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et modes de financement
(MAROC)
Encadré par : Mme El IDRISSI BOUANANI
Réalisé par :
Zineb BARMAKI
Ibtissam DOUNAS
Hajar KARAM
Aymen MOUANI
SOMMAIRE :
I. Introduction générale :
Conclusion :
Chapitre 2 : les stratégies financières et financement des
pme dans le cadre marocain :
1. Présentation de la PME :
2. Financement de la société :
3. Découverte du marché :
La stratégie d’une entreprise exprime des idées de base sur la façon d’atteindre
ses objectifs. Divers modèles de gestion stratégique ont été utilisés dans la
pratique. Parmi les stratégies qui peuvent être, si nous ne disons pas que c’est,
le facteur principal qui permet l’entreprise de se développer et se faire
remarquer sur un marché donné est La stratégie financière. Définir et élaborer
une stratégie financière pertinente pour vérifier l’objectivité d’un
investissement puis comprendre l’importance de celle-ci dans le sens qu’elle
joue un rôle influent le succès de l’entreprise, sont toutes des procédures
qu’un gestionnaire ou financier doit être en mesure d’établir et surtout avoir
les sources soit financières, humaines ou techniques qui lui permettront de
canaliser ses efforts vers une fin bien analysée, parmi les entreprises qui
souffrent le plus en ce qui concerne les sources de financement sont sans
aucun doute les pme.
En dépit des efforts effectués par les pme, elles chancellent toujours à cause de
l’obstacle du financement.
La problématique du financement de la PME au Maroc est liée à plusieurs
facteurs indissociables dont notamment : l’insuffisance de l’information
financière, conjuguée par une faible maitrise des pratiques financière et des
sources alternatives de financement. Cette situation constitue un obstacle à la
prise d’une décision financière optimale.
Lors de cette étude nous visons à tirer l’attention sur le financement des pme
vu qu’ils représentent le plus large pourcentage du tissu marocain des
entreprises en répondant à la problématique suivante :
Introduction :
Une entreprise est une structure qui se positionne sur des marchés en
évolution constante, afin de répondre à une demande et plus précisément à
des besoins de consommateurs. En fonction du contexte, toute entreprise est
amenée à déterminer un ensemble de principes fondamentaux sur lesquelles la
vie de l’entreprise se base pour continuer sur le marché. Ces principes
regroupent l’ensemble des politiques comptables combinées avec des
politiques commerciales et de ventes et l’une de ses politiques qui demeure
essentielle à la pérennité et au bon développement de son activité est sans
doute sa politique et stratégie financière, cette dernière représente un élément
crucial dans la « corporate strategy » adaptée, et dans la mise en œuvre du
plan de la gestion financière de l’entreprise. Tout type d’entreprises tend à tirer
plus l’attention sur sa stratégie financière, pourquoi aussi d’importance
accordée à cet élément ? Parce que tout simplement c’est elle qui permet à
l’entreprise de se distinguer de ses concurrents. Dans cette partie nous traitons
trois points essentiels :
1. Définition :
Stratégie : Ce mot trouve ses origines dans le domaine militaire, il vient des
mots grecs : «stratos » qui signifie armée et « argos » qui veut dire je conduis,
donc étymologiquement la stratégie est la conduite des armées , autrement dit
c’est la planification de la destruction de ses ennemis par un usage efficace des
ressources. En appliquant cette définition dans le contexte de l’entreprise nous
pouvons conclure que la stratégie dans le sens économique est tout plan
d’action permettant la bonne conduite et la bonne orientation pour une
période plus au moins longue vers des finalités fixées systématiquement en
fixant simultanément les moyens alloués pour atteindre ces finalités précises.
Une stratégie financière physique identifiée est mise en œuvre à l’aide des
modèles, mesures et ressources financières. Elle planifie, rapport et produit des
résultats concrets tels que : les bénéfices, optimisation des couts et l’efficacité.
Sans la stratégie financière opérationnelle, il n’y aura pas une continuité de
l’activité de l’entreprise. Cette nécessité lui impose d’être agile, flexible pour
s’adapter facilement aux changements soudains auxquels sont confrontées de
nombreuses industries aujourd’hui, à titre d’exemple le secteur tertiaire.
