Bulle 03/11/13. Comment reconnaitre la voix de Dieu en nous ?

La semaine passée nous avons vu que Dieu peut et veut parler à notre esprit
à travers des pensées spéciales, il met en nous des paroles, des idées afin de
nous guider. Et la grande question était : quand dans la prière j’ai une idée en
tête, comment savoir si elle vient de Dieu ? Comment savoir si ce n’est pas
mon propre désir ou même un mensonge soufflé par le diable ? Nous devons
donc tester cette pensée et il y a 7 filtres pour vérifier si cette pensée vient de
Dieu. Si elle passe les 7 alors nous pouvons être confiants et certains que
cette pensée, cette idée que nous avons provient bien de Dieu. Je résume les
4 premières (cf. message 27/10/13) :

 Cette pensée est-elle en accord avec ce que dit la parole de Dieu ?

 Cette pensée me rend-elle plus semblable à Christ ?
 Cette pensée est-elle confirmée par le conseil avisé des frères et sœurs ?
 Cette pensée produit-elle, suscite-t-elle la paix en moi ?

1. Cette pensée vient-elle me convaincre ou me condamner ?

« Il n’y a pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Rm 8,1).
Beaucoup trop de chrétiens vivent avec un sentiment de culpabilité
permanente. Parfois nous avons ces pensées en tête : « tu as vu ce que tu as
fait ? Tu n’as pas honte d’avoir eu ces pensées ? Comment ça se fait que tu
as échoué ? C’est mal ! Tu n’es pas digne d’être aimé de Dieu ! Et tu oses te
dire chrétien ?! Même pas la peine d’essayer tu n’y arriveras pas…». A quoi
servent ces paroles ? A rien sinon à entretenir et ressentir ce vague sentiment
de culpabilité pour que nous nous sentions mal. C’est de l’accusation gratuite
qui n’a pas vraiment d’objet. Cela crée un sentiment d’indignité, des remords,
nous décourage juste pour nous faire baisser les bras.

Mais Dieu agit différemment. Par ses pensées en moi Dieu ne vient pas
condamner inutilement mais il veut me convaincre de quelque chose. Il peut
arriver que lorsque je suis en prière que Dieu mette le doigt sur quelque
chose de précis, un problème spécifique, une situation particulière. C’est
donc toujours ciblé. Quand Dieu convainc c’est toujours précis et surtout
motivé par l’amour. Parce que Dieu nous aime, il veut m’aider à progresser
ou à changer quelque chose dans un domaine de ma vie : une relation, une
habitude, une attitude. Il veut attirer notre attention dessus et nous dit « tu as
besoin de travailler sur cet aspect-là de ta vie » (par ex. la colère). Il ne juge
pas. Il ne condamne pas. Il n’attaque pas. En Ap 3,19 il dit “je corrige tous
ceux que j’aime, fais donc preuve de zèle et change de comportement”.
La conviction vient du Saint-Esprit (Jean 16,18). Il met en lumière un aspect
de notre vie et une fois que c’est mis en lumière la conviction nous pousse et
nous conduit à confesser notre péché, admettre ce qui ne va pas, nous
repentir et changer ce qui doit l’être. Une fois que c’est fait, cette conviction n’a
plus lieu d’être. Pourquoi ? Parce qu’après la conviction et la repentance nous
sommes assurés de l’amour et du pardon de Dieu accordé en Jésus-Christ.
Si vous vous sentez aussi coupable après avoir confessé à Dieu votre péché,
alors ce sentiment ne vient pas de Dieu mais du diable. Il fait en sorte que
vous vous sentiez aussi mal qu’avant même après la confession. Parce que
son but est que nous nous sentions indigne devant Dieu. Mais Dieu ne tient
pas rancune. Nous n’avons pas à nous sentir coupables car Dieu est fidèle et
juste pour pardonner celui qui se repent (1 Jean 1,9). Dieu convainc mais ne
condamne pas. S’il vous convainc c’est que cela vient de Dieu.

