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Les Stratégies financières des pme

et modes de financement
(MAROC)
Encadré par : Mme El IDRISSI BOUANANI

Réalisé par :
Zineb BARMAKI
Ibtissam DOUNAS
Hajar KARAM
Aymen MOUANI
SOMMAIRE :

I. Introduction  générale  :

II. PREMIÈRE PARTIE  : REVUE LITÉRAIRE SUR LES


STRATÉGIES FINANCIÈRES  :

1. Chapitre 1  : Les stratégies financières dans le sens


globale.
2. Chapitre 2  : les stratégies financières et
financement des pme dans le cadre marocain  :
III. PARTIE 2  : ÉTUDE DE CAS.
1. Chapitre 1  : La documentation  :
2. Chapitre 2  : La société ESSOUKHOUR TRANS
3. Chapitre 3  : Analyse et Prévision
4. Chapitre 4  : Recommandations pour optimisation
de financements des PME  :

IV. Conclusion  générale  :


TABLE DE MATIÈRES :
I. Introduction  générale  :
 Présentation du thème.
 Présentation de la PME.
 L’intérêt du thème.
 Problématique.
II. PREMIÈRE PARTIE  : REVUE LITÉRAIRE SUR LES
STRATÉGIES FINANCIÈRES  :
Chapitre 1  : Les stratégies financières dans le sens globale  :
 Introduction :
 Section I : La définition de la stratégie financière et ses
objectifs :
1. Définition :
2. Les objectifs de la stratégie financière :
 Section II : Les éléments clés de la stratégie financière :
1. Acquisition de capitaux pour mettre en œuvre des
stratégies / sources de financement :
2. Les états Financiers et les budgets :
3. La gestion des utilisations des fonds :

 Section III : les types des stratégies financières dans une


entreprise :
1. LA STRATÉGIE DE STRUCTURE DU CAPITAL :
2. LA DÉCISION D’INVESTISSEMENT :
3. LA DÉCISION DE FINANCEMENT :
4. LA DECISION DE DIVIDENDE  :

 Conclusion :
Chapitre 2  : les stratégies financières et financement des
pme dans le cadre marocain  :

 Section I : Définition et critères de la pme marocaine, et son


importance dans l’économie marocaine :
1. Définition PME au Maroc
2. L’importance de la pme et sa participation dans
l’économie :
 Section II : Problèmes et contraintes de développement des PME
au Maroc :
1. Problèmes liés à l'environnement 
2. Les problèmes financiers
3. Problèmes juridiques et administratifs
4. Les problèmes commerciaux
5. Problèmes liés à l'entrepreneur et à la gestion
interne des PME
 Section III : La répartition des PME dans le territoire marocain :
1. Distribution des PME selon la géographie
2. Distribution des PME selon le secteur d’activité
3. Distribution des PME selon l’effectif
 Section IV : Les difficultés d’accès des PME au financement et
modes de financement :
1. Problème d’accès au financement :
2. Les modes de financement des PME marocaines :

III. PARTIE 2  : ÉTUDE DE CAS.


Chapitre 1  : La documentation  :
Chapitre 2  : La société ESSOUKHOUR TRANS  :

1. Présentation de la PME :
2. Financement de la société :
3. Découverte du marché :

Chapitre 3  : Analyse et Prévision  :


Chapitre 4  : Recommandations pour optimisation de
financements des PME  :

IV. Conclusion  générale  :


I. Introduction  générale  :

La stratégie d’une entreprise exprime des idées de base sur la façon d’atteindre
ses objectifs. Divers modèles de gestion stratégique ont été utilisés dans la
pratique. Parmi les stratégies qui peuvent être, si nous ne disons pas que c’est,
le facteur principal qui permet l’entreprise de se développer et se faire
remarquer sur un marché donné est La stratégie financière. Définir et élaborer
une stratégie financière pertinente pour vérifier l’objectivité d’un
investissement puis comprendre l’importance de celle-ci dans le sens qu’elle
joue un rôle influent le succès de l’entreprise, sont toutes des procédures
qu’un gestionnaire ou financier doit être en mesure d’établir et surtout avoir
les sources soit financières, humaines ou techniques qui lui permettront de
canaliser ses efforts vers une fin bien analysée, parmi les entreprises qui
souffrent le plus en ce qui concerne les sources de financement sont sans
aucun doute les pme.

La PME fait l'objet actuellement d'une étude particulière dans la mesure où


elle participe au développement économique et social du pays, c'est l'outil le
plus efficace pour mobiliser la volonté et les capacités créatrices humaines.

L’importance des petites et moyennes entreprises (PME) dans le


développement économique et social d’un pays n’est plus une question à
traiter. Elles représentent le centre névralgique de chaque économie en raison
de leur forte capacité de création de valeur ajoutée et ensuite d’augmentation
des taux de croissance. Elles participent aussi à l’amélioration de la productivité
dans un monde caractérisé par une évolution rapide, une concurrence de plus
en plus rude et un changement permanant des choix des consommateurs
présent et futurs. En outre Les petites et moyennes entreprises se considèrent
comme des tributaires solides dans le développement économique et social
des pays. Cependant, elles souffrent d’un problème alarmant qui entrave leur
croissance, il s’agit bien de la difficulté d’accès aux différentes sources de
financement.
En général, ces entreprises représentent plus de 90 % du total des entreprises,
génèrent plus de 55 % du PIB, l’importance des PME dans l’économie
marocaine, se confirme sur le plan statistique. Elles représentent plus 93% des
entreprises, créent 50 % des emplois, contribuent à 20 % au PIB, 30% aux
exportations et 40 % à la production. Ainsi elles se présentent dans tous les
secteurs d’activité, et sont essentielles pour la dynamique économique et
sociale des territoires.

En dépit des efforts effectués par les pme, elles chancellent toujours à cause de
l’obstacle du financement.
La problématique du financement de la PME au Maroc est liée à plusieurs
facteurs indissociables dont notamment : l’insuffisance de l’information
financière, conjuguée par une faible maitrise des pratiques financière et des
sources alternatives de financement. Cette situation constitue un obstacle à la
prise d’une décision financière optimale.

Lors de cette étude nous visons à tirer l’attention sur le financement des pme
vu qu’ils représentent le plus large pourcentage du tissu marocain des
entreprises en répondant à la problématique suivante :

« Comment les pme se financent et comment leur choix de


financement impacte leur situation financière ? »

II. PREMIÈRE PARTIE  : REVUE LITÉRAIRE SUR LES STRATÉGIES


FINANCIÈRES  :

Chapitre 1  : Les stratégies financières dans le sens globale.

Introduction :
Une entreprise est une structure qui se positionne sur des marchés en
évolution constante, afin de répondre à une demande et plus précisément à
des besoins de consommateurs. En fonction du contexte, toute entreprise est
amenée à déterminer un ensemble de principes fondamentaux sur lesquelles la
vie de l’entreprise se base pour continuer sur le marché. Ces principes
regroupent l’ensemble des politiques comptables combinées avec des
politiques commerciales et de ventes et l’une de ses politiques qui demeure
essentielle à la pérennité et au bon développement de son activité est sans
doute sa politique et stratégie financière, cette dernière représente un élément
crucial dans la « corporate strategy » adaptée, et dans la mise en œuvre du
plan de la gestion financière de l’entreprise. Tout type d’entreprises tend à tirer
plus l’attention sur sa stratégie financière, pourquoi aussi d’importance
accordée à cet élément ? Parce que tout simplement c’est elle qui permet à
l’entreprise de se distinguer de ses concurrents. Dans cette partie nous traitons
trois points essentiels :

 La définition de la stratégie financière, ses finalités.


 Les éléments clés d’une stratégie financière.
 Les différents types de stratégies financières adoptées au sein de
l’entreprise.

 Section I  : La définition de la stratégie financière  et ses objectifs  :

1. Définition  :

Commençons par décomposer l’expression « stratégie financière », nous nous


retrouvons avec deux mots :

Stratégie : Ce mot trouve ses origines dans le domaine militaire, il vient des
mots grecs : «stratos » qui signifie armée et « argos » qui veut dire je conduis,
donc étymologiquement la stratégie est la conduite des armées , autrement dit
c’est la planification de la destruction de ses ennemis par un usage efficace des
ressources. En appliquant cette définition dans le contexte de l’entreprise nous
pouvons conclure que la stratégie dans le sens économique est tout plan
d’action permettant la bonne conduite et la bonne orientation pour une
période plus au moins longue vers des finalités fixées systématiquement en
fixant simultanément les moyens alloués pour atteindre ces finalités précises.

Financière  : Venant du mot « Finance », un domaine d’activité du financement


qui consiste à fournir l’argent nécessaire à la réalisation d’une opération
économique. Plus précisément, tout ce qui est relation avec les aspects
monétaires, avec les parties engagées dans le traitement des flux monétaires et
la science de la gestion de l’argent.

