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Classe C.E.T.I.

C DE MEZESSE Durée

A2-ELEQ COURS DESSIN & TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 2 HEURES


Par BITETE HERVE RICHARD

Semaine 2 : 13/09/2021 – 17/09/2021

Chapitre I : COTATION DIMENSIONNELLE DES FORMES

Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de :

 Ecrire et lire une cote sur un dessin ;


 Faire la cotation de dessin d’une pièce.

1-Définition

On appelle cotation, l’ensemble des dimensions nécessaire à la fabrication d’une pièce. Les
chiffres d’une cote représentent la dimension réelle et s’exprime en millimètres (mm). On distingue
deux classes de cotes sur un dessin : les cotes de formes et les cotes de position.

1-a-Exécution d’une cotation

L’exécution d’une cotation se résume à écrire toutes les cotes de la pièce que l’on a dessinée.
Elles sont de quatre types de cotes :

- Les cotes verticales


- Les cotes horizontales
- Les cotes obliques
- Les cotes angulaires

1-b-Ecriture d’une cote


2-Cotation des formes prismatiques

3-Cotation des formes de révolutions

4-Cotation des formes des angles

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Semaine 3 : 20/09/2021 – 24/09/2021

Chapitre II : PROJECTION OBLIQUE

1-Perspective cavalière

On appelle perspective cavalière d’une pièce ou d’objet la représentation dans laquelle ces
trois dimensions dans l’espace apparaissent. Elle est facile à réaliser avec les outils classiques et
informatiques.

1.1-Caractéristiques d’une perspective cavalière

 Toutes les surfaces parallèles au plan du


tableau ne sont pas déformées : les angles et les
arêtes conservent leur valeur réelle.
 Les arêtes perpendiculaires au plan du
tableau se dessinent suivant des fuyantes
parallèles. L’inclinaison des fuyantes est définie
par l’angle des fuyantes.
 Les dimensions portées sur les fuyantes
sont réduites par rapport aux dimensions réelles.
Les dimensions réduites sont obtenus en
multipliant les dimensions réelles par le
rapport de réduction.

1.2-Angle des fuyantes et rapport de réduction

L’angle des fuyantes conseillé par la normalisation est :


â = 𝟒𝟓°
Le rapport de réduction conseillé par la normalisation
est : R = 0.5
Autres rapport de réduction utilisés : R = 0.7, 0.8, 1
La longueur des fuyantes s’obtient par la formule

𝑳𝒇 = 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒐𝒏𝒅𝒆𝒖𝒓 × é𝒄𝒉𝒆𝒍𝒍𝒆 (𝑬) × 𝑹

Remarque :

Lorsque l’épaisseur de la pièce représentée en


perspective cavalière est faible, choisir un rapport de
réduction qui se rapproche de 1.

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2-Perspective cavalière d’une forme prismatique

3-Perspective cavalière des formes de révolution

4-Perspective axonométrique

Elle se divise en trois cas :

- Les perspectives isométriques


- Les perspectives dimétriques
- Les perspectives trimétriques

5-Perspective isométrique

Elles sont les plus faciles à mettre en œuvre et elles sont assez souvent utilisées. De nombreux
logiciels de CAO/DAO possèdent des commandes spécifiques à ce type de perspective. Les axes
isométriques sont à 120° les uns des autres.

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Semaine 4 : 27/09/2021 - 01/10/2021

Chapitre III : PROJECTION ORTHOGONALE

Objectifs de la leçon : je dois être capable de :

 Utiliser les propriétés des projections orthogonales sur un plan ;


 Créer les vues d’une pièce située dans l’espace ;
 Utiliser la correspondance des vues pour exécuter et vérifier le dessin d’une pièce ;
 Savoir décoder une vue en coupe ;
 Savoir décoder et exécuter une section ;

I-PRINCIPE

« Projection orthogonale » veut dire jeter en avant de manière perpendiculaire. Il faut ainsi
comprendre que les formes de la pièce (objet) doivent être représentées devant soi et de manière à ce qu’ils
soient perpendiculaires à notre vision. Ensuite, il suffit d’amener cette représentation sur un plan de
projection situé en arrière. On appelle vue le dessin obtenu.

