Vous êtes sur la page 1sur 60

MANAGEMENT DE LA RESPONSABILITE

SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
Facia Giraude ADEOSSI
Responsable RSE-Fundraising-Insertion
Email: filde.adeossi@2ie-edu.org
COMPETENCES ATTENDUES
Maitriser le Concept de la RSE et les
concepts associés,
Connaitre le cadre théorique et être
capable d’analyser des enjeux de la RSE
Connaitre les principaux référentiels et
les outils de l’ingénieur
 Etre capable de concevoir, mettre en
œuvre, évaluer une démarche RSE, et
produire des rapports RSE/DD
PLAN DU COURS
I INTRODUCTION
I-1 Genèse du concept
I-2 Développement durable et RSE
I-3 La RSE en Afrique ?
II MISE EN PLACE D’UNE STRATÉGIE
RSE
II-1 Etapes d’élaboration
II-2 Des outils de mise en œuvre
et d’évaluation
II-3 Les outils de l’ingénieur
III DES INITIATIVES RSE EN AFRIQUE
I INTRODUCTION
I-1 GENÈSE DU CONCEPT

Principale fonction d’une entreprise :


> rôle économique, création de valeur par la production de
biens et de services demandés par la société.

Contexte actuel :
mondialisation, transparence grâce aux médias
>> fait naître de nouvelles pressions commerciales et sociales
sur les entreprises

On lui demande plus que son rôle économique traditionnel


>> rôle social
I-1 GENÈSE DU CONCEPT

o Doctrine Sociale de l’Eglise Rerum Novarum (Pape Leon XIII,


1891)
o Social Responsibilities of the Businessman (Howard BOWEN,
1953)
 Public service: Engagement communautaire, philantropie, mécénat
 Trusteeship: (Ethique, valeurs, Morale en affaires)
>>> Création des fondations d’entreprises

o Contribution des entreprises, des états, des organisations au


DD (Agenda 21DD, Rio 1992) >> ISO 26 000 en 2010 >> ODD en 2015
 Stratégie d’entreprise
 Piliers DD (Economie,Social, Environnement) + Gouvernance
 Dialogue des Parties prenantes- Maitrise des risques- Gestion efficace
et efficiente des ressources (Personnel-Matériel-Finance-Réputation)
I-2 DÉVELOPPEMENT DURABLE ET RSE
Des faits qui interpellent!

BHOPAL 3 décembre 1984


 40 tonnes d’isocyanate de méthyle
(MIC) dans l’atmosphère
 3 828 morts immédiats
 16 000 à 30 000 morts dus à la toxicité
du site (contamination du sol, des
nappes, et des plantes)

 362 540 victimes (en termes de


morts, d’incapacités, d’invalidités,
et de blessures)
 Des dommages
environnementaux à long terme
 Impacts économiques
I-2 DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
Affaire PROBO KOALA
19 et 20 août 2006
 Déversement de 528m3 de « slops »
(eaux sales) mélange complexe De
NaOH, des mercaptans, du H2S de
plomb et de benzène

 17 morts et plus de 100. 000


personnes intoxiquées
I-2I-2DÉVELOPPEMENT
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DURABLEET
RSE
ET
Affaire BP 20 avril 2010 en louisiane
RSE
 Explosion de la plateforme Deepwater
Horizon
 gestion de la marée noire : 3 milliards
usd
 dons aux organisations publiques
sanitaires et environnementales : 57
millions usd
 indemnisation des chômeurs de la
plateforme : 100 millions usd
 études les impacts environnementaux
et sanitaires de la marée noire : 500
millions usd.
 indemnisations des victimes : 20
milliards usd
 Amendes: 20 milliards de dollars.
 le coût final estimé : 40,9 milliards
usd
I-2 DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
Sommets sur le développement durable
 1972 Sommet de la terre à Stockholm
 1971 Convention sur les Zones humides à Ram sar
 1985 Convention de vienne et protocole de Montréal
 1992 Convention sur la Biodiversité de RIO
 1997 Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
climatiques et le protocole de Kyoto
 2015 Conférence de PARIS
 2015 Agenda 2030 des ODD Nations Unies
I-2 DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
I-2 DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE

Développement durable
« un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre
norvégien (1987).
I-2 DÉVELOPPEMENT
Rappel sur DURABLE ET
SUR la
RAPPELRSE LARSE
RSE
Définition
LA RSE

Corriger les Bon termes et


Engagement
disparités sociales rapports durable
volontaire de
et protéger avec les parties
l’entreprise prenantes*
l’environnement

