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X10 ; X20
A. Résolution graphique
On peut donner dans le plan une représentation graphique de ce problème
avec maïs (X1) en ordonnée, lait (X2) en abscisse.
40ha 40
- 40ha de terre 1 de maïs ou 0,8 = 50 vaches laitières.
240 240
- Avec le travail 5 = 48ha de maïs ou 8 30 vaches laitières.
X1
Nbre d’unité
par ha
48
B
0102030 40 506025 70 27 Lait
12 Z’ Z’’ (Nbre des vaches laitière)
Z’’’
Z
On démontre que les solutions acceptables sont sur ou dans le polygone
OAEB. La M.B. est déterminée par la droite Z. C’est une droite de pente -1 et
d’ordonnée à l’origine Z/3.000
Z
(Z = 3.000X1 + 3.000X2 - 3.000X1=3.000X2-ZX1=-X2+ 3.000 )
La valeur de Z est maximum lorsque la droite s’éloigne de l’origine 0 et se
déplace vers le Nord-Est du quadrant gradant. L’optimum correspond donc à un des
trois sommets A, E et B. Comme la pente de la droite Z(-1) est entre les pentes des
deux contraintes terre et travail (-0,8 et -1,6) X1+0,8X2=40haX1=-0,8X2+40 ;
5
−8 240
5X1+8X2=240X1=-1,6+48 (-1,6= 5 , 48= 5 l’optimum est obtenu en E. Cet
optimum dépend directement des valorisations relatives (et donc des prix) du maïs
et lait. Il est facile de deviner que si le prix du maïs augmente relativement par
rapport à celui du lait ; la solution se déplacera vers A. Inversement si le prix
augmente par rapport à celui du maïs, la solution se déplace vers B.
Solution : maïs 32ha (projection perpendiculaire de E sur l’axe de maïs)
Lait 10 vaches laitières (projection perpendiculaire de E sur l’axe de
vaches laitières).
Z = (32 x 3000) + (10 x 3000) = 96.000 + 30.000 = 126.000Fc
N.B. Cette méthode graphique n’est pas utilisable quand on a plus de 2 contraintes.
D’où il faut utiliser la méthode itérative appelée « simple x.e ».
c. Etape 3
6
bi
Calculer le rapport ai de la colonne qui entre, c’est-à-dire, entre le côté droit
X1, X2
Itération 1
Producteur X1 X2 X3 X4 X5 2nd Bi/ai
Contraintes membre
X3 5 4 1 0 0 200 200
40
5
X4 4 6 0 1 0 230 230
=57 ,5
4
Soit X5 2 1 0 0 1 70 200
=40
5
Z -10 -9 0 0 0 0
entre
Itération 2
7
(−10 ) x 1 (−10 )( 1 )
=−9+5=−4 =0+5=5
-4 =-9- 2 5=0- 2
Itération 3
X1 X2 X3 X4 X5 2nd membre bi/ai
X3 0 1 2/3 0 −5/3 150/3 -10 à
5
X1 1 0 0
−1/3 4/3 80/3 20
Z 0 0 8/3 0 −5/3 416,66
Itération 4
X1 X2 X3 X4 X5 2nd membre bi/ai
X2 0 1 −2/7 5/14 0 25
X5 0 0 −4/7 3/14 1 5
X1 1 0 0 20
3/7 −2/7
Z 0 0 12/7 5/14 0 425
Toutefois pour que la solution soit valide tous les Y i doivent être égaux à zéro
dans le tableau final. Pour s’assurer que les Y i ne seront pas dans la solution de
base optimale, on leur associe un coût fictif arbitraire grand (M) lorsqu’on minimise la
fonction économique (d’objectif) ou un profit fictif arbitrairement petit (-M) lorsqu’on
maximise la fonction économique (d’objectif).
Un problème de minimisation peut toutefois être traité de plusieurs façons : il
peut être soit converti en un problème équivalent à la maximisation (max z = cx sa
AX B ; B0) et être résolu de la manière précédente.
N.B. : Les problèmes de minimisation sont courants en agriculture et dans les
industries de fabrication des produits. C’est le cas, p. ex. de la détermination d’un
mélange d’engrais, de mélanges des aliments à moindre coût. Ils impliquent aussi
des choses telles que trouver les matières 1 ères nécessaires en utilisant les procédés
de production les plus efficients et la minimisation du coût de vente par unité de
produit vendue.
Exemple min Z = 3X1 + 2X2
s.a. X1+X2 = 10
X14
X1, X2 0
s/f standard on aura
min Z = 3X1+2X2+MY1+MY2
s.a. X1+X2+Y1=10
X1+0X2-X3+Y2=4
X1,X2,Y1,Y20
Y1 1 1 0 1 0 10
Y2 1 0 -1 0 1 4
-Z 3 2 0 0 0
0 0 0 M M
Y2 1 0 -1 0 4 4/0=
-Z 0 2 0 0 -12
0 -M -M 0 -6M
X1 X2 X3 2nd membre bi/ai
X2 0 1 1 6
X1 1 0 -1 4
-Z 0 0 1 -24
0 0 0 0
Y1 0 0 -2 -1 1 2
Z 0 5 3 0 0 3
0 0 2M M 0 -2M
X1 X2 X3 X4 Y1
X1 0 1 -1 2 3
Y1 1 0 -2 2 2
Z 0 0 -6 8 0 10
c. Solutions multiples
On a la solution multiple lorsque l’un des coûts réduits associés aux variables
de décision (c'est-à-dire à la fonction économique ou l’objectif) hors base est égale à
zéro.
