Séquence 1re
Séries générales et technologiques
Sommaire
Présentation
Support : « La Fontaine à l’école, c’est un drame absolu », déclarait Fabrice
– Jean de La Fontaine, Fables, Livres VII à XI, Nathan, Luchini durant l’émission radiophonique Répliques du 8 janvier 2011,
coll. Carrés Classiques – Bac, Œuvres intégrales, 2019. tandis qu’Alain Finkielkraut lui rétorquait : « Le pire des drames, c’est
quand La Fontaine n’est plus à l’école ». Il est vrai que le statut scolaire
Étape 1. Parcourir le recueil
des Fables n’est pas la moindre des ambiguïtés de notre auteur patri-
Séance 1 : Comment lire et dire les Fables ?
monial. À son époque, La Fontaine a œuvré pour transformer le genre
Séance 2 : Un écrivain aux normes ou en marge du
didactique de la fable ésopique en élégante poésie mondaine et phi-
classicisme ?
losophique. Lui qui décrit un écolier comme « Certain Enfant qui sen-
Séance 3 : Vertiges de l’imagination (explication linéaire 1 :
tait son collège / Doublement sot et doublement fripon / Par le jeune âge,
« La Laitière et le Pot au lait »)
et par le privilège / Qu’ont les pédants de gâter la raison » (« L’Écolier, le
Étape 2. Classer et penser les Fables Pédant et le Maître d’un jardin », IX, 5) serait peut-être dépité de voir
Séance 4 : Le pouvoir de la fabulation ses fables récitées à l’école et régulièrement inscrites aux programmes
Séance 5 : Le mirage de la vanité (explication linéaire 2 : des collèges et lycées. Que dirait-il de les voir désormais citées comme
« Le Coche et la Mouche ») modèles du story-telling, cette manière de raconter une histoire à des
Séance 6 : La Fontaine, moraliste épicurien (explication fins de persuasion plus ou moins mercantile, lui qui cherchait à plaire
linéaire 3 : « Le Héron ») pour instruire, certes, mais surtout pour nous inciter à jouir de ce que la
Séance 7 : La Fontaine : pédagogue, philosophe ou papillon vie et la nature offrent à chacun, sans « rien de trop » (IX, 11) ? Ces para-
du Parnasse ? (sujets de dissertation) doxes de la réception contemporaine des fables peuvent être abordées
lors de la lecture en classe de Première des Livres VII à XI.
La séquence proposée ici s’attache à traverser le recueil dans la
perspective du parcours associé « Imagination et pensée au xviie siècle ».
Les + numériques Au fil d’explications linéaires et de lecture comparée de plusieurs fables,
il s’agira de montrer comment La Fontaine joue des charmes de l’imagi-
Dans cette séquence, vous pourrez exploiter naire pour en déjouer les pièges, tout en célébrant parfois la puissance
les ressources multimédia suivantes, disponibles sur réflexive des « songes », l’invitation à penser que nous offre la fiction.
le site NRP dans l’espace « Ressources abonnés ».
Rendez-vous sur http://www.nrp-lycee.com.
Séance 1 : Le cercle des citations
Séance 2 : Fiche-mémo sur la vie et l’œuvre de la
Fontaine
Séance 3 : Le commentaire de « La Laitière et le
pot au lait »
Séances 3 et 4 : Textes pour le parcours associé
32 NRP LYCÉE7 : Synthèse
Séance SEPTEMBRE
autour 2017
du thème
« Imagination et pensée au xviie siècle »
Vertiges de l’imagination
SÉANCE 3
(explication linéaire 1)
Supports : « La Laitière et le Pot au lait », VII, 10 ; un extrait
du fragment 41 des Pensées de Pascal
Objectifs :
– S’entraîner à l’explication linéaire orale
– Aborder le thème du parcours associé
ment des animaux comme c’était le cas dans les fables d’Ésope. L’explication linéaire est en ressource numérique.
Cette fable est d’ailleurs inspirée d’un conte de Bonaventure des
Périers.
– Analyser le rapport complexe, voire contradictoire ici, entre ➔➔Question de grammaire
le récit et sa moralité.