1-Plans de projection

Il représente ici, l’espace limité ou la surface sur laquelle la vue est exécutée ou dessinée. Il est
généralement perpendiculaire (orthogonale) à la position du dessinateur.

Exemple: tableau, feuille de dessin etc.

2-Méthodes de projection

Plusieurs opérations sont nécessaires à la réalisation d’une bonne projection orthogonale.

❖ Opération 1 :
Placer la pièce à dessiner au milieu des 6faces
d’un cube de projection.

❖ Opération 2 :
Le dessinateur se place en face de la pièce et
dessine (projette) ce qu’il voit sur la face du cube
située derrière la pièce par rapport au dessinateur.
La vue obtenue est la vue de face.

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❖ Opération 3 :
Le dessinateur se place à gauche de la pièce et
dessine ce qu’il voit sur la face du cube située
derrière la pièce par rapport au dessinateur (la face
droite du cube). La vue obtenue est la vue de
gauche.

❖ Opération 4 :
Le dessinateur se place au-dessus de la pièce et
dessine ce qu’il voit sur la face du cube située au-
dessous de la pièce par rapport au dessinateur. La
vue obtenue est la vue de dessus.

Les vues de droite, de dessous et d’arrière sont


obtenues lorsque le dessinateur se déplace à
droite, au-dessus et en arrière de la pièce.

❖ Opération 5 :

Le dessinateur exécute un dessin sur un seul plan


(la feuille de dessin).
Afin que les vues de la pièce dessinée sur les faces
du cube apparaissent sur un seul plan, il faut
rabattre les faces de ce cube.

• Les vues occupent une place invariable par


rapport à la vue de face.
La vue :
- De gauche est placée à droite ;
- De droite est placée à gauche ;
- De dessus est placée en dessous ;
- De dessus est placée en dessus ;
- Arrière est placée à droite, ou à gauche.
• Les vues correspondent entre elles. La
connaissance des trois « correspondances »
facilite la lecture ou la réalisation d’un dessin.

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Classe C.E.T.I.C DE MEZESSE Durée

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Par BITETE HERVE RICHARD

Semaine 8 : 23/11/2020 - 27/11/2020

3-Mise en page

C’est l’opération qui consiste à repartir la disposition des différentes vues d’une pièce, dans la zone
d’exécution du plan de projection (format A4).

Calcul des cotes de mise en page

Soit A et B les cotes de mises en page

Méthode :

Direction horizontale :

En tenant compte de l’échelle :

a. Additionner la largeur l et l’épaisseur E (l + E), on obtient la somme des espaces occupés par
le dessin.
b. Soustraire cette somme de 190, on obtient : 190 - (l + E) la somme des espaces libres.
c. Diviser ce résultat par le nombre d’intervalles.

NB : le nombre d’intervalles est égale au nombre de vue +1

𝟏𝟗𝟎−(𝐥+𝐄)
D’où l’on obtient la formule 𝐀=
𝟑

Direction verticale :

a. Additionner la hauteur H et l’épaisseur E (H + E), on obtient la somme des espaces occupés


par le dessin.
b. Soustraire cette somme de 237, on obtient : 237 - (H + E) la somme des espaces libres.
c. Diviser ce résultat par le nombre d’intervalles.

𝟐𝟑𝟕−(𝐇+𝐄)
D’où l’on obtient la formule 𝐁=
𝟑

Remarque :

Lorsque le quotient est un nombre entier, les 3 intervalles ont la même valeur.

Lorsque le quotient est un nombre décimal, on arrondit la valeur par excès ou par défaut et on
distribue de telle sorte que les deux intervalles extrêmes soient égaux.