2. Cette pensée est-elle cohérente avec la façon dont Dieu m’a créé ?
Eph 2,10 dit : « Dieu nous a formés ; il nous a créés, dans notre union avec
Jésus-Christ, pour que nous menions une vie riche en actions bonnes qu’il a
préparées d’avance afin que nous les pratiquions ». Dieu a mis en nous des
dons spirituels, nous avons tous des talents innés et acquis, des
compétences, une personnalité, des expériences de vie. Tout cela façonne
notre vie, tout cela fait que nous sommes uniques. Chacun a été créé par
Dieu pour le servir de façon unique avec ce qu’il a et ce qu’il est d’unique. Un
micro et une chaise sont deux choses différentes. Une chaise est faite
pour s’asseoir. Un micro pour parler. Pas l’inverse. Chacun est fait pour une
utilisation unique et précise. Chacun a son assignation propre. Je ne peux pas
utiliser une chaise comme micro. C’est pareil pour nous. Tout ce qui fait notre
vie (dons, talents, caractère, expériences, etc.) révèle notre but dans la vie et
ce que Dieu veut que nous fassions. Comment le savoir ? C’est tout l’objet
de ce livre étudié avec les 16+ l’an passé et que je développerai un autre jour.
(cf. livre F.O.R.M.E de Erick Rees).

Si nous sommes nuls en maths comme moi, il n’y a pas d’intérêt à devenir
comptable ! Si vous chantez faux, vous ne serez pas à votre place à la
chorale ! On peut essayer bien sûr… mais on perdra du temps, de l’énergie,
on sera frustré, découragé, etc. Si Dieu nous demande ou nous pensons qu’il
nous demande quelque chose dans la prière, posons-nous la question : est-ce
que c’est cohérent avec ce que je suis et ce que je sais faire ? Par
exemple pourquoi si Dieu vous a pourvu de dons musicaux vous demanderait-
il d’être mécanicien ? Dieu ne peut pas nous demander de faire quelque chose
contraire à tout ce qui me caractérise en propre. Ce serait gaspiller les
ressources qu’il m’a donné. Posons-nous la question : qu’aimons-nous faire ?
A quoi sommes-nous bons ? Nous pouvons découvrir beaucoup de la
volonté de Dieu pour nos vies en considérant ce pour quoi nous avons
du talent. Si nous croyons ou pensons entendre quelque chose de Dieu qui
est contraire à mes dons, mes talents, ma personnalité, etc. il vaut mieux
l’ignorer. Dieu ne peut que mettre en valeur les talents mis en vous. Si vous
êtes chaise et qu’il vous demande d’être micro, ça ne joue pas !

3. Cette pensée concerne-t-elle ma responsabilité ?

Si les pensées en vous ne vous concernent pas directement, si ce n’est pas
votre responsabilité pourquoi Dieu devrait-il vous en parler ? Pourquoi ne
parlerait-il pas directement à la personne concernée ? En Jean 21 Jésus
annonce à Pierre qu’il va mourir. Pierre regarde Jean à côté de lui et demande
à Jésus (Jn 21,21) : « et pour lui que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond « que
t’importe ? ». Dieu nous parle d’abord pour nous-mêmes et il attire notre
attention sur ce qui nous concerne.

Parfois des chrétiens bien attentionnés pensent que Dieu leur parle pour dire
aux autres ce qu’ils doivent faire. Non seulement je crois que nous avons un
accès direct à Dieu et que Dieu parle à chacun d’entre nous mais nous avons
aussi déjà fort à faire avec nos propres vies ! En revanche Dieu peut nous
parler à travers d’autres personnes. Mais il les utilise pour confirmer ce qu’il
nous a déjà révélé de sorte que nous ne pouvons qu’être sûr que Dieu nous a
bien parlé dans tel ou tel sens. Et puis si c’est le cas c’est souvent qu’ils ne
sont pas conscients qu’ils parlent de la part de Dieu. Dieu m’a parlé un
jour de façon très claire par la prière d’une autre personne. Cette personne
n’en avait pas conscience mais moi je reconnaissais parfaitement sa voix !

