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Département : Études françaises

Semestre : I
Intitulé du cours : Initiation aux genres dramatiques
Nom du professeur : Fellahi Salma
Année universitaire : 2020/2021

Cours n°1
Le théâtre : Définitions, origines et évolution
Introduction
Tout le monde sait ce que c’est que le théâtre, du moins, tout le monde en a une idée. Ainsi, sait-on qu’une
pièce de théâtre est destinée généralement à être jouée par des acteurs sur scène, dans un temps limité. Mais
face à cette évidence, se lovent des réalités complexes.
Que signifie donc le « théâtre » ? D’où vient-il ? Et comment a-t-il évolué en Europe à travers les siècles ?

1. Définitions
Le théâtre est une forme littéraire bien précise qui tire ses origines de l’Antiquité grecque. Il s’agit d’un
genre qui se distingue des deux autres grands genres littéraires : le roman et la poésie.
Le terme «théâtre» vient du grec «theôria/ théômai» qui signifie «action d'examiner» et de «theatron» qui
désignait l'édifice dans lequel avaient lieu les représentations de pièces et les spectacles, des représentations
qui se déroulaient donc en plein air.
Pour caractériser ce qui est lié au théâtre, on utilise l'adjectif dramatique (genre dramatique ou art
dramatique), qui vient du grec « drama », signifiant « action ». L'auteur d'une pièce de théâtre est ainsi appelé
« dramaturge ».
Par conséquent, « Le théâtre » est un genre littéraire caractérisé par une double communication car il peut
être à la fois un texte lu, mais aussi un art représenté sur scène vu par un spectateur.
2. Naissance, origines et lieux de représentation du théâtre antique grec
2.1. Naissance et origines
Dans l'Antiquité, le théâtre était très apprécié : on jouait alors des comédies (celles d'Aristophane* chez les
Grecs, de Plaute* et de Térence* chez les Romains) et des tragédies (celles de Sophocle*, Eschyle* et
Euripide* chez les Grecs, de Sénèque* chez les Romains). Ces œuvres ont beaucoup inspiré les dramaturges
des siècles suivants et bon nombre des personnages de Molière, y ont leur source. Ainsi
l'intrigue de L'Avare est directement inspirée d'une comédie de Plaute, L'Aululaire (vers
190 av. J.-C.). Dans cette pièce, un vieux paysan, Euclion, est bouleversé par la découverte,
dans sa maison, d'une marmite remplie d'or, ce qui nous rappelle, en toute évidence le
personnage de Molière.
Notons que les premières représentations théâtrales ont vu le jour à Athènes au Vème
siècle avant J.-C. Elles avaient lieu au cours de fêtes religieuses en l'honneur de Dionysos,
dieu de la vigne et du vin, deux fois par an et duraient sept jours.
Nées donc à Athènes, ces fêtes s'étendent ensuite dans toute la Grèce et deviennent des cérémonies sacrées
et officielles où y assister est un devoir civique. Au cours de ces fêtes, on organisait différents concours
littéraires. Les auteurs qui y participaient devaient alors écrire à chaque fois de nouvelles pièces. Ainsi, trois
concours différents, correspondant chacun à un genre de pièces précis, étaient représentées :
 Le concours de tragédie : le sujet des tragédies est de montrer des personnages de la mythologie
victimes du destin, de la fatalité. Ces personnages sont punis par les dieux car ils sont en proie à
l'hubris (ou hybris), une passion tellement qu'elle peut les rendre incontrôlables et monstrueux.
Ainsi, dans Antigone de Sophocle par exemple, le roi Créon est tellement imbu de son pouvoir qu'il ne
tolère aucune opposition ; cela le poussera à condamner à mort sa propre nièce.
Pour les Grecs, « les tragédies » sont supposées produire une « catharsis », c'est-à-dire une purgation
du spectateur : celui-ci, en voyant la pièce représentée, s'identifie aux personnages, éprouve les mêmes
passions qu'eux, et ce faisant les extériorise (par ses réactions, ses larmes...) et s'en libère. Ainsi, il se
«nettoie », « se purge » de ce qu'il pouvait y avoir d'hubris en lui.