Elle est toujours suivie par une vérification et une mise au net du travail demandé c’est-à-dire obtenir
un dessin clair et sans faute :

- Effacer les traits inutiles - Repasser les traits d’axe ou mixte fin
- Repasser les traits interrompus courts - Repasser les traits forts du dessin

Semaine 9 : 30/11/2020 - 04/12/2020

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Exercice d’application : Thème : Pièce prismatique en L

Calcul des cotes de mise en page

Soit A et B les cotes de mises en page

Méthode :

Direction horizontale :

En tenant compte de l’échelle : soit 1 :1

d. Additionner la largeur l = 60 et l’épaisseur E = 25 (60 + 25), on obtient la somme des espaces


occupés par le dessin.
e. Soustraire cette somme de 190, on obtient : 190 - (85) la somme des espaces libres.
f. Diviser ce résultat par le nombre d’intervalles.

NB : le nombre d’intervalles est égale au nombre de vue ici on a 2 suivant la direction horizontale +1

𝟏𝟗𝟎−𝟖𝟓 𝟏𝟎𝟓
D’où l’on obtient la formule 𝐀= = = 𝟑𝟓
𝟑 𝟑

Soit 35 ; 35 ; 35

Direction verticale :

d. Additionner la hauteur H = 80 et l’épaisseur E = 25 (80 + 25), on obtient la somme des espaces


occupés par le dessin.
e. Soustraire cette somme de 237, on obtient : 237 - (105) la somme des espaces libres.
f. Diviser ce résultat par le nombre d’intervalles.

𝟐𝟑𝟕−𝟏𝟎𝟓 𝟏𝟑𝟐
D’où l’on obtient la formule 𝐁= = = 𝟒𝟒
𝟑 𝟑

Soit 44 ; 44 ; 44

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Semaine 10 : 07/12/2020 - 11/12/2020

4-Correspondance entre les vues

Les vues, construites à partir de plans de projections perpendiculaires entre elles, présentent la
propriété, après dépliage et développement, d’être en correspondance ou alignées les unes avec les autres.
Les dimensions de l’objet ou de ses formes se conservent d’une vue à l’autre, sans variations, et peuvent se
déduire à partir des lignes de rappel verticales, horizontales, etc.

Exercice de consolidation : Thème : pièce en T

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Trimestre I, II, III_A 2-EE_2021/2022 12
5-Projection orthogonale d’un solide de forme prismatique

5.1-Pyramide

6-Projection orthogonale des formes de révolution

6.1-Cylindre

6.2-Cône et tronc de cône

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7-Projection orthogonale d’un solide complexe

Confère planche projections orthogonales (Butée)

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III-REPRESENTATION DES PIECES EN COUPES SIMPLES

1-Principe

Dans ce mode de représentation l’objet est coupé (semblable à un fruit coupé au couteau). Les
morceaux sont séparés, le plus représentatif est choisi. L’observateur, le regard tourné vers le plan coupé,
dessine l’ensemble du morceau suivant les règles habituelles. L’intérieur devenu visible, apparait
clairement en traits forts.

2-Plan de coupe

- Il est indiqué dans une vue voisine.

- Il est représenté par un trait mixte fin (trait d’axe) renforcé aux extrémités par deux traits forts courts.

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- Le sens d’observation est indiqué par deux flèches (en traits forts) orientées vers la partie à conserver.
Les extrémités « touchent » les deux traits forts courts.

- Deux lettres majuscules (AA, BB…) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée
correspondante. Ces indications sont particulièrement utiles lorsque le dessin comprend plusieurs vues
coupées. S’il n’y a pas d’ambiguïté possible elles sont parfois omises.

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3-Méthode d’exécution d’une coupe ; hachures.

- Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.


- Elles sont tracées en trait continu fin et sont de préférence inclinée à 45° (dans le cas où un seul objet est
coupé) par rapport aux lignes générales du contour.
- Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
- Elles ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu court.
- Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de l’objet coupé.
Cependant, en l’absence de nomenclature, les familles de matériaux (ferreux, plastiques, alliages
légers…) peuvent être différenciées par les motifs d’emploi usuel.