Quant à la stratégie financière autant que notion c’est le champ de la finance


relatif aux décisions financières, ainsi que l’ensemble de processus, des plans et
des schémas permettant d’atteindre des objectifs Financiers bien orientés dans
une période plus ou moins longue. Elle concerne essentiellement
l’approvisionnement et l’utilisation des fonds en fonction du besoin ou la
volonté de l’entreprise.
La stratégie financière porte sur les différents concepts tels que l’analyse de la
structure, les ressources financières, l’estimation du potentiel de profit ;
autrement dit elle porte sur la disponibilité des sources, les usages et la gestion
des fonds.
Selon Thomas Wheelen et David Hunger, la stratégie financière examine les
implications financières de l’entreprise et ses options stratégiques, elle identifie
également le meilleur plan d’action pour la conduite financière au sein de
l’entreprise. Elle peut aussi fournir un avantage concurrentiel à travers le cout
de ses fonds et sa flexibilité envers les modes de financements pour soutenir la
stratégie globale du business. La stratégie financière tente généralement de
maximiser la valeur d’une entreprise et nous en distinguons deux types :

 Une stratégie financière opérationnelle  :

Une stratégie financière physique identifiée est mise en œuvre à l’aide des
modèles, mesures et ressources financières. Elle planifie, rapport et produit des
résultats concrets tels que : les bénéfices, optimisation des couts et l’efficacité.
Sans la stratégie financière opérationnelle, il n’y aura pas une continuité de
l’activité de l’entreprise. Cette nécessité lui impose d’être agile, flexible pour
s’adapter facilement aux changements soudains auxquels sont confrontées de
nombreuses industries aujourd’hui, à titre d’exemple le secteur tertiaire.
Certes ce type de stratégie peut être ennuyeux mais il doit exister et être
constamment surveillé et amélioré si possible.

 Une stratégie financière structurelle  :

Cette stratégie planifie l’usage des ressources financières de l’entreprise de


manière efficace et efficiente à travers une bonne préparation du bilan, ou par
exemple la société peut opter pour la location plutôt que l’achat d’équipement.

Bien que la définition de la stratégie financière soit claire selon les différents
auteurs et ouvrages, que nous pouvons résumer dans une idée aussi simple tel
que « la stratégie décrit une perspective large sur la façon dont les ressources
peuvent être utilisées pour attendre des buts ou des objectifs », Nous nous
retrouvons avec plusieurs termes utilisés à propos de ce sujet qui rendent sa
compréhension plus compliquée , quand la stratégie financière est évoquée ,
elle est souvent liée aux objectifs, buts, finalités ou même visions,
automatiquement les entreprises confondent les deux notions et pensent que
leur stratégie en elle-même est l’objectif.

 LA STRATÉGIE N’EST PAS LE BUT.

Pour faire la différence, la question qui se pose est la suivante : quels sont les
objectifs d’une stratégie financière ?
2. Les objectifs de la stratégie financière  :

Tout type de stratégie au sein d’une entreprise a une vision dans un but précis,
c’est bien le cas de la stratégie financière dont les objectifs sont :

La sécurité de l’entreprise, qui n’est pas seulement de la solvabilité de la


capacité à faire aux délais mais aussi de la flexibilité c’est-à-dire que la
structure financière offre à la direction une flexibilité suffisante en fournissant
les fonds nécessaires aux opérations courantes avec ses aléas, et à l’acquisition
d’équipements.
D’autre part, la rentabilité de l’entreprise par réduction des intérêts et autres
frais bancaires, et par optimisation de l’emploi des capitaux propres.
En fait, ces deux objectifs sont complémentaires puisque les capitaux
disponibles pour assurer la sécurité de l’entreprise sont contingentés par ses
résultats et les opportunités de croissance. De ce fait, deux dimensions de la
politique financière se manifestent :

o Une dimension « expost », l’analyse financière en tant qu’outil de la


gestion financière fondée sur une vision purement technique basée sur
l’analyse et l’interprétation des résultats portant sur la lecture des
documents comptables et financiers

o Une dimension « ex-ante », la prévision, celle-ci est, elle-même, établie


à des horizons différents : Court /Moyen/Long termes :

 Sur le court terme : la stratégie financière a pour but de permettre au


projet d’entreprise de pouvoir voire le jour. En effet, avant qu’un produit
ou service soit lancé, son développement peut prendre du temps et
nécessiter des financements importants. À ce stade, la stratégie de
financement consiste donc à rechercher les différentes formes de
financements envisageables pour démarrer de l’activité.
 Sur le moyen terme : sur le moyen terme, l’objectif va consister à
améliorer les produits ou services existants ou à développer de nouvelles
branches d’activités. Pour cela, la stratégie de financement peut
consister à s’appuyer sur les seuls bénéfices de l’entreprise ou à
l’inverse, de partir à la recherche de financement extérieurs.

 Sur le long terme : la stratégie financière à long terme consiste à


rationaliser les coûts de production afin d’améliorer les performances
financières de l’entreprise. Autrement dit, l’objectif est de réussir à
financer l’activité grâce aux seules recettes, en évitant au maximum de
recourir à des financements extérieurs.

 L’objectif final consiste à améliorer et à optimiser les performances de


l’entreprise en tenant compte des paramètres de la situation et des
contraintes évolutives.

 Section II  : Les éléments clés de la stratégie financière  :

La stratégie financière comporte de différents éléments clés dont nous citons :

1. Acquisition de capitaux pour mettre en œuvre des stratégies /


sources de financement :

Une mise en œuvre réussie de la stratégie nécessite souvent des capitaux


supplémentaires. Outre le bénéfice net d'exploitation et la vente d'actifs, deux
sources de capital de base pour une organisation sont la dette et les capitaux
propres. La détermination d’une combinaison appropriée de dette et de
capitaux propres dans la structure du capital d’une entreprise peut être vitale
pour la réussite de la mise en œuvre de la stratégie.
Théoriquement, une entreprise devrait avoir suffisamment de dette dans sa
structure de capital pour augmenter son retour sur investissement, mais trop
de dette dans la structure de capital d'une organisation peut mettre en danger
le rendement des actionnaires et compromettre la survie de l'entreprise.
Les principales actions qui doivent être faites à cet égard par les stratèges
sont :

 Choisir la bonne structure du capital.

 Se procurer de capitaux et emprunts de fonds de roulement.

 Réserves et excédents comme sources de financement.

 Et les relations avec les prêteurs, les banques et les institutions


financières.

2. Les états Financiers et les budgets  :

 Les états financiers :

L'analyse des états financiers est un élément clé de la mise en œuvre de la


stratégie financière, car elle permet à une organisation d'examiner les résultats
attendus de diverses actions et approches.
Ce type d'analyse peut être utilisé pour prévoir l'impact de diverses provisions
pour produits et charges sur les flux de trésorerie futurs. Normalement, un
système d'aide à la décision (DSS) est créé dans des feuilles de calcul Excel pour
préparer les états financiers prévisionnels. Presque toutes les institutions
financières exigent des états financiers prévisionnels chaque fois qu'une
entreprise recherche du capital.

Les états financiers et un bilan permettent à une organisation de calculer les


ratios financiers selon divers scénarios de mise en œuvre de la stratégie.
Afin d’éviter un scandale comptable, les entreprises sont aujourd'hui beaucoup
plus diligentes dans la préparation des états financiers prévisionnels.
 Les budgets :
Un budget financier est également un document qui détaille la manière dont
les fonds seront obtenus et dépensés pendant une période donnée. Les
budgets annuels sont les plus courants, bien que la période de temps pour un
budget puisse aller d'un jour à plus de dix ans, fondamentalement, la
budgétisation financière est une méthode pour spécifier ce qui doit être fait
pour mener à bien la mise en œuvre de la stratégie. Les budgets financiers
peuvent être considérés comme l'allocation prévue des ressources d'une
entreprise en fonction des prévisions de l'avenir.

Il existe plusieurs types de budgets financiers tels que :

o Budget de trésorerie.
o Budget de ventes
o Budgets d’investissements.
o Budgets de dépenses.

Lorsqu’une entreprise éprouve des difficultés financières, les budgets sont


particulièrement importants pour guider la mise en œuvre de la stratégie.
Néanmoins cet élément est limité pour quatre raisons :

Premièrement, les programmes budgétaires peuvent devenir si détaillés


qu’ils sont lourds et trop coûteux. Une budgétisation excessive ou insuffisante
peut entraîner des problèmes. Deuxièmement, les budgets financiers peuvent
devenir un substitut aux objectifs. Un budget est un outil et non une fin en soi.
Troisièmement, les budgets peuvent masquer des inefficacités s’ils se fondent
uniquement sur des précédents plutôt que sur une évaluation périodique des
circonstances et des normes. Enfin, les budgets sont parfois utilisés comme des
instruments de dictature dans lesquels certains responsables supérieurs
préparent tout. Pour minimiser l'effet de cette dernière préoccupation, les
gestionnaires devraient accroître la participation des subordonnés à la
préparation des budgets.
3. La gestion des utilisations des fonds  :

Les plans et politiques d’utilisation des fonds traitent des décisions


d’investissement ou celles des actifs c’est-à-dire définir quel actif à acheter et
lequel à céder, quelques décisions traitées et incluses dans cet élément sont
l’investissement, l’acquisition d’immobilisations et les prêts.

 Pour une stratégie financière réussie, la maitrise des différents


concepts, mesures, et outils est indispensable pour tout gestionnaire/
financier au sein de l’organisation.

 Section  III  : les types des stratégies financières dans une entreprise   :

La finance est la ressource fondamentale pour démarrer et diriger une


entreprise. En effet, les entreprises ont besoin de financements pour mettre en
œuvre leurs stratégies. Les stratégies financières sont centrées sur l'acquisition
de capital, la réduction du coût du capital, la prise de décisions
d'investissement complexes à travers la budgétisation du capital, les décisions
de financement et de dividende, la structure du capital, les stratégies de fonds
de roulement en termes de comptes débiteurs, les stocks et la gestion de la
trésorerie.