X1 X2 X3 X4 X5 hors base
X2 0 1 -1 2 0 3
Dans la base X1 1 0 -2 2 0 2
X5
0 0 2 -2 1 4
Z 0 0 0 0 0 4
d. Dégénérescence
Une solution optimale d’un PROGRAMME LINÉAIRE est dite dégénérée
lorsqu’une ou plusieurs variables de base = 0. Autrement dit si on a moins de
contraintes, qui on a des activités la solution est dite dégénérée.
ex
X1 X2 X3 X4 X5
X2 0 1 -1 2 0 3
X1 1 0 -2 2 0 0
X5 0 0 2 -2 1 4
Z 0 0 0 0 0 4
5X2 3.000 avec 8h de travail et 0,8ha, il pouvant produire pour 3.000Fc de lait, d’où
0,8X1 + 8X2 3.000.
Nous avons donc un programme linéaire :
min Z’ = 40X1 + 240X2
s.a X1 + 5X2 3.000
0,8X1+8X23.000
Les deux problèmes sont dits en dualité et on démontre que, à l’optimum, Z’ =
Z = 126.000.
On trouverait aussi que X1 = 2250F et X2 = 150F. Cela signifie que la terre est
rémunérée à 2.250F/ha et le travail à 150F l’heure lorsqu’un agriculteur peut produire
sur sa ferme du maïs et du lait aux conditions indiquées. Ces deux chiffres sont les
valeurs duales ou prix internes des deux facteurs de production terre et travail. Il
s’agit aussi des productivités marginales et des coûts d’opportunité de ces facteurs.
Cela peut s’interpréter ainsi : si au lieu de 40ha, l’agriculteur disposant de 41ha, sa
M.B. (marge brutes totale) serait augmentée de 2.250F c'est-à-dire que les 32 ha de
maïs et les 10 unités de lait (VL) rentabilisent le travail à 150F la journée et la terre à
2.250Fc l’ha.
On peut montrer que si un facteur n’est pas complètement utilisé pour la
production, son prix interne est nul. Si dans les conditions précédentes, l’agriculteur
dispose de 50has, on voit sur le graphique que la contrainte liée à la superficie va
au-delà de celle liée au travail, elle n’est plus contraignante. L’agriculteur aurait alors
intérêt à produire 48ha de maïs et 0 unité de lait ; il ne peut en faire plus en raison de
la contrainte travail. Les deux ha supplémentaires sont inutiles. La valeur duale ou le
prix interne de la terre est nulle puisque s l’agriculteur a un ha supplémentaire
(51ha), la M.B. ne sera pas augmentée.
La solution du PROGRAMME LINÉAIRE obtenue à l’aide de la méthode du
simplexe n’est que le point de départ d’une recherche opérationnelle basée sur un
modèle normatif linéaire. Ce modèle étant une représentation simplifiée de la réalité,
il est clair que la solution optimale du modèle n’est pas nécessairement la solution du
problème réel. Il faut donc étudier la solution obtenue en détails avant de l’implanter.
A. Programmation linéaire dual
A partir d’un PROGRAMME LINÉAIRE. On peut former un autre
PROGRAMME LINÉAIRE. qui est intimement lié au 1 er. Plus précisément à chaque
problème de maximisation correspond un problème de minimisation impliquant les
13
n
Alors Yi est libre
∑ a ij X j=bi
Si j=1
n
Si Xj 0
∑ aij Y j ≤Cj
Alors i=0
n
Si Xj est libre
∑ aij Y j =Cj
Alors i=0
- X1+2X2-X31 Y1+Y23
(X1-2X2+X3-1) - X1+Y12
Xi0 Yi0
s/f standard on aura
min Z=3X1+X2+2X3 max Z’=Y1-Y2
s.a X1+X2-2X3-X4 s.a. Y1+Y2+Y3=3
X1-2X2-2X3-X4 Y1-2Y2+Y4=1
X1-2X2+X+0X4=1 -2Y1+Y2+Y4=2
Xi0 0
i
Primal Dual
Y1X4 X1Y3
Y2X5 X3Y4
X3Y5
En résolvant ces deux programmes on a les solutions optimales ci-après :
résoudre les programmes duals à partir du tableau primal de sorte que l’on obtienne
la solution du primal en résolvant directement le dual.
Exemple
Primal Dual
Min Z=3X1+4X2+5X3 max 5Y1+5Y2
s.a. -X1-2X1-3X3X4=-4 s.a. Y1+2Y2+Y3=3
-2X1-2X2-X3+X5=-6 2Y1+2Y2Y4=4
ou 2X1+2X2+X30 3Y1+Y2+Y5=5
X1, X2, X30
Sous forme canonique
X1 X2 X3 X4 X5
X2 -1 -2 -3 1 0 -5
X5 -2 -2 -1 0 1 -6
-Z 3 4 5 0 0
( )
¿
C¿J ¿ Cq
min a
−a¿p pJ
−aq
¿
correspond au minimum J 0 =
Où les Cj et apj sont des coûts réduits et les coefficient de la rangé p
respectivement et où q est l’indice de la colonne avec le plus petit ratio.