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Semaine 16 : 18/01/2021-22/01/2021

IV-REPRESENTATION DE LA SECTION D’UNE PIECE

Les sections permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on désir préciser.
NB: Une section représente, exclusivement, la partie de l’objet située dans le plan sécant.

1-Principe

Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est réellement coupée
ou sciée).

2-Plan de section

Le plan de section ce désigne ici comme celui d’une coupe simple.

3-Différents types

3.1-Section sortie

 La section sotie se représente en trait fort.


 Ne dessiner que les détails situer dans le plan de la section.

Dessiner la section sortie :


Disposition 1 :
-Soit à la place normale d’une vue.
Disposition 2 :
-Soit dans le prolongement du plan de coupe. Relier alors la section à la vue au moyen d’un
trait mixte fin. Dans ce cas ne pas la désigner.
-Si la section n’est pas reliée à la vue, désigner le plan et la section.

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Disposition 3 :
-Soit dans une position redressée.
 Designer le plan de la section comme celui d’un de coupe simple.
 Inscrire A-A au-dessus de la section sortie.

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3.2-Section rabattue

❖ SECTION RABATTUE TOTALE

a. La représenter en trait continu fin.


b. Ne représenter que les détails situés dans
le plan de cette section
c. Ne rien modifier du tracé de la pièce à
l’emplacement de la section.
d. Ne pas la designer.
e. Renforcer l’axe (plan sécant de la coupe
aux extrémités. Ajouter deux flèches en
trait fort, s’il y a risque d’ambiguïté.)

❖ SECTION RABATTUE PARTIELLE

Lorsque la section rabattue sur place est


partielle, elle est limité comme une vue par
un trait fin tracé à main levée.

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Semaine 19 : 08/02/2021-12/02/2021

Chapitre IV : INTERSECTION DES SURFACES

Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de :

SURFACES CYLINDRIQUES

Les surfaces cylindriques sont des


surfaces développables générées par une droite
parallèle à un axe appuyée sur une courbe plane
appelée directrice.
La rotation de cette droite appelée
génératrice engendre un cylindre.
La directrice peut être un cercle, une
ellipse ou quelconque.
Si la directrice est un cercle, le cylindre
est un cylindre de révolution.

1- Surfaces cylindriques et surfaces planes

Principe : couper le cylindre par un plan (P)


 Sur la vue de dessus et de gauche, esquisser la trace du plan (P) ;
 Rappeler sur la vue de face, les points (m), (n), (o) et (p) obtenus.

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2- Surfaces cylindriques à axes perpendiculaires
2.1- Surfaces cylindriques à axes perpendiculaires : cylindres pleins de même diamètre

L'intersection de deux cylindres de même diamètre et d'axes concourants se projette suivant des
droites. Le point (2) est situé à l'intersection des deux axes.

2.2- Surfaces cylindriques à axes perpendiculaires : cylindres pleins de diamètre différents


▪ Recherche des points extrêmes
 Rechercher la vue sur laquelle le petit cylindre est limités par ses génératrices les plus longues.
(Vue de gauche sur l’exemple ci-dessous).
 Sur cette vue, repérer l’endroit où la génératrice la plus longue rencontre la surface latérale du gros
cylindre (point 2).

 Rappeler ce point sur la vue de face.

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□ REMARQUES :
o La courbe est tracée sur la vue où aucun des cylindres n’est projeté suivant une circonférence.
o Lorsque la courbe peut être assimilé à un arc de cercle, le rayon de ce cercle est égal au rayon du gros
cylindre.

2.3- Surfaces cylindriques à axes perpendiculaires : trous de même diamètre

Dans ce cas de perçages, le point (2) est situé à l’intersection des deux axes.

2.4- Surfaces cylindriques à axes perpendiculaires : trous de diamètres différents

Dans ce cas de perçages, faire figurer la courbe d’intersection n’est pas possible, car les diamètres
des trous ne sont pas identiques. D’où la figure ci-dessous.