Le capital en tant qu’un point essentiel dans la stratégie financière est


l’ensemble des capitaux propres et des capitaux d'emprunt. Les capitaux
propres offrent une sécurité et il n’y a aucun paiement d'intérêts et de risques
financiers. Le capital d'emprunt, cependant, nécessite le paiement d'un intérêt
fixe régulièrement, fournit un énorme excédent pendant les périodes de boom
économique. Par conséquent, les entreprises préfèrent disposer à la fois de
capitaux propres et de capitaux d'emprunt, la stratégie financière qui
s’intéresse au capital est la stratégie structure du capital.
1. LA STRATÉGIE DE STRUCTURE DU CAPITAL  :

Est la combinaison des capitaux propres, du capital préférentiel, des bénéfices


non répartis et du capital d'emprunt. Les entreprises formulent une stratégie
optimale de structure du capital afin d'équilibrer les avantages et les
inconvénients / risques de divers types de capitaux comme les capitaux
propres, les capitaux de préférence et les capitaux d'emprunt. Cette stratégie
possède les caractéristiques suivantes :

 Génération d'un taux de rendement maximum sur les capitaux employés


dans le but de maximiser la richesse des actionnaires.

 Un capital d'emprunt excessif entraîne un risque de solvabilité de


l'entreprise. Par conséquent, les entreprises devraient limiter le capital
de la dette au point où le risque commence.

 Les entreprises devraient adopter une structure flexible afin d'adapter la


structure aux situations économiques.

 Le montant du capital d'emprunt doit être dans la capacité de


l'entreprise à générer des flux de trésorerie futurs.

 La structure du capital de l'entreprise doit permettre de maîtriser les


risques liés au capital d'emprunt.
Toujours dans le cadre des stratégies financières des capitaux, nous
abordons le deuxième type qui est la stratégie de budgétisation du capital
appelée aussi la stratégie d’investissement à long terme ;

Après la structuration du capital l’étape suivante consiste à investir et là


nous nous retrouvons avec trois stratégies qui se complètent entre elle :
o Décision d’investissement.
o Décision de financement.
o Décision de dividende.

2. LA DÉCISION D’INVESTISSEMENT  :

a) Présentation générale :

La politique d’investissement relève de la stratégie générale de l’entreprise et


est le garant du développement futur de l’entreprise. Toutes les décisions
d’investissement conditionnent le futur. Il faut s’assurer que ces
investissements sont évalués, qu’il soit créateur de valeurs et que leur
financement ne déséquilibre pas la structure financière de l’entreprise

b) La définition de l’investissement :

La notion d’investissement recouvre plusieurs conceptions :

 Conception macroéconomique = l’investissement est une acquisition de


moyens de productions par l’entreprise. Il détermine la formation du
capital
 Conception de comptabilité = l’investissement est une immobilisation, un
élément de propriété de l’entreprise et destiné à servir de façon
durable ;
 Conception économique = ex. campagne publicitaire, formation du
personnel ... représentent des investissements pour l’entreprise ;
  Conception financière = l’investissement est un décaissement immédiat
qui va entrainer des encaissements futurs.
L’investissement est un engagement de fonds destinés à acquérir des actifs
(corporels/incorporels) dans le but d’en tirer un revenu futur satisfaisant. Il
représente plusieurs caractéristiques :

 Montant important
 Décision irréversible
 Engagement sur une longue période remise en cause de la pérennité de
l’entreprise si l’investissement est mal calculé ;
 Porteur de risque pour l’entreprise étude de flux futurs qui sont
incertains.

c) Typologie des investissements

Il y a trois classements des investissements :

 Par nature  :

 Investissement corporel est directement productif et concerne des


actifs physiques
 Investissement incorporel concerne des actifs immédiats et a
tendance d’augmenter
 Investissement financier est un actif financier et de participation

 Par destination  :

 Investissement de renouvellement est destiné à remplacer les


machines utilisées
 Investissement de modernisation a pour but l’intégration d’une
nouvelle technologie
 Investissement d’innovation permet de nouvelles productions
pour l’entreprise

 L’investissement STRATEGIQUE  :
 Investissement offensif permet à l’entreprise d’agrandir sa part du
marché́ ou d’acquérir de nouveaux clients. Il s’oppose à :
 Investissement défensif qui permet ou tente de maintenir la position
actuelle de l’entreprise sur le marché́ (de point de vu de la
concurrence) ;
 Investissement de diversification permet de construire un groupe sur
plusieurs secteurs d’activité́.

d) Les paramètres financiers de l’investissement  :

Ils existent 4 paramètres financiers sur l’investissement :

Le montant de l’investissement initial

Le montant de l’investissement initial (MII) représente la dépense que doit


supporter l’entreprise au départ pour réaliser son projet. Il comporte :

  Le prix d’achat (HT) de l’investissement, c’est le coût de fabrication ;


 Tout l’ensemble des frais accessoires (ex. transport, installation, teste
MP, droits de douane, Formation de la main d’œuvre etc.)
 Augmentation du besoin en fonds de roulement (BFR), c’est le besoin de
financement
 Supporté par l’entreprise à cause du décalage de paiement. En effet la
mise en place de l’investissement augmente ce décalage.

e) Les critères de sélection d’investissement :

Il y a plusieurs critères au choix de l’entreprise pour décider dans quel projet


investir. Ils reposent sur un même principe. Il s’agit de comparer les FNT
attendus d’un projet et sa dépense initiale. Un projet ne pourra être déclaré ́
acceptable que dans la mesure où ces FNT > coût initial de l’investissement.

 Le délai de récupération de l’investissement :

Le délai de récupération de l’investissement est le temps nécessaire à l’exacte


récupération des fonds investis dans le projet au départ. Pour le calculer faut
calculer la somme des Cash-flow jusqu’à l’atteinte de la dépense
d’investissement.

 La valeur actuelle nette d’un projet (VAN) :

La valeur actuelle nette est un indicateur financier qui permet de mesurer la


profitabilité d’un investissement, ce dernier peut être financier ou industriel.
Concrètement, la VAN permet aux décideurs de s’assurer de la capacité d’un
investissement à créer de la valeur dans le temps compte tenu du taux de
rentabilité exigé par l’entreprise cette valeur, correspond à la différence entre
le cout à subir par l’investissement et les flux de trésorerie actualisés à générer
par ce dernier.

Pour déterminer la valeur créée par l’investissement, il faut passer par cette
formule :

VAN = FNTA – I(0)


Avec :
FNTA : flux net de trésorerie ou Cash flow actualisés
I (0) : Dépense initiale

 L’indice de profitabilité ́ du projet  :

L'indice de profitabilité est un indicateur qui permet de mesurer la rentabilité


d'un investissement. Il est très utilisé dans le choix d'un investissement. L'indice
de profitabilité permet de déterminer la valeur actuelle dégagée par chaque
euro investi, c'est-à-dire le retour sur investissement.

Son obtention est à travers la formule suivante :

IP = ∑FNT (1+t)−n / I(0)

L'indice de profitabilité d'un investissement doit être supérieur à 1 pour que


l'investissement soit rentable.
Un indice de profitabilité inférieur à 1 indique un investissement qui n'est pas
rentable. La somme des flux de trésorerie actualisés est inférieur à
l'investissement initial.

L'indice de profitabilité détermine avec précision le retour sur investissement


espéré. Pour chaque euro investi, l'investisseur peut espérer obtenir la
différence entre l'indice de profitabilité et 1

 Le taux de rendement interne (TRI)  :

Le Taux de Rendement (ou de rentabilité) Interne (TRI) est le taux


d'actualisation pour lequel la valeur actuelle nette est égale à 0, c'est-à-dire le
taux qui équilibre le montant de l'investissement et les flux de trésorerie
dégagés par cet investissement (les cash flows). Pour qu'un projet
d'investissement soit retenu, il est nécessaire que le TRI soit supérieur au taux
d'actualisation du capital.

Pour trouver le TIR il suffit de résoudre l'équation dans laquelle est seule le TIR
est inconnu : VAN=0

-1
 CF1(1+TIR)  + CF2(1+TIR)-2.....+CFn(1+TIR)-n - C0 = 0

3. LA DÉCISION DE FINANCEMENT  :

Le financement des investissements des entreprises à fait l’objet de nombreux


travaux de recherche. A ce jour, on note une abondante littérature sur ce sujet.
Celle-ci s’est développée autour de :

  La théorie microéconomique traditionnelle à travers l’effet de levier ;


  La théorie financière moderne.

Les différentes études menées s’appuient principalement sur la distinction


entre capitaux propres et dettes des entreprises. Les capitaux propres ici
désignent les fonds appartenant à l’entreprise. C’est le cas du capital, des
résultats non distribués. Les dettes quant à elles désignent les ressources
financières que les personnes morales ou physiques extérieures mettent à la
disposition de l’entreprise à titre de prêt. Les capitaux propres et les dettes
constituent les principales sources de financement des entreprises. Leur
répartition constitue la structure financière de l’entreprise (Vernimmen, 1989).

Les théoriciens de la microéconomie traditionnelle utilisent l’effet de levier


pour le choix entre capitaux propres et dettes. Celui-ci est une mesure de l’effet
de l’endettement sur l’enrichissement ou la perte des propriétaires de
l’entreprise. C’est le phénomène qui, en raison du recours à l’endettement,
amplifie la rentabilité des fonds propres en sens positif ou négatif. Ainsi,
lorsque la rentabilité́ économique de l’actif de l’entreprise est supérieure au
coût de la dette, l’endettement améliore la richesse des actionnaires. Il est
alors recommandé de recourir à l’endettement pour le financement de
l’entreprise. Dans le cas contraire, l’endettement réduit la richesse des
actionnaires, d’où la nécessité d’utiliser les capitaux propres pour le
financement de l’entreprise. L’effet de levier est un vieil outil utilisé par les
responsables financiers des entreprises pour le choix des modes de
financement des investissements. Mais, son opérationnalisation suppose que
les entreprises ont un accès facile aux différentes sources de financement et
donc ont la possibilité́ de faire un arbitrage. Ce qui n’est pas évident dans un
contexte d’insuffisance de ressources propres et de rationnement de crédits
comme celui de l’Afrique. Dès lors, l’applicabilité́ de l’effet peut rencontrer des
problèmes.

