Plan de la Présentation

Introduction : C’est un souhait légitime que de vouloir jouir de la vie.

Des fêtes et des fêtes : Dieu a prévus des moments de réjouissances pour
les humains. Jésus a participé à plusieurs de ces moments.
Certains sont privés de fêtes : Présenter cette dure réalité de la vie
qui fait que plusieurs et à des moments différents ne jouissent pas des
joies de la vie. Ils finissent alors par élaborer des stratégies qui sont
souvent loin d’être efficace.
Stratégie du bonheur de Jésus : Comment réaliser notre but de jouir de la
vie en Jésus.
Conclusion : Inviter l’assistance à choisir d’Ecouter ce que Jésus a à
nous dire, de Croire dans sa puissance et d’Obéir à ses Directives et
notre joie sera parfaite
Goal 3 : Jouir des Joies de la Vie.

Introduction

Passer un bon moment, Rire comme un fou, S’amuser à fond, Oublier les
soucis, Se défouler un bon coup sont pour beaucoup les plus importants
buts de la vie. Il n’est pas rare qu’:
-On vit la journée dans l’attente des rencontres et des virées
entre amis”
-On vit la semaine dans l’attente des “bons plans du week-end”
-On vit l’année dans l’attente des vacances et des fêtes de
famille”
C’est moments sont primordiaux et on y tient beaucoup. Il suffit qu’un
patron, ou un parent nous empêchent de les vivre, c’est la guerre qu’ils
sont en train de nous déclarer. On ne se laisse pas faire facilement!
Salomon, l’homme sage, écrit ses mots: “Il y a un temps pour tout, un
temps pour toute chose sous les cieux… un temps pour rire …, et un temps
pour danser; (Ecclésiaste 3:1-4 LSV) Parmi toutes les activités
mentionnées, on préfère de loin “ un temps pour rire” et “un temps pour
danser.” Jésus peut-il nous aider à réaliser notre but de jouir
pleinement de la vie? C’est ce que nous découvrirons ce soir.

Première Partie: Des fêtes et des fêtes

Le récit d’aujourd’hui se trouve dans l’Evangile de Jean au chapitre 5.

Ce passage commence par ces mots: Après cela, il y eut une fête des
Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. (Jean 5:1 LSV) Cette phrase contient
deux éléments intéressants. D’abord “une fête des juifs.” Quelles étaient
les fêtes des juifs à l’époque de Jésus? Toutes l’année juive était
ponctuée de fêtes qui se divisaient en deux catégories: les fêtes des
Sept et les fêtes de Pèlerinages. Les fêtes des sept comprenaient la
célébration de chaque 7eme jour de la semaine, 7eme Nouvelle Lune,
l’année sabbatique chaque 7 ans et l’année du Jubilé après la 7eme année
sabbatique. Les trois grandes fêtes de pèlerinages sont la Pâque avant le
début de la récolte, la Pentecôte à la fin de la récolte du blé et avant
les vendanges et la fête des Tabernacles lorsque tous les produits sont
aux greniers. Les fêtes avaient certes une signification religieuse mais
c’étaient aussi de grands moments de fraternité, d’unité nationale et de
réjouissances. C’est dans le plan de Dieu que les humains prennent du
temps pour s’amuser et jouir de la vie.
Jésus a aussi pris du temps pour participer à ces moments d’intense
bonheur. Il était certes un homme spirituel, responsable, conscient de sa
mission mais c’était aussi un bon vivant, il jouissait de la vie. Il
participait pleinement à la vie de ses contemporains. Les Evangiles le
présente souvent en train de monter à Jérusalem pour participer à une
fête, c’était son habitude de fêter chaque 7eme jour de la semaine et
souvent il se retrouvait avec des amis pour partager un bon repas. Au
point que ses adversaires vont l’accuser: “Le Fils de l'homme est venu,
mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami
des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été
justifiée par ses oeuvres.” (Matthieu 11:19 LSV) Jésus menait une vie
équilibrée et en cela il peut être un modèle pour nous.

