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INTRODUCTION

Le présent travail s’inscrit dans le cadre de notre projet de fin d’études. Il porte sur la
conception et le calcul des structures en béton armé de la résidence ‘ABDELAZIZ’
composée d’un rez de chaussée à usage commerciale et 8 étages à usage d’habitation.

Ce bâtiment en cours de construction, se trouve au Cité des Pins les Berges du Lac
Tunis.

Pour accomplir cette étude, On a utilisé les plans d’architecture de bâtiment ainsi que
le rapport de l’étude géotechnique réalisé par l’entreprise AFRICSOIL.

Nous avons également appliqué les dispositions et les règlements en vigueur,


notamment le BAEL et Fascicule 62-Titre V.

Nous définirons les caractéristiques des matériaux utilisés, l’acier et le béton


essentiellement, et nous formulerons des hypothèses pour le calcul des éléments de structure.

Notre but est d’avoir une conception finale qui respecte l’aspect esthétique du
bâtiment tout en assurant la stabilité de l’ouvrage, la sécurité des habitants et minimisant le
coût d’exécution.

Le travail demandé consiste essentiellement à :

 Elaborer les plans de coffrage des différents étages


 Calcul de quelques éléments manuellement
 Modélisation de la structure sur ARCHE
 Calculer la fondation de l’ouvrage

Ainsi le présent mémoire de PFE est composé des chapitres suivant :

- Le premier chapitre présente le projet avec les caractéristiques architecturales, les


contraintes du site et la conception structurale.
- Le second chapitre discute la modélisation de la structure sur ARCHE
- Le troisième chapitre définit les caractéristiques du béton et de l’acier, les hypothèses
de calcul et l’évaluation des charges appliquées à notre structure.
- Le quatrième chapitre détaille le calcul des sollicitations et de ferraillage d’une dalle
pleine située au plancher haut sous-sol.
- Le cinquième chapitre dimensionne les sollicitations et le ferraillage d’une nervure.
- Le sixième chapitre définit les caractéristiques géométriques d’une poutre continue et
calcule les sollicitations et le ferraillage.
- Le septième chapitre sera consacré à l’étude d’un exemple de calcul d’un poteau en
compression simple.
- Le huitième chapitre définit les sollicitations et le ferraillage d’un mur de soutènement
- Le neuvième chapitre représente le dimensionnement d’un escalier.
- Dans le dixième chapitre, nous allons concevoir et dimensionner la fondation de
l’ouvrage.
- Le onzième chapitre consiste en une étude du contreventement de l’immeuble.

Le rapport est joint d’une annexe contenant les plans d’architecture, les plans de
coffrage et de ferraillage et quelques détails constructifs des éléments étudiés.
Chapitre 1. Présentation du projet
1. Description architecturale
Le bâtiment comporte un sous-sol, un RDC et 8 étages, s’étendant sur trois blocs
indépendants séparés par des joints de dilatation et dont le passage d’un niveau à l’autre est
assuré par un ascenseur et un escalier pour chaque bloc. L’accès à l’immeuble es assuré par
trois façades. L’emprise au sol du bâtiment est de 2466m², longueur 56,46m, largeur 44,54m.

Figure 1. Emplacement de l’immeuble

Les façades sud , est et ouest sont représentées sur les figures 2 , 3 et 4 respectivement .
Figure 2. Façade sud de l’immeuble

Figure 3. Façade est de l’immeuble


Figure 4. Façade ouest de l’immeuble

 Description du sous-sol :
Le sous-sol a pour hauteur sous plafond 4 m et de superficie 2466.43 m², il comporte 56
places de parking pour voitures qui sont distribuées par l’architecte en respectant les normes.
On trouve aussi une rampe sur remblai de pente 18% permettant l’accès des voitures.

 Description du rez de chaussée :


Le rez de chaussée de surface 2466.43 m² contient des locaux commerciaux de hauteur 5.5 m
et un espace comportant 24 places de parking pour voitures.

 Description des étages :


Les 8 étages comportent des appartements S+1, S+2 et S+3. La hauteur de chaque étage est de
3.4m. On trouve des retraits architecturaux, qui assurent la présence des terrasses.

Les superficies des étages varient entre 1126.3 et 1204.8 m²

2. Conception structurale
La conception d’une structure en béton armé représente une phase primordiale avant le
dimensionnement des éléments structuraux. Dans cette phase paraissent l’esprit et l’effort de
l’ingénieur pour pouvoir faire une coordination entre les contraintes architecturales et les
exigences structurales, car il est amené à respecter la répartition des espaces dans le bâtiment
(cloisons, portes, fenêtres), et ceci en assurant la stabilité de la structure, tout en respectant les
contraintes budgétaires du projet.

La conception présente la base du prédimensionnement, du calcul et de la détermination du


ferraillage.

Selon le type du projet, la nature de la fonction qu’il rend, les critères qu’il doit satisfaire et
les moyens qu’on dispose, on choisit le type de plancher à adopter.

La conception ainsi choisie doit assurer :

 La sécurité des personnes et des biens.


 Le confort et le bien être des usagers.
 La facilité relative de la mise en œuvre
La phase conception est la phase la plus délicate dans l’étude d’une construction ou d’un
ouvrage quelconque.

Les éléments porteurs horizontaux sont des poutres et des nervures et des dalles pleines, les
éléments porteurs verticaux sont des poteaux et des murs voiles.

Le long de la phase de conception nous essayons de prendre en considération les conditions


suivantes :

 Eviter d’avoir des poutres traversant les pièces avec des retombées apparentes ce qui
serait esthétiquement inadmissible, pour cela, nous avons essayées de choisir la
disposition des poutres de telle façon que les éventuelles retombés soient cachées dans
les cloisons le maximum possible.
Il en est de même pour l’emplacement des poteaux
 Minimiser la portée des poutres et des nervures
 Minimiser le nombre des poutres et des poteaux
 Se conformer aux choix de l’architecte
Pour notre projet nous avons opté à utiliser les différents systèmes porteurs. Pour le sous-sol
nous avons utilisé le système poutre poteaux ainsi que le système plancher voile puisque nous
avons utilisé un mur de soutènement limitant tout le sous-sol. Le système poutres poteaux est
utilisé le long de toute la structure, puisqu’il se caractérise par une facilité d’exécution et par
son aspect de résistance et d’économie. De plus, nous avons utilisé le mur de l’ascenseur qui
joue le rôle du contreventement comme un mur porteur en même temps.
Deux types de planchers ont été utilisés dans la conception de ce projet :

 Dalle pleine :
Le plancher haut du sous-sol est réalisé en dalle pleine avec une épaisseur de 20cm pour
assurer la sécurité incendie et la bonne isolation phonique.

 Corps creux :
En observant les plans architecturaux, on constate qu’une grande partie de l’architecture
proposée est pratiquement tramée suivant des largeurs d’environ 3.5m ce qui a permis de
placer les poteaux d’une façon favorisant l’utilisation de plancher à corps creux.

Ayant fixé le type de plancher à utiliser, toute une gamme d’épaisseurs s’avère disponible
pour les planchers corps creux et ceci en fonction de la portée de la nervure. De ce fait, on
retient qu’on peut recourir à trois catégories de planchers à corps creux :

 Corps creux 16+5


 Corps creux 19+6
 Corps creux 16+6.5 (plâtrière) +5.5
Les gaines sont des réservations qui servent pour aération, ventilation ou diverses installations
à savoir : câbles électriques, distribution de l’eau potable, réseaux télécom etc. …

Ainsi, ces réservations doivent être prises en compte lors de l’élaboration des plans de
coffrage et ce en les encadrant par des raidisseurs disposés parallèlement au sens des nervures.

 Choix du type de fondation :


Etant donné que le sol d’assise est de faible caractéristiques mécaniques et que la charge
apportée par le bâtiment est importante. Nous avons opté comme système de fondation la
solution de la fondation profonde sur pieux forés à la boue.
 Choix du système de contreventement :
La hauteur du bâtiment impose un système de contreventement. Comme solution nous
envisageons des cages d’ascenseur en voiles en béton armé.

Comme solution à la poussée des terres au sous-sol nous avons prévu un mur de soutènement
sur tout le contour du sous-sol.

 Les contraintes du projet :


Lors de la conception, on a rencontré beaucoup de problèmes qui nous ont imposés parfois de
changer toute la conception et on peut citer à titre d’exemple :
 Mettre un poteau après chaque deux places de parking dans le sous-sol
 Eviter de mettre des poteaux dans la voie de circulation.
 Les ouvertures du bâtiment c'est-à-dire les fenêtres et les portes ne sont pas
superposées dans les différents étages.
 Nous sommes trouvés face à un grand problème lors du prolongement des poteaux au
niveau de sous-sol qui coïncide avec les places de parking ou la voie de circulation des
voitures ce qui nous a amenés à faire des poteaux naissants par contre on doit
minimiser leurs nombres à cause de plusieurs raisons (grande retombée , exécution
difficile , économie …)
 La conception nous a obligé d’éliminer une place de parking parce qu’on ne peut pas
mettre de poteaux dans la zone qu’elle entoure.

Figure 5. Place de parking enlevée

 Problème de retrait entre les étages.


L’architecture de l’immeuble nous impose des retraits d’un étage à un autre ce qui
nous oblige, dans plusieurs cas, de créer des poteaux naissants. Dans d’autres cas,
nous avons utilisé des poutres en consoles.
 La forme brisée de l’immeuble.
 La conception des joints
Un joint de dilatation est un joint destiné à minimiser les déformations des matériaux sous
l'effet des variations de température ; sous l'effet d'un gradient thermique les matériaux acier
et béton se dilatent en produisant des sollicitations additionnelles dont les éléments
structuraux du bâtiment de grande dimension (L > 30m).

Pour cela, l'architecte a proposé de diviser l'ensemble (sous-sol, RDC, 8 étages) en 6 blocs
moyennant des joints de dilatations.

Figure6.Répartition des blocs et emplacement des joints


Chapitre 2. Modélisation sur Arche
1. Introduction
Les logiciels de modélisation numérique constituent des outils efficaces qui permettent
d’économiser du temps et des efforts. Le rôle de l’ingénieur est de savoir manipuler les
différentes fonctions du logiciel. Par suite, il doit savoir interpréter et exploiter les résultats de
calcul fournis.
Le logiciel Arche est l’un des logiciels dont l’utilisation est la plus répandue dans les bureaux
d’études tunisiens. On a choisi d’utiliser ce logiciel pour le dimensionnement de la structure et
dans le but d’avoir une expérience professionnelle adaptée au marché tunisien.

2. Présentation du logiciel ARCHE


Pour la modélisation des structures en béton armé, il excite plusieurs logiciels de calcul.
‘ARCHE ‘était notre choix vue sa facilité d’utilisation et sa pratique habituelle dans les
bureaux d’étude en Tunisie.
Depuis sa sortie commerciale en 1993, Arche s'est imposé comme le logiciel de référence
pour la conception et le dessin des bâtiments en béton armé. A partir d'un modèle 3D de
bâtiment composé de dalles, poutres, poteaux, voiles et fondations, Arche analyse la stabilité
globale de l'ouvrage et produit automatiquement tous les plans de ferraillage.
Le module Arche ossature est un logiciel de modélisation dédié au calcul des structures en
béton armé. Il permet de mener rapidement les calculs de descente des charges, de
contreventement ainsi que d’analyse sismique.
Les calculs menés par Arche ossature passent par 3 étapes principales :
 La modélisation

 Le calcul

 L’exploitation

3. Importation de la conception par couche


Avant d’effectuer cette étape, on doit tout d’abord enregistrer les fichiers contenant la
conception de la structure sous le format «DXF». Ces fichiers doivent contenir des calques
qui représentent l’emplacement des poteaux qui sont entrés par des points, des poutres et des
voiles qui sont entrées par des lignes. L’importation des étages doit être effectuée par couche
en choisissant la même unité et en tapant le numéro de l’étage importé.
Figure 7. Importation DXF

4. Choix des caractéristiques des matériaux


On définit ensuite les matériaux des différents types de planchers qu’on va les utiliser.

Figure 8. Caractéristiques des matériaux

5. Saisie des charges surfaciques permanentes et d’exploitation


Ensuite, on introduit les charges surfaciques permanentes et d’exploitations sur les dalles.
Les charges de poids propres sont générées directement à partir de la géométrie définie sous
Arche-Ossature.
Figure 9. Charges surfaciques

6. Saisie des charges linéiques des murs et des acrotères


Ensuite, on introduit les charges linéaires apportées par les murs et l’acrotère sur les poutres.

Figure 10. Charges linéiques


7. Modélisation
La modélisation de la structure en béton armé sur Arche passe par deux étapes essentielles
qui sont la phase saisie-analyse et la phase calcul.
Dès la première vérification de la saisie, à partir du menu « Analyser » et le sous menu
«vérifier » et le sous-sous menu « saisie ».
Arche a mentionné plusieurs erreurs et avertissements qui sont dues principalement au
non performance au niveau de la préparation des plans de coffrages sur le logiciel Autocad :
mauvais accrochage, superposition de quelque élément … on corrige la structure jusqu’à
l’affichage du message « il n’y a pas d’erreurs détectées ». On suit le même principe pour la
modélisation (expertise)
On passe à la phase calcul qui permet d’effectuer la descente de charge à partir du
menu «Analyser » et le sous menu « calculer ».
Les figures 11,12 et 13 présentent les modèles 3D de la structure étudiée entière et avec tous
ses blocs.

Figure 11. Vue avant (principale) en 3D de tous les blocs


Figure 12. Vue arrière en 3D de tous les blocs

Figure 13. Vue gauche en 3D de tous les blocs


8. Hypothèse de la descente des charges
Dans cette étape, nous devons définir les chargements, les caractéristiques des
matériaux utilisés et les familles des éléments. En outre, on doit simuler la présence des
escaliers par ajout des charges réparties sur les poutres qui les supportent.
Nous avons opté enfin pour la descente de charges traditionnelle qui fait le report de
charges des éléments les uns sur les autres, étage par étage, jusqu’aux fondations, en passant
par les poteaux, les poutres et les voiles.
Le choix de la méthode se fait par l’intermédiaire de la commande “Hypothèses /
Méthode de calcul DDC/choix des méthodes “. L’utilisateur a le choix de mixer les deux
méthodes, ou bien de n’utiliser qu’une seule (on peut calculer la descente de charge
entièrement aux éléments finis).

9. Calcul de la descente des charges


Une fois la descente de charges est établie, nous pourrons lancer les calculs des éléments
de la structure. Dans cette partie, nous présenterons les principaux modules de ferraillages
intégrés dans le logiciel « ARCHE » et utilisés dans notre projet.
9.1 . Module poutre
C’est un module de calcul et de vérification des poutres isostatiques et continues soumises
à un ensemble de chargements. Il permet d’élaborer les plans de ferraillage détaillés des
poutres. Dans ce module on peut saisir les différentes formes de poutres.
Le module interactif donne la possibilité à l’utilisateur de choisir le nombre de barres, les
armatures et la forme des armatures transversales.
9.2 . Module poteau
Ce module permet de calculer les poteaux sous l’effet des charges verticales ou des
moments. Il permet un calcul en compression centrée selon la méthode forfaitaire qui figure
au B.A.E.L.91.
Dans cette méthode, nous considérons que le centre de gravité des aciers et celui du béton
sont confondus ce qui explique que le module fournit toujours un ferraillage symétrique.
Chapitre 3. Evaluation des charges et Hypothèses de
calcul
1. Hypothèses de calcul
L’établissement d’un projet de bâtiment repose sur trois éléments indispensables à savoir :

 Le béton : est caractérisé par une valeur de la résistance à la compression à l’âge de


28 jours f c 28 ;

 Les aciers : dont les caractéristiques doivent être conformes aux textes
réglementaires ;
 Les hypothèses de calcul : le dimensionnement des éléments de la structure est
conduit selon les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (B.A.E.L).
1.2 Caractéristiques du béton
Pour les éléments porteurs de la superstructure et l’infrastructure :

 Le coefficient partiel de sécurité du béton  b  1.5 (cas de combinaison non


accidentelle) ;
 Le poids volumique du béton armé : ρ = 25KN/m3 ;
 k = 1.1 la majeure partie des charges est appliquée avant 90 jours ;
 Le coefficient prenant en compte la durée d’application des charges :
θ = 1 pour t > 24 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠

 Dosage en ciment : 350 Kg/m3


 Classe du ciment : CEM1 42.5 MPa
 La résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours :
ƒc28 = 25 MPa
 La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours :
ƒt28 = 0.6 + 0.06 ƒc28 = 2.1 MPa

 Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours pour les


charges dont la durée d’application est inférieur à 24 heures :
Ei = 11000 3√f𝑐28 = 32164.2 MPa
 Le module de déformation différée du béton à 28 jours pour les charges de longue
durée :
Ev = 3700 3√f𝑐28 = 10818.9 MPa

 La contrainte admissible en compression du béton à l’ELU :


0.85 * f c 28
f bu   14.17MPa
 * b

 La contrainte admissible en compression du béton à l’ELS :


 bc  0.6  fc 28 = 13.2 MPa
15 MPa

 La contrainte admissible du gros béton :


σGB = 6 MPa

 Le coefficient d’équivalence acier/béton :


𝐸𝑠
𝑛= = 15
𝐸𝑏

1.3 . Caractéristiques des aciers


1.2.1. Armatures longitudinales
Les armatures longitudinales utilisées sont des aciers à haute adhérence de nuance FeE400,
dont les caractéristiques sont les suivantes :

 Le coefficient partiel de sécurité pour les aciers (on ne tiendra pas compte des
combinaisons accidentelles):
γs= 1.15
 La limite d’élasticité pour les barres haute adhérence Fe E 400 :
fe = 400 MPa

 Le coefficient de fissuration (aciers haute adhérence) :   1.6 ;

 Le coefficient de scellement : s  1.5 ;

 La contrainte limite de calcul des armatures à haute adhérence (HA) :


fe 400
fed = = = 348MPa
γs 1.15
 Le Module d’élasticité :
𝐸𝑠 = 2. 105 MPa
1.2.2 Armatures transversales

Les armatures transversales utilisées sont des aciers ronds lisses de nuance FeE235, dont les
caractéristiques sont les suivantes :

 La limite d’élasticité garantie : 235MPa ;


 Le coefficient de fissuration (aciers rond lisse) :   1 ;

 Le coefficient de scellement : s  1 ;

 La contrainte limite de calcul des armatures rondes lisses (RL) :


fe 235
fed = = = 204.347 MPa
γs 1.15

1.3. Hypothèses de calcul

Pour le dimensionnement des éléments de la superstructure et de l’infrastructure, on doit fixer


certaines hypothèses à savoir, le type de la fissuration et l’épaisseur de l’enrobage des
armatures.

1.3.1. Dimensionnement et ferraillage des éléments de la superstructure :


 La fissuration sera considérée comme peu préjudiciable ;
 L’enrobage des armatures sera égal à 2.5 cm.
1.3.2. Dimensionnement et ferraillage des éléments de l’infrastructure :

 La fissuration sera considérée comme préjudiciable ;


 L’enrobage des armatures sera égal à 5 cm.
1.3.3. Dimensionnement à l’ELU :

Les hypothèses à considérer pour la détermination des armatures à l’ELU sont :

 Les coefficients de pondération des charges permanentes et des charges


d’exploitation sont respectivement égaux aux 1.35 et 1.5
 La contrainte admissible de compression du béton est égale à :
𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = 0.85 × = 14.167 MPa
1.5
 La contrainte admissible de traction dans les aciers longitudinaux est égale à :
𝑓𝑒
𝑓𝑠𝑢 = = 347.826 MPa
1.15
1.3.4. Vérification à l’ELS :
Les hypothèses à considérer pour la vérification des contraintes à l’ELS sont :

 Les coefficients de pondération des charges permanentes et des charges


d’exploitation sont égaux à 1
 La contrainte admissible en compression du béton est égale à :
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 × 𝑓𝑐28 = 15 MPa
̅̅̅̅

 La contrainte admissible en traction dans les aciers longitudinaux en fissuration


préjudiciable est égale à :
2 𝑓𝑒
𝜎𝑠𝑡 = 𝑚𝑖𝑛 ( 𝑓𝑒 ; ( ; 110√𝜂 × 𝑓𝑡28 )) = 200 MPa
̅̅̅̅
3 2

2. Evaluation des charges

La structure est soumise à des charges permanentes ainsi que d’exploitation. En effet,
il s’agit de déterminer la charge des trois types de planchers choisis, à savoir les planchers en
corps creux (16+5),(19+6), (16+pl+6,5), et le plancher en dalle pleine sans oublier les charges
des cloisons, des acrotères et le poids propre des éléments porteurs (poutres, poteaux et
semelles..)