… au-delà de ses Exercer ses activités Satisfaire leurs attentes,


obligations en tenant compte de à travers le dialogue, un
économiques et leurs répercussions comportement éthique
légales… sur la société et et responsable assurant
l’environnement leurs bien-être

*Tout groupe ou individu qui peut affecter ou est affecté par la réalisation des buts d’une entreprise est
une partie prenante. Ex : salariés, actionnaires, clients, ONG, etc…
I-2I-2
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
ET RSE
Notion de RSE
o « l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales
et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations
avec leurs parties prenantes » Commission européenne (livre vert),
2011

o « La RSE est un processus d’amélioration dans le cadre duquel les


entreprises intègrent de manière volontaire , systématique et
cohérente des considérations d’ordre social, environnemental et
économique dans leur gestion, en concertation avec leurs parties
prenantes. »
I-2I-2
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
ET RSE

 Triple performance « 3P » de la RSE : Profit, People, Planet (le profit, les


personnes, la planète).
 la RSE doit générer du « profit » dans ces trois domaines.
 D’où l’importance du volontarisme et la concertation avec les parties
prenantes
I-2I-2
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
ET RSE
Autres concepts associés
Ecocitoyenneté
Comportement individuel ou collectif consistant à observer les principes
et les règles destinés à préserver l'environnement

Ecolabel
Label officiel délivré aux produits présentant des avantages
environnementaux comme c'est le cas pour certaines peintures, colles,
filtres à café, sacs poubelles, etc. L'attribution s'appuie sur un Éco-bilan et
une analyse du cycle de vie du produit.
I-2I-2
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
ET RSE
Green washing
C’est le fait de grandes multinationales qui à cause de par leurs activités
polluantes dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image.

Green Business
Activités des entreprises qui participent à la réduction des émissions de
CO². Ces entreprises, directement ou indirectement, travaillent à la
protection de l’environnement.
(Produits et services respectueux de l'environnement )
I-2I-2
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RSE
ET RSE
Entrepreneuriat social
Créer une activité économique viable pour répondre aux besoins sociaux
et environnementaux (accès aux soins, aux énergies, au logement, gâchis à
grande échelle, chômage de longue durée, circuits courts, bio, croissance
verte, etc.)

o Caractère innovant des produits et services, association des parties


prenantes à la gouvernance
o Contribuent ainsi à la cohésion sociale, à l’emploi et à la réduction des
inégalités
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
1,115 milliards d’habitants (2015)
soit 16% de la pop mondiale

99% des ressources mondiales de


chrome, 85% de platinite, 68% de
cobalt, 54% d’or

7,7% de réserve pétrolière en 2014


(Algérie, Nigéria, Lybie, Angola…)

18 % de réserves d’uranium (Niger,


Afrique du Sud, Namibie)

16% de la superficie forestière


mondiale
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
Poids dans l’économie et
commerce mondiale
2% d’exportations mondiales en
2002

3% des IDE à l’échelle mondiale


notamment dans les ressources
naturelles (pétrole, mines,
bois…)

Restriction tarifaires sur les


produits transformés en
provenance de l’Afrique
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 La RSE en Afrique ?
STRUCTURE DES EXPORTATIONS DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Années 1980 1985 1990 1995 1999 2000
Biens primaires 73,3 % 73,4 % 63,5 % 50,2 % 55,4 % 60,0 %

Pétrole brut 48,2 % 43,4 % 36,1 % 24,2 % 29,0 % 40,1 %

Produits agricoles 18,0 % 19,7 % 17,8 % 18,3 % 18,3 % 13,1 %

Biens
manufacturés de 11,8 % 10,8 % 14,6 % 10,9 % 11,3 % 11,2 %
base
Autres biens 14,9 % 15,9 % 21,9 % 39,0 % 33,2 % 28,8 %
manufacturés
Total 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 %
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
Instabilité politique et risques de
conflits armés

Instabilité macro-économique,

Non-respect des contrats et


risques de pertes d’actifs

QUEL MODELE DE
DEVELOPPEMENT POUR
L’AFRIQUE?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
ENJEUX POUR L’AFRIQUE
La lutte contre la pauvreté et l’amélioration du bien-être
des populations
 Les relations entre les entreprises hôtes et communautés locales

 La création d’emplois
Limitations des impacts négatifs de l’activité des
entreprises
 Impacts environnementaux