La théorie financière moderne quant à elle est née avec la publication de


l’article fondateur de Modigliani et Miller (1958).

Dans leurs travaux fondateurs, Modigliani et Miller (1958) démontrent que la


structure du capital est sans influence sur la valeur de l’entreprise. Ainsi, les
décisions d’investissement et de financement seraient indépendantes et il
n’existerait donc pas de structure optimale de financement. Mais, des études
ultérieures vont remettre en cause cette position et permettre ainsi de
construire la théorie financière moderne. Cette construction s’est faite à
travers les théories de l’agence, du signal et de l’ordre hiérarchique de
financement.

Dans la théorie de l’agence, Jensen et Meckling (1976) définissent la relation


d’agence comme un contrat par lequel une ou plusieurs personnes engagent
une autre personne pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui
implique une délégation d’un certain pouvoir de décision à l’agent. Chacune
des parties dans ce contrat possède des informations non partagées qu’elle
utilise pour la maximisation de son intérêt personnel avant l’intérêt général,
d’où l’apparition de conflits d’intérêt. Dans le domaine financier, les conflits
vont opposer les dirigeants aux actionnaires, et les actionnaires et les
dirigeants aux créanciers. Ces conflits et leur résolution engendrent des coûts
appelés « coûts d’agence » ou « coûts de mandat ». Plusieurs auteurs ont
montré que le recours à une politique d’endettement facilitent la résolution de
ces conflits car elle conduit les actionnaires et les dirigeants à adhérer aux
mêmes objectifs (Hirigoyen et Jobard, 1989). Par ailleurs, de nombreuses
études empiriques révèlent que les conflits sont plus accentués dans les
entreprises où la propriété́ est concentrée entre les mains d’un propriétaire-
dirigeant.

Dans la théorie du signal, la structure du capital apparait comme une solution


efficiente pour informer les bailleurs de fonds sur la vraie valeur de l’entreprise.
Deux moyens fondamentaux de signalement sont alors identifiés : la part du
capital détenue par le dirigeant et le taux d’endettement. Relativement au
signal par la détention du capital, Pyle et Leland (1977) démontrent que la
participation de l’entreprise au financement constitue un bon signal en
direction des potentiels préteurs. Ainsi, plus l’entreprise s’engage
personnellement dans le financement du projet, mieux les investisseurs
externes sont disposés à le financer. Et un portefeuille du dirigeant peu
diversifié est un bon signal aux investisseurs sur la qualité de l’entreprise.

La théorie du financement hiérarchique ou Pecking Order Theory, développée


par Myers et Majluf (1984), indique que l’ordre hiérarchique de financement
des entreprises doit être alors le suivant :

1. Autofinancement 
2. Dettes 
3. Émission d’actions nouvelles

Cette hiérarchie dans l’utilisation des sources de financement a été ́ confirmée


par de nombreux travaux (Rajan et Zingales, 1995 ; Titman et Wessels, 1988 ;
Myers, 2001). Cet ordre hiérarchique résulte d’un choix propre au dirigeant qui
cherche à éviter la perte de valeur que pourrait subir l’entreprise, suite à une
ouverture de capital qui engendre une sous-évaluation par les marchés.
Certains auteurs ont analysé le modèle de Myers et Majluf (1984) dans le cadre
des PME. C’est ainsi qu’ils ont développé́ le « Pecking Order Contraint »
(Holmes et Kent, 1991). Dans le Packing Ordre Contraint, la hiérarchie dans le
choix des financements des PME est la suivante : les fonds propres, les dettes à
court terme, les dettes à long terme puis l’émission d’actions nouvelles (Cassar
et Holmes, 2003). Cette hiérarchisation dans le choix des financements est la
preuve de l’existence de contraintes dans l’accès des PME aux financements.

4. LA DECISION DE DIVIDENDE  :

La troisième décision financière majeure concerne le versement des


bénéfices aux investisseurs qui ont fourni des capitaux à l'entreprise. Le
terme dividende se réfère à la partie des bénéfices d'une société qui est
distribuée par elle entre ses actionnaires.

C'est la récompense des actionnaires pour les investissements qu'ils ont


effectués dans le capital social de l'entreprise. La décision de dividende
concerne le montant des bénéfices à répartir entre les actionnaires, il faut
décider si tous les bénéfices doivent être complètement distribués, ou
conserver dans l'entreprise ou bien garder une partie conservée et
distribuer le reste. Le taux de dividende plus élevé peut influencer le prix du
marché des actions et ainsi maximiser la richesse des actionnaires.
L'entreprise devrait également considérer la question de la stabilité du
dividende, du dividende en actions (actions gratuites) et du dividende en
espèces.

Conclusion  :
La vie des entreprises depuis toujours est remplie d’évènements de nature
diverse, une success story ici, des difficultés, voire un crash là, tout cela peut
être anticipé et géré avec une bonne maitrise des démarches financières,
une bonne utilisation des ressources et savoir comment agir sur le marché
dans un temps rapide en se basant sur plusieurs modèles déjà existants qui
permettront l’amélioration de la productivité de l’entreprise afin qu’elle ait
une certaine notoriété sur le marché. Se différencier de ses concurrents
avec un bussiness plan réussi n’est pas une finalité si difficile à réaliser tant
que l’entreprise comprenne que son business plan doit être étroitement lié
à ses stratégies financières. Et depuis l’apparition de la théorie financière, ce
sujet a été un point critique des études des différents théoriciens ; les
financiers cherchent toujours à adapter leur modèles et plan stratégique vis-
à-vis de l’organisation en prenant en considération les contraintes
existantes (taille de l’entreprise, incertitude du marché, disponibilité des
ressources, les intérêts de chaque parti).

Chapitre 2  : les stratégies financières et financement des pme


dans le cadre marocain  :

 Section I  : Définition et critères de la pme marocaine, et son importance


dans l’économie marocaine  :

La définition de la PME pose un problème épineux, elle a fait l'objet de


plusieurs écrits et controverses, ainsi que plusieurs révisions, mais toutes
tentatives d'une définition universelle a été abandonnée au profit des
définitions élaborées en fonction des conditions propres à chaque pays. On
distingue deux familles de critères :
1.les critères quantitatifs 2.les critères qualitatifs
On opte d’abord une définition universelle en se basant a la définition de pme
dans l’UE :
La PME est définie dans l'UE «  comme une entreprise qui occupe moins de 250
salariés et dont le chiffre d'affaire annuel n'excède pas 50 millions d'Euros ou
le total du bilan annuel n'excède pas 43 millions d'Euros. »

Cette nouvelle définition distingue trois catégories d'entreprises différentes,


cette distinction est nécessaire pour obtenir une image claire de la situation
économique des entreprises et exclure celles qui ne sont pas de véritable PME
comme retrace le tableau suivant :

1. Définition PME au Maroc

La définition de la PME au Maroc a connu une évolution sur 5 étapes :

1. La procédure simplifiée et accélérée (PSA) établie en 1972


2. La ligne pilote mobilisée en 1978
3. Le programme d'assistance intégré (PAI)
4. Le code d'investissement promulgué en 1983.
5. La charte de la PME en 2002

a) Définition de la procédure simplifiée accélérée (PSA)


Durant la période allant de 1972 à 1988 la politique de financement des PME a
été centralisée au niveau de la BNDE (Banque nationale pour le
développement économique). En collaboration avec les autorités monétaires
et les banques commerciales, la BNDE avait mis en place la PSA de financement
Des PME, le critère retenu était celui du programme d'investissement dont le
montant devait plafonner à 5.000.000Dhs.
 En Janvier 1973, le critère a disparu pour être remplacé par trois autres :
- Le plafond du crédit était de 500.000 Dhs maximum.
- Le total actif après investissement était de 2.000.000 Dhs.
- Le chiffre d'affaires était de 3.000.000 Dhs maximum.
 Après plusieurs modifications, les critères retenus jusqu'au 31 Décembre
1987 étaient comme suit :
- Le Plafond de crédit maximum est de 1.000.000Dhs 
- Le total actif après investissement est de 5.000.000 Dhs 
- Le chiffre d'affaires est de 7.500.000 Dhs
La PSA avait l'avantage d'être souple et ouverte à toutes les demandes
d'investissement quel que soit la région économique, le secteur ou l'activité. Le
promoteur présente sa demande de crédit à une banque commerciale qui
sollicite à son tour l'accord de la BNDE de réescompter auprès de l'institut
d'émission (Banque du Maroc). En effet cette procédure a permis à la PME de
bénéficier des crédits de moyens termes réescomptables ne dépassant pas le
plafond de 1 000 000 Dhs.
La PSA a réalisé de très bons résultats depuis sa mise en place en 1972 jusqu'à
son abrogation le 31/12/87. Abstraction faite des orientations économiques, la
PSA a joué un rôle important dans la promotion d'un certain nombre de
secteurs vitaux pour la population marocaine.

b) Définition de la ligne pilote (1978-1979)


