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Système nerveux

entérique
partie du système nerveux autonome

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Le système nerveux entérique est la partie du système nerveux autonome qui contrôle le
système digestif aussi bien pour l'activité motrice (péristaltisme, vomissements, complexes
moteurs migrants, réflexes entériques) que pour les sécrétions et la vascularisation. La
neurogastroentérologie, l'étude du système nerveux entérique, a fait de nombreux progrès à
la fin des années 1990.

nerf innervant le tube intestinal et plexus nerveux.


Description …

L'innervation du tube digestif est régie par deux réseaux nerveux : un réseau intrinsèque,
appelé le système nerveux entérique qui comprend des neurones situés dans la paroi du tube
digestif, et un réseau extrinsèque, apporté par des fibres nerveuses extérieures. Bien qu'il soit
en interaction avec les autres parties du système nerveux autonome, le système entérique
fonctionne de façon indépendante des autres centres nerveux.

Le système nerveux entérique est constitué principalement de deux plexus ganglionnaires


qui s'étendent sur toute la longueur du tube digestif : le plexus myentérique (ou plexus
d'Auerbach), qui se trouve entre les muscles longitudinaux et les muscles circulaires, et le
plexus sous-muqueux (ou plexus de Meissner), situé dans la sous-muqueuse. Le premier
contrôle la motricité et le second les sécrétions : toutefois, cette relation n'est pas aussi
binaire et il existe de nombreuses interconnexions entre les deux plexus. Il est à noter qu'il
existe un plexus sous-séreux, situé sous la tunique externe (la séreuse) mais il est inconstant
et joue un rôle mineur dans les processus relatifs à la digestion. De plus, dans le chorion de
la muqueuse (tissu conjonctif aréolaire), des fibres nerveuses s'organisent en un plexus
muqueux appelé le plexus d'Isawa. Son rôle est inconnu.

Le système entérique comporterait, selon les estimations, environ 500 millions de


neurones[1] tapissant la paroi intestinale (200 fois moins que le cerveau et cinq fois plus que
la moelle épinière et à peu près autant que dans le cortex d'un macaque rhésus[2]).

On retrouve au sein du système entérique une partie des neurotransmetteurs du système


nerveux central (sérotonine, acétylcholine, noradrénaline, GABA, etc.), mais également des
neurotransmetteurs spécifiques tels que le VIP, le NO, la leu-enképhaline, met-enképhaline,
neuropeptide Y, la cholécystokinine, la bombésine, etc. Environ 95 % de la sérotonine du
corps est produite par le système nerveux entérique, ainsi qu’environ 50 % de la dopamine[3].

Les neurones du plexus sous-muqueux et du plexus myentérique sont de trois types :


neurones sensitifs, neurones effecteurs et interneurones.

Les neurones sensitifs peuvent être de type mécano-, thermo-, ou chémorécepteurs.

Les neurones effecteurs peuvent être de type moteur ou glandulaire.


Les neurones moteurs (motoneurones) sont à l'origine de deux types de mouvements :
les cadences rythmiques qui constituent le péristaltisme, et les mouvements réflexes
en réponse à une stimulation des neurones sensitifs. Ils sont plus présents dans le
plexus myentérique d'Auerbach.

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