2.1. Charges permanentes

2.1.1. Plancher courant

a. Corps creux (16+5)

Figure 14. Les composantes d’un plancher courant en corps creux

Les charges permanentes appliquées sur un plancher courant (16+5) sont définies dans le
tableau 2 :
Plancher courant (16+5)
Poids propre du plancher 2.85 KN/m²
Enduit sous plafond d’épaisseur 1.5cm 0.33 KN/m²
Lit de sable d’épaisseur 3cm 0.51 KN/m²
Mortier de pose d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Carrelage d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Cloisons légères de 10cm 1 KN/m²
Charge total G : 5.79 KN/m²
Tableau 1. Les charges permanentes du plancher courant (16+5)

b. Corps creux (19+6)

Les charges permanentes appliquées sur un plancher courant (19+6) sont définies dans le
tableau 3 :

Plancher courant (19+6)


Poids propre du plancher 3.25 KN/m²
Enduit sous plafond d’épaisseur 1.5cm 0.33 KN/m²
Lit de sable d’épaisseur 3cm 0.51 KN/m²
Mortier de pose d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Carrelage d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Cloisons légères de 10cm 1 KN/m²
Charge total G : 6.19 KN/m²
Tableau 2. Les charges permanentes du plancher courant (19+6)

c. Corps creux (16+6.5(plâtrière )+5.5)

Les charges permanentes appliquées sur un plancher courant (16+6.5+5.5) sont définies dans
le tableau 4 :

Plancher courant(16+6.5+5.5)
Poids propre du plancher 3.9 KN/m²
Enduit sous plafond d’épaisseur 1.5cm 0.33 KN/m²
Lit de sable d’épaisseur 3cm 0.51 KN/m²
Mortier de pose d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Carrelage d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Cloisons légères de 10cm 1 KN/m²
Charge total G : 6.84 KN/m²
Tableau 3. Les charges permanentes du plancher courant (16+6.5+5.5)

c. Dalle pleine

Les charges permanentes appliquées sur un plancher courant en dalle pleine sont définies dans
le tableau 5 :
Plancher courant en dalle pleine
Poids propre d’une dalle de 20cm 5 KN/m²
Enduit sous plafond d’épaisseur 1.5cm 0.33 KN/m²
Lit de sable d’épaisseur 3cm 0.51 KN/m²
Mortier de pose d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Carrelage d’épaisseur 2.5cm 0.55 KN/m²
Cloisons légères de 10cm 1 KN/m²
Charge total G : 7.94 KN/m²
Tableau 4. Les charges permanentes du plancher courant en dalle pleine

2.1.2. Plancher terrasse


a. Corps creux (16+5)

Figure 15. Les composantes d’un plancher terrasse en corps creux

Les charges permanentes appliquées sur un plancher terrasse (16+5) sont définies dans le
tableau 6 :

Plancher terrasse (16+5)


Poids propre du plancher 2.85 KN/m²
Enduit sous plafond d’épaisseur 1.5cm 0.33 KN/m²
Forme de pente (10 cm) 2.20 KN/m²
Asphalte coulé sablé 0.50 KN/m²
Etanchéité Etanchéité Multicouche 0.10 KN/m²
Gravillon de protection 0.20 KN/m²
Charge total G : 6.18 KN/m²
Tableau 5. Les charges permanentes du plancher terrasse (16+5)

b. Corps creux (19+6)

Les charges permanentes appliquées sur un plancher terrasse (19+6) sont définies dans le
tableau 7 :
Plancher terrasse (19+6)
Poids propre du plancher 3.25 KN/m²
Enduit sous plafond d’épaisseur 1.5cm 0.33 KN/m²
Forme de pente (10 cm) 2.20 KN/m²
Asphalte coulé sablé 0.50 KN/m²
Etanchéité Etanchéité Multicouche 0.10 KN/m²
Gravillon de protection 0.20 KN/m²
Charge total G : 6.58 KN/m²
Tableau 6. Les charges permanentes du plancher terrasse (19+6)

2.2. Charges d’exploitation


Les charges d’exploitation sont évaluées en fonction de la nature et la destination des locaux.

Désignation Charge Q (KN/m²)


Locaux d’habitation 1.50
Terrasse accessible 1,5 KN/m²
Terrasse non accessible 1 KN/m²
Balcon 3,5 KN/m²
Escalier 2.5 KN/m²
Tableau 7. Les charges d’exploitation des locaux

2.3. Charges des cloisons et des acrotères

Les charges permanentes des murs et des acrotéres sont définies dans le tableau 9 :

Désignation Charge (KN/m)


Cloison (35cm) 10.5
Cloison (25 cm) 7.5
Cloison (20 cm) 6
Acrotère 2
Tableau 8. Les charges permanentes des murs et acrotères
Chapitre 4. Etude d’une dalle pleine

1. Introduction
Une dalle pleine est un élément porteur, généralement horizontal, dont une dimension
(épaisseur) est faible par rapport aux deux autres (dimension en plan).

L'importance de ces éléments apparait au niveau du sous-sol pour des raisons de sécurité
incendie et isolation acoustique.

Dans notre cas, on va étudier un panneau de dalle rectangulaire situé au plancher haut sous-
sol.

Figure16.Emplacement de la dalle dans la plancher haut du sous-sol.

2. pré dimensionnement de la dalle


Figure17. Dimensionnement de la dalle.
𝐿𝑥 4.555
α = 𝐿𝑦 = 6.155 = 0.74 > 0.4

=> La dalle porte dans les deux sens.

h0 est l’épaisseur de la dalle qui doit vérifier la condition suivante :


Lx 4.555
h0 ≥ 40 = = 11 cm pour une dalle continue
40

La dalle étudiée fait partie du plancher haut du parking (sous-sol) ou le risque d’incendie est
probable, donc il faut tenir compte de la sécurité incendie.
𝛼ѳ×∆ѳ× (𝑙’𝑥𝑤+𝑙’𝑥𝑒)
Pour assurer la stabilité de la dalle au feu (SF=2H) : Soit h0 = 2× 𝛺𝑅

Avec : ΩR = 0.1 rd : Rotation limite pour des barres HA

𝛼ѳ = 10−5 /°C : coefficient de dilatation thermique de béton

Pour travée intermédiaire : lxw ′ = 0.8 × lxw = 0.8 × 3.28= 2.624 m

Pour travée de rive : lxe ′ = 1 × lxe = 4.555 m


∆θ 2× 𝛺𝑅 2 ×0.1
=𝛼ѳ× (𝑙’𝑥𝑤+𝑙’𝑥𝑒 10−3 ×(2.624+4.555) = 27.8 ° / C
h

 h= 20 cm
3. Evaluation des charges
G = 7.94 KN/m²

Q = 1.5 KN/m²

Pu = 1.35× G + 1.5 × Q = 1.35 × 7.94 + 1.5 × 1.5 = 12.97 KN/m²

Ps = G + Q = 7.94 + 1.5 = 9.44 KN/m²

4. Calcul des sollicitations


4.1. Moment fléchissant dans le panneau isolé :
Comme notre dalle porte dans les deux sens

M0x= µx P Lx²

M0y=µY.M0x
1 1
µx = 8 ( 1+2.4α3 ) = 8 ( 1+2.4×0.743 ) = 0.063

µy =α² [1- 0,95(1- α)²] = 0,513 > 0.25 (vérifiée)

Désignation ELU ELS

M0X (KN.m/m) 17.05 12.411

M0Y (KN.m/m) 8.738 3.361

Tableau10. Les moments fléchissant dans le panneau isolé

4.2. Moment fléchissant dans le panneau réel :


Les moments dans les panneaux réels sont pris égaux aux moments isostatiques multipliés par
les coefficients figurés dans la figure 18

Dans notre cas le panneau étudié est intermédiaire suivant X et de rive suivant Y

FIGURE18.Moments fléchissants dans la dalle

Désignation Moment ELU (KNm/m) Moment ELS (KNm/m)


Mtx= 0,75 M0X 12.788 9.308
Max1=0,5 max(M0Xe,M0Xw) 8.902 6.479
Max2= 0.5 max(M0Xe,M0Xw) 8.525 6.205
Mty= 0 ,85M0Y 7.428 5.406
May1= 0,3M0Y 2.622 1.908

May2= 0,5(M0Ye,M0Yw) 4.369 3.18


TABLEAU 11. Les moments aux appuis et en travées à l’ELU et à l’ELS
Les valeurs minimales à respecter :

 En travée
m Mtx 12.788
Mty = 7.428 KN. m ≥ = = 3.197 KN. m/m (Vérifiée)
4 4

On retient alors Mty = 7.428 KN. m/m

 Sur appuis
Ma = Max {Max1 ; Max2 ; May1 ; May2 } = 8.902 KN. m/m

=> Max1 = Max2 = May1 = May2 = 8.902 KN. m/m

Figure19. Diagramme du moment à l’ELU


Figure20. Diagramme du moment à l’ELS

4.3.Effort tranchant :
Au milieu du grand coté
Pu lx 1 12.97×4.555 1
Vux = × α = × 0.74 = 21.2 KN
2 1+ 2 1+
2 2

Ps lx 1 9.44×4.555 1
Vsx= × α = × 0.74 = 12.36 KN
2 1+ 2 1+
2 2

Au milieu du petit coté


Pu ly 12.97×6.155
Vuy = = = 26.61 KN
3 3

Ps ly 9.44×6.155
Vsy = = = 19.368 KN
3 3

Désignation ELU ELS

Vx(KN) 21.2 12.36

Vy (KN) 26.61 19.368

Tableau 12.Efforts tranchants aux milieux des côtés de la dalle


5. Calcul du ferraillage

Le calcul des armatures longitudinales est réalisé pour une section rectangulaire de largeur
unitaire travaillant en flexion simple b = 1m.

Fissuration peu préjudiciable dimensionnement à l’ELU

h
On a ϕ = = 2 cm donc HA20 est le diamètre maximal qu’on peut utiliser.
10

5.1. Calcul des armatures longitudinales à l’ELU


5.1.1. Sens Lx

Mu = 12.788 KN.m/m ; d = h − enr − 2 = 0.165 𝑚

M T1 12.788  103
 bu    0.033 < lu = 0.3916
b  d 2  f bu 0.1652  14.167

Asc= 0 cm 2 : donc pas d’acier comprimé.


α = 1.25(1 − √1 − 2μbu )) = 1.25(1 − √1 − 2 × 0.033)) = 0.0421

Z = 0.165 ∗ (1 − 0.4 × 0.0266) = 16.22 cm

Mu 12.788 . 10−3
Ast = = = 2.3 cm2 /ml
Z × fed 0.1622 × 347.826

5.1.2. Sens Ly

Mu = 7.428 KN.m/m ; d = h − enr − 2 = 0.165 𝑚

3
M T1 7.428 10
 bu    0.019 < lu = 0.3916
b  d  f bu 0.1652  14.167
2

Asc= 0 cm 2 : donc pas d’acier comprimé.


α = 1.25(1 − √1 − 2μbu )) = 1.25(1 − √1 − 2 × 0.019)) = 0.0243

Z = 0.165 ∗ (1 − 0.4 × 0.0243) = 16.34 cm

Mu 12.788 . 10−3
Ast = = = 2.2 cm2 /ml
Z × fed 0.1634 × 347.826

5.1.3. Sur les appuis



Mu = 8.525KN.m/m ; d = h − enr − = 0.165 𝑚
2

3
M T1 8.525 10
 bu    0.022 < lu = 0.3916
b  d 2  f bu 0.1652  14.167

Asc= 0 cm 2 : donc pas d’acier comprimé.


α = 1.25(1 − √1 − 2μbu )) = 1.25(1 − √1 − 2 × 0.022)) = 0.0279

Z = 0.165 ∗ (1 − 0.4 × 0.0279) = 16.32 cm

Mu 12.788 . 10−3
Ast = = = 2.3 cm2 /ml
Z × fed 0.1632 × 347.826

5.2. Section minimale d’acier

On a Fe400 => AYmin = 8 h0=8×0.2=1.6 cm2 /ml

3−𝛼 3−0.74
AXmin = AYmin × = 1.6× = 1.8 cm2 /ml
2 2

5.3. Espacement maximal :


On a: Stx< min (3h0 ; 33cm)= min (60 ; 33cm)=33 cm

5.4.Vérification à L’ELS

S IAN  y12  15. Asc  15. Ast . y1  15. Asc .d '15. Ast .d   0
b
2

50 y12 +47.1 y1-777.15=0 donc y1=3.5 cm

b 3
Ih  y1  (15  AST  (d  y1 ) 2 ) donc Ih= 9388.924 cm4
3

M ser  y1 9.308×10−3 ×0.035


 bc  donc σbc= 9388.924×10−8 = 3.47 MPa
I SRH

̅bc = 0.6 × 25 = 15 MPa  (Vérifiée)


σbc = 3.47 MPa < σ
En travée Sur appuis
Désignation
tx ty Ax et ay
Dimensionnement à l’ELU
Mu(KNm/m) 12.788 7.428 8.902
µbu 0,033 0,019 0,023

µlim≥ µbud’ouAsc=0 Ok OK OK

α 0,0421 0,0243 0,0292


Z (cm) 16,34 16,34 16,31
Ast(cm²/ml) 2.3 2.2 2.3
Ast min(cm²/ml) 1,813 1,6 1,813
St (cm) 33 45 33
Choix des armatures 4HA10 4HA10 4HA10
Ast réelle (cm²/ml) 3.14 3.14 3.14
Vérification à l’ELS
Mser (KN.m) 9.308 5.406 6.479
Y1(m) 3.5 3.5 3.5
Isrh(cm4) 9388.924 9388.924 9388.924
σbc(MPa) 3.47 2.015 2.31
̅bc (MPa)
σ 15 15 15
σbc < ̅σbc (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)

2. TABLEAU 13. Choix d’armatures en travée et sur appuis

5.5. Calcul des armatures longitudinales à l’ELU


On a Vux > V uy

Vmax
u 21.56×10−3 0,2×fc28
τu= = = 0.13MPa < τu
̅̅̅ = min ( ; 5MPa) = 3.33 MPa
b×d 1×0.165 γb

=> On n’a pas besoin d’armatures transversales.

5.6. Arrêt des barres


5.6.1. Sens Lx
2 barres HA 10 /ml filant

2 barres HA 10 /ml arrêtés à 0,1×4.555 = 0,45m de la rive soit 0.45m


5.6.2. Sens Ly
2 barres HA 10 /ml filant

2 barres HA 10 /ml arrêtés à 0,1×4.555 = 0,45m de la rive soit 0.45m

5.6.3. Sur les appuis


1 Ma 1 8.525
l1 = Max [0.3 + ] lx = 4 [0.3 + ] × 4.555 = 91.1 cm
4 M0 17.05

lS= 36 = 36×1 = 36 cm (2 barres HA10)

 l1= 91.1 cm  Soit l1 = 90 cm

l1
l2= Max = 22.5cm
4

lS= 36 = 36 cm

 l2= 35 cm

Figure21. Disposition des aciers en nappe inférieure


Figure22. Disposition des aciers en nappe supérieure

Figure23 : Coupe A-A de la dalle

Figure 24: Coupe B-B de la dalle


Chapitre 5. Etude d’une nervure

1. Données du calcul

1.1. Emplacement
Il s’agit d’une nervure à trois travées située au plancher haut du 1ére étage du deuxième bloc
‘ABDELAZIZ’

Figure 25. Emplacement de la nervure

1.2. Prédimensionnement de la section de la nervure


La nervure étudiée est modélisée par une poutre continue à 3 travées de section en T :
Figure 26. Schéma de calcul de la nervure

Généralement, on détermine la hauteur de la nervure selon la formule suivante :

L
h≥ telque L ∶ la longueur du travée la plus longue
22.5

L
On a : L2 = 3.93 m d’où h ≥ 22.5 = 0.175 m

 Soit une nervure 16+5 (h=0.21m), avec les dimensions suivantes :

Figure 27. Section de la nervure

1.3. Evaluation des charges


Il s’agit d’un plancher intermédiaire alors :

G = 5.79 KN/m² et Q= 1.5 KN/m²


La nervure est donc soumise à :

g = 5.79×0.33=1.911 KN / ml

q = 1,5×0.33=0,495 KN / ml

Les combinaisons sont alors :

 ELU : Pu = 1.35 ×1.911 + 1.5 × 0.495 = 3.322 KN/m


 ELS : Ps = 1.911+0,495 = 2.406 KN/m

1.4. Choix de la méthode de calcul

Vérification des conditions relatives à la méthode forfaitaire :

a) q = 1.5KN/m² <2 × g = 2 ×5.8 = 11.6 KN/ m² et q < 5 KN/ m²Condition


vérifiée
b) Inertie des travées constantes dans toute la nervure Condition vérifiée
l2 l3
c) 0.8 ≤ = 1.051 ≤ 1.25 et0.8 ≤ = 0.885 ≤ 1.25 Condition vérifiée
l1 l2

d) La fissuration ne compromet pas la tenue de béton armé et ses revêtements :


fissuration peu préjudiciable Condition vérifiée
 D’où les conditions ci-dessus sont toutes vérifiées, on pourra alors appliquer la
méthode forfaitaire pour dimensionner cette nervure.

2. Calcul des sollicitations

Les moments maximaux sur appuis et en travées sont donnés forfaitairement par les
formules suivantes :

Figure 3. Théorie de calcul du moment fléchissant

2.1. Moments en travées


𝑞 1.5
𝛼= = = 0.206
𝑔 + 𝑞 5.79 + 1.5

Moment en travée à l‘ELU :

Pu L1 2 3.322×3.742
 Travée 1 M01 = = = 5.808 KN. m
8 8

Mt1 = (0,6 + 0,15 × α) × M01 = 3.66 KN m

Pu L2 2 3.322×3.932
 Travée 2 M02 = = = 6.41 KN. m
8 8

Mt2 = (0,5 + 0,15 × α) × M02 = 3.4 KN m

Pu L3 2 3.322×3.482
 Travée 3M03 = = = 5.03 KN. m
8 8

Mt3 = (0,6 + 0,15 × α) × M03 = 3.17 KN m

Moment en travée à l’ELS :

Ps L1 2
 Travée 1 M01= = 4.21 𝐾𝑁. 𝑚 Donc Mt2= 2.65 KN.m
8

 Travée 2 M02= 4.64 𝐾𝑁. 𝑚 Donc Mt2= 2.47 KN.m


 Travée 3 M03 = 3.64 𝐾𝑁. 𝑚 Donc Mt3= 2.3 KN.m

2.2. Moments sur appuis

2.2.1. Moments sur appuis intermédiaires à l’ELU :


M ai = -0.5 × max (M0n-1; M0n)

 Appui 2 M a2 = − 3.21 KN.m


 Appui 3 M a3 = − 3.21 KN.m
2.2.2. Moments sur appuis de rive à l’ELU :
Dans le cas où l’appui de rive est solidaire d’un poteau ou d’une poutre, il convient de
disposer sur cet appui des aciers supérieurs pour équilibrer un moment au moins égal à :

Mai = −0.15 × M0n

 Appui 1 Ma1 = − 0.15 × M01 = −0.87 KN. m


 Appui 4 Ma4 = − 0.15 × M03 = −0.75 KN. m
2.2.3. Moments sur appuis intermédiaires à l’ELS :
 Appui 2 M a2 = − 2.32 KN.m
 Appui 3 M a3 = − 2.32 KN.m
2.2.4. Moments sur appuis de rive à l’ELS :
 Appui 1 Ma1 = − 0.631 KN. m
 Appui 4 Ma4 = −0.546 KN. m

2.3. Vérification des moments en travées

Pour la vérification du moment en travée à l’ELU , on a :


Mw +M𝑒
 Travée 1 : Mt1 ≥ max [(1 + 0.3 × α) × M01 ; 1.05 × M01]-| |
2

Mt1 ≥[max(6.167 ; 6.098)] − 1.605 = 4.562 KN.m

Mt1 = 3.66 KN. m < 4.562 KN. m  (Non Vérifiée)

On prend alors : Mt1 = 4.562 KN.m

Mw +M𝑒
 Travée 2 : Mt2 ≥ max [(1 + 0.3 × α) × M02 ; 1.05 × M02]-| |
2

Mt2 = 3.4 KN. m < 3.6 𝐾𝑁. 𝑚 (Non Vérifiée)

On prend alors : Mt2 = 3.6KN.m

Mw +M𝑒
 Travée 3 : Mt3≥ max[(1 + 0.3 × α) × M03 ; 1.05 × M03]-| |
2

Mt3= 3.17 KN. m ≤ 3.736 KN.m  (Non Vérifiée)

On prend alors : Mt3 = 3.736 KN.m

Pour la vérification du moment en travée à l’ELS , on a :


Mw +M𝑒
 Travée 1 : Mt1 ≥ max [(1 + 0.3 × α) × M01 ; 1.05 × M01]-| |
2

Mt1 = 2.65 KN. m < 3.3KN. m  (Non Vérifiée)

On prend alors : Mt1 = 3.3 KN.m

Mw +M𝑒
 Travée 2 : Mt2 ≥ max [(1 + 0.3 × α) × M02 ; 1.05 × M02]-| |
2

Mt2 = 2.47 KN. m < 2.61 𝐾𝑁. 𝑚 (Non Vérifiée)

On prend alors : Mt2 = 2.61 KN.m

Mw +M𝑒
 Travée 3 : Mt3≥ max[(1 + 0.3 × α) × M03 ; 1.05 × M03] –| |
2

Mt3= 2.3 KN. m ≤ 2.71 KN.m  (Non Vérifiée)


On prend alors : Mt3 = 2.71 KN.m

appui 1 travée 1 appui 2 travée 2 appui 3 travée 3 appui 4

E.L.U 0 4,56 -3,21 3,60 -3,21 3,74 0

E.L.S 0 3,30 -2,32 2,61 -2,32 2,71 0


Tableau 14. Les moments fléchissant de la nervure

-4
-3,21 kN.m -3,21 kN.m
-3

-2

-1
0 2 4 6 8 10 12
0

4 3,603 kN.m 3,736 kN.m

5 4,563 kN.m

Figure 4. Courbe du moment fléchissant à l’ELU

2.4. Effort tranchant


Les efforts tranchants maximaux sont donnés forfaitairement par les formules suivantes :

Figure 30. Théorie de calcul de l’effort tranchant


Pu = 3,322 KN/m ; L1 = 3.74 m ; L2 = 3.93 m ; L3 = 3.48 m

Pu L1
 V01 = = 6.212 KN
2
Pu L2
 V02 = = 6.528 KN
2
Pu L3
 V03 = = 5.78 KN
2

Le tableau ci-dessous résume les efforts tranchants dus aux charges appliquées sur la nervure :

appui 1 appui 2 appui 3 appui 4

gauche - -6,833 -7,180 -5,780


Vu(kN)
droite 6,212 7,180 6,358 -
Tableau 15. Les efforts tranchant de la nervure

8
7,18 kN
6 6,358 kN
6,212 kN
4

0
0 2 4 6 8 10 12
-2

-4

-6 -5,78 kN
-6,833 kN -7,18 kN
-8
Figure 31. Courbe de l’effort tranchant

3. Calcul du ferraillage

La fissuration étant peu préjudiciable, on va procéder par un dimensionnement de la section


à L’ELU, puis une vérification à L’ELS, ainsi que la vérification de la condition de non
fragilité. La nervure se calcule comme étant une poutre en «T» travaillant en flexion simple.

