Sommaire
Introduction ....................................................................................................... 3
Première partie : La politique de crédit .............................................................. 4
1 Les normes de crédit .................................................................................... 4
2 La période de crédit ..................................................................................... 5
L es o pte ................................................................................................... 5
4 Les procédures de recouvrement ................................................................. 5
Deuxième partie : D te tio et l i fo atio d u is ue ................................. 6
1 Mobilisation des collaborateurs : ................................................................. 6
2 Collecte des informations sur internet ........................................................ 7
3 Se renseigner sur les clients douteux ........................................................... 7
4 Achat des analyses de solvabilité ................................................................. 8
Troisième partie : Evaluation du risque client .................................................... 8
1. Analyse du risque de l'activité ..................................................................... 8
1.1. Solde Intermédiaire de Gestion (SIG) : .................................................. 8
A al se du ila fo tio el de l e t ep ise .............................................. 10
2.1. Pour les besoins en fonds de roulement (BFR) .................................... 12
2.2. Pour le Fond de roulement (FRNG)...................................................... 13
2.3. Analyse de la trésorerie ....................................................................... 14
2.4. Analyse de l'endettement ................................................................... 14
Quatrième partie : La gestion des relances ...................................................... 17
1. Les différentes techniques de relance-clients............................................ 17
2. La mise en demeure et la sommation de payer ...................................... 19
Cinquième partie : L affa tu age ...................................................................... 20
1-Définition ................................................................................................... 20
Cha p d appli atio .................................................................................. 21
2-1 Opérations de prestations de services ................................................. 21
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Introduction
Une entreprise p e d des is ues o o i ues da s les hoi u elle effe tue
(marché, produit, prix). La réussite, déjà aléatoire, ne peut pas toujours supporter un risque
suppl e tai e de pe te. L assista t de gestio et les collaborateurs dans le service
comptable ou financier devront donc apporter au dirigeant leurs compétences en matière
d a al se et de gestio de l i fo atio pou value la solva ilit des lie ts. L valuatio
de la fia ilit du lie t peut t e faite ave des o e s i te es à l e t ep ise ava t l e t e
e elatio et pe da t les ha ges o e iau . L a al se peut t ouve diff e tes sou es
d i fo atio s, u il est essai e de e oupe et de s st atise afi de suiv e l volutio
du client.
Cependant les impayés constituent l u e des p e i es auses de vul a ilit des
entreprises. Le dirigeant, a pas toujou s le te ps ou les o e s hu ai s et fi a ie s de
g e le is ue lie ts. L e jeu est d s lo s de savoi o e t ait ise so o pte lie ts
pour ne pas se retrouver à long terme aux prises avec à de graves difficultés financières.
Co e t p o de à la te h i ue de l affa tu age ?
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
De plus, elle doit être écrite et révisée périodiquement pour tenir compte des objectifs de
l e t ep ise, de l volutio du se teu et de la o jo tu e o o i ue.
Une démarche cohérente pour déterminer si le crédit doit être accordé à un client se divise
en trois étapes soit :
2. L valuatio du lie t ;
En fait, un changement des normes de crédit se traduit toujours par une modification des
coûts et du niveau des ventes qui y sont tous deux étroitement liés.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
2 La période de crédit
La période de crédit réfère au temps alloué au client pour acquitter sa facture.
L’escompte
Afi d i ite les lie ts à a uitte apide e t leu s o ptes, o leu off e souve t de se
p valoi d u es o pte o se ti pe da t les uel ues jours qui suivent la vente.
. L appel t l pho i ue ;
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
S'ils sont récurrents, les impayés peuvent conduire une entreprise à sa perte. Pour éviter les
mauvaises surprises, suivez l'actualité financière des entreprises. De la simple veille à l'achat
d'informations, différents niveaux de «surveillance» existent.
Pour cartographier les clients, plusieurs éléments doivent être pris en compte : l'entreprise
travaille-t-elle dans un secteur unique ? Ainsi, un cabinet de recrutement qui réaliserait 80 %
de son chiffre d'affaires dans le secteur de l'équipement automobile serait dans une
situation de vulnérabilité... Si le client refuse de verser un acompte, quelle en est la raison ?
