OPINION NATIONALE

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Obligation vaccinale du covid dans les secteurs sensibles : quel impact pour réduire la
propagation du virus ?

La pandémie du Coronavirus a touché l’être humain dans toutes ses dimensions. En effet, elle
a provoqué une crise économique et humanitaire, ainsi qu’une crise en matière de sécurité et de
droits de l’homme. Pour la surmonter, nous devons adopter une approche incluant l’ensemble
des membres de la société, des gouvernements et de la communauté internationale, tous guidés
par la compassion et la solidarité.

Au Bénin, l’économie nationale est fragilisée, étouffée, presque effondrée ; les entreprises
privées pourvoyeuses d’emploi voient leurs champs d’action restreint et s’emploi ainsi à réduire
les employés (exemple des Libanais au marché de Dantokpa). Il est donc temps pour rompre la
chaine de propagation de ce virus en s’intégrant puis en adoptant les mesures de lutte proposées
par les autorités qui ont à charge la gestion de l’épidémie.

Malgré les conséquences visibles que cette pandémie a occasionné à notre pays, les populations
continuent d’être septiques par rapport à l’efficacité du vaccin et par conséquent refusent d’aller
se faire vacciner. Au sein de certaines structures de l’Etat, on enregistre des manifestations et
préavis de grève. Le mécontentement exprimé par plusieurs syndicats et associations en
république du Bénin n’intègre pas me semble-t-il la chute de l’économie de notre pays (les
pertes d’emploi ; le commerce ; le tourisme etc…).

Prenons un peu du recule et essayons de répondre aux questions suivantes :

- Les paracétamols que nous avalons tous les jours sont-ils produits au Bénin ?
- Les sérums qu’on nous injecte tous les jours sont-ils fabriqués au Bénin ou encore
avons-nous une idée de leurs compositions chimiques ?
- Les vaccins BCG qu’on nous injecte à la naissance sont-ils fabriqués au Bénin ?

Aux regards des questions cités dessus, on peut aisément comprendre que la réticence de la
population n’est pas du tout fondée et s’accompagne donc de fausses informations qu’on les
aurait inculquées. Voilà pourquoi il est plus qu’urgent de prendre des mesures radicales pour
sauver la population. La pandémie de la COVID 19 fait la priorité de la santé publique au Bénin

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comme partout ailleurs dans le monde et est plus grave qu’une simple manifestation de
constations observée çà et là.

Aujourd’hui, les secteurs publics ou privés qui sont les plus fréquentés par la population
béninoise sont les banques, les formations sanitaires, les préfectures, les mairies, les pharmacies
etc. L’interdiction d’accès à ces endroits sans la présentation du certificat de vaccination contre
la COVID 19 pourrait inciter la population à aller se faire vacciner. Pour ce faire, les employeurs
sont chargés de contrôler le respect de l’obligation vaccinale par les personnes placées sous leur
responsabilité, y compris pour les agents publics. Celles-ci doivent présenter le certificat de
statut vaccinal ou le certificat de contre-indication lorsqu’elles ne peuvent, par dérogation, être
soumises à l’obligation vaccinale.

Le non-respect du contrôle de l’obligation vaccinale par l’employeur doit être puni d’une
amende qui sera précisée par le gouvernement voire plus en cas de récidives.

Pour les autres personnes (usagers) concernées par l’obligation vaccinale mais qui ne sont pas
placées sous la responsabilité d’un employeur, ne doivent avoir accès aux services demandés
que s’ils présentent son certificat de vaccination contre la COVID 19. L’opérationnalisation de
cette mesure doit s’accompagner d’un suivi rigoureux avec l’appui de la police républicaine.

C’est mon opinion, et je l’assume.

26 Octobre 2021.

Rigobert OKE,
Ir Statisticien, Analyste de données, résident à Adjagbo

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