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SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL
SUPPORT DE COURS DE
Génie Civil option, Bâtiment
LICENCE
Génie Civil-Bâtiment
PLAN DU COURS
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P1/44
Support de Cours d’AEP & ASSAINISSEMENT
OBJECTIF GÉNÉRAL :
Ce module d’AEP & ASSINISSEMENT destiné aux auditeurs (apprenants) en Bâtiment, vise à
intégrer les notions et maniements techniques en Adduction en eau potable (Production-Adduction-
Alimentation) et en réseau d’assainissement.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES :
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I. DEFINITION
Les canalisations d’évacuations des eaux sont des tuyauteries généralement en matière plas-
tique (PVC) véhiculant les eaux pluviales et les eaux des appareils sanitaires d’un bâtiment pour être
envoyées hors des habitations.
2) Collecteur d’appareil
Canalisation d’allure horizontale qui recueille les eaux usées des appareils sanitaires pour les
raccordés aux tuyaux de chute ou de descente des eaux usées.
3) Chute
Appelée aussi chute d’aisance, c’est une canalisation d’allure verticale qui assure unique-
ment l’évacuation des eaux des W.C.
4) Chute unique
Canalisation d’allure verticale qui permet d’évacuer les eaux ménagères et les eaux des
W.C.
Les Eaux usées(EU) sont des eaux provenant des appareils sanitaires autres que les W.C.
Les Eaux Vannes(EV) proviennent seulement des WC.
Les Eaux Ménagères(EM), sont celles provenant des Eviers, des Lavabos ou lave-mains, des
baignoires, des bidets et appareils ménagers).
Les Eaux Pluviales(EP) proviennent des eaux de pluie
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Les Eaux industrielles proviennent des productions industrielles : points d’eau, citernes d’eau, et
autres sources industrielles.
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Conduite publique : conduite primaire ou secondaire la plus proche du bâtiment sur laquelle l’on
fait la prise d’eau pour alimenter le bâtiment.
Branchement d’eau général : conduite amenant l’eau de la concession distributrice sur l’appareil
de mesure ou d’arrêt général.
Robinet d’arrêt général : robinet placé sur le branchement d’eau général et commandant
l’arrivée de l’eau de tout le bâtiment desservi.
Compteur général : compteur placé sur le branchement d’eau général enregistrant la totalité de
la consommation de ce branchement.
Robinet de vidange : robinet de puisage permettant, après la fermeture d’un robinet d’arrêt,
d’évacuer toute l’eau remplissant les tuyauteries commandées par ce robinet (pays froid).
Ceinture principale ou conduite principale : tuyauterie d’allure horizontale partant du compteur
général, généralement placée au plafond du sous-sol et sur laquelle sont raccordées les prises par-
tielles d’alimentation des divers services.
Ceinture d’étage (d’appartement) ou conduite d’étage : tuyauterie d’allure horizontale partant
d’une colonne montante située au niveau soit du sol, soit du plafond des pièces d’un appartement
ou d’un étage et permettant d’alimenter en eau les appareils de cet appartement ou de cet étage.
Colonne montante : tuyauterie verticale partant soit de la ceinture principale, soit d’une nourrice
et sur laquelle sont raccordés les branchements distribuant l’eau dans les étages.
Compteur divisionnaire : compteur placé sur un des branchements desservant une partie de
l’installation et indiquant la consommation d’eau du ou des appareils situés sur ce branchement.
Branchement d’appareils : tuyauterie partant d’une conduite d’étage ou d’une colonne mon-
tante et amenant l’eau directement aux appareils d’utilisation.
Colonne descendante : tuyauterie verticale partant de la ceinture principale et sur laquelle sont
raccordés les branchements distribuant l’eau dans les différents étages depuis le haut. C’est le sys-
tème de distribution dit ‘’en parapluie’’, système dans lequel la ceinture principale est reportée à
l’étage le plus élevé du bâtiment.
Conduite d’alimentation : c’est tout tuyau transportant l’eau de l’appareil de mesure ou d’arrêt
général jusqu’à un appareil d’utilisation.
Conduite d’alimentation : c’est tout tuyau transportant l’eau de l’appareil de mesure ou d’arrêt
général jusqu’à un appareil d’utilisation.
Nourrice : renforcement du diamètre d’une tuyauterie d’alimentation d’eau, sur laquelle sont re-
groupées des prises partielles d’alimentation des divers services ainsi que leur robinet d’arrêt et de
vidange, afin de centraliser en un point la manœuvre des robinets d’arrêt et de départ.
Anti bélier : c’est un dispositif situé généralement au point le plus haut d’une colonne montante
en vue d’atténuer les chocs produits par les brusques variations de pression de l’eau.
Le Branchement d’eau général : C’est une conduite amenant l’eau de la compagnie des eaux
sur l’appareil de muse ou d’arrêt général.
Le Branchement appareil : C’est une tuyauterie partant d’une conduite d’étage ou d’une co-
lonne montante et amenant l’eau directement aux appareils d’utilisation.
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Le Robinet d’arrêt général : C’est un robinet placé sur le branchement d’eau général et com-
mandant l’arrivée de l’eau de tout le bâtiment desservi.
Le capteur général
C’est un compteur placé sur le branchement d’eau général enregistrant la totalité de la con-
sommation de ce branchement.
Le Compteur divisionnaire
C’est un compteur placé sur un des branchements desservant une partie de l’installation et indi-
quant la consommation d’eau du ou des appareils situés sur ce branchement.
La Colonne montante
C’est une tuyauterie verticale partant de la ceinture sur laquelle sont raccordés les branchements
distribuant l’eau dans les étages
La conduite principale ou ceinture principale
C’est une tuyauterie d’allure horizontale partant du compteur génal, généralement placé au pla-
fond du sous-sol et sur laquelle sont raccordées les prises partielles d’alimentation des divers services.
La Conduite d’étage d’appartement ou ceinture d’étage d’appartement
C’est une tuyauterie d’allure horizontale partant d’une montante située généralement au niveau
soit du sol soit du plafond des pièces d’un appartement ou d’étage et permettant l’alimentation en
eaux des appareils de cet appartement ou de cet étages.
La Conduite d’alimentation
C’est tout tuyau transportant l’eau de l’appareil de mesure ou d’arrêt général jusqu’à un appareil
d’utilisation.
L’assainissement a pour objet d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et usées
ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels par des modes compatibles avec les exigences de la
santé publique et de l’environnement.
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I- EXHAURE
L’Exhaure est un endroit où l’on capte l’eau brute. On y trouve la TOUR DE PRISE d’une profon-
deur variante de 17m composée d’éléments permettant de véhiculer de l’eau à la station de pro-
duction. Il s’agit, notamment des deux pompes immergées, dont l’une a un débit de 150 m3/h et
l’autre a 123 m3/h, solidement fermées. L’Exhaure dispose d’un débit de 70m3/h.
Cependant, la HMT et les pentes peuvent influencer le débit d’exploitation des pompes.
Aussi, si la hauteur d’utilisation est inférieure à la hauteur définie par la pompe, alors on peut
avoir un bon rendement. Si la hauteur d’utilisation est supérieure à la hauteur définie par la pompe,
alors on peut avoir un rendement faible.
Si HN < HE alors Q Faible 20m<50m alors 8 m3/h pour GEP (Groupe Electropompe immergée
ou de reprise), 7 m3/h
Si HN > HE alors Q Rentable 50m>50m alors 3 m3/h pour GEP, 5 m3/h.
