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PLAN
DEFINITIONS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE
MORPHOLOGIE
Anatomie microscopique
Constitution
Rapports particuliers
Fascicules
Anatomie macroscopique
Tronc nerveux
Fibres nerveuses
Ganglions rachidiens
Classification des nerfs
PROPRIETES MECANIQUES
VASCULARISATION
PHYSIOLOGIE
De l’axone
De la conduction nerveuse
DEFINITIONS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE
MORPHOLOGIE
ANATOMIE MACROSCOPIQUE
Constitution
Leur forme générale est cylindrique, parfois aplatie Ils sont blancs, longés de discrètes lignes
longitudinales vasculaires. Les nerfs viscéraux sont plutôt grisâtres puisque leur constitution
histologique diffère.
Rapports particuliers
Ils possèdent souvent des rapports particuliers avec les artères. Ils sont généralement
satellites des vaisseaux en constituant le paquet vasculonerveux ou pédicule.
Fascicules
Ce sont les unités anatomofonctionnelles du nerf [6]. Les fibres nerveuses sont entourées ou
non d’une gaine de myéline, isolant électrique. L’endonèvre contient des cellules
conjonctives telles que fibroblastes, mastocytes, des fibres collagènes et des capillaires.
Les nerfs sont nommés mono-, oligo- ou polyfasciculaires. Les deux concepts s’opposent :
l’organisation de type « câblage simple » et l’organisation de type plexiforme (Fig. 5).
ANATOMIE MICROSCOPIQUE
Tronc nerveux
Les nerfs sont constitués de deux types de tissu conjonctif : des fibres nerveuses
conductrices et un tissu mésenchymateux de soutien et de protection.
La gaine la plus externe est appelée névrilème.
Les fibres conductrices regroupées en fascicules sont entourées de tissu conjonctif nommé
épinèvre (prolongementdes méninges).
Les fascicules nerveux regroupent un certain nombre de fibres nerveuses et de tissu
conjonctif nommé endonèvre ; ils sont séparés de l’épinèvre par le périnèvre
(délimitant les différents fascicules) (Fig. 3, 4)
Figure 3. Coupe histologique semi-fine transversale d’un igure 4. Coupe histologique transversale d’un nerf
nerf périphérique (nerf tibial), coloration trichrome périphérique (microscopie électronique grossissement
deMasson. 1. Fascicule ; 2. endonèvre ; 3. réseau × 2 000). 1. Fibre myélinisée ;2. fibre non myélinisée ; 3.
vasculaire intrafasciculaire. endonèvre.
Fibres nerveuses
Les fibres nerveuses sont des prolongements, axones ou dendrites, dont le corps cellulaire
est situé dans la moelle ou dans les ganglions craniorachidiens.
Plusieurs fibres amyéliniques, fibres de Remak, sont comprises dans des invaginations d’une
cellule de Schwann (Fig. 6A). À l’inverse, une seule fibre myélinique est engainée par cellule
de Schwann (Fig. 6B)
Ils sont annexés aux nerfs crâniens sensitifs et aux racines sensitives des nerfs spinaux.
L’enveloppe conjonctive engainant ces ganglions est en prolongement avec le névrilème ; la
zone centrale est occupée par les fibres nerveuses tandis que la zone corticale est habitée
par les corps cellulaires.
Elles sont multiples, basées sur le diamètre des fibres nerveuses, leur myélinisation et donc
leur vitesse de propagation de l’influx. La classification actuelle est celle de Gasser et
Erlanger.
PROPRIETES MECANIQUES
Les propriétés de glissement des nerfs périphériques permettent aux troncs nerveux de
s’adapter aux différentes positions des segments de membres [13]. Dans les fascicules, les
fibres nerveuses au sein de l’endonèvre ont en effet une architecture plus ou moins ondulée,
ce qui leur permet d’adapter leur longueur en fonction des contraintes d’étirement. Les
fascicules, également ondulés, peuvent également glisser les uns par rapport aux autres
grâce à l’élasticité de l’épinèvre. Enfin, autour du tronc nerveux, un tissu conjonctif, le
paranèvre, autorise à ce dernier des mouvements de glissement.
La compression nerveuse est moins bien supportée par les nerfs pauvres en tissu conjonctif,
c’est-à-dire riches en fascicules et dont l’épaisseur de l’épinèvre est faible.
VASCULARISATION
La vascularisation des nerfs est variable en fonction du nerf et du niveau. Certains nerfs, tels
les nerfs médian, sciatique, facial, peuvent posséder une artère propre. Généralement, les
artères ou artérioles des nerfs sont multiples et proviennent des artères voisines.
PHYSIOLOGIE
DE L’AXONE
Les microfilaments
Les microtubules
Les neurofilaments
Il existe des flux intracellulaires : antérogrades et rétrogrades permettant de véhiculer des
substances (neurotransmetteurs, éléments énergétiques, protéines membranaires,
protéines du cytosquelette, vésicules lysosomiales, enzymes, etc.) le long des fibres
nerveuses
DE LA CONDUCTION NERVEUSE
Potentiel d’action
Au repos, la membrane est polarisée (-90 mV), les canaux sodiques et potassiques sont alors
fermés. Après une stimulation, la membrane se dépolarise passivement. À -35 mV, le canal
sodique s’ouvre brusquement (phase d’activation), le canal potassique voltage-dépendant
s’ouvre alors à son tour, mais sa conductance plus faible rend la dépolarisation plus lente. Le
potentiel membranaire alors +40 mV en moyenne.La phase suivante est une période
d’inactivation.
Conduction de l’influx
La conduction est très différente selon que la fibre est myélinisée ou non.
La conduction nerveuse se fait lentement, de proche en proche sur une fibre non myélinisée,
de façon saltatoire rapide sur une fibre myélinisée, de nœud de Ranvier en nœud de Ranvier.
Le signal est codé temporellement (fréquence de l’influx) et spatialement (nombre de fibres
amenant l’influx)