– Comprendre l’ambiguïté du discours sur l’imagination dont le Étudiez la construction des vers 30 et 31 :
fabuliste montre à la fois les charmes et les risques. Il s’agit de deux propositions interronégatives partielles, dans les-
La première lecture à voix haute mettra en valeur la vivacité quelles l’adverbe de négation « ne » est employé seul (sans « pas »), car
du récit et sa construction en miroir. Dans les trente premiers vers, le sujet du verbe est dans le v. 30 un substantif précédé de l’adjectif
le récit oppose le rêve éveillé de Perrette (v. 1 21) à sa chute qui interrogatif « quel », et dans le v. 31, le sujet est le pronom interrogatif
marque le retour à une piètre réalité (v. 22 à 29) ; la morale, formu- « qui ». Ces deux vers s’apparentent à des questions rhétoriques, visant
lée dans la deuxième partie de la fable, généralise la mésaventure à renforcer une affirmation en prenant à partie le destinataire.
de la laitière (v. 30 à 37) en l’illustrant par les propres fantasmes
et désillusions du fabuliste (v. 38 à 43). À l’aide du questionnaire
proposé p. 35 dans l’édition « Carrés Classiques », les élèves propo- ➔➔Parcours associé
seront diverses problématiques. La lecture linéaire développée ici
Les textes et plans de commentaires de ces deux textes de Pascal
répond à la question : comment cette fable illustre-t-elle la puis-
et de Fontenelle sont disponibles en RN.
sance trompeuse de l’imagination ?
tive, / Nous attachant à des récits/ Qui mènent à son gré les cœurs et les puisque les trente-deux vers, alternant alexandrins et octosyl-
esprits. » (« À Madame de Montespan », v. 7-10) Dans « Les Obsèques labes, présentent d’abord le récit avant d’en dégager une morale.
de la Lionne », le cerf fait habilement rimer songe et mensonge : L’explication linéaire montrera comment les ressources plaisantes
calomnié par les courtisans, il sauve sa vie en prétendant avoir vu de la fable animalière permettent de critiquer la vanité des « impor-
en songe la défunte lionne qui, bienheureuse aux Champs Élysiens, tuns », ces inutiles qui se croient « nécessaires » et s’illusionnent sur
lui aurait dit de ne pas pleurer lors de son enterrement. eux-mêmes, confondant l’être et le paraître.
Conclusion
En recourant à la personnification des animaux et à un récit alerte
« Le Coche et la Mouche », Gravure de Jean-Baptiste Oudry
et amusant, le fabuliste dresse la satire de défauts humains et sociaux :
pour le livre VII des Fables de Jean de La Fontaine, début du xviiie
la mouche horripilante est la caricature des « importuns », sorte de
siècle.
parasites qui se mêlent de tout sans servir à rien. Plus généralement,
« Le Coche et la Mouche » critique la vanité, la prétention des gens
à un « sergent de bataille » haranguant ses « gens » pour assurer la imbus d’eux-mêmes qui se leurrent sur leur importance et se font ainsi
« victoire » et sa propre « gloire ». Cet emploi parodique du registre une vision déformée de la réalité. C’est un thème à la mode au xviie
épique correspond à ce qu’on appelle le style « héroï-comique » très siècle : ce type de personnages, répandus parmi les courtisans de Louis
apprécié au xviie siècle : il s’agit d’un décalage entre le sujet et la forme, XIV, correspond à ceux qu’on appelait aussi « les fâcheux », nom qui ser-
consistant à traiter un sujet banal, une réalité triviale, sur le ton solennel vira de titre à une comédie-ballet de Molière jouée en 1661. Dans ses
de l’épopée qui glorifie les exploits des héros de guerre, les valeurs du Caractères, le moraliste La Bruyère propose lui aussi de nombreux por-
combat. On en trouve un autre exemple dans la fable « Les Deux Coqs » traits de ces importuns (voir par exemple le portrait de « Théodecte »).
