Vous êtes sur la page 1sur 9

Page1

Secteur : Gestion Commerce

Guide de travaux pratiques ( version provisoire)

M : DROIT COMMERCIAL

2ème Année

Filière :
Assistant Administratif

Option :

COMMERCE

Technicien
Page2

REMERCIEMENTS

La DRIF/Le CDC Gestion Commerce remercie les personnes qui ont participé à l’élaboration et la
validation de cet outil. IL s’agit de :

NOM AFFECTATION DR

Pour la supervision
Mohammed AGLAGALE Directeur CDC TERTIAIRE DRIF

Pour l’élaboration

Mme MARIOUMI BASMA ISTA INZEGAN DR SMD


M MASRAR YOUSSEF ISTA IFRANE DR CS

Pour la validation
Mme AZIZA AMIZ CDC TERTIAIRE DRIF

Remarque importante

Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer au CDC Gestion


Commerce, toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en
considération pour l’enrichissement et l’amélioration de ce programme de
formation.
PLAN DU MODULE

Chapitre 1 : Le droit commercial

Chapitre 2 : Les contrats et les obligations

Chapitre 3 : Le commerçant

Chapitre 4 : Les actes de commerce

Chapitre 5 : Le fonds de commerce et les opérations effectuées.

Chapitre 6 : Contrats de sociétés.

Chapitre 7 : Les différentes formes de sociétés.

Chapitre 8 : Les relations de l’entreprise avec son environnement


APPLICATION N°1
 DOCUMENT 1

COMMERCANTS, QUI ETES-VOUS ?

Sur du code de commerce introduit de nombreuses innovations concernant les commerçants.


Ainsi, qui peut être commerçant ? La qualité de commerçant s’acquiert par l’exercice habituel ou professionnel des
activités contenues dans une liste précise de 18 activités terrestres (art.6) et deux activités maritimes et aériennes
(art.7), à l’exception de l’agriculture régie par un texte spécifique.
Concernant la capacité commerciale, le code unifie la capacité quelle que soit la nationalité et la porte à 20 ans
révolus. Il met fin également à une aberration en restaurant la liberté commerciale de la femme mariée qui n’a plus
besoin de l’autorisation de son mari.
Au niveau des obligations des commerçants, la première concerne l’ouverture d’un compte dans un établissement
bancaire ou dans un centre de chèques postaux. L’objectif de cette disposition, soulignent les experts, est d’étendre
la bancarisation de la population. Cette obligation est renforcée par celle du paiement par chèque barré pour toute
transaction supérieure à 10 000 dh (art. 306). Face aux critiques des commerçants l’ayant perçue comme une entrave
à la liberté commerciale, la loi de finances 1997/98 a remonté la barre et imposé le règlement par chèque barré non
endossable pour les transactions d’un montant supérieur à 20 000 dh.
Autre obligation, la tenue d’une comptabilité avec comme prime la possibilité de la produire à titre de preuve
(art.19).
Le nouveau code exige également que le commerçant classe et conserve les originaux des correspondances
envoyées pendant 10 ans à compter de leur date (art. 26), durée en inadéquation avec celle de la prescription de
5 ans.
Par ailleurs, la personnalité morale ne prend effet qu’à partir de l’inscription au Registre du Commerce. Ici, le code
de commerce revalorise l’institution et en fait le pivot de l’existence légale d’une entreprise ou d’un commerce.

