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School of Computer Science

Cycle préparatoire
1ère année
A.U. 2022/2023

Relations binaires : Formulaire


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Relation binaire. E un ensemble non vide.
a) Une relation binaire sur E, que l’on note R, est toute partie G du produit cartésien
E × E.
b) La partie G est le graphe de R.
c) Un élément x de E est en relation avec un élément y de E si (x, y) appartient à G, on
écrit xRy.
Restriction. R une relation binaire sur E, de graphe G, F une partie non vide de E. La restric-
tion S de R à l’ensemble F est la relation binaire dont le graphe est G ∩ (F × F ).

Réflexivité, symétrie, transitivité, antisymétrie. R une relation binaire sur E.


a) La relation R est dite réflexive si : ∀ x ∈ E, xRx.
b) La relation R est dite symétrique si : ∀ x, y ∈ E, xRy ⇒ yRx.
c) La relation R est dite transitive si : ∀ x, y, z ∈ E, (xRy et yRz) ⇒ xRz.
d) La relation R est dite antisymétrique si : ∀ x, y ∈ E, (xRy et yRx) ⇒ x = y.
Remarques.
a) Il existe des relations binaires qui ne sont ni symétriques ni antisymétriques.
b) Une relation binaire qui est réflexive, symétrique et antisymétrique est nécessairement la
relation d’égalité.
Relations d’équivalence. Une relation binaire sur E qui est à la fois réflexive, symétrique et
transitive s’appelle une relation d’équivalence sur E.

Classe d’équivalence. R une relation d’équivalence sur E. Pour x dans E, la classe d’équivalence
de x par R est
C(x) = {y ∈ E : xRy}
On la note aussi x̄ ou ẋ.
Attention ! R une relation d’équivalence sur E.
a) ∀ x, y ∈ E : xRy ⇐⇒ C(x) = C(y).
b) ∀ x, y ∈ E, on a C(x) = C(y) ou C(x) ∩ C(y) = ∅.
Propriétés. R une relation d’équivalence sur E.
a) E = ∪x∈E C(x).
b) Si Γ est l’ensemble formé par un unique représentant de chaque classe d’équivalence.
Alors la famille (C(x))x∈Γ est une partition de E.
Ensemble quotient. R une relation d’équivalence sur E. L’ensemble de toutes les classes d’équivalence
des éléments de E s’appelle l’ensemble quotient de E par R. On le note E/R.
Relations d’ordre.
a) Une relation binaire sur E qui est à la fois réflexive, antisymétrique et transitive s’appelle
une relation d’ordre sur E.
b) Souvent on note une relation d’ordre ≤.
c) On dit que (E, ≤) est un ensemble ordonné.
Ordre totale, ordre partiel. ≤ une relation d’ordre sur E.
a) ≤ est dite une relation d’ordre total si pour a et b de E, on a a ≤ b ou b ≤ a. On dit que
(E, ≤) est totalement ordonné.
b) Dans le cas contraire, on dit que c’est une relation d’ordre partiel. On dit que (E, ≤) est
partiellement ordonné.
Remarques. ≤ une relation d’ordre sur E.
a) ≤ une relation d’ordre sur E. On obtient une autre relation d’ordre ≥ sur E définie par
a ≥ b ⇐⇒ b ≤ a.
b) On a une relation binaire < sur E qui n’est pas une relation d’ordre :

∀ x, y ∈ E : x < y ⇐⇒ x ≤ y et x ̸= y

Majorant, minorant. (E, ≤) un ensemble ordonné et A une partie non vide de E.


a) Un majorant de A est tout élément M de E vérifiant :

∀ a ∈ A, a ≤ M

b) Un minorant de A tout élément m de E vérifiant :

∀ a ∈ A, m ≤ a

c) La partie A est majorée (respectivement minorée) si elle admet un majorant (respecti-


vement un minorant). Elle est dite bornée si elle est à la fois minorée et majorée.
Remarques. (E, ≤) un ensemble ordonné et A une partie non vide de E.
a) Si M est un majorant de A alors tout élément de E supérieur ou égal à M est aussi un
majorant de A.
b) Si m est un minorant de A de E alors tout élément de E inférieur ou égal à m est aussi
un minorant de A.
Plus grand élément, plus petit élément. (E, ≤) un ensemble ordonné et A une partie non vide
de E.
a) Un élément de A qui est un majorant de A s’appelle un plus grand élément de A.
b) Un élément de A qui est un minorant de A s’appelle un plus petit élément de A
Remarque. Si une partie non vide de E admet un plus grand élément (respectivement un plus
petit élément), il est unique.

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