(VII, 14). Dans ces vers, la mouche qui se croit héroïque et toute-puis-
sante est en fait la dupe de sa vanité et de ses illusions absurdes : elle
se contente de « voir les gens marcher » et « le char cheminer » mais ➔➔Question de grammaire
croit que c’est grâce à elle.
Identifiez le type de subordonnée conjonctive circonstancielle
V. 17 à 28. La dérision par l’absurde employée au v. 11 ainsi que le mode, le temps et la valeur du verbe,
Non contente de s’attribuer tout le mérite de l’ascension, la puis réécrivez cette proposition en employant une autre conjonction.
mouche franchit un cap supplémentaire dans la vanité ridicule en Il s’agit d’une subordonnée conjonctive de temps, dont le verbe
récriminant contre ceux qui agissent : comble de l’ironie et de l’injuste est conjugué au présent de l’indicatif, qui a ici la valeur d’un présent de
inversion des rôles ! Le fabuliste joue sur la diversité des types de dis- narration, et qu’on pourrait reformuler à l’aide de la conjonction « Dès
cours rapportés. Au discours indirect des vers 18-19 succède un pas- que le char chemine ».
sage de discours indirect libre aux vers 20-22. Ce style vise d’abord à
amuser le lecteur en faisant ressortir le caractère odieux de l’insecte qui
critique les autres en étant aveugle à ses propres défauts ; les phrases
exclamatives des vers 21 et 22 expriment l’indignation de la mouche.
Le discours rapporté au style indirect libre permet aussi de décrire la
scène, en l’occurrence l’attitude des passagers. Le fabuliste poursuit
ici la discrète satire contre le moine et les femmes qu’il avait amorcée
au vers 4. On voit en effet que le moine, tout occupé à dire ses prières,
La Fontaine, moraliste
SÉANCE 6
épicurien (explication linéaire 3 :
« Le Héron »)
Supports : « Le Héron » (VII, 4) et autres fables évoquant une
forme de sagesse épicurienne
Objectifs :
– Mener une troisième explication linéaire
– Étudier les caractéristiques d’une fable animalière, et une
autre critique de la vanité
– Aborder la conception d’un art de vivre inspiré d’Épicure
➔➔Explication linéaire
En diptyque avec « La Fille », « Le Héron » est l’un de ces per-
sonnages vaniteux qui dédaignent longtemps ce qui leur est offert
avant de finir par se contenter de peu. Une explication linéaire de ces
trente-quatre vers, où alternent alexandrins et octosyllabes, montrera
comment La Fontaine mobilise les ressources plaisantes de la fable
animalière pour suggérer, a contrario, l’art de jouir du présent.
« long cou » et du « long bec » qui s’avance au-dessus de l’eau ? discours moraliste (v. 28 et 29).
La rivière est riche en poissons, comme le montrent la nouvelle Les mises en garde et injonctions formulées aux v. 27 (« Ne soyons
variété des « tanches » et le pluriel du mot. À l’instar de la carpe et du pas si difficiles ») et 30 (« Gardez-vous de rien dédaigner ») font du Héron
brochet qui « s’approchaient du bord », ces tanches « sortaient du fond le contre-modèle à fuir. À ceux qui font les « difficiles » s’opposent, en
de ces demeures » comme pour mieux s’offrir à leur prédateur naturel. antithèse, « les plus accommodants », qui sont aussi « les plus habiles » :
Las ! Celui-ci les dédaigne, espérant toujours trouver mieux. On remar- s’accommoder, c’est savoir s’adapter aux circonstances et à son entou-
quera ici l’emploi de la litote (« Le mets ne lui plut pas »), figure privilé- rage et donc s’en satisfaire, pour rester en accord avec autrui et fina-
giée des auteurs classiques, ainsi que la comparaison au « Rat du bon lement avec soi-même (contrairement au Héron qui finit par devoir
Horace » : en bon auteur classique, La Fontaine rend ici hommage aux se contenter d’une nourriture qui lui aurait initialement paru infâme).