Publie-t-il régulièrement ses comptes au greffe du tribunal de commerce ? A-t-il récemment
connu un changement d'actionnaires ? Etc. Autant d'informations qui enrichiront la
connaissance clients. Pour harmoniser son approche, le gestionnaire doit fournir à ses
commerciaux une liste de points dits «sensibles» à surveiller.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
A eux de faire remonter les informations obtenues, soit au dirigeant, soit à la comptabilité,
via un formulaire ou à travers l'outil de CRM (gestion de la relation clients) si l'entreprise en
est équipée. Par la suite, un suivi régulier est nécessaire, en même temps que la confiance
avec le client gagne du terrain. Ainsi le service comptable est amené à signaler des retards
de paiement ou des demandes régulières de prorogation des échéances.
Pour ce faire, le gestionnaire n'a qu'à saisir le numéro, la raison sociale ou le nom du
dirigeant de l'entreprise à surveiller. En France par exemple, sur le site infogreffe.fr , la
consultation sera facturée 1,30 Euros HT l'unité. Certains sites, comme Verif, ou Netoo,
fonctionnent sur le même principe. Leurs sources : les bilans et les journaux officiels.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
On peut comparer l'entreprise sur son marché afin de savoir si elle a une position de leader
ou si c'est une petite structure.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
C'est la richesse créée et constituée par le travail du personnel et par l'entreprise elle-même.
- Taux de la VA =VA / CA HT
L'excédent brut d'exploitation est la part de la valeur ajoutée qui revient à l'entreprise et aux
actionnaires. Il indique le flux potentiel de trésorerie généré par l'exploitation,
indépendamment de la politique d'investissement et du mode de financement qu'utilise
l'entreprise. C'est un indicateur important qui permet de comparer les performances de
plusieurs entreprises d'un même secteur sans tenir compte de leur politique
d'investissement et de financement. Plus il est élevé, plus l'entreprise est performante dans
son secteur. Si l'EBE est négatif cela est dû à une insuffisance d'exploitation, c'est le signe
d'une très mauvaise santé de l'entreprise. Il faut vérifier si elle n'est pas positionnée sur un
produit en phase de maturité.
Plus le ratio s'approche de 1 plus l'EBE est consacré au remboursement des charges
d'intérêts. Cet indicateur permet de mesurer le coût du financement externe dans le résultat
issu de la production (REX). Le crédit manager peut mesurer si la rentabilité de l'entreprise
permet de financer les frais financiers engendré par les emprunts, une entreprise qui a trop
de charges d'intérêts par rapport à son activité est en risque de défaillance.
Intérêt pour détecter le risque : Vérifier que l'activité génère de la trésorerie et que cette
rentabilité n'est pas destinée au simple remboursement des charges financières.
Le SIG permet de mettre en exergue les différents résultats, celui qui est le plus important
est le résultat d'exploitation.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
- Exploitation (Rt d EX) ==> Dans ce cas de figure, on mesure le résultat directement issu de
l'activité de l'entreprise, on cherche à voir si l'exploitation est viable. On mesure l'efficience
de l'appareil productif (puissance de la combinaison du capital et du travail).
Elément clé pour détecter le risque ; Une entreprise dont l'activité n'est pas rentable a une
grande probabilité de défaillance à court terme.
- Résultat Courant Avant Impôt ==> On obtient le RCAI en majorant le résultat d'exploitation
des produits financiers et en le diminuant des charges financières, ce qui permet d'étudier
l'incidence de la politique financière de l'entreprise.
- Résultats exceptionnels ==> Il faut vérifier que le résultat net, n'est pas obtenu grâce à un
produit exceptionnel. On peut voir également la politique d'investissement de l'entreprise si
les cessions des immobilisations sont significatives. On regarde la gestion des
immobilisations. Elément clé pour détecter le risque ; On peut vérifier que les bénéfices ne
sont pas eux aussi exceptionnels ...
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
NIVEAU DE RISQUE
Faible Modéré 5 Elevé
1 point points 10 points
Fonds Propres/Passifs > 20% du passif < 20% du passif
- le c cle d’e ploitatio (cycle court) : fait pou l e t ep ise d assu e la o ti uit de so
activité. Il sera autonome si les fournisseurs attendent pour être payés et si les
encaissements sont suffisant pour les payer.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Si les ressources dont dispose l'entreprise, ne permettent pas de financer les besoins
générés par l'exploitation, elle aura un manque de disponibilité. Cette situation est une des
principales causes des cessations de paiement. Ainsi, le crédit manager doit s'assurer que cet
équilibre existe et s'il y a un manque de trésorerie il faut l'estimer. C'est à partir de ce bilan
que le crédit manager doit évaluer les besoins et les ressources :
L'intérêt de scinder le BFR en exploitation et hors exploitation est d'isoler les éléments qui
ne sont pas récurrents (non reproductibles), comme par exemple une dette sur
immobilisation, et donc n'ayant pas besoin d'un financement stable.