Ces deux pompes sont rattachées aux conduites en acier de Ø150 avec les équipements hy-
drauliques de sécurité ou de protection. Ces pompes aspirent l’eau et refoule de l’eau brute à la
station de traitement. Cependant, leur fonctionnement se fait de façon alternative, c'est-à-dire,
pendant qu’une fonctionne, l’autre est en position d’attente pour relayer l’autre en cas de panne
ou d’interruption. Elle fonctionne également à l’aide de courant (électricité) par les câbles électri-
ques.
On a trois(3) niveaux de captage de l’eau dans la tour de prise : le niveau haut, le niveau
moyen, et le niveau bas.
C’est le niveau haut qui est utilisé pour le traitement de la station car, il est moins chargé.
Le trop plein, lui aussi s’étend sur 15m de profondeur.
La tour de prise est commandée par les pompes de refoulement et celles ci-sont commandées
par la station de traitement de l’eau.
La tour de prise comporte aussi une règle graduée qui sert de graduation du niveau de l’eau
de 60m à 69m.
Aussi, la tour de prise peut être entourée par des gardes-four, composés d’un collecteur qui
peut être un tuyau en acier ou en fonte de ∅150 à 300mm qui conduit de l’eau à la soupape de
sureté pour être stockée. Celle-ci conduit l’eau à son tour par un tuyau en fonte de ∅ 200 à 300 jus-
qu’à la station de traitement au niveau de la vasque d’arrivée d’eau brute.
I. STATION DE TRAITEMENT
La station de traitement peut être composée d’une station classique (Station mécanique en
Génie Civil d’un débit de 5020m3/h), variant et/ou une station modulaire (système automatisé) d’un
débit de 20m3/h, variant également. Ces deux systèmes disposent impérativement différents niveaux
ou compartiments de processus de traitement. Ces différents niveaux sont constitués en plusieurs
compartiments et de bâches de traitement et d’ajouts de réactifs et d’un Labo d’Analyse Physico-
chimie. La station modulaire de marque SANIFITUR SA, est composée de circuits électroniques et hy-
drauliques, d’un schéma synoptique électronique, d’un tableau de bord écran tactile.
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NB : La station modulaire de Bongouanou a un coût total de 200 millions FCA financé par le
Gouvernement à travers le projet PPU.
La floculation est une opération qui consiste à ajouter des réactifs pour glutiner les matières so-
lubles et les fines particules (pour les rendre denses). Une fois les particules regroupées, on les appelle
les flocs. Les réactifs comme le permanganate de potassium et le sulfate d’alumine (AlSO3) préoxy-
dent les matières avant le traitement. Le vaste d’arrivée d’eau brute est en acier Ø200. On a le
compartiment Coagulation-Floculation doté du floculateur à chicane ou à hélice. Pour le cas du
floculateur à chicane, on a des planches de 6m de profondeur où il se produit une réaction chimi-
que. Ce compartiment reçoit deux produits de traitements qui sont le charbon bioactif et le sulfate
d’alumine. Le charbon bioactif injecté permet de neutraliser les odeurs (la pollution) et le sulfate
d’alumine favorise la coagulation-floculation, sert à clarifier l’eau morte (les flocs). Il se produit une
réaction chimique qui est la coagulation-floculation.
Il consiste à ajouter des produits chimiques dans l’eau (sulfate d’alumine) pour détruire les charges
électriques des colloïdes. Cette destruction des charges favorisera la formation (l’agglomération ou
le rassemblement) des particules en flocons volumineux et décantables (qui se déposent dans le
fond du bassin appelé décanteur sous l’action de leur propre poids).
Le floculateur est le premier compartiment composé d’une turbine ou des chicanes qui mé-
lange l’eau avec le produit et achemine cette eau, arrive vers le décanteur pour la phase de dé-
cantation.
Le décanteur comporte une conduite en PVC Ø 300 perforée qui sert d’interconnexion entre le flo-
culateur et le décanteur.
2.2- La décantation
La décantation est une opération qui permet d’éliminer les particules qui tombent au fond de
l’eau. Elle consiste à séparer les particules formées de l’eau qui se fait sous l’action du poids de cha-
que particule. Pour que la décantation soit bonne, la vitesse de chute des particules doit être supé-
rieure à la vitesse du temps de séjour dans le décanteur. On appelle temps de séjour, le temps que
met l’eau pour traverser le décanteur.
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2.3- La filtration
On parle de filtration lorsque l’eau traverse une couche de sable (1 m d’épaisseur) et ainsi les
particules contenues dans l’eau restent à la surface. Le filtre est doté d’une chambre et de bizélures
couvert de sable et constitué de deux(2) ventilations. Pour le lavage, on utilise le suppresseur d’air et
de l’eau. Les bizélures vont recueillir l’eau filtrée. Cette eau traitée arrive dans le réservoir de stocka-
ge appelée bâche d’eau traitée pour subir l’étape de la désinfection et de la neutralisation.
Pour la désinfection, une fois l’eau à la sortie reçoit un désinfectant comme le sulfate
d’alumine, la chaux éteintée pour la rendre stérile. A cette étape, les germes pathogènes sont élimi-
nées suite à l’injection dans l’eau de produit chimique.
La désinfection a pour but de détruire les micro-organismes pathogènes qui existent ou suscep-
tibles d’exister dans l’eau. Elle peut se faire en début de filière et utilise des désinfectants.
La désinfection chimique consiste à injecter dans l’eau à traiter des produits chlorés (chlore et déri-
vés) capables d’éliminer les microbes. La SODECI utilise surtout l’hypochlorite de calcium. Quelques
stations utilisent le bioxyde de chlore ou le chlore gazeux.
Les pays développés combinent l’ozone et le chlore, d’autres procédés utilisent les rayons Ultra-
violets (UV).
2.5- La Neutralisation
Elle permet de ramener le PH de l’eau à l’équilibre afin qu’elle soit ni agressive ni incrustante.
La neutralisation consiste à injecter de ‘’l’eau de chaux’’ dans l’eau à traiter afin d’éliminer sa ten-
dance à percer les canalisations ou à se déposer au fond des conduites jusqu’à boucher les tuyaux.
Le saturateur sous la forme de conception d’un petit château, a une forme cylindrique et
permet d’obtenir de l’eau de chaux saturée. Elle dilue 1,5 g de chaux. L’eau de chaux est envoyée
pour neutraliser l’acidité de l’eau (l’eau de giclage).
La bâche d’eau traitée avec l’interrupteur à flotteur commande les pompes de l’exhaure et
de reprise. Cette bâche fait 200 m3 d’eau dans certain cas et voir plus dans certains cas. Et
l’hypochlorite de calcium plus l’eau de chaux ajoutée rassure la neutralité de l’acidité de l’eau. A
cette bâche d’eau traitée, on assiste à la neutralisation. Pendant le la neutralisation l’eau désinfec-
tée ne doit pas être alcoolisée mais doit donner un goût agréable à l’eau. A cet effet le PH de l’eau
part de 0 à 14. Il faut ramener le PH (Potentiel d’Hydrogène) entre 6,5 ≤ PH ≤ 7,5 recommandé par
l’OMS pour le traitement de l’eau.
Cependant, la SODECI en utilisant la proportion du PH de 6,7 à 7,5 atteint une moyenne consi-
dérable pour la potabilisation de l’eau. Retenons que notre eau traitée ne doit pas être basique car
elle peut détériorer les conduites et y laisser les dépôts. L’eau traitée ne doit absolument pas être
basique, ni acide, elle doit donc être équilibrée.
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A la salle des machines, nous avons un certain nombre de machines telles que les pompes de
reprises (refoulement), les pompes de lavage et de suppresseur d’air, l’ensemble appelé les pompes
de surface.
La pompe reliée par un accouplement au moteur est composée ou assemblée par une tuyau-
terie d’aspiration et de refoulement. .