3.1. Armatures longitudinales en travées et sur appuis


Exemple de calcul : Première travée
fbc = b × h0 × fbu = 0.33 × 0.05 × 14.16 = 0.234 MN

h0 ∅ h0 0.05
Zb = d − = (h − enr − ) − = (0.21 − 0.03 − 0.005) − = 0.15 m
2 2 2 2
Mtu = fbc × Zb = 0.234 × 0.15 = 0.03505 MN. m = 35.05 KN. m

Le moment en travée N°1 à l’ELU est égale à :

MT1 = 4.563 KN. m ≤ MTu = 35.05 KN. m

 D’où l’axe neutre de la déformation est dans la table de compression. Le calcul se fait
comme étant section rectangulaire de largeur b = 0.33 m et de hauteur h = 0.21 m.

M T1 4.56310 3
 bu    0.03188
b  d 2  f bu 0.33 0.1752 14.16

f su
Et lu = 0.8 × αlim × (1 − 0.4 × αlim ) telque αlim =
3.5
Et  
se
3.5+ 103 ×  Es
se

fe
On a : Es = 2.105 MPa et f su =
𝛾s

Donc  lu  0.39

Donc  bu <  lu

Asc= 0 cm 2 : pas d’acier comprimé.


α = 1.25(1 − √1 − 2μbu )) = O. 0405

z = d × (1 − 0.4α) = 17.216 cm

M
Ast = Z×fu = 0.762 cm2 Soit 1HA10 avec Ast reel = 0.785 cm2
su

3.1.1. Condition de non fragilité


v’ = 14.255 cm

v= h – v’= 6.745 cm

I = 10088.4 cm4
1 I ft28
Astmin= × pour M> 0
0,81×h v′ fe

1 I ft28
× pour M< 0
0,81×h v fe

Astmin= 0.218cm2 or AStreel= 0.785 cm2

Donc Astmin≤AStreel (Vérifiée)

3.1.2. Vérification à L’ELS


b
Calculons : f(h0 ) = 2 h20 + 15Asc (h0 − d′ ) − 15Ast (d − h0 ) = 265.238 cm3

y1 < h0  D’où l’axe neutre est dans la table section rectangulaire
b 3
I SRH  y1  15  AST  (d  y1 ) 2  15  ASc  ( y1  d ' ) 2
3

avec y1 : racine positive de l’équation suivante :

y1  15. Asc  15. Ast . y1  15. Asc .d '15. Ast .d   0


b 2
2

La résolution nous donne : Y1=3.2 cm

D’où I SRH  2769 .5cm


4

𝑀𝑠𝑒𝑟 ×𝑦1 2.77×10−3 ×0.032


𝜎𝑏𝑐 = = =3.196MPa
𝐼𝑆𝑅𝐻 0.278×10−4

 bc  0.6  f c 28  15MPa

D’où  bc ≤  bc  (Vérifiée)
Désignation Travée 1 Travée 2 Travée 3
Dimensionnement à l’ELU
Mt (KN.m) 4.563 3.603 3.736
Section
(0.33x0.21) (0.33x0.21) (0.33x0.21)
rectangulaire
µbu 0.0318 0.0251 0.0261
Asc (cm²) 0 0 0
α 0.0405 0.0318 0.033
yu (cm) 0.708 0.557 0.578
z (cm) 17.216 17.276 17.26
Ast (cm²) 0.7619 0.599 0.622
Choix des
1HA10 1HA10 1HA10
armatures
Ast réelle (cm²) 0.785 0.785 0.785

Condition de non fragilité

Ast min (cm²) 0.218 0.218 0.218


Ast>Amin (cm²) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)
Vérification à l’ELS
Mser (KN.m) 3.305 2.609 2.705
Y1(cm) 3.196 3.196 3.196
ISRH (cm4) 2769.54 2769.54 2769.54

 bc (MPa) 3.813 3.01 3.121

 bc (MPa) 15 15 15

 bc ≤  bc (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)

Tableau 16. Les sections d’acier en travées


Désignation Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4
Dimensionnement à l’ELU
Ma(KN.m) 0.87 3.21 3.21 0.75
Section rectangulaire (0.07x0.21) (0.07x0.21) (0.07x0.21) (0.07x0.21)
µbu 0.0286 0.1057 0.1057 0.0247
Asc 0 0 0 0
α 0.0363 0.1399 0.14 0.0312
yu 0.636 2.449 2.449 0.547
Z (cm) 17.245 16.52 16.52 17.28
Ast (cm²) 0.145 0.558 0.558 0.124
Choix des armatures 1HA8 1HA10 1HA10 1HA8
Ast réelle (cm²) 0.503 0.785 0.785 0.503
Condition de non fragilité
Ast min (cm²) 0.158 0.158 0.158 0.158
Ast>Ast réelle (cm²) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)
Vérification à l’ELS
Mser (KN.m) 0.631 2.32 2.32 0.546
Y1(cm) 5.157 6.174 6.174 5.157
ISRH (cm4) 1468.703 2060.375 2060.375 1468.703
σbc(MPa) 2.215 6.952 6.952 1.917

 bc (MPa) 15 15 15 15

 bc ≤  bc (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)

Tableau 17. Les sections d’acier sur appuis

3.1.3. Arrêt forfaitaire des barres


 Armatures sur appui 2
L=Max(l1;l2)= 3.93m

 Coté de la travée de rive


l’=Max 0,25.L= 0.9825m =98.25cm

longueur de scellement : lS= 35.27 = 35.27cm l’= 98.25cm


 Coté de la travée intermédiaire
l’=Max 0,2.L= 0.786m =78.6cm

longueur de scellement : lS= 35.27 = 35.27cml’= 78.6cm

 Armatures sur appui 3


L=Max(l2;l3)= 3.93m

 Coté de la travée de rive


l’=Max 0,25.L= 0.9825m =98.25cm

longueur de scellement : lS= 35.27 = 35.27cm l’= 98cm

 Coté de la travée intermédiaire


l’=Max 0,2.L= 0.786m =78.6cm

longueur de scellement : lS= 35.27 = 35.27cm  l’= 78cm

3.2. Armatures Transversales


Pour le calcul des armatures transversales, on va détailler le calcul pour la première travée et
les résultats de calcul des autres travées seront donnés dans le tableau 17.

3.2.1. Vérification du béton vis-à-vis l’effort tranchant


On a Vu max = 6.833 KN et  u : Contrainte tengentielle conventionnelle du béton donnée
Vu max 6.833 10 3
par :  u    0.558MPa
b0  d 0.07  0.175

Pour une fissuration peu préjudiciable et pour un angle d’inclinaison des armatures α = 90°.

 f c 28 
 u : Contrainte tengentielle admissible donnée par :  u  min 0.2  ; 5MPa 
 b 

 25 
 u  min0.2  ; 5MPa   3.33MPa   u   u (Vérifiée)
 1.5 

3.2.2. Diamètre minimal des armatures transversales

t  Min (l ; ; )  t
h b0  Min(10 ; 6 ; 7) = 6mm   t   6
35 10
Donc soit un étrier Ø6 At = 2 x 0.28= 0.56 cm²
3.2.3. Escapement initial St0
5h 5  0.21
Vu 0  Vu (1  )  6.833  (1  )  6.19 KN
3l 3  3.74
Vu0 6.19 × 10−3
τu0 = = = 0.506 MPa
b0 d 0.07 × 0.175

 On est dans le cas d’une flexion simple sans reprise de bétonnage => K= 1

At b0 . s .( u 0  0.3.K . f t 28 )

st0 0.9. f et .

A 0.07×1.15×(0.506−0.3×1×2.1)
=>( S t) ≥ = −0.472 cm²⁄m
t 𝑡ℎè𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 0.9×235

τ 0.506
At sup (0.4; 2u0 ) b0 At sup (0.4; 2 ) 0.07
( ) ≥ ( ) ≥ = 1.191 cm²/m
St min fet St min 235

At 0,56
St0 ≤ At = 1,191 = 0.47 m  On prend : St0 = 47 cm
( )
St Choisie

3.2.4. Espacement maximal des armatures


S t = Min (0.9 d ;40 cm) = Min (15.75; 40cm) = 15.75 cm

On prend St max = 15 cm , on adopte alors la répartition par la méthode de Caquot St0 = 15cm

Premier cours d’armature à St0/2 = 7.5 cm du nu d’appuis, puis n x15 :


Désignation Travée 1 Travée 2 Travée 3
Vérification du béton
Vu max (KN) 6.833 7.18 6.358
𝛕𝐮 (MPa) 0.558 0.586 0.519
 u (MPa) 3.33 3.33 3.33

u  u (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)

Les Armatures
h b0
Inf (l ; ; ) 6 6 6
35 10
Choix des
1 étrier 1 étrier 1 étrier
armatures
At (cm²) 0.56 0.56 0.56
L’espacement
Vu0 (KN) 6.19 6.54 5.72
τu0 (MPa) 0.506 0.534 0.467
At/St0
-0.472 -0.366 -0.621
(théorique)
At/St0
1.191 1.191 1.191
(minimal)
St0 (cm) 47 47 47
St0 max (cm) 15 15 15
St0 choisie (cm) 15 15 15
1x7.5 ;11x15 1x7.5 ;11x15 1x7.5 ;10x15
Répartition 3.5;3.5( pas 13 ;13(on met 5.5 ;5.5(pas
(cm) de cadre) de cadre) de cadre)
;11x15;1x7.5 ;11x15;1x7.5 ;10x15;1x7.5
Tableau 18. La répartition des armatures

4. Vérifications
4.1. Vérification de la flèche
La vérification de la flèche est une vérification vis-à-vis de l’état limite de service. Elle
devient inutile si les conditions suivantes sont satisfaites :
𝐡 𝟏
(1) ≥ Avec : M0 : Moment de la travée de référence
𝐥 𝟐𝟐.𝟓

(2) h 1 Mt Mt : Moment maximal en travée


 .
l 10 M 0

(3) A 4.2 A :Section d’acier tendu en travée



b0  d fe

 Si les 3 conditions ne sont pas tous vérifiées, la justification de la flèche est exigée.

Désignation travée 1 travée 2 travée 3

h (m) 0.21 0.21 0.21

l (m) 3.74 3.93 3.48

h/l 0,0561 0.0534 0.06

Condition 1 (vérifiée) (vérifiée) (vérifiée)

Mt (KN.m) 4.563 3.603 3.736

M0 (KN.m) 5.808 6.41 5.03

(1/10)× (Mt / M0) 0.0785 0.0562 0.0742

Condition 2 (non vérifiée) (non vérifiée) (non vérifiée)

A (cm²) 0.785 0.785 0.785

b0 (cm) 0.07 0.07 0.07

d (cm) 0.175 0.175 0.175

A/(b0×d) 0.064 0.064 0.064

Condition 3 (vérifiée) (vérifiée) (vérifiée)

Vérification de la flèche Utile Utile Utile

Tableau 19. Condition de vérification de la flèche

4.2. Calcul de la flèche


M
ser l2 1.1 I
On a : f = 10E avec If = 1+λμ0et I0 = ISRH
I i fi

2 0.05 ft28 A
λ=5 3 b0 avec le pourcentage d’armatures est donné par : ρ = b std
ρ(2+ ) 0
b
1.75 ft28
μ = Max[(1 − ) ; 0 ] ; E = 11000 3√fc28
4ρσs +ft28

L
Or la flèche admissible est limitée par : 𝛥fadm = 0.5cm + 1000 Si L > 5𝑐𝑚

L
𝛥fadm = Si L < 5𝑐𝑚
500

Désignation travée 1 travée 2 travée 3

Mser (KN.m) 3,3 2,61 2,71

l (m) 3,74 3,93 3,48


Eij(MPa) 32164.2 32164.2 32164.2

I0=ISRH(cm4) 2769.54 2769.54 2769.54

ρ 0,064 0,064 0,064


λ 0,249 0,249 0,249

σst (MPa) 255,659 202,203 179,659

µ 0,9455 0,9317 0,9235

If(cm4) 2465,94 2472,81 2476,92

f(m) 0,00582 0,00507 0,00412


Δf (m) 0,00748 0,00786 0,00696
Vérification (vérifiée) (vérifiée) (vérifiée)
Tableau 20. Le calcul du flèche

5. Plan de ferraillage
5.1. Plan de ferraillage ARCHE :
Le plan de ferraillage ARCHE est indiqué ci-dessous :
Figure 5. Ferraillage de la1ére travée de la nervure sur ARCHE
Figure 33. Ferraillage de la 2eme travée de la nervure sur ARCHE
Figure 34. Ferraillage de la 3eme travée de la nervure sur ARCHE

5.2. Plan de ferraillage :


Le plan de ferraillage est indiqué ci-dessous :

Figure 35. Ferraillage de la nervure


Chapitre 6. Etude d’une poutre

1. Données de calcul

1.1 . Emplacement
La poutre est située au plancher haut sous-sol qui est un parking pour voitures légers et
composée de trois travées. Elle est soumise à des charges réparties issues du parking.

Figure 36. Emplacement de la poutre

Figure 37. Dimensions de la poutre


1.2 . Prédimensionnement de la section de la poutre
On va faire le prédimensionnement de chaque travée

Détermination de hauteur h :

Mu 𝑑
d ≥ √μ et ℎ = 0,9 avec 𝑀𝑢 = 0,7𝑀0
bu fbu b

telque 𝑀0 ∶ moment isostatique maximal exercé sur la travée

EXEMPLE pour la 1ére travée :

L1= 5.17 m ; le milieux est en x=2.585 m

𝑃𝐿12 120.768∗5.172
M0 = = = 403.499 KN/ ; Mu = 0,7𝑀0 = 282.449 KN/m
8 8

Or les poteaux sont 22x22 ; soit b = 0.22 m

Mu 282.449∗1000 𝑑 48.104
d ≥ √μ = √0.39∗14.16∗22 = 48.104 ; ℎ = 0,9 = = 53.449 cm
bu fbu b 0.9

Travée 1 Travée 2 Travée 3

Longueur 5.17 5.5 3.38


Milieu (en L/2 m) 2.585 2.75 1.69
M0 (moment isostatique
403.499 463.203 114.241
KN/m)
b (m) 0.22 0.22 0.22
Mu (KN/m) 282.449 324,242 79,968
d (cm) 48.104 51,54 25,596
h (cm) 53.449 57,26 28,44
Tableau 9. Hauteur h de chaque travée

1.3. Résultats ARCHE :

Selon ARCHE la hauteur des trois travées est : 52 cm


Figure 38. Dimensions de la poutre selon ARCHE

Soit :
Travée 1 Travée 2 Travée 3

h (cm) 55 55 45

1.3.1. Evaluation de charge sans poids propre :


Charge repartie (KN/m)
Désignation
g q

travée 1 38.14 12.78

travée 2 38.78 12.78

travée 3 25.5 9

Tableau 10. Evaluation de charge sans poids propre

1.3.2. Evaluation de charge avec poids propre :


Charge repatie (KN/m)
Désignation
g q

travée 1 41 12.78

travée 2 41.64 12.78

travée 3 28.36 9

Tableau 11. Evaluation de charge avec poids propre


Plancher courant en dalle pleine pour parking
Poids propre d’une dalle de 20cm 5 KN/m²
Feuille de séparation et de glissement 0.5 KN/m²
Lit de gravillons pour protection de
0.2 KN/m²
l’étanchieté
Etanchieté pour 25 mm d’epaisseur 0.6 KN/m²
Dallage (couche de roulement)
1.25 KN/m²
de d > 4 ou 8 cm
Charge total G : 7.55 KN/m²
Tableau 24. Les charges permanentes du plancher courant en dalle pleine pour parking

1.3 Choix de méthode (Vérification des conditions) :


a) q = 2.5 KN/m²≤ 2g = 2 x 7.55= 15.1KN/m²

q = 2.5 KN/m² < 5 KN/m² (Vérifiée)


b) Les moments d’inertie des sections transversales ne sont pas identiques le long de la
poutre
 (Non Vérifiée)
l3 l2
c) = 0.614 < 0.8 et 0.8< = 1.064 < 1.25  (Non Vérifiée)
l2 l1

d) La fissuration ne compromet pas la tenue du BA et de ses revêtements :


(fissuration peu préjudiciable)  (Vérifiée)

 La méthode Caquot minoré et la méthode de Caquot sont applicable.

2. Calcul des sollicitations

La poutre sur laquelle repose des dalles pleines est soumise à des charges triangulaire et
trapézoïdale PM et PV .
Figure 39. Types de chargement exercés par les panneaux de dalles sur la poutre

Les planchers dalles sont des planchers terrasse pour parking  g = 7.55 KN/m²

q = 2.5 KN/m²

lx : la cote la plus petite de la dalle pleine

ldalle : la cote perpendiculaire à la poutre le long de la dalle


𝑙𝑥 𝑔 . 𝑙𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑞 . 𝑙𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒
α= ; G= ; Q= ; P = 1.35 g +1.5 q
𝑙𝑦 2 2

Tableau 12. Les charges réparties équivalentes sur les travées des poutres

chargement sans poids propre pour dalles à droite


Désignation travée 1 travée 2 travée 3
l (m) 5,17 5,5 3,38
ly (m) 5,17 5,5 4,95
lx (m) 4,95 4,95 3,38
α 0,957 0,9 0,6828
G (KN/m) 18,686 18,686 18,686

Q (KN/m) 6,187 6,187 6,187


PM(KN/m) 23.963 25.191 15.708

PV(KN/m) 17.988 18.979 11.781


chargement sans poids propre pour dalles à gauche
Désignation travée 1 travée 2 travée 3

ly (m) 5,17 5,5 4,81


lx (m) 4,81 4,81 3,38
α 0,93 0,874 0,702
G (KN/m) 18,157 18,15 18,157
Q (KN/m) 6,0125 6,0125 6,0125
PM(KN/m) 23.257 24.983 15.708
PV(KN/m) 17.933 18.869 11.781
Tableau 13. Evaluation de charge sans poids propre

Le chargement total de la travée avec poids propre est :

PM totale = PM1 + PM2 +1.35×25×b×h

PV totale = PV1 + PV2 +1.35×25×b×h

2.1 . Moments sur appuis

2.1.1 Résultat ARCHE :

Figure 40. Moment fléchissant et effort tranchant enveloppe selon ARCHE

Pour calculer le moment maximal sur les appuis intermédiaires, il faut utiliser le cas de charge
CCC
Figure 41. Cas de charge CCC

2.1.2 Effets de charge répartie :


3 3 3 e 3
pw ′ e ′
u ×(lw ) +pu ×(le ) pw ′ ′
s ×(lw ) +ps ×(le )
On a : Mua = − et Msa = −
8.5(l′w +l′e ) 8.5(l′w +l′e )

l’= l : si la longueur est de rive

l’= 0.8*l : des deux côtés des appuis intermédiaire

𝐼 1
k=𝐿 ; D = kw+ ke ; M’ = P2/3 . l’² . 8.5 ;

𝑘𝑒 𝑘𝑒
Mua = M’west +M’est (1- )
𝐷 𝐷

appui 2 appui 3
lw 5.17 5.5
l'w 5.17 4,4
le 5.5 3.38
l'e 4,4 3,38
𝑰
kw = 𝑳 58998 69322
𝑰
ke = 𝑳 69322 49426

D 128321 118749
𝑲𝒆
0,5402 0,4162
𝑫
M’west 163,209 123,578
M’est 123,578 46,715
Mua(KN.m) -144,988 -78,708
Msa(KN.m) -104,735 -56,864
Tableau 14. Moment sur appui par effet de charge répartie
2.2 . Moments en travées :
2.2.1 Travée impaire :
Pour les travées impaires le cas de charge CDC est le plus défavorable

Figure 42. Cas de charge CDC

Pour calculer le moment en travée, on a besoin de calculer les moments sur appuis dans le cas
CDC, on obtient alors les résultats suivants :

Désignation appui 1 appui 2 appui 3 appui 4


Mua(KN.m) 0 -130,856 -65,914 0
Msa(KN.m) 0 -95,312 -48,333 0

Tableau 15. Moment sur appui dans le cas CDC

Le moment en travée est donné par la formule suivante :

 x x
M  x     x   M w 1    M e
 li  li

M x  : Le moment fléchissant dans une travée

 x  : Le moment fléchissant dans la travée isostatique équivalente

𝑃𝑢 𝑥
𝜇(𝑥) = (𝑙 − 𝑥)
2

Travée 1 :

𝑑𝑀(𝑥)
on a l’abscisse du moment maximal est donnée par : =0
𝑑𝑥
𝑙1 𝑀w −𝑀e
Pour une travée supportant une charge répartie on a : 𝑥𝑚𝑎𝑥 = − = 2,097m
2 𝑝u1 𝑙1

Mu (𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 114,15 KNm et Ms (𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 82,147 KNm

Travée 3 :

On a fait le même suivie du calcul de l’abscisse du moment maximal dans le travée 1.