Surnommée telle, car elle constitue la première expérience en matière de
financement direct des PME au moyen des ressources extérieures, les
plafonds fixés pour cette ligne étaient comme suit :
- Actif total après investissement 5.000.000Dhs
- Chiffre d'affaires 7.500.000 Dhs
- Coût par emploi 25.000 Dhs

c) Définition du Programme d'assistance intégrée (PAI)


Les lignes étrangères destinées au financement de la PME ont été baptisées
« programme d'assistance intégrée », essentiellement en raison des objectifs
visés.
Dans le cadre de ce programme, la définition financière ne retient plus le
chiffre d'affaires qui disparaît au profit de l'actif net.

d) Définition du code d'investissement de 1983


Jusqu'à la promulgation de ce code, il n'existait pas une définition légale de la
PME. Le code définit la PME dans son article 3: «  comme étant l'entreprise
dont les investissements à la Création ou à l'extension ne dépassant pas 5
millions de Dhs et dont la valeur en biens d'équipements par emploi stable
crée ne dépasse pas 70.000 Dhs.».  Il faut souligner que cette définition ne tient
pas compte du nombre des emplois créés puisqu'elle insiste sur le coût par
emploi.

e) Définition de la PME selon la charte de 2002


La définition officielle de la PME au Maroc, qui essaie de l'identifier
juridiquement et d'énumérer des critères complémentaires.
Selon l'article premier de la charte, on entend par PME : « toute entreprise
gérée et/ou administrée directement par les personnes physiques qui en sont
les propriétaires, copropriétaires ou actionnaires, et qui n'est pas détenue à
plus de 25% du capital ou des droits de vote par une entreprise ou
conjointement par plusieurs entreprises ne correspondant pas à la
définition de la PME »

En outre, les PME doivent répondre aux conditions suivantes :

TYPE: PME

EFFECTIF = <200 personnes

CA = <75 millions de Dhs


TOTAL BILAN = <50 millions de Dhs

POUR PLUS DE DETAILS :


- Pour les entreprises existantes, avoir un effectif permanent ne dépassant pas
200 personnes et avoir réalisé, au cours des deux derniers exercices, soit un
chiffre d'affaires annuel hors taxes n'excédant pas 75 millions de dirhams, soit
un total de bilan annuel n'excédant pas 50 millions de dirhams. Lorsqu'il s'agit
d'une PME qui détient directement ou indirectement plus de 25% du capital ou
des droits de vote dans une ou plusieurs entreprises, il est fait addition des
effectifs permanents et des chiffres d'affaires annuels hors taxes ou des totaux
des bilans annuels de PME et des autres entreprises précitées, sans toutefois
que le total de chacun de ces critères dépasse les seuils fixés ci-dessus.
- Pour les entreprises nouvellement créées (toute entreprise ayant moins de
deux années d'existence), sont considérées comme PME, les entreprises ayant
engagé un programme d'investissement initial global n'excédant pas 25
millions de dirhams et respecter un ratio d'investissement par emploi de moins
de
250 0 dirhams.

2. L’importance de la pme et sa participation dans l’économie  :


Les PME jouent un rôle crucial dans la croissance économique pour les pays en
développement mais aussi dans les pays développés. Dans toutes les
économies, les petites et moyennes entreprises (PME) représentent la plus
grande part des entreprises et une part énorme en termes de création
d'emploi. Cependant, le rôle joué par des PME est contraint par un
financement insuffisant et un style management inadapté. Les gouvernements
ont de plus en plus attribués des rôles économiques principaux à de telles
entreprises et à l’amélioration de leur compétitivité. Le cas marocain ne fait pas
l’exception. Les PME marocaine exercent un impact direct sur l’évolution
économique et sociale et contribuent fortement à la création de valeur
ajoutée.
Au Maroc, et selon la direction des statistiques, la PME est présente dans tous
les secteurs d'activité économique avec un taux de 98% : l'industrie, l'artisanat
et le BTP, les commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les
communications, le transport, les services financiers. La part des PME est de
plus de 90% dans toutes les branches d'activité sauf celle de la production et de
la distribution d'électricité, gaz et eau, où cette participation est uniquement
de 50%.
En termes d'exportation, les industries textiles et cuir viennent également en
tête (46%), suivies, cette fois-ci par les industries agro-alimentaires (39%), et les
industries chimiques et para chimiques (10%).
Par contre en termes d'investissement, ce sont les industries chimiques et para

chimiques qui viennent en têtes (34%), suivies des industries agro-alimentaires


(30%), et des industries textiles et cuir (21%).
Source : Direction de la politique économique générale
« Ministre de finance »

NB : La participation des PME dans la création de la valeur ajoutée globale est
de 21%. Cette participation est très variable allant de 0,2 pour la branche de la
production et distribution d'électricité, gaz et eau à 73% pour la branche de
l'immobilier et service aux entreprises. Elle s'élève à 20% dans le cas des
industries manufacturières.
 Section II  : Problèmes et contraintes de développement des PME au
Maroc  :
Les PME marocaines souffrent de nombreux problèmes qui entravent leur
développement. Ces problèmes sont responsables de la modeste contribution
de leur productivité dans le PIB national (10%), notamment celles de création
et de démarrage. Ces derniers sont soit liés à l'environnement, soit de
l'entrepreneur lui-même.
1. Problèmes liés à l'environnement 
Les problèmes de la phase de création subsistent pendant le démarrage, voire
s'accroissent. Ces problèmes sont d'ordre :

Financier commercial

problemes

juridique et adminitratif technique et gestion

2. Les problèmes financiers


Les prêts bancaires et les garanties exigées pour leur consentement constituent
l'essentiel de ces problèmes.
Les montants insuffisants des prêts, ainsi que les garanties exigées par les
banques découragent beaucoup d'entrepreneurs potentiels.
Tous chefs d'entreprise se heurtent à la difficulté d'obtenir un capital suffisant à
des conditions avantageuses pour démarrer une entreprise.
Le manque de capitaux et surtout l'incapacité à financer des besoins accrus
de trésorerie au cours de chaque phase d'expansion, fait aussi obstacle au
développement de l'entrepreneuriat au Maroc

3. Problèmes juridiques et administratifs


 Ces problèmes se traduisent par les défis et les complications coûteuses
entrainées par la lenteur administrative. Ces administrations sont plutôt : les
tribunaux commerciaux, les services administratifs de formalités de création
d'entreprises, les banques, la douane, les chambres de commerce et
d'industrie, les municipalités...etc.
Ces problèmes affectent particulièrement les jeunes prometteurs dans leur
décision de création d'un projet « Leur démarrage »
Les entreprises créées rencontrent apparemment, de graves difficultés à
confirmer leur démarrage. Ces difficultés subsistent voire s'aggravent tout le
long de la période de démarrage.
4. Les problèmes commerciaux
Outre les problèmes causés par l'étroitesse du marché interne et par les aléas
de la conjoncture économique nationale liés aux années successives de
sécheresse, les entrepreneurs trouvent d'autres problèmes commerciaux lors
de la création de leur entreprise à savoir la concurrence des produits Chinois et
Turcs. Certains jeunes prometteurs ne fonds pas d'étude de marché avant la
création. La prospection des clients et l'estimation du marché se font par
l'observation et le flair du dirigeant.
Leurs entreprises ne fabriquent souvent qu'un seul produit qui n'est pas
nécessairement nouveau sur le marché intérieur.
5. Problèmes liés à l'entrepreneur et à la gestion interne des PME
Au niveau micro économique, les petites et moyennes entreprises marocaines
souffres de nombreux problèmes à savoir :
- Le critère managérial et comportemental des dirigeants : les PME marocaines
ont un aspect familial, ce qui implique une difficulté au niveau de gouvernance
d'entreprise 
- Problème de gestion de ressources humaines 
- Problème d'organisation d'entreprise 
- Problème de gestion de liquidité 
- Manque d'un dispositif de contrôle de gestion 
- Manque de stratégie
- Problème de gestion financière et de contrôle budgétaire 
- Problème de gestion des stocks 
- Insuffisance de technologie d'information 
NB  : Tous ces problèmes entravent la compétitivité des PME dans le marché.
 Section III  : La répartition des PME sur le territoire marocain  :

1. Distribution des PME selon la géographie

45.00%
Secteur d'activité
40.00%
35.00%
30.00%
25.00%
PME
20.00%
15.00%
10.00%
5.00%
0.00%
Industrie Construction Commerce Services

2. Distribution des PME selon le secteur d’activité


3. Distribution des PME selon l’effectif

L'effectif

2%

10%
Moins de 4
De 4 à 9
10 et plus

88%

 Section IV  : Les difficultés d’accès des PME au


financement  et modes de financement  :

1. Problème d’accès au financement :

Les difficultés de financement dont souffrent les PME sont multiples, peuvent
être de nature, administrative, lois et réglementations, coûts de financement
élevés. Toutefois, même si ces obstacles peuvent être surmontés, il peut y avoir
toujours un coût à supporter. Ainsi les difficultés dont souvent question en
théories financières, sont liées à l’information asymétrique entre les
apporteurs et les demandeurs des capitaux, ce qui conduit à un rationnement
de crédit.
Les PME nationales souffrent d’un manque de liquidité, issu de l’imposition
dont elles doivent s’acquitter auprès du fisc. Cette situation fait que ces
entreprises ont du mal à avoir accès au financement auprès des banques, qui
voient en elles des clients à risques, si ce n’est autre chose.
En effet, selon les données du ministère de l’Économie et des Finances pour les
4 premiers mois de l’année 2019, les facilités d’accès au financement, dont
profitaient les PME, sont passées de 10 % en 2018 à 8 %. De plus, l’accès au
financement destiné à l’équipement a régressé pour s’établir à 8,1 % au
premier trimestre 2019, alors qu’il était de 2,1 % auparavant.
La difficulté d’accès au financement pour les PME s’explique, selon les
organismes de financement, par le manque, voire l’absence de garanties
matérielles dont elles disposent. En effet, il est difficile de bénéficier d’un
quelconque financement si l’on n’est pas capable d’offrir des garanties de
remboursement.