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 Le concours de comédie : le but des comédies est de faire la satire des défauts des hommes et de la
société. Par exemple, dans Les Guêpes, Aristophane se moque de la manie de ses contemporains de
faire des procès et de la corruption de l’institution judiciaire. La comédie a pour fonction de rendre les
hommes meilleurs en les amenant à prendre conscience et à rire de leurs défauts.

 Le concours de drame satyrique : le drame satyrique est un intermédiaire entre la comédie et la


tragédie. Il reprend des sujets de tragédies, mais comporte aussi des personnages bouffons* produisant
un effet comique : des satyres*, créatures mi-hommes, mi-boucs, ou mi-hommes, mi-chevaux.
Contrairement à la tragédie et à la comédie, le drame satyrique n'aura pas de postérité dans l'histoire
du théâtre. Son importance est donc moindre.

En somme, retenez que les fonctions antiques du théâtre sont à la fois religieuses et civiques car son but est
de rendre les citoyens meilleurs, les incitant ainsi à réfléchir en faisant appel à leur sensibilité et à leur
intelligence analytique. En d’autres termes, le théâtre se caractérise par une pratique du spectacle public qui a
pour origine un texte généralement écrit qui obéit à des règles spécifiques. A cet effet, il donne lieu à une
perception sensible et suppose une réception collective.

2.2. Lieu de représentation


Pour représenter leurs pièces de théâtre, les Grecs construisent des bâtiments particuliers. Ces
représentations avaient lieu en plein air. Voici comme exemple « Le théâtre d'Epidaure », construit au –IVème
siècle av. J.-C., et qui pouvait accueillir 14 000 spectateurs :

Les gradins en demi-cercle étaient prévus pour les spectateurs. Ces gradins étaient construits de façon à
assurer une excellente acoustique, pour que tous les spectateurs puissent entendre. On appelait cet espace le
theatron, c'est-à-dire, rappelons-le « le lieu d'où l'on regarde ».
Le bâtiment rectangulaire dont on voit les ruines face aux gradins était à l'origine sur deux niveaux et
constituait la scène, l'espace du jeu théâtral où se plaçaient les acteurs. Ceux-ci évoluaient sur un plateau long
et étroit, le proskenion, placé devant la skéné qui servait de coulisse (voir dessin).

L'espace circulaire au centre de l'hémicycle* était appelé


orchestra : c'était là qu'évoluait le chœur.
Dans le théâtre antique le chœur était un groupe de 15 personnes
(dont un soliste, le coryphée) qui incarnaient un personnage
collectif (la population d'une ville, les conseillers d'un roi...).
Le chœur chantait son texte en dansant sur un accompagnement
rythmique, et pouvait s'adresser aux personnages placés sur le
proskenion, mais aussi commenter l'action. Au centre était placée
une statue de Dionysos : Le thymélé. (Voir dessin).

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Le décor était limité à quelques éléments symboliques placés contre la skéné ; il n'avait rien de réaliste.
Un dispositif rotatif, inventé par Sophocle, et appelé « périacte », permettait d'indiquer des
changements de décor. Il s'agissait d'un prisme* triangulaire placé sur un axe vertical et
dont les faces étaient décorées différemment :
Sur le 1er dessin, la face de gauche représente des feuillages, pour un décor de forêt par
exemple ; la face de droite, quant à elle, représente un fragment de mur pour évoquer une
ville ou un palais. Il suffisait de faire tourner le périacte pour changer de décor.
En somme, retenez qu’en plus d’un décor symbolique peu réaliste, l'existence d'un chœur était primordiale
dans toute représentation théâtrale. Aussi, l’organisation du lieu était répartie en trois espaces : l'un pour le
jeu, un autre pour le chœur et le dernier pour les spectateurs.