 Impacts sociaux et sociétaux


I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
I-3 LA RSE EN AFRIQUE ?
ENJEUX POUR LES PME
Conséquences positives pour l’image de marque et pour la qualité de la
communication interne

Amélioration de l’efficacité de l’entreprise. À travers des gains de productivité


et/ou de réduction des coûts de l’entreprise

Nouvelles opportunités commerciales peuvent naître grâce au positionnement


sur dans le green business ou la création de nouveaux produits innovants
Avantage concurrentiel et fidélisation de la clientèle (segment de la clientèle de
plus en plus sensible au développement durable)

Réduction du risque social et stimulation de la productivité. Une mobilisation


du personnel

Meilleure cohésion et forte implication des salariés au projet de l’entreprise


II MISE EN PLACE D’UNE
STRATÉGIE RSE
II-1 ETAPES D’ÉLABORATION
Les Parties prenantes
II-1 ETAPES D’ÉLABORATION
Une stratégie RSE se décline en 7 étapes qui nécessitent du temps et de
l’expertise :
1. Obtenir l’engagement du Directeur
2. Réalisation d’un diagnostic RSE (conditions de travail, parité au sein de l’entreprise,
consommation d’énergie, d’eau, suivi PGES…..),
3. Définition des orientations, élaboration d’un plan d’actions et définition des mesures
concrètes permettant d’améliorer la gestion de l’entreprise et des critères
d’évaluation,
4. Application du plan d’action et communication interne,
5. Suivi /évaluation des actions et appréciation des bénéfices pour l’entreprise.
6. Audit et amélioration de la démarche
7. Valorisation des résultats RSE obtenus vis‐à‐vis de l’ensemble des parties prenantes
(communication externe)
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Global Compact (Pacte Mondial des Nations Unies)

Pacte mondial des Nations Unies : basé sur le volontariat des 6.000 entreprises
signataires, ce contrat économique et social planétaire fixe les dix (10) grands
principes éthiques que doivent respecter les acteurs du marché en termes de
droits de la personne, du travail et de l’environnement …
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
GRI (Global Reporting Initiative)
Domaines
L’économie
L’environnement
Les Droits de l’Homme
Les relations sociales et conditions de
travail
La responsabilité en termes de produits
La société
la GRI constituée à partir du CERES et du PNUE a établi un référentiel d’indicateurs
permettant de mesurer le niveau d’avancement des programmes des entreprises en matière
de développement durable. Elle propose une série de lignes directrices afin de rendre
compte des différents degrés de performance. Le tout sur le plan économique, social et
environnemental.

4 catégories de principes:
processus de rédaction des rapports : transparence, dialogue avec parties prenantes, possibilité d'audit ;
périmètre du rapport: exhaustivité, précision du contexte ; garantie de fiabilité des données ; accès libre
au rapport
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
ISO 26 000
7 Principes
Redevabilité
Transparence
Comportement éthique
Reconnaissance des parties prenantes
Respect de la légalité
Prise en compte des normes Internationales
Respect des droits de l’homme

Norme ISO 26 000 : Référentiel thématique complet qui aiguille l’entreprise sur sa
démarche sociétale et environnementale. L’entreprise qui candidate à cette norme se
voit contrôlée tout les trois ans par un organisme tiers. Les normes ISO sont créées par
l’Organisation internationale de normalisation qui fédère un réseau de plus 160
associations dans le monde.
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
ITIE (Initiative pour la Transparence dans les industries
Extractives)
Norme mondiale visant à promouvoir
une gestion ouverte et responsable des
ressources naturelles.
L'ITIE cherche à renforcer les systèmes
des gouvernements et des entreprises,
informer le débat public et améliorer la
confiance.

 Les pays mettent en œuvre la Norme


ITIE pour divulguer dans un Rapport
ITIE annuel les impôts et autres
versements effectués par les
entreprises pétrolières, gazières et
minières aux gouvernements.

 (pour consulter tous les Rapports


ITIE, allez sur data.eiti.org)
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Processus de KIMBERLEY

 Processus lancé en 2000, dans le but


de mettre un terme au commerce des
‘diamants de conflits’.
 Mécanisme de certification créé par
résolution ONU en 2003.
 Associe à la fois des Etats, des
entreprises privées, et des associations
de la société civile.
 Impose un certificat d ’ origine aux
diamants.
 Mode de gouvernance innovant, créé
notamment sous la pression de
l’opinion publique et des
consommateurs.
 Un processus applicable à d’autres
ressources ?
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Normes de performance SFI