« Peu importe l’originalité ou le potentiel d’un projet, il est presque impossible


d’avoir accès à une source de financement si l’on n’a rien à placer sur la table
en contrepartie. Cela est tout à fait normal, car si l’on prête de l’argent, on
s’attend bien à ce qu’il soit retourné après » dit par un banquier.
C’est donc cette situation qui ferait que les PME peinent à trouver des sources
de financement pour la viabilité de leur activité, que ce soit sur le court, moyen
ou long terme.

2. Les modes de financement des PME marocaines  :

Dans cette partie on va entamer tous genres de modes de financements


accessible pour les PME sur le marché financier marocain :
 Autofinancement
 Crédit à court terme :
Crédit par caisse
Découvert bancaire
Facilité de caisse
L’escompte commerciale
La loi crédit ou bordereau Dailly
Crédit spot ou crédit par billet financier
 Crédit à long terme :
Crédit-bail 
Crédit-bail immobilier 
 Augmentation de capital :
Par apport en numéraire
Par apport en nature
Par incorporation des réserves
Par conversion de dettes
 La cession

a) L’Autofinancement
L’autofinancement est l’action d’acquérir une chose avec ses propres réserves
financières sans avoir recours au crédit ou à l’émission d’obligations pour une
personne donnée.
Cela consiste donc à se financer soi-même, par ses propres ressources, ses
propres capitaux et ses fonds propres : c’est un financement interne 
 Attention, ce n’est pas la définition comptable de la capacité
d’autofinancement.
Autofinancement de l’année N= CAF de l’année N – dividendes distribués en N
En effet l’autofinancement se traduit par l’augmentation des capitaux propres
et comme on le sait :
Capacité d’entêtement= Capitaux propres – dettes financières
Voici les principaux avantages de l’autofinancement :
L'autofinancement présente des avantages certains sur un plan stratégique et
sur un plan financier :
- Sur le plan stratégique : L'autofinancement confère à l'entreprise des degrés
de liberté en matière de choix des investissements.
- Sur le plan financier : L'autofinancement constitue un facteur d'indépendance
financière appréciable, en particulier en période d'encadrement du crédit, il
permet à l'entreprise de limiter le recours à l'endettement et d'améliorer donc
sa rentabilité, en réduisant le poids des charges financières.
De plus, l'amélioration de la situation nette de l'entreprise s'accompagne
généralement d'une appréciation par le marché de la valeur boursière de
l'action pour les sociétés cotées. 
En bref :
 Aucune dépendance financière par rapport à des éléments externes
(actionnaires, banques, créanciers…)
 Aucune dette
 Autonomie de prise de décision
Les principaux inconvénients de l’autofinancement sont :
 Ressources financières limitées pour la croissance et le développement
 Pression accrue liée aux moyens limités
 Un autofinancement trop élevé peut susciter la mise en œuvre
d'investissements inutiles.

b) Financement bancaire(externe) :
On distingue le financement bancaire sous 2 formes :
Crédit bancaire court termes (CT) ou crédit bancaire moyen long
terme (MLT)
 Crédit court terme
Ensemble des techniques de financement spécialisés relatives aux opérations
du cycle d’exploitation et dont la durée est extrêmement courte.
 Crédit par caisse :
Un crédit de caisse (ou crédit en compte courant) est un crédit à court terme,
généralement d’une durée indéterminée, prévu pour financer les besoins en
fonds de roulement, autrement dit pour financer des créances sur clients et/ou
des stocks tournants.
Le crédit de caisse sert de relais en cas de déficits temporaires de liquidités
résultant d’un décalage dans le temps entre les dépenses et les recettes. Un
crédit de caisse prend la forme d’une ouverture de crédit ou d’un dépassement
autorisé sur le compte à vue. Aucune justification n’est requise pour le recours
à un crédit de caisse.
Un crédit de caisse peut être accordé en MAD et parfois aussi en devises
étrangères. Il peut alors être prélevé dans une ou plusieurs devises.
Avantages :
 Le crédit par caisse est disponible en permanence (s’il s’agit d’un crédit
de caisse pour une durée indéterminée).
 Aucune justification ou notification préalable n’est requise pour utiliser
le crédit. - L’intérêt est imputé par trimestre sur les montants
effectivement utilisés.
 Un crédit de caisse peut se révéler plus avantageux qu’un crédit
fournisseur s’il est prévu une remise pour un paiement comptant.

Inconvénients :
 En effet, un crédit de caisse est une forme de financement plutôt
coûteuse

 Découvert bancaire :
Le découvert bancaire s'applique quand un compte courant est débiteur. Le
découvert s'apparente alors à un crédit de trésorerie que l'institution met à
disposition de l’entreprise pour un moment limité.
La durée maximum de cette dernière est généralement de 1 an sans restriction
de durée minimum. Il est le plus approprié pour certaines entreprises à activité
cyclique dont le cycle d’exploitation exige d’avancer des charges fixes avant de
pouvoir percevoir des encaissements qui sont le plus souvent tardif. Là
également une renégociation annuelle des clauses et modalités du contrat est
prévue.
Avantages :
 Le découvert bancaire  vous permet de mieux gérer un besoin
occasionnel de trésorerie.
 Le montant autorisé est non limité
Inconvénients :
 Les taux d'intérêt pratiqués sont assez élevés du fait de l'absence
d'adossement à un bien et à sa garantie correspondante.
 Paiement des agios
 Facilité de caisse :
Il consiste en une autorisation de découvert en compte transitoire. Il s’agit d’un
crédit utilisable sur une courte période mensuelle prédéfinie. En effet, la
signature d’un contrat stipulant les délais, périodes et taux d’intérêt est
obligatoirement ultérieure à l’utilisation des facilités de caisse. 
Les conditions des facilités de caisse convenues sont renégociées chaque année
après la consultation de tous vos justificatifs de comptabilité (Bilan, compte de
résultat…) pour convenir s’il y a besoin ou non de les moduler en fonction
d’une évolution de votre activité.

Avantages :
 Donner à la trésorerie une élasticité de fonctionnement.
 La facilité de caisse est la solution de choix pour remédier à des
décalages momentanés, imprévus et passagers.
 Permet de gérer ses sorties d’argent immédiates (charges et factures
fixes, cotisations…) 
Inconvénients :
 Les délais et montants autorisés sont négociés et fixés 
 La banque peut modifier ou résilier votre contrat de facilité de caisse
quand bon lui semble (à condition de respecter la période de préavis
réglementaire et de fournir les motifs de cette décision).
 L’escompte commercial :
Un outil de financement ancien, simple, et largement diffusé, car les banques
accordent ce crédit auto-liquidatif rapidement et avec le minimum de
formalités, permet à un fournisseur de mobiliser avant terme les créances qu’il
détient en les cédant à son banquier.
Avantages :
 Générateur de dépôt : les fonds crédités au compte non entièrement
utilisés forment des ressources.
 Mobilise peu les fonds de la banque : sa courte durée n’excède pas 90
jours en règle générale.
Inconvénients :
 Pour profiter de ce crédit, la banque fait payer des frais.
La loi crédit ou bordereau Dailly :
Une simplification considérable de la procédure d’escompte, prévoit la
possibilité par simple remise d’un bordereau, de procéder à la cession ou au
nantissement d’un ensemble de créance à la banque qui accorde le crédit ; la
banque notifie en principe au débiteur de la caisse et celui-ci règle directement
la banque ; En pratique c’est qui mentionne la procédure sur facture et
transmet le règlement au banquier pour éviter une charge administrative trop
lourde. Les PME-PMI ont mal à y avoir accès en raison de lourdeur d’application
et aussi du caractère très hermétique et méfiant des banques.
 Crédit spot ou crédit par billet financier :
Répond aux besoins pour des montants souvent important et sur des périodes
très courtes, l’Entreprise souscrit en billet d’ordre de son banquier par lequel
elle s’engage à rembourser celui-ci à une échéance fixée, lorsque l’Entreprise
mobilise cet effet, la banque crédite le compte courant du montant de l’effet
escompté puis le délite à l’échéance en prélevant également les agios dus, le
billet reste renouvelable, le montant et la durée sont aussi modifiables.
 Crédit à moyen long terme
Ce sont des crédits d’une période allant jusqu’à 7ans pour les emprunts à
moyen terme et jusqu’à 15 ans, voire 20 ans pour les emprunts à long terme.

 Crédit-bail :
Le crédit-bail est une méthode utilisée pour permettre à une entreprise
d'acquérir des biens (mobiliers ou immobiliers) à l'issue d'une période de
location. Le crédit-bail est parfois utilisé dans le secteur bancaire. Il s'agit d'un
contrat de location conclu entre un établissement bancaire qui est le bailleur et
une entreprise qui est l'occupant. Ce contrat de location est assorti
d'une promesse de vente à l'issue du contrat de location. Le prix de vente est
généralement faible en fin de contrat. De la sorte, l'utilisateur n'est pas
propriétaire du bien qui est mis à sa disposition durant la période du crédit-
bail.
En pratique, le crédit-bail peut porter sur du matériel (voiture, outillage,
équipements...) mais aussi sur des biens immobiliers.
Avantages :
 La possibilité, pour l’entreprise d’assurer la totalité du financement de
l’investissement, sans pour autant avoir à fournir aucun apport
personnel
 Etant considérés comme des charges d’exploitation, les montants des
loyers du crédit-bail sont déductibles de l'impôt sur les bénéfices
 Chaque élément constitutif du contrat de crédit-bail demeure négociable,
de la durée à la périodicité, en passant par le montant des loyers.