Certes ce type de stratégie peut être ennuyeux mais il doit exister et être
constamment surveillé et amélioré si possible.
Bien que la définition de la stratégie financière soit claire selon les différents
auteurs et ouvrages, que nous pouvons résumer dans une idée aussi simple tel
que « la stratégie décrit une perspective large sur la façon dont les ressources
peuvent être utilisées pour attendre des buts ou des objectifs », Nous nous
retrouvons avec plusieurs termes utilisés à propos de ce sujet qui rendent sa
compréhension plus compliquée , quand la stratégie financière est évoquée ,
elle est souvent liée aux objectifs, buts, finalités ou même visions,
automatiquement les entreprises confondent les deux notions et pensent que
leur stratégie en elle-même est l’objectif.
Pour faire la différence, la question qui se pose est la suivante : quels sont les
objectifs d’une stratégie financière ?
2. Les objectifs de la stratégie financière :
Tout type de stratégie au sein d’une entreprise a une vision dans un but précis,
c’est bien le cas de la stratégie financière dont les objectifs sont :
o Budget de trésorerie.
o Budget de ventes
o Budgets d’investissements.
o Budgets de dépenses.
Section III : les types des stratégies financières dans une entreprise :
2. LA DÉCISION D’INVESTISSEMENT :
a) Présentation générale :
b) La définition de l’investissement :
Montant important
Décision irréversible
Engagement sur une longue période remise en cause de la pérennité de
l’entreprise si l’investissement est mal calculé ;
Porteur de risque pour l’entreprise étude de flux futurs qui sont
incertains.
Par nature :
Par destination :
L’investissement STRATEGIQUE :
Investissement offensif permet à l’entreprise d’agrandir sa part du
marché́ ou d’acquérir de nouveaux clients. Il s’oppose à :
Investissement défensif qui permet ou tente de maintenir la position
actuelle de l’entreprise sur le marché́ (de point de vu de la
concurrence) ;
Investissement de diversification permet de construire un groupe sur
plusieurs secteurs d’activité́.
Pour déterminer la valeur créée par l’investissement, il faut passer par cette
formule :
Pour trouver le TIR il suffit de résoudre l'équation dans laquelle est seule le TIR
est inconnu : VAN=0
-1
CF1(1+TIR) + CF2(1+TIR)-2.....+CFn(1+TIR)-n - C0 = 0
3. LA DÉCISION DE FINANCEMENT :
1. Autofinancement
2. Dettes
3. Émission d’actions nouvelles
4. LA DECISION DE DIVIDENDE :
Conclusion :
La vie des entreprises depuis toujours est remplie d’évènements de nature
diverse, une success story ici, des difficultés, voire un crash là, tout cela peut
être anticipé et géré avec une bonne maitrise des démarches financières,
une bonne utilisation des ressources et savoir comment agir sur le marché
dans un temps rapide en se basant sur plusieurs modèles déjà existants qui
permettront l’amélioration de la productivité de l’entreprise afin qu’elle ait
une certaine notoriété sur le marché. Se différencier de ses concurrents
avec un bussiness plan réussi n’est pas une finalité si difficile à réaliser tant
que l’entreprise comprenne que son business plan doit être étroitement lié
à ses stratégies financières. Et depuis l’apparition de la théorie financière, ce
sujet a été un point critique des études des différents théoriciens ; les
financiers cherchent toujours à adapter leur modèles et plan stratégique vis-
à-vis de l’organisation en prenant en considération les contraintes
existantes (taille de l’entreprise, incertitude du marché, disponibilité des
ressources, les intérêts de chaque parti).
TYPE: PME
NB : La participation des PME dans la création de la valeur ajoutée globale est
de 21%. Cette participation est très variable allant de 0,2 pour la branche de la
production et distribution d'électricité, gaz et eau à 73% pour la branche de
l'immobilier et service aux entreprises. Elle s'élève à 20% dans le cas des
industries manufacturières.
Section II : Problèmes et contraintes de développement des PME au
Maroc :
Les PME marocaines souffrent de nombreux problèmes qui entravent leur
développement. Ces problèmes sont responsables de la modeste contribution
de leur productivité dans le PIB national (10%), notamment celles de création
et de démarrage. Ces derniers sont soit liés à l'environnement, soit de
l'entrepreneur lui-même.