X4 -2 -2 -1 0 1 -6 sort
-Z 3 4 5 0 0
3 3 4 5
= = =2 =5 On divise les éléments de la
−(−2 ) 2 −( ¿ 2 ) −(−1 ) ligne qui sont par « pivot »
Tableau X1 X2 X3 X4 X5 Côté droit
2
X4 0 -1 - 1 -1/2 -2
X1 1 1 5/2 0 -1/2 3
½
Z 0 1 7/2 0 3/2=3
7 3
0 1 2 7 0 2
=1 = =0
0 −( ) 5 1 −1
− ( −1 ) −5
2
4
X1 X2 X3 X4 X5
X2 0 1 5/2 -1 1/2 2
X1 1 0 -2 1 -1 1
Z 0 0 2 1 0 -11
Pour trouver le tableau optimal du primal, appliquer le
X1 X2 X3 X4 X5
Y1 0 1 -1/2 -1/2 0 1
Y2 1 -1 1 1 0 1
X5 0 1 1 1 1 1
Z 0 0 2 1 0 11
ANALYSE POST-OPTIMISATION
L’obtention de la solution optimale d’un PROGRAMME LINÉAIRE.a par elle-
même une importance limitée. Dans bien de cas la résolution du problème constitue
seulement une étape préliminaire conduisant à des analyses post-optimisation qui
deviennent les résultats les plus importants de l’étude.
L’analyse post-optimisation doit débuter par une réflexion approfondie sur la
signification des résultats obtenus. Lorsqu’on se place dans le contexte du problème
réel si on ne comprend pas de façon globale « pourquoi la solution obtenue est
optimale ?», il est probable qu’elle ne le soit pas. Ceci peut être dû à plusieurs
facteurs :
- l’omission d’une contrainte importante ;
- la formulation incorrecte de l’une des contraintes ;
- la perte de quelques coefficients ;
- l’utilisation de quelques coefficients avec de mauvais signes ;
18
3° Analyse de la sensibilité
L’analyse de la sensibilité concerne l’effet de changement des paramètres du
PROGRAMME LINÉAIRE. sur les paramètres de la solution optimale.
Il existe trois groupes de paramètres dans le PROGRAMME LINÉAIRE.
- paramètre de la fonction droit économique (CJ, avec i=1…)
- paramètre du coté droit des contraintes (bi, avec J=1…n)
- paramètre du coté gauche des contraintes (ai J, avec i=1…n)
En pratique, ces paramètre sont souvent difficiles à estimer et ils peuvent
varier avec le temps (ou en suivant d’autres critères, ex : les prix peuvent changer
etc.) Dans des tels cas il est important d’étudier la sensibilité des résultats par
rapport à des changements possibles de la valeur de ces paramètres. Si la solution
est très sensible à certains paramètres il peut devenir obtenir nécessaire d’investir
plus de temps et d’argent pour obtenir de bonnes estimations de leurs valeurs. Pour
analyser efficacement la sensibilité des résultats obtenus à partir d’un modèle
linéaire on doit pouvoir réviser les paramètres du programme initial, recalculer les
tableaux correspondants à la base qui était optimale et réoptimiser si nécessaire.
Les différentes possibilités seront étudiées à l’aide de l’exemple suivant :
Max Z= 3X1+5X2
s.a X1≤4
3X1+2X2≤18
20
X1, X20
Solution optimale
X1 X2 X3 X4 X5
X3 1 0 1 1 0 4
X2 3 /2 1 1 0 ½ 9
Z 9/2 0 1 0 5/2 45
Les changements possibles sont les suivants :
a. Changement à la fonction économique
Etant donné que l’élément pivot choisi lors d’une itération de la méthode du
simplexe ne fait jamais partie de la fonction économique la dernière rangée du
tableau est toujours transformée en y ajoutant un multiple de la rangée-pivot. Par
conséquent, lorsqu’on maximise, si on augmente le paramètre C J de δ le jeime coût
réduit est réduit de dans le tableau final. Si la variable X j est dans la base on doit
réécrire la fonction économique uniquement en termes variables hors base à l’aide
d’opérations élémentaires sur les rangées. Si le nouveau tableau ainsi obtenu n’est
pas optimal on doit le réoptimiser.
Ex max Z=3X1+5X2 max Z=3X1+ 3X1+X2
s.a X1≤4 ; 3X2+2X2≤18 ; X1, X2 0
δ=1-5= -4
La solution optimale devient :
X1 X2 X3 X4
X3 1 0 1 1 4
X2 3 /2 1 0 0
Z 9/2 4 0 5/2 45
X2 qui connaît de changement de coefficient est dans la base, il faut chercher à
annuler le 4 qu’on a ajouté. Pour cela, il faut multiplier la rangée X 2 par -4 et
l’additionner à la rangée Z.
21
X1 X2 X3 X4 Bi bi/ai
X3 1 0 1 0 4 4/1=4
X2 3 /2 1 0 ½ 9 9/3/2=6
Z -3/2 0 0 1/2 9
Reoptimiser jusqu’à la solution.