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2.5- Surfaces cylindriques à axes perpendiculaires : cylindre plein et trou cylindrique

3- Surface sphérique et surface plane


Dans tous les cas de figures, la courbe d’intersection est un cercle.

4- Surface sphérique et surface de révolution

Dans tous les cas de figures, la courbe d’intersection est un cercle.

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Semaine 22 : 01/03/2021-05/03/2021

Chapitre V : VOCABULAIRE DES FORMES

Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de :

 Identifier un détail de forme sur une pièce mécanique ;


 Donner la fonction d’un détail de forme ;
 Représenter un détail de forme ;
 Interpréter le vocabulaire technique associé aux formes.

I- LES FORME GEOMETRIQUES

Chanfrein : c’est un usinage réalisé sur un bout d’arbre cylindrique ou prismatique pour
éliminer les arêtes vives.

Méplat : c’est une surface plane réalisé par usinage sur un cylindre.

Bossage : c’est une forme en saillie, obtenue par moulage. Elle permet de limiter une surface à usiner.

Lamage : c’est un usinage de forme cylindrique à fond plat. Il permet le logement d’une tête de vis
(Vis CHC), d’une collerette ou d’un collet.

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Queue d’aronde : c’est un usinage en forme de trapèze (pièce mâle et femelle) qui permettent
de réaliser une liaison glissière prismatique.

Rainure : c’est un usinage de longueur grande qui permet de réaliser le positionnement ou le guidage
d’un autre élément.
Exemple : rainure de table de machine-outil

Nervure : volume rapporté ou obtenu par moulage afin d’augmenter la rigidité d’une pièce.

Moletage : c’est un usinage qui permet de réaliser des stries sur une surface cylindrique.

Gorge : c’est un usinage de faibles dimensions de forme rectangulaire ou circulaire qui sert de
logement à un segment d’arrêt, un jonc ou un joint d’étanchéité.

Congé : c’est une portion de cylindre qui raccorde deux faces pour supprimer un angle rentrant.
Arrondi : c’est une portion de cylindre qui raccorde deux faces pour supprimer les angles vifs.

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Epaulement : c’est une saillie qui permet une mise en appui ou une butée.
Par exemple : appui sur une collerette.

Trou : c’est un usinage de forme cylindrique d’intérieur obtenu par perçage.


Si l’usinage est précis, il prend le nom d’Alésage.

Dégagement : placé à l’intersection de deux surfaces pour faciliter les usinages et assemblages.

Trou oblong : usinage composé de deux demi-surfaces cylindrique raccordées par deux surfaces
planes.

Encoche : c’est une petite entaille.

Entaille : c’est l’enlèvement d’une partie d’une pièce par usinage.

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Semaine 23 : 08/03/2021-12/03/2021

Chapitre VI : LES LIAISONS MECANIQUES

Objectifs de la leçon : je dois être capable de :

 Enumérer les mouvements possibles d’une pièce dans l’espace ;


 Identifier les degrés de libertés dans une liaison ;
 Enumérer les caractères des liaisons mécaniques ;
 Donner le mode d’une liaison mécanique.

I- DEGRE DE LIBERTE D’UN SOLIDE


1- Axe et mouvement

Entre deux pièces ou sous-ensembles liés, nous avons, dans l'espace 6 possibilités de mouvement :
pour chaque axe - une rotation (R) et une translation (T).

Explication : Un solide libre, situé dans un espace à trois dimensions, peut donc réaliser six
mouvements différents.

2- Définition

À chaque mouvement, est associé un degré de liberté. Un degré de liberté traduit


donc une liberté de mouvement (rotation ou translation).
Suivant un axe, chaque mouvement possible entre 2 pièces liées est un degré de liberté

II- LIAISON MECANIQUE


1- Définition

Le contact entre deux solides (pièces) différents crée une liaison mécanique entre ces deux éléments.
En fonction de la forme des surfaces mises en contact, on obtient différentes liaisons mécaniques.

Une liaison mécanique est obtenue en mettant deux pièces en contact. Il existe donc entre ces deux
pièces une surface commune de contact.