SFI Société Financière Internationale (créée en 1956)


 créer des emplois, produire des recettes fiscales, renforcer la
gouvernance d’entreprise, améliorer les résultats au plan
environnemental et contribuer au bien-être de leurs
communautés.
Critères d’éligibilité des clients ou projets financés par la BM

Normes de performance en matière de durabilité environnementale et sociale

NP 1 : Évaluation et gestion des risques et des impacts environnementaux et sociaux


NP 2 : Main-d’œuvre et conditions de travail
NP 3 : Utilisation rationnelle des ressources et prévention de la pollution
NP 4 : Santé, sécurité et sûreté des communautés
NP 5 : Acquisition de terres et réinstallation involontaire
NP 6 : Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles vivantes
NP 7 : Peuples autochtones
NP 8 : Patrimoine culturel
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
E3+ (Excellence Environnementale en Exploration)
E3+
Le but premier du programme E3 est d'élever les
normes de l'industrie minière en général en ce qui a
trait au respect de l'environnement.

 PRINCIPES D’EXPLORATION RESPONSABLE


1. Adopter une gouvernance et une gestion responsables
2. Appliquer des pratiques commerciales éthiques
3. Respecter les droits de la personne
4. Assurer la diligence raisonnable et l’évaluation des
risques du projet
5. Susciter la participation des communautés d’accueil et
d’autres parties affectées ou concernées
6. Contribuer au développement et au bien-être des
communautés
7. Protéger l’environnement
8. Sauvegarder la santé et la sécurité des travailleurs et
des populations locales
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Principes de l’équateur (Référentiel du secteur financier)
Lancés en 2003, ils encouragent l’adoption de principes de
gestion des risques environnementaux et sociaux lors du
financement de nouveaux projets.

Les banques signataires s'engagent à prendre en compte un


certain nombre de critères d'évaluation sociaux et
environnementaux dans le choix des projets qu'elles
financent.
Principe 1 : Revue et catégorisation
Principe 2 : Évaluation environnementale et sociale
Principe 3 : Standards environnementaux et sociaux applicables
Principe 4 : Plan d'action et système de gestion
Principe 5 : Participation des parties prenantes
Principe 6 : Mécanisme de règlement des griefs
Principe 7 : Revue indépendante
Principe 8 : Engagements à faire ou à ne pas faire ("Covenants")
Principe 9 : Suivi indépendant et Reporting
Principe 10 : Présentation de rapports par les EFPIs
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Les outils d’ingénieur pour L’éco-innovation
Eco innovation:
Application commerciale des connaissances pour obtenir directement ou indirectement des
améliorations écologiques
Elle implique la coordination de plusieurs démarches :

 L'éco-conception: La production des biens de consommation conçus - dès l'amont -


pour limiter leurs impacts environnementaux notamment en matière de bilan
énergétique, de transport, de production de déchets, (bilan CO2, ACV)

 Les écotechnologies : « technologies propres et sobres » ; intégrer, dans les process de


production, des technologies économes en énergie et/ou générant moins de déchets (en
quantité ou en niveau de toxicité).

 La démarche « site de production » ; mettre un système de management en œuvre en


intégrant la protection de l'environnement, l'équité sociale et/ou le développement
durable - c'est l'éco-management. (ISO 9001, ISO 14 001, OSHAS 18 001, ISO 45 001)

 La démarche « réseau de sites » ; construire des réseaux d'entreprises afin que les
déchets des uns deviennent les matières premières des autres. C'est l'écologie
industrielle.
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Les outils d’ingénieur pour l’éco-innovation : L’ACV
L’ACV est une méthode de référence en matière d’évaluation des impacts environnementaux
d'un produit (en termes de flux de matières, d’énergies et de polluants) pendant toute sa durée
d'existence
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Les outils d’ingénieur pour l’éco-innovation: l’ACV
Exemples de bonnes pratiques suite à l’ACV
1. Matières premières :
 Favoriser les matériaux renouvelables
 Matériaux à faible contenu énergétique
 Matériaux recyclés
 Matériaux facilement recyclables
 Réduction de volume / de masse
2. Fabrication :
 Choix de technologies plus propres
 Réduction du nombre de pièces et de matériaux
 Réduction des opérations d'assemblage
 Réduction des déchets et émissions de production
3. Distribution :
 Eco-conception des emballages
 Réduction du ratio poids/volume
 Optimisation de la logistique
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Les outils d’ingénieur pour l’éco-innovation: L’ACV
Exemples de bonnes pratiques suite à l’ACV
4. Vente :
 Réflexion sur l'éco-conception des supports de vente
 Eco-conception de boutique
5. Utilisation :
 Augmenter la durabilité (fiabilité, réparation,
modularité..)
 Favoriser la mise à jour (recharge...)
 Utilisation partagée du produit
6. Fin de vie :
 Séparabilité des matériaux
 Valorisation matières
 Valorisation composants
 Valorisation produit (réutilisation)
OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Les outils d’ingénieur pour l’éco-innovation: Le Bilan carbone