2.3. Les conditions de représentation


Les représentations avaient lieu de jour, car un éclairage avec des torches ou de lampes à huile n'aurait
pas suffi. Et les acteurs et le chœur étaient uniquement des hommes, même pour jouer des rôles féminins (il
aurait été considéré comme indécent que des femmes se produisent en scène).
Aussi, il y avait à l'origine un seul acteur. Ce n’est que par la suite que l’on a ajouté un deuxième, puis
un troisième. Le premier acteur (appelé « protagoniste) » jouait le personnage central. Les deux autres
acteurs jouaient les autres rôles, et pouvaient changer de personnage au cours de la pièce.
Les acteurs portaient des masques qui permettaient d'identifier les personnages joués et d’identifier leur
sexe, leur âge, leur condition sociale. Ces masques n'avaient pas une apparence réaliste ; ils étaient
symboliques. Les masques de cette époque n’existent plus de nos jours car les matériaux dans lesquels ils
étaient fabriqués (bois, tissus...) étaient périssables, mais on sait à quoi ils ressemblaient grâce à des
sculptures et des peintures :

Les acteurs portaient également des costumes matelassés et des chaussures à semelles hautes (les cothurnes)
qui leur donnaient une stature plus imposante. La couleur des costumes indiquait la condition sociale des
personnages.

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3. Le théâtre romain
Le théâtre écrit en latin se développe sous l'influence du théâtre grec ; on y retrouve notamment les deux
genres essentiels que sont la tragédie et la comédie. Les acteurs y jouent également masqués.
Les romains ont cependant un rapport ambigu avec le théâtre : s'ils apprécient de voir des spectacles, ils
condamnent moralement le fait de se produire ainsi en public. Aussi les gens de théâtre sont-ils des
«marginaux» : étrangers, esclaves, affranchis.
Le théâtre romain a donc une fonction civique et religieuse moins importante qu'en Grèce. Il va même, au
fil du temps, devenir de plus en plus une distraction, souvent offerte gratuitement au peuple romain par
l'empereur ou de grands personnages pour s'attirer sa sympathie.
La grande évolution apportée par les romains au théâtre réside dans la façon dont ils ont amélioré le lieu
de représentation. Ils ont en effet fait des théâtres des lieux fermés sur eux-mêmes et remplacé le skéné* grec
par un haut mur de fond de scène. Ce dernier isole la scène de l'extérieur, améliore l'acoustique et offre plus
possibilités de décors. « Le théâtre d'Orange », en Provence, est un des théâtres romains les mieux
conservés :

Comme le montre la photographie ci-dessous, « Le théâtre antique d'Orange » est encore utilisé aujourd'hui :
il est le cadre d'un festival d'art lyrique, les Chorégies :

Pour résumer, le théâtre romain s’est beaucoup inspiré du théâtre grec mais il a néanmoins perdu sa
fonction civique car il a été surtout un moyen de divertissement. Les romains ont surtout amélioré les
conditions de représentation par les changements qu'ils ont apporté dans la construction des théâtres et dans la
richesse des décors.
4. Le théâtre français du Moyen-âge
A l’époque médiévale, le théâtre rompt avec les traditions antiques. Joué dans la rue, sans véritable lieu
construit à cet effet, il est une façon de perpétuer les traditions (religieuses ou profanes) pour les non-lettrés.
Le théâtre médiéval mêle alors les genres. Mais dès la Renaissance, les auteurs puisent à nouveau leurs sujets
dans l’Antiquité.

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5. Le théâtre français de la renaissance
En effet, à la Renaissance, les lettrés sont attirés par les grands genres de l’Antiquité qui font davantage
appel au texte. Ainsi, peut-on dater l’apparition de la tragédie et de la comédie françaises au milieu du 16èmes.
En ce qui concerne la tragédie, dès le début 17èmesiècle, les érudits éditent et traduisent Sénèque, puis
Sophocle, Euripide et Esychyle. Ces traducteurs sont des savants et écrivains célèbres, comme Érasme* et
Ronsard. On mesure là l’importance du livre imprimé : pour l’Europe lettrée, le théâtre devient aussi un texte à
lire. Les premières tragédies françaises apparaissent avec Abraham sacrifiant de Théodore de Bèze en 1550.
En ce qui concerne la comédie aussi, on publie et traduit très tôt Plaude, Térence, Aristophane ; et là
encore les années 1550 marquent le début de la comédie française, avec Eugène de Jodelle (1552).
La traduction des pièces antiques, celles de Plaude, par exemple, serviront, plus tard, de canevas aux comédies
de Molière (17ème siècle).

