MEMOIRE DE MAGISTER
SPECIALITE: GENIE CIVIL
MEZOUDJ GHAZEL
Soutenue Devant la commission d’examen:
Président:
- BENANNANE.A MCA UMBA MOSTAGANEM
Rapporteur:
- KADRI.T MCA UMAB Mostaganem
Examinateurs:
-BELGUESMIA.N MCA UMBA MOSTAGANEM
-BENAOUINA.C MCA UMBA MOSTAGANEM
Remerciements
C’est pour l’auteur un grand honneur que de remercier monsieur
BENANNANE.A MCA UMBA MOSTAGANEM qui a bien voulu accepter la
présidence du jury.
A tout le personnel de Génie civil, qui m’a toujours encouragé dans mon travail,
je dis merci.
Toute ma reconnaissance Monsieur Ismail pour son aide d’avoir tapé cette
thèse.
Mes sincères remerciements aussi à mes amis qui m’ont jamais hésité à
m’encouragé à aller de l’avant.
Résume :
bicouche d'un sol fin saturé et la propagation de la chaleur dans un caisson d'un
pont en encorbellement.
Abstract:
The aim of this research consists firstly in studying the different steps to design
a cantilevered structure.
Finite difference method was used to solve heat equation, for different sections,
in terms of time and depth. Then strains and stresses generated are also
determined.
ﯾﺴﻌﻰ ھﺬا اﻟﺒﺤﺚ أوﻻ إﻟﻰ دراﺳﺔ ﻣﺨﺘﻠﻒ ﺗﺼﻤﯿﻢ اﻟﻤﻨﺸﺂت اﻟﺼﻨﺪوﻗﯿﺔ ،ﺛﻢ ﻧﺮﯾﺪ ﻣﻦ ﺧﻼل
دراﺳﺘﻨﺎ ھﺬه أن ﻧﺒﯿﻦ ﻗﺎﻧﻮن ﺗﻮزﯾﻊ اﻧﺘﺸﺎر اﻟﺤﺮارة داﺧﻞ اﻟﻌﻨﺼﺮ اﻟﺼﻨﺪوﻗﻲ ﻓﻲ اﻟﺠﺴﺮ،
ﺑﺤﯿﺚ ﻧﺤﺪدھﺎ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪام ﻃﺮق ﻋﺪدﯾﺔ )ﻃﺮﯾﻘﺔ اﻟﻔﺮوق اﻟﻤﺤﺪدة( ﻟﻨﺘﻤﻜﻦ ﻣﻦ إﯾﺠﺎد درﺟﺔ
اﻟﺤﺮارة داﺧﻞ ﻛﻞ ﻣﻘﻄﻊ )ﻧﻘﻄﺔ( ﻣﻦ اﻟﻌﻨﺼﺮ اﻟﺼﻨﺪوﻗﻲ ﺑﺪﻻﻟﺔ اﻟﺰﻣﻦ ) (tواﻟﻌﻤﻖ )،(z
وﻓﻲ اﻷﺧﯿﺮ ﻟﻠﻘﯿﺎم ﺑﺪراﺳﺔ ﺗﺸﺒﯿﮭﯿﺔ ﺑﯿﻦ ﺗﺪﻋﯿﻢ ﻃﺒﻘﺘﯿﻦ ﻣﻦ اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻨﺎﻋﻤﺔ اﻟﻤﺸﺒﻌﺔ واﻧﺘﺸﺎر
1-Introduction générale
Les ouvrages d’arts en générale et les ponts en particulier, soit pendant leurs
périodes de construction ou d’exploitation sont toujours sous l’effet des facteurs
de variation de température
Tels que :
Par étuvage
Radiation solaire
Température de l’atmosphère
Etc.…
2
Introduction générale
Dans la pratique dans notre jour, on utilise trois mesures pour l’étude de ce
problème en utilisant la théorie de L’académicien russe LOKYNOVA.B.C [0],
qui est basée sur la résolution numérique, telles que : méthode des différances
finies, éléments finis et même de volumes finis qui sont :
D’où on peut prédire que le travail actuel qui est basé sur la résolution iso-
thermique c'est-à-dire détermination des contraintes et des déformations au
niveau des différentes sections et points du voussoir a étudier en déterminant le
champ thermique qui est très compliqué pour travailler dans un espace (o x y z)
dans la théorie d’élasticité. Pour cela pour la résolution de tel problème on se
base sur une résolution graphique qui est plus facile mais ne sera pas notre cas
car elle est monotone et fastidieuse pour déterminer l’état de chaque section et
point de la structure.
1 2
m1 m1
m1 Tx1 Tx1
Tx1
Ty1 Ty1
Ty1 Tz1 Tz1
I II
T’x1
m’1 m’1
m’1
T’x1 T’x1
T’x1 T’y1
T’y1 T’z1 T’z1
T’z1
4
Introduction générale
5
Introduction générale
2- Problématique
Pour cette raison notre travail actuel consiste a déterminer un model théorique
de transfert de chaleur et calcul de contraintes et de déformation dues a cette
dernière, on se basant sur des données probabilistes qui se coïncident plus ou
moins avec non condition techniques et climatiques pou mètre nos ouvrages a
l’abris de dégradation thermique
3- Méthodologie
Introduction générale
Chapitre 1 : généralités sur les ponts en encorbellement
Chapitre 2 : la loi de propagation de chaleur dans un caisson
Chapitre 3 : résolution analytique de la propagation de la chaleur dans un
caisson
Chapitre 4 : étude analogique du transfert de chaleur et de consolidation
Chapitre 5 : résolution du model de transfert de chaleur par analogie de
consolidation par la méthode des différences finies.
