000 FC
Base 21
( n−1) 63 000 x 5
a2 = Vo x = =15 000 FC
Base 21
63 000 x 4
a3 = = 12 000 FC
21
63 000 x 3
a4 = = 9 000 FC
21
63 000 x 2
a5 = = 6 000 FC
21
63 000 x 1
a6 = =3 000 FC
21
6 000
a5 = 6 000 FC¿ =500 FC / mois
12
D C LIBELLE D C
930 Frais de section Adm. 500
6813 à Dotations aux amort. Immob. corporelles 500
Saisie mensualité des frais section adm.
Remarque
Généralités
Il est difficile d’évaluer avec précision l’actif fixe. Sur ce, il est souvent adopté des systèmes
forfaitaires fixant, pour chaque catégorie d’équipement, la durée, le taux, les annuités
d’amortissement de sorte qu’au terme de la durée normale d’utilisation du bien sa valeur
comptable finale soit nulle.
Principes
Les entités soumises au régime général d’imposition à l’impôt professionnel sur les bénéfices
peuvent opter pour un système d’amortissement dégressif. Mais, les entités soumises à un
régime d’imposition forfaitaire ne sont pas autorisées à pratiquer des amortissements
dégressifs.
Ce système d’amortissement dégressif n’est applicable qu’aux biens neufs, acquis ou créés
par l’entité. Le point de départ de l’amortissement dégressif est la date de mise en service
des immobilisations.
Application
Une machine de production achetée par les Ets SUZY en janvier 2010, à 480 000 FC, doit être
utilisée pendant 5 ans.
Travail demandé :
Solution
100
Vo = 480 000 FC n = 5 ans Taux linéaire =20 %
5
Vo x taux d é gressif
a1 =
100
480 000 x 50
a1 = =240 000 FC
100
120 000 x 50
a3 = = 60 000 FC
100
60 000 x 50
a4 = = 30 000 FC
100
comptable comptable
amortissements
initiale finale
2010 480 000 240 000 240 000 240 000
2011 240 000 120 000 360 000 120 000
2012 120 000 60 000 420 000 60 000
2013 60 000 30 000 450 000 30 000
2014 30 000 30 000 480 000 0
De ce qui précède, l’on observe que la fiche d’amortissement présenté une même annuité
pour les années 2013 et 2014 ; cela est dû au fait qu’il fallait appliquer une annuité
aboutissant à un cumul d’amortissement égal à la valeur d’acquisition.
D C LIBELLE D C
933 Frais de production 5000
6813 à Dotations aux amort. Immob. corporelles 5000
Saisie ou fixation mensuelle des frais
indirects
5 000 x 210
A : =2 419 FC
500
5 000 x 100
B : =1152 FC
500
D C LIBELLE D C
9410 Coût de production produit A 2 100
9411 Coût de production produit B 1 000
9412 Coût de production produit C 1 900
933 à Frais section production 5000
imputation de Frais indirect dans les coûts
de production
177
2. Généralités
Ce système d’amortissement est autorisé par l’administration fiscale congolaise (RDC). Les
immobilisations amortissables sont déterminées selon ce système à savoir :
Les entités soumises à un régime général d’impôt professionnel sur les bénéfices, excepté
celles soumises à l’impôt sur les profits des professions libérales et au régime d’imposition
forfaitaire.
Les entités industrielles fabriquant des produits finis au semi-œuvrés et dont le volume des
ventes nettes à l’exportation est égal ou supérieur à 20% du chiffre d’affaires net global.
4. Conditions à remplir
- Les biens amortissables doivent être neufs ;
- La durée d’utilisation doit être égale ou supérieure à 4 ans ou inférieure à 20 ans.
n = 4 ans Coefficient = 2
5. Modalités de calcul
178
L’amortissement de la première année est calculé avec un taux de 60% sur la valeur
d’origine de l’actif immobilisé mis en service. Les annuités d’amortissements des années
suivantes sont calculées sur les valeurs nettes comptables en appliquant le taux dégressif.
