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Université Abdou Moumouni de Niamey

Faculté des Sciences et Techniques


Département de mathématiques et informatique
L3 mathématique, 2021-2022

Travaux dirigés : Équations Diérentielles Ordinaires (Fiche 3)


Exercice 1 :

1. Soient f, g : R2 → R deux fonctions de classe C 1 . On considère le système diérentiel :

x0 (t) = x(t)f (x(t), y(t))



(1)
y 0 (t) = y(t)g(x(t), y(t))

a) Rappeler pourquoi, pour tout (x0 , y0 ) ∈ R2 , il existe T > 0 et x, y :] − T, T [→ R un


couple unique de fonctions de classe C 1 solutions sur ] − T, T [ de (1) avec
x(0) = x0 , y(0) = y0 . (2)

b) Montrer que s'il existe t0 ∈] − T, T [ en lequel x est nulle alors la fonction x est
identiquement nulle sur ] − T, T [.
c) En utilisant b) par exemple, prouver l'implication suivante :
(x0 > 0) =⇒ (∀ t ∈] − T, T [, x(t) > 0).

Montrer que la même propriété est aussi vraie pour la solution t → y(t).
2. On pose f (x, y) = cos(x + y), g(x, y) = sin(x + y).
a) Montrer que, pour toute donnée (x0 , y0 ), le système (1) admet une solution sur R
tout entier satisfaisant (2). On la note (x(t), y(t)).
On suppose désormais x0 > 0, y0 > 0, et donc d'après 1c), on a, pour tout t,
x(t) > 0, y(t) > 0. On considère l'ensemble
π
∆ = {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0, < x + y < π}.
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b) Montrer que
((x0 , y0 ) ∈ ∆) =⇒ (∀ t ∈ [0, +∞[, (x(t), y(t)) ∈ ∆).

Indication : Remarquer que, si en un point t0 > 0, x(t0 ) + y(t0 ) = π avec x(t0 ) > 0,
y(t0 ) > 0, alors (x + y)0 (t0 ) < 0 et en déduire que la solution ne peut pas sortir de
∆ en un tel point de son bord. Puis examiner de façon analogue les autres parties
du bord de ∆.
c) Montrer que pour tout (x0 , y0 ) dans ∆, les fonctions x, y sont monotones sur [0, +∞[
et convergent lorsque t tend vers l'inni vers des valeurs qu'on précisera.

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Exercice 2 :
On considère l'équation diérentielle du second ordre
x00 − a(t)x0 − b(t)x = 0 (E)

dénie sur un intervalle I de R, a et b sont des applications continues de I dans R.


1. Vérier que, pour tout t0 de I et tout (α, β) de R2 , il existe une unique solution maximale
f : I → R de l'équation (E) telle que

f (t0 ) = α et f 0 (t0 ) = β.

Montrer que l'ensemble des solutions de (E) est un sous espace vectoriel de dimension
deux de l'espace des applications dérivables I dans R.
2. On suppose que a2 (t) ≤ 4b(t), ∀ t ∈ I .
a) Si f est une solution maximale de (E), vérier que (f 2 )00 ≥ 0. En déduire que, si f
n'est pas identiquement nulle, f a au plus un zéro dans I .
b) Soient f et g deux solutions maximales linéairement indépendantes. Vérier que si
t1 6= t2 alors f (t1 )g(t2 ) 6= f (t2 )g(t1 ). En déduire que, pour tout (α1 , α2 ) de R2 , il
existe une unique solution maximale f de (E) vériant f (t1 ) = α1 et f (t2 ) = α2 .

Exercice 3 :
Intégrer les systèmes diérentiels suivants :
 0
 x (t) = 4x(t) + y(t) + 2z(t)
1. y 0 (t) = −x(t) + y(t) − z(t)
 0
z (t) = −2x(t) − y(t)
 0
 x (t) = x(t) + y(t) − 2z(t)
2. y 0 (t) = 2y(t) − 2z(t)
 0
z (t) = x(t)

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