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2- Les types de liaison mécanique

À un degré de liberté, correspond la possibilité d’un mouvement de rotation ou de translation entre


deux solides.
Un solide qui n’a aucune liaison possède six degrés de liberté :
➢ Trois degrés de liberté en translation ;
➢ Trois degrés de liberté en rotation.

Trimestre I, II, III_A 2-EE_2021/2022 29


Trimestre I, II, III_A 2-EE_2021/2022 30
Trimestre I, II, III_A 2-EE_2021/2022 31
3- Caractères de la liaison

Dans les assemblages mécaniques, une liaison peut être :

Démontable (non permanente) : elle permet de séparer plusieurs pièces à la fois sans endommager
ni les pièces, ni l’organe de liaison.

Indémontable (permanente) : elle ne permet pas de séparer les pièces sans détériorer les pièces ou
l’organe de liaison.

Partielle : elle permet aux pièces de bouger l’une par rapport à l’autre, mais les possibilités de
mouvement sont limitées.

Complète (totale) : elle ne permet aucun mouvement entre les pièces.

Élastique : elle utilise un organe de liaison souple (ressort, caoutchouc…) pour permettre aux pièces
de compenser des défauts de positionnement, pour amortir les chocs ou les vibrations.

Rigide : elle ne permet aucune déformation entre les pièces assemblées, l’organe de liaison étant
rigide.

4- Mode de la liaison

Le mode d’une liaison peut être :


➢ Direct (par adhérence) : l’adhérence s’oppose à la suppression de la liaison ou à son démontage.
➢ Indirect (par obstacle) : la rupture d’un obstacle ou d’un composant est nécessaire pour provoquer
la rupture de la liaison (sans démontage).

Exemple :

Une liaison entre deux pièces comporte diverses caractéristiques. Dans


l’exemple ci-contre, la liaison entre 1et 2 est une liaison complète, indirecte,
démontable, rigide et par adhérence.

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TRIMESTRE III
Semaine 28 : 12/04/2021 - 16/04/2021
Chapitre VII : ASSEMBLAGES MECANIQUES

Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de :


 Identifier une condition fonctionnelle ou une surface fonctionnelle dans un assemblage de
deux pièces ;
 Identifier le type de positionnement relatif de deux pièces dans une liaison, en vue de son
montage et démontage.

I- ANALYSE TECHNOLOGIQUE D’UN ASSEMBLAGE

Un assemblage désigne le montage d’un arbre et d’un alésage ou encore la liaison de différentes
pièces d’un ensemble ou d’un produit. En outre ces solutions constructives peuvent réaliser par plusieurs
types de liaisons :

Un assemblage mécanique peut être :

Démontable c’est-à-dire la liaison est conçue de manière à être démontée sans détérioration
importante des pièces qui peuvent être généralement réutilisable pour recréer l’assemblage. Ici l’organe
de liaison peut ne pas être réutilisable (clou, vis, rivet, brasure agrafe, goupille...)

Permanent c’est-à-dire pour supprimer la liaison, il faut déformer ou détruire au moins une des
pièces formant l’assemblage (soudure, colle et adhésifs, clinchage, frettage…)

Direct c’est-à-dire ne nécessite aucune pièce intermédiaire, la forme des pièces en contact suffit pour
réalisation de celle-ci (soudage frettage clinchage…)

Indirect c’est-à-dire une ou plusieurs pièces intermédiaires sont utilisées (collage, agrafage,
goupille, clavette …)

1-Notion de condition fonctionnelle


Un mécanisme est constitué de différentes pièces. Pour que ce mécanisme fonctionne, des conditions
fonctionnelles doivent être assurées., à savoir le jeu, le serrage, retrait, dépassement. C’est conditions
fonctionnelles sont susceptibles d’être modifiés en fonction des dimensions de certaines pièces. La cotation
fonctionnelle permet de rechercher les cotes fonctionnelles à respecter afin que les conditions fonctionnelles
soient assurées.
Exemple : pour que l’allumette puisse être placée dans la boite, il faut un jeu entre l’allumette et la
boîte.