égale à la marge brute totale maximisée. Ce niveau de rémunération est donné par
la solution duale du modèle PROGRAMME LINÉAIRE.
Ces rémunérations des facteurs de production peuvent aussi s’interpréter comme
des coûts d’opportunité internes pour les productions qui utilisent ces facteurs. Plus
généralement, la solution duale donne des coût d’opportunité des tous les fixes ou
cédés par une activité à une autre (fourrage p. ex) et les diminutions des coûts ou les
augmentations de recettes nécessaires pour que les productions qui n’apparaissent
pas dans le système choisi par le modèle puissent devenir compétitives avec celles
qui apparaissent. Tous les facteurs de production complètement utilisés ont un coût
d’opportunité non nul, qu’ils soient ou non achetés hors de l’entreprise. Ces coûts
(valeurs d’usage, valeurs duales, coûts d’opportunité ou productivités marginales)
constituent les coûts de production internes au modèle. Ainsi, les facteurs auto
fournis par la famille comme le travail, le capital ou la terre peuvent avoir un coût
interne représenté par leur productivité marginale s’ils sont complètement utilisés. On
comprend que, pour qu’une production soit rentable, il faut que ses coûts (incluant la
rémunération du travail et de la terre) soient exactement couverts par ses recettes.
Toute production non présente dans la solution du modèle a des coûts supérieurs
aux recettes. Elle n’est donc pas rentable dans les conditions du modèle. Cette
différences, appelée coût de substitution, est celle qu’il faut combler, par
augmentation des recettes ou diminutions des coûts, si on veut que la production
devienne rentable. On l’appelle souvent « réduction de coût nécessaire ou requise ».
On peut aussi comprendre pour quelle raison telle production ne peut apparaître
dans la solution : elle ne peut rentabiliser les facteurs de production (terre, travail,
aliments) aux prix auxquels les productions présentes dans la solution peuvent le
faire.
L’analyse de ces coûts ou valeurs duales est donc instructive pour apprécier
le poids respectif des contraintes et découvrir les goulots d’étranglement les plus
importants pour chaque production. Théoriquement, cette analyse permet de
préciser les conditions de production et même d’indiquer les plus importants pour
chaque production. Théoriquement, cette analyse permet de préciser les conditions
de production et même d’indiquer à quel prix de vente, p. ex, telle production
deviendrait rentable. En fait, il est toujours très difficile de prévoir exactement, surtout
sur les modèles de grande taille, toutes les conditions, car l’analyse n’est valable
qu’à la marge. Aussi, pour des modifications importantes, il est souvent nécessaire
23
de vérifier le résultat par un nouveau passage sur ordinateur. Il n’en reste pas moins
que les tendances peuvent être observées sans trop de difficultés et qu’une
comparaison de différentes productions est toujours possible à partir des prix
internes d’une solution. Cette méthode a été fréquemment utilisée, surtout sur la
comparaison des rations alimentaires des productions animales et de différentes
techniques culturales (date de semis, sarclage ou herbicides, etc.) et pour
l’établissement des différents niveaux de prix internes de produits consommés sur
l’exploitation (fourrage, céréales). Rappelons que ces coûts internes de production,
comme tous coûts de production, sont relatifs aux situations étudiées : on ne peut
donc pas les généraliser.
l’utiliser de façon prévisionnelle : quelles pourront être les nouvelles décisions des
agriculteurs suite à un changement de leur environnement (niveau de prix, progrès
technique, etc.)
L’outil est souvent utilisé de cette façon par les chercheurs. P. ex, pour
éclairer les composantes de l’offre de la viande, l’évolution des coopération ou
l’adoption des innovations par les agriculteurs.
Elle a donné naissance à une démarche analytique d’utilisation des modèles
caractérisée par une distanciation entre celui qui utilise le modèle et le modèle lui-
même, représentation imparfaite de la réalité.
3° On peut enfin utiliser la programmation linéaire comme modèle de simulation,
directement comme outil de formation, et, dans ce sens, c’est un outil de gestion.
C’est alors l’agent économique lui-même, porteur d’un projet économique, qui prend
comme objet d’analyse sa situation et ses décisions. Il s’analyse donc avec l’aide de
« partenaire de réflexion » : chercheurs, techniciens, ingénieurs, d’autres
agriculteurs.
Comme dans l’utilisation précédente, l’outil doit être étalonné, il fournit ainsi de
nombreux renseignements, sur la situation de l’agriculteur.
Etalonné, il peut être utilisé de façon prévisionnelle, en particulier pour réfléchir sur
l’adoption possible de certaines innovations. En quelque sorte, l’outil sert de miroir,
permettant à l’agriculteur, qui doit fournir lui-même les informations nécessaires au
modèle, d’améliorer la connaissance de sa situation. Dans ce sens, il peut être utilisé
au niveau d’un groupe d’agriculteurs, ce qui rentabilise d’autant mieux son coût
d’utilisation.
2 5 6
1
4
Un réseau est un graphe qui subit un flot quelconque dans ses arcs. Une
chaîne entre les sommets i et y est une séquence d’arcs joignant ces deux sommets
(1,2), (2,3), (3,6).