auteurs antiques qui l’inspirent, créant une connivence avec ses lec- La morale de l’histoire s’exprime aussi en une maxime paradoxale :
teurs qui partagent ces mêmes lectures. La référence à Horace n’est « On hasarde de perdre en voulant trop gagner ». Là encore, La Fontaine
pas anodine : ce poète latin du ier siècle avant J.-C. est non seulement prône la modération, gage de sagesse et de satisfaction, contre
l’auteur de la fable animalière « Le Rat des villes et le Rat des champs », les excès. Cette morale est à la fois conforme à l’idéal de « l’honnête
inspirée d’Ésope et reprise par La Fontaine ; mais c’est aussi à Horace homme » en vigueur en cette deuxième moitié du xviie siècle, et à la
que l’on doit la fameuse formule du « carpe diem » (« cueille le jour pré- morale antique de l’épicurisme. La modération, ou l’art de savoir se
sent ») extraite d’une de ses Odes. Cette injonction exprime la morale contenter de sa condition présente, est encore recommandée au v. 31
épicurienne qui invite à savourer le présent et à nous satisfaire de ce (« surtout quand vous avez à peu près votre compte »). Enfin, dans les
qui nous est donné car l’avenir est incertain et tout est voué à dispa- trois derniers vers, La Fontaine rappelle que ses fables animalières
raître. L’erreur du Héron consiste justement à ne pas savoir « cueillir le sont destinées à instruire les hommes : « ce n’est pas aux Hérons/ que
présent ». Le recours au discours direct dans les v. 18 à 19 puis 20-21 je parle » précise-t-il avec humour. Puis il assure la transition avec la
explique la cause de son erreur : c’est sa vanité, sa trop haute et fausse fable suivante, « La Fille », dont l’histoire constitue la version humaine
opinion de lui-même, et le souci de son image qui conduisent le Héron de celle du Héron. Le dernier mot « leçons » souligne la visée didactique
à dédaigner ce qui lui est offert en espérant trouver un mets plus digne et morale de l’apologue.
de lui. Le discours rapporté au style direct confère à la fable une dimen-
sion théâtrale et un effet comique : l’hypertrophie du « Moi », la méga- Conclusion
lomanie de l’oiseau sont ironiquement exprimées par la gradation « Le Héron » témoigne des atouts de la fable animalière : tout en
des questions rhétoriques (v. 18-19) reprise en miroir par la succession amusant son lecteur par un récit à chute et un art du portrait pitto-
des exclamations rhétoriques aux v. 21-22 ; l’emploi emphatique et resque d’un animal personnifié, le fabuliste nous fait réfléchir sur les
anaphorique du pronom tonique « Moi » ; la tournure «moi, Héron » risques de la vanité dédaigneuse. Imbu de lui-même, le Héron devra
et la question « Et pour qui me prend-on ? » qui ridiculisent encore plus se contenter de peu après avoir trop exigé. Il est incapable de jouir du
l’indignation prétentieuse de l’oiseau ; le rejet au vers 19 du COD « une présent et de ce que lui offre la nature. On reconnaît là une morale
si pauvre chère » , périphrase péjorative pour désigner les tanches ; les épicurienne que La Fontaine a souvent illustrée dans ses Fables, par
antiphrases « c’est bien là le dîner d’un Héron ! J’ouvrirais pour si peu le exemple dans « Les Souhaits » où un couple de bourgeois, enrichi par
bec ! » qui là encore tournent en dérision le refus absurde du Héron. la magie d’un sort, se retrouve « malheureux par trop de fortune » et
Aux vers 23-26, le fabuliste reprend le cours de son récit pour souhaite alors un retour à la juste mesure (« la médiocrité », au sens
en relater la chute. La phrase « Il l’ouvrit pour bien moins » inflige un classique), garante de la sagesse.