1. Problèmes liés à l'environnement
Les problèmes de la phase de création subsistent pendant le démarrage, voire
s'accroissent. Ces problèmes sont d'ordre :
Financier commercial
problemes
45.00%
Secteur d'activité
40.00%
35.00%
30.00%
25.00%
PME
20.00%
15.00%
10.00%
5.00%
0.00%
Industrie Construction Commerce Services
L'effectif
2%
10%
Moins de 4
De 4 à 9
10 et plus
88%
Les difficultés de financement dont souffrent les PME sont multiples, peuvent
être de nature, administrative, lois et réglementations, coûts de financement
élevés. Toutefois, même si ces obstacles peuvent être surmontés, il peut y avoir
toujours un coût à supporter. Ainsi les difficultés dont souvent question en
théories financières, sont liées à l’information asymétrique entre les
apporteurs et les demandeurs des capitaux, ce qui conduit à un rationnement
de crédit.
Les PME nationales souffrent d’un manque de liquidité, issu de l’imposition
dont elles doivent s’acquitter auprès du fisc. Cette situation fait que ces
entreprises ont du mal à avoir accès au financement auprès des banques, qui
voient en elles des clients à risques, si ce n’est autre chose.
En effet, selon les données du ministère de l’Économie et des Finances pour les
4 premiers mois de l’année 2019, les facilités d’accès au financement, dont
profitaient les PME, sont passées de 10 % en 2018 à 8 %. De plus, l’accès au
financement destiné à l’équipement a régressé pour s’établir à 8,1 % au
premier trimestre 2019, alors qu’il était de 2,1 % auparavant.
La difficulté d’accès au financement pour les PME s’explique, selon les
organismes de financement, par le manque, voire l’absence de garanties
matérielles dont elles disposent. En effet, il est difficile de bénéficier d’un
quelconque financement si l’on n’est pas capable d’offrir des garanties de
remboursement.
a) L’Autofinancement
L’autofinancement est l’action d’acquérir une chose avec ses propres réserves
financières sans avoir recours au crédit ou à l’émission d’obligations pour une
personne donnée.
Cela consiste donc à se financer soi-même, par ses propres ressources, ses
propres capitaux et ses fonds propres : c’est un financement interne
Attention, ce n’est pas la définition comptable de la capacité
d’autofinancement.
Autofinancement de l’année N= CAF de l’année N – dividendes distribués en N
En effet l’autofinancement se traduit par l’augmentation des capitaux propres
et comme on le sait :
Capacité d’entêtement= Capitaux propres – dettes financières
Voici les principaux avantages de l’autofinancement :
L'autofinancement présente des avantages certains sur un plan stratégique et
sur un plan financier :
- Sur le plan stratégique : L'autofinancement confère à l'entreprise des degrés
de liberté en matière de choix des investissements.
- Sur le plan financier : L'autofinancement constitue un facteur d'indépendance
financière appréciable, en particulier en période d'encadrement du crédit, il
permet à l'entreprise de limiter le recours à l'endettement et d'améliorer donc
sa rentabilité, en réduisant le poids des charges financières.
De plus, l'amélioration de la situation nette de l'entreprise s'accompagne
généralement d'une appréciation par le marché de la valeur boursière de
l'action pour les sociétés cotées.
En bref :
Aucune dépendance financière par rapport à des éléments externes
(actionnaires, banques, créanciers…)
Aucune dette
Autonomie de prise de décision
Les principaux inconvénients de l’autofinancement sont :
Ressources financières limitées pour la croissance et le développement
Pression accrue liée aux moyens limités
Un autofinancement trop élevé peut susciter la mise en œuvre
d'investissements inutiles.
b) Financement bancaire(externe) :
On distingue le financement bancaire sous 2 formes :
Crédit bancaire court termes (CT) ou crédit bancaire moyen long
terme (MLT)
Crédit court terme
Ensemble des techniques de financement spécialisés relatives aux opérations
du cycle d’exploitation et dont la durée est extrêmement courte.
Crédit par caisse :
Un crédit de caisse (ou crédit en compte courant) est un crédit à court terme,
généralement d’une durée indéterminée, prévu pour financer les besoins en
fonds de roulement, autrement dit pour financer des créances sur clients et/ou
des stocks tournants.