Sur la conduite de refoulement est monté un manomètre à pression permettant de lire la pres-
sion dans la conduite. L’Antibélier lui, permet d’amortir les coups de bélier.
Pour son fonctionnement, la pompe, aspire et refoule l’eau au château d’eau en tuyau en acier ou
en fonte de ∅300 mm. Dans cette de machine, on y trouve aussi, une armoire de commande pour la
gestion des systèmes électriques et l’instincteur en cas d’incendie.
Dans la salle des réactifs, nous avons les produits chimiques permettant de traiter l’eau :
L’hypochlorite de calcium en granulé ou en bidon (grain est un désinfectant très dange-
reux) ;
Le sulfate d’alumine en granulé de 50kg clarifie l’eau et joue un rôle très important ;
La chaux combat l’agressivité de l’eau et améliore le PH ;
Le Charbon bioactif ;
Le permanganate de potassium ;
La dolomie en granulé (sac de 50kg joue le même rôle que la chaux ;
Le chlore-gazeux et résiduel ;
Le bioxyde de chlore etc.
Le mini-labo est un lieu permettant d’analyser l’eau par le chimiste pour vérifier la potabilité de
cette eau. La SODECI a opté que le PH soit variant de 6,7 et 7,5, afin de ne pas détruire les canalisa-
tions.
Mais, l’OMS recommande que le PH soit compris entre 6,5 à 8,5 et conseille 0 à 5 NTU (la turbidité) et
pour la couleur 0 à 15 UCV (Unité de Couleur Vraie).
Par conséquent, le mini-labo est composé :
o d’un appareil de floculation ;
o des réactifs d’analyse ;
o des appareils d’analyse ;
o des verreries pour des essais.
C’est un traitement physique ou mécanique qui a pour but d’extraire de l’eau brute des maté-
riaux ou objets divers (corps flottants, feuilles, plantes aquatiques, cailloux, sable…) qui pourraient
provoquer des obstructions dans les différentes unités de l’installation. Cette situation pourrait nuire à
l’efficacité ou à l’exécution des traitements ultérieurs.
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Le procédé consiste à faire passer l’eau à travers une ou plusieurs grilles en série afin d’éliminer
tous ces corps selon leur taille. C’est ainsi que nous aurons le dégrillage, le dessablage, le tamisage…
Les crépines des pompes d’eau brute font office de grilles.
3.2- La Clarification
C’est l’étape au bout de laquelle l’eau devient claire. Elle comporte trois procédés qui sont la
coagulation, la décantation et la filtration. La ligne pilote : c’est lorsque la bâche d’eau traitée est
pleine, elle communique aux pompes de la tour de prise de stocker ou de s’arrêter.
NB :
L’eau de puits n’est pas potable car elle n’est pas souterraine et elle n’a subit aucun traite-
ment.
La couleur blanchâtre de l’eau constatée au niveau des robinets est due à la pression d’air
contenue dans les conduites. Elle ne constitue aucun danger pour la consommation.
Au niveau de toutes les stations de traitement, il n’ya pas de grande différence dans leur fonc-
tionnement, cependant c’est le dosage des produits en rapport avec le type d’eaux à traiter
(eaux de surfaces plus ou moins chargées, et les eaux souterraines déjà libérées des flocs ou
éléments solides) qui se différencient dans toutes les stations de traitement, sinon les étapes de
traitement sont les mêmes.
L’eau desservie par le château d’eau sert la population par effet de sa hauteur. Aussi, le châ-
teau d’eau est toujours situé au point le plus élevé de la ville. Cependant, si le site identifié
pour la position de l’ouvrage est déjà très élevé ou supplante les habitations, on peut décider
de le poser à même le sol comme celui de Bongouanou.
La SODECI subit couramment un contrôle de la part de l’ONEP, de l’Institut d’Hygiène Publique
et d’une entreprise avec laquelle elle a sous-traité pour se contrôler.
♣ Le fonctionnement normal d’une station de traitement est de 20h par jour.
♣ On a le chlore qui garantit la potabilité de l’eau, par conséquent, si l’on sent l’eau de javel
dans l’eau pendant la consommation, alors cette eau est bonne ou potable.
o Il faut retenir que ces valeurs peuvent varier de chaque station de production et de traite-
ment de l’eau.
En définitive, pour qu’une eau naturelle devienne potable, chaque paramètre non conforme
aux normes nécessite un traitement spécifique. Les procédés mis en œuvre sont fonctions des carac-
téristiques à corriger ou les éléments à éliminer.
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Après les différentes étapes du traitement, l’eau est stockée à la station dans une bâche
d’eau traitée avant d’être envoyée directement chez les abonnés ou transiter par des réservoirs
d’équilibre (château d’eau) à l’aide de pompes de refoulement.
Sur les différents réseaux de distribution, la qualité de l’eau doit être conforme à la réglemen-
tation. Cela nécessite donc un contrôle permanent.
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Selon la liaison entre les différents tronçons on distingue deux types de réseaux:
1- Le réseau ramifié
C’est un réseau dans lequel les conduites secondaires (et parfois primaires) sont réunies de fa-
çon à former une ou plusieurs boucles. Les conduites secondaires sont reliées à leurs deux extrémités
sur les conduites maîtresses.
L’eau circule dans les deux sens (existence de deux réservoirs) ce qui permet de diminuer le
diamètre des canalisations (conduites) et d’isoler un tronçon en réparation sans coupure générale.
Dans ce cas, un soin particulier doit être porté au choix des emplacements des vannes afin de per-
mettre l’isolement des tronçons à réparer sans devoir interrompre la distribution. (Fig.1)
L’écoulement est plus régulier et, sa disposition en circuit fermé amorti les coups de béliers. Par ail-
leurs, cette propriété réduit la formation des dépôts dans les conduites.
2- Le réseau maillé
On part du réservoir pour aller aux points de puisage, l’eau parcourant les canalisations dans un
sens.
Ce réseau comprend une ou plusieurs conduites principales sur lesquelles sont branchées les condui-
tes secondaires. Ces dernières desservent les différents bâtiments.
L’eau part du réservoir pour aller au point de puisage en circulant toujours dans le même sens dans
les canalisations. Ce type de réseau a l’avantage d’être peu coûteux. Comme inconvénient, il re-
quiert la coupure (l’arrêt) totale de l’eau en aval d’un point de réparation. (Fig.2)
3- Description
3.1- Réseau ramifié
L’eau circule dans les tronçons dans un seul sens: des conduites principales vers les conduites
secondaires
Avantage : économique
Inconvénient : Manque de sécurité (en cas de rupture d’une conduite principale tous les les abon-
nés situés à l’aval seront privés d’eau)
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Avantage: Plus de sécurité (en cas de rupture d’une conduite il suffit de l’isoler et tous les
abonnés situés à l’aval seront alimentés par les autres tronçons) avec une répartition plus uniforme
de pression et du débit.
Inconvénient: Plus coûteux et plus difficile à calculer.
• Réseau mixte: Mélange d’un réseau maillé et d’un réseau ramifié.
• Réseau étagé: Réseaux à alimentations distinctes : Eau potable et eau non potable.
En générale en utilise un réseau maillé dans les zones urbaines et un réseau ramifié dans les
zones rurales.
L'architecture du réseau de distribution
L'architecture des réseaux est variable. Il est courant de distinguer deux architectures caractéris-
tiques :
• Réseaux ramifiés
• Réseaux maillés
Définition : Réseaux ramifiés
AVANTAGES INCONVENIENTS
Maîtrise des sens d'écoulement : l'hydraulique est maîtrisée sans Une rupture de conduite implique
calculs ni étude approfondie. une interruption de service.
Le renouvellement de l'eau n'est
assuré que par la demande à
l'aval.