Pour corriger l’anomalie constatée vers la fin de la durée d’usage prévue, il convient de
comparer, dès la seconde moitié de la durée de vie, le quotient de rectification à l’annuité
dégressive obtenue sur la fiche d’amortissement.
Dès lors que ce quotient s’avère supérieur à l’annuité de l’exercice, les annuités deviennent
constantes et égales à ce quotient obtenu.
Application
En janvier 2009, elle acquiert une scie industrielle, utilisable pendant 8 ans, au coût de
12 000 000 FC.
Travail à faire :
Solution
100
Taux constant = =12,5 %
8
Taux dégressif = 12,5 x 3 = 37,5%
Vo = 1 200 000 u.c n = 8 ans
Vo x 60 1 200 000 x 60
a1 ¿ ⇒ =720 000 FC
100 100
300 000 x 37 ,5
a3 = = 112 500 FC
100
187500 x 37,5
a4 =
100
= 70 312,5 FC
En début 2013
117187
Quotient de correction = =29 296,75 FC
4
Q < à l’annuité de 43 945,310 FC, la fiche d’amortissement reste correcte dès lors que
l’annuité d’amortissement calculée s’avère supérieure au quotient.
En début 2014
En début 2015
43 945,31
m= =3 662 FC (Mois de mai 2013)
12
D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 3 662
6813 à Dotations aux amort. Immob. corporelles 3 662
Saisie ou fixation mensuelle des frais
indirects
Imputation des frais communs d’Amortissements en avril 2014.
Annuit é 27 465,82
Frais à répartit : − =22 888,8 FC
12 12
2288,8 x 1 200
Wenge =686,6 FC
4 000
2288,8 x 2 800
Lifaki =1 602,2 FC
4 000
D C LIBELLE D C
181
THEME III : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS ET A LA PAIE : ………… 129
ACTIVITES 1 : COMPTABILISATION DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS (MATIERES) : …………. 129
A. FICHE PEDAGOGIQUE : ……………………………………………………………………………………………….. 129
B. FICHE TECHNIQUE : …………………………………………………………………………………………………….. 130
1. Définition des concepts de base : ………………………………………………………………………………… 130
2. TYPES DES MATIERES : ……………………………………………………………………………………………...... 130
3. METHODES DE VALORISATION DES SORTIES DES STOCKS : ……………………………………….. 131
ACTIVITE 2 : OPERATIONS LIEES A LA PAIE : …………………………………………………………………..… 145
FICHE PEDAGOGIQUE : …………………………………………………………………………………………………... 145
B. FICHE TECHNIQUE : …………………………………………………………………………………………………..… 146
1. Définition de concepts de base : …………………………………………………………………………………. 146
2. Eléments constitutifs de la rémunération brute : ……………………………………………………….. 147
THEME IV : TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE : ……………………………………………………………………… 163
ACTIVITE UNIQUE : ACTUALISATION DU FICHIER D’IMMOBILISATION ET LA
REEVALUATION : ………………………………………………………………………………… 163
A. FICHE PEDAGOGIQUE : ………………………………………………………………………………………………. 163
B. FICHE TECHNIQUE : …………………………………………………………………………………………………..... 164
1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE : …………………………………………………………………………… 164
1.1. AMORTISSEMENTS : …………………………………………………………………………………………………. 165
1.2. Eléments d’amortissement : …………………………………………………………………………………….. 165
1.3. Modes d’amortissement : ………………………………………………………………………………………… 165
1.3.1. Amortissement constant ou linéaire : ……………………………………………………………………. 166
1.3.2. Amortissement progressif ou croissant : ……………………………………………………………….. 169
1.3.3. Amortissement proportionnel ou variable : …………………………………………………………… 171
1.3.4. Amortissement dégressif ou décroissant : ……………………………………………………………… 173
1. Le mode de la somme des années (mode SOFTY) : …………………………………………………….. 173
2. Mode dégressif du pourcentage fixe sur la VNC : ……………………………………………………….. 176
3. Mode dégressif exceptionnel : …………………………………………………………………………………..… 179