6
Généralités sur les ponts en encorbellement
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
I-1 Introduction :
I-2Généralités:
Les ponts en béton précontraint par encorbellement sont développés par les
allemands, il y aura bientôt 1/2 siècle (les années50), puis par de nombreux pays
au premier rang desquels la France.
I-3Avantages de type de pont:
I-3-1 Il s'accommode très bien des piles de grande hauteur
I-3-2 Permet la préfabrication des voussoirs lorsque ceux-ci sont en nombre
important
I-3-3 La rapidité d'exécution permise par ce procédé avec des voussoirs coulés
en place.
(En réalise normalement une paire de voussoir par semaine et par fléau
Fléau
(Voir fig I- 1)
Pile
Semelle
Pieux
8
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
(Si l'on préfabrique le tablier, on réalise 3 à4 voussoirs par semaine et par fléau).
Câbles voussoirs
Pile
Les voussoirs peuvent être bétonnés en place dans des coffrages mobiles où être
préfabriqués, transporté et mis en place (plusieurs ouvrages rapprochés, est le
cas le plus fréquent en Algérie, car nous permet de beaucoup du temps et nous
facilite la tache pour la mise en place même dans les périodes de mauvais temps
et nous assure une bonne qualité de construction, car on maitrise facilement la
qualité de béton et sa résistance demandée pour ce genre de construction
(structure caisson)
9
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
I-4 Historique:
Sens de passage
Hourdis supérieure
a
âme
e
Hourdis inférieure
Pour l≤13m
3 âmes
Pour13m≤ l≤18m
L
Fig I-5: schémas d’un voussoir bicellulaires adjacents
4 âmes à
Si l≥25m
6 âmes à
11
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
Il faut 1 tg 1
5 4
α
a
6 6
Etriers (Øe)
Filants (Øl)
12
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
- un câble 12T13
*étrier en 10
Et des filants en 8
a 27 ,6cm
Soit a 28cm
h
a 5 cm ( I 2)
36
h : Hauteur de l'âme
500
a 5
36
Si h 6 m et 7 m a 30 cm
Si h 7 m , a h 8 cm
22
13
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
e (cm)
0
16 18 20 22
Pour L 4 ,5 m
L
e 0
10 cm
36
( I 4)
14
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
0,5Ø ou 3cm
e
Ø
e 0,5 2,5 ( I 5)
'
e 12cm
l
h0
h1
1 h1 1
( I 6)
20 l 16
h 1
Economique 1
l 17
(Consoles articulées)
15
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
l l
En pratique h0 ( I 7)
60 30
L'intrados suit une variation parabolique (partie proche de la pile), puis une
partie du tablier (les 7m dernier coté de culée) a une hauteur constante égale à
hc
2
x x
0 xl : h x hp 2 hp hc hp hc ( I 8)
l l
1 x l 7 ,75 : h x hc ( I 9)
2
x x
0 xl : e x e p 2 e p ec e p ec
l l
16
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
1 x l 7 ,75 :
e x ec
5
2
I kh ( I 10)
Elle est comprise entre la loi limite I k h 2 et la loi de variation des section
rectangulaires I k h 3 . hypothèse des tables de GULDAN, elle correspond bien
aux sections en T et en caisson.
0 x l : I x I c (I 11)
5
2
x ul 2
ul x l : I x I c 1 k ( I 12)
l ul
Avec:
0, 4
Ip
k
1
Ic
17
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
La variation de la section:
l x l 7,75m : s x s c ( I 13)
sx s p 2s p s c X / L s p s c X / L
2
0 xl ( I 14)
* la variation de la hauteur h x
2
x x
0 xl: hx h p 2 h p hc h p hc ( I 16)
l l
18
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
2
x x
0 xl: e x e p 2e p ec e p ec ( I 17)
l l
la variation d'inertie:
La loi de variation de l'inertie est comme suite:
5
2
2x 2
0 xl : I x I c 1 K 1 ( I 18)
l
0, 4
I
Avec: K p 1
Ic
19
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
La variation de section:
0 x L : s( x) s p 2s p s p X / L s p s c X / l
2
( I 19)
- la hauteur constante est plus commode pour les passages des canalisations des
services publics (eau, gaz, etc.……)
20
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
Des câbles de
continuité
21
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
Câble de continuité
Fig I-23 : vue en plan des câbles de continuité sur la travée intermédiaire d’un
pont caisson
Partie tendue c’est la partie inférieur (Hourdis inférieur).
- -
+ +
Fig I-24 : diagramme de moment fléchissant sur les deux travées de rive et
la travée intermédiaire d’un pont en encorbellement successifs
22
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
55t
I-7-1 (1er phase ) Evaluation des charges appliquées : Ponctuelle
Q=5t charge de
(Charge de chantier) q=50kg/m2 chantier
3m
55t (qA)
qA : due au chute
0,98 P2 1,03 P1
d’un équipage
mobile P1 : poids de la
P2 : poids de la
console droite
console gauche
q=50kg/m2 (correspondant à 2cm
de béton sur toute la surface d’un
demi fléau)
Vent : 22 kg/m2
Vent : règlement français évalue son action sur une surface frappée
normalement à :
23
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
→ q verticale=125 sin10°≈22kg/m2
10°
qv
125
Cintre
24
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
Clavage centrale
25
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
Appareille d’appui
Les câbles de
précontrainte
C2 C1
Voussoir
u L>2u u
7m≤ l ≤10m
26
Chapitre I généralité sur les ponts en encorbellement
2
Coffrage
1 Ou 2 1 Ou 2
Soient:
I-9 Conclusion:
• Ouvrage comptant des piles très hautes et franchissant des vallées larges et
profondes (cintre onéreux)
28
La loi de propagation de la chaleur dans un
caisson
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
II-1 Introduction :
Le travail de ce chapitre consiste à déterminer une loi de répartition de
chaleur dans un caisson en général et en profondeur en particulier pour évaluer
réellement les différents efforts qui peuvent être lieu au niveau des différents
sections de conjonction telle que les deux hourdis supérieur et inférieur les
âmes qui sont très sensibles au cisaillement, due à la variation du gradient
thermique.