Un réseau ramifié présentant les longueurs minimales de pose
permet d'avoir un coût d'investissement minimal.
Les longues branches pour des
faibles demandes engendrent
donc une stagnation de l'eau.
Remarque :
On remarquera que ces architectures sont très souvent caractéristiques de réseaux de type rural.
Toutefois, il est encore courant d'envisager cette structure de réseau pour des structures neuves, par
exemple lors de la création d'une zone résidentielle.
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AVANTAGES INCONVENIENTS
La multiplication des conduites engendre
Maintien de la distribution en cas de rupture, car le che-
un volume de réseau plus élevé. Ainsi, le
min fermé peut être pallié par un autre. L'exploitation en
temps de résidence global de l'eau est
est alors plus aisée.
notablement augmenté.
Certains tronçons peuvent voir leurs ex-
L'eau pouvant se partager sur plusieurs parcours, les dé- trémités en équilibre de charge. Ceci
bits qui transitent dans les tronçons sont réduits. implique que le renouvellement de l'eau
ne peut se faire que par la demande et
Les vitesses d'écoulement sont alors plus faibles et engen- non par des transits d'un secteur à un au-
drent moins de pertes d'énergie (moins de pertes de tre. Ceci se caractérise alors par une sta-
charge (cf cours 2). Ainsi, plus le réseau est maillé, moins il gnation locale qui peut provoquer des
y a de pertes de pression. dépôts et une aggravation du goût de
l'eau.
Le sens d'écoulement devient parfois dif-
ficile à prévoir. Il est fréquent de constater
des inversions de sens d'écoulement dans
une journée.
Le linéaire de réseau étant plus important,
le coût d'investissement est plus élevé.
Remarque :
Les réseaux maillés peuvent être complexes, et le degré de maillage variable sur un même territoire.
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Exemple d'un réseau d'une ville de quelques milliers d'habitants. On peut observer la mixité de nature
entre ramifiée et maillée. Ce résultat est le compromis établi entre investissement, développement et
efficacité d'exploitation
Hypothèses de calcul
Les mêmes principes fondamentaux évoqués pour les conduites d’adduction s’appliquent aus-
si pour les canalisations: pertes de charges linéaires, singulières, lignes piézométriques,…
Débit : L’estimation des besoins de l’agglomération la plus précise possible. Le calcule hydrau-
liques des canalisations se fait avec le débit de pointe horaire.
Il faut vérifier la condition d’incendie. Le débit d’incendie à prévoir au point le plus défavora-
ble du réseau est de 60 m3/h (17 l/s). On tient compte de plusieurs incendies en même temps dans
le cas d’une grande ville ou en cas de risques élevé d’incendie.
Pression: Les réseaux doit satisfaire les conditions de pression suivantes:
Aussi le réseau doit être calculé pour fournir les pressions aux sols suivants:
Choix du diamètre:
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La vitesse d’eau dans les conduites de distribution sera entre 0,6 et 1,2 m/s. la vitesse inférieure favori-
sent les dépôts solides, des vitesses excessives favorisent les fuites et des coups de bélier.
o Il s’agit de refaire le calcul du réseau, avec les mêmes diamètres, en ajoutant un ou plusieurs
débits d’incendie (17 l/s) aux points sensibles du réseau.
o Il faut vérifier alors que les vitesses dans tous les tronçons est inférieure à 2,5 m/s et que les
pressions dans tous les nœuds est supérieure à 10 m.
o Le nombre des débits d’incendie à ajouter dépend de l’importance de la ville et de son ris-
que aux incendies.
o Si ces conditions ne sont pas vérifiées, on modifie les diamètres de certains tronçons et on re-
commence les calculs dès le début.
Pose des canalisations:
• Les tuyaux utilisés dans les réseaux de distribution sont les mêmes utilisés pour les conduites
d’adduction, mais généralement on utilise les conduites en matières plastiques (PVC, Poly-
éthylène) pour les diamètres inférieurs à 400 mm, et le BP, fonte, PRV pour les diamètres supé-
rieurs à 400 mm.
• Les conduites de distribution sont généralement enterrées sous les trottoirs de 1 à 1,5 m de
profondeurs.
Exceptionnellement pour les grands diamètres et pour les petites ruelles on peut poser les conduites
sous la chaussée. Dans le cas d’une rue importante, une canalisation peut être posée sous chaque
trottoir, pour éviter la traversée de la chaussée pour chaque branchement.
Garder une distance minimale (0,2 à 0,5 m) des autres canalisations (conduites d’assainissement,
câbles électriques, câble téléphonique,…).
Branchements:
• L’alimentation en eau des consommateurs se fait par des petites ramifications appelées
branchements.
• Le diamètre de ces branchements est déterminé en fonction du débit nécessaire à
l’alimentation de l’abonné. En général pour un abonné particulier on utilise de DN 15 mm.
• Actuellement on utilise des conduites en PEDH pour le raccordement de l’abonné à la
conduite de distributions.
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RESEAU MAILLE
Ces dispositions peuvent être améliorées par raccord de 2 ramifications ou par la création d'un
deuxième point de piquage sur la canalisation principale
Ces améliorations permettent de limiter le diamètre en cas d'utilisation dans la défense contre
l'incendie.
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9
1 Point de raccordement (té de raccor- 1
dement. manchon de prise en charge ) 8 7
4
2 Canalisation principale 3 2
1
3 Prise d'incendie (poteau. bouche. ré-
serve) 5
4 Té de dérivation
réseau existant
5 Canalisation secondaire, antenne
6 Branchement particulier
9 Robinet vanne
1. LES BRANCHEMENTS
1 1 Réseau de distribution
5 Réseau de l'abonné
Système composé d'un collier fixé par serrage sur la canalisation, sur lequel est posé un robinet
d'arrêt permettant le percement de la canalisation en service; ceci est utilisé pour les canalisa-
tions de petits diamètres («40 mm) mais, un système analogue permet des branchements en
charge sur des diamètres beaucoup plus importants.
Le robinet d'arrêt, « quart de tour », est enterré et commandé par une bouche à clé.
De même que la voirie, le réseau d'eau peut être public (appartenant à la collectivité locale)
ou privé (appartenant à l'association des copropriétaires par exemple).
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Le choix du statut juridique du réseau doit être fait, au moment de son étude, en accord avec
la collectivité locale et, éventuellement, avec le service gestionnaire qui détermineront les condi-
tions techniques auxquelles il doit satisfaire afin d ' être rétrocédé.
En général, le statut du réseau est le même que celui de l'espace sous lequel il est posé ; des
choix différents peuvent cependant être effectués pour des raisons techniques, économiques ou
d'exploitation ; des précautions doivent être alors prises :
La limite de propriété du réseau est définie par le compteur (inclus) qui constitue aussi la limite
d'exploitation du réseau public.
L'augmentation des débits entraîne des pertes de charges supplémentaires, c'est-à-dire une di-
minution de pression qu'il faut connaître pour évaluer les difficultés de desserte de l'opération elle
même et les perturbations éventuelles induites à l'extérieur ; ces perturbations et difficultés peuvent
nécessiter des aménagements complémentaires :
soit sur le réseau général en augmentant la capacité du réservoir, installer des suppresseurs,
nouveau forage, etc.
soit sur le réseau propre à l'opération en installant un suppresseur pour l'opération par
exemple.
Une méthode simplifiée consiste en l'évaluation des débits le long des canalisations puis des per-
tes de charge en fonction des diamètres choisis.
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P20/44
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La pression de service (Ps) chez l'usager est la différence entre la cote piézométrique (Pz) du ré-
seau principal au droit du branchement et l'altitude (H) du point de passage le plus élevé diminuée
en outre des pertes de charges(Jint) propres au branchement : compteur + réseau intérieur.