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2-Notion de surface fonctionnelle
Les surfaces fonctionnelles sont des surfaces en contact ou en appui avec d’autres pour réaliser une
fonction particulière.
Les surfaces fonctionnelles des pièces sont usinées pour assurer le bon fonctionnement des
mécanismes dans lesquels elles sont montées, cas par exemple des bagues de roulements.

3-Notion de cote fonctionnelle


Une cote fonctionnelle est la distance entre deux surfaces fonctionnelles d’une même pièce cote.
Une cote fonctionnelle est délimitée, à ces extrémités, par deux surfaces d’appui ou par une surface
d’appui et une surface terminale.

Trimestre I, II, III_A 2-EE_2021/2022 34


II-LIAISON COMPLETES NON DEMONTABLES

Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de :

 Identifier un cordon de soudure dans un plan ;


 Identifier un rivet ;
 Indiquer les autres caractères d'une liaison complète non démontable

1-Liaison par soudure


Souder : c’est assembler de façon permanente deux ou plusieurs pièces, tout en assurant entre elles
la continuité de la matière.
1.1-Représentation du cordon de soudure

Trimestre I, II, III_A 2-EE_2021/2022 35


1.2-Assemblage de pièce à souder

Les pièces soudées sont réalisées à partir de tôles laminées, de profilés, de pièces coulées
(construction mixte).
-Exemples : Charpentes métalliques, pièces mécano-soudées, châssis d’automobile de machine
industrielles.
2-Liaison par rivetage

2.1-Assemblage des pièces

Pour un assemblage riveté à froid, la liaison obtenue est par obstacle indirecte, tandis que pour un
rivetage à chaud, elle est considérée par adhérence indirecte.
On distingue essentiellement :
- Le rivetage avec ou sans rivet rapporté ;

- Le sertissage ou le clinchage.

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- Clinchage

Le rivetage permet donc d’obtenir de manière économique des assemblages par liaison encastrement
indémontable d’un ensemble de pièces

2.2-Formation de la rivure

La rivure s’obtient en tirant sur la tige avec une pince spéciale prenant appui sur la tête. Une fois la
rivure formée, la tige casse net. Les têtes peuvent être rondes, cylindriques plates ou fraisées si l’on veut
noyer les têtes
Matériaux possible : aluminium ; inox ; cuivreux…
- Exemples : Rivetage des flasques d’un disque d’embrayage, le rivetage d’une tôle faitière…

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Avantages : une sécurité de fixation, économique, assemblage des matières différentes et d’épaisseurs
différentes…
Inconvénients : non démontable, tête protubérantes (saillie en forme de bosse à la surface d’un corps)

3-Liaison par collage


3.1-Représentation du collage

Les qualités adhésives de certaines matières synthétiques permettent de réaliser des assemblages
collés. Les liaisons obtenues par collage sont considérées comme des liaisons encastrements, indémontables
et par obstacle.
Le collage est largement utilisé dans l’industrie automobile, l’aviation, les cycles et motos ainsi que
dans l’industrie du mobilier et de la chaussure.

-Exemples : Roulements et pièces devant être ajustées avec précision, Bagues, roulements et
moyeux, collage des plastiques, caoutchoucs, métaux, bois, tissus…

4-Liaison par emmanchement forcé

4.1-Assemblage des pièces

Il permet de réaliser les assemblages par ajustements serrées. Cette solution est intéressante si
l’assemblage arbre / moyeu n’est jamais démonté car le démontage est impossible sans destruction de la
liaison. Cet assemblage est réalisé à la presse ou par un dispositif équivalent. Les pièces sont assemblées à
la même température. La réussite dépend de la précision des formes, de l’état des surfaces et du mode
opératoire.

-Exemples : assemblage arbre / moyeu.