Source : l’Economiste du 25/09/97

 DOCUMENT 2
Commerçants : l’épicier, mais pas l’agriculteur

Le nouveau code du commerce élargit de manière substantielle le champ de la commercialité. De la plus petite
épicerie du coin jusqu’à la plus grande société industrielle, pas moins de 20 activités relèvent aujourd’hui de la
commercialité. La seule activité écartée pour l’instant est l’agriculture.
A la qualité de commerçant toute personne qui exerce, de manière habituelle ou professionnelle, les activités
suivantes : l’achat de meubles corporels ou incorporels en vue de les revendre soit en nature, soit après les avoir
travaillés et mis en œuvre ou en vue de les louer la location de meubles corporels en vue de leur sous location ;
l’achat d’immeubles en vue de les revendre en l’état ou après transformation ; la recherche et l’exploitation des
mines et des carrières.
Au sens de la loi, sont également qualifiées de commerçants et assujettis aux obligations qui en découlent, les
personnes qui exercent les activités ci-après : l’industrie et l’artisanat, le transport, la banque, le crédit et les
transactions financières, les opérations d’assurance à primes fixes, le courtage, la commission et toutes autres
opérations d’entremise ; l’exploitation d’entrepôts et de magasins généraux, l’imprimerie et l’édition quels qu’en
soient la forme et le support ; le bâtiment et les travaux publics, les bureaux et agences d’affaires, de voyages,
d’information et de publicité ; la fourniture de produits et de services, ; l’organisation de spectacles publics ; la vente
aux enchères publiques ; la distribution d’eau et d’électricité et de gaz les postes et télécommunications ; les
transports maritimes et aériens réintègrent le cercle des commerçants. Idem en ce qui concerne les personnes qui ont
des activités portant sur des navires et des aéronefs et leurs accessoires.
Enfin, même frappées d’une déchéance, d’une interdiction ou d’une incompatibilité, les personnes qui exercent
habituellement une activité commerciale ont la qualité de commerçants.
Sources : l’Economiste du 05/12/96
Questions :
1. A partir des documents 1 et 2, donner une définition du commerçant.
2. Quelles sont les activités qui permettent à la personne d’acquérir la qualité de commerçant ?
3. Quelle est l’activité exclue du champ de commerce ?
APPLICATION N°2

« UNIVERS INFORMATIQUE » est une société créée depuis 2003 par M. ANBARI. A cette fin, il avait
loué un local au 12 bd des F.A.R – Settat – et l’a équipé de 4 ordinateurs pour les travaux d’administration
et de comptabilité et de meubles de bureau ainsi qu’une voiture « Congo » pour le transport de
marchandise.
Actuellement, son affaire connaît une expansion et commercialise de plus en plus de matériel
informatique : micro-ordinateur, imprimante,quickcam…, de la marque HP.

Questions :

1. Relevez du texte les éléments du fond de commerce./ pts


2. M. ANBARI a-t-il la qualité de commerçant ?/ pts
3. Donnez la définition du commerçant. ?/ pts
4. M. ANBARI pourrait-il autoriser sa femme à exercer des actes de commerce ? / pts
5. Dans quels cas ne peut-on pas exercer le commerce ? / pts
6. Complétez le tableau et le schéma ci-dessous (à reproduire sur votre copie) : ?/ pts
7. Expliquez le terme « OMPIC » et déterminez son rôle. ?/ pts
8. Contre quoi doit-on protéger le fond de commerce ?/ pts

Actes effectués par M.ANBARI

ACTES NATURE JURIDIQUE


1. Achat d’un photocopieur par M. ANBARI pour l’activité de la société
2. Vente de 5 ordinateurs et 2 imprimantes au lycée technique de Settat
3. Règlement d’une facture par chèque
4. Acquisition d’une voiture pour usage personnel
5. Opération de change de 10 000 dh en euro

FONDS DE COMMERCE

Eléments incorporels Eléments ……………….

…………………….. ………… et ………….

……………………… …………………………

Le nom commercial

………………………
Licence
……………………….
……………………….
…………………………..
……………………..