𝑙3 𝑀w −𝑀e
Pour 𝑥𝑚𝑎𝑥 = − = 2,251on a : Mu (𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 22,148 KNm
2 𝑝u3 𝑙3

et Ms (𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 15,77 KNm

2.2.2. Travée paire :


Pour les travées paires le cas de charge DCD est le plus défavorable

Figure 43. Cas de charge DCD

Pour calculer le moment en travée on a besoin de calculer les moments sur appuis dans le cas
DCD en utilisant le même suivi du calcul dans le cas CCC.

On obtient les résultats suivants :

Désignation appui 1 appui 2 appui 3 appui 4


Mua(KN.m) 0 -123,141 -72,077 0
Msa(KN.m) 0 -90,168 -52,443 0
Tableau 16. Moment sur appui dans le cas DCD

On a fait le même suivi du calcul de l’abscisse du moment maximal dans le travée 1

Pour 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 2,921 on a : Mu (𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 108,344KN. m et Ms (𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 77,485KN. m


-200

-150

-100
D.D.D
-50 D.C.D
-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16
0 C.D.C
C.C.C
50

100

150
Figure 44. Diagramme du moment fléchissant de tous les cas de charge

appui 1 travée 1 appui 2 travée 2 appui 3 travée 3 appui 4


0 *** -144,988 *** -78,708 *** 0
E.L.U
M max *** 114,153 *** 108,344 *** 22,148 ***
(KN.m) 0 *** -104,735 - -56,864 *** 0
E.L.S
*** 82,147 *** 77,485 *** 15,776 ***
Tableau 17. Les moments maximaux

-200

-150 -144,988 kN.m D.C.D

C.D.C
-100
-78,708 kN.m
C.C.C
-50

0 2 4 6 8 10 12 14 16
0

22,148 kN.m
50

100
108,344 kN.m
114,153 kN.m
150

Figure 45. Diagramme enveloppe du moment fléchissant


2.3 Effort Tranchant :
Pour le calcul des armatures transversales, on a besoin de calculer l’effort tranchant dans les
points critiques qui sont les appuis.

L’effort tranchant maximal sur l’appui Gi est obtenu en fonction des moments sur les deux
appuis qui lui sont adjacents.

L’effort tranchant maximal sur l’appui Gi à l’ELU est obtenu lorsque les deux travées qui lui
sont adjacentes sont chargées.

L’effort tranchant à gauche de l’appui Gi est alors donné par la formule suivante :

M i  M i 1
Vwi  V0 w 
l wi

L’effort tranchant à droite de l’appui Gi est alors donné par la formule suivante :

M i1  M i
Vei  V0e 
lei

Avec :

V0 w : L’effort tranchant à droite de la travée à gauche de l’appui Gi considéré isostatique

V0 e : L’effort tranchant à gauche de la travée à droite de l’appui Gi considéré isostatique

L’effort tranchant dans une travée isostatique est donnée par :

 Pour une travée supportant uniquement une charge répartie


𝑙
3. 𝑉0 (𝑥) = 𝑞(2 − 𝑥)

Effort tranchant sur le premier appui :

L’effort tranchant sur le premier appui est donnée par le cas de charge CDC

p1= 40,0047 KN/m ; 𝑙1 = 5,17 𝑚 ; M1 = 0KN.m ; M2 = -101,209 KN.m

p1 l1 M2 −M1
Vd1 = + = 83,835 KN
2 l1

5ℎ
Vu0 d1 =Vd1 (1− ) =68.977 kN
3𝑙
Effort tranchant sur le deuxième appui :

L’effort tranchant sur le deuxième appui est donnée par le cas de charge CCD

Figure 46. Cas de charge CCD

 Gauche
p1= 40,0047 KN/m ; 𝑙1 = 5,17 𝑚 ; xrelative = 5,17m M1=0 KN.m ; M2= -111,869KN.m

p1 l1 (M2 − M1 )
Vg2 = − 𝑝1 𝑥𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 + = −125,05 KN
2 l1

5ℎ
Vu0 g2 =Vg2 (1− ) =102.287 kN
3𝑙

 Droite
p2= 41,931 KN/m ; 𝑙2 = 5,5 𝑚 ; M2 = -111,869 KN.m ; M3= -55,886 KN.m

p2 l2 M3 −M2
Vd2 = + = 125,489 KN
2 l2

5ℎ
Vu0 d2 =Vd2 (1− ) =104.574 kN
3𝑙

Effort tranchant sur le troisième appui

L’effort tranchant sur le troisième appui est donnée par le cas de charge DCC

Figure 47. Cas de charge DCC


 Gauche
p2= 41,931 KN/m ; l2 = 5,5 m ; xrelative(m) = 5,5m ; M2= -95,456 KN.m ;

M3= -60,859 KN.m

p2 l2 (M3 − M2 )
Vg3 = − 𝑝2 𝑥𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 + = −109,019 KN
2 l2

5ℎ
Vu0 g3 =Vg3 (1− ) = 90.849 kN
3𝑙

 Droite
p3= 26,903 KN/m ; 𝑙3 = 3,38 𝑚 ; M3= -60,859 KN.m ; M4= 0 KN.m

p3 l3 M4 −M3
Vd3 = + = 63,472 KN
2 l3

5ℎ
Vu0 d3 =Vd3 (1− ) = 49.388 kN
3𝑙

Effort tranchant sur quatrième appui

L’effort tranchant sur le quatrième appui est donné par le cas de charge CDC

p3= 26,903 KN/m ; 𝑙3 = 3,38 𝑚 ; xrelative(m) = 3,38m ; M3 = -51,209KN.m ;

M4 = 0 KN.m

p3 l3 (M4 − M3 )
Vg3 = − 𝑝3 𝑥𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 + = −30,315 KN
2 l3

5ℎ
Vu0 g4 =Vg4 (1− ) =23.588 kN
3𝑙
Vu max (kN)
gauche droite

appui 1 *** 83.836

appui 2 -125.05 125,489

appui 3 -109,020 63,472

appui 4 -30.315 ***

Tableau 18. Les efforts tranchants maximaux

Figure 48. Diagramme enveloppe d’effort tranchant


3 Calcul du ferraillage

3.1 Résultat ARCHE :

Figure 49. Le ferraillage de la poutre selon ARCHE

3.2 Calcul manuelle :


La fissuration étant peu préjudiciable, on va procéder par un dimensionnement de la section
à L’ELU, puis une vérification à L’ELS, ainsi que la vérification de la condition de non
fragilité. La poutre est d’une section rectangulaire travaillant en flexion simple.

3.2.1 . Armatures longitudinales en travée et sur appuis


Exemple de calcul : Première travée

3.2.1.1Dimensionnement à L’ELU

 0.149 <  lu =0.392


M T1
MT1= 114,153 KN.m donc  bu 
b  d 2  f bu

 Asc= 0 cm 2 : pas d’acier comprimé.

α = 1.25(1 − √1 − 2Ubu )) = 0,203  Z = d × (1 − 0.4α) = 45,47cm


𝑀
D’où 𝐴𝑠𝑡 = 𝑍×𝑓𝑢 = 7,22cm2
𝑒𝑑

3.2.1.2 Condition de non fragilité


f t 28
Amin  0.23   b  d  1.31cm 2 donc Amin= 1,31cm2 <ASt = 7,22 cm2 (Vérifiée)
fe

 Soit 3 HA14+2 HA12+1 HA10 avec Ast réelle = 7,66 5 cm2


3.2.1.3 Vérification à L’ELS

y1  15. Asc  15. Ast . y1  15. Asc .d '15. Ast .d   0 donc 11 y1²+114,982 y1 -5691,62=0
b 2
S IAN 
2
donc Y1= 18,11 cm alors
b 3
I SRH  y1  (15  AST  (d  y1 ) 2 )  0.002m 4
3

Mser ×y1
On a Mser= 82,147 KN.m donc 𝜎𝑏𝑐 = = 9,486 MPa < σ
̅bc = 15 MPa (Vérifiée)
ISRH

Désignation Travée 1 Travée 2 Travée 3


Dimensionnement à l’ELU
MT (KN.m) 114,154 108,344 22,148
µbu 0,149 0,142 0,043
Asc 0 0 0
α 0,203 0,192 0,055
z (cm) 45,47 45,70 39,60
Ast (cm²) 7,22 6,82 1,61

Amin (cm²) 1,31 1,31 1,08

Ast>Amin (cm²) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)


3HA14+2HA12+ 2HA10+
Choix des armatures 3HA14+3HA10
1HA10 1HA8

Ast réelle (cm²) 7,665 6,974 2,073

Vérification à l’ELS
Mser (KN.m) 82,147 77,485 15,776
y1(cm) 18,11 17,46 9,38
ISRH (m4) 0,002 0,001 0,0004
σbc (MPa) 9,486 9,238 4,091
̅ 𝐛𝐜(MPa)
𝛔 15 15 15
σbc<𝛔
̅ 𝐛𝐜 (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)
Tableau 19. Les sections d’aciers en travée
Désignation appui 1 appui 2 appui 3 appui 4
Dimensionnement à l’ELU
Mau (KN.m) -17.123 -144,988 -78,708 -3.322
µbu 0,022 0,190 0,154 0,006
Asc 0 0 0 0
α 0,028 0,266 0,210 0,008
Z (cm) 48,94 44,24 37,10 40,37
Ast (cm²) 1,01 9,42 6,10 0,24

Amin (cm²) 1,31 1,31 1,08 1,08

Ast>Amin (cm²) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)


Choix des
3HA8 3HA14+3HA12+2HA10 3HA14+3HA10 3HA8
armatures
Ast réelle (cm²) 1,508 9,582 6,974 1,508

Vérification à l’ELS
Mas(KN.m) 12.322 -104,735 -56,864 2.366
Y1(cm) 9,11 19,72 15,44 8,16
ISRH (m4) 0,00042 0,00184 0,00093 0,00028
σbc (MPa) 2,646 11,246 9,471 0,698
(MPa) 15 15 15 15
σbc<𝛔
̅ 𝐛𝐜 (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)
Tableau 20. Les sections d’aciers sur appuis

3.2.2 Armatures Transversales :


3.2.2.1 Diamètre ϕt des armatures transversales :
h 𝐛𝟎 h 𝐛𝟎
On a : ϕt< min( ϕl ; ; ) or min( ϕl ; ; ) = min( 14 ; 15.714 ; 22) = 14 mm
35 10 35 10

Donc on utilise des ϕ6 pour toutes les travées

3.2.2.2 Détermination de At :
Selon le nombre d’armatures nous avons choisi un cadre et un étrier pour les travées

Donc At= 1.12 cm2


3.2.2.3 Espacement maximal :

St < S t = min( 0.9d ; 40cm ) = min(44.55 ; 40) = 40 cm

Donc on prend St max = 40 pour toutes les travées.

3.2.2.4 Contrainte tangentielle maximale sur béton τu :

Pour fissuration peu préjudiciable on a :  u = min (0.2


fc28
; 5 MPa) =3.33 MPa
𝛾b

3.2.2.5 Contrainte tangente conventionnelle :

≤ u
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥
τu = 𝑏0 𝑑 vérifié

Travée 1 : Vumax = max(|83.836| ; |-125.05|) kN = 125.05 kN

𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 125.05∗0.001
τu = = = 1.148 MPa ;
𝑏0 𝑑 0.22∗0.9∗0.55

5 ℎ 5∗0.55 𝑉𝑢0
Vu0 =Vumax (1- ) = 125.05 (1- 3∗(5.17+0.22)) = 103.783 kN ; τu0 = = 0.953 MPa
3 𝑙 𝑏0 𝑑

𝑨𝒕 (τ𝑢0 − 0.3 𝑓𝑡28 ) 𝑏0 . 1.15 𝑨 τ𝑢0 𝑏


= = 3.864 cm²/m ; ( 𝑺𝒕)min= max ( 0
; 0.4) 235 = 4.461 cm²/m
𝑺𝒕 0.9∗235 𝒕 2

𝑨𝒕 𝐴𝑡 1.12
Prenons = 4.461 cm²/m ; St = 𝐴 = . 100 = 25.107 𝑐𝑚 ; soit St = 25
𝑺𝒕 ( 𝑡) 4.461
𝑆𝑡

Stmax = min ( 0.9d ; 40 cm) = 40 cm

Figure 50. Répartition des cadres par la méthode de Caquot dans la 1ére travée

Travée 2 : Vumax = max(|125.489| ; |-109.02|) kN = 125.489 kN

125.489∗0.001 5∗0.55
τu = = 1.152 MPa ; Vu0 = 125.489 (1- 3∗(5.5+0.22)) = 105,378 kN
0.22∗0.9∗0.55
𝑉𝑢0 𝑨𝒕 (τ𝑢0 − 0.3 𝑓𝑡28 ) 𝑏0 . 1.15
τu0 = = 0.967 MPa ; = = 4,039 cm²/m
𝑏0 𝑑 𝑺𝒕 0.9∗235
𝑨 τ𝑢0 𝑏 𝑨𝒕
( 𝑺𝒕)min= max ( 0
; 0.4) 235 = 4,529 cm²/m ; Prenons = 4.529 cm²/m
𝒕 2 𝑺𝒕

𝐴𝑡 1.12
St = 𝐴 = 4.529 . 100 = 24,729 𝑐𝑚 ; soit St = 24 ; Stmax = 40 cm
( 𝑡)
𝑆𝑡

Figure 51. Répartition des cadres par la méthode de Caquot dans la 2éme travée

Travée 3 : Vumax = 63.472 kN

τu = 0,712MPa ; Vu0 = 50,248kN ; τu0 = 0,564 MPa

𝑨𝒕 𝑨 𝑨𝒕
= -0,79 cm²/m ; ( 𝑺𝒕)min= 3,745 cm²/m ; Prenons = 3.745 cm²/m
𝑺𝒕 𝒕 𝑺𝒕

St = 29,90 cm ; soit St = 29 cm ; Stmax =E(36,45) = 36 cm

Figure 52. Répartition des cadres par la méthode de Caquot dans la 3éme travée

3.3 . Armatures de peau


D’après le BAEL 91 article A.8.3, la hauteur de la poutre est supérieure à 40 cm. Il convient
de placer des armatures de peau de façon à vérifier les deux critères suivants :
 La fissuration est peu préjudiciable ⇒ parement de mètre A= 1cm²
 L’espacement entre les armatures de peau ne dépasse pas l’espacement maximal de
40 cm.
 Soit 1HA8 (+ un étrier) à chaque moitié hauteur de poutre.

3.4 . Arrêt des barres


3.4.1. Calcul de moment résistant
Le moment résistant d’une section d’acier se calcule par la formule suivante :

𝑀𝑟𝑒𝑠 = 𝑧 × 𝐴𝑠𝑡 × 𝑓𝑠𝑢

travée 1 appui 2 travée 2 appui 3 travée 3


z (cm) 45,47 44,24 45,70 37,10 39,60
As (cm²) 4.62 4.62 4.62 4.62 2,073
1ére lit
Mres(kN.m) 73.068 71.09 73.437 59.618 28.55

1ére et As (cm²) 7.665 8.01 6.974 6,974 ***

2éme lit Mres(kN.m) 121.227 123.256 110.856 89.995 ***

1ére,2éme As (cm²) *** 9,582 *** *** ***

et 3éme lit Mres(kN.m) *** 147.446 *** *** ***

Tableau 34.Calcul du moment résistant

3.4.2. Calcul des arrêts des barres


Les arrêts des barres se déterminent graphiquement à partir de l’intersection entre la courbe
enveloppe et la droite de moment résistant de la section d’acier considérée. Cette intersection
est décalée de (-0.8 H) du côté gauche et de (0.8 H) de la coté droite.
x1 x2
1éme lit 0 4.632
travée 1
2éme lit 0.3984 3,793
1éme lit 3.508 6.981
appui 2 2éme lit 4.23 6.13
3éme lit 4.59 5.75
1éme lit 5.65 10.53
travée 2
2éme lit 6.52 9.67
1éme lit 9.45 12.65
appui 3
2éme lit 10.09 11.38

travée 3 1éme lit 11.43 14.05


Tableau 35. Calcul des abscisses x1 et x2 pour chaque lit de la travée

Figure 53. Diagramme des arrêts de barres

4. Les vérifications
4.1. Vérification de la contrainte de compression du béton dans la
bielle d’about :
On doit vérifier pour les 4 appuis de la poutre continu que

𝑓𝑐28
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 ≤ 0.4 𝑎 𝑏0
𝛾𝑏

Avec 𝑎′ = (𝑏 − 𝐸𝑛𝑟 − 2𝑐𝑚) telque b : largueur d’appui ; 𝑎 = min(𝑎′ ; 0.9𝑑)

Désignation appui 1 appui 2 appui 3 appui 4


Vumax(KN) 83.836 125.489 109.02 30.315
b(cm) 22 22 22 22
a'(cm) 17.5 17.5 17.5 17.5
a(cm) 17.5 17.5 17.5 17.5
𝑓𝑐28
0.4 𝑎 𝑏0 256.666 256.666 256.666 256.666
𝛾𝑏
𝑓𝑐28
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 ≤ 0.4 𝑎 𝑏0 (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)
𝛾𝑏

Tableau 36. Vérification de la contrainte de compression du béton dans la bielle d’about

4.2. Vérification de l’acier de glissement sur les appuis :


On doit vérifier que :
|𝑴 |
(|𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙|− 𝒖 )
𝟎.𝟗𝒅
Pour les appuis intermédiaires :𝑨𝒔 = 𝜸𝒔
𝒇𝒆

|𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙 |
Et pour les appuis de rive : 𝑨𝒔 =
𝒇𝒔𝒖

Désignation appui 1 appui 2 appui 3 appui 4


|𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙 |(𝑲𝑵) 83.836 125.489 109.02 30.315

|𝑴𝒖 |(𝑲𝑵. 𝒎) 0 144.988 78.708 0

|𝑴𝒖 |
(|𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙 | − )
𝟎. 𝟗𝒅 𝜸 2.41 -5.74 -3.07 0.87
𝒔
𝒇𝒆
As(cm2) 4.62 8.01 4.62 2,073

Vérification (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)


Tableau 37. Vérification de l’acier de glissement sur les appuis

4.3. Vérification de la flèche


La vérification de la flèche est une vérification vis-à-vis de l’état limite de service. Elle
devient inutile si les conditions suivantes sont satisfaites :
h 1
(1) ≥ Avec : M0 : Moment de la travée de référence
l 16

(2) h 1 Mt Mt : Moment maximal en travée


 .
l 10 M 0

(3) A 4.2 A : Section d’acier tendu en travée



b0  d fe

Si les 3 conditions ne sont pas tous vérifiées, la justification de la flèche est exigée.

Désignation travée 1 travée 2 travée 3

h (m) 0.55 0.55 0.45


l (m) 5.17 5.5 3.38
h/l 0,106 0.1 0.133
Condition
(vérifiée) (vérifiée) (vérifiée)

Mt (KN.m) 82.147 77.485 15.776
M0 (KN.m) 173.41 205.159 49.634
𝑴
(1/10)× 𝑴 𝒕 0.047 0.038 0.032
𝟎

Condition
(vérifiée) (vérifiée) (vérifiée)

A (cm²) 7.665 6.974 2.073
b0 (m) 0,22 0,22 0,22
d (m) 0.495 0.495 0.405
A/(b0×d) 0,007 0,0064 0,0023
Condition
(vérifiée) (vérifiée) (vérifiée)

Vérification
(vérifiée) (vérifiée) (vérifiée)
de la flèche
Tableau 38. Vérification de la flèche
5. Plan de ferraillage
5.1 Plan de ferraillage ARCHE :
Le schéma de ferraillage ARCHE de la poutre est dans la figure suivante :

Figure 54. Ferraillage de la1ére travée de la poutre selon ARCHE


Figure 55. Ferraillage de la2éme travée de la poutre ARCHE
Figure 56. Ferraillage de la3éme travée de la poutre ARCHE

5.2 Plan de ferraillage :


Le schéma de ferraillage de la poutre est dans la figure suivante
Figure 57 Ferraillage de la poutre
Chapitre 7. Etude d’un poteau

1. Données de calcul
Dans ce chapitre, On va étudier la file de poteaux P311 au 3éme bloc ‘ABDELAZIZ’ du 8éme
étage au Sous-sol.

