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Dans le cadre des activités parascolaires, Mme Ouansafi Soukaina, professeur de SVT et

doctorante en biologie, a agencé des travaux pratiques pour ses élèves de tronc
commun. Ces travaux pratiques permettent d’évaluer des compétences techniques à
partir d’un travail sur des objets réels. Il se fonde sur des manipulations spécifiques aux
filières agronomiques et vétérinaires.

Elle fait appel aux capacités d’observation ainsi qu’à l’aptitude à confronter les faits
aux modèles pour proposer des interprétations.

Les exercices portent sur le programme de tronc commun scientifique international,


qui est entièrement couvert par l’ensemble des sujets de la session scolaire.

Le TP s’est déroulé dans les locaux de l’établissement G.S.Tazi.

Lors de cette présentation, nous jetterons un coup d’œil dans un premier temps à ce
qu’est l’écologie et un milieu écologique, puis nous nous dirigerons directement aux
outils et méthodes utilisés, en passant par les résultats obtenus et discutés en classe,
puis finalement nous clô turerons le tout avec une petite conclusion.

Comme vous pouvez le voir, l’écologie s’intéresse à deux types de relations :

- Les relations entre les êtres vivants.


- Les relations entre ces derniers et leur milieu de vie.

Le terme « écologie », d’origine grecque, apparait en 1866 sous la plume d’Ernest


Haeckel et est constitué de deux parties : Oikos qui signifie habitat et Logos qui signifie
le discours, l’étude ou encore la science.

Un écosystème est constitué d’un biotope, ce dernier étant un milieu écologique


présentant des conditions de vie homogènes, mais également d’une biocénose formée
par l’ensemble des êtres vivants d’un biotope.

Ainsi, un écosystème est le mélange constitué par un biotope et sa biocénose. Ce


néanmoins, la question qui se pose est : Comment classifier ces êtres vivants
constituants un écosystème ? C’est le but –ambitieux, mais réaliste- de notre TP.

Lors de ce TP, plusieurs outils ont été utilisés afin de disséquer et pouvoir étudier les
espèces végétales et animales que chaque élève a ramené telles que les crevettes grises,
les moules, les oursins de mer et divers autres échantillons.

Parmi ces outils, on trouve un couteau et un scalpel dont le principal rô le fut d’ouvrir les
muscles de certains animaux afin d’exposer certains de leurs organes internes.

On a également eu recours à l’utilisation de pinces. Le rô le de ces derniers a été de saisir


les  petits morceaux de tissu ou d’organes pendant le processus.

Sans oublier le très grand rô le qu’ont joué les microscopes optiques dans
l’observation et la visualisation de certains éléments microscopiques.
Nous avons, en outre, eu besoin de coton –ce dernier nous a permis d’intoxiquer
certains animaux après avoir déversé de l’éthanol dessus- et de bocaux afin d’y jeter
les déchets et résidus après dissection, puis finalement des clés de déterminations
dont la fonction a été de nous aider à classifier l’ensemble des êtres vivants
rapportés.

Quelques une des espèces apportées étaient toujours en vie, tels que  le crabe et le
cafard.

Afin de pouvoir les analyser, il fallait donc les tuer.

Pour ce faire, nous avons choisi de les intoxiquer à l’aide de produits chimiques comme
l’alcool et l’éthanol.

Nous avons versé quelques gouttes de ce composé dans du coton, puis nous l’avons
déposé sur l’animal en question.

Quelques minutes plus tard, l’espèce est déjà morte.

En ce qui concerne les espèces animales, l’analyse du diagramme représentant leur


effectif nous mena aux points suivants :

En première position, on retrouve les escargots avec un taux d’abondance de 10 unités :


le plus élevé de tous. Ensuite, on constate la présence d’un assez grand écart. On passe
d’un effectif de 10 à 5 avec les crevettes grises en deuxième position, suivies des moules,
et ainsi, des oursins, merlan et crevette grises. Ces espèces forment une interdépendance
dont l’abondance varie entre 5 et 3 unités. Enfin, on retrouve le crabe, les araignées,
moustiques et le triton géant avec comme effectif, 2, pour finir avec l’espèce la moins
abondante : le cafard.

Quant au diagramme suivant, il représente les espèces végétales rapportées. On


remarque que l’espèce la moins abondante est l’olivier puisque cette dernière ne
dépasse pas une unité, suivie des pommes, poivrons, aubergines, et algues vertes, ne
dépassant pas à leurs tour 2 unités. Juste devant eux, on trouve les tomates,
champignons, algues roses et vertes, ayant un effectif de 3. Et pour finir, l’espèce la plus
abondante est celle des pins, avec un effectif de 5.