Le crédit de caisse sert de relais en cas de déficits temporaires de liquidités
résultant d’un décalage dans le temps entre les dépenses et les recettes. Un
crédit de caisse prend la forme d’une ouverture de crédit ou d’un dépassement
autorisé sur le compte à vue. Aucune justification n’est requise pour le recours
à un crédit de caisse.
Un crédit de caisse peut être accordé en MAD et parfois aussi en devises
étrangères. Il peut alors être prélevé dans une ou plusieurs devises.
Avantages :
Le crédit par caisse est disponible en permanence (s’il s’agit d’un crédit
de caisse pour une durée indéterminée).
Aucune justification ou notification préalable n’est requise pour utiliser
le crédit. - L’intérêt est imputé par trimestre sur les montants
effectivement utilisés.
Un crédit de caisse peut se révéler plus avantageux qu’un crédit
fournisseur s’il est prévu une remise pour un paiement comptant.
Inconvénients :
En effet, un crédit de caisse est une forme de financement plutôt
coûteuse
Découvert bancaire :
Le découvert bancaire s'applique quand un compte courant est débiteur. Le
découvert s'apparente alors à un crédit de trésorerie que l'institution met à
disposition de l’entreprise pour un moment limité.
La durée maximum de cette dernière est généralement de 1 an sans restriction
de durée minimum. Il est le plus approprié pour certaines entreprises à activité
cyclique dont le cycle d’exploitation exige d’avancer des charges fixes avant de
pouvoir percevoir des encaissements qui sont le plus souvent tardif. Là
également une renégociation annuelle des clauses et modalités du contrat est
prévue.
Avantages :
Le découvert bancaire vous permet de mieux gérer un besoin
occasionnel de trésorerie.
Le montant autorisé est non limité
Inconvénients :
Les taux d'intérêt pratiqués sont assez élevés du fait de l'absence
d'adossement à un bien et à sa garantie correspondante.
Paiement des agios
Facilité de caisse :
Il consiste en une autorisation de découvert en compte transitoire. Il s’agit d’un
crédit utilisable sur une courte période mensuelle prédéfinie. En effet, la
signature d’un contrat stipulant les délais, périodes et taux d’intérêt est
obligatoirement ultérieure à l’utilisation des facilités de caisse.
Les conditions des facilités de caisse convenues sont renégociées chaque année
après la consultation de tous vos justificatifs de comptabilité (Bilan, compte de
résultat…) pour convenir s’il y a besoin ou non de les moduler en fonction
d’une évolution de votre activité.
Avantages :
Donner à la trésorerie une élasticité de fonctionnement.
La facilité de caisse est la solution de choix pour remédier à des
décalages momentanés, imprévus et passagers.
Permet de gérer ses sorties d’argent immédiates (charges et factures
fixes, cotisations…)
Inconvénients :
Les délais et montants autorisés sont négociés et fixés
La banque peut modifier ou résilier votre contrat de facilité de caisse
quand bon lui semble (à condition de respecter la période de préavis
réglementaire et de fournir les motifs de cette décision).
L’escompte commercial :
Un outil de financement ancien, simple, et largement diffusé, car les banques
accordent ce crédit auto-liquidatif rapidement et avec le minimum de
formalités, permet à un fournisseur de mobiliser avant terme les créances qu’il
détient en les cédant à son banquier.
Avantages :
Générateur de dépôt : les fonds crédités au compte non entièrement
utilisés forment des ressources.
Mobilise peu les fonds de la banque : sa courte durée n’excède pas 90
jours en règle générale.
Inconvénients :
Pour profiter de ce crédit, la banque fait payer des frais.
La loi crédit ou bordereau Dailly :
Une simplification considérable de la procédure d’escompte, prévoit la
possibilité par simple remise d’un bordereau, de procéder à la cession ou au
nantissement d’un ensemble de créance à la banque qui accorde le crédit ; la
banque notifie en principe au débiteur de la caisse et celui-ci règle directement
la banque ; En pratique c’est qui mentionne la procédure sur facture et
transmet le règlement au banquier pour éviter une charge administrative trop
lourde. Les PME-PMI ont mal à y avoir accès en raison de lourdeur d’application
et aussi du caractère très hermétique et méfiant des banques.