Si la direction est spécifiée, la chaîne est appelée chemin. La chaîne qui commence
et finit par le même point est appelée cycle. Un arc est considéré comme le point
d’origine et autre comme point d’arrivée. Un graphe est orienté si tous ses arcs sont
orientés. Les sommets d’un réseau s’appellent une entrée si tous les arcs qui y sont
29
reliés sont orientés vers l’extérieur, de même un sommet s’appelle sortie si tous les
arcs qui y sont reliés orientés vers l’intérieur du sommet.
Un réseau qui ne possède qu’une seule entrée et une seule sortie s’appelle réseau
réduit.
entrée sortie
XA1 XB1
A XA2 2
XA3 XB2
XA4
B 3
Xij : qualité transportée e de la source i vers la destination j
XC1 XC2
Cij : coût unitaire de transport de la source i vers la destination j
ai : quantité disponible
XC3à la source i rangée XB4
i)
bi : quantité
C requise à XC4
la destination j (colonne j)
4
Le problème consiste à trouver les X ij qui minimisent le coût de transport tout
en s’assurant que la demande est satisfaite.
On a ainsi :
- Un ensemble des points d’offre d’où un bien est expédié, chaque point d’offre
i peut offrir au plus ai unités. Dans l’exemple ci-dessus m=3, a A35, aB=50 et
ac=40.
- Un ensemble de points de demande (consommation) vers lesquels le bien est
expédié. Les points de demande j doit recevoir au moins bj unités du bien
expédié. Dans l’exemple ci-dessus n=4 b1=45, b3=30 et b4= 30.
- Chaque unité produite à un point d’offre i et expédié à un point de demande j
implique un coût variable de Cij.
Dans l’exemple ci-dessus CA2=6.
En admettant que Xij est le nombre d’unités expédiées de point d’offre i vers le point
de demande j alors la formation générale d’un problème de transport est
31
i=m j=n
∑ ∑ Cij X ij
min i=1 j=1
i=m
∑ X ij ≤a ij ( offre ) ( 1 )
s.a i=1
i=n
∑ X ij≥bi ( demande )
j=1
* y-1(c) * 0
* *
*
* * * * *
*
*
Rappelons que pour accomplir la méthode de coin Nord Ouest, m+n rangées
et colonnes doivent être marquées d’une croix puisque la dernière variable affectée
provient d’une rangée ou colonne marquée, la méthode du coin Nord-Ouest
affectera des valeurs dem+n-1 variables. Les variables choisies par cette méthode
ne peuvent pas former une boucle.
b) Méthode Houthakker ou méthode coût minimum
La méthode précédente n’utilise pas les coûts d’expédition, aussi elle peut
produire un bj initial qui a très grand coût d’expédition. Alors déterminer une solution
optimale peut demander plusieurs itérations. La méthode de coût minimum utilise les
coûts d’expédition pour arriver à déterminer un b j qui a un coût total bas ; avec espoir
que peu d’itérations soient aussi requises pour trouver la solution optimale du
problème. Dans cette méthode, on choisi en 1 er lieu les cases qui ont un coût
mutuellement préférable c'est-à-dire qu’on affecte la case qui a le plus petit coût
dans la ligne et dans la colonne (ex : Xij). Alors affecter à X ij sa valeur la plus basse
34
possible, min (ai, bj). Comme dans la méthode du coin Nord-Ouest, marquer d’une
croix la rangée ou colonne j et réduire l’offre ou la demande de la rangée ou colonne
non marquée de la valeur de X ij. Alors, choisir à partir des cases qui ne sont pas sur
la rangée ou colonne marquée la case avec un coût d’expédition minimum et répéter
la procédure. Continuer jusqu’à ce qu’il y ait seulement une case qui peut être
choisie. Dans ce cas, marquer d’une croix à la fois la ligne et la colonne de la case.
Se rappeler que (à l’exception de la dernière variable), si une variable satisfait à la
fois (l’offre et la demande) les contraintes d’offre et demande, marquer seulement
d’une croix seulement la rangée ou la colonne et non les deux.
12 2 8 3 4 5 6 6 2 3 5 6
2 8 1 3 5 8 1 3 5
3 8 4 6 3 8 4 6
10 2 * 3 4 5 6 6 5
5 2 * 3 4 56 6
2 2 8 1 3 5 2 2 8 1 3 5
3 8 4 6 3 8 4 6
*5 2 * 3 4 56 6 5* 2 * 3 * 5 6 6
2 2 1 3 5 2 2 8 1 3 5
5 3 8 4 6 5 3 8 4 4 6
5* 2 * 3 * 5 6 6
2 2 3 5
5 3 8 4 4 6
35
c) Méthode de Ballas-Hammer
Commencer par calculer pour chaque rangée et chaque colonne la différence
entre les deux plus petits coûts dans les lignes et colonnes.
Ensuite trouver la rangée ou colonne avec la plus grande des différences calculées
précédemment. Choisir, comme première variable de base, la variable dans la ligne
ou colonne qui a le plus petit coût d’expédition. Comme dans les deux méthodes
précédentes, faire de cette variable la plus grande possible et marquer la ligne ou
colonne de la croix et changer l’offre ou demande associée à la variable de base.