1.1 . Emplacement du poteau

Figure 58. Emplacement du poteau

1.2 . Charge en tête du poteau :


D’après les résultats de descente des charges après modélisation par logiciel Arche du poteau
P311 :
Désignation G (t/m) Q (t/m) Nu (t/m) Ns (t/m) axb (mxm) Al At
Sous-sol 179,8 25,7 281,2 205,4 48x48 8HA12 11HA6
6HA14
RDC 159,5 23,1 250 182,6 45x45 20HA6
+2HA12
1ére étage 141 20,5 221,1 161,5 42x42 8HA12 8HA6
éme
2 étage 122,3 17,8 191,8 140,1 39x39 8HA12 8HA6
3éme étage 103,6 15,2 162,6 118,8 37x37 4HA14 8HA6
4éme étage 85,1 12,5 133,6 97,6 34x34 4HA14 8HA6
éme
5 étage 66,8 9,8 104,9 76,6 30x30 4HA14 13HA6
6éme étage 48,6 7,1 76,3 55,7 26x26 4HA12 15HA6
7éme étage 30,5 4,5 47,8 34,9 23x23 4HA12 9HA6
8éme étage 12,4 1,8 19,5 14,2 21x21 4HA12 10HA6
Tableau 39. Les charges en tête du poteau
P 311 au 2éme étage
1.3 Prédimensionnement des poteaux
Exemple de calcul : Poteau au 1ére étage

On a: G=1410 KN ; Q =205 KN ; Nu=2211 KN

Soit a = 0.4 m

𝑘 × 𝛽 × 𝑁𝑢
𝐵𝑟 ≥
𝑓𝑏𝑢 0.85 𝑓𝑒
0.9 + 100 × 𝛾𝑠
√12 𝜆
Avec : lf = k× l0 = 1 ×3.3 = 3.3 m λ= l = 28,58≤ 50 ; β= 1+0.2× ( )2 =1.133
a f 35

d‘ou 𝐵𝑟 ≥ 0.1474

𝐵
𝑟
b = 0.02 + 𝑎−0..02=0.4079 m alors soit a×b = 0.4×0.4 m

or pour que le poteau soit assorti avec l’architecture il faut avoir une dimension ≤ 35 cm

soit alors a = 0.35 m

√12 𝜆
lf = k× l0 = 1 ×3.3 = 3.3 m ; λ= l = 32,66 ≤ 50 ; β= 1+0.2× (35)2 =1.174
a f

d‘ou 𝐵𝑟 ≥ 0.1527

𝐵
𝑟
b = 0.02 + 𝑎−0..02=0.4827 m alors soit a×b = 0.35×0.45 m avec un choix bien des armatures

2. Calcul du ferraillage

2.1 . Armatures longitudinales


Section réduite : Br = (a-0.02)(b-0.02)= 0.1419 m²

𝑓
𝑘×𝛽×𝑁𝑢 − 𝐵𝑟× 𝑏𝑢
Al ≥ 𝑓
0.9
0.85× 𝑒
𝛾𝑠

Amin = sup 4 cm² par m de périmètre = 4× 2× (0.35+0.45) = 6.4 cm²

2B
= 3.15 cm²
1000

2211 0.85∗25
1.1∗1.174∗ −0.1419∗
Amax=0.05 B= 78.75 cm² ; Al = 1000
400
0.9∗1.5
*104 = 21,041cm2
0.85∗
1.15

Soit 8HA16 + 6 HA12 Donc Al réel = 22,87 cm²

e ≤ min(a+10 cm ; 40cm) = 40 cm

2.2 . Justification à l’ELS


On a Ns=1615 KN

Il faut vérifier que 𝜎𝑏𝑐 ≤ ̅̅̅̅


𝜎𝑏𝑐 = 0.6×fC28
𝑁𝑠
𝜎𝑏𝑐 = = 8,42 MPa ≤ ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 0.6×fC28 = 15 MPa (vérifiée)
𝐵+15×𝐴𝑙

2.3 . Armatures transversales


2.3.1. Zone courante
St =min 40 cm

35 + 10cm = 45 cm

15 Φl min = 15×1.2 = 18 cm

Donc St =18 cm

Figure 59. Détails d’un poteau


Φ𝑙𝑚𝑖𝑛
Φt≥ = 4 mm et Φ t≤ 12mm
3

On prend : Φ t= 6 mm soit un cadre Φ 6

2.3.2. Zone de recouvrement


𝜏𝑠 = 0.6 × Ψ𝑠2 ×ft28 = 2.835 MPa

Longueur de recouvrement : lr ≥ 0, 6 ls = 0.254 m

Φ ×fe
avec ls = =42.33 𝑐m : Longueur de scellement
4×𝜏𝑠

Alors Lr ≥0.254 m ; soit Lr = 26 cm

26 − 2×5
Str ≤ = 8 cm On prend: St= 8 cm distance entre deux cadres successifs
2
Désignation 3ème étage 2ème étage 1ère étage RDC Sous-sol
Nu (KN) 1626 1918 2211 2500 2812
axb 0.3x0.4 0.35x0.4 0.35x0.45 0.45x0.45 0.45x0.45
L0(m) 3.3 3.3 3.3 5 4
k 1 1 1 1 1
Lf(m) 3.3 3.3 3.3 5 4
λ 38,10 32,66 32,66 38.5 30.8
β 1,23 1,17 1,17 1,24 0.74
Β (m2) 0,12 0,14 0,1575 0,2 0.2
Br (m2) 0,1064 0,1254 0,1419 0,1849 0,1849
Al(cm2) 18,21 17,027 21,041 17.06 22.41
Al min( cm2) 5,6 6 6,4 7.2 7.2
Armatures Al max (cm2) 60 70 78,75 101.25 101.25
longitudinales 8HA16 8HA16
Choix d'armatures
+ + 12HA16 12HA16 12HA16
longitudinales
2HA12 2HA14
Al reel( cm2) 18,346 19,163 24,13 24.13 24.13
e(cm) 40 40 40 40 40
Vérification à l’ELS
Ns (KN) 1188 1401 1615 1826 2055
σbc(MPa) 8,053 8,302 8,338 7,93 8,61
𝛔𝐛𝐜
̅̅̅̅̅(MPa) 15 15 15 15 15
Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée
St (cm) 18 21 24 24 24
Choix d'armatures
cadre Φ6 cadre Φ6 cadre Φ6 cadre Φ6 cadre Φ6
transversales
Armatures
𝛕𝐬 (MPa) 2.835 2.835 2,835 2.835 2.835
transversales
LS (m) 0.423 0.494 0,56 0.56 0.56
Lr (cm) 26 30 34 34 34
Str(cm) 8 10 12 12 12
Tableau 40. Le ferraillage des poteaux du RDC,SS,1er,2èmeet 3ème étages
Désignation 8ème étage 7ème étage 6ème étage 5éme étage 4éme étage
Nu (KN) 194,4 479,25 762,6 1048,8 1336,35
axb 0.22x0.22 0.22x0.25 0.22x0.35 0.25x0.35 0.3x0.35
L0(m) 3.3 3.3 3.3 3.3 3.3
k 1 1 1 1 1
Lf(m) 3.3 3.3 3.3 3.3 3.3
λ 51,961 51,961 51,961 45,72 38,10
β 1,53 1,53 1,53 1,34 1,23
Β (m2) 0,0484 0,055 0,077 0,0875 0,105
Br (m2) 0,04 0,046 0,066 0,0759 0,0924
Al(cm2) -10,23 2,790 8,272 11,932 12,312
Al min( cm2) 3,52 3,76 4,56 4,8 5,2
Armatures Al max (cm2) 24,2 27,5 38,5 43,75 52,5
longitudinales 2HA16
Choix d'armatures
4HA12 4HA12 6HA14 8HA14 +
longitudinales
6HA14
Al reel( cm2) 4,523 4,523 9,236 12,315 13,257
e(cm) 32 32 32 35 40
Vérification à l’ELS
Ns (KN) 142 350 557 766 976
σbc(MPa) 2,573 5,664 6,130 7,228 7,815
𝛔𝐛𝐜 (MPa)
̅̅̅̅̅ 15 15 15 15 15
Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée
St (cm) 18 18 21 21 21
Choix d'armatures
cadre Φ6 cadre Φ6 cadre Φ6 cadre Φ6 cadre Φ6
transversales
Armatures
𝛕𝐬 (MPa) 2.835 2.835 2,835 2.835 2.835
transversales
LS (m) 0.423 0.423 0,494 0.494 0.494
Lr (cm) 26 26 30 30 30
Str(cm) 8 8 10 10 10
Tableau 21. Le ferraillage des poteaux du 4ème,5ème,6ème,7èmeet 8ème étages
Chapitre 8. Etude d’un escalier
1. Introduction

Les escaliers constituent un ouvrage de circulation verticale permettant de passer d'un niveau
de plancher à un autre. Il existe plusieurs types d’escaliers. Dans ce qui suit, on traite le cas de
l’escalier droit reliant le premier étage au deuxième étage ou un étage supérieur à un autre.

Figure 61. Vue en plan de l’escalier

Pour ce type d’escalier, on considère les paramètres de dimension suivants :

h : hauteur de contre marche variant de 0,13 à 0,17 m ;

g : largeur de la marche variant de 0,26 à 0,36m ;


h
α: inclinaison de la volée α = arc tg ( ) ;
g

H : hauteur de la volée =hauteur libre sous plafond +l’épaisseur de plancher ;

L : longueur projetée de volée ;

e : épaisseur de dalle du paillasse et du palier.

La réalisation des escaliers nécessite le respect de certaines conditions :

-Etre esthétique et fonctionnel ;

-Etre facile à gravir et sans fatigue.

Pour satisfaire la deuxième condition on doit respecter la relation de Blondel

0.6 ≤ g + 2h ≤0,64m

Figure 62. Schéma représentatif de l’escalier


2. Données de calcul

2.1 . Données géométriques

 Contre marche
Soit n = 20 : le nombre de contre marches

H 3.3
D’où h = = = 0.165 m
n 20

 Giron (marche) :
On a 0,26 ≤ g ≤0,36 m  Soit g = 30 cm

0,6 m ≤ g + 2h = 30 + 2 × 16.5 = 63 cm ϵ [60 ; 65] cm  (Vérifiée)

 Inclinaison :

α = arc tg ( 0,165
0,3
) = 28.81°

Figure 63. Inclinaison de la paillasse

 Épaisseur du palier et de la paillasse :


L L
On a : L = 5.2 m et ≤ e ≤ 25
30

520 520
= 17.33 cm ≤ e ≤ = 20.8 cm , soit e =18 cm
30 25
Figure 64. Dimensions géométriques du premier volet

Figure 65. Dimensions géométriques du troisième volet


2.2. Evaluation des charges
2.2.1. Charge sur paillasse

Poids volumique Charges


Matériaux Epaisseur (m)
(KN /m 3) (KN /m 2)
0,025 ∗ (0,3 + 0.025)
Carrelage 22 0.59
0,3
Mortier de pose 0.025 22 0.55
Marche
Sable 0.03 17 0.51
0,02 ∗ (0,165 − 0,03)
Revêtement 22 0.2
Contre 0,3
marche 0,02 ∗ (0,165 − 0,03)
Mortier de pose 22 0.2
0,3
0,2
Béton armé 25 5.7
cos(28.81°)
0,165
Béton banché 22 1.8
2
0,015
Enduit sous paillasse 22 0.376
cos( 28.81°)
Garde-corps 1
Tableau 42. Charge permanente sur paillasse

 Les charges par mètre linéaire sur la paillasse valent :


G = 10.926 KN/m Q = 2.5KN/m

2.2.2. Charge sur palier


Poids volumique
Matériaux Epaisseur (m) Charges (KN /m 2)
(KN /m 3)
Carrelage 0.025 22 0.55
Mortier de pose 0.025 22 0.55
Sable 0.03 17 0.51
Béton armé 0.18 25 4.5
Enduit sous plafond 0.015 22 0.33
Tableau 43. Charge permanente sur palier

 Les charges par mètre linéaire sur le palier valent :


G = 6.44 KN/m ; Q = 2.5 KN/m
2.2.3. Combinaison de charge
Désignation G (KN /m) Q (KN /m) ELS (KN /m) ELU (KN /m)
Palier 6.44 2.5 8.94 12.444
Paillasse 10.926 2.5 13.426 18.5
Tableau 44. Les combinaisons de charge

3. Calcul des sollicitations

3.1 . Moment fléchissant

Figure 66. Schéma de calcul du 1ier volet

Figure 6. Courbe du moment fléchissant du 1ier volet à l’ELU


Figure 7. Courbe du moment fléchissant du 1ier volet à l’ELU (RDM6)

Figure 8. Schéma de calcul du 3ème volet

Figure 70. Courbe du moment fléchissant du 3ème volet à l’ELU


Figure 71. Courbe du moment fléchissant du 3ème volet à l’ELU (RDM6)

Désignation Volée 1 Volée 2 Volée 3


ELU (KN.m) 57.736 17.438 57.736
ELS (KN.m) 41,828 12,584 41,814

Tableau 45. Les moments fléchissant des volets

3.2 . Effort tranchant

Figure 72. Courbe de l’effort tranchant du 1er volet à l’ELU


Figure 73. Courbe de l’effort tranchant de la 3èmevolet à l’ELU

Volée 1 Volée 2 Volée 3


Désignation Appuis Appuis Appuis Appuis Appuis Appuis
gauche droite gauche droite gauche droite
ELU (KN) 40.058 -41.002 20.929 -21.28 41.002 -40.058
Tableau 46. Les efforts tranchants des volet

4. Calcul du ferraillage

Le calcul se fait en section rectangulaire de largeur b = 1m et de hauteur h = 18 cm.

Il convient de prendre les valeurs des sollicitations les plus importantes pour avoir les mêmes
nuances d’armatures tout le long de l’escalier. Le moment sur appuis est estimé à 0,15M0.

4.1 . Armatures longitudinales en travées et sur appuis

Exemple de calcul : Travée de la 1 ère volée

 Dimensionnement à L’ELU

Mu = 57.736 KN ; d = h − enr − 2 = 14.5 cm

 0.194 <  lu =0.39


Mu
 bu   Asc= 0 cm 2 : pas d’acier comprimé.
b  d 2  f bu

α = 1.25(1 − √1 − 2μbu )) = 0,272

Z = d × (1 − (0.4α) = 12,92 cm

Mu
Ast = = 12,84 cm2 /ml
Z × fed
 Condition de non fragilité
f
Amin  0.23  t 28  b  d  1.75 cm ² / ml  Amin <Ast (Vérifiée)
fe

Soit 6 HA16 + 1 HA12 avec Ast réelle = 13,195 cm2 /ml

 Vérification à L’ELS

S IAN  y12  15. Asc  15. Ast . y1  15. Asc .d '15. Ast .d   0
b
2 => Y1= 5,85 cm

b 3
Ih  y1  (15  AST  (d  y1 ) 2 )  2.148.10  4 m
4
3

M ser  y1
 σbc = ̅bc = 15 MPa  (Vérifiée)
= 11,393 MPa < σ
I SRH
Désignation Volée 1 Sur appuis Volée 3 Sur appuis
Dimensionnement à l’ELU
Mu
57,736 8.66 57.736 8.66
(KNm/m)
µbu 0,194 0,029 0,194 0.029
Asc 0 0 0 0
α 0,272 0,037 0,272 0.037
Z (cm) 12,92 14,29 12,92 14.29
Ast(cm²/ml) 12,84 1,74 12,84 1.74
Amin(cm²/ml) 1,75 1.75 1.75 1.75
Ast≥ Amin Non Non
vérifié vérifié
(cm²/ml) vérifié vérifié
Choix des
7HA16 4HA8 7HA16 4HA8
armatures
Ast réelle
14.07 2.01 14.07 2.01
(cm²/ml)
Vérification à l’ELS
Mser (KN.m) 41,828 6.27 41,814 6.27
Y1(cm) 5,85 2,67 5,85 2.67
Ih(10 -4m4) 2.148 0.4855 2.148 0.4855
σbc(MPa) 11,393 3,449 11,389 3.449
𝛔
̅𝐛𝐜 (MPa) 15 15 15 15
𝛔𝐛𝐜 < 𝛔
̅𝐛𝐜 vérifié vérifié vérifié vérifié
Tableau 47. Les sections d’acier des volées

4.2 Armatures de répartition

La section des armatures de répartition dans le sens de largeur de l’escalier est prise égale
au quart de la section la plus importante des armatures principales.

ASt 14.07
Ar = = = 3.51 cm²/ml> Amin = 1.75 cm²/ml
4 4

 Soit 5HA10 / ml = 3,927 cm²/ml


4.3 Acier de chapeau

Ac=0.15×As = 0.15×12.84 = 1.926 cm²/ml

 Soit 4HA8 / ml = 2 cm²/ml

4.4 . Vérification vis-à-vis l’effort tranchant

Vmax 41.002 0,07∗fc28 0,07∗25


u
τu= b∗d = 1×0.145 = 0.283 MPa < τu
̅̅̅ = = = 1.167 MPa (Vérifiée)
γb 1.5

 Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

6. Plan de ferraillage

Figure 74. Disposition des aciers de la 1ère volet


Figure 75. Disposition des aciers de la 3ème volet
Chapitre 9. Etude d’un mur de soutènement

1. Généralités
Les voiles sont des éléments ayant deux grandes dimensions par rapport à la troisième
appelée épaisseur. Dimensionner un ouvrage de soutènement consiste à déterminer ses
éléments géométriques et ses éléments structuraux pour qu’il soit stable sous l’action des
forces qui lui sont appliquées.
Ils sont soumis à un chargement uniforme dû aux surcharges appliquées sur le terrain
à soutenir, à un chargement triangulaire provenant de la poussée des terres, et à un
chargement triangulaire provenant de la nappe phréatique.
La plupart des méthodes de dimensionnement reposent sur des calculs à la rupture
avec la prise en compte des coefficients de sécurité.
Pour concevoir le voile, on va travailler avec le modèle suivant :

 Panneau de voile continue encastrée sur trois côtés et libre au plancher haut
Ce voile peut être modélisé comme une dalle continue verticale, libre ou articulé au niveau
supérieur et encastrée au niveau des longrines et les poteaux.
2. Données de calcul

2.1. Caractéristiques géométriques

Figure 76. Emplacement du voile

Figure 77. Caractéristiques géométriques du voile à étudier


 La hauteur totale du voile : 4 m.
 La largeur du voile : 7.18 m
 L’épaisseur du voile : 0.2 m
 D’après le rapport géotechnique, le niveau de la nappe phréatique est à -10 m. Pour
des raisons de sécurité et en considérant la nappe haute, on pose un niveau à – 3 m.
3.1 . Hypothèses de calcul
L’étude de voile est réalisée en considérant les critères suivants :
 Poids volumique de la couche de remblai dont l’epaisseur est 1m : γ =18 KN/m²
 Poids volumique de la couche de sable fin à moyen limoneux dont l’épaisseur est de
l’ordre de 5m : γ =19.5 KN/m²
 La fissuration est très préjudiciable (milieu agressif)
 La cohésion du sol C : 0.5
 L’angle du frottement de Remblai : φRemblai=25°
 L’angle du frottement de sable : φsable=30°
 Surcharge au voisinage du mur : q =5 KN/m²
3.2 . Méthode de calcul :
On a :
- La surface du sol est rectiligne.
- Le frottement sol/paroi est nulle (paroi lisse).
- Le milieu est en état d’équilibre.
 La théorie de RANKINE est utilisée pour le calcul des poussées.

4. Calcul des actions


4.1 . Action du sol
π φ𝑅𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖
Remblai : Ka1= tg 2 (4 − ) = 0.4
2
π φ𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒
Sable : Ka2= tg 2 ( − ) = 0.33
4 2

σv = γh et σh = K a . σv − 2. c. √K a

 z=0m
σv = σh = 0

 z=1m
σv = 1 × 18 = 18 KPa
σh1= 0.4 × 18 − 2 ∗ 0.5 ∗ √0.4 = 6.57 KPa

σh2= 0.33 × 18 = 5.94 KPa

 z=3m
σv = 18 + 2 ∗ 19.5 = 57 KPa

σh2= 0.33 × 57 = 18.81 KPa

 z=4m

σv = γ′h

WS
γd = = 19.5 KN/m3
V

Figure 78. Diagramme de phase

Où :
 WS= 27 kN : Poids des grains solides
 V = VS+Vv= 1+Vv : Volume total
 VS = 1m3 :Volume des grains solides

 Vv: Volume de l’eau


27
γd = = 19.5 KN/m3
1 + Vv
27
VV = − 1 = 0.38 m3
19.5

 Le poids volumique du sol saturé


W WS + Wv 27 + (10 × 0.38)
γsat = = = = 22.319 KN/m3
V VS + Vv 1 + 0.38
 Le poids volumique déjaugé
γ′ = γsat − γW = 12.319 KN/m3

σv = 57 + 12.319 × 1 = 69.319 KPa

σh2= 0.33 × 69.319 = 22.87 KPa

4.2 . Action des surcharges


σv = q = 5 KPa ; σh = K aq x q = K a x q

Remblai : 0 ≤ z ≤ 1 m  σh1 = q Ka1 = 5 × 0.4 = 2 KPa

Sable : 1 ≤ z ≤4 m  σh2 =q Ka2 = 5 × 0.33 = 1.65 KPa

4.3 . Pression de l’eau


 z=3m
u = 0 KPa

 z=4m
u = 1 × 10 = 10 KPa

4.4 . Evaluation des charges


Le voile supporte les chargements due aux actions du sol, des surcharges et de l’eau
récapitulés dans le tableau ci-dessous.