Inconvénients :

 Généralement, le montant investi dans un crédit-bail est nettement


supérieur à celui engendré par un prêt bancaire puisque l'entreprise de
crédit-bail retient sa rémunération sur la marge du loyer de la location

 Crédit-bail immobilier :

Le crédit-bail immobilier porte sur des locaux à usage professionnels loués


par une entreprise. A la fin du contrat de location, elle a le choix entre :

 Acheter l'immeuble
 Poursuivre la location
 Restituer l'usage du bien au bailleur

Avantages :

 Permet de financer le patrimoine immobilier sans faire d'apport initial


 Les loyers payés par l'entreprise sont des charges déductibles en
intégralité par l'entreprise.

c) Augmentation de capital

Une augmentation de capital consiste généralement, pour une société, à


accroître le capital social en émettant de nouvelles actions et en les vendant
à des actionnaires nouveaux ou existants. Une telle opération permet de lever
de nouveaux fonds. Elle est donc utilisée par les entreprises souhaitant
assurer leur pérennité financière, lorsqu’elles sont en difficulté ou lorsqu’elles
souhaitent poursuivre leur développement.

Il existe plusieurs modalités d’augmentation du capital :

 Augmentation Par apport en numéraire :

les titres émis sont libérés en monnaie. Cette opération est assimilée à
une restructuration des capitaux propres de l’entreprise. Il ne s’agit
dans ce cas d’effectuer de nouveaux apports mais plutôt : d’augmenter
la valeur nominale des anciennes actions de l’entreprise.

 Augmentation par apport en nature :

L’augmentation de capital en nature suppose l'apport au capital social d'un


actif en nature. Contrairement à une somme numéraire (de l'argent), il s'agit
d'un bien matérialisé tel qu'un immeuble ou un fonds de commerce. À l'issue
de l'opération, la société devient propriétaire du bien dont la valeur est
traduite dans son capital social.

 Augmentation par incorporation des réserves :

L’incorporation de réserve est l’opération comptable qui consiste à


augmenter le capital social de la société à partir de ses propres réserves (et
non par apport des associés). L’augmentation de capital social par
incorporation des réserves concerne la réserve légale, la réserve facultative,
les réserves exceptionnelles ou le bénéfice de l’exercice clos (après
affectation minimum en réserve légale).

 Augmentation par conversion de dettes :

Consiste à transformer cette dette en capitaux propres. Lorsque l’entreprise


connait des difficultés financières, les créanciers acceptent de transformer
une partie ou la totalité de leurs dettes en actions et deviennent alors des
actionnaires.

NB : Seulement l’augmentation du capital par apport en numéraire qui peut


générer de nouvelle ressource financière pour l’entreprise. Pour éviter une
dilution de pouvoir la distribution des nouvelles actions aux actionnaires se
fait en proportion du nombre des anciennes actions qu’ils détiennent. Des
droits d’attribution sont alors accordés pour permettre aux actionnaires de
maintenir leur part dans le capital social.

d) Cession :

L’entreprise peut obtenir des ressources, occasionnellement, en cédant une


partie de ses actifs immobilisés qui ne sont pas nécessaire à son activité
(terrain, immeuble). Cette cession résulte d’un renouvellement
d’immobilisation

Il existe un autre type de cession qu’on appelle la cession de bail :


l’entreprise cède ses immobilisations et elle devient locataire des biens cédés
.

III. PARTIE 2  : ÉTUDE DE CAS.

Chapitre 1  : La documentation  :
La théorie financière a identifié plusieurs objectifs pour l’entreprise a savoir : la
pérennité de l’entreprise, l’accroissement du chiffre d’affaires ou de la part de
marche, la minimisation des couts… Mais dans les dernières décennies,
l’attention a été portée sur l’objectif le plus fondamental à savoir la
maximisation de la richesse des actionnaires et par conséquent, la création de
la valeur.
Le présent travail vise à identifier les sources de financement des
investissements des Petites et Moyennes Entreprises de transport et de
comprendre leur impact sur la performance de ces entreprises.

Pour réaliser alors cet objectif, il était question d’assurer une bonne prise des
différentes décisions financières au sein de l’entreprise telles que : la décision
d’investissement, la décision de financement et la décision de distribution.
Dans le cadre de la décision de financement, l’entreprise est amenée
généralement à utiliser une combinaison de ressources financières.

Enfin, l’entreprise doit vérifier la cohérence de l’entreprise de ses décisions en


analysant leurs conséquences financières sur les exercices futurs en élaborant
un plan de financement pluriannuel.

Chapitre 2  : La société ESSOUKHOUR TRANS


1. Présentation de la PME :

Dans le cadre de la décision de financement, la petite et moyenne entreprise


est un nouvelle aspect des sociétés, et comme son nom l’indique PME, cela
veut dire, départ d’une idée, convertit en un projet, concrétiser en réalité.
Après avoir entretenu avec un comptable Mr. CHARAF Mohamed, un
comptable judiciaire, qui nous a procuré des informations sur une étude qui
portera sur une société de transport de marchandises Société ESSOUKHOUR
TRANS.
Dénomination (raison sociale) Société ESSOUKHOUR TRANS
Forme juridique SARL
Capital Social 100.000,00 DH
Siège social Casablanca, Roches-noires
Date de création 2018
Nombres d’employés 04
Chiffre d’affaire 1.300.000 DH
Secteur d’activité Transport

2. Financement de la société :
a) Apport numéraire :
Les associées ont fait un apport à la société en numéraire, réparti à part
égales de 50% chacun, cette apport est déposée dans un compte bloqué au
nom de ladite société, formant ainsi le capital social de la société ; ce capital
qui était débloqué suite à la finalisation définitive de la société, va attribuer à
couvrir les frais préliminaires, ainsi qu’un fond de roulement de la société.
3. Apport en nature :
En plus de l’apport en numéraire à la société, les associées ont fait un
apport en nature d’une valeur de 300.000,00 Dhs, consistant en un camion de
poids lourd.
 Ces deux apports sont les atouts qui priment la société pour l’obtention
des petits marchés dans le domaine du transport.

3. Découverte du marché :
Pour ce, la société a fait recours à deux agents commerciaux du domaine, pour
mission conquérir la clientèle et enrichir le portefeuille de la société.
Ces démarches, avait comme but, faire connaître la société auprès de la
clientèle ainsi qu’auprès des fournisseurs.

4. Valorisation de la société :
Suite au travail acharné, la société a pu faire sa place dans le milieu du
transport, et avoir une bonne réputation dans ce milieu,
Ce travail, a permis à la société de réaliser un chiffre d’affaire qui dépasse de
1.300.000,00 dhs. Et ce seulement en l’espace de deux exercices comptables.
Ce chiffre d’affaire a poussé les associées à prévoir des solutions futuriste.

Chapitre 3  : Analyse et Prévision


Grâce aux apports de chacun, la société à financer ses premiers camions et
ainsi elle a visé de trouver sa clientèle, et elle n’établit pas de plan stratégique,
mais elle doit être toujours à la demande du client.
Si la marchandise est livrée ou transportée chez le client ou un autre, la société
ESSOUKHOUR TRANS élabore une facture à chaque fin de semaine, qui la
dépose chez le client qui le paye entre 60 à 120 jours, mais à cause de cette
crise actuelle, la majorité de leur clientèle ne paye pas leur facture dans le
délais limité mais qu’après 7 mois car les entreprises n’ont pas la liquidité
suffisante pour payer leurs dettes envers leurs fournisseurs et même leurs
salariés, donc la majorité des clients vont faire appel aux emprunts de chez la
banque.
Certes l’autofinancement est risqué, les pme tendent à alterner entre les
endettements et l’autofinancement selon différentes théories sur le marché. En
témoigne le cas de cette PME, ESSOUKHOUR TRANS, qui s’autofinance et
toujours en bonne santé financière, elle n’a pas besoin de faire un recourt de
chez la banque pour s’endetter car la majorité des PME évitent d’emprunter
durant les 4 premiers années.
Selon Myers et Majluf, l'autofinancement est mis au sommet de l'ordre
hiérarchique de financement des entreprises, ensuite vient l'endettement pour
finir avec des actions.
L'autofinancement, pour cette PME, constitue un facteur d'indépendance
financière appréciable, il permet à l'entreprise de limiter le recours à
l'endettement et d'améliorer donc sa rentabilité, en réduisant le poids des
charges financières.
Souvent les dirigeants font le lien entre la situation de la trésorerie et la santé
financière, dans le cas de cette PME, la société ESSOUKHOUR TRANS réalise des
sorties d’argent de leur trésorerie. Ces charges sont représentées comme si
dessus :

Les charges mensuelles Paiement des employés.


CNSS (obligatoire).
Le carburant.