6. Le théâtre classique français du 17ème siècle


En 1630, le cardinal Richelieu, ecclésiastique et principal ministre de Louis XIII, reconnaît le théâtre
comme art officiel. Dans la dernière partie du siècle, Louis XIV agit en mécène de nombreuses pièces sont
créées à la cour du roi. Les auteurs des tragédies classiques perpétuent la dramaturgie aristotélicienne et
adoptent la règle des trois unités qui a pour but de garder l’attention et la concentration du spectateur sur
l’intrigue et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés. Il s’agit de La règle des trois
unités :
 L’unité d’action, exigée par Aristote, insiste sur la cohérence du lien entre les actions
présentées dans la pièce. Une action principale, sous-tendue par des intrigues secondaires,
constitue la trame de l’œuvre.
 L’unité de temps a pour but de rendre vraisemblable ce qui se passe sur scène, en limitant
l’action à vingt-quatre heures.
 L’unité de lieu (création du théâtre classique) introduit les liaisons de scènes. Elles assurent
ainsi la continuité de l’action au sein d’un même acte. Le décor est unique et implique donc un
seul lieu pour l’intrigue. Les personnages entrent et sortent de scène selon des raisons explicites.
Retenez que : comédies et tragédies sont, à l’instar du théâtre antique, des genres bien distincts1. Dans les
tragédies de Jean Racine ou de Pierre Corneille, les personnages mis en scène passent de la lucidité à la perte
de raison. Molière, quant à lui, est un grand défenseur de la comédie qu’il exploite de diverses manières. De
la farce à la « grande comédie » (comédie en vers), il présente des personnages nuancés autour de sujets
d’importance allant jusqu’à la critique sociale, comme c’est le cas dans Tartuffe.
7. Le théâtre du 18ème siècle
Dès le XVIIIème siècle, la société évolue et, avec elle, le public des théâtres. C’est la bourgeoisie,
surtout, forte de son pouvoir économique, qui fréquente alors ces lieux. Celle-ci ne se reconnaît plus dans les
personnages aristocratiques présentés dans les tragédies, ni dans les bourgeois ridicules de Molière. Nouveau
genre théâtral adopté entre autres par Beaumarchais et Marivaux, le drame « bourgeois » émerge et saisit le
personnage dans sa réalité, faisant entrer le spectateur dans son intimité.
Les philosophes des Lumière estiment, quant à eux, que le théâtre est non seulement un divertissement
innocent, mais aussi un moyen éducatif. Voltaire et Diderot soutiennent alors l’idée selon laquelle la
représentation (scénique) des vices et des vertus peut « éclairer » les hommes sur leur propre cheminement.
Dans cette perspective, Denis Diderot (1713-1784), écrivain, philosophe et encyclopédiste, invente la
notion de « quatrième mur » dans le Discours sur la poésie dramatique (1758) : « Imaginez sur le bord du
théâtre un grand mur qui vous sépare du parterre ; jouez comme si la toile ne se levait pas. » Par souci de
réalisme, propre au « drame bourgeois », il imagine une barrière invisible et infranchissable entre les acteurs
et le public pour que le comédien ne soit pas influencé dans son jeu par la présence du public.
8. Le théâtre français du 19ème siècle
La forme du « drame bourgeois » évolue vers celle du « drame romantique », qui réintroduit le goût du
sublime. Victor Hugo et Alexandre Dumas en sont les dignes représentants. Le romantisme met en scène des
personnages aux prises avec leurs sentiments, entravés dans leur liberté par ce qu’ils ne peuvent maîtriser.