Après refaire les nouvelles différences (seulement pour les cases qui ne tombent ni
sur la ligne ni sur la colonne marquée et répéter la procédure jusqu’à ce que
seulement une seule case demeure non marquée. Affecter dans cette dernière case
un montant juste égale montre de l’offre ou de la demande correspondant dans la
ligne et/ou colonne. La solution est ainsi obtenue.
15
6 7 5 8 5 15
6 7 5 8 5
7-6=1
14-6=8 80-7=73 78-8=70
14 80 78 14 80 78 78-15=63
15 6 X5 7 5 8 156 5X 7 5X 8
7-6=1
15-6=978-8=70
78-15=63
Marquée arbitraire
14 80 78 14 80 78
15
6 X7 X8 15
6 7 5 8 5
80 78
14 80 78
Solution optimale
Dans cette section, nous montrons comment l’algorithme de simplexe simplifie
les choses lors d’un problème de transport. On commence par discuter la procédure
de pivotage pour un problème de transport.
Rappelons que quand la rangée du pivot était utilisée, en Programme
Linéaire., pour éliminer la variable de base entrant en provenance d’autres
contraintes, plusieurs multiplications étaient requises. En résolvant un problème de
transport, cependant, le pivotage requiert seulement additions et soustraction.
36
a cij-ui-vj-cij0 (ou ui+vj-cij) alors Z peut être réduit de u i+vj-cij par unité de Xij en
introduisant Xij dans la base. On peut, alors, conclure que si u i+vj-cij≤0 pour toutes les
variables hors base, ainsi les bij courant est optimal.
Autrement, la variable hors base avec la valeur la plus positive de ui+vj ? Puisque le
coefficient Xij d’une variable hors base dans la rangée 0 de n’importe quel tableau
est le montant avec lequel une unité augmentant Xij diminuera Z.
Nous pouvons conclure que le coefficient d’une quelconque variable dans la rangée
0 est ui-vj-cij. On peut déterminer les ui et vj en résolvant les système d’équation
suivant : u1=0 et ui+vjcij=0 pour toutes les variables dans la base. (vases pleines).
Ex : Soit la solution de base suivante :
35458 206 3010 309
10 2 20 12 20 13 7
14 9 10 16 30 5
− −
c 13 =u +v -c =0+12-10=2 c 31 =u +v -c =4+8-14=-2
1 3 13 3 1 31
−
c 14 =u +v -c =0+1-9=-8 =u3+v2-c32=4+11-9=6
1 4 14
Comme c 32 est la valeur la plus positive, nous pourrions ensuite l’introduire dans la
base. Chaque unité de X32 qui est introduite dans la base diminuera le coût de 64.m
Nous pouvons résumer la procédure simplexe comme suit pour un problème
de minimisation.
Etape 1 si le problème n’est pas équilibré, l’équilibrer
Etape 2 utiliser une de 3 méthodes (N.O, Haut, ou ballas H) pour trouver les b ij dans
la solution de base.
38
Etape 3 utiliser le fait que u1=0 et ui+vj=cij pour toutes les variables dans la base
(cases pleines) pour trouver les u1, u2… um ; v1, v2 pour les bij courants.
Etape 4 si ui+vj-cij≤0 pour toutes variables hors base (cases vides) alors les b ij sont
optimaux. Si ce n’est pas le cas, nous introduisons la variable avec la plus positive
des valeurs ui+vj+cij dans la base en utilisant la procédure de pivotage. Ceci produit
un nouveau bij.
Etape 5 En utilisant les nouveaux bij retourner à l’étape 4.
Par un problème de maximisation, la procédure est presque la même sauf que
l’étape 4 devient 4’ ci-après :
Etape 4’ si ui+vj-cij0 pour des variables hors avec, le b ij courant est optimal.
Autrement, introduire la variable avec la valeur u i+vj-cij la plus négative dans la base
en utilisant la procédure de pivotage décrite ci-dessus.
N.B. : une séquence ordonnée d’au moins quatre cases différentes est appelée
boucle si
- on ne peut retenir, dans une même rangée des colonnes, que deux cases
consécutives,
- on ne trouve pas, dans une même rangée ou colonne, trois cases
consécutives
- la dernière case dans la séquence a une rangée ou colonne en commun avec
la 1ère case dans la séquence.
Ex : Dans la définition de boucle, la première case est considérée comme suivant la
dernière case, la boucle peut alors être une comme un chemin fermé.
a b
c d
Ci-dessus on a déjà déterminé que X32 devait entrer dans la base. On peut
donc remarquer que la boucle impliquant X 32 et quelques variables de base est
(3,2)-(3,3)-(2,3)-(2,2).
Les cases paires dans cette boucle sont (3,3) et (2,2). Puisque X 33=10 et
X22=20, le pivotage diminuera la valeur de X 33 et X22 et 10 et accroître la valeur de X 22
et X33 de 10.
8 6 10 9 35
35
9 12 13 9 50
10 10 30
14 9 13 5 40
10 30
45 20 30 30
Puis calculer les ui et vj pour les nouveaux bij était déjà calculés ci-dessus.
u1=0 ; u2+v2=12 ; u2+v3=13 ; u2+v1=9 ; u3+v4=5 ; u3+v2=9 et u1+v1=8.