Pour cette raison on est censé de déterminer une loi mathématique de
propagation thermique qui est basée sur des données numériques.
L x1 x2
( x2 x1 x )
30
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
T
Q K S t ( II 2)
1
x x x1
De même:
T
Q K S t ( II 3)
2
x x x2
L'apport de:
T T
2
T
Q Q K S t K S t K 2
x S t ( II 4)
1 2
x x x1
x x x 2
x
Nous avons appliqué le théorème de Lagrange à la différence [25]
T T 2
x x T
2 1 2
( II 6)
x x x
x x1 x x2
T
Q Q C x S dt ( II 7)
1 2 t
T
avec T dt
t
Ou C : la capacité calorifique de la barre.
: Masse volumique de la barre.
31
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
2
T K T K 2
; désignons par : a : diffusité
t C x2 C
a
T 2 T
Alors 2
( II 8)
t x
Equation de la chaleur dans une barre homogène.
Pour que la solution de l'équation (II-8) soit entièrement déterminée, la fonction
T x, t doit vérifier la condition aux limites:
T l , t t
Conditions aux limites ( II 11)
2
T T T T
cos cos cos ( II 13)
n x y z
Voir schémas dx
dy α
β dn
n
t y
32
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Ou cos ; cos ; cos cosinus directeurs du vecteur n
Ou' encore T n gra d T ; ( II 14 )
n
cos
Alors n cos n 1 cos2 cos2 cos2
cos
T
carT dt ou T dt
t t
33
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
T
t C dV ( II 19 )
V t
T
Alors V div K gradT dV V C dV
t
T
diV K gradT C dV 0 ( II 22)
V
t
T
diV K gradT C 0 ( II 24)
t x x 0
1
y y 0
1
z z10
x
1
P y un point de V f P 0
1
z1
T
C diV K gradT ( II 25)
t
T T T
Mais K gradT K i K j K K ( II 26)
x y z
T T T
et divk garcd T k k k ( II 27)
x x y y y z
34
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
T 2T 2T 2T
a 2 2 2 2 ( II 29)
t x y z
2T 2T 2T
ou T Laplacien de T
x 2 y 2 z 2
h x
2T
2
x t 1 T x h, t T x, t T x, t T x h, t (II 34)
x h h h
Ou
2T
2
x, t T x h, t 2T x2 , t T x h, t ( II 35)
x h
D'une manière analogue:
T
x, t T x, t l T x, t ( II 36 )
t l
l t
On demande de trouver la solution de l'équation:
T 2T (4)
a2 2
T x
35
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
C'est à dire trouver la solution T x, t dans le rectangle délimité par les droites
t 0, x 0 ; x l ; t T si l'on connait les valeurs de fonction recherchées Sur
trois de ses côtés : t 0, x 0 ; x l
x ih ; i 1, 2,3,..., n
t jl ; j 1,2,3,..., n
Et déterminons les valeurs approchées des solutions aux nœuds de cette grille,
c'est-à-dire aux points d'intersection de ces droites.
Introduisons les notations.
T ih, jh T1 , j ( II 40)
Définissons Ti , j 1 : ?
2a 2 l l
Ti , j 1 1 2 Ti , j a 2 2 Ti 1, j Ti 1, j ( II 42)
h h
Il découle de la formule (II-42) que si l'on connait les trois valeurs dans j ième
série, Ti , j ; Ti 1, j ; Ti 1, j ; on peut déterminer la valeur U i , j 1 dans la J 1 ième série:
36
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Les valeurs aux extrémités de ce segment non sont connues en vertu des
formules (II-38) et (II-39). Ainsi nous obtenons rangée par rangée les valeurs de
la solution recherchée pour tous les nœuds de la grille.
Dans le cas ou le pas l sauvant l'axe t est choisi de sorte que:
2a 2 l l 1
1 0 ou a2 2 ( II 43)
h2 h 2
h2
ou l
2a 2
Dans ce cas l'équation (II-42) prend la formule:
1
Ti , j 1 (Ti 1, j Ti 1, j ) ( II 44 )
2
Voir fig II-3
37
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
100 100
hc
60 3,33
1,66m hc 3,33m
On prend hc 2,5m
Section transversale:
Epaisseur de l'âme
Guyon propose une formule empirique: [6]
h
a 5 ( cm )
36 : : diamètre de la gaine
h : hauteur de l'âme.
240
a 5 8,8 20,46 cm
36
On prend a 35cm
Car l'épaisseur minimale a 30cm
38
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
1 2 1 1 2 5.10 7 200.10 7
Alors 2.47.10 7 m 2 / s
1 2 2 2 1 2 200.10 7 5.10 7
l t 1
On a : a 2 a 2 avec a 2.47 10 7 m 2 / s
2 2 2
h z 2
1
Donc T i ; j 1
2
T i 1; j T i 1, j
Z= i h ; i 1, 2,3..., n
t= J . l ; J 1,2,3 ...n
Déterminons les n de i et de J.