• Outil de comptabilisation de de la quantité de gaz à effet de serre émise (ou captée) dans
l’atmosphère sur une année par les activités d’une organisation ou d'un territoire.
• Il s’agit d’une première étape permettant d’identifier les postes d’émissions où le poids
carbone est le plus important et sur lesquels il convient d’agir en priorité.

Etapes: AVANTAGES
1- sensibilisation à l’effet de serre  La baisse des coûts d’énergie
2- définition du champ de l’étude  La gestion des risques liée à la disponibilité future des
3- collecte des donnés ressources physiques s ;
4- Exploitation des résultats  L’anticipation des règlementations en la matière ;
5-Etablissment des pistes d’action  L’optimisation de l’offre de produits via l’éco-conception
et de réduction et l’innovation ;
6- lancement des pistes d’action  L’amélioration de l’image de l’entreprise vis-à-vis de ses
clients et de ses partenaires ;
 La démonstration de leadership et d’exemplarité surtout
pour les autorités publiques ;
 La mobilisation et la motivation du personnel de plus en
plus sensible aux enjeux environnementaux.
FOCUS SUR L’ISR
L’ISR
Il consiste pour les investisseurs qui le pratiquent à prendre en compte des critères
dits « extra-financiers », c'est-à-dire Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance
(ESG) dans leurs choix d'investissement.

 Objectifs:
o Maitriser les risques dans l'optique d'une meilleure performance financière
à long terme
o Conjuguer ISR et éthique

 Formes des l’ISR


o Sélection ESG , Exclusions normatives, Exclusions sectorielles, Fonds
thématiques, Engagement actionnarial, Fonds éthiques
FOCUS SUR L’ISR
Quelques Fonds ISR
 Fond Vert
o BNP Paribas L1 Equity World Aqua
o ONE Sustainable Fund Global Environment
o LBPAM (La Banque Postale AM ) Responsable Actions Environnement
o Allianz Euréco Equity
o FEM (Fond pour l’Environnement Mondial)

 Fond Social
o Insertion Emplois Dynamique
o Libertés et Solidarité
o Allianz Citizen Care SRI
o Fondation Mastercard
III DES INITIATIVES RSE EN
AFRIQUE
III DES INITIATIVES RSE EN
AFRIQUE
2007 Label CGEM (Confédération générale des Entreprises du Maroc)
CONECT (Confédération des Entreprise citoyennes de Tunisie) LABEL RSE
Tunisie (Février 2015)
Mai 2004 Charte Ethique de GICAM (Groupement Inter patronal du
Cameroun)
Novembre 2012 Charte RSE (Forum du Sénégal)
Décembre 2012 Forum RSE du Burkina Faso (impliquant 2iE, Plan et Save the
Children) - Prix RSE et Label RSE Secteur minier – Prix RSE sociétés d’Etat
(Cabinet Arnaud et Associés)
2010 Code Ethique (Cercle de l’Entreprise et de l’Initiative Sociale) Mali
Mars 2012 Réseau RSE (Patronat Cote d’Ivoire) avec le leadership de SIFCA
Novembre 2011 Manifeste de Douala (Institut RSE)
Standard d’évaluation de CELA pour 3 pays (Cameroun, Cote d’Ivoire, Sénégal)
III DES INITIATIVES RSE EN
AFRIQUE
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Construire la maison du DD basée sur 5 axes stratégiques
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
6 engagements identifiés sur 21
 ENJEUX HYGIÈNE SÉCURITÉ ET CONDITIONS DE TRAVAIL

1. Diffusion politique HS
2. Sécurité: EPI , EPC et respect des règles
3. Logements des employés sur sites
4. Prévention maladies infectieuses : SIDA ET PALU

 ENJEUX PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT


5. Prévention pollution des sols et impacts environnementaux
 ENJEUX DÉVELOPPEMENT LOCAL
6. Dialogue fort et continu avec les CL et amélioration sante, éducation et
revenus
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Actions DD 2008-2011 2009 2010 2011
ENGAGEMENT Politique Hygiène et 45 488 000 13 350 284 15 900 409
N°1 Sécurité
ENGAGEMENT Port des EPI et
N°2 Equipements Sécurisés 303 249 146 468 550 962 679 311 778