Afin de détecter le risque lié au BFR il faut étudier les variations des besoins dans le temps
Si il y a une très forte augmentation des besoins, il faut comprendre pourquoi. Les risques
peuvent se trouver dans les postes suivants :
- Dettes fournisseurs : les fournisseurs veulent se désengager, ils réduisent les délais de
paiement, il y a des retards de paiement qui apparaissent...
- Clients : si le poste client s'alourdit trop fortement on peut supposer qu'il y a des créances
douteuses. En effet, si les clients retardent les règlements, ou si ils tentent de repousser
systématiquement les conditions de paiement c'est peut être qu'ils sont insolvables...
- Une forte hausse des charges constatés d'avances correspond à un transfert d'une période
à l'autre d'une partie des charges qui n'ont pas été consommées ou comptabilisé d'avance
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
- Les stocks : ils varient selon le secteur d'activité, par exemple un restaurant qui a des stocks
croissants c'est mauvais signe, par contre un vignoble c'est caractéristique d'une cave
conséquente. Il faut rapprocher le poste au secteur d'activité.
Liquidité générale
En pratique, on considère qu'une valeur de 2 pour ce ratio est raisonnable, en tous les cas il
doit être supérieur à 1. Plus le ratio est élevé, plus la marge de sécurité est grande ce qui
permettra de couvrir une forte augmentation des besoins court terme.
- Les stocks et les encours ont un degré de liquidité variable selon la nature des produits,
l'actif circulant peut être alors surévalué à cause des stocks.
- Ce ratio n'inclut pas les lignes de crédit accordées par les établissements financiers ou les
fournisseurs. Or se sont des possibilités de crédit qui alimentent la liquidité.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Plus ce taux est élevé plus le risque est grand. Ce ratio varie selon les secteurs, mais on peut
considérer que la norme est inférieur à 0, 50. S'il est supérieur à 1 on considère que
l'e t ep ise 'a plus de a ge de a œuv e e te es de fi a e e t e te e.
Capacité de remboursement
Ici on calcul le nombre d'année nécessaire pour rembourser la totalité des capitaux
empruntés, en supposant que la CAF soit totalement dédiée au remboursement des dettes
(ce qui n'est pas réel).
Ce ratio doit être supérieur ou égale à 1 pour avoir une capacité d'endettement correct, si le
ratio est inférieur ou égal à 0,50 cela signifie que les possibilités d'endettement sont très
faibles.
- Dans le cas de figure où une entreprise dépend de ses créanciers, si un jour l'un d'eux
décide de se désengager (réduction d'une ligne d'encours, d'une ligne de concours
bancaires...) elle aura à terme des problèmes de financement et à court terme une
importante dégradation de sa trésorerie.
- Une entreprise qui n'a pas de trésorerie qui ne peut pas faire appel aux banques est risqué
D'une année sur l'autre les frais financiers peuvent varier selon le niveau d'endettement de
l'entreprise et selon le type des emprunts. En effet, une entreprise qui privilégie les concours
bancaires aura des frais financiers beaucoup plus important qu'une entreprise qui a négocié
ses emprunts à long terme.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Les frais financiers peuvent également croître subitement si l'entreprise à d'important retard
auprès de ses fournisseurs et que ces derniers lui facture des pénalités de retard.
Ainsi on peut contrôler si le niveau d'engagement des banques. Si les frais financiers baissent
brutalement, c'est que les instituions financières ne souhaitent plus s'engager dans cette
société.
Ces comptes peuvent être un indicateur de vulnérabilit s ils augmentent trop fortement :
- c'est un moyen de continuer à distribuer des dividendes malgré que le résultat soit
déficitaire (car les comptes sont rémunérés)
Est-ce que l'entreprise fait appel aux concours bancaires ou non ? Si oui dans quelle
proportion, il faut savoir si c'est sont principal financement ou si c'est juste pour palier à des
manques de trésorerie temporaire.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
L ide tit du a ie .