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Semaine 29 : 19/04/2021-23/04/2021

Chapitre VIII : LES LIAISONS : Système vis-écrou

Objectifs de la leçon : l’élève doit être capable de :

 Identifier un système vis-écrou ;


 Définir les caractéristiques d’un système vis-écrou ;
 Identifier un système vis-écrou dans une mise en plan par la représentation normalisée du filetage
et du taraudage ;
 Réaliser la liaison vis-écrou.

1-Définition

Vis : c’est un composant fileté muni d’une tête qui réalise l’entraînement ainsi que d’une extrémité
qui participe à différentes fonctions mécaniques : assemblage, pression, guidage, arrêt et blocage.
Ecrou : c’est une pièce d’assemblage qui présente un trou taraudé destiné à se visser sur la partie
filetée d’une vis, d’un corps de boulon ou d’un goujon pour réaliser ce que l’on appelle en mécanique un
serrage.
Système vis-écrou : c’est l’utilisation d’une liaison hélicoïdale comme système de transformation de
mouvement.

2-Description et représentation du système vis-écrou

Le système vis-écrou est composé d’une tige filetée et d’un alésage ou moyeu taraudé, qui transforme
un mouvement de rotation en mouvement de translation rectiligne.

3-Fonctionnement de l’assemblage vis-écrou


L’assemblage vis-écrou se compose d’une vis en rotation et d’un écrou en translation, il transforme un
mouvement de rotation en mouvement de translation (mouvement hélicoïdal)

I-LIAISON COMPLETES DEMONTABLES PAR VIS D’ASSEMBLAGE


1-Principe
Les vis de fixation permettent d’assembler plusieurs pièces par pression des unes sur les autres. Deux
modes d’action sont utilisés

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• vis d’assemblage : la pression est exercée par la tête de la vis ; la liaison obtenue est complète, rigide,
démontable, par obstacle et indirecte ;

Exemple Fig 5

• vis de pression : la pression est exercée par la tige de la vis ; la liaison obtenue est complète, rigide,
démontable, par adhérence et indirecte.

Exemple fig. 3

2-Le trou taraudé


Un taraudage est obtenu à partir d’un perçage ou alésage dans lequel ont été réalisées une ou plusieurs
rainures hélicoïdales.

3-Réalisation de la liaison

Pour qu’un écrou puisse être monté sur une vis, les deux éléments doivent avoir les mêmes
caractéristiques :
• pas identique ;
• diamètre nominal identique ;
• profil du filet identique ;
• sens de l’hélice et nombre de filets identiques.

Le système (vis + écrou) permet de réaliser :


• des assemblages normalisés assurant des liaisons démontables ;
• des machines simples capables de transformer un mouvement circulaire en un mouvement rectiligne.

Exemple Fig 5

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La liaison réalisée est la liaison hélicoïdale

Exemple : un boulon, un étau d’atelier mécanique

Écrou hexagonal : c’est l’écrou le plus utilisé. Il convient à la majorité des applications. Il
existe trois types de hauteur d’écrous :
• écrou hexagonal usuel, symbole H : hauteur = 0,8 ×diamètre nominal
• écrou hexagonal haut, symbole Hh : hauteur = diamètre nominal
• écrou hexagonal bas (ou mince), symbole Hm : hauteur = 0,5 ×diamètre nominal

Exemple de désignation d’un filetage ISO


Le symbole M est suivi du diamètre nominal (d= 8) et du pas (P= 1,25) séparés par le signe de la
multiplication. On indique ensuite la tolérance du filetage :
• pour une vis : H M 8-20 × 1,25
• pour un écrou : Hh M 8 × 1,25

4-Organes d’amélioration de la liaison

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5-Rondelle

5.1-Fonction

Les rondelles d’appui évitent de marquer les pièces en augmentant la surface de contact.
Certaines rondelles permettent entre autre le freinage des vis et des écrous (rondelles à dents ou Grower),
d’autres permettent de créer l’étanchéité.

5.2-Différents types

5.3-Désignation normalisée

6-Le frein de vis

6.1-Fonction

6.2-Différents types

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