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C DE MEZESSE Durée
1-Définition
On appelle cotation, l’ensemble des dimensions nécessaire à la fabrication d’une pièce. Les
chiffres d’une cote représentent la dimension réelle et s’exprime en millimètres (mm). On distingue
deux classes de cotes sur un dessin : les cotes de formes et les cotes de position.
L’exécution d’une cotation se résume à écrire toutes les cotes de la pièce que l’on a dessinée.
Elles sont de quatre types de cotes :
1-Perspective cavalière
On appelle perspective cavalière d’une pièce ou d’objet la représentation dans laquelle ces
trois dimensions dans l’espace apparaissent. Elle est facile à réaliser avec les outils classiques et
informatiques.
Remarque :
4-Perspective axonométrique
5-Perspective isométrique
Elles sont les plus faciles à mettre en œuvre et elles sont assez souvent utilisées. De nombreux
logiciels de CAO/DAO possèdent des commandes spécifiques à ce type de perspective. Les axes
isométriques sont à 120° les uns des autres.
I-PRINCIPE
« Projection orthogonale » veut dire jeter en avant de manière perpendiculaire. Il faut ainsi
comprendre que les formes de la pièce (objet) doivent être représentées devant soi et de manière à ce qu’ils
soient perpendiculaires à notre vision. Ensuite, il suffit d’amener cette représentation sur un plan de
projection situé en arrière. On appelle vue le dessin obtenu.
1-Plans de projection
Il représente ici, l’espace limité ou la surface sur laquelle la vue est exécutée ou dessinée. Il est
généralement perpendiculaire (orthogonale) à la position du dessinateur.
2-Méthodes de projection
❖ Opération 1 :
Placer la pièce à dessiner au milieu des 6faces
d’un cube de projection.
❖ Opération 2 :
Le dessinateur se place en face de la pièce et
dessine (projette) ce qu’il voit sur la face du cube
située derrière la pièce par rapport au dessinateur.
La vue obtenue est la vue de face.
❖ Opération 4 :
Le dessinateur se place au-dessus de la pièce et
dessine ce qu’il voit sur la face du cube située au-
dessous de la pièce par rapport au dessinateur. La
vue obtenue est la vue de dessus.
❖ Opération 5 :
3-Mise en page
C’est l’opération qui consiste à repartir la disposition des différentes vues d’une pièce, dans la zone
d’exécution du plan de projection (format A4).
Méthode :
Direction horizontale :
a. Additionner la largeur l et l’épaisseur E (l + E), on obtient la somme des espaces occupés par
le dessin.
b. Soustraire cette somme de 190, on obtient : 190 - (l + E) la somme des espaces libres.
c. Diviser ce résultat par le nombre d’intervalles.
𝟏𝟗𝟎−(𝐥+𝐄)
D’où l’on obtient la formule 𝐀=
𝟑
Direction verticale :
𝟐𝟑𝟕−(𝐇+𝐄)
D’où l’on obtient la formule 𝐁=
𝟑
Remarque :
Lorsque le quotient est un nombre entier, les 3 intervalles ont la même valeur.
Lorsque le quotient est un nombre décimal, on arrondit la valeur par excès ou par défaut et on
distribue de telle sorte que les deux intervalles extrêmes soient égaux.
Elle est toujours suivie par une vérification et une mise au net du travail demandé c’est-à-dire obtenir
un dessin clair et sans faute :
- Effacer les traits inutiles - Repasser les traits d’axe ou mixte fin
- Repasser les traits interrompus courts - Repasser les traits forts du dessin
Méthode :
Direction horizontale :
NB : le nombre d’intervalles est égale au nombre de vue ici on a 2 suivant la direction horizontale +1
𝟏𝟗𝟎−𝟖𝟓 𝟏𝟎𝟓
D’où l’on obtient la formule 𝐀= = = 𝟑𝟓
𝟑 𝟑
Soit 35 ; 35 ; 35
Direction verticale :
𝟐𝟑𝟕−𝟏𝟎𝟓 𝟏𝟑𝟐
D’où l’on obtient la formule 𝐁= = = 𝟒𝟒
𝟑 𝟑
Soit 44 ; 44 ; 44
Les vues, construites à partir de plans de projections perpendiculaires entre elles, présentent la
propriété, après dépliage et développement, d’être en correspondance ou alignées les unes avec les autres.
Les dimensions de l’objet ou de ses formes se conservent d’une vue à l’autre, sans variations, et peuvent se
déduire à partir des lignes de rappel verticales, horizontales, etc.