L ad esse e a te du d iteu .
Le ef appel de l o igi e de la a e.
Il i po te gale e t d utilise les lett es t pes g aduelles pou les auvais pa eu s p titifs.
Il faut rédigez des lettres personnalisées pour confirmer des accords complexes et échelonnées dans
le temps.
Mauvais payeur : qui a les moyens de vous pa e , o ait la valeu de l a ge t et sait l e plo e à
so p ofit : il veut pa e le plus ta d possi le voi e ja ais si le a ie lui e laissez l o asio . Il
faut use d au oi s deu t pes de ela es ela e i te à l i sta des appels téléphoniques et
o espo da es fe es pou u il esse te la p essio d ho o e à ses e gage e ts. Il faut e ou i
sans tarder au contentieux.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Insolvable : il ne peut pas payer, du moins pour le moment si ses difficultés de trésorerie ne sont que
passag es. Il dev ait fai e o te la p essio s il s agit d u e petite so e; i e les ela es pou
obtenir rapidement un paiement partiel et tenter de mettre en place un échelonnement.
Payeur administratif : il paie toujours très lentement, en raison de la complexité de ses circuits ou
d u e h pe t ophie de pape asse : o p e d e ses i uits et oue de o es elatio s ave les
pe so es ha g es de l o do a e e t pou pa ve i à ieu alig e le paie e t. Pou te
efficaces, les relances doivent obéir à quelques règles : être différenciées suivant le type de client, le
o ta t et l a ie et du eta d ; t e g aduelles et i ve e t ade es ; t e di les les
menaces mises à exécution).
- envoyer une mise en demeure de payer, par lettre recommandée avec accusé de réception
signée du dirigeant ;
- ou lui fai e pa ve i u e so atio de pa e pa voie d huissier de justice.
En pratique, ces deux actes ont souvent les mêmes effets. Toutefois une sommation de payer peut
avoir plus d'impact par son côté «officiel». Elle présente également l'avantage d'être signifiée
directement entre les mains du client, alors que le courrier recommandé de la mise en demeure peut
e pas t e la . Il p f a le d opte pou la so atio de pa e pa huissie de justi e à la
si ple ise e de eu e, lo s ue les so es e jeu so t i po ta tes ou u o doute de la o e foi
ou de la solvabilité du débiteur. Dans le cas d'une mise en demeure, il faut préciser dans la lettre
recommandée le montant de la facture mais également les intérêts de retard. En théorie, le montant
des intérêts de retard exigible est celui stipulé sur les factures et conditions générales de vente.
La mise en demeure présente alors plusieurs atouts. Elle permet de lancer un dernier ultimatum au
lie t, d t e e tai ue elui- i p e d a o aissa e du ou ie et de pose les ases d u e
démarche axée sur une pression psychologique plus forte. Au-delà de es aspe ts p ati ues, est
également le moyen juridique de constater le refus opposé à vos précédentes demandes de
paie e t, de fai e ou i des i t ts o atoi es, de solli ite des do ages i t ts, et d tablir la
p euve de vot e volo t d t e pa . La ise e de eu e o stitue le de ie stade a ia le au u
procès n'est encore engagé, la prescription n'est pas interrompue) et le premier stade judiciaire (les
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
intérêts légaux vont courir à partir de sa date), elle est obligatoire avant toute assignation sauf à faire
signifier préalablement une sommation interpellatrice d'huissier bien plus coûteuse mais parfois plus
impressionnante). Le crédit manager ou le juriste mettra en place le plan d'actions écrites et
t l pho i ues. Les ela es doive t t e faites d s ava t l h a e et ai si il se a p is e ha ge
intégralement la gestion du compte client.
Le factor peut régler par anticipation, tout ou partie du montant des créances transférées. Il
peut aussi, le as h a t, p o u e à l e t ep ise des fo ds pou fi a e so a tivité à
court terme.
L ENT‘EP‘ISE
DEMANDE DE
L AFFACTU‘EUR RECOUVREMENT
LE CLIENT OU
OU FACTOR RECOUVREMENT ACHETETEUR
- Figure n°1 : P o essus de la te hni ue de l’affa tu age –
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
2 Champ d’application
L affa tu age est utilis o e u e te h i ue de mobilisation de créances commerciales. Il
présente cependant trois particularités par rapport aux autres techniques. En effet :
La société de factoring, chargée du recouvrement des créances qui lui ont été cédées, libère
de e fait l e t ep ise des ha ges et sou is p o u s pa la gestio de es a es.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Le contrat de compte courant est régi par les articles 728 et suivants du code de commerce.