1 ème
- Notez que l’Opéra est également une des formes dramatiques qu’on retrouve au théâtre en France dès le 17 siècle.

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Conclusion
En somme, quel que soit le siècle duquel on parle, on peut dire que le théâtre est un texte littéraire écrit
(généralement en vers mais également en prose) mis en action à travers les discours des comédiens face à un
public qu’on divertit mais auquel on transmet surtout plusieurs messages en un temps/époque précis.
La spécificité du genre oblige donc le dramaturge à penser aux contraintes d’espace, de temps, de
langage, d’action et de construction car le théâtre est aussi bien un genre littéraire qu’un art du spectacle et
ce, depuis l’Antiquité gréco-romaine.

ANNEXE I
Vocabulaire lié au théâtre :
-Acte (n.m.) : Nom des parties majeures d'une pièce.
-Aparté (n.m.) : parole qu'un ou plusieurs personnages prononcent à l'écart des autres personnages sur
scène. Le public en est l'auditeur privilégié.
-Coup de théâtre (n.m.) : brusque changement dans le déroulement de l'action, qui provoque un effet de
surprise. Quand un personnage crée un coup de théâtre qui a lieu à la toute fin d’une pièce comique pour en
donner un dénouement heureux, on parle de «Deus ex machina».
-Didascalie (n.f.) : indication scénique, apparaissant généralement en italiques, donnée par l'auteur sur le
décor, les déplacements, les gestes, les mimiques et les sentiments des personnages.
-Dialogue (n.m.) : paroles qu'échangent deux personnages d'une pièce de théâtre.
-Dramaturge : auteur de pièces de théâtre.
-Mise en scène (n.f.) : art de donner vie au texte théâtral imaginé par le dramaturge en coordonnant tous les
éléments nécessaires à sa création (décor, costumes, accessoires, lumière, bruitages, jeux des acteurs…).
-Monologue (n.m.) : texte dit par un personnage seul sur scène (dont seul le public prend connaissance).
-Quiproquo (n.m.) : malentendu où un personnage va prendre un élément pour ce qu'il n'est pas.
-Réplique (n.f.) : phrases que dit un personnage avant que le suivant ne prenne la parole.
-Scène (n.f.) :
. Terme désignant l'espace où se joue une pièce de théâtre.
. Sous-division d'une pièce de théâtre, à l'intérieur d'un acte, correspondant à l'entrée ou la sortie de scène des
personnages.
-Stichomythie (n.f.) : alternance rapide de répliques très courtes.
-Théâtralité (n.f.) : conformité d'une situation, d'une scène ou d'une œuvre, aux règles de l'art théâtral.
-Tirade (n.f.) : longue réplique d'un personnage.

ANNEXE II
1. PRINCIPAUX AUTEURS GRECS : Vème s. av J.c
-Eschyle : auteur de tragédies ; inventeur du 2ème acteur ; excellent acteur lui-même ; Parmi ses tragédies : Les Perses.
-Sophocle : auteur de tragédies ; homme politique ; inventeur du 3ème acteur ; Parmi ses pièces : Antigone et Oedipe roi.
-Euripide : auteur de tragédies ; 19 de ses 93 pièces nous sont parvenues, dont Médée et Électre.
-Aristophane : auteur de comédies ; parmi elles, Lysistrata et L’Assemblée des femmes).
2. PRINCIPAUX AUTEURS LATINS :
Plaute : acteur et auteur de comédies des IIIe et IIe siècles avant J.C. ; il nous reste 21 pièces de lui parmi lesquelles
Amphitryon et L'Aulularia (l'avare), qui ont inspiré Molière. Son théâtre est comique et populaire.
Terence : cet esclave affranchi est l'auteur, au IIe s. av. J.-C., de comédies plus soutenues que celles de Plaute.
Sénèque : ce philosophe du 1er s après J.-C. fut le précepteur de Néron. Il est aussi l'auteur de tragédies.

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