ironique démenti à l’orgueil du Héron, par une riposte du tac au tac À l’aide de leur cahier de lecture et de leurs recherches sur l’épi-
(reprise du verbe « ouvrir » et emploi de la périphrase « pour bien curisme, les élèves recenseront d’autres fables du recueil qui font
moins » en écho à « pour si peu »). L’ellipse « Tout alla de façon » per- écho à l’épicurisme, telles que « L’Homme qui court après la Fortune
met d’accélérer le rythme du récit sans l’encombrer de détails inutiles et l’Homme qui l’attend dans son lit » (XVII, 12), « Le Savetier et le
tout en faisant sentir l’écoulement du temps, qui va de pair avec la Financier » (VIII, 2), « Les Deux Chiens et l’Âne mort » (VIII, 25), « Le Loup
raréfaction puis la disparition des produits de la pêche (« il ne vit plus et le Chasseur » (VIII, 27), « Rien de trop » (IX, 13), « L’Enfouisseur et son
aucun poisson »). Dans les v. 25 et 26, la construction en parataxe des compère » (X, 4), « Le Songe d’un habitant du Mongol » (XI, 4).
deux propositions souligne la précarité à laquelle le Héron a été réduit.
De même, la substitution du mot « la faim » (v. 25) au mot « l’appé-
tit » qui était employé dans les vers 10 et 12 montre que l’oiseau se ➔➔Question de grammaire
heurte désormais au besoin vital de manger pour survivre : il n’est plus
temps de vivre « de régime » ni de faire le difficile. La répétition à valeur Identifiez la construction et le sens de la phrase « Aux Dieux ne
d’hyperbole de l’adverbe « tout » (« tout heureux et tout aise ») forme un plaise ! » (v. 23).
contraste ironique avec la médiocrité de la nourriture que représente Cette exclamation rhétorique recourt à une formule héritée de la
le « limaçon » par rapport aux mets précédemment dédaignés par le Chanson de Roland (sous la forme « ne placet Deu » : « que cela ne plaise
Héron. La chute du récit prend alors un sens similaire à celui de la locu- pas à Dieu ! »). Le verbe est conjugué au présent du subjonctif qui
tion proverbiale « Faute de grives, on mange des merles ». exprime ici un souhait (proposition optative), et précédé de l’adverbe
de négation « ne ». La formule signifie « pourvu que cela ne plaise pas
V. 28 à 35. Une morale de l’accommodation aux Dieux, afin que cela n’arrive pas » et exprime une aversion.
Les derniers vers martèlent la morale de la fable à l’aide de trois
caractéristiques stylistiques qui la distinguent du récit : l’adresse directe
aux lecteurs par le biais de l’impératif et de l’apostrophe « humains » ;
le recours aux pronoms du discours « vous », « on », « je » ; l’emploi du
présent à valeur de vérité générale ; les maximes, caractéristiques du
La Fontaine : pédagogue,
SÉANCE 7 Sujet A :
« Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Dans quelle
philosophe ou papillon du Parnasse ? mesure cette déclaration de La Fontaine (extraite des Fables,
Livre I, dédicace « À Monseigneur le Dauphin », 1668) éclaire-t-
Supports : elle votre lecture des livres VII-XI des Fables du même auteur, ainsi
– L’ensemble du recueil, et en particulier les fables traitant du que du Dialogue du Chapon et de la poularde de Voltaire et de La
rapport entre l’homme et l’animal (« Discours à Madame de la Métamorphose de Kafka ?
Sablière » IX, 20 ; « L’Homme et la Couleuvre » X, 1 ; « Discours à
Monsieur le Duc de la Rochefoucauld », X, 14.) Sujet B :
– Lecture cursive du Dialogue du Chapon et de la Poularde, de Un écrivain doit-il, selon vous, chercher à plaire pour mieux
Voltaire, et de La Métamorphose de Kafka convaincre son lecteur ?
Objectifs : Vous répondrez à cette question en un développement organi-
– Aborder la dimension philosophique du recueil à partir sé qui prendra appui sur les livres VII à XII des Fables de La Fontaine
du débat autour de la théorie cartésienne des « animaux- ainsi que sur d’autres textes et œuvres d’argumentation directe ou
machines » indirecte de votre choix.
– Faire un bilan de la séquence, du parcours associé et des lec-
tures cursives
– S’entraîner à la dissertation
Hans Fronius (1903- 1924), illustration pour La Métamorphose de Franz Kafka, une œuvre qui interroge le rapport entre l’homme
et l’animal, BnF, Paris.