31/05

A1: En français, on peut être vert de peur, avoir du sang bleu, voir rouge, avoir la main verte et être blanc
comme neige.

Les couleurs sont partout et elles sont un langage.

A2:  Quand Picasso se mettait en colère, il devenait rouge comme une tomate.

Yves Klein, lui, n’était pas un col bleu.

Dali, de son côté, a fini marquis, même s’il n’avait pas de sang bleu.

Les couleurs sont très importantes, pas seulement en art, mais aussi en littérature.

Ainsi, Stendhal a appelé un de ses romans: Le Rouge et le Noir.

B1: Si Picasso était devenu incapable de voir les couleurs, il aurait été vert de rage.

Oui, mais de quel vert? Il y a tellement de nuances…

S’il n’a pas laissé son nom à un bleu, comme Klein, il les a utilisés: les bleu de minuis, les bleu des mers du sud c
ar il aimait les bleus.

Pierre Soulages aurait été moins peiné, lui qui n’utilise que le noir et les blancs.

Le Rouge et le Noir, Rimbaud et ses voyelles colorisées: les couleurs sont fréquentes en littérature.

Et le grand poète mauricien, Malcolm de Chazal, affirme que la couleur est un corps de chair où un cœur bat.