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N.B : cette analyse peut être faite par mètre de longueurs de la digue.
-Moments des poussées de l’eau, des dépôts solides et des sous-pressions
Si la résultante Q des poussées de l’eau se trouve à une distance d0 du fond,
-la résultante Q1 des dépôts solides se trouve à une profondeur d1 du fond et,
-la résultante des sous-pressions Q’ se trouve à une distance d’ du point le plus avancé de
l’amont de la digue,
La somme des moments des poussées
Md= Q.d+Q1.d1+Q’.d’
-la stabilité au renversement est assurée à Ms/Ms ≥ 2
Des simples dispositions constructives permettent de garantir la stabilité au renversement.
Hauteur de la digue (m) Pente minimale des talus
Amont aval
≤5 1/2 à 1/3 1/2
5 à 10 m 1/2 à 1/3 1/2 à 1/2,5
A plus d’une hauteur de 10 m, la vérification des moments évoqués plus haut s’impose.
EXERCICE
Déterminer la section minimum d’une digue en terre de densité 1.8T/m3 de 4,5 m de hauteur
supportant un tirant d’eau de 3.5 m et de poids volumique 1.1T/m3
En faire une coupe schématique si on prend la largeur de la crête= 2m
I.1.2 l’évacuateur des crues : déversoir
a-déversoir en béton simple, en maçonnerie ou en gabions
Il est calculé textuellement comme un mur poids, à l’instar de la digue en terre. Les masses
volumiques à prendre en compte sont respectivement de :
*2.5T/m3 (soit un poids volumique de 25KN/m3) pour le béton ;
*2.2T/m3 (soit un poids volumique de 22KN/m3) pour la maconnerie et ;
* T/m 3(soit un poids volumique de KN/m3) pour le gabionnage.
b-déversoir en béton armé
II.1 Généralités
II.1.1 definition
Un boulis est un reservoir (mare artificielle) creusé dans le sol, de forme et de dimension
variable, destiné z receuilleir les eaux de ruissellement en saison de pluies. Les principaux
element du boulis sont :
-le chenal d’alimentation
-le bassin de sedimentation
-le seuil
-le reservoir (bassin)
-la digue de protection
II.1.2 intérêt
Il est utilisé pour la satisfaction des besoins domestiques :
-cultures vivrieres et fourages
-pepinieres et reboisement
-abreuvage des animaux (abrevoir hors zone grillagée)
-autres usags domestiques.
II.2 procédé de contruction
II.2.1 etude préliminaires
a-enquete socioéconomique : à l’effet de se rassurer de l’interet reel des beneficiaire, à ce type
d’ouvrage et donc de sa pérnisation.
b-etude technique
-les lévees topographiques : plans topographique de la zone d’implantation permettant :
*de choisir le meilleur itinéraire du chenal
*d’estimer le volume approximatif de stockage du bassin de stockage
-exploitations des données hydrologiques afin entre autre d’evaluer les apports en saison
pluvieuse et particulierement le debit du marigot affluents
-reconnaissance géologique des sols en place pour en apprecier la perméabilité et d’autres
aspects.
II.2.2 conduite des travaux
Les opérations suivantes sont menées le plus souvent en paralleles à l’effet d’engagé et de
cloturer tous les travaux en une seule saison seche.
a-construction d’un seuil sur le marigot a l’aval du point de derivation de l’eau vvers la mare,
ledit seuil peut etre construit en béton armé ou en gabions ou en maconnerie, une fois apres le
tarissement ou la deviation du marigot.
-seuil en béton armé
Les procédés sont identiques a celles de construction des ouvrages en béton armé à savoir
apres l’implantation exacte :
*un bon decapage des fouilles jusqu'à latteinte du « «bon sol » leur largeur devrait tenir
compte des debords des semelles par rapport a l’epaisseur du seuil.
*le beton de propreté une couche de 5 à 10 cm de beton dosé a 150kg/m3 devrait etre coulé
sur un matelas d’environ 5cm de sable préalablement etalé au fond des fouilles.
* faconnage et mise en place des aciers suivant des crooquis de ferraillages
*coffrage suivant les plans pré établis
* coulage du béton : en un tour
-seuil en maconnerie d’agglomeres et/ou de gabionnage.
*fouille et beton de propreté : opération identique a celle decrite ci-dessus
*beton de fondation une couche d’un béton dosé à 300kg/m3 environ est posée sur le béton de
propreté jusqu’au niveau zero du seuil.
*élévation du seuil :elle se fait suivant les regles de l’art. les agglomeres dans ces conditions
devraient etre bourrées par un beton dosé a au moins 250kg/m3.
b-aménagement du chenal
il s’agit d’un petit canal en terre ou renforcé par des ennrochements pouvant etre creusé soit
manuellement soit mécaniquement ( pelle hydraulique). Sa pente longitudinal doit avoir
l’ordre de grandeur de celle du marigot. En cas d’incompatibilité, des chutes peuvent etre
prévues. Avant son accession dans le bassin de stockage, il faudrait aménagé un bassin de
sedimentation de l’eau sur le chenal. Le chenal peut etre rectangulaire ou trapézique.
c-bassin de sedimentation
il s’agit d’un elargissement et d’un approfondissement du chenal decrit ci-dessus. Il doit etre
construit vers sa partie amont ; avoir une contre pente et etre foecement renforcé par des
enrochments. Il faudrait songé a le curer le plus regulierement possible ou tant au moins a
chaque etiage.
d-bassin de destockage d’eau
il devrait avoir une fome tronconique dont le diametre a surface libre est supérieur au
diametre au fond.
On devrait le ceinturé par une petite digue en terre pour le protéger contre l’envahissement
des eaux sauvages. La mise en œuvre, tont en respectant les principes de la digue en terre des
barrages est moins rigoureuses. Enfin, il faudrait envisager de le curer a des frequence bien
établies. Ce curage est programmable pendant les périodes d’assechement du bassin.
e-ouvrages annexes et complémentaires
-cloture en grillage ou en bois à l’effet d’empecher l’acces incontrolé des animaux et des
enfants dans le bassin.
-escaliers permettant un acces plus aisé dans le bassin sans dégradé les talus
-abrevoir (petites mares) aménagé en dehors de la zone ceinturé et permettant le ravitallement
en eau du betail pendant les periode de crues.
II.3 dimensionnement des principaux ouvrages.