Deuxième Partie: Certains sont privés de fêtes.

Continuons à lire le récit de l’Evangile: “Or, à Jérusalem, près de la

porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et
qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre
des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient
le mouvement de l'eau.” (Jean 5:2-3 LSV) A quelques mètres du temple et
des rues bruyantes de célébrations croupissaient quelques hommes privés
de fête. Ces moments de bonheur étaient devenus des moments de grandes
frustrations et de colère pour eux. En entendant la musique et les
clameurs qui venaient à leurs oreilles, c’était difficile de ne pas se
poser la question: “ Pourquoi n’ai-je pas le même privilège que les
autres pour jouir de la vie?” C’est là une des questions pour laquelle
nous ne possédons pas de bonne réponse. Malheureusement, c’est encore
vrai aujourd’hui. Participer à la fête, n’est pas donné à tout le monde
et ce n’est pas tous les jours que nous pouvons jouir de la vie.
Ce jour là, à Bethesda, Jésus s’intéresse à un malade depuis 38 ans, un
cas dramatique! Ses compagnons d’infortune et lui avaient élaboré leur
stratégie pour pouvoir participer à la fête. Ils rêvaient aussi de
pouvoir profiter un jour aux joies de la vie. Voyons cela de plus près,
il n’est pas impossible qu’on s’y retrouve.
Stratégie 1* Revoyons le texte de Jean 5:3b “Sous ces portiques étaient
couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des
paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau.” Il y avait une
croyance populaire, qu’un ange descendait dans le bassin de Béthesda et
qu’il donnait à l’eau un pouvoir magique de guérir. Béthesda était devenu
la destination indiquée pour retrouver la santé. Les malades avaient foi
dans cette pratique mais malheureusement ce n’était qu’une croyance mais
pas un fait.
Il existe un domaine où l’homme d’aujourd’hui se trompe souvent. Il
s’agit des convictions, explicites ou implicites, au sujet des activités
et des lieux qui peuvent le faire jouir de la vie et lui apporter des
joies intenses. Quelles sont ces croyances populaires ? Dans notre quête
pour nous amuser un bon coup nous faisons souvent une confiance aveugle à
la publicité, aux habitudes du passé et à la pratique populaire. Le
risque de nous tromper est énorme. Quelques temps de cela, trois jeunes,
canettes de bière et bouteille de rhum à la main, se sont rendus à la
cascade de Balfour pour s’amuser un bon coup pour le dernier jour de
classe. La suite de l’histoire, c’est qu’un n’est jamais rentré à la
maison ! Nous devons apprendre à questionner nous méfier des lieux, des
activités et des choses qui nous sont présentés comme des pratiques qui
par enchantement peuvent apporter de la joie à notre vie. Dans le cas
contraire, nous risquons d’être des éternels chercheurs du bonheur sans
jamais le rencontrer, comme les personnes autour de Béthesda. Ils
cherchaient au mauvais endroit, et nous?
Stratégie 2*: Alors que Jésus s’approche de l’homme malade depuis 38 ans
pour lui proposer la guérison, ce dernier lui raconte ses déboires: “Le
malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la
piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre
descend avant moi.” (Jean 5:7 LSV), “je n'ai personne pour me jeter dans
la piscine” Il fait dépendre sa guérison de l’appui qu’il obtiendra des
autres. Ce soutien n’arrive jamais au bon moment ! Nous avons tous besoin
les uns des autres mais si nous choisissons de faire dépendre entièrement
notre joie sur l’attention, sur le coup de pouce et sur le soutien obtenu
des autres, nous risquons d’attendre longtemps. Puisque l’humain change
et qu’il n’est pas éternel, cela peut être dangereux de faire de l’homme
notre première source de bonheur. Le jour où il nous décevra ou ne sera
plus là, nous courrons alors le risque d’être complètement perdus.
Stratégie 3*: “Pendant que j'y vais, un autre descend avant moi” Il
