Résume Fixation Biologique de l’Azote

1. Quelle est la définition de la fixation de l’azote ?

La fixation de l'azote correspond à la conversion de l'azote atmosphérique en azote

utilisable, par les plantes, les animaux ou encore les industries. Parmi la fixation biologique
de l’azote, on retrouve la symbiose fixatrice d’azote, une symbiose entre une plante et des
bactéries fixatrices d’azote.

L’azote est un élément essentiel pour les plantes. Il permet de synthétiser des acides aminés,
qui vont pouvoir former des protéines. Cependant les plantes ne peuvent pas assimiler
l’azote contenu dans l’air. Elles vont donc avoir recours à une symbiose avec des bactéries
fixatrices d’azote. Elles vont sécréter des substances qui attirent des bactéries spécifiques du
genre Rhizobium ou Frankia qui vont ensuite pénétrer la plante au niveau des poils
racinaires et former des nodosités (cellules racinaires et bactériennes). Les bactéries vont
transformer l’azote atmosphérique en ammoniac pour la plante, et en échange la plante va
lui fournir des glucides.

 
2. Quels organismes autonomes sont autotrophes à l’azote ?
Les organismes autonomes et autotrophes à l’azote sont des microorganismes appartenant
aux archées, bactéries et cyanobactéries. 

Ces bactéries possèdent une enzyme essentielle à la fixation de l’azote : la nitrogénase, qui
permet de réduire le diazote en ammoniac. Le produit final de ces réactions pourra donc
être assimilé par les plantes. 

C’est pour cela que l’on considère les bactéries autotrophes à l’azote car elles peuvent
l’assimiler elles-mêmes. Ces bactéries sont aussi considérées comme des organismes
autonomes car elles ne sont pas attachées à la plante. 

On retrouve ces microorganismes sous forme “libre”, où ils tirent leur énergie de leur propre
métabolisme,  ou sous forme symbiotique, où l’énergie est fournie par la plante hôte.

 
3. Quels organismes acquièrent la possibilité de fixer l’azote grâce à
une association symbiotique ?

Certaines plantes acquièrent la possibilité de fixer de l‘azote grâce à la formation d’une

symbiose racinaire. Nous avons vu plusieurs exemples :

-          Les légumineuses (luzerne, trèfle, pois, soja, etc.) vont assimiler grâce à une symbiose
racinaire

-          Certaines plantes à fleurs, comme les aulnes, vont elles aussi fixer l’azote grâce à une
symbiose racinaire en formant des structures nodulaires contenant des bactéries
actinomycètes du genre Frankia

Symbioses moins étroites :

-          La fougère flottante azolla, va faire une symbiose avec des cyanobactéries

-          Chez les graminées , une symbiose peut se faire avec des

bactéries Spirillum et Azotobacter qui vont en retour utiliser les exsudats racinaires comme
source d’énergie.

 
4. Décrire le cycle biologique de l’azote en précisant les réactions et
enzymes impliquées.

L’azote va avoir un cycle de vie. Il sera absorbé par les plantes dans le sol car elles
nécessitent des nutriments. Mais quand les plantes vont mourir et se décomposer, les
nutriments retourneront dans le sol.

Etape 1 : la fixation de l’azote

 

N₂ + 8H+  ---> 2 NH₃ + H₂ (enzyme nitrogénase)

Transformation du diazote en ammoniac.

Etape 2 : la nitrification

Nitritation :

NH₃ + O₂ → NO₂− + H+      (ammonium monooxygénase)

Transformation de l’ammoniac en nitrite.

Nitratation :

2 NO₂− + O₂ → 2 NO₃−          ( nitrite oxydoréductase )

Transformation du nitrite en nitrate.

Le nitrate participe lui aussi à la croissance des végétaux.

 
 Etape 3 : La dénitrification
 

Il existe un processus qui permet de faire l’inverse : c’est ce qu’on appelle la dénitrification :

NO₃− + 2 H+ → NO₂− + H₂O  (nitrate réductase)

NO₂− + 2 H+ → NO + H₂O     (nitrite réductase)

2 NO + 2H+  → N₂O + H₂O  (oxyde nitrique-réductase)

N₂O + 2 H+  → N₂ + H₂O       (oxyde nitreux-réductase)

  
5. Quel est le bénéfice de l’utilisation des plantes fixatrices d’azote en
agriculture et comment sont-elles utilisées ?
 

Les plantes ont donc besoin d’azote pour pouvoir se développer correctement. Cependant
comme les plantes seront récoltées, les nutriments qui sont contenus dedans ne
retourneront pas au sol comme dans le cycle de l’azote classique. Il faut donc trouver une
autre astuce pour assurer l’accès de nutriments, autre que la production d'engrais industriels
très coûteuse : 

Les rotations :
 

En utilisant des Fabacées qui sont particulièrement riche en azote et en ne récoltant pas ou

alors seulement une partie de la production, on peut enrichir de nouveau les sols. En effet,
leur dégradation va progressivement enrichir le sol et et l'azote sera ainsi disponible pour
les cultures suivantes.

 
 Les associations de plantes pérennes : (les asperges, les artichauts, les
rhubarbes…)
 

On va associer des plantes qui ne peuvent pas fixer d’azote avec des plantes qui peuvent
en fixer beaucoup. Ces plantes fixatrices vont donc pouvoir mettre à disposition leur azote à
des plantes plus pauvres grâce à la sécrétion de composés organiques ou décomposition
des feuilles.

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