C est le o pte ou a t du vendeur (CCV) qui est utilisé pour recevoir le paiement par le
factor au moment de la subrogation. Le paiement se matérialise par une inscription au crédit
du CCV, du montant des factures prises en charge. Cette inscription vaut paiement.
En ce qui concerne les agios revenant au factor, ils sont portés au débit de ce compte et non
en déduction du montant des créances payées par le factor. En effet in ne faut pas se
contenter de créditer le compte du vendeur du montant des factures déduction faite de la
rémunération, mais de porter au crédit le montant de ces créances et au débit celui de la
u atio , sous pei e de t e su og ue pa tielle e t.
3- Rémunération
Le coût brut du factoring est formé de deux composantes
-La rémunération des services
-La rémunération du financement.
La taxe sur la valeur ajoutée à laquelle sont assujetties ces opérations, est fiscalement
up a le pa l e t ep ise le ve deu
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
3-3 Application :
Da s le ad e de ses elatio s ave le fa to . Mo sieu A o l adh e t, ta lit la uitta e
subrogative suivante en date du 20/01/2015
28.400
A cette date, Monsieur Amor demande au factor de lui payer par anticipation les factures
2015-02,2015-03,2015-04, et 2015-05 et de lui accorder des avances payables à l h a e
des créances.
-Sur la facture n° 2015-07 2000 dinars
-Sur la facture n° 2015-08 3000 dinars
Conditions de rémunération du factor :
-Commission sur cession des créances : taux 1.25% du montant de chacune des créances.
-Tau d i t t des dits : taux de marché monétaire majoré de 1.75%.
Etablir le décompte relatif à cette remise de la quittance subrogative et la rémunération des
crédits accordés.
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Solution :
1) Commission sur cession des créances :
28.400 x 1.25% = 355.000 dinars
355.000 x 18% = 63.900 dinars ==> Total des commissions = 418.900 dinars
- Facture n°2015-02
1800 × 6.64 × 39
= 12,948
36000
- Facture n°2015-03
2200 × 6.64 × 39
= 15.825
36000
- Facture n°2015-04
1900 × 6.64 × 70
= 24.531
36000
- Facture n°2015-05
3500 × 6.64 × 70
= 45.189
36000
Total 98,493
4) Intérêts sur les avances :
- Facture n°2015-07
Total 100,522
Total des agios 617,916
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Conclusion
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Index et bibliographie
Ce document est basé sur la documentation suivante :
1) FINANCE corporative Claude Thomassin, éditeur248, de la Flore Saint-Nicolas,
Québec, Canada G7A 3L6
4) http://www.chefdentreprise.com/Chef-d-entreprise-Magazine/Article/SURVEILLEZ-LA-
SANTE-FINANCIER-DE-VOS-CLIENTS-ENTREPRISES-36262-1.htm
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Annexes
A Mo sieu ………….……………..
Société……….…………………….
B.P………...……………………….
Sauf erreur ou omission de notre part, nous constatons que votre compte client présente à
e jou u solde d iteu de ……………TND. Ce montant correspond à notre facture suivante
est e i pa e : Nu o Date Mo ta t L h a e ta t d pass e, ous vous de a do s
de bien vouloir régulariser cette situation par retour de courrier. Dans le cas où votre
règlement aurait été adressé entre temps, nous vous prions de ne pas tenir compte de la
présente.
Signature
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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Tu is, le ……………………….
A Mo sieu ………….……………..
So i t ……….…………………….
B.P………...……………………….
Faisant suite à nos précédentes relances des (mentionner les dates des relances faites), nous
o stato s ave pei e ue vot e so i t a toujou s pas p o d au gle e t de ot e
fa tu e °………. hue le juillet 2015. En conséquence, nous vous mettons en demeure de
ous gle la so e de …………….. TND dans un délai de 8 (huit) jours à réception de la
p se te. A d faut, ot e se vi e o te tieu se ha ge a d e o te i le e ouv e e t pa
voie de justice. Nous vous rappelons que le présent courrier fait courrier les intérêts légaux
et conventionnels.
Signature et cachet.
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