Profondeur Sol Surcharge Eau COMBINAISON


Z(m) (KPa) (KPa) (KPa) ELU ELS
0 0 2 0 3 2
6,57 2 0 11,87 8,57
1
5,94 1,65 0 10,494 7,59
3 18,81 1,65 0 27,87 20,46

4 22,87 1,65 10 46,85 34,52


Tableau 48. Tableau des chargements et des combinaisons
Figure 9. Diagrammes des actions exercées sur le voile

Figure 80. Diagrammes des actions exercées sur le voile en 3D

5. Calcul des Moments fléchissant


Les sollicitations sont données par les formules du tableau suivant :

Pour une charge P par unité de surface Au côté de longueur a Au côté de longueur b

Moment maximal positif en travée/m K a  P  L² K b  P  L²


Ma  Mb 
1000 1000

Moment maximal négatif sur appui/m26 K a ' P  L ² K b ' P  L ²


M a ' M b '
1000 1000
Tableau 49. Les moments maximaux sur le voile

5.1 . Les conditions aux limites


Le voile est modélisé comme un panneau de dalle encastré en bas avec les fondations et à ses
deux cotés et libre en haut.
5.2 . Détermination des coefficients de calcul
L=min (a, b) =min (7.18 ; 4) =4 m.

Cas de charge a/b Ka Kb K’a K’b


Poussée du sol 1,795 23.688 14.495 -57.653 -78.723

Poussée de
7.18 12.107 5.449 -68.933 -160.147
l’eau
Surcharge
1,795 87.673 21.856 -246.335 -183.389
d’exploitation
Tableau 50. Les coefficients de calcul

5.3 . Détermination des moments en travée et sur appui :


Ma Mb M’a M’b
Cas de charge
(KN .m/m) (KN .m/m) (KN .m/m) (KN .m/m)
Poussée du sol 9,960 6,095 -24,242 -33,101

Poussée de l’eau 1,937 0,872 -11,029 -25,624

Surcharge d’exploitation 2,806 0,699 -7,883 -5,868

ELU 20,270 10,454 -59,440 -88,081


Combinaison
ELS 14,703 7,666 -43,154 -64,593

Tableau 51. Les moments agissants sur le voile

6. Calcul du ferraillage
Le calcul se fait en section rectangulaire de largeur b = 1m et de hauteur h = 20 cm.

La fissuration du voile étant préjudiciable donc le dimensionnement se fait à l’ELU et à l’ELS


et on prendra le maximum des deux cas.

6.1 . Armatures longitudinales en travées et sur appuis


Exemple de calcul : Appui bas

5.2.1. Dimensionnement à L’ELU



Mu= Mb‘= -88,081 KN.m ; d = h − enr − 2 = 16 cm
 0.243 <  lu =0.392
Mu
 bu  donc pas d’acier comprimé Asc= 0 cm 2
b  d 2  f bu

α = 1.25(1 − √1 − 2μbu )) = 0,354 → Z = d ∗ (1 − 0.4α) = 13,74 cm

Mu
Ast = = 18,43 cm2 /ml
Z × fed

5.2.2. Dimensionnement à L’ELS


On a : Mser = -64,593 KN.m/m et la fissuration étant préjudiciable donc

2
σst = min[3 fe ; 110√ηft28 ] = 266.666 MPa
̅̅̅̅

9fc28
α1 =
̅̅̅ = 0.457
σst + 9fc28
̅̅̅̅

1 α1
̅̅̅
Mrb = bd2 ̅̅̅̅
σbc × ̅̅̅
α1 (1 − ) = 74.377 KNm/m
2 3

Mser
μser = = 0.168
bd²σ
̅̅̅̅
bc

Mrb
μrb = = 0.194
bd²σ
̅̅̅̅
bc

μser < μrb  Asc = 0

30Mser
u= = 0.284
bd²σ
̅̅̅̅
st

λ = 1 + μ = 1.284

−3 −3
cosφ = λ 2  φ = cos −1 (λ 2 ) = 46.58 °

φ
α1 = 1 + 2 × √λ × cos (240 + ) = 0.433
3

α1 σs
̅̅̅
σbc = × = 13.57 MPa
1 − α1 15

bdα ²
1
Ast = 30(1−α = 17.63 cm2 /ml
) 1
5.2.3. Condition de non fragilité
f 2 .1
Amin  0.23  t 28  b  d  0.23   1 0.145  1.811cm2 /ml
fe 400

Amin= 1.811 cm2/ml <ASt =17.63 cm2 /ml<ASt =18.43 cm2 /ml  (Vérifiée)

Soit 9HA16 + 1HA12 /ml avec Ast réelle = 19,227 cm2 /ml

Désignation Appui bas appui gauche et droite travée suivant a travée suivant b

Dimensionnement à l’ELU
Mu 88,081 59,440 20,270 10,454
µbu 0,243 0,164 0,056 0,029
Asc 0 0 0 0
α 0,354 0,225 0,072 0,037
Z (m) 13,74 14,56 15,54 15,77
Ast(cm² / ml) 18,43 11,74 3,75 1,91
Dimensionnement à l’ELS
Ms (KN.m) 64,593 43,154 14,703 7,666
µser 0.168 0.112 0,038 0,02
Asc(cm²) 0 0 0 0
u 0.284 0,189 0,0646 0,0336
λ 1.284 1,189 1,065 1,034
ϕ 46.58 39.53 24,44 17.91
α 0.433 0,369 0,232 0,172
σbc (MPa) 13.57 10.38 5.364 3.692
Ast(cm²) 17.63 11.49 3.73 1,905
Amin(cm²) 1,811 1,811 1,811 1,811
Astmax>Amin (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée) (Vérifiée)
9HA16
Choix des
+ 6HA16 4HA12 4HA8
armatures
1HA12
Ast réelle (cm²) 19,227 12.064 4.524 2,011
Tableau 52. Les sections d’acier en travée et sur appui

5.4 . Arrêt des barres

5.4.1. En travée (Nappe intérieure)

 Suivant (a)
2 barres HA 12 / la largueur du panneau

2 barres HA 12 / ml arrêtés à 0,1 x 7.18 = 0,718 cm de la rive ; soit 0.7 m

 Suivant (b)
2 barres HA 8 / la hauteur du panneau
2 barres HA 8 / ml arrêtés à 0,1 x 4 = 0,4 cm ; soit 0.4 m

5.4.2. En travée (Nappe extérieure)

 Suivant (a)
4barres HA 8 / la longueur du panneau

 Suivant (b)
4barres HA 8 / ml filant

5.4.3. Sur appuis bas


𝑀′
l1=Max (0.25(0.3+ 𝑀 𝑏 ) a ; 36) avec M0=μb Pu b²= 64.94Kn.m/m
0

1 𝑎 4
et μb= 8(1+2.4𝛼3 ) = 0.0884 et α = 𝑏 = 7.18 = 0.557 > 0.4 (la dalle porte dans les deux sens)

l1=Max(165.63 cm ; 57.6cm)=165.63 cm soit l1 =166 cm

l2=Max (0.5 l1 ; 36)=82.81 cm soit l2 =83 cm

5.4.4. Sur appuis gauche et droite


𝑀′
l1=Max (0.25(0.3+ 𝑀 𝑎 ) a ; 36)
0

l1=Max(121.53 cm ; 57.6cm)=121.53 cm soit l1 =122 cm

l2=Max (0.5 l1 ; 36)=60.76 cm soit l2 =61 cm


6. Plan de ferraillage

Figure 81. Schéma de ferraillage du voile en travée (nappe intérieur)

Figure 10. Schéma de ferraillage du voile sur appuis


Chapitre 10 : LES FONDATIONS
1. Introduction :
L’étude d’un ouvrage ne se limite pas à l’étude de la structure mais s’étend aussi aux
fondations qui ont un impact immédiat sur le comportement de l’ouvrage.
Cette étude nous a permis de nous poser de nombreuses questions sur les fondations. Nous
avons eu en outre l’occasion d’appliquer les normes DTU 13.2 et le fascicule 62 titre V.
Dans ce qui suit, nous essayons de présenter une synthèse des travaux géotechniques de
sondages et essais in situ et les analyses au laboratoire.

2. Etude géotechnique
La société de promotion immobilière «EL ABRAR» a soumissionné la société AFRICSOIL
pour réaliser une étude de reconnaissance et d’interprétation géotechnique du site prévu pour
la construction d’un immeuble R+8 sis à Tunis cité des Pins les Berges du Lac lot n° 1.3.2.
2.1. Travaux exécutés
LesTravaux exécutés sont:
a) Sur site :
- Réalisation de trois sondages préssiométrique de 40 m de profondeur chacun avec
essai pressiométriques tous les mètres.
- Réalisation de deux sondages carottés de 40 m de profondeur chacun.
b) En laboratoire :
- Teneur en SO42- .
- Essai Œdométrique.

Figure 83. Plan d’implantation des sondages

2.2. Cadre géologique


 Caractéristique hydrogéologique du site :
Au moment de la réalisation des différents sondages ; la nappe phréatique a été stabilisée à un
niveau moyen de -1,5 m/TN.
 Description litho stratigraphique :
D’après les coupes des différents sondages (trois sondages préssiomètriques, deux sondages
carottés et trois sondages de pénétromètre statique déjà réalisés) la séquence stratigraphique
est marquée essentiellement par une hétérogénéité globale tout au long des colonnes
investiguées.
Par conséquent, on peut diviser la litho stratigraphie du terrain étudié en six horizons illustrés
comme suit dans le tableau du plus récent vers le plus ancien :
horizon profondeur (m) Observations
1 De 0 à 1 m Remblai
Sable fin à moyen limoneux localement oxydé coquillé beige à
2 De 1 à 6 m
jaunâtre
3 De 6 à 11 m Sable fin argileuse vaseuse coquillée grisâtre
Argile sableuse légèrement vaseuse coquillée très riche en coraux
4 De 11 à 15 m
grisâtre
5 De 15 à 21 m Sable argileux vaseux coquillé grisâtre
6 De 21 à 40 m Argile vaseuse riche en coquillages grisâtre
Tableau 53 : Caractéristique du sol
2.3. Caractéristiques mécanique et physico-chimique du sol :
 Caractéristique chimique du sol d’assise :
La teneur en sulfate mesurée sur un échantillon liquide prélevé de la nappe phréatique a
donné une valeur maximale de l’ordre de 5707mg/l, ce qui prouve que le sol est classé
fortement agressif de degré d’agressivité A3 dont de niveau de protection 2. Ceci exige
adaptation de composition et de la mise en œuvre aux conditions du milieu (action spécifique
sur la nature et le dosage du ciment, catégorie de ciment HRS, E/C, cure, adjuvant).
 Caractéristiques physiques et mécaniques :
Les caractéristiques physiques ont été mesurées sur dix échantillons intacts prélevés des deux
sondages carottés SC1 et SC2.
La teneur en eau naturelle Wn des dix échantillons étudiés a donné les résultats du tableau.
Le tableau ci-après récapitule les résultats des essais d’identifications physiques effectuées
sur les dix échantillons intacts.
profondeur Teneur en eau Wn Poids volumique
Sondage Ech e0 Cc
(m) (%) (KN/m3)
EI11 10,50 - 11,00 23,83 19,79 0,659 0,168
EI12 14,00 - 14,50 25,86 19,56 0,678 0,181
SC1 EI13 18,00 - 18,50 38,04 17,75 1,058 0,268
EI14 22,00 - 22,50 37,48 18,06 0,938 0,179
EI15 34,50 - 35,00 31,00 17,90 0,41 0,107
EI21 8,00 - 8,50 22,87 19,99 0,602 0,13
EI22 16,50 - 17,00 27,46 18,70 0,575 0,113
SC2 EI23 20,50 - 21,00 24,79 19,12 0,656 0,163
EI24 30,50 - 31,00 26,00 19,85 0,658 0,199
EI25 37,50 - 38,00 29,60 18,25 0,593 0,204
Tableau 54.Tableau récapitulatif des résultats des essais mécaniques et de l’essai de consolidation
œdométrique

Les caractéristiques mécaniques du sol ont été mesurées sur site par les essais
préssiomètriques. Le pressiomètre utilisé est du type MENARD muni de 3 cellules dont une
cellule de mesure et deux cellules de gardes. Les essais ont été effectués tous les mètres.
Pour chaque essai, on étudie en fonction de la pression latérale transmise au sol
l'expansion cylindrique ΔV/V. On trace pour chaque essai la courbe P = f (ΔV/V).
A partir de chaque courbe, on déduit les caractéristiques suivantes :
Po : pression initiale qui correspond à la pression des terres au repos.
Pf : pression de fluage qui marque la limite du seuil élastique du sol.
Pl : pression limite, c'est la contrainte latérale maximale à la rupture que peut supporter le sol.
EM : module pressiomètriques, c'est la pente de la partie élastique de la courbe pression -
volume.
Le tableau ci-après récapitule les valeurs de la pression limite effective Pl* (Pl* = Pl-P0) et du
module pressiométriques E.
SP1 SP2 SP3
prof
Pl* E Pl* E Pl* E
(m)
(Mpa) (Mpa) (Mpa) (Mpa) (Mpa) (Mpa)
1 0,6 4,8 0,57 3,7 0,53 3,7
2 0,58 4,2 0,52 2,8 0,63 3,5
3 0,79 7 0,69 7,3 0,72 8,6
4 0,63 6,3 0,62 6,7 0,65 7
5 0,8 8,3 0,8 6,6 0,81 10
6 0,66 7,8 0,61 4,8 0,62 7,3
7 0,34 2,3 0,37 3,8 0,28 3,6
8 0,43 1,6 0,47 7,2 0,25 1,5
9 0,34 3,6 0,18 1,7 0,18 1,4
10 0,25 1,9 0,33 2 0,59 4,3
11 0,33 4,4 0,56 8,6 0,71 6,1
12 0,27 2,5 0,78 7,9 0,31 3,9
13 0,54 2,9 0,48 4,5 0,61 4,6
14 0,77 6,9 0,7 5,9 0,68 7,3
15 0,63 5,4 0,65 7,5 0,75 8,1
16 0,83 9,8 0,76 7,9 0,4 2,6
17 0,75 5,1 0,8 7,9 0,74 2,8
18 0,61 8,2 0,65 12,8 0,69 6,9
19 0,73 9 0,74 10,4 0,86 7,8
20 0,67 7,3 0,84 6,2 0,83 7,4
21 0,93 8,8 0,73 8,7 0,9 0
22 1,08 10,8 1,05 18,4 1,22 8,7
23 0,98 10,7 1,26 14 1,17 11,3
24 0,92 10,4 1,33 19,6 1,29 14,5
25 0,9 11,3 0,88 9,8 0,91 24
26 0,86 10,6 0,91 14,3 0,77 5,1
27 0,91 9,7 0,78 6,7 0,85 7,4
28 0,99 12,4 0,95 12,1 1,09 12,9
29 1,16 10,1 0,97 13,6 0,98 9,6
30 1,23 13,1 0,72 6,5 0,79 11
31 1,18 8,3 1,19 16,9 1,32 13,8
32 1,04 8,5 1,1 16,3 1,27 13,1
33 1,15 6,2 1,3 22,2 1,17 7,1
34 1,22 12,7 1,17 15,5 1,34 7,8
35 1,1 20,9 1,05 11,5 1,1 14,7
36 1,31 8,4 1,2 14 1,16 9,7
37 1,27 17,2 1,18 21,4 1,03 11,4
38 1,34 5,5 1,25 28,5 1,29 16,9
39 1,19 9,2 1,35 14,2 1,26 18,3
40 1,32 11,6 1,3 24,4 1,37 17,2
Tableau 55.Tableau récapitulatif des résultats d’essais pressiomètriques
SP1 SP2 SP3
Pl* (MPa) Pl* (MPa) Pl* (MPa)

0,1 1 10 0,1 1 10 0,1 1 10


0 0 0

5 5 5

10 10 10

15 15 15

20 20 20

25 25 25

30 30 30

35 35 35

40 40 40

Figure 84. Pression limite nette en fonction de la profondeur


3. Détermination du type de fondation :
D’après la coupe des différents sondages, il sera recommandé d’opter pour des fondations sur
pieux encastrés à partir de la profondeur de 20 m par rapport au niveau de terrain naturel.
Le choix du diamètre, du nombre de pieux par appuis dépend de la charge réelle à transmettre
aux niveaux des fondations.
La profondeur choisie est de 25 m.
L’environnement du projet impose le type des pieux forés vu qu’il est impossible de battre des
pieux car les fondations voisines peuvent être endommagées, en plus en site urbain le battage
donne un effet sonore désagréable.

4. Positionnement des pieux


Malgré l’apparente simplicité de la tâche, il faut prendre en compte que de petites distances
relatives entre pieux génèrent des interactions en eux (effet de groupe).
Quelques règles à suivre :
-Les pieux sont positionnés sous les poteaux et sous les charges importantes.
-Eviter les pieux trop rapprochés afin de limiter les interactions (>3×entre-axe).
-Placer des pieux en coin de voiles pour la stabilité aux charges.
Les voiles reposent sur les pieux tels que les poutres reposent sur les poteaux. Entre le voile et
le pieu est coulé un massif de tête de pieu qui permet l’assemblage pieu/structure.

5. Dimensionnement des fondations


 Résistance conventionnelle du béton
La résistance conventionnelle du béton est déterminée en fonction du mode de coulage du béton,
du procédé d’exécution (foré tubé) et des difficultés de bétonnage liées à la géométrie de la
fondation
𝐢𝐧𝐟(𝐟𝐜𝐦𝐚𝐱;𝐟𝐜𝐣,𝐟𝐜𝟐𝟖)
FC =
(𝐊𝟏∗𝐊𝟐)

Les valeurs de fcmax et des coefficients K1 et K2 sont donnés en fonction du type de pieux et de
leur rapport diamètre/hauteur. d’après le fascicule 62
Pour les pieux forés tubés bétonnés sous l’eau : K1=1.2 et K2 = 1.05 .
fc28 : Résistance caractéristique du béton à 28 jours
fcj : Résistance caractéristique du béton à j jours pour j<28jours
fc28 = 25 MPa
fcj = 28 MPa
On obtient donc la valeur de Fc = 19.84 MPa
 charge admissible d’un pieu
La capacité portante des pieux est limité par :
-la résistance du matériau constituant le pieu.
-la capacité du sol par sa résistance de pointe et son frottement latéral.
La capacité portante d’un pieu isolé est obtenue à partir de la formule ci-dessous
Qa = Qp + Qs
Pour des combinaisons fondamentales à l'ELU :
Qa Qs
Qmax = 1.4 et Qmin =- 1.4

Qp : représente le terme de pointe obtenu par la formule :


Qp = A x qp
Où A : représente la section transversale du pieu (A = π. D² /4)
qp : la résistance unitaire du sol dans la pointe tel que qa = Kp. Ple*
Avec Ple* : pression limite équivalente.
𝟏 𝑫+𝟑𝒂
Ple* = (𝒃+𝟑𝒂) ∫𝑫−𝒃 𝑷𝒍∗ (𝒛)𝒅𝒛

Avec D : la hauteur du pieu


B : le diamètre du pieu
h : la hauteur de l'élément de fondation dans la couche porteuse
a = 𝐵/2 𝑠𝑖 𝐵 > 1 𝑚
0.5 𝑚 𝑠𝑖 𝐵 < 1𝑚
b = min (a , h)
Kp : facteur de portance en fonction de la forme de la fondation, de la hauteur
d’encastrement, de la nature du terrain et le mode de mise en place du pieu (d’après le
fascicule 62 titre V)
classe de sol Description Pl*(MPa)
A Argiles et limons mous < 0,7
Argiles, B Argiles et limons fermes 1,2 - 2
limons Argiles très fermes à
C > 2,5
dures
A Lâches < 0,5
Sable,
B Moyennement compacts 1-2
Graves
C compacts > 2,5
Tableau 56. Classification du sol
éléments mis en
œuvre sans
classe de sol refoulement du
sol
Kp
A 1,1
Argiles ,
B 1,2
limons
C 1,3
A 1
Sable ,
B 1,1
Graves
C 1,2
Tableau 57.Valeurs du facteur de portance Kp
Qs : représente le terme de frottement calculé sur la surface latérale du pieu obtenu par la
formule :

h
Qs  P  qs ( z )dz
0

Où P : désigne le périmètre du pieu


h : c’est la hauteur du pieu ou s’exerce effectivement le frottement latéral.
qs(z) : le frottement latéral unitaire limité à la cote z.
Le frottement latéral unitaire 𝑞𝑠 est donné en fonction de la pression limite nette 𝑃𝑙∗ par les
courbes de la figure :