5.1-Pyramide
6.1-Cylindre
1-Principe
Dans ce mode de représentation l’objet est coupé (semblable à un fruit coupé au couteau). Les
morceaux sont séparés, le plus représentatif est choisi. L’observateur, le regard tourné vers le plan coupé,
dessine l’ensemble du morceau suivant les règles habituelles. L’intérieur devenu visible, apparait
clairement en traits forts.
2-Plan de coupe
- Il est représenté par un trait mixte fin (trait d’axe) renforcé aux extrémités par deux traits forts courts.
- Deux lettres majuscules (AA, BB…) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée
correspondante. Ces indications sont particulièrement utiles lorsque le dessin comprend plusieurs vues
coupées. S’il n’y a pas d’ambiguïté possible elles sont parfois omises.
Les sections permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on désir préciser.
NB: Une section représente, exclusivement, la partie de l’objet située dans le plan sécant.
1-Principe
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est réellement coupée
ou sciée).
2-Plan de section
3-Différents types
3.1-Section sortie
SURFACES CYLINDRIQUES
L'intersection de deux cylindres de même diamètre et d'axes concourants se projette suivant des
droites. Le point (2) est situé à l'intersection des deux axes.
Dans ce cas de perçages, le point (2) est situé à l’intersection des deux axes.
Dans ce cas de perçages, faire figurer la courbe d’intersection n’est pas possible, car les diamètres
des trous ne sont pas identiques. D’où la figure ci-dessous.
Chanfrein : c’est un usinage réalisé sur un bout d’arbre cylindrique ou prismatique pour
éliminer les arêtes vives.
Méplat : c’est une surface plane réalisé par usinage sur un cylindre.
Bossage : c’est une forme en saillie, obtenue par moulage. Elle permet de limiter une surface à usiner.
Lamage : c’est un usinage de forme cylindrique à fond plat. Il permet le logement d’une tête de vis
(Vis CHC), d’une collerette ou d’un collet.
Rainure : c’est un usinage de longueur grande qui permet de réaliser le positionnement ou le guidage
d’un autre élément.
Exemple : rainure de table de machine-outil
Nervure : volume rapporté ou obtenu par moulage afin d’augmenter la rigidité d’une pièce.
Moletage : c’est un usinage qui permet de réaliser des stries sur une surface cylindrique.
Gorge : c’est un usinage de faibles dimensions de forme rectangulaire ou circulaire qui sert de
logement à un segment d’arrêt, un jonc ou un joint d’étanchéité.
Congé : c’est une portion de cylindre qui raccorde deux faces pour supprimer un angle rentrant.
Arrondi : c’est une portion de cylindre qui raccorde deux faces pour supprimer les angles vifs.
Dégagement : placé à l’intersection de deux surfaces pour faciliter les usinages et assemblages.
Trou oblong : usinage composé de deux demi-surfaces cylindrique raccordées par deux surfaces
planes.
Entre deux pièces ou sous-ensembles liés, nous avons, dans l'espace 6 possibilités de mouvement :
pour chaque axe - une rotation (R) et une translation (T).
Explication : Un solide libre, situé dans un espace à trois dimensions, peut donc réaliser six
mouvements différents.
2- Définition
Le contact entre deux solides (pièces) différents crée une liaison mécanique entre ces deux éléments.
En fonction de la forme des surfaces mises en contact, on obtient différentes liaisons mécaniques.
Une liaison mécanique est obtenue en mettant deux pièces en contact. Il existe donc entre ces deux
pièces une surface commune de contact.
Démontable (non permanente) : elle permet de séparer plusieurs pièces à la fois sans endommager
ni les pièces, ni l’organe de liaison.
Indémontable (permanente) : elle ne permet pas de séparer les pièces sans détériorer les pièces ou
l’organe de liaison.
Partielle : elle permet aux pièces de bouger l’une par rapport à l’autre, mais les possibilités de
mouvement sont limitées.
Élastique : elle utilise un organe de liaison souple (ressort, caoutchouc…) pour permettre aux pièces
de compenser des défauts de positionnement, pour amortir les chocs ou les vibrations.
Rigide : elle ne permet aucune déformation entre les pièces assemblées, l’organe de liaison étant
rigide.
4- Mode de la liaison
Exemple :
Un assemblage désigne le montage d’un arbre et d’un alésage ou encore la liaison de différentes
pièces d’un ensemble ou d’un produit. En outre ces solutions constructives peuvent réaliser par plusieurs
types de liaisons :
Démontable c’est-à-dire la liaison est conçue de manière à être démontée sans détérioration
importante des pièces qui peuvent être généralement réutilisable pour recréer l’assemblage. Ici l’organe
de liaison peut ne pas être réutilisable (clou, vis, rivet, brasure agrafe, goupille...)