2- Dispositions constructives
L’eau est distribuée aux consommateurs par des réseaux de conduites locaux, à l’intérieur de
la zone à alimenter.
Les principaux éléments d’un réseau de distribution sont: les conduites, les branchements et les
pièces spéciales (Coudes Tés, vannes, compteurs, Bouches d’incendie,…)
Selon la liaison entre les différents tronçons on distingue deux types de réseaux:
C’est un réseau dans lequel les conduites secondaires (et parfois primaires) sont réunies de
façon à former une ou plusieurs boucles. Les conduites secondaires sont reliées à leurs deux extrémi-
tés sur les conduites maîtresses.
L’eau circule dans les deux sens (existence de deux réservoirs) ce qui permet de diminuer le
diamètre des canalisations (conduites) et d’isoler un tronçon en réparation sans coupure générale.
Dans ce cas, un soin particulier doit être porté au choix des emplacements des vannes afin de per-
mettre l’isolement des tronçons à réparer sans devoir interrompre la distribution. (Fig.1)
L’écoulement est plus régulier et, sa disposition en circuit fermé amorti les coups de béliers. Par ail-
leurs, cette propriété réduit la formation des dépôts dans les conduites.
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On part du réservoir pour aller aux points de puisage, l’eau parcourant les canalisations dans
un sens. Ce réseau comprend une ou plusieurs conduites principales sur lesquelles sont branchées les
conduites secondaires. Ces dernières desservent les différents bâtiments.
L’eau part du réservoir pour aller au point de puisage en circulant toujours dans le même sens dans
les canalisations. Ce type de réseau a l’avantage d’être peu coûteux. Comme inconvénient, il re-
quiert la coupure (l’arrêt) totale de l’eau en aval d’un point de réparation. (Fig.2)
3- Description
En générale en utilise un réseau maillé dans les zones urbaines et un réseau ramifié dans les
zones rurales.
L'architecture du réseau de distribution
L'architecture des réseaux est variable. Il est courant de distinguer deux architectures caractéristi-
ques :
• Réseaux ramifiés
• Réseaux maillés
Définition : Réseaux ramifiés
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AVANTAGES INCONVENIENTS
Maîtrise des sens d'écoulement : l'hydraulique est maîtrisée Une rupture de conduite implique une
sans calculs ni étude approfondie. interruption de service.
Le renouvellement de l'eau n'est assu-
ré que par la demande à l'aval.
Un réseau ramifié présentant les longueurs minimales de pose
permet d'avoir un coût d'investissement minimal. Les longues branches pour des faibles
demandes engendrent donc une
stagnation de l'eau.
Remarque :
On remarquera que ces architectures sont très souvent caractéristiques de réseaux de type rural.
Toutefois, il est encore courant d'envisager cette structure de réseau pour des structures neuves, par
exemple lors de la création d'une zone résidentielle.
INCONVENIENTS
AVANTAGES
Maintien de la distribution en cas de rupture, La multiplication des conduites engendre un volu-
car le chemin fermé peut être pallié par un au- me de réseau plus élevé. Ainsi, le temps de résiden-
tre. L'exploitation en est alors plus aisée. ce global de l'eau est notablement augmenté.
L'eau pouvant se partager sur plusieurs par-
cours, les débits qui transitent dans les tronçons Certains tronçons peuvent voir leurs extrémités en
sont réduits. équilibre de charge. Ceci implique que le renouvel-
lement de l'eau ne peut se faire que par la deman-
Les vitesses d'écoulement sont alors plus faibles de et non par des transits d'un secteur à un autre.
et engendrent moins de pertes d'énergie (moins Ceci se caractérise alors par une stagnation locale
de pertes de charge (cf cours 2). Ainsi, plus le qui peut provoquer des dépôts et une aggravation
réseau est maillé, moins il y a de pertes de pres- du goût de l'eau.
sion.
Le sens d'écoulement devient parfois difficile à pré-
voir. Il est fréquent de constater des inversions de
sens d'écoulement dans une journée.
Le linéaire de réseau étant plus important, le coût
d'investissement est plus élevé.
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Remarque :
Les réseaux maillés peuvent être complexes, et le degré de maillage variable sur un même terri-
toire.
Ce réseau est composé d'une seule boucle qui des-
sert des antennes ramifiées.
Exemple d'un réseau d'une ville de quelques milliers d'habitants. On peut observer la mixité de nature
entre ramifiée et maillée. Ce résultat est le compromis établi entre investissement, développement et
efficacité d'exploitation
Hypothèses de calcul
Les mêmes principes fondamentaux évoqués pour les conduites d’adduction s’appliquent aus-
si pour les canalisations: pertes de charges linéaires, singulières, lignes piézométriques,…
Débit : L’estimation des besoins de l’agglomération la plus précise possible. Le calcule hydrau-
liques des canalisations se fait avec le débit de pointe horaire.
Il faut vérifier la condition d’incendie. Le débit d’incendie à prévoir au point le plus défavora-
ble du réseau est de 60 m3/h (17 l/s). On tient compte de plusieurs incendies en même temps dans
le cas d’une grande ville ou en cas de risques élevé d’incendie.
Pression: Les réseaux doit satisfaire les conditions de pression suivantes:
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Aussi le réseau doit être calculé pour fournir les pressions aux sols suivants:
Choix du diamètre:
o Il s’agit de refaire le calcul du réseau, avec les mêmes diamètres, en ajoutant un ou plusieurs
débits d’incendie (17 l/s) aux points sensibles du réseau.
o Il faut vérifier alors que les vitesses dans tous les tronçons est inférieure à 2,5 m/s et que les
pressions dans tous les nœuds est supérieure à 10 m.
o Le nombre des débits d’incendie à ajouter dépend de l’importance de la ville et de son ris-
que aux incendies.
o Si ces conditions ne sont pas vérifiées, on modifie les diamètres de certains tronçons et on re-
commence les calculs dès le début.
Pose des canalisations:
• Les tuyaux utilisés dans les réseaux de distribution sont les mêmes utilisés pour les conduites
d’adduction, mais généralement on utilise les conduites en matières plastiques (PVC, Poly-
éthylène) pour les diamètres inférieurs à 400 mm, et le BP, fonte, PRV pour les diamètres supé-
rieurs à 400 mm.
• Les conduites de distribution sont généralement enterrées sous les trottoirs de 1 à 1,5 m de
profondeurs.
Exceptionnellement pour les grands diamètres et pour les petites ruelles on peut poser les conduites
sous la chaussée.
Dans le cas d’une rue importante, une canalisation peut être posée sous chaque trottoir, pour éviter
la traversée de la chaussée pour chaque branchement.
Garder une distance minimale (0,2 à 0,5 m) des autres canalisations (conduites d’assainissement,
câbles électriques, câble téléphonique,…).
Branchements:
• L’alimentation en eau des consommateurs se fait par des petites ramifications appelées
branchements.
• Le diamètre de ces branchements est déterminé en fonction du débit nécessaire à
l’alimentation de l’abonné. En général pour un abonné particulier on utilise de DN 15 mm.
• Actuellement on utilise des conduites en PEDH pour le raccordement de l’abonné à la
conduite de distributions.
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1- Différents systèmes
RESEAU MAILLE
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Le réseau est souvent du type ramifié à partir d'un point unique de prise sur le réseau général.
Ces dispositions peuvent être améliorées par raccord de 2 ramifications ou par la création d'un
deuxième point de piquage sur la canalisation principale
Ces améliorations permettent de limiter le diamètre en cas d'utilisation dans la défense contre
l'incendie.