1 l t
2,47.10 7 2 2,47.10 7 2 ; On fixera z 0.25m
2 h z
z 2.5
Donc z 0.25 10
z ih ; h z ; i 0,...,10
z 2 0.25 2
Donc 2,74.10 7 t.2 z 2 t 126518,21s 35h
2 5 .10 7 2(2,47.10 7 )
Soit t 35 h
39
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Saison printemps:
b) Conditions initiales :
Ti , 0 30 0 i 0,10
T0 , 0 T10 , 0 30 0
0 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
1 20 30 30 30 30 30 30 30 30 30 20
2 20 25 30 30 30 30 30 30 30 25 20
3 20 25 27.5 30 30 30 30 30 27.5 25 20
Tmoy 21.66 26.25 28.54 29.58 29.89 30 29.89 29.58 28.54 26.25 21.66
40
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Saison d’été :
b) Conditions initiales :
Ti , 0 30 0 i 0,10
0
T0 , 0 T10 , 0 30
0 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
1 35 30 30 30 30 30 30 30 30 30 35
2 35 32.5 30 30 30 30 30 30 30 32.5 35
Tmoy 34.16 31.87 30.72 30.20 30.05 30 30.05 30.20 30.72 31.87 34.16
41
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Saison d’automne:
d) Conditions initiales :
Ti , 0 30 0 i 0,10
T0 , 0 T10 , 0 30 0
0 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
1 25 30 30 30 30 30 30 30 30 30 25
2 25 27,7 30 30 30 30 30 30 30 27,7 25
T
25,83 28,12 29,27 29,74 29,94 30 29,94 29,74 29,27 28,12 25,83
moyen
42
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Saison d’hiver :
0 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
1 5 30 30 30 30 30 30 30 30 30 5
2 5 17,5 30 30 30 30 30 30 30 17,5 5
T moy 9,16 20,62 26,35 28,95 29,73 30 29,73 28,95 26,35 20,62 9,16
40
température en 35
degré
30
25
printemps
20
été
15
automne
10
hiver
5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 i
Fig II-5 : variation de la Tmoy en fonction de la profondeur pour les quatre saisons
43
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
D’après les résultats obtenues dans le graphe de la figure II-5 toutes les
variations de températures saisonnières, voir celles de l’hiver, printemps et
automne varient selon une parabole de concavité négative < 0, sauf celles
de l’été qui varient selon une concavité positive > 0 , leurs tangentes
horizontales est au niveau du point (z,T) = (1.25 ; 30) c'est-à-dire quelque soit la
température extrême . Soit extrême haut pour le printemps, hiver et automne est
de 30° et extrême basse pour la saison été et de 30° aussi, d’où on a = 0 pour
T moy 21.66 26.25 28.54 29.58 29.89 30 29.89 29.58 28.54 26.25 21.66
D’après les résultats illustrés dans les quatre tableaux, on remarque que la T
moyenne des quatre saisons est égale à la température du printemps.
6,66 11,24 13,53 14,57 14,89 15 14,89 14,57 13,53 11,24 6,66
moy 10-5 10-5 10-5 10-5 10-5 10-5 10-5 10-5 10-5 10-5 10-5
44
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
moy en 13,32 22,48 27,06 29,14 29,78 30 29,78 29,14 27,06 22,48 13,32
Mpa
moy 31,32
29,32
27,32
25,32
23,32
21,32 T moy
19,32
17,32
15,32
13,32 i
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
D’après les résultats obtenus dans le graphe ci-dessus (voir figure II-6), on
remarque que la contrainte due a la variation et transfert de chaleur atteint son
maximum a une profondeur z = 1.25m (i=5) c'est-à-dire a mi-profondeur, au
milieu de la hauteur du caisson qui est justifiée par la théorie (voir la méthode
analytique). Pour cette raison on un risque dans les cas extrêmes d’avoir un
dépassement des états limites et admissibles qui peuvent provoquer une rupture
ou éclatement des sections intermédiaires, c'est-à-dire au niveau des âmes, pour
cette raison on prévoit un renforcement au niveau de ces sections par des
composites au béton armé par un tissage, soit par un tissu en fibres métalliques
ou en Carbonne
45
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
i n
x x0 x x1 ......... x xi 1 x xi 1 ...x x n
Li x ( II 46 )
i 0 xi x0 xi x1 .......xi xi 1 xi xi 1 ...xi x n
L0
t 35t 70t 105t 140t 175 ( II 46a)
0 350 700 1050 140 0 175
L1
t 0t 70t 105t 140t 175 ( II 46b)
35 0 35 7035 10535 140 35 175
L2
t 0 t 35t 105t 140 t 175 ( II 46c)
70 0 70 3570 10570 14070 175
L3
t 0 t 35t 70 t 140t 175 ( II 46d )
105 0105 35105 70105 140 105 175
L4
t 0t 35t 70 t 105t 175 ( II 46e)
140 0 140 35140 70140 105140 175
L5
t 0 t 35t 70 t 105t 140 ( II 46 f )
105 0175 35175 70175 105175 140
Alors
46
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
z p ( t ) 0 ,0071 t z (II-53)
Z= p(t)= 0,0071t.