Conclusion et encouragement : Lorsque nous pensons que Dieu nous parle

utilisons les 7 filtres et ne nous laissons pas abuser par nos émotions ou par le
malin. Quel est le secret pour entendre Dieu nous parler clairement ?
C’est de la connaitre chaque jour un peu plus. Le mieux nous le connaissons,
plus facile ce sera pour reconnaitre sa voix quand il nous parlera. Si vous
pensez que Dieu ne vous a jamais parlé, je vous dirais que je n’en suis pas si
sûr ! Soit vous ne l’avez pas reconnu, soit nous devons apprendre à établir,
développer, améliorer notre relation avec le Seigneur pour l’entendre plus
clairement nous parler. Cela prend du temps. Mais toute relation prend du
temps à se développer. Notre relation à Dieu n’échappe pas à la règle.
Parfois il nous semble que Dieu ne nous parle pas. Parfois notre communion
avec le Seigneur est perturbée, il y a comme de la friture sur la ligne ! Nous ne
l’entendons plus comme avant. Notre cœur n’est plus aussi réceptif. Peut-être
y a-t-il quelque chose de l’ordre du péché qui est là et qui s’interpose entre
Dieu et vous et qui a besoin d’être ôté ? Peut-être nous faut-il confesser et
recevoir son pardon. Toute relation humaine est parfois abimée et a parfois
besoin d’être restaurée. Nous devons humblement confesser nos torts et
demander pardon. Avec Dieu c’est pareil. Jésus nous tend la main et nous
invite à revenir à lui car il veut (r)établir cette amitié avec lui. Dieu est bon ! Il
veut nous parler, nous guider afin de nous éviter des erreurs et nous
communiquer sa paix, sa joie, son amour et son plan pour nos vies. Amen

Prière : Seigneur, je veux entendre ta voix. Je veux établir cette relation d’amitié
avec toi car je veux connaitre la direction que tu veux que je prenne. Viens par ton
Saint-Esprit mettre tes pensées dans mon esprit et déverser ton amour dans mon
cœur. Seigneur, parfois nous n’entendons pas ou plus ta voix, notre cœur s’est
refroidi. Je sais que le problème est de mon côté, pas du tien. Pardonne tout ce que
j’ai laissé s’accumuler notamment comme péché entre toi et moi. Aide-moi à faire le
ménage. Merci pour ton pardon. Tu ne me condamnes pas. Je veux désormais sentir
ta présence et ton amour pour moi. Tu veux me guider. Moi Je veux te suivre et
t’aimer en retour.
 Comment reconnaitre la voix de Dieu ? Les 7 filtres.
Dieu parle par : sa Parole (2 Tm 3,16), les enseignants (1 Th 2,13), les
souffrances (Pr 20,30) et des pensées intérieures (Job 33,14-18)
Comment savoir si c’est bien Dieu qui me parle et non moi-même ou le diable ?
1. Cette pensée est-elle en accord avec ce que dit la parole de Dieu ?
Malachie 3:6 : « Car je suis l’Eternel, je ne change pas »
Une grande partie de la volonté de Dieu se trouve déjà dans la Bible
2. Cette pensée me rend-elle plus semblable à Christ ?
Jc 3,14 : « si vous avez le cœur plein d’une jalousie amère et d’esprit de rivalité,
une telle sagesse ne vient pas du ciel. La sagesse d’en haut est pure,
pacifique, douce et raisonnable, riche en bonté et en actions bonnes, sans parti
pris et sans hypocrisie ».
3. Cette pensée est-elle confirmée par le conseil avisé de l’Eglise ?
Pr 11,14 : « le salut réside dans le grand nombre de conseillers »
4. Cette pensée produit-elle, suscite-t-elle la paix en moi ?
Co 3,11 : « que la paix de Dieu règne dans vos cœurs, c’est en effet à cette
paix que Dieu vous a appelés »
5. Cette pensée vient-elle me convaincre ou me condamner ?
Rm 8,1 : « Il n’y a pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ».
Dieu met le doigt sur quelque chose de précis pour m’aider à changer.
Ap 3,19 : “je corrige tous ceux que j’aime, change de comportement”.
Le saint esprit pousse à nous repentir. Nous sommes pardonnés (1 Jn 1,9)
6. Cette pensée est-elle cohérente avec la façon dont Dieu m’a créé ?
Eph 2,10 : « Dieu nous a formés ; il nous a créés, dans notre union avec Jésus-
Christ, pour que nous menions une vie riche en actions bonnes qu’il a
préparées d’avance afin que nous les pratiquions ».
Dieu ne peut aller à l’encontre des dons spirituels, des talents, des
compétences, de la personnalité, des expériences de vie qu’il m’a donnés.
7. Cette pensée concerne-t-elle ma responsabilité ?
Jean 21,21: « et pour lui que lui arrivera-t-il ? » « Que t’importe ? ».
Dieu nous parle d’abord pour nous-mêmes et de ce qui nous concerne.
Conclusion :
Prendre le temps de développer, d’améliorer notre relation avec le Seigneur
Y a-t-il quelque chose de l’ordre du péché qui doit être confessé et ôté ?
Jésus pardonne et accueille quiconque veut (r)établir cette amitié avec lui.
Comment reconnaitre la voix de Dieu ? Les 7 filtres.
Dieu parle par : sa Parole (2 Tm 3,16), les enseignants (1 Th 2,13), les
souffrances (Pr 20,30) et des pensées intérieures (Job 33,14-18)
Comment savoir si c’est bien Dieu qui me parle et non moi-même ou le diable ?
1. Cette pensée est-elle en accord avec ce que dit la parole de Dieu ?
Malachie 3:6 : « Car je suis l’Eternel, je ne change pas »
Une grande partie de la volonté de Dieu se trouve déjà dans la Bible
2. Cette pensée me rend-elle plus semblable à Christ ?
Jc 3,14 : « si vous avez le cœur plein d’une jalousie amère et d’esprit de rivalité,
une telle sagesse ne vient pas du ciel. La sagesse d’en haut est pure,
pacifique, douce et raisonnable, riche en bonté et en actions bonnes, sans parti
pris et sans hypocrisie ».
3. Cette pensée est-elle confirmée par le conseil avisé de l’Eglise ?
Pr 11,14 : « le salut réside dans le grand nombre de conseillers »
4. Cette pensée produit-elle, suscite-t-elle la paix en moi ?
Co 3,11 : « que la paix de Dieu règne dans vos cœurs, c’est en effet à cette
paix que Dieu vous a appelés »
5. Cette pensée vient-elle me convaincre ou me condamner ?
Rm 8,1 : « Il n’y a pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ».
Dieu met le doigt sur quelque chose de précis pour m’aider à changer.
Ap 3,19 : “je corrige tous ceux que j’aime, change de comportement”.
Le saint esprit pousse à nous repentir. Nous sommes pardonnés (1 Jn 1,9)
6. Cette pensée est-elle cohérente avec la façon dont Dieu m’a créé ?
Eph 2,10 : « Dieu nous a formés ; il nous a créés, dans notre union avec Jésus-
Christ, pour que nous menions une vie riche en actions bonnes qu’il a
préparées d’avance afin que nous les pratiquions ».
Dieu ne peut aller à l’encontre des dons spirituels, des talents, des
compétences, de la personnalité, des expériences de vie qu’il m’a donnés.
7. Cette pensée concerne-t-elle ma responsabilité ?
Jean 21,21: « et pour lui que lui arrivera-t-il ? » « Que t’importe ? ».
Dieu nous parle d’abord pour nous-mêmes et de ce qui nous concerne.
Conclusion :
Prendre le temps de développer, d’améliorer notre relation avec le Seigneur
Y a-t-il quelque chose de l’ordre du péché qui doit être confessé et ôté ?
Jésus pardonne et accueille quiconque veut (r)établir cette amitié avec lui.
 Louange Louange
(l’assemblée lit ce qui est en gras) (l’assemblée lit ce qui est en gras)