9
1 Point de raccordement (té de raccor- 1
dement. manchon de prise en charge ) 8 7
4
2 Canalisation principale 3 2
1
3 Prise d'incendie (poteau. bouche. ré-
serve) 5
4 Té de dérivation
réseau existant
5 Canalisation secondaire, antenne
6 Branchement particulier
2. Les branchements
1 1 Réseau de distribution
2 Prise en charge avec robinet d'arrêt
3 5
3 Canalisation de branchement
2 4 Compteur avec robinet d'arrêt
4
5 Réseau de l'abonné
Le robinet d'arrêt, « quart de tour », est enterré et commandé par une bouche à clé.
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De même que la voirie, le réseau d'eau peut être public (appartenant à la collectivité locale)
ou privé (appartenant à l'association des copropriétaires par exemple).
Le choix du statut juridique du réseau doit être fait, au moment de son étude, en accord avec
la collectivité locale et, éventuellement, avec le service gestionnaire qui détermineront les condi-
tions techniques auxquelles il doit satisfaire afin d ' être rétrocédé.
En général, le statut du réseau est le même que celui de l'espace sous lequel il est posé ; des
choix différents peuvent cependant être effectués pour des raisons techniques, économiques ou
d'exploitation ; des précautions doivent être alors prises :
a. Conception du réseau
Elle comprend les phases suivantes :
∗ évaluation des besoins ;
∗ analyses des possibilités de raccordement aux réseaux existants, impact sur son
fonctionnement et définition des aménagements à réaliser ;
∗ choix du système et tracé de principe ;
∗ dimensionnement.
L'augmentation des débits entraîne des pertes de charges supplémentaires, c'est-à-dire une
diminution de pression qu'il faut connaître pour évaluer les difficultés de desserte de l'opération el-
le même et les perturbations éventuelles induites à l'extérieur ; ces perturbations et difficultés peu-
vent nécessiter des aménagements complémentaires :
∗ soit sur le réseau général en augmentant la capacité du réservoir, installer des suppres-
seurs, nouveau forage, etc.
∗ soit sur le réseau propre à l'opération en installant un suppresseur pour l'opération par
exemple.
d. Choix du tracé
Le réseau suit le plus souvent la voirie.
5- Recommandations techniques
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Une méthode simplifiée consiste en l'évaluation des débits le long des canalisations puis des
pertes de charge en fonction des diamètres choisis.
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I- GÉNÉRALITÉS
L'assainissement des eaux usées est devenu un impératif pour nos sociétés modernes. C’est
aussi assainir les eaux usées rejetées par le consommateur après utilisation
C’est la collecte puis l'épuration des eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel, afin
de les débarrasser de la pollution dont elles sont chargées.
Il ne faut pas confondre le traitement des eaux, qui a pour fonction de les transformer en eau po-
table, et l'assainissement des eaux usées rejetées par le consommateur après utilisation. L'assainisse-
ment des eaux usées a pour objectif de collecter puis d'épurer les eaux usées avant de les rejeter
dans le milieu naturel, afin de les débarrasser de la pollution dont elles sont chargées.
Les différentes sortes d'eaux usées que l'on peut trouver sont :
∗ Les eaux domestiques appartenant essentiellement aux salles de bains, puis les cuisines char-
gées de graisses, de détergents, de solvants, etc;
∗ Les eaux industrielles peuvent contenir des solvants, des métaux lourds, des hydrocarbures,
etc…,mais aussi des produits toxiques ;
∗ Les eaux pluviales peuvent être chargées d'impureté au contact de l'air, puis en ruisselant ;
des résidus déposés sur les toits et les chaussés des villes (huile de vidange, carburants, résidus
de pneus, métaux lourds, etc ;
∗ Les eaux vannes appartenant essentiellement aux rejets de toilettes, chargés de diverses ma-
tières organiques azotées et de germes fécaux.
Le réseau d'assainissement des eaux usées d'une agglomération a pour fonction de collecter ces
eaux pour les conduire à une station d'épuration. Les canalisations transportant les eaux chargées
de pollution s'encrassent assez vite, donc elles font l'objet de visites de curages périodiques.
L’entretien des ouvrages annexes comprend notamment le curage des bouches d'égout, l'entretien
des bassins de retenu, des portes de relèvement des eaux usées (pompe de relevage) et des bran-
chements. Une exploitation efficace du réseau suppose un travail rigoureux et permanent du per-
sonnel qualifié du service d'assainissement.
II- BUT
Etape 1 : LA COLLECTE
Elle Consiste à acheminer les eaux usées domestiques provenant des différents équipements de
l'habitation vers le prétraitement.
Cette étape est assurée par la fosse septique toutes eaux. Elle va dès lors recevoir toutes les eaux
usées de la maison (EU, EV).
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Etape 5 : EVACUATION
Les eaux épurées peuvent être évacuées par :
• infiltration dans le sol (solution à privilégier) ;
• rejet vers un site naturel ou aménagé (à titre exceptionnel) ;
• rivière, canal, fossé ;
• puits d'infiltration (dérogation préfectorale).
Cette étape peut se faire en deux manières :
o Soit par les tuyaux d’épandage (à condition que les éventuelles eaux souterraines protégées)
o Soit par rejet vers le milieu hydraulique superficiel (fossé, cours d’eau retenues, mer…), soit par
l’intermédiaire d’un puits filtrant.
o Il va aussi assurer l’évacuation de l’eau à travers le sol tout au long de l’écoulement de celle
–ci dans le réseau de tuyaux aménagés à cet effet.
3.1- Bac à graisses
Lorsque la longueur des canalisations entre les eaux des cuisines et la fosse septique est impor-
tante, il est préférable d’interposer un bac a graisses qui a pour fonction de retenir les graisses
contenues dans les eaux de cuisines. Cette graisse devra être retirée régulièrement pour éviter le
colmatage du bac 200 à 300 litres. La pose : il sera placé le plus près possible de l’habitation.
3.2- Fosse septique
Elle est constituée de 2 parties dont les volumes respectifs sont de 2/3 et 1/3,
∋ La première partie reçoit les eaux, dans ce compartiment, les matières vont flotter à la surface
de l’eau pour fermer une croûte ou les microbes aérobies vont progressivement la détruire.
∋ La deuxième partie reçoit les effluents liquéfiés et prêts à être évacués vers l’épurateur.
∋ La pose : la fosse sera placée le plus près possible de la maison.
3.3- l’épandage
• Il assure le rôle d’épurateur grâce aux microbes anaérobie qui vont ainsi transformer les matiè-
res liquéfiés en nitrate ou nitrite soluble.
• Les appareils seront placés sur un lit de sable d’une dizaine de cm d’épaisseur.
Remarque
En zone d’habitat dispersé, des systèmes d’assainissement sont mis en place pour chaque habi-
tation (assainissement individuel) ou pour un petit groupe d’habitations (assainissement autonome).
Un zonage délimite les zones d’assainissement autonome. Si la mise en œuvre des travaux relève des
particuliers, la commune est cependant obligée d’en assurer le contrôle. Si elle le souhaite, elle peut
également prendre en charge l’entretien, avec évidemment une contrepartie financière des parti-
culiers concernés.
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Chaque jour, vous utilisez de l’eau pour la vaisselle, la douche, la lessive, les WC... Ce sont les
eaux usées domestiques. Après usage, ces eaux sont polluées et doivent donc être épurées avant
d’être rejetées dans le milieu naturel.
De manière générale, dans une agglomération, ces eaux usées sont collectées par le biais de Ré-
seaux collectifs séparatifs et épurées en station d’épuration. Cependant dans certains cas, un autre
type d’assainissement est envisagé.