Crédit spot ou crédit par billet financier :
Répond aux besoins pour des montants souvent important et sur des périodes
très courtes, l’Entreprise souscrit en billet d’ordre de son banquier par lequel
elle s’engage à rembourser celui-ci à une échéance fixée, lorsque l’Entreprise
mobilise cet effet, la banque crédite le compte courant du montant de l’effet
escompté puis le délite à l’échéance en prélevant également les agios dus, le
billet reste renouvelable, le montant et la durée sont aussi modifiables.
Crédit à moyen long terme
Ce sont des crédits d’une période allant jusqu’à 7ans pour les emprunts à
moyen terme et jusqu’à 15 ans, voire 20 ans pour les emprunts à long terme.
Crédit-bail :
Le crédit-bail est une méthode utilisée pour permettre à une entreprise
d'acquérir des biens (mobiliers ou immobiliers) à l'issue d'une période de
location. Le crédit-bail est parfois utilisé dans le secteur bancaire. Il s'agit d'un
contrat de location conclu entre un établissement bancaire qui est le bailleur et
une entreprise qui est l'occupant. Ce contrat de location est assorti
d'une promesse de vente à l'issue du contrat de location. Le prix de vente est
généralement faible en fin de contrat. De la sorte, l'utilisateur n'est pas
propriétaire du bien qui est mis à sa disposition durant la période du crédit-
bail.
En pratique, le crédit-bail peut porter sur du matériel (voiture, outillage,
équipements...) mais aussi sur des biens immobiliers.
Avantages :
La possibilité, pour l’entreprise d’assurer la totalité du financement de
l’investissement, sans pour autant avoir à fournir aucun apport
personnel
Etant considérés comme des charges d’exploitation, les montants des
loyers du crédit-bail sont déductibles de l'impôt sur les bénéfices
Chaque élément constitutif du contrat de crédit-bail demeure négociable,
de la durée à la périodicité, en passant par le montant des loyers.
Inconvénients :
Crédit-bail immobilier :
Acheter l'immeuble
Poursuivre la location
Restituer l'usage du bien au bailleur
Avantages :
c) Augmentation de capital
les titres émis sont libérés en monnaie. Cette opération est assimilée à
une restructuration des capitaux propres de l’entreprise. Il ne s’agit
dans ce cas d’effectuer de nouveaux apports mais plutôt : d’augmenter
la valeur nominale des anciennes actions de l’entreprise.
d) Cession :
Chapitre 1 : La documentation :
La théorie financière a identifié plusieurs objectifs pour l’entreprise a savoir : la
pérennité de l’entreprise, l’accroissement du chiffre d’affaires ou de la part de
marche, la minimisation des couts… Mais dans les dernières décennies,
l’attention a été portée sur l’objectif le plus fondamental à savoir la
maximisation de la richesse des actionnaires et par conséquent, la création de
la valeur.
Le présent travail vise à identifier les sources de financement des
investissements des Petites et Moyennes Entreprises de transport et de
comprendre leur impact sur la performance de ces entreprises.
Pour réaliser alors cet objectif, il était question d’assurer une bonne prise des
différentes décisions financières au sein de l’entreprise telles que : la décision
d’investissement, la décision de financement et la décision de distribution.
Dans le cadre de la décision de financement, l’entreprise est amenée
généralement à utiliser une combinaison de ressources financières.
2. Financement de la société :
a) Apport numéraire :
Les associées ont fait un apport à la société en numéraire, réparti à part
égales de 50% chacun, cette apport est déposée dans un compte bloqué au
nom de ladite société, formant ainsi le capital social de la société ; ce capital
qui était débloqué suite à la finalisation définitive de la société, va attribuer à
couvrir les frais préliminaires, ainsi qu’un fond de roulement de la société.
3. Apport en nature :
En plus de l’apport en numéraire à la société, les associées ont fait un
apport en nature d’une valeur de 300.000,00 Dhs, consistant en un camion de
poids lourd.
Ces deux apports sont les atouts qui priment la société pour l’obtention
des petits marchés dans le domaine du transport.
3. Découverte du marché :
Pour ce, la société a fait recours à deux agents commerciaux du domaine, pour
mission conquérir la clientèle et enrichir le portefeuille de la société.