Vérification de p(t)
47
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Exprimons pz T z
L0
z 0.25z 0.5z 0.75z 1z 1.25 ( II 54)
0 0.250 0.50 0.750 10 1.25
L1
z 0 z 0.5z 0.75z 1z 1.25 ( II 55)
0.25 00.25 0.50.25 0.750.25 10.25 1.25
L2
z 0z 0.25z 0.75z 1z 1.25 ( II 56)
0.5 00.5 0.250.5 0.750.5 10.5 1.25
L3
z 0 z 0.25z 0.75z 1z 1.25 ( II 57)
0.5 00.5 0.250.5 0.750.5 10.5 1.25
48
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
L4
z 0z 0.25z 0.5z 0.75z 1.25 ( II 58)
1 01 0.251 0.51 0.751 1.25
L5
z 0z 0.25z 0.5z 0.75z 1 ( II 59)
1.25 0 1.25 0.251.25 0.51.25 0.751.5 1.25
49
Chapitre II La loi de propagation de la chaleur dans un caisson
Vérification de T z
II-8 Conclusion:
D'après les résultats obtenus, en utilisant les méthodes numériques telles
que le polynôme de Lagrange et les différences finies.
On remarque que la variation de la profondeur z en fonction du temps t est
linéaire qui nous facilite l'étude et la détermination de la pénétration de la
chaleur en profondeur, c'est a dire la détermination de la vitesse de transmission
en profondeur dans un caisson quelconque, hors pour la température dans les
différents sections varie selon une loi non linéaire (hyperbolique) en fonction de
z qui nous complique la détermination de la température au niveau de chaque
point de caisson et par conséquent la loi ordinaire de répartition de chaleur en
profondeur qui considère la variation de la température linéaire qui n'est pas
exacte.
50
Résolution analytique de propagation de
chaleur dans un caisson
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
III-1 Introduction:
Avant les techniciens ont considéré que le transfert de chaleur se fait selon
une loi linéaire, mais en réalité elle est plus complexe que ça, pour cette raison
on préfère utiliser pour le travail actuel des méthodes analytiques avec des
conditions initiales et aux limites, malgré leur complexité. Ces méthodes nous
permettent de déterminer et d’étudier l’influence du gradient thermique au
niveau de chaque élément et de chacun de ces points de la structure et par
conséquent leur dans le domaine thermo - élastique.
(III-1)
On pose :
= K/ K ∈ R
En général, pour les tabliers des ponts caissons la température est variable selon
52
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
une seule direction, celle de l’épaisseur et par conséquent dans le travail actuel,
on remplace l’équation (III-1) par :
(III-2)
T(x, 0) = T0(x)
T (0, t) = T0 (t) ;
T (L, t) = TL (t). t 0;
53
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
T(X, 0) = T0(x)
et aux conditions limites :
T (0, t) = 0
T (L, t) = 0 t 0; 0 X L
(III-5)
et d’après (III-2), on a:
π .
T ( t) = C ∗ e .
(III-6)
d’où, on obtient :
π .
π (III-7)
T (x, t) = B ∗ sin ∗ X ∗e
.
et par conséquent, on a
(III-8)
54
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
avec
L L
1 n 2 n
bn T * 0 ( X ) sin XdX T * 0 ( X ) sin XdX
L L L L 0 L
n
Sur X 0, L, Pour que T ( X ,0) B n sin X coïncide avecT0(X) sur 0, L
L
il faut que.
Donc la solution de l’équation (III-2) qui satisfait aux conditions initiales et aux
conditions limites (III-3, III-4, III-5) est donnée par :
n 2 2
2 L n n 2
t
(III-10)
T ( X , t ) ( T0 ( X ) sin XdX ). sin X .e KL
L n 1 0 L L
III- 5 Calcul thermo -élastique d’une plaque constituée par des éléments
caissons :
La flèche d’une plaque constituée par des éléments caissons «après le principe
thermo - élastique est :
2W 2W 2W 2W M T 2W
v v ; 0 (III-11)
Y 2 Z 2 Z 2 Y 2 1 v YZ
6M T 2
W (Y , Z ) 3
(Y Z 2 ) (C eY dZ ) 0 (III-12)
(III-17)
EL
1 N 12 M T
YY ZZ ( ET ( X , t ) T .X ) (III-13)
(1 v ) L L3
55
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
L L
2 2
M T E X .T ( X ) dX , N T .E T ( X )dX (III-14)
L L
2 2
n
(1 cos n ) n
u ( X ) 2q N .L 2
* cos ;
n 1 (n ) L
n
(1 cos n ) n (III-15)
v(Y ) q N .L * sin ;
n 1 n L
n
(1 cos n ) n
w(Y ) 2q .L2 3
* sin .
n 1 (n ) L
Et d’après le principe thermo élastique, à
partir de l’équation (III-11), on obtient les déformations suivantes :
1
qn * NT (III-16)
L
q
M 1 .M T N 1 .N T
Et en fin, on a :
b
U ( Z ) q N .L; v ( Z ) q N . ; w( Z ) q .L (III-18)
2
56
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
57
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
Section II-II
Section III-III
58
Chapitre III Résolution analytique de propagation de chaleur dans un caisson
Section IV-IV
III-6 Conclusion
59
Etude analogique du transfert de chaleur et de
consolidation
Chapitre IV Etude analogique du transfert de chaleur et de consolidation
IV-1 Introduction:
IV-2 Généralités sur les écoulements linéaires dans les sols saturés:
z
Fig IV-1: position du point M à la côte z
La charge hydraulique
u
h z ( IV 1)
u
Et h z ( IV 2)
poids total
D . z; u D z D z ( IV 3)
ds
u dh 1 u
h z i 1
dz z
u
Et pour conséquent: i ( IV 5)
z
du i dz i dz dz
donc U U 0 i z z D i z z
U D z1 i ( IV 7)
On a toujours: D z
u D z D i z z
z i z z i z i z
i z ( IV 8)
i z ( IV 9)
le remblai qui a été inondé lors d’une crue, sa force portante décroit (
diminue).