déploie beaucoup d’énergie pour pouvoir aller participer à la fête, mais
très vite, il réalise son impuissance. Il n’a pas les ressources qu’il
faut. Lorsque les circonstances et les difficultés s’acharnent contre
nous pour nous garder éloignés du bonheur, notre détermination et
application ne sont souvent pas suffisantes. Apres quelques luttes
infructueuses, les plus courageux ont tendance à baisser les bras. On se
résigne et certains finissent par se dire: “ les joies de la vie ne sont
pas faites pour moi.” La phrase “pendant que j'y vais, un autre descend
avant moi,” révèle aussi une certaine mentalité, celle de la compétition
et de la rivalité. Il faut que je dépasse l’autre, que j’arrive en
premier si je veux avoir droit à la fête. Certaines joies que propose la
société sont limitées à quelques personnes, à une élite. Beaucoup
s’engagent alors dans une course où on piétine l’autre et où on est
piétiné avec pour objectif un peu de bonheur, un instant de joie. Y a-t-
il du bonheur même pour ceux qui n’ont pas toutes les ressources qu’il
faut? Puis-je jouir des instants magiques de la vie sans avoir besoin
d’éliminer mon frère?
Troisième Partie: Stratégie du bonheur de Jésus
Jésus, l’homme équilibré, est venu à la rencontre de cette personne qui
voulait avoir sa part de fête. Il invite l’homme à mettre de côté les
stratégies infructueuses : suivre la foule, s’appuyer sur les autres, se
reposer sur ses propres ressources, pour lui proposer un autre moyen de
participer à la réjouissance. La proposition de Jésus est condensée en
ces mots: “Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.” (Jean 5:8
LSV) Cette phrase révèle trois éléments:
Ecouter les paroles de Jésus
Croire dans Sa puissance et dans notre droit au bonheur
Obéir à Ses directives
Jésus propose à l’homme de ne plus se concentrer sur la piscine de
Bethesda mais d’accorder son intention à ce qu’il a à lui dire. Il est
important de mettre de côté certaines occupations et préoccupations pour
entendre les paroles d’espérance que Jésus désire nous transmettre.
Telle est la première étape vers la fête. Lève-toi, certainement qu’il a
essayé à de nombreuses reprises dans le passé mais sans succès. Jésus lui
propose quelque chose que la logique, le bon sens et l’intelligence
qualifieraient d’impossible. C’était une invitation à avoir foi, à avoir
foi en Lui et non dans la piscine, non dans les autres, non dans son
handicap. Telle est la deuxième étape vers la fête. Il a écouté, il a cru
et il est allé plus loin, il a obéi aux directives de Jésus. Sans
l’obéissance il serait resté allongé au bord de la piscine. Obéir, telle
est la troisième étape vers la fête. L’homme accepte de franchir ces
trois étapes: “Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha.
C'était un jour de sabbat.” (Jean 5:9 LSV) Quelques heures plus tard,
Jésus le retrouve: “Depuis, Jésus le trouva dans le temple,” (Jean 5:14
LSV) Il est finalement entré dans la fête après 38 ans d’attente.

Conclusion
L’attente a pû être longue pour toi aussi mais il y a de l’espoir. Ce
soir, nous avons fait la connaissance d’un Jésus qui a trouvé bon de
donner des moments de fêtes et de loisirs à ses enfants, et qui prenait
du temps lui-même pour jouir des joies et plaisirs sains de cette vie. Il
a visité et libéré le malade de Béthesda. Tous les chercheurs de joie de
vivre et de bonheur peuvent trouver en lui la voie. Ecoutons son souhait
pour chacun de nous. “Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en
vous, et que votre joie soit parfaite.” (Jean 15:11 LSV) Rappelons-nous
la stratégie du bonheur qu’IL nous propose: Ecouter ce que Jésus a à nous
dire, Croire dans sa Puissance et Obéir à ses Directives et notre joie
sera parfaite. Qui aimerait appliquer ces trois stratégies dans sa vie.
C’est le choix que je vous invite à faire aujourd’hui. Faisons
l’expérience et voyons la différence.