Ces démarches, avait comme but, faire connaître la société auprès de la
clientèle ainsi qu’auprès des fournisseurs.
4. Valorisation de la société :
Suite au travail acharné, la société a pu faire sa place dans le milieu du
transport, et avoir une bonne réputation dans ce milieu,
Ce travail, a permis à la société de réaliser un chiffre d’affaire qui dépasse de
1.300.000,00 dhs. Et ce seulement en l’espace de deux exercices comptables.
Ce chiffre d’affaire a poussé les associées à prévoir des solutions futuriste.
Création
Le love money :
Littéralement « argent de l’amour » en anglais, le Love Money répond à un
objectif : donner les moyens à un proche (ami ou parent) en qui l’on croit de se
lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Également connu sous le
nom de « 3F », pour Friends, Family et Fools, littéralement les amis, la famille
et les passionnés, le Love Money répond à une logique bien particulière qui
implique proximité et confiance.
Le Love Money est une alternative financière aux crédits traditionnels servis
par les banques.
Pour le créateur, faire appel au Love Money consiste à impliquer
financièrement ses proches dans la constitution ou le développement de son
affaire. Cette implication financière est formelle : les proches deviennent des
actionnaires de l’entreprise.
Généralement, l’objectif de cet investissement est plus affectif que
lucratif. En d’autres termes, les proches investissent pour aider le créateur à se
lancer ou à développer une affaire existante et non pour gagner de l’argent.
Parfois même, les « prêteurs familiaux » peuvent perdre leur mise de fonds.
Premier success
Business Angels:
L'expression anglaise business Angel (littéralement ange d'affaires, appelé
aussi « investisseur providentiel ») est une personne physique qui investit à
titre individuel au capital d'une entreprise innovante, à un stade précoce de
création ou en début d’activité (à « l'amorçage »), période la plus risquée de
l'investissement, et met à disposition ses compétences, son expérience, ses
réseaux relationnels et une partie de son temps pour accompagner. Cet
investissement personnel supplémentaire, caractéristique du business Angel, le
différencie notamment des nouveaux contributeurs en financement participatif
par titres (equity crowdfunding), micro-investisseurs en capital, qui n'ont
d'autre vocation que le financement de l'entreprise.
Crowdfunding :
Cette pratique se fait essentiellement par le biais d’internet et a d’ailleurs
connu un essor grâce aux réseaux sociaux.
Ainsi, ce mode de financement s’inscrit dans un processus de
désintermédiation et la contribution peut se faire par des particuliers ou des
entreprises, quel que soit le domaine d’activité.
Les banques n’étant plus les seules maîtresses des fonds et des capitaux, le
projet est à-même d’être réalisé librement.
En somme, le crowdfunding est un ensemble de techniques et de méthodes
pour « lever des fonds », dans le but de réaliser un projet.
Les différentes formes de financement participatif
Plusieurs formes de crowdfunding existent, et même si tous les acteurs
ne sont pas d’accord sur les termes, on a choisi d’en distinguer 3 :
Le don
C’est une forme de participation sans attente ni contrepartie, qui se fait par
une personne physique ou une personne morale (association, entreprise). Le
don est alors désintéressé, même s’il existe une pratique de contre-don, tout à
fait symbolique.
La récompense, aussi appelée don avec contrepartie.
La personne physique ou morale va ainsi participer à la hauteur de son
choix, mais recevra quelque chose en retour. Cette « récompense » ou
« contrepartie » est une forme de troc, qui peut se manifester
matériellement (offre de cadeaux, d’objets promotionnels) ou de façon
plus symbolique (en nature, en temps accordé, en publicité).
Le prêt ou crowdlending
Ici, on fait référence aux plateformes de prêts, spécialement conçues pour le
crowdfunding.
L’emprunteur s’adresse, par le biais d’une plateforme web, à une multitude de
prêteurs qui vont participer à hauteur de leurs moyens. La somme se doit
d’être remboursée dans des temps impartis, avec ou sans intérêts (cela dépend
de la plateforme et des accords prédéfinis).
Ce système est encore appelé Crowdlending ou lending cronwdfunding.
Décollage
Introduction en bourse :
La cotation de titres de capital (actions ou obligations) de notre entreprise sur
un marché boursier. Toujours dans le but d’une levée de fonds (une
augmentation)