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Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie
Université Virtuelle de Tunis
Droits de l’enregistrement
Définitions et introduction
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Droits de l’enregistrement
Université Virtuelle de Tunis
Définitions et introduction
I : Définitions et introduction
Section1 : L’objet des droits d’enregistrement
« L’enregistrement consiste en l’analyse d’un acte sur un registre à ce destiné, tenu par un
fonctionnaire public (le receveur des finances) le quel certifie en marge de l’axe l’accomplissement
de la formalité par une mention datée et signée portant quittance des droits ».1
L’accomplissement de cette formalité a pour objet la perception d’un impôt désigné droits
d’enregistrement.
Cette formalité vise trois principaux objectifs :
1‐ Donner une date certaine à l’acte
2‐Contribuer à la recette de l’Etat
3‐Avoir une idée sur la situation patrimoniale des contribuables
Section2 : les mutations et les actes soumis a la formalité de l’enregistrement
Certaines mutations et actes sont obligatoirement soumis à la formalité de l’enregistrement alors
que d’autres sont présentés volontairement par les parties contractantes.
2‐1 : les mutations obligatoirement soumis à la formalité de l’enregistrement :
La mutation est le transfert de propriété d’un bien meuble ou immeuble d’une personne à une
autre. Cette mutation peut se réaliser par la vente, l’échange, le décès, la donation et la location. Elle
donne lieu à la rédaction d’un écrit entre les parties contractantes. Cet écrit est obligatoirement
soumis à la formalité de l’enregistrement.
Les mutations verbales des biens meubles corporels et incorporels outre les éléments du fonds de
commerce sont exclus de la formalité de l’enregistrement.
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2 Tejeddine Ben Ouali
Droits de l’enregistrement
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Définitions et introduction
2‐2 : les actes obligatoirement soumis à la formalité de l’enregistrement :
Certains actes sont obligatoirement soumis à la formalité de l’enregistrement par le seul fait de
leur rédaction. IL s’agit :
‐ des actes authentiques notamment les actes notariés, les actes judiciaires, les actes extra
judiciaires et les actes administratifs…
‐ des actes sous ‐seing‐ privé synallagmatiques donnant lieu à des obligations réciproques des parties
contractantes notamment les actes de société et les marchés.
Certains actes synallagmatiques sont exclus de la formalité de l’enregistrement notamment les
actes hors champ d’application, les contacts de travail, et les actes exonères par la loi.
IL est à signaler que les actes unilatéraux n’ont pas l’obligation de l’enregistrement, toutefois la loi
a prévu des exceptions pour les testaments et les contrats passés par les marchands de biens.
Section3 : Les délais d’enregistrement
Les mutations et les actes soumis obligatoirement à la formalité d’enregistrement doivent être
présentés à la recette des finances compétente dans des délais fixés par le code des droits
d’enregistrement et des timbres . A titre d’exemples : Les actes de société : 60 jours . La succession :
1 année . La mutation d’un immeuble : 60 jours . Les actes extrajudiciaires : 10 jours etc.
3 Tejeddine Ben Ouali