Lorsque le gradient hydraulique i atteint la valeur critique:
ic ic 0 0 ( IV 10)
62
Chapitre IV Etude analogique du transfert de chaleur et de consolidation
Il peut en résulter des accidents graves si des constructions sont fondées sur ce
sol ou si le terrain lui-même fait partie d'un ouvrage:
Si i où i (phénomène de Renard). [39]
Et M i z ( IV 12)
u dh 1 du
h zi 1
dz dz
1 du
i ( IV 13)
dz
q Vds S .1 ; V ki ( IV 14)
k du
q ( IV 15)
dz
Les débits qui traversent ces surfaces sont q et q dq . La quantité d'eau expulsé
lors du parallelipède pendant le temps dt est donc égale:
q
dq.dt .dz.dt ( IV 16)
z
63
Chapitre IV Etude analogique du transfert de chaleur et de consolidation
k 2U
dq.dt .dz.dt ( IV 17)
z 2
donc on aura
d 1 1 u
dz dt.dz dt.dz ( IV 20)
E E t E t
Or u : = constant u
On a finalement:
k 2u 1 u u kE 2 u
dz.dt dt.dz . ( IV 21)
z 2 E t t z 2
kE
En posant Cv ( IV 22)
u 2u
Cv . 2 ( IV 23)
t z
Equation de consolidation.
IV-4 Conclusion:
64
Résolution du modèle de transfert de la
chaleur par analogie de consolidation d’une
bicouche saturée par la méthode des
différences finis
Chapitre V Résolution du modèle de transfert de la chaleur par analogie de consolidation d’une bicouche saturée par la
méthode des différences finis
V-1 Introduction :
Dans ce travail on utilisé la méthode des déférences finies pour la
résolution de l'équation de consolidation d'un sol fin et saturé pour l'obtention,
de la pression u(z,t) pour chaque temps t et chaque profondeur z que nous
estimons qu'a même allure de résolution et de conception que la variation
thermique dans un caisson en fonction du temps t et de profondeur z.
C V
: Coefficient de consolidation
On donne:
Cv1 1,8.104 cm2 / s
h2 2,5h1
k1 1,1.104 cm / s
k 2 2,2.104 cm / s
On trouve h 2,00m ; h
1 2
5,00m ; H 7,00m
U z , t U z h, t U z , t
(V 2)
z h
2
U z, t 1 U z h, t U z, t U z, t U z h, t (V 3)
z h
2
h h
U z h, t 2U z , t U z h, t
2
(V 4)
h
D'une manière analogue
U z , t U z , t l U z , t
(V 5)
t l
Soit avec les notations indicielles
U z, t U
2
i 1, j
2U i , j U i 1, j
2 2
(V 6)
z h
U z, t U i , j 1 U i , j
Et (V 7)
t l
Avec z i h i 1,2,3,......, n
Et t j l j 1,2,3,........
Posant A C V l 2 C V t 2 (V 8)
h z
1
Et posant A , ils vient :
2
1
U i , j 1
2 U i 1, j U i 1, j
(V 9)
CV
; Alors z1
t t
AC C 1
V1
z1 V 2 z 2
2 2
z2 CV 2
67
Chapitre V Résolution du modèle de transfert de la chaleur par analogie de consolidation d’une bicouche saturée par la
méthode des différences finis
Et z1 h 1
; z2 h 2
; par suite
n 1 n 2
h CV
1 2 1,62.10 3
n1 n 2
2
1,8.10 4
.n2 soit 5n1 6n2 n1 6 et n2 5 (V 10)
h CV2 1
5
Donc i=0,1,2,…11
V-2-1-1 Conditions aux limites:
a) U 0, t 0
Pour t 0
U H , t 0
b) conditions initiales :
0
U z ,0 1 z
H
U 0,0 U H ,0 0,5
V V
1 2
k1i1 K 2 i2
U U ; car : (ℎ = − ) et = donc ( = − 1)
K 1 K 2 .
z z 1 2
K U1 K, j
U K 1, j K U 2 K 1, j
U K , j z 1
(V 11)
z 2
1
Et U K , j U K 1, j 2
3 U K 1, j U K , j
(V-11bis)
j : (V-11bis) devient :
68
Chapitre V Résolution du modèle de transfert de la chaleur par analogie de consolidation d’une bicouche saturée par la
méthode des différences finis
1
U 6
5 U5 U7
3 2 (V-11ter)
i 0,1,2,....,11; et j 0,1,2,...,10
Exemple :
Ligne 1:U i,0 1 , i 1,2,.....,10 et U 0,0 U 11,0 0,5
i 1,2,......,10
Ligne 2:
j0
i 1 ; j 0
1 1
U 1,1
2
U 2 ,0
U 0, 0
2
1 0,5 0,75
Ligne 2: i 10 ; j 0
1 1
U 10 ,1
2 U
11, 0 U 9 ,1
2
0,5 1 0,75
i 10 ; j 0
Ligne: j 4 on aura i 6 K (l'interface)
(V-11ter) ; donne
1 1
U 6, 4
5
5
3U 5, 4 2U 7 , 4 3 1 2 0,968 0,987
69
Chapitre V Résolution du modèle de transfert de la chaleur par analogie de consolidation d’une bicouche saturée par la
méthode des différences finis
h1 2 10 2
Couche 1 : z1 d’où
n1 6
2
t
1
2
z1 c1 12 2 106
2
v
1
1,8 10
4
3.09 10 6 s 36 jour
j et U i , 0 1 pour i 0,11
de la relation (V-12)
Lors qu’on arrivera à la valeur 6 de 1, on appliquera la relation (V-11bis) : (sur
l’interface du bicouche )
On trace ainsi le tableau A
Avec i 0,1,2,...,11 : position du point dans la bicouche
Et J 0,1, 2,...,10 : incrément du temps
La première ligne U=1
Sauf : (i=1,…,10 et J=0) càd U i ,0 1
70
Chapitre V Résolution du modèle de transfert de la chaleur par analogie de consolidation d’une bicouche saturée par la
méthode des différences finis
et U 11, J
0 j
La ligne 2:
i 1,........,10
j 0
Relation (V-12) donne:
i 1, j 0
U 1,1 1 2 U 2, 0 U 0, 0 1
2 1 0,5 0,75
De même pour: U 10,1 ; i 10, j 0
U 10,1 1
2 U 11, 0 U 9,0 1
2 0,5 1 0,75
En arrivant à la ligne j 4 , on aura:
i 6 k int erface , on applique la relation V 11ter
U 6, 4 15 3U 5, 4 2U 7 , 4 1 5 3 1 2 0,968
U 6, 4 0,987
Le tableau de calcule A se remplit donc ainsi petit à petit a partir des extrémités
des lignes pour se refermer sur la colonne 6 à l'aide de la relation (V-11ter)
On voit donc que chacune des lignes du tableau A ainsi construit donne La
construction point par point d'une isochrones.