Il ne faut pas confondre le traitement des eaux, qui a pour fonction de les transformer en eau
potable, et l'assainissement des eaux usées rejetées par le consommateur après utilisation. L'assainis-
sement des eaux usées a pour objectif de collecter puis d'épurer les eaux usées avant de les rejeter
dans le milieu naturel, afin de les débarrasser de la pollution dont elles sont chargées.
Le réseau d'assainissement des eaux usées d'une agglomération a pour fonction de collecter
ces eaux pour les conduire à une station d'épuration. Les canalisations transportant les eaux char-
gées de pollution s'encrassent assez vite, donc elles font l'objet de visites de curages périodiques.
L’entretien des ouvrages annexes comprend notamment le curage des bouches d'égout, l'entretien
des bassins de retenu, des portes de relèvement des eaux usées (pompe de relevage) et des bran-
chements. Une exploitation efficace du réseau suppose un travail rigoureux et permanent du per-
sonnel qualifié du service d'assainissement.
Selon la nature de l’habitat et le choix de la collectivité, on distingue deux grands types
d’assainissement :
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L’assainissement collectif
En zone urbaine ou d’habitats regroupés, les eaux usées, collectées dans un réseau
d’assainissement sont traitées en station d’épuration
1- Rôle
Ce sont des ouvrages qui ont rôle de collecter, de diriger, d’évacuer les effluents venant des
constructions et du milieu naturel (pluie).
2- Ouvrages de traitement
2.1. Le regard simple (de visite)
Il permet le nettoyage et le débouchage éventuel du réseau. Le regard simple se place :
- au pied de chaque chute (ou a proximité) ;
- à chaque changement de pente ou de direction de canalisation ;
- à chaque intersection de canalisation.
2.2. Le regard décanteur
Il est utilisé le plus souvent pour les bâtiments industriels et permet de retenir les corps solubles.
Le système d’assainissement des eaux usées ‘’COLLECTIF’’ est utilisé surtout en ville. Il se divise
en quatre étapes, parfois cinq. On achemine tout d’abord les eaux usées d’une ville jusqu’à une
station d'épuration* par les égouts.
En zone urbaine ou d’habitats regroupés, les eaux usées, collectées dans un réseau d’assainissement
sont traitées en station d’épuration.
L’assainissement consiste en :
La collecte et l’évacuation des eaux de ruissellement ;
La collecte et l’évacuation des eaux utilisées pour les besoins humains ;
La collecte et l’évacuation des déchets d’origines humaines et animales ;
Au traitement de ces différents effluents et leur rejet dans le milieu naturel.
Si par contre, cette eau stagne (terrain plat ou creux), elle peut entraîner une pollution par mélange
avec les déchets et favoriser le développement des moustiques et des autres vecteurs de maladies.
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1) des eaux usées ménagères avec une pollution peu concentrée (les eaux grises)
2) des déjections humaines qu’on appelle aussi eaux noires ou eaux vannes.
Ces eaux présentent des dangers importants pour l’hygiène. Elles peuvent propager des maladies
par contamination des sols donc des sources. Elles favorisent la prolifération des insectes, des ron-
geurs donc des maladies.
Pollutions chimiques dangereuses pour l’environnement et la santé des populations. Elles sont
difficilement traitées par le milieu naturel ;
Pollutions bactériologiques provenant des industries agroalimentaires ; elles peuvent être traitées
avant d’être rejetées dans la nature.
IV-TYPES DE RÉSEAUX
Le système d’assainissement peut être individuel ou collectif :
• Unitaire ;
• Séparatif ;
• Pseudo-séparatif
1- BUT
L’assainissement collectif doit répondre à trois (3) objectifs :
protéger la santé des individus ;
éliminer les nuisances en supprimant les eaux stagnantes ;
sauvegarder la qualité du milieu naturel et en particulier celle de l’eau.
2- PRINCIPE DE BASE
Les EU doivent être collectées pour éviter la dissémination des germes pathogènes :
elles seront éloignées dans les habitations pour éviter les risques de nuisance ;
enfin un traitement sera mis en œuvre avant de les rejeter dans le milieu naturel.
Cette étape consiste à enlever les plus gros déchets qu’il y a dans l’eau (dégrillage), à éva-
cuer le sable et le gravier qui sont au fond d’un bassin de décantation (dessablage) et à recueillir les
huiles qui sont à la surface du bassin (dégraissage).
Des produits chimiques sont ensuite ajoutés dans l’eau pour que les matières qui restent au
fond se transforment en boue
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Les matières organiques* encore présentes dans l’eau vont être décomposées par des bactéries
aérobies. En leur donnant un surplus d’oxygène, elles peuvent agir plus efficacement. Les matières
sont alors transformées par les bactéries et forment à leur tour une boue.
En procédant par une décantation, l’eau épurée est séparée des boues produites par les trai-
tements précédents. Les boues sont dirigées vers un lieu de traitement.
Si c’est nécessaire, des traitements supplémentaires sont effectués pour enlever le phosphore
de l’eau et pour la désinfecter afin qu’elle soit dépourvue de bactéries ou de virus.
Les réseaux de collecte ou “égouts” ont pour fonction de recueillir les eaux usées de toutes origi-
nes et de les acheminer vers les stations d’épuration. Il en existe deux types : réseau unitaire et sépa-
ratif.
Les systèmes d’évacuations sont généralement constitués par deux(2) types de réseaux :
- Les réseaux pour les canalisations intérieures ;
- Les réseaux pour les canalisations enterrées (extérieures) ;
Les réseaux d’égouts aboutissent après le traitement à des points de rejet qu’on appelle exutoire.
L’écoulement des eaux dans l’ensemble se fait par gravité (gravitaire). On dénombre deux princi-
paux systèmes dans les réseaux enterrés :
Les réseaux séparatifs ;
Les réseaux unitaires.
1. Le RÉSEAU UNITAIRE
Appelé tout à l’égout, c’est un système qui rassemble la totalité des eaux usées et de ruissel-
lement dans un réseau unique d’évacuation.
Il reçoit, en mélange, les eaux usées (E.U & EV) et les eaux pluviales. Toutes les EU, EV et EP
sont raccordés à un seul égout. C’est celui qui équipe la plupart des centres villes ;
La précaution à prendre consiste à placer le regard de contrôle de façon qu’il n’y ait
pas de risque de débordement en cas d’orage ;
Les diamètres sont conditionnés par les débits d’eaux pluviales aux regards desquelles
les eaux usées sont très faibles.
∗ Ce système à l’avantage d’être simple aussi bien en ce qui concerne la réalisa-
tion d’un réseau public que celle de la déserte des maisons (un seul ouvrage pour
un seul branchement particulier, ville ou immeuble).
∗ Il a l’avantage de n’exiger que la construction d’un seul réseau.
Cependant présente deux inconvénients :
- -- - E.P
E.U
- ---
---
---
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2. Le RÉSEAU SÉPARATIF
Le réseau séparatif est constitué de deux canalisations spécialisées. L’une évacue les eaux de
pluie avec un diamètre très important compte tenu de la quantité d’eau à évacuer en cas de pluie
(abondante).
Plus récent, il est composé de deux collecteurs séparés, un pour les eaux usées, un autre pour
les eaux pluviales c'est-à-dire il comporte deux canalisations : une pour les eaux usées et une pour les
eaux de pluie.
- --- - -
-- -
-- -
E.P E.U
--
Votre réseau d’évacuation dépend, en premier lieu, du système d’évacuation du réseau public.
Il existe deux types d’égouts :
o les égouts unitaires, qui collectent les eaux de pluie, les eaux vannes et les eaux usées ;
o les égouts séparatifs, qui collectent séparément les eaux de pluie et les eaux usées (eaux
ménagères et eaux vannes).