ENGAGEMENT Logements 1 888 864 578 4 317 353 773 5 160 314 071
N°3

ENGAGEMENT Prévention Maladies 92 321 000 75 242 027 104 171 235
N°4

ENGAGEMENT Pollutions et Impacts 1 209 664 502


N°5 environnementaux 111 809 680 431 103 398

ENGAGEMENT Communautés 286 998 080 637 078 966 699 507 856
N°6

2 728 730 484 5 942 679 410 7 868 869 851

CA (millions de FCFA) 295 349 372 069 516 000


% CA 0,92 1,60 1,52
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Port des EPI
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Pollution et impacts environnementaux
 Energie renouvelable : le solaire
 600 WC secs opérationnels
 Compostage des ordures ménagères
 EHANIA: 70 ha de forêt protégé, vers un futur
centre de recherche sur la biodiversité ?
 Traitements des effluents PAR LAGUNAGE
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Communautés et planteurs
privés
SANTE EDUCATION
 16 Médecins, 60 infirmiers  108 ECOLES PRIMAIRES ET
 18 Centres médicaux
PRESCOLAIRES ;
 9 dispensaires
 47 infirmeries  500 ENSEIGNANTS POUR 32 000
 23 Maternités ENFANTS ;
 228 lits d’hospitalisation
 DEPUIS 2010 RECOMPENSES
 24 pharmacies…
 227.000 CONSULTATIONS EN POUR LES ELEVES PLUS
2011 (SIFCA + CL)
MERITANTS
 2/3 NAISSANCES DES CL (
PALMCI- BAS CAVALLY)
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Logements : l’amélioration continue vers les logements écologiques et
économiques en BTC
▬ Standards de logement groupe avec WC secs;
▬ Rénovations de logements, construction d’infrastructures sanitaires et
sociales;

Taux de dépistage > objectif 20% et records dans les filières sucre et
caoutchouc.
 Nettoyage et traitements trim. de démoustication des logements;
 Drainage des eaux stagnantes, et réalisation de caniveaux en béton;
 Journées sur l’assainissement, audits HSE durant l’année.
 Campagne d’Hygiène avec l’enlèvement des ordures.
 Exhortation au changement de comportement

2009 - 2011 une baisse substantielle de 43,29% correspondant à


2381 jours gagnés => économies sur les dépenses de santé et un
meilleur rendement des employés
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Contribution à la réduction des GES

Enregistré depuis avril


2011, démarrage de la
chaudière biomasse en
janvier 2012
45 531 tCO2/an

Nouvelle chaudière à biomasse de SANIA


LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Clés du succès Freins et contraintes
 Cours MP favorable  Compréhension du concept
 Confiance des actionnaires, et  Comportement (mentalités,
bailleurs.. habitudes ,refus du changement, ..)
 Modèles de production durable  Implication totale de l’encadrement
 Forte implication du top management  Coûts exorbitants pour la conformité
 Relation durable avec les planteurs E&S
 Capital réputation  Absence de cadre national
 Economie, gain d’argent (MDP, H&S,..)  Absence de mesures incitatives
 Stratégie de la démarche DD  Faible expertise locale
 Partenariats (MICHELIN, OIPR, IECD,  Environnement des affaires
ACONDA, ..)
 Faible gouvernance (rôle de l’état ? )
 Sentiments d’appartenance ,
attractivité…
LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT
DURABLE DU GROUPE SIFCA
Conclusion partielle
Avantages multiples : accroissement de la valeur globale par
l’accroissement de l’attractivité (bailleurs, actionnaires, financiers),
la performance (TF, TG, sida, palu, environnement) et la pérennité
(relation durable avec les parties prenantes);

Démarche RS/DD basée sur des enjeux propres => partenariat solide avec
les PP dans la transparence;

Partage des « best practices » garantissant un développement vers un


label qualité qui nous est cher (logements standards écologiques, WC
secs, compostages, rétentions, lutte contre le sida et palu…) .
CONCLUSION
La RSE est la mise en œuvre du développement durable en
entreprise

La RSE requiert de l’expertise et a un coût

Mais elle peut être un levier de croissance pour l’entreprise et


répondre au enjeux de développement en Afrique,

Elle interpelle la responsabilité de chaque individus en tant


qu’acteur économique participant à une vie sociale.
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

Vous aimerez peut-être aussi