Les isochrones correspondant à t 0, t1 5t et t2 10t sont représenter sur la
t1=5∆t
h2
t2=10∆t t=0
Interface
h1
B 0,1 0,2 1
0,3 0,4 0,5
71
Chapitre V Résolution du modèle de transfert de la chaleur par analogie de consolidation d’une bicouche saturée par la
méthode des différences finis
j i
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
0 0,5 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0,5
1 0 0,75 1 1 1 1 1 1 1 1 0,75 0
2 0 0,50 0,875 1 1 1 1 1 1 0,875 0,50 0
3 0 0,437 0,750 0,937 1 1 1 1 0,937 0,750 0,437 0
4 0 0,375 0,687 0,875 0,968 1 0,987 0,968 0,875 0,687 0,375 0
5 0 0,343 0,625 0 ,827 0,937 0,977 0,958 0,931 0,827 0,625 0,343 0
6 0 0,312 0,585 0,781 0,902 0,947 0,925 0,892 0,778 0,585 0,312 0
7 0 0,292 0,564 0,743 0,864 0,913 0,888 0,852 0,732 0,546 0,292 0
8 0 0,273 0,517 0,705 0,828 0,876 0,850 0,813 0,699 0,517 0,273 0
9 0 0,259 0,489 0,672 0,790 0,839 0,813 0,774 0,665 0,486 0,259 0
10 0 0,244 0,465 0,639 0,755 0,801 0,776 0,739 0,630 0,462 0,244 0
Aire A
2
H
1
u
B N
72
Chapitre V Résolution du modèle de transfert de la chaleur par analogie de consolidation d’une bicouche saturée par la
méthode des différences finis
L'aire A peut être calculée par méthode numérique (méthode des trapèzes par
exemple). Ou être mesurée au planimètre
7m 10,5cm
L'échelle pour notre exemple
1 10cm
Donc en trouve A 35,5cm 2 et Hu 0 10,5.10 105cm 2 (Voir détails annexe page 73)
35,5
Finalement u t 0,34
105
V-3 Conclusion :
D'après l'étude suivie dans ce chapitre on est arrivé à la détermination du
degré de consolidation qui caractérise le temps de consolidation en fonction de
la profondeur z et d'après notre étude, on à démontrer qu'il y a une liaison
étroite entre la consolidation et la propagation thermique dans un caisson d'un
ouvrage d'art en encorbellement.
73
Conclusion générale et recommandation
75
Conclusion générale et recommandation
78
[12]- MULLER,J . « Construction par encorbellement des ponts en béton
précontraint ». (Revue travaux), numéro 11, Paris, 1972.
79
[25]- VLADIMIROV, V.S ; « Equation of Mathématical – Physics » ; Moscou ,
1983.
[28]- SATLY, A.L ; « nouvelle méthode de calcul des structures en béton tenant
compte du transfert de chaleur » ; en Russe, Edition du transport, Moscou,
1999.
80
[36]- BARES, R et MASSONNET, C ; « calcule des grillages de poutres et
dalles orthotropes selon méthode de GUYON-MASSONNET-BARES » ;
Edition SNTL et DUNOD, 1966.
81
[42]- SOULIER, F, DOUSSOT, M, SANGLERAT, G et BARDOT,
F ; « prévision et mesures in situ des tassements des remblais de préchargement
à l’emplacement de deux réfrigérants pour la centrale nucléaire de Bugey ,
Technica » ; N°390, Lyon, 1976, PP 30-34.
82
ANNEXE 01 : Description générale du logiciel de calcul
I. Introduction
I
Possibilité de présentation graphique de la structure étudiée et de représentation
à l’écran des différents types de résultats de calcul (efforts internes, déplacements,
travail simultané en plusieurs fenêtres ouvertes etc.) ;
Possibilité de calculer (dimensionner) une structure et d’en étudier
simultanément une autre (architecture multithread) ;
Possibilité d’effectuer l’analyse statique et dynamique de la structure ;
Possibilité d’affecter le type de barres lors de la définition du modèle de la
structure et non pas seulement dans les modules métier (très utile pour accélérer le
dimensionnement) ;
Possibilité de composer librement les impressions (notes de calcul, captures
d’écran, composition de l’impression, copie des objets vers d’autres logiciels).