Figure 85. Frottement latéral unitaire en fonction de la pression limite nette


Le choix de la courbe à utiliser se fait en fonction de la nature du sol et du type de pieu.
type du pieu : foré boue
classe du Argile Sable
sol A B C A B C
courbe Q1 Q1 Q1 Q1 Q2 Q3
Tableau 58. Choix des courbes de frottement unitaire limite en fonction de la classe du sol
Le tableau suivant récapitule la charge admissible d’un pieu vis-à-vis le matériau(ELS) :
Contrainte admissible du béton = 6MPa
Diamètre (m) 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,2
Section (m2) 0,2826 0,38465 0,5024 0,63585 0,785 1,1304
Q adm (kN) 1695,6 2307,9 3014,4 3815,1 4710 6782,4
Tableau 59. Les charges admissibles d’un pieu vis-à-vis le matériau à l’ELS
 Charge de fluage
Qp 𝑄𝑠
Qc = + 1.5
2

Pour des combinaisons quasi-permanentes à l'ELS :


Qc
Qmax = 1.4 et Qmin = 0

Pour dimensionner les pieux du Bloc 1 on utilise les résultats de sondage pressiomètrique SP1
Pl* Pl*e Qp (MN)
Prof (m)
(Mpa) (Mpa) Ø = 0,6m Ø = 0,8m Ø = 1m
21 0,93 0,983 0,306 0,543 0,849
22 1,08 1,017 0,316 0,562 0,879
23 0,98 0,955 0,297 0,528 0,825
24 0,92 0,911 0,283 0,504 0,787
25 0,9 0,884 0,275 0,489 0,764
26 0,86 0,893 0,278 0,493 0,771
27 0,91 0,958 0,298 0,529 0,827
28 0,99 1,074 0,334 0,594 0,928
29 1,16 1,181 0,367 0,653 1,021
30 1,23 1,192 0,371 0,659 1,030
Tableau 60.Tableau récapitulatif des charges de pointe à l'ELS
Qs (MN)
Prof (m)
Ø = 0,6m Ø = 0,8m Ø = 1m

21 1,131 1,508 1,885


22 1,188 1,583 1,979
23 1,244 1,659 2,073
24 1,301 1,734 2,168
25 1,357 1,810 2,262
26 1,414 1,885 2,356
27 1,470 1,960 2,450
28 1,527 2,036 2,545
29 1,583 2,111 2,639
30 1,640 2,187 2,733
Tableau 61.Tableau récapitulatif des frottements latéraux à l'ELS
profondeur Qadm ELS (MN)
(m) Ø = 0,6m Ø = 0,8m Ø = 1m
21 0,648 0,912 1,201
22 0,678 0,955 1,256
23 0,698 0,978 1,282
24 0,721 1,006 1,313
25 0,745 1,036 1,350
26 0,772 1,074 1,397
27 0,806 1,123 1,462
28 0,846 1,182 1,543
29 0,885 1,239 1,621
30 0,913 1,277 1,669
Tableau 62.Tableau récapitulatif des charges admissibles à l'ELS
A partir des charges admissibles, on détermine les diamètres les hauteurs adéquats et le nombre
de pieux sur chaque poteau (Avec une profondeur de 25 m pour tous les pieux)
nombre des
poteau Effort(KN) D (m)
pieux
P101 570 0,6 1
P102 445 0,6 1
P103 587 0,6 1
P104 1216 0,6 2
P105 1100 1 1
P106 379 0,6 1
P107 642 0,6 1
P108 1901 0,8 2
P109 917 0,8 1
P110 969 0,8 1
P111 1467 0,6 2
P112 581 0,6 1
P113 1144 1 1
P114 2240 1 2
P115 1263 1 1
P116 1497 0,8 2
P117 318 0,6 1
P118 484 0,6 1
P119 318 0,6 1
P120 1144 1 1
P121 2126 1 2
P122 327 0,6 1
P123 327 0,6 1
P124 635 0,6 1
P125 1724 0,8 2
P126 1260 1 1
P127 1073 1 1
P129 1991 0,8 2
P130 1630 0,8 2
P132 679 0,6 1
P133 679 0,6 1
P134 970 0,8 1
P135 1096 1 1
P136 548 0,6 1
P137 2953 0,8 2
P138 789 0,8 1
P139 1039 1 1
P140 1213 1 1
P141 473 0,6 1
P146 166 0,6 1
P147 130 0,6 1
P148 451 0,6 1
P149 93 0,6 1
P150 235 0,6 1
P151 557 0,6 1
P152 184 0,6 1
P153 98 0,6 1
Tableau 63.Nombre et diamètres des pieux sous chaque poteau
Le tableau suivant résume les pieux sous voiles :
pieu sous Effort
D(m) n
voile (KN)
PV1 582 0,6 1
PV2 222 0,6 1
PV3 222 0,6 1
PV4 712 0,6 1
PV5 526 0,6 1
PV6 245 0,6 1
PV7 245 0,6 1
PV8 491 0,6 1
Tableau 64.nombre et diamètres des pieux sous les voiles

6. Ferraillage des pieux :


6.1. Dispositions constructives :
- Le nombre minimal des barres est égal à cinq barres.
- Le diamètre minimal des armatures est Ø=12mm.
- L’écartement des cerces ou le pas de spire ne doit pas être supérieur à 35 cm.
- Les armatures doivent avoir le même diamètre et un écartement minimum de 10cm.
- Les armatures doivent avoir le même diamètre et un écartement minimum de 10cm
- La section totale des armatures longitudinales est au moins égale à :
 0.5% de la section transversale du pieu si A < 0.5m2.
 25cm2 si 05<A< 1m2.
 0.25% de la section transversale du pieu si A >1m2
6.2. Exemple de calcul d’un pieu :
Soit un pieu de diamètre Ø=60 cm soumis à une charge égale à 0.451 MN (P148) à l’ELU :

Fpieu = Fbéton + Facier

Avec : Fpieu : force dans une section droite du pieu.

Fbéton : force sur le béton.

Facier : force sur l’acier.

Fbéton
σbéton= alors Fbéton = σbéton × A = 7.2MN
𝐴

Donc Facier = -5.58 MN.


On prend alors les armatures minimales données par le règlement.

 Aciers longitudinaux :
𝛱∗Ø2
A= = 0.282 m2 ; 0.5m² > A
4

Almin =0.005× 0.282 =14.13 cm2, soit 8 HA 16 (Alréel = 26.13 cm2)

 Aciers transversaux :
Le minimum des aciers transversaux et leurs espacement sont fixés par le règlement à un
diamètre de 8 mm et un espacement au plus de 35 cm.
Soit des cerces Ø8 espacés de 25 cm avec un enrobage égal à 7 cm.

Figure 86. Schéma de ferraillage du Pieu148

6.3. Ferraillage des différents types de pieux :


Ø (mm) Section ( m2 ) Al (cm2) choix A réelle (cm2)
600 0.282 14.1 8 HA16 16.08
700 0.385 25 8 HA16 16.08
800 0.502 25 13 HA 16 26.13
900 0.635 25 13 HA 16 26.13
1000 0.785 25 13 HA 16 26.13
1200 1.130 28.25 15 HA 16 30.15
Tableau 65.Ferraillage des différents types des pieux
Figure 87. Schéma de ferraillage des différents types de pieux

6.4. Ferraillage des semelles en tête des pieux :


Compte tenu de la charge apportée par la structure, il est nécessaire de disposer un ou
plusieurs pieux sous l’élément porteur.

Afin de répartir ces charges sur les pieux sans créer d’autres efforts supplémentaires, il est
nécessaire d’utiliser les semelles de liaison .ces semelles sont des éléments de transition entre
poteaux et pieux.

En bâtiments, on utilise habituellement des semelles sur un, deux trois ou quatre pieux.

Dans notre cas, on va utiliser des semelles sur un pieu et des semelles sur deux pieux.

6.4.1. Semelle sur un pieu :


Les semelles sur un pieu sont calculées comme des semelles superficielles en appliquant la
méthode des bielles.

a-Dispositions constructives :

-Les semelles doivent déborder de :

 10cm du nu des poteaux.


 15 cm du nu des pieux
La hauteur totale h= d+5cm (sol moyennant agressif) + Ttransversal(8à10mm)+0.5 Ø(10à12mm).

-Un pourcentage minimum d’acier pour les :


 Acier transversaux inférieurs et supérieurs, de 4 cm2 par m de largeur.
 Aciers verticaux, de 2.h cm2/m et par face (h=hauteur de la semelle en m).
 Aciers horizontaux intermédiaires, de 3 cm2 de face verticale.
b-calcul de ferraillage de la semelle sur un seul pieu :

Soit le poteau P105 de section (30X30) de charge Pu=1.1MN à ELU, reposant sur un seul
pieu de diamètre Ø100.

Le béton est de résistance fc28=25MPa et l’acier de 400MPa de limite élastique.

 Cote de la semelle : A=B=D+0.3=1.3m

𝛱∗𝐷2
 Coté du pieu carré équivalent : C= √( ) =0.88m
4

 La hauteur utile de la semelle doit vérifier la condition suivante :

⃒C−a⃒
d> = 0.145m
4
Nous prenons d=0.9 .D =0.9 m et h= 1m.

Pu .(C−a)
 La section d’acier : As= = 2 cm2
8.𝑑.σs

Asmin=4.A=5.25 cm2
Donc on prendra AS = 5.25cm2
Soit 5 HA12 (5.65cm2), nous disposerons dans les deux directions, en parties inférieures.
En partie supérieure on dispose de 5HA8 (2.5cm²) pour former un panier indéformable.
Les aciers de répartition horizontaux seront réalisés sous forme de cadres. Av = 2h=2 cm2,
Soit 4 HA8 (2 cm2).
Pour les aciers horizontaux intermédiaires on a 3cm² de face verticale, soit 6 HA8 (3 cm2).
Figure 88. Plan de ferraillage d’une semelle sur un pieu
6.4.2. semelle sur deux pieux :
Les semelles sur deux pieux permettent de répartir sur deux pieux des charges relativement
importantes et des moments dans le plan de symétrie des pieux.

Les diamètres des pieux peuvent être différents si les charges sont excentrées ou en présence de
moment dominant dans un des deux sens.

Soit le poteau P137 de section (35X35) soumis à une charge Pu=2.953MN, reposant sur deux
pieux de diamètres Ø 800.

Figure 89. Semelle sur deux pieux.


a-dimensions :

 Distance b’ entre axes des pieux : b’≥ 3. Ø on prend b’=2.4m.


 Hauteur de la semelle : elle est choisie en fonction de la double condition
b b
0.5.( b’- ) ≤ d ≤ 0.7 ( b’- ) alors 1.05 ≤ d ≤ 1.47
2 2

Donc on prend d =1.20m et h=1.30m.

 Largueur de la semelle : le critère de résistance su béton donne :


Pu
b0= b0= 0.27 m
0.2 .𝑑 .fc28

b0 doit vérifier b0≥D+0.3 soit b0=1.3m

 Longueur de la semelle : L≥b’+D+2× 0.35 soit L=4m

b- contrainte dans la bielle :

 vérification au niveau de la tête du pieu :


2.d
tg θ= b = 1.14 ce qui nous donne θ =49°
𝑏′ −
2

L’inégalité suivante doit être vérifiée :


1 1.35 .G0+Pu
( ) ≤ 0.9 * fc28 alors 2.8 ≤ 22.5
2.Bp sin² θ

Avec : G0=poid propre de la semelle.

Bp=section du pieu

G0 = 25 × 1.4 × 1.3 × 3.9 = 177.45 KN

(𝜋×1²)
Bp = = 0.785 m²
4

2.45 ≤ 22.5 vérifiée

 vérification au niveau de la base du poteau :


Pu
≤ 0.9.fc28 9.36≤ 22.5 vérifiée
B sin² θ
c-armatures:
 section d’aciers inférieurs (tirant) :
1.35×G0+Pu 𝑎
Fs = × (b’- ) = 1.4 MPa
4×d 2
𝐹𝑠 1.4
Ai = 1.1× 𝜎𝑠𝑡 = 1.1× 348 = 44.1 cm²

Soit 10HA25 (Aréelle=49.1 cm2) ;


Ces armatures doivent être ancrées totalement au –delà du nu extérieur des pieux, il est
nécessaire d’ajouter les armatures suivantes pour équilibrer des efforts de torsion éventuels :
 des armatures supérieurs :
As=0.1Ai =4.91 cm2 ;soit 10HA8(Aréelle=5 cm2).
 . Des cadres verticaux
ftj = 0.6+0.06×fc28 =2.1 MPa
𝑃𝑢
τ0u= 2×𝑏0×𝑑 =0.95 MPa < 1.5×ftj=3.15 MPa vérifiée
τ0u
Atv = 4×ftj × A < 0.2 × A = 7.86 cm²

Soit Atv = 7.86 cm²


Pour maintenir les 10 files d’armatures il faut 10 brins : 5 cadres.
10 brins Ø 8 représentent 5 cm2, on doit avoir :
5
Sv ≤ × 120 = 76.33 cm
7.86

On prend Sv = 75 cm
 . Des cadres horizontaux
τ0u
Ath ≥ 4×ftj × Ai – As = 2.95 cm²

répartis sur la hauteur d-d’ (d’: distance entre A’ et la face supérieure de la semelle), ce Qui
conduit par face à :
𝐴𝑡ℎ 2.95
m× At = m× At = = 1.475 cm² / face
2 2

Avec m : nombre de barres par face pour m=10 Ø8HA : At = 0.5 cm²
At= section d’une barre
d−d′ 150−5
Sh= = = 13.18 cm
m+1 10+1
On choisit 12 cadres horizontaux Ø8HA, Sh =14 cm
 Largeur d’ancrage (lc)
Pour les barres à haute adhérence :
lc = 0.4 × ls
Avec ls : c’est la longueur de scellement
Pour fc28 = 25 MPa et Fe E 400 MPa
𝑙𝑠
= 35.3
Ø

lc = 0.4 × 35.3 × 2.5


lc = 35.3 cm

Figure 90. Schéma de ferraillage d’une semelle sur deux pieux


Figure 91.CoupeA-A d’une semelle sur deux pieux
Chapitre 11. Etude du contreventement

1. Introduction

Le contreventement est la fonction par laquelle une structure résiste à l’action des forces
horizontales et transmet ces forces jusqu’à les fondations.

Les origines de ces forces horizontales peuvent être diverses :

 Le vent
 Les séismes
 La poussée des terres

Dans notre cas, on s’intéressera aux charges horizontales provoquées par le vent

Dans ce chapitre, on s’intéressera d’une part à l’étude du comportement de la structure face


aux sollicitations horizontales et ceci conformément aux règles NV65 (règles définissant les
effets de la neige et du vent) et d’autre part au dimensionnement du refend.

Nous avons déterminé tout d’abord, la pression du vent appliquée sur le bâtiment, ensuite les
sollicitations agissantes sur les murs et enfin nous avons cherché le dimensionnement
nécessaire de ce voile.

2. Hypothèses de calcul
 Z = 28 m : Hauteur totale de bâtiment.
 Le projet se trouve au bord du littoral dans un site exposé de la région II.
 De = 28 m pour les deux faces.
 Le bâtiment est composé de huit niveaux.
Figure 92. Implantation des voiles à contreventer

3. Calcul du vent
3.1 . Coefficient de calcul
3.1.1 Coefficient de trainée Ct

On assimile l'ouvrage à un prisme de section rectangulaire.

 ct0 : Coefficient global de traînée pour l’ouvrage prismatique de section rectangulaire

Ct0 = 1.3

 γ0 : Coefficient pour les sections à base rectangulaire

ct = ct0 γ0

𝑏 28
On a : = 28 = 1
𝑎

𝑍 28
D’après abaque : 𝜆 = 𝑎 = 28 = 1 𝜖 [0.5 ; 2.5] → γ0 = 1

3.1.2. Coefficient de majoration dynamique β

β = 1 + ξτ: dépend de la période propre des vibrations

ξ ∶ Coefficient de réponse, varie en fonction du matériau de construction et de la période de


vibration.
τ ∶ Dépend du coefficient de pulsation

Z Z
La période propre de vibration T est : 𝑇 = 0.08 √D
√De e +Z

28 28
Pour les deux faces on a : 𝑇 = 0.08 × √28+28 = 0.3 s
√28

𝑇 = 0.3𝑠 → ξ = 0.15

β = 1 + ξτ → β = 1 + 0.15τ

3.1.3. Coefficient de réduction tenant compte de l'effet des dimensions δ

Le coefficient de réduction tenant compte de l’effet des dimensions est donné par les règles
NV65 en fonction de la hauteur de la construction et du niveau pris en considération.

Pour les deux faces, on a : max (Z, De) = max (28 ; 28)=28 m et z ≤ 30

D’où δ=0.75

3.1.4. Coefficient du site Ks

Région
Site
I II III
Protégé 0.80 0.80 0.80
Normal 1.00 1.00 1.00
Exposé 1.35 1.3 1.25
Tableau 22.Coefficient Ks

L’immeuble étant implanté dans la région II et dans un site exposé, on a Ks = 1.3

3.1.5. Pression réglementaire au niveau z ,qz

La pression réglementaire qz est déterminée en fonction de la région et de la hauteur z des


différents niveaux.

3.1.6. Pression normale du vent qn et pression de trainée Pn

La pression normale du vent qn est donnée par :


qn = Ks qz
et la pression de trainée Pn est donnée par :
Pn = ct βδ q

niveau Z(m) De (m) τ ct δ β qz(kg/m²) Ks Qn (kg/m²) Pn (kg/m²)


8 28 28 0,332 1,3 0,75 1,050 92 1,3 119,6 122,417
7 24,7 28 0,338 1,3 0,75 1,051 89 1,3 115,7 118,527
6 21,4 28 0,345 1,3 0,75 1,052 84 1,3 109,2 111,980
5 18,1 28 0,348 1,3 0,75 1,052 81 1,3 105,3 108,027
4 14,8 28 0,352 1,3 0,75 1,053 77 1,3 100,1 102,751
3 11,5 28 0,358 1,3 0,75 1,054 72 1,3 93,6 96,161
2 8,2 28 0,36 1,3 0,75 1,054 68 1,3 88,4 90,844
1 5 28 0,36 1,3 0,75 1,054 60 1,3 78 80,157
0 0 28 0,36 1,3 0,75 1,054 53 1,3 68,9 70,805
Tableau 23. Les coefficients de calcul du au vent pour les deux faces

3.2 . Pression et force de trainée et Sollicitations d'ensemble

La force de traînée T par unité de longueur est la composante de la force du vent dans la
direction parallèle à celle de vent.

 Force de trainée
Tn = ct βδ q De

 Effort tranchant

Tn + Tn+1
Hn = Δz + Hn+1
2

 Moment fléchissant

Hn + Hn+1
Mn = Δz + Mn+1
2

niveau Z(m) force trainée (t/m) Efforts tranchants H (t) Moment fléchissant M (t)
8 28 3,428 0,000 0,000
7 24,7 3,319 11,132 18,367
6 21,4 3,135 21,781 72,673
5 18,1 3,025 31,945 161,321
4 14,8 2,877 41,683 282,809
3 11,5 2,692 50,873 435,526
2 8,2 2,544 59,513 617,662
1 5 2,244 67,173 820,360
0 0 1,983 77,741 1182,645
Tableau 68. Calcul des forces de trainée et sollicitation d'ensemble
Figure 93. Courbe des forces et sollicitations exercées sur le refend du côté grande et petite faces

4. Calcul des sollicitations sur le refend


4.1 . Caractéristiques géométriques du refend

4.1.1 REFEND 1 :

Figure 94. Caractéristiques géométriques du refend 1

 La surface du refend
A = (2.4 × 4.2) − (2 × 1.8 × 2.2) = 2.16 m2
 Les moments statiques du refend

2.2
Sx = 4.2 × 2.4 × 1.2 − (2.2 × 3.6 × ( + 0.2) = 1.8 m3
2

 Coordonnées du centre de gravité du refend


Sx
Y′g = = 0.833 m
S

On a l’axe (G,y) est un axe de symétrie donc X′g est donnée par :

4.2
X′g = = 2.1 m
2

 Les inerties par rapport au centre de gravité :

Par convention, I1 correspond à la grande inertie et I2 à la petite inertie du refend.