Charge annuelle Assurance des camions (15.000


chacun)

Charge variable Pièce de rechange


Élément Exercice Pourcentage Élément Exercice Pourcentage

Actif 240 000 67,7% Capitaux 269 581,80 76,1%


immobilisé propres

Actif 68 444,15 19,3% Passif 84 510,63 23,9%


circulant circulant
Trésorerie 45 648,28 13% Trésorerie 0 0%
active passive
Total 354 092,43 100% Total 354 092,43 100%

Calcul du FR, du BFR et de la trésorerie :

FR= FP – Actif immo


FR = 269581,80 – 240000
FR= 29581,80

BFR= Actif circulant – passif


circulant
BFR= 68444,15 – 84510,63
BFR= -16066,48

Trésorerie nette = FR-BFR ou


Trésorerie nette =TA- TP
TN = 29581,80 – (-16066,48)
Trésorerie nette = 45648,28
D’après le bilan financer, nous constatons ce qui suit, les capitaux propres
représentent (76,1%)du total passif contre (23,9%) des dettes a court terme,
ceci ns pousse a dire que le financement permanent de l’entreprise dépendra
en majorité de ses propres moyens de financement(les apports personnels)
sans avoir recours a des dettes a long terme. Quant à son actif il est constitué
par un actif immobilisé qui représente (67,7%) de son total actif, avec un actif
circulant de (19,3%), contre (13%) en tant que trésorerie actif.
D’après les masses du bilan, nous constatons que la société est en bonne santé
financière. L'excédent dégagé permet de financer en totalité ou
partiellement le besoin en fonds de roulement et le solde contribuera à former
la trésorerie nette de l'entreprise. Plus précisément, quand il est calculé à partir
du long terme, un fonds de roulement positif signifie que les ressources de
l'entreprise sont stables (disponibles pour plus d'un an), ce qui permet de
financer l'activité de l'entreprise. Quand il est calculé à partir du court terme,
un fonds de roulement positif signifie que la liquidation des actifs à court terme
permet de payer les dettes à court terme (si besoin de rembourser des
dettes). Les ressources de l’entreprise permettent de couvrir l’intégralité de ses
besoins. La situation financière de l’entreprise semble saine étant donné
qu’elle se trouve en mesure de financer des dépenses nouvelles sans avoir
recours à un mode de financement externe (emprunt par exemple). Elle
dispose donc de liquidités mobilisables à court terme mais cette bonne
nouvelle doit être relativisée.

Chapitre 4  : Recommandations pour optimisation


de financements des PME  :

Le financement est une problématique majeure aux entreprises plus


précisément les PME. Cette problématique s’est résolue depuis quelques
années puisque les entreprises ont, « en plus de leur circuit traditionnel de
financement, le circuit de financement direct, celui du marché financier»
Je vous propose une typologie des types de financement durant le cycle de vie
d’une PME .
Pour la première phase on ne doit pas trop risquer et donc le recours à des
prêts de proches seras la meilleure on opte donc pour le love money.

 Création
Le love money :
Littéralement « argent de l’amour » en anglais, le Love Money répond à un
objectif : donner les moyens à un proche (ami ou parent) en qui l’on croit de se
lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Également connu sous le
nom de « 3F », pour Friends, Family et Fools, littéralement les amis, la famille
et les passionnés, le Love Money répond à une logique bien particulière qui
implique proximité et confiance.
Le Love Money est une alternative financière aux crédits traditionnels servis
par les banques.
Pour le créateur, faire appel au Love Money consiste à impliquer
financièrement ses proches dans la constitution ou le développement de son
affaire. Cette implication financière est formelle : les proches deviennent des
actionnaires de l’entreprise.
Généralement, l’objectif de cet investissement est plus affectif que
lucratif. En d’autres termes, les proches investissent pour aider le créateur à se
lancer ou à développer une affaire existante et non pour gagner de l’argent.
Parfois même, les « prêteurs familiaux » peuvent perdre leur mise de fonds.
 Premier success
Business Angels:
L'expression anglaise business Angel (littéralement ange d'affaires, appelé
aussi « investisseur providentiel ») est une personne physique qui investit à
titre individuel au capital d'une entreprise innovante, à un stade précoce de
création ou en début d’activité (à « l'amorçage »), période la plus risquée de
l'investissement, et met à disposition ses compétences, son expérience, ses
réseaux relationnels et une partie de son temps pour accompagner. Cet
investissement personnel supplémentaire, caractéristique du business Angel, le
différencie notamment des nouveaux contributeurs en financement participatif
par titres (equity crowdfunding), micro-investisseurs en capital, qui n'ont
d'autre vocation que le financement de l'entreprise.

 Crowdfunding :
Cette pratique se fait essentiellement par le biais d’internet et a d’ailleurs
connu un essor grâce aux réseaux sociaux.
Ainsi, ce mode de financement s’inscrit dans un processus de
désintermédiation et la contribution peut se faire par des particuliers ou des
entreprises, quel que soit le domaine d’activité.
Les banques n’étant plus les seules maîtresses des fonds et des capitaux, le
projet est à-même d’être réalisé librement.
En somme, le crowdfunding est un ensemble de techniques et de méthodes
pour « lever des fonds », dans le but de réaliser un projet.
 
 Les différentes formes de financement participatif
  Plusieurs formes de crowdfunding existent, et même si tous les acteurs
ne sont pas d’accord sur les termes, on a choisi d’en distinguer 3 :
 
 Le don
C’est une forme de participation sans attente ni contrepartie, qui se fait par
une personne physique ou une personne morale (association, entreprise). Le
don est alors désintéressé, même s’il existe une pratique de contre-don, tout à
fait symbolique.
 La récompense, aussi appelée don avec contrepartie.
 La personne physique ou morale va ainsi participer à la hauteur de son
choix, mais recevra quelque chose en retour. Cette « récompense » ou
« contrepartie » est une forme de troc, qui peut se manifester
matériellement (offre de cadeaux, d’objets promotionnels) ou de façon
plus symbolique (en nature, en temps accordé, en publicité). 

 Le prêt ou crowdlending
Ici, on fait référence aux plateformes de prêts, spécialement conçues pour le
crowdfunding.
L’emprunteur s’adresse, par le biais d’une plateforme web, à une multitude de
prêteurs qui vont participer à hauteur de leurs moyens. La somme se doit
d’être remboursée dans des temps impartis, avec ou sans intérêts (cela dépend
de la plateforme et des accords prédéfinis).
Ce système est encore appelé Crowdlending ou lending cronwdfunding. 

 L’investissement en capital ou equity


C’est une forme de crowdfunding où les particuliers participant à l’effort
collectif deviennent actionnaires du projet (souvent, il s’agit de monter une
entreprise). Ces capitaux sont détenus par ces « petits actionnaires », leur
donnant un droit de regard, un droit de vote mais également à une partie des
bénéfices futurs.
Ce mode de financement est encore appelé equity crownfunding.

 Décollage

 Le capital risque (venture capital ) :

Pour des investisseurs professionnels, le capital-risque consiste à financer de


jeunes entreprises à fort potentiel de croissance par une prise de participation
au capital. Comme son nom l’indique, cet investissement est risqué mais
comporte un potentiel de gains élevé.
Le capital risque (ou venture capital en anglais) est un financement apporté,
sous la forme d'une prise de participation au capital, à de jeunes entreprises
dont l'activité présente un fort potentiel de développement.

Cet investissement, pouvant déboucher sur des gains importants, consiste à


prendre des participations minoritaires et temporaires dans le capital
d'entreprises naissantes ou très jeunes.

Les investisseurs apportent non seulement du capital à l’entreprise, mais


peuvent aussi la faire profiter de leurs conseils, de leurs réseaux et de leurs
expériences.
Ici on parle de grande société qui on fait recours au capital risque dans une
période où ils ne faisaient pas un très grand nombre de chiffre d’affaires :
 Maturité

 Introduction en bourse :
La cotation de titres de capital (actions ou obligations) de notre entreprise sur
un marché boursier. Toujours dans le but d’une levée de fonds (une
augmentation)

IV. Conclusion générale  :

Une bonne gestion financière dans une entreprise est un signe


de réussite de l'entreprise. Sur la base de ces données, les chefs
d'entreprise prennent des décisions importantes. Dans un sens,
c'est un outil financier qui vous permet d'évaluer les risques, les
avantages et les tendances financières. C'est pourquoi il est
utile de définir des projections de flux de trésorerie dans une
entreprise afin de mieux gérer le fonctionnement efficace d'une
entreprise et d'adopter une politique financière adaptée aux
besoins de cette entité tout en appliquant les stratégies
financières qui lui permet d’agir sur un marché incertain, elles
restent un outils indispensables pour tout type entreprises pour
qu’elle puisse réussir sa corporate strategy, et la finance joue
un rôle très important dans cette stratégie, toutefois les
entreprises tendent à ignorer des études pareilles et ne pas
suivre un modèle théorique et préfèrent se lancer dans une
aventure risquée et investir sans aucune étude, c’est bien le cas
des pme marocaines.
Certes les théories affirment ce qui existent sur le marché mais
pas totalement ; une application parfaite des stratégies
financières par tout type d’entreprises représente l’idéal mais
ce dernier n’existe pas , parce que en réalité poser des
stratégies coûte plus d’argent que certaines entreprises ne peut
pas se permettre de faire tels que les pme , vu qu’elles souffrent
sur le niveau de financement dans le sens où elles rencontrent
des difficultés pour se procurer d’un financement externe et
généralement elles optent pour l’autofinancement , d’ailleurs
c’est une théorie évoquée par les différents auteurs qui
privilégient l’autofinancement.

Il est bien évident que la pme n’est pas en mesure d’adopter


une politique et des stratégies financières suite à plusieurs
contraintes tels que l’indisponibilité des ressources assez
suffisantes pour le faire, pourtant elle représente toujours un
point crucial dans l’économie du pays notamment le Maroc et
forment le plus grand pourcentage du tissu marocain et arrivent
toujours à s’en sortir et garder sa bonne santé financière en
témoigne la pme choisie pour cette étude.

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