Le système Robot Structural Analysis Professional 2010 regroupe plusieurs
modules spécialisés dans chacune des étapes de l’étude de la structure (création du
modèle de structure, calcul de la structure, dimensionnement). Les modules
fonctionnent dans le même environnement.
III
ANNEX 02 : CONCEPTION DES PONTS CONSTRUITS PAR
ENCORBELLEMENT
I. Pré dimensionnement
Dans les ouvrages dont la portée des travées est inférieure à 60 m, les ponts en
béton précontraint construits par encorbellement successif sont généralement
réalisés avec un tablier de hauteur constante ( = ).
Mais pour des travées de très grandes portées (supérieure à 60m), on opte pour
la réalisation d’un tablier à hauteur variable et ce pour des raisons économiques
avant tout et aussi esthétiques.
La hauteur sur pile est généralement égale à la hauteur sur clé . La relation
L L
suivante nous permet de déterminer cette hauteur : Hp Hc
20 23
Tel que L désigne la portée de la plus grande travée adjacente à la pile considérée.
L
On prend : Hp 1,5m avec =
23
0 x L : H ( x) H c 1,50m
Hc Hp
L/2
Figure II.1 Hauteur du tablier
IV
20 ,4m 34 ,8m 20 ,4m
Cette inclinaison des âmes permet de gagner un peu sur le poids du hourdis
inférieur dans la zone ou l’on a pu donner à celui-ci une épaisseur minimale (pour
des raisons constructives), elle permet surtout de diminuer la dimension des
sommiers recevant les appareils d’appui.
α
Figure II.3 Inclinaison des âmes
V
Si la largeur « L » est comprise entre 13m et 18m, c’est la poutre caisson à trois
âmes qui s’impose, mais au-delà de 18m, l’association de deux poutres caissons
simples, reliées par le hourdis supérieur, permet de réaliser le tablier.
L > 18m
Notre pont a pour largeur L=10m < 13m. Donc on aura une poutre caisson
unique à deux âmes. Bien sûr on ne tiendra pas compte de l’inclinaison (Arc tgα=
1/5 à 1/4) le tablier est de hauteur constante.
L’épaisseur des âmes est conditionnée à la fois par le type de calage adopté et
par les conditions de résistance à l’effort tranchant. Lorsqu’il s’agit d’un câblage
traditionnel, nous avons vu que les câbles de fléau descendaient dans les âmes pour
s’ancrer sur leur tranche. L’épaisseur minimale de ces dernières est donc
déterminée par la dimension des organes d’ancrages. Un certain enrobage de béton
est nécessaire sur le bord de ces organes, de sorte que, par exemple, l’épaisseur
minimale des âmes doit être de l’ordre de 36cm avec un câblage à base d’unité
12T13, de 44cm avec des unités 12T15 et de 59cm avec des unités 19T15.
VI
Dans notre projet, l’épaisseur des âmes « ea», est prise égale à 66cm. Cette
épaisseur reste constante dans tous les voussoirs de travée ainsi que pour les
voussoirs sur piles et sur culées. On remarquera que cette épaisseur dépasse
nettement la section pré dimensionnée, ce qui est dû au raccourcissement de la
hauteur du tablier (pour augmenter la rigidité du tablier). Ce raccourcissement a été
compensé par un épaississement des âmes.
66cm
En appelant « b » la portée entre axe des âmes (au niveau de leur enracinement
sur le hourdis) et « L » la largeur totale du tablier, on adopte généralement une
disposition telle que : « L=2b »
b=5m
VII
C) Épaisseur du hourdis supérieur :
b 500
es 20cm
25 25
On prendra une épaisseur de 30cm qui sera constante la même pour tous les
voussoirs qui constitueront le tablier.
30cm
L'épaisseur du hourdis inférieur n’est pas la même sur pile qu’à la clé.
VIII
A la clé :
Sur pile :
On trouve eip = 87 cm
Ici pour « eip »on prendra la même valeur que « eic » car 35 cm suffit largement
pour satisfaire les conditions prédéfinies avant, donc on a : eic = eip =35 cm.
35 cm
E) Les Goussets :
Les goussets de l’hourdis supérieur doivent être dimensionnés pour loger les
câbles de fléaux, facilité la mise en place du béton et améliorer l’encastrement de
l’hourdis sur les âmes. Les goussets de l’hourdis inférieur trouvent leurs utilités
pour disposer soit l’ancrage des câbles de fléaux soit tout ou une partie des câbles
de continuité.
IX
e = 18.4 cm e\ = 27.9 cm b = 2.5 m
e
e’\
R=62cm
Pour les voussoirs sur pile, leurs géométries et leurs caractéristiques sont
exactement les mêmes que celles des voussoirs courants a la différence que :
X
450cm 70cm
210 cm
30cm 85 cm
100cm
55cm 55 cm
85 cm
35cm
Les voussoirs sur culée présentent les mêmes caractéristiques géométriques que
les voussoirs courant à la différence que ces derniers présentent des sections
pleines, comme représentée sur les figures suivantes :
70 cm 45 cm
35cm 55cm
105cm
30cm
35cm 85cm
- Les avantages :
- Les inconvénients :
XII
Analyse multicritères « qualitative » :
Critères de choix :
Afin de retenir une variante, une comparaison sera effectuée du point de vue :
o L’esthétique.
o La facilité de réalisation.
o Entretien.
Esthétique/20 15 10
Exécutions/15 12 12
Entretient/10 5 8
total 32 30
Conclusion :
Résumé détaillé :
XIV
Tableau II.3 Tableau Récapitulatif
XV
10
0.66m
9
0.1
Aire A
6
5 Série1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A 35.5 cm2
U= 35.5/105 34%
XVI