2.4×4.23 4.2 2 2.2×3.63 3.6 2


I1 = + 2.4 × 4.2 × ( 2 − 2.1) − + 2.2 × 3.6 × ( 2 + 0.6 − 2.1)
12 12

I1 = 6.264 𝑚4

4.2×2.43 2.4 2 3.6×2.23 2.2 2


I2 = + 2.4 × 4.2 × ( 2 − 0.833) − + 2.2 × 3.6 × ( 2 + 0.2 − 0.833)
12 12

I2 = 1.274 𝑚4

Ix = I1 × 𝑐𝑜𝑠 2 ɸ + I2 × 𝑠𝑖𝑛2 ɸ

Iy = I1 × 𝑠𝑖𝑛2 ɸ + I2 × 𝑐𝑜𝑠 2 ɸ

Avec ɸ =45° (Pour les trois refends)

Ix = 2.651 𝑚4

Iy = 4.887 𝑚4
4.1.2 REFEND 2 :

Figure 95. Caractéristiques géométriques du refend 2

 La surface du refend
A = 5.67 × 0.22 = 1.247 m2
 Coordonnées du centre de gravité du refend

5.67
Y′g = = 2.235 m
2

0.22
X′g = = 0.11 m
2

 Les inerties par rapport au centre de gravité :

0.22×5.673
I1 = 12

I1 = 3.342 𝑚4

5.67×0.223
I2 = 12

I2 = 0.005 𝑚4

Ix = 0.926 𝑚4

Iy = 2.421 𝑚4
 Détermination des coordonnées du centre de torsion de l’ensemble et les valeurs
de calcul :
Désignation Refend 1 Refend 2
Ix 2,651 0,926
Iy 4,887 2,421
ΣIx 3,577
ΣIx 7,308
x' 10,770 13,720
y' 13,720 13,600
ly x' 52,634 33,217
lx y' 28,555 12,592
Σly x' 85,850
Σlx y' 41,147
x'ct = ΣIy x'/
11,800
ΣIy
y'ct = ΣIx y'/
11,550
ΣIx
x = x'-x'ct -0,977 1,973
y = y'-y'ct -0,732 2,098
Iy x² 4,668 9,422
Ix y² 1,423 4,073
ΣIy x² 14,089
ΣIx y² 5,496
J= ΣIx y² +
19,585
ΣIy x²
Tableau 24. Les valeurs de calcul des refends

4.2 . Distribution des sollicitations aux refends :

Figure 96. Position du centre de torsion et les excentrements

On définit :

- ex,ey : excentricités :
L’excentricité est la distance que fait la résultante de l’effort tranchant par rapport au
De
centre de torsion ; la résultante étant appliquée à 2
- Les forces dans les refends dues à une translation sous l’effet de H :
𝐻𝑥×𝐼𝑥 𝐻𝑦×𝐼𝑦
On définit : H’x = ∑ 𝐼𝑥𝑖
et H’y = ∑ 𝐼𝑦𝑖
- Les forces dans les refends dues à une rotation sous l’effet de H :
𝑀×𝑦×𝐼𝑥 𝑀×𝑥×𝐼𝑦
On définit : H“x = et H“y = Avec J=∑(I𝑥𝑖 × y𝑖 2 + I𝑦𝑖 × x𝑖²)
𝑗 𝑗
- Les forces finales distribuées dans les refends :
Hx = H’x + H“x et Hy = H’y + H”y

4.2.1. Vent Avant -Arriére :


On a e = 2.25 m
 REFEND1:
Z(m) Hy(t) Ĥy(t) H'y(t) M (tm) H''y(t) Hy(t) Mx(t.m)
28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 15,742 10,345 34,623 -8,189 2,155 3,557
21,4 21,781 30,803 20,242 67,746 -16,024 4,218 14,072
18,1 31,945 45,178 29,688 99,360 -23,502 6,186 31,238
14,8 41,683 58,949 38,738 129,648 -30,666 8,071 54,762
11,5 50,873 71,945 47,278 158,231 -37,427 9,851 84,334
8,2 59,513 84,163 55,307 185,103 -43,783 11,524 119,602
5 67,173 94,998 62,426 208,931 -49,419 13,007 158,852
0 77,741 109,942 72,247 241,799 -57,194 15,053 229,003
Tableau 70. Le calcul des sollicitations pour Refend 1 . Vent avant-arriére (composante Hy)

Z(m) Hx(t) Ĥx(t) H'x(t) M (tm) H''x(t) Hx(t) Mx(t.m)


28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 -15,742 -11,506 -34,623 3,349 -8,158 -13,460
21,4 21,781 -30,803 -22,514 -67,746 6,552 -15,962 -53,258
18,1 31,945 -45,178 -33,020 -99,360 9,610 -23,411 -118,223
14,8 41,683 -58,949 -43,086 -129,648 12,539 -30,547 -207,254
11,5 50,873 -71,945 -52,585 -158,231 15,303 -37,282 -319,172
8,2 59,513 -84,163 -61,516 -185,103 17,902 -43,613 -452,649
5 67,173 -94,998 -69,434 -208,931 20,207 -49,228 -601,195
0 77,741 -109,942 -80,357 -241,799 23,385 -56,972 -866,693
Tableau 71. Le calcul des sollicitations pour Refend 1 . Vent avant-arriére(composante Hx)
 REFEND2:
Z(m) Hy(t) Ĥy(t) H'y(t) M (tm) H''y(t) Hy(t) Mx(t.m)
28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 15,742 5,125 34,623 -2,057 3,068 5,062
21,4 21,781 30,803 10,028 67,746 -4,025 6,003 20,029
18,1 31,945 45,178 14,707 99,360 -5,903 8,804 44,462
14,8 41,683 58,949 19,190 129,648 -7,702 11,488 77,945
11,5 50,873 71,945 23,421 158,231 -9,400 14,021 120,035
8,2 59,513 84,163 27,399 185,103 -10,997 16,402 170,234
5 67,173 94,998 30,926 208,931 -12,412 18,514 226,099
0 77,741 109,942 35,791 241,799 -14,365 21,426 325,949
Tableau 72. Le calcul des sollicitations pour Refend 2 . Vent avant-arriére (composante Hy)

Z(m) Hx(t) Ĥx(t) H'x(t) M (tm) H''x(t) Hx(t) Mx(t.m)


28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 -15,742 -4,018 -34,623 -3,091 -7,109 -11,730
21,4 21,781 -30,803 -7,862 -67,746 -6,048 -13,910 -46,411
18,1 31,945 -45,178 -11,531 -99,360 -8,870 -20,401 -103,025
14,8 41,683 -58,949 -15,046 -129,648 -11,574 -26,620 -180,610
11,5 50,873 -71,945 -18,363 -158,231 -14,126 -32,489 -278,140
8,2 59,513 -84,163 -21,482 -185,103 -16,525 -38,006 -394,457
5 67,173 -94,998 -24,247 -208,931 -18,652 -42,899 -523,906
0 77,741 -109,942 -28,062 -241,799 -21,586 -49,648 -755,272
Tableau 73. Le calcul des sollicitations pour Refend 2 . Vent avant-arriére (composante Hx)

4.2.2. Vent Gauche-Droit :


On a e = 2.5 m
 REFEND1:
Z(m) Hx(t) Ĥx(t) H'x(t) M (tm) H''x(t) Hx(t) My(t.m)
28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 15,742 11,506 38,620 -3,735 7,771 12,822
21,4 21,781 30,803 22,514 75,567 -7,308 15,206 50,734
18,1 31,945 45,178 33,020 110,830 -10,719 22,302 112,621
14,8 41,683 58,949 43,086 144,615 -13,986 29,100 197,433
11,5 50,873 71,945 52,585 176,497 -17,070 35,515 304,048
8,2 59,513 84,163 61,516 206,472 -19,969 41,547 431,201
5 67,173 94,998 69,434 233,050 -22,539 46,895 572,707
0 77,741 109,942 80,357 269,712 -26,085 54,272 825,625
Tableau74. Le calcul des sollicitations pour Refend 1 . Vent gauche-droite (composante Hx)
Z(m) Hx(t) Ĥy(t) H'y(t) M (tm) H''y(t) Hy(t) Mx(t.m)
28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 15,742 10,345 38,620 -9,135 1,210 1,997
21,4 21,781 30,803 20,242 75,567 -17,874 2,368 7,900
18,1 31,945 45,178 29,688 110,830 -26,215 3,473 17,537
14,8 41,683 58,949 38,738 144,615 -34,206 4,531 30,744
11,5 50,873 71,945 47,278 176,497 -41,748 5,530 47,345
8,2 59,513 84,163 55,307 206,472 -48,837 6,470 67,145
5 67,173 94,998 62,426 233,050 -55,124 7,302 89,180
0 77,741 109,942 72,247 269,712 -63,796 8,451 128,564
Tableau 75. Le calcul des sollicitations pour Refend 1 . Vent gauche-droite (composante Hy)

 REFEND2:
Z(m) Hx(t) Ĥx(t) H'x(t) M (tm) H''x(t) Hx(t) My(t.m)
28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 15,742 4,018 38,620 -0,661 3,357 5,539
21,4 21,781 30,803 7,862 75,567 -1,294 6,568 21,915
18,1 31,945 45,178 11,531 110,830 -1,898 9,633 48,648
14,8 41,683 58,949 15,046 144,615 -2,476 12,570 85,283
11,5 50,873 71,945 18,363 176,497 -3,022 15,341 131,336
8,2 59,513 84,163 21,482 206,472 -3,535 17,946 186,261
5 67,173 94,998 24,247 233,050 -3,990 20,257 247,386
0 77,741 109,942 28,062 269,712 -4,618 23,443 356,636
Tableau 76. Le calcul des sollicitations pour Refend 2. Vent gauche-droite (composante Hx)

Z(m) Hx(t) Ĥy(t) H'y(t) M (tm) H''y(t) Hy(t) Mx(t.m)


28 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
24,7 11,132 15,742 5,125 38,620 8,427 13,552 22,361
21,4 21,781 30,803 10,028 75,567 16,489 26,517 88,475
18,1 31,945 45,178 14,707 110,830 24,184 38,892 196,400
14,8 41,683 58,949 19,190 144,615 31,557 50,747 344,304
11,5 50,873 71,945 23,421 176,497 38,514 61,935 530,230
8,2 59,513 84,163 27,399 206,472 45,054 72,453 751,971
5 67,173 94,998 30,926 233,050 50,854 81,780 998,744
0 77,741 109,942 35,791 269,712 58,854 94,645 1439,807
Tableau 77. Le calcul des sollicitations pour Refend 2. Vent gauche-droite (composante Hy)
5. Evaluation des contraintes :
On s’intéresse à l’étude des contraintes du refend1 au niveau de RDC.

En plus des charges horizontales, les refends sont soumis à des charges verticales telles que
les charges permanentes et les charges d’exploitation. En considérant les charges adoptées
pour ce projet et les plans de coffrage, on détermine la charge verticale appliquée sur chaque
refend.

Figure 97. Positions des forces concentrées appliqués au refend 1

Pour tracer le diagramme des contraintes exercées sur le refend, on détermine les contraintes
sur les extrémités du refend.

Figure 11. Positions des points d’extrémités du refend 1


5.1. Contraintes dues aux charges permanentes :

Résultante Résultante Résultante Résultante Résultante Résultante Résultante


des des des des des des des
Désignation charges charges charges charges charges charges charges
appliquées appliquées appliquées appliquées appliquées appliquées appliquées
au refend au point1 au point2 au point3 au point4 au point5 au point6
N(kN) 3721,5 324,57 131,810 494,63 37,57 54,09 24,3
ex (m) -2,000 0,000 2,000 -1,050 0 1,05
ey (m) 1,270 1,270 1,270 -0,830 -0,830 -0,830
Mx(Kn.m)
412,204 167,399 628,180 -31,183 -44,895 -20,169
=N×ey
My(Kn.m)
-649,140 0,000 989,260 -39,449 0,000 25,515
=N×ex
N/S(Kpa) 1722,917
Mx*Vy/Ix
228,540 92,812 348,285 -17,289 -24,891 -11,182
(Kpa)
Mx*V'y/Ix
-144,587 -58,718 -220,344 10,938 15,748 7,075
(Kpa)
My*Vx/Iy
-332,071 0,000 506,062 -20,180 0,000 13,052
(Kpa)
My*V'x/Iy
107,250 0,000 -163,444 6,518 0,000 -4,216
(Kpa)
σA(Vx,Vy)
1722,917 -103,531 92,812 854,347 -37,469 -24,891 1,870
(Kpa)
σB(Vx,V'y)
1722,917 -476,658 -58,718 285,718 -9,242 15,748 20,127
(Kpa)
σC(V'x,V'y)
1722,917 -37,337 -58,718 -383,788 17,456 15,748 2,859
(Kpa)
σD(V'x,Vy)
1722,917 335,791 92,812 184,841 -10,771 -24,891 -15,398
(Kpa)
σE(0,Vy)
1722,917 -112,531 0,000 171,505 6,810 0,000 4,652
(Kpa)
Tableau 25. Les contraintes dues aux charges permanentes appliqués à chaque point du refend

Coordonnées
par rapport
A(Vx,Vy) B(Vx,V'y) C(V'x,V'y) D(V'x,Vy) E(0,Vy)
centre de
(Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa)
gravité du
refend
σ(Kpa) : 2506,054 1499,891 1279,136 2285,299 1793,353
Tableau 26. Les contraintes totales dues aux toutes les charges permanentes
5.2. Contraintes dues aux charges d’exploitation :

Résultante Résultante Résultante Résultante Résultante Résultante


Résultante
des des des des des des
des charges
Désignation charges charges charges charges charges charges
appliquées
appliquées appliquées appliquées appliquées appliquées appliquées
au refend
au point1 au point2 au point3 au point4 au point5 au point6
N(kN) 322,479 70,21 53,26 107,87 20,37 29,42 7,24
ex (m) -2,000 0,000 2,000 -1,050 0 1,05
ey (m) 1,270 1,270 1,270 -0,830 -0,830 -0,830
Mx(Kn.m)
89,167 67,640 136,995 -16,907 -24,419 -6,009
=N×ey
My(Kn.m)
-140,420 0,000 215,740 -21,3885 0 7,602
=N×ex
N/S(Kpa) 149,296
Mx*Vy/Ix
49,437 37,502 75,955 -9,374 -13,539 -3,332
(Kpa)
Mx*V'y/Ix
-10,113 -7,671 -15,537 1,918 2,769 0,682
(Kpa)
My*Vx/Iy
-71,833 0,000 110,363 -10,941 0,000 3,889
(Kpa)
My*V'x/Iy
23,200 0,000 -35,644 3,534 0,000 -1,256
(Kpa)
σA(Vx,Vy)
149,296 -22,395 37,502 186,318 -20,315 -13,539 0,557
(Kpa)
σB(Vx,V'y)
149,296 -81,945 -7,671 94,826 -9,024 2,769 4,570
(Kpa)
σC(V'x,V'y)
149,296 13,087 -7,671 -51,182 5,451 2,769 -0,574
(Kpa)
σD(V'x,Vy)
149,296 72,637 37,502 40,311 -5,840 -13,539 -4,588
(Kpa)
σE(0,Vy)
149,296 -30,861 0,000 37,364 -3,753 0,000 1,317
(Kpa)
Tableau 80. Les contraintes dues aux charges d’exploitation appliqués à chaque point du refend

Coordonnées
par rapport
A(Vx,Vy) B(Vx,V'y) C(V'x,V'y) D(V'x,Vy) E(0,Vy)
centre de
(Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa)
gravité du
refend
σ(Kpa) : 317,424 152,821 111,176 275,779 153,363
Tableau 81 Les contraintes totales dues aux toutes les charges d’exploitation
5.3. Contraintes dues aux charges du vent :

Désignation Mx*Vy/Ix(Kpa) Mx*V'y/Ix(Kpa) My*Vx/Iy(Kpa) My*V'x/Iy(Kpa)

VENT Hx *** *** -3721,356 3721,356


AV-AR Hy 956,360 -625,022 *** ***
VENT Hx *** *** 3546,899 -3546,899
Gauche-
Droite Hy 478,105 -312,462 *** ***
Tableau 82. Les contraintes dues aux charges des composantes de vent

σA(Vx,Vy) σB(Vx,V'y) σC(V'x,V'y) σD(V'x,Vy) σE(0,Vy)


Désignation
(Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa)
VENT AV-AR -2764,997 -4346,379 3096,334 4677,716 960

VENT Gauche-
4025,005 3234,437 -3859,362 -3068,794 480
Droite
Tableau 83. Les contraintes dues aux charges du vent

 Vent AV-AR

Figure 12. Diagrammes des contraintes appliqués au refend 1 dues aux charges du vent AV-AR

 Vent Gauche-Droite

Figure 100. Diagrammes des contraintes du refend1 dues aux charges du vent G-D
5.4. Contraintes dues aux combinaisons des charges :

On considère les cas de charges suivants pour déterminer les contraintes maximales de
compressions et de tractions dans le refend :

CAS1 :1.35G+1.5Q±1.8W qui donne la compression maximale

CAS2 : G±1.8Wà qui donne la traction maximale

σA(Vx,Vy) σB(Vx,V'y) σC(V'x,V'y) σD(V'x,Vy) σE(0,Vy)


Désignation
(Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa) (Kpa)
VENT 1,35G+1,5Q+1,8V -1117,686 -5569,398 7467,000 11918,712 2652,798
AV-AR G+1,8V -2470,940 -6323,591 6852,537 10705,188 1795,081
VENT 1,35G+1,5Q+1,8V 11104,317 8076,070 -5053,253 -2025,007 2651,934
Gauche-
Droite G+1,8V 9751,062 7321,878 -5667,715 -3238,530 1794,217
Tableau 84. Les contraintes dues aux combinaisons des charges

 VENT AV-AR

Combinaison 1 :

Figure 101. Diagrammes des contraintes dues aux charges du combinaison 1 avec vent AV-AR
Combinaison 2 :

Figure 102. Diagrammes des contraintes dues aux charges du combinaison 2 avec vent AV-AR

 VENT Gauche –Droite

Combinaison 1 :

Figure 103. Diagrammes des contraintes dues aux charges du combinaison 1 avec vent G-D
Combinaison 2 :

Figure 104. Diagrammes des contraintes dues aux charges du combinaison 2 avec vent G-D

5.5. Diagramme enveloppe :

Figure 105. Diagrammes de contrainte enveloppe


5. Calcul de ferraillage
On va divise le refend 1 en 10 tranches comme l’indique la figure suivante :

Figure 106 Refend 1 en 10 tranches

On doit calculer la section d'acier de compression par itération car elle est fonction de σu et de
σu,lim .

Υs a σu,lim Br fc28
Acal = Max[0; [ − ]
fe α 0.9Υb

Br fc28 fe Acal
σu,lim = α [ + ]
0.9Υb Υs

Avec Aire réduite : Br = e × (a−0.02)

Épaisseur de refend : e = 0.2 m

0.65
Coefficient α = λ
1+0.2×( )2
30

√12 ×𝐿𝑓
Elancement : λ = 𝑎

Hauteur de RDC : L = 4m
Longueur de flambement : Lf = 0.9 × L = 4.5 m

400θ 3 σu
Amin = a × b × Max[0.001; 0.0015 ( − 1)]
fe σu,lim

θ = 1 pour un voile intermaidiaire


Tel que {
θ = 1.4 pour un voile de rive

On trouve dans le tableau ci-dessous les élancements mécaniques, les coefficients de


réduction, les sections d’acier minimales et les contraintes limites ultimes.

tranche a(m) e(m) λ α Br(m²) σapp(Mpa) σmax(Mpa) Amin(cm²)


1 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 11,92 10,37 11,31
2 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 9,7 10,37 8,34
3 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 7,47 10,37 5,36
4 1 0,2 15,59 0,62 0,180 3,5 10,28 0,09
5 1 0,2 15,59 0,62 0,180 3,5 10,28 0,09
6 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 8,08 10,37 6,18
7 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 9,6 10,37 8,21
8 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 11,1 10,37 10,21
9 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 2,65 10,37 0,00
10 1,1 0,2 14,17 0,62 0,198 1,33 10,37 0,00
Tableau 85.Les sections d’aciers verticaux de compression pour chaque tranche du refend

La quantité d'acier verticale nécessaire pour armer la partie tendue du refend est égale à :

F × γs σt × a × b × γs
Ast = =
fe fe

As = Max(Acal , Amin )

Choix de
tranche a(m) e σt Ast Max(Asc,Ast) espacement
barre
1 1,1 0,2 -4,45 28,15 28,15 2*7HA16 0,16
2 1,1 0,2 -5,67 35,86 35,86 2*6HA20 0,16
3 1,1 0,2 -5,67 35,86 35,86 2*6HA20 0,22
4 1 0,2 -1,97 11,33 11,33 2*7HA12 0,14
5 1 0,2 -2,52 14,49 14,49 2*7HA12 0,14
6 1,1 0,2 -6,32 39,97 39,97 2*7HA20 0,14
7 1,1 0,2 -6,32 39,97 39,97 2*7HA20 0,16
8 1,1 0,2 -4,4 27,83 27,83 2*7HA16 0,16
9 1,1 0,2 0 0,00 0,00 2*4HA14 0.7
10 1,1 0,2 0 0,00 0,00 2*4HA15 0.7
Tableau 86. Choix de barre pour chaque tranche du refend
Figure 107. Ferraillage du refend 1
CONCLUSION

Pour clôturer ce projet, nous insistons sur son aspect professionnel qui se cristallise
dans le fait qu’on a eu l’opportunité d’aborder des problèmes réels, de chercher des solutions
possibles et de mettre à terme cette étude dans les règles de l’art. En effet, ce projet est riche
en termes académiques et pratiques, du fait qu’il contient des éléments assez diversifiés, et
touche à plusieurs registres d’études.

Enfin, le caractère positif se traduit par son coté réalisable sur tous les plans que ce soit
économique, sécurité, confort et esthétique ce qui constitue une base pour se lancer dans la vie
professionnelle.
BIBLIOGRAPHIE

 Conception et calcul des structures de bâtiment – Tome 3 : Henry


Thonier
 Conception et calcul des structures de bâtiment – Tome 4 : Henry
Thonier
 Conception et calcul des structures de bâtiment – Tome 6 : Henry
Thonier
 Pratique de BAEL : Jean Perchat & Jean Roux
 Maitrise de BAEL : Jean Perchat & Jean Roux
 Cours Béton Armé : M. Mohamed Hadj Taieb
 Calcul et conception des structures en béton armé : M. Riadh Triki
 Cours Fondations Profondes : M. Moncef Zairi
 Cours mécanique des sols : M. Adnen Guermazi

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