−
En comptant les C ij=uj+vj-cij pour chaque variable hors base, nous trouvons
− − −
que C12=5 , C 24=1 et C 13=2 sont seulement positives. Ainsi X entre, dans la
12
suite, dans la base (car c’est la valeur la plus positive) la boucle incluant X 12 et
quelques variables de base est (1,2)-(2,2)-(2-1).
40
35
129 13 9
14 13
10 10 30
5
10 30
45 20 30 30
Les cases impaires dans cette bouche sont (2,2) et (1,1). Puisque X 22=10 est la plus
petite valeur dans une case paire, nous diminuions X 22 et X11 de 10 et augmentons
X12 est X21 de 10. Le résultat de pivotage est dans le tableau suivant pour les b ij et les
ui et uj.
8 6 12 2
ui 0 8 6 10 9 35
25 10
1 9 12 13 9 50
20 30
3 14 9 13 5 40
10 30
45 20 30 30
En comptabilisant les Cij pour chaque variables hors base, nous trouvons que
−
seulement C13=2 est positive. Ainsi X13 entre dans la base. La boucle incluant X 13
et quelques variables dans la base est (1,3)-(2,3)-(2,1)-(1,1). Les cases X 13 et
quelques variables dans la base est (1,3)-(2,3)-(2,1)-(1,1). Les cases impaires sont
X23 et X11. Puisque X11=25 est la plus petite entrée dans une case paire, nous
diminuons X23 et X11 de 25 et X21 de 25. le résultat est le suivant (cfr tableau ci-après)
et les ui et vj sont obtenus en résolvant le système ci-après.
6 6 10 2
8 6 10 9 35
10 25
9 12 13 7 50
45 5
9 12 13 7 40
10 30
45 20 30 30
La solution est optimale car pour les b ij tous les Cij ≤0. Ainsi, la solution optimale est
X12=10 ; X13=25 ; X21=45, X23=5, X32-10 et X34=30, d’où
2=(6x10)+(9x25)+(13+5)+(9x19)+(5x30=1020$.
41
vj 6 6 12 2
ui 0 8 6 10 9 35
10 ℓ=1030
1 9 12 13 9 50
45 5
3 14 9 16 5 40
10 30
45 20 30 30
∑ ∑ C ij X ij
Mini i j
n
∑ X ij=1 j=1 . .. m
s.a. i =1
n
∑ X ij=1 i=1. . .n
j =1
Xij=0,1 i,j
Exemple
L’entreprise Machine CO a 4 machines pour 4 tâches qui doivent être
exécutées. Chaque machine ne doit être affectée qu’à une seule tâche. Le temps
requis (en heures) pour monter chaque machine pour accomplir chaque tâche est
représenté dans le tableau suivant :
44
Cette entreprise veut minimiser les temps de montage total nécessaire pour
accomplir les quatre tâches (cette entreprise doit déterminer quelle machine affectée
à quelle tâche.
Sous forme de Programme Linéaire ce problème est formulé ainsi :
min Z = 14X11+5X12+7X14+2X21+6X23+5X24+7X31+8X32+3X33+9X34+2X41+6X43+10X44
s.a. X11+X12+X13+X14=1
X21+X22+X23+X24=1 (Contraintes machine)
X31+X32+X33+X34=1
X41+X42+X43+X44=1
X11+X21+X31+X41=1
X12+X22+X32+X42=1 (Contraintes tâches)
X13+X23+X33+X43=1
X14+X24+X43+X44=1
Xij=0 ou Xij=1
Les contraintes machines assurent que chaque machine est affectée à une
tâche et les contraintes tâches assurent que chaque tâche est accomplie. Si X ij=1, la
fonction d’objectif prend le temps requis pour monter la machine pour la tâche j, si
Xij=0, la fonction d’objectif ne prend pas le temps requis.
En ignorant pour le moment les restrictions X ij=0 ou Xij =1 nous constatons
que Machine Co fait face à un problème de transport dans lequel chaque « point
d’offre a une disponibilité de 1 et chaque « point de demande » a une quantité
requise = 1. En général un problème d’affectation est un problème de transport
équilibré dans lequel toutes les offres = demandes = 1. Ainsi, un problème d’affection
est caractérisé par la connaissance du coût d’affectation de chaque « point d’offre »
à chaque « point de demande » la matrice de coûts du problème d’affectation est sa
matrice des coûts.
45
Etant donné que les offres et demandes de tout problème d’affectation sont
des nombres entiers, cela implique que dans la solution optimale les variables dans
la base doivent être des nombres entiers.
Puisque le côté droit de chaque contrainte est égale à 1, chaque X ij doit être positif
et ne doit pas être plus grand que 1, ainsi chaque X ij doit être égal à 0 ou 1. Ceci
signifie que nous ne pouvons ignorer les contraintes X ij=0 ou 1 et résoudre le
programme comme un problème de transport équilibré.
En utilisant, la méthode de coût minimum ou a la solution de base faisable
suivante : (m variables dans la base =1 et m=1 variable dans la base =a.