……………………..
APPLICATION N°3

DOCUMENT :
Le 04/01/200., M. Karim MAHMOUDI a créé une entreprise spécialisée dans la distribution de gaz sous le nom
commercial de « DOUKKALA GAZ ».
Durant l’année 200., M. MAHMOUDI a accompli, entre autres, les opérations et actes suivants pour les besoins de
son commerce :
- Immatriculation au registre de commerce
- Location d’un local
- Acquisition du mobilier, du matériel informatique, de bureau et des moyens de transport
- Ouverture d’un compte bancaire à la BCM au nom de l’entreprise
- Publication au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales
- Affiliation de « DOUKKALA GAZ » et inscription de toutes les personnes salariées à la CNSS
- Tenue d’une comptabilité
- Réception de trois billets à ordre souscrits par des clients de l’entreprise suite à des opérations de vente de
gaz
- Location-gérance de son fonds de commerce portant le nom « RESTAURANT DE LA PLACE » à son frère
aîné M. Brahim MAHMOUDI pendant 3 ans à compter du 02/02/200. . Les redevances reçues financent en
partie l’actif de « DOUKKALA GAZ »
- Réception d’un avis signifiant le rejet pour défaut de provision par la BMCE du chèque bancaire banque au
profit de « DOUKKALA GAZ » qui l’avait remis à sa banque pour encaissement
- Conservation des originaux des correspondances reçues et des copies des correspondances envoyées

TRAVAIL A FAIRE 1 :
1. En se référant au document, répondre aux questions suivantes :
11. L’immatriculation, seule, au RC permet-elle à M. Karim MAHMOUDI d’acquérir la qualité de commerçant ?
12. Cette procédure est-elle une obligation pour lui ? Justifiez ?
13. Faute de cette immatriculation au RC , M. Karim MAHMOUDI peut-il se prévaloir de la qualité de
commerçant à
l’égard des tiers ? Justifiez.
14. Précisez les obligations comptables de M. Karim MAHMOUDI et celles concernant la conservation des
correspondances commerciales.
2. Identifiez deux actes de commerces accomplis par M. Karim MAHMOUDI.
3. Relevez les éléments du fonds de commerce « DOUKKALA GAZ ». Classez – les selon leur nature.
APPLICATION 4
Dans le langage courant, on utilise indifféremment les termes « entreprise » et « société ». Or il s’agit de
deux notions différentes. L’entreprise peut être définie de la façon suivante : « unité économique,
combinant divers facteurs de production, produisant pour la vente des biens et des services et distribuant
des revenus en contrepartie de l’utilisation de facteurs ». Cette définition est économique et non juridique.
La définition juridique de l’entreprise n’existe pas car l’entreprise n’a pas en droit marocain, d’existence
juridique propre. A défaut d’une existence juridique propre de l’entreprise, son statut juridique se confond
avec celui de son exploitant, personne physique ou personne morale. Etudier le statut juridique de
l’entreprise commerciale, c’est étudier celui du commerçant personne physique et celui des sociétés
commerciales. On tentera donc de définir l’entreprise commerciale à partir de la réponse aux questions
suivantes :

 Qu’est-ce qu’une entreprise individuelle ?


 Quant est-elle est commerciale ?
 Y a-t-il des limites à l’exercice du commerce ?
 Y a-t-il des conditions juridiques pour l’exercice du commerce ?
APPLICATION 5

Toute entreprise, individuelle ou collective, réunit, pour atteindre son objectif, des biens sans lesquels
l'exploitation serait impossible. Parmi ces biens, il y a le fonds de commerce. Le terme « fonds de
commerce » est souvent utilisé dans le langage courant. Il est alors associé dans l’esprit du public à deux
idées : c’est une richesse et c’est la manifestation de la réussite commerciale de l’entreprise, c’est-à-dire du
chiffre d’affaires réalisés. « Un fonds a d’autant plus de valeur que l’entreprise a plus de clients ».
Le fonds de commerce apparaît comme un ensemble de biens mobiliers que le commerçant affecte
conjointement à l’exercice de son activité commerciale

 Quels sont ces biens dont la réunion donne naissance au fonds de commerce ?
 Comment peut-on acquérir et exploiter un fonds de commerce ?
 Quels sont les contrats dont il peut faire l’objet ?
 Quelles sont les mesures de protection du fonds de commerce que le législateur à mis au point
en faveur du commercant?

Vous aimerez peut-être aussi