Comme une biche assoiffée soupire auprès des courants d’eau, Comme une biche assoiffée soupire auprès des courants d’eau,
J’ai soif de ta présence, Seigneur. J’ai soif de ta présence, Seigneur.

Comme une terre desséchée appelle la rosée du petit matin, Comme une terre desséchée appelle la rosée du petit matin,
Je désire la fraîcheur de ton eau. Je désire la fraîcheur de ton eau.

Comme un veilleur guette l’aurore et salue le lever du jour, Comme un veilleur guette l’aurore et salue le lever du jour,
Je salue ta présence au milieu de nous. Je salue ta présence au milieu de nous.

Comme un amoureux scrute l’horizon dans l’espoir d’un signe, Comme un amoureux scrute l’horizon dans l’espoir d’un signe,
Je creuse ta parole pour éclairer ma vie. Je creuse ta parole pour éclairer ma vie.

Comme une ville assiégée attend le départ de ses ennemis, Comme une ville assiégée attend le départ de ses ennemis,
Je m’enracine dans ton espérance. Je m’enracine dans ton espérance.

Comme un possédé aspire à la libération, Comme un possédé aspire à la libération,

Je m’attends à ta délivrance. Je m’attends à ta délivrance.

Comme un malade alité espère la guérison, Comme un malade alité espère la guérison,
Je mets en toi toute ma confiance, Seigneur Je mets en toi toute ma confiance, Seigneur