L’étude de chacune de ces espèces nous a permis de les répartir selon plusieurs classes.
Parmi les classes obtenues, on trouve : …..

En ce qui concerne la classification des espèces animales, on va s’intéresser dans un


premier temps aux sardines, du nom scientifique CHARONIA TRITONUS, et au Merlan du
nom scientifique MERLANGUS MERLANGIUS. Tout deux sont caractérisés par leur
colonne vertébrale et leur peau couverte d’écailles non soudées. Ils appartiennent donc
à la classe des POISSONS.

On a ensuite, le crabe, du nom scientifique BRACHYURA, et les crevettes et crevettes


grises, du nom scientifique PENAEOIDEA. Ils sont caractérisés par l’absence de colonne
vertébrale mais la présence d’un coté gauche et droit. Ajoutons à cela leur corps enfermé
dan une carapace plus ou moins dure, leur 2 paires d’antennes et 5 paires de pattes ou
plus. Ils appartiennent donc à la classe des crustacés.

Nous nous sommes ensuite intéressés au cafard, du nom scientifique BLATTARIA ou


BLATTODEA, au scarabée du nom scientifique SCARABEOIDEA, et au moustique du nom
scientifique CULICIDAE. Ces derniers ont les mêmes caractéristiques que les crustacés
sauf qu’ils n’ont qu’une seule paire d’antennes et ne possèdent que 3 paires de pattes. Ils
appartiennent à la classe des Insectes.

Puis on a les escargots et les tritons géants. Ces derniers sont caractérisés par l’absence
de colonne vertébrale, mais la présence d’un coté gauche et droit. Leur corps est mou et
possèdent une coquille. Ils font partie des Mollusques.

Avant de finir, on passe aux oursins du nom scientifique ECHINODEIA. Ces derniers font
partie de l’embranchement des invertébrés, n’ont ni coté gauche ni droit, et sont
recouvert de plaques calcaires portant des piquants. Ils font partie des Echinodermes.

Et finalement, l’araignée, qui à son tour fait partie des invertébrés ayant un coté gauche
et droit. Il s’agit d’un arthropode, possédant 4 paires de pattes et aucune paire
d’antennes. Elle fait partie donc de la famille des Arachnides.

Du cô té des espèces végétales étudiées, nous nous sommes intéressés dans un premier
temps à l’olivier du nom scientifique Olea europea.

L’une de nos camarades s’est chargé de mettre à notre disposition un échantillon de


l’espèce en question, ce qui nous a permis d’étudier sa classification et par la suite,
conclure les témoignages suivants :

 L’olivier, dispose d’une graine à l’intérieure de son fruit, c’est donc une espèce qui
fleurit et produit des graines.

 Il fait donc partie des Angiospermes.

Idem pour le poivron, le piment, l’aubergine, la tomate et la pomme.

Quant au pin, du nom scientifique PINUS , dont l’allure est en mutation, son observation
dévoile la variation de ses couleurs allant du brun au vert ainsi que la disposition des
graines au niveau des cô nes et non a l’intérieur du fruit. On le qualifie donc de
Gymnosperme.

Les champignons de Paris, de leur coté, du nom Scientifique Agaricus Bisporus, font
partie des plantes n’ayant ni tiges, ni feuilles, ni graines ou encore moins de fleurs (Ils se
produisent par l’intermédiaire des spores). A savoir qu’ils ne produisent pas de
chlorophylle, ce qui les classe auprès des Champignons.

Et en dernière position : Les algues. On distingue entre plusieurs couleurs, notamment le


vert, le marron et même le rose.
Apres observation de cette espèce, nous nous sommes aperçus qu’elle est dépourvue de
tiges, de racines, de feuilles et de fleurs. Comme elles appartiennent au milieu aquatique,
nous les avons classés avec les Algues.

La réalisation de ce TP nous a non seulement permis d’acquérir de nouvelles méthodes


de travail mais aussi, de réaliser une production concrète au sujet de l’Ecosystème et de
ses composants, chose qui nous a permis d’exploiter nos connaissances acquises et ainsi,
de mieux assimiler le chapitre.

Nous tenons à infiniment remercier Mme Soukaina Ouansafi de nous avoir guidé le cours
de cette activité, ainsi que les juges ci-présents et nos camarades de la TCB pour tout
leur travail acharné.

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