Permanent c’est-à-dire pour supprimer la liaison, il faut déformer ou détruire au moins une des
pièces formant l’assemblage (soudure, colle et adhésifs, clinchage, frettage…)
Direct c’est-à-dire ne nécessite aucune pièce intermédiaire, la forme des pièces en contact suffit pour
réalisation de celle-ci (soudage frettage clinchage…)
Indirect c’est-à-dire une ou plusieurs pièces intermédiaires sont utilisées (collage, agrafage,
goupille, clavette …)
Les pièces soudées sont réalisées à partir de tôles laminées, de profilés, de pièces coulées
(construction mixte).
-Exemples : Charpentes métalliques, pièces mécano-soudées, châssis d’automobile de machine
industrielles.
2-Liaison par rivetage
Pour un assemblage riveté à froid, la liaison obtenue est par obstacle indirecte, tandis que pour un
rivetage à chaud, elle est considérée par adhérence indirecte.
On distingue essentiellement :
- Le rivetage avec ou sans rivet rapporté ;
- Le sertissage ou le clinchage.
Le rivetage permet donc d’obtenir de manière économique des assemblages par liaison encastrement
indémontable d’un ensemble de pièces
2.2-Formation de la rivure
La rivure s’obtient en tirant sur la tige avec une pince spéciale prenant appui sur la tête. Une fois la
rivure formée, la tige casse net. Les têtes peuvent être rondes, cylindriques plates ou fraisées si l’on veut
noyer les têtes
Matériaux possible : aluminium ; inox ; cuivreux…
- Exemples : Rivetage des flasques d’un disque d’embrayage, le rivetage d’une tôle faitière…
Les qualités adhésives de certaines matières synthétiques permettent de réaliser des assemblages
collés. Les liaisons obtenues par collage sont considérées comme des liaisons encastrements, indémontables
et par obstacle.
Le collage est largement utilisé dans l’industrie automobile, l’aviation, les cycles et motos ainsi que
dans l’industrie du mobilier et de la chaussure.
-Exemples : Roulements et pièces devant être ajustées avec précision, Bagues, roulements et
moyeux, collage des plastiques, caoutchoucs, métaux, bois, tissus…
Il permet de réaliser les assemblages par ajustements serrées. Cette solution est intéressante si
l’assemblage arbre / moyeu n’est jamais démonté car le démontage est impossible sans destruction de la
liaison. Cet assemblage est réalisé à la presse ou par un dispositif équivalent. Les pièces sont assemblées à
la même température. La réussite dépend de la précision des formes, de l’état des surfaces et du mode
opératoire.
1-Définition
Vis : c’est un composant fileté muni d’une tête qui réalise l’entraînement ainsi que d’une extrémité
qui participe à différentes fonctions mécaniques : assemblage, pression, guidage, arrêt et blocage.
Ecrou : c’est une pièce d’assemblage qui présente un trou taraudé destiné à se visser sur la partie
filetée d’une vis, d’un corps de boulon ou d’un goujon pour réaliser ce que l’on appelle en mécanique un
serrage.
Système vis-écrou : c’est l’utilisation d’une liaison hélicoïdale comme système de transformation de
mouvement.
Le système vis-écrou est composé d’une tige filetée et d’un alésage ou moyeu taraudé, qui transforme
un mouvement de rotation en mouvement de translation rectiligne.
Exemple Fig 5
• vis de pression : la pression est exercée par la tige de la vis ; la liaison obtenue est complète, rigide,
démontable, par adhérence et indirecte.
Exemple fig. 3
3-Réalisation de la liaison
Pour qu’un écrou puisse être monté sur une vis, les deux éléments doivent avoir les mêmes
caractéristiques :
• pas identique ;
• diamètre nominal identique ;
• profil du filet identique ;
• sens de l’hélice et nombre de filets identiques.
Exemple Fig 5
Écrou hexagonal : c’est l’écrou le plus utilisé. Il convient à la majorité des applications. Il
existe trois types de hauteur d’écrous :
• écrou hexagonal usuel, symbole H : hauteur = 0,8 ×diamètre nominal
• écrou hexagonal haut, symbole Hh : hauteur = diamètre nominal
• écrou hexagonal bas (ou mince), symbole Hm : hauteur = 0,5 ×diamètre nominal
5.1-Fonction
Les rondelles d’appui évitent de marquer les pièces en augmentant la surface de contact.
Certaines rondelles permettent entre autre le freinage des vis et des écrous (rondelles à dents ou Grower),
d’autres permettent de créer l’étanchéité.
5.2-Différents types
5.3-Désignation normalisée
6.1-Fonction
6.2-Différents types