Dans le cas d’un assainissement individuel, c'est-à-dire une fosse septique, les eaux de pluie sont reje-
tées vers le milieu naturel et les eaux usées vers le dispositif d’assainissement. En ce qui concerne le
réseau d’évacuation intérieur, vous avez le choix entre deux possibilités :
Chacun de ces canalisations est prolongées hors combles, dans le même diamètre, afin d’être venti-
lée (ventilation primaire). C’est l’organisation la plus courante et la plus simple à mettre en œuvre
pour un réseau d’évacuation intérieur. L’évacuation par un système de chute unique, collectant
eaux ménagères et eaux vannes, est également possible. Normalement, il est nécessaire d’être
couplé à une ventilation secondaire, ce qui complique énormément la conception et la réalisation
du réseau d’évacuation.
Cependant, il existe un système de chute unique sans ventilation secondaire. Dans ce cas,
l’absence de ventilation secondaire doit être palliée par l’emploi de culottes spéciales chute uni-
que, conçues pour éviter l’effet de piston dans les canalisations.
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P36/44
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• Réseau Gravitaire : système "classique" composé d'un collecteur, en général en PVC, de 200
mm de diamètre.
Les effluents s'écoulent gravitairement par ce collecteur. Ce type de réseau dessert les
communes.
• Réseau Sous-vide : c'est une technique alternative au réseau gravitaire. Il intervient dans des
contextes particuliers, tels que l'absence de pente suffisante permettant aux effluents de
s'écouler gravitairement, ou en présence de nappe phréatique à faible profondeur. C'est le
cas à Garennes sur Eure, situé en fond de vallée. Le réseau doit alors être parfaitement étan-
che pour éviter que les remontés de nappe s'infiltrent dans le collecteur.
1- Points de rejet
Les principaux points de rejet des effluents sont :
- La mer ;
- Les lacs et les rivières(le cas le plus fréquent) de manière noyée pour empêcher la formation
des déchets nauséabonds sur les rives ;
- Sur ou sous le sol après certaines dispositions.
NB: On distingue :
Les Eaux Pluviales (E.P) dans les caniveaux pour être évacuée dans un réseau urbain.
Les E.U et E.V dans un regard tampon puis dans un égout.
Les Puits Perdus (P.P) pour l’exutoire (EU) vers la fosse de relevage.
Les Trémies : Point de branchement des EP-EU-EV.
On prévoit les canalisations dirigées vers les égouts ou caniveaux à travers les regards de visi-
te ;
Les regards sont prévus au sous-sol pour le Bâtiment à étage :
- Regard vers caniveaux (EP) ;
- P.P pour la fosse de relevage (EU) ;
- F.S pour la fosse de relevage(EV) vers réseau urbain.
Tous ces dispositifs sont orientés dans un égout et dirigé vers le Réseau urbain.
Les canalisations sont orientées vers les réservations (différentes gaines) pour les colonnes de
descentes ou montées.
La hauteur maximale de chute (canalisation) qu’on prévoit du R.D.C à l’étage est de 3m.
La loi sur l’eau a renforcé la responsabilité des communes sur la création, l’entretien et la sur-
veillance des réseaux d’assainissement.
La police des réseaux fait partie des responsabilités des Mairies : un règlement
d’assainissement doit être rédigé :
tout raccordement non domestique doit préalablement être autorisé par la commune, celle-ci
n’étant pas obligée de traiter les eaux usées non domestiques. L’autorisation fixe les caractéristi-
ques que doivent présenter les eaux usées non domestiques admises dans le réseau collectif.
Une surveillance du respect des prescriptions de l’autorisation de raccordement doit être mise en
place.
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P37/44
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Les procédés mis en œuvre sont multiples : ils reposent sur le principe de la séparation gravitai-
re (?) entre l’eau et les particules polluantes. Pour éliminer les substances dissoutes, une biomasse
animale microbienne les transforme, croît, puis s’agglomère en flocs (ou amas), qu’il est alors possi-
ble de séparer de l’eau par gravité, flottation ou plus rarement par filtration.
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P38/44
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Les eaux usées ménagères, industrielles et agricoles sont acheminées jusqu’à la station
d’épuration, qui se situe le plus souvent à l’extrémité d’un réseau de collecte. L’eau est alors en par-
tie traitée avant d’être rejetées dans le milieu naturel.
« L’objectif de la station d’épuration n’est pas de rendre l’eau potable mais acceptable par la na-
ture. Les eaux sales provenant des égouts sont tout d’abord filtrées pour éliminer les débris. En les
laissant ensuite reposer, on peut facilement récupérer les graisses qui flottent et les particules solides
qui coulent. Il ne reste qu’à introduire des bactéries dans les bassins. Elles vont se nourrir des derniers
déchets avant de couler. L’eau, enfin propre, peut retourner à la nature. »
« Près de 3 milliards de terriens ne disposent pas d’un système d’assainissement de l’eau En France,
60% des communes nettoient leurs eaux sales dans les stations d’épuration. En Afrique et en Asie, les
eaux usées sont souvent déversées dans la nature… là ou se baignent les enfants : choléra et ty-
phoïde y creusent leur lit. »
« L’Afrique et l’Asie sont les deux plaies de l’eau. En Afrique soit l’eau manque comme au Sahel, soit
elle abonde comme en Afrique centrale mais l’eau utilisée est toujours sale : 15% des africains seu-
lement ont un réseau d’assainissement. En Chine, 50% des fleuves sont gravement pollués. »
Voici les 5 grandes étapes à retenir au niveau du fonctionnement d’une station d’épuration :
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P39/44
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Les étapes suivantes permettent de débarrasser l’eau des matières qui n’ont pas été arrêtées
par le dégrillage.
Grâce à la réduction de vitesse de l’écoulement, il est possible de récupérer. Les sables (par
pompage) et les graisses (qui sont raclées en surface)
Les eaux s’écoulent d’abord dans un premier bassin (appelé le « dessaleur ») où les matières plus
lourdes que l’eau (sables, graviers,...) se déposent au fond. Puis elles passent dans un deuxième bas-
sin, ou les graisses seront récupérées en surface. Les bassins sont équipés d’un pont automoteur et de
pompes aératrices. Ces pompes, installées le long de chaque ouvrage, diffusent de fines bulles d’air
qui favorisent la remontée des graisses et corps flottants en surface.
Le pont automoteur assure un raclage de surface pour pousser les flottants sur des goulottes et
bâches de pompage.
Les produits récupérés sont évacués en vue d’un traitement ultérieur. (Traitement des boues) Les
eaux sont alors évacuées et continuent leur assainissement dans la station.
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P40/44
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Une station d’épuration produit 2 litres de boues résiduaires par habitant et par jour. Les boues
récupérées lors de la décantation, le traitement biologique et la clarification doivent être traitées.
Il existe plusieurs formes de boues :
Les boues physico-chimiques (qui sont produites dans les stations physico-chimiques).
Les boues dites primaires, qui est le résultat de la décantation des matières en suspension
contenues dans les eaux usées brutes. (Celles récupérée après le traitement primaire)
Les boues secondaires sont formées à partir de la charge polluante dissoute durant la pé-
riode de dessablage et de déshuilage. (Celles récupérée après le traitement secondaire)
Les boues "mixtes" formées par les boues primaires et secondaires. Elles vont subir un traite-
ment de stabilisation biologique.
Ces boues sont généralement utilisées en agriculture comme engrais.
Une fois sèches, elles peuvent également être incinérées ou mises en décharge (solution plus coû-
teuse). Voici un schéma qui résume bien ces 5 grandes étapes :
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CONCLUSION GENERALE
Il paraît donc judicieux d’appréhender les différentes notions techniques pour coordonner efficace-
ment les travaux de chantiers de BTP.
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur en Génie Civil, option : Infrastructures et Transports P43/44