Tâche 1 Tâche 2 Tâches 3 Tache 4
vj= 3 5 8 9
14 5 8 9 1
Machui=0
1 1 0
Mach 2 - 12 9 1
2
Mach 3 - 14 9 16 5 1
5
Mach 4 - 14 9 16 5 1
1 1 0 *
1 1 1 1
1 1 1 1
Ainsi la mach 1 est affectée à la tâche 2, la mach 2 à la tâche 4, la mach 3 à la
tâche 3 et la mach 4 à la tâche 1 Z=5+5+3+2 = 15heures requises.
46
méthode de Kuhn, commercer par ajouter une colonne ou une rangée fictive
avec coûts nuls (O).
iii) Dans beaucoup de cas, il n’est pas toujours facile de trouver le nombre
minimum de lignes requises pour occuper tous les zéros dans la matrice de
coûts. Il peut être démontré que si j lignes sont requises ; alors seulement j
tâches peuvent être attribuées aux coûts nuls de la matrice courante. Ceci
explique pourquoi l’algorithme termine quand m lignes sont requises.
Exemple 1 (exemple de machine ci-dessus)
Etape 1
Etape 2 Etape 3
X (i)
Etape 1
48
Etape 2
X (iii) X (i)
X(i)
Etape 3
ix. quel est le temps le plus court possible pour que le projet soit réalisé ?
Le numéro 1 désigne l’événement qui précède l’activité ‘‘a’’ tandis que le numéro 2
celui qui le suit. Plusieurs activités peuvent commencer et se dérouler au même
moment après un événement donné.
3
b
1 a 2 c 4
d
5
N.B. : Activité fictives (Dummy activities)
Dans la construction des réseaux il faut prendre soin de s’assurer que les
activités et les événements ses succèdent normalement. Pour ce faire en peut
produire des activités fictives pour montrer que telle ou telle autre activité ne peut
51
2
a e
1
5 f 6
D
b
d
3 c 4
commencer avant telle autre. Les activités fictives sont caractérisées par une
utilisation nulle de temps et ressources ; leur intérêt réside dans la désignation des
relations d’antériorité entre différentes activités.
D. activité fictive cela signifie que l’activité d ne peut commencer qu’après
l’événement 2, donc après accomplissement de l’activité a.
4ème étape : estimation des durées de toutes les activités.
En CPM le temps d’une activité est fixe et est déterminé empiriquement. En
PERT le temps espéré est déterminé suivant la formule suivante :
T 0 +4 Tm+Tp
Te=
6 avec Te : temps espéré, To : temps optimiste, Tp : temps
pessimiste, Tm : temps modal.
2.5.4. Planification
5ème étape : solution analytique par détermination des dates au plus tôt et au plus
tard.
La solution analytique est basée sur la recherche du processus pour le
chemin critique. En ce sens elle se base sur deux concepts ci-après :
- la date au plus tôt possible pour un événement (TE)
- la date au plus tard acceptable pour un événement (TL)
Définitions
a) La date au plus tôt d’un événement est le temps qui s’écoule immédiatement
après que l’activité précédent l’événement se soit complètement accomplie.
Cette règle est vraie pour tous les événements, y compris le dernier. Ainsi la
date au plus tôt possible pour réaliser un projet est celle du dernier
événement dudit projet.
b) La date au plus tard permis est la date acceptée comme plus tard possible
sans que la durée totale pour la réalisation du projet ne soit affectée.
52
3
c (4) f (6)
TE=7 d (2)
2 TL=7 i (2)
a (3) 6 h (12) 7 8
4
e (4) b (4) g (3)
TE=3
1 TE=9 TE=13 TE=25 TE=27
TL=3 TL=13 TL=25 TL=27
TL=10
h (1)
TE=0
TL=0 5
TE=7
TL=24
6ème étape : calcul de marge (slack) des événements et identification des événements
critiques.
S=TL-TE avec S : marge (slack)
Interprétations
1) Lorsque TL=TE pour le dernier événement (la fin du projet), les marges du
projet peuvent être nulles, alors les événements sont dits critiques, ou
supérieurs à zéro, alors les événements ont une marge positive.
2) Lorsque TL TE pour les événements dans ce cas, sont événements critiques
tous ceux dont la marge est minimum (inférieure à celle du dernier
événement), elle peut être négative si TL est inférieur à TE.
7ème étape : calcul de marge des activités et identification des activités critiques.
La marge d’une activité est donnée par la formule suivante :
Marge de l’activité = TL-TE-te avec te : durée de l’activité.
TL : de l’événement qui suit l’activité
TE : de l’événement qui précède l’activité
Interprétation
1) Quand TL=TE pour l’événement final du projet : dans ce cas l’activité avec
une marge égale à zéro est dite critique.
2) Quand TLTE pour l’événement final du projet : dans ce cas les activités qui
ont une marge inférieure de celle du dernier événement sont critiques.
8ème étape : découverte du chemin critique sur un réseau CPM et PERT.
53
Le chemin critique sur un réseau est celui qui va du début à la fin du projet en
passant par les événements et activités critiques. Ceci veut dire qu’il est constitué
des événements et activités à marges nulles ou à marges minimal selon les cas.
Caractéristique du chemin critique
1) Dans un réseau PERT/CPM on peut avoir plus d’un chemin critique.
2) Le chemin critique est le plus long en temps dans un réseau CPM/PERT.
Autres caractéristiques
2
3) Marge régulière
(8)
(5)
3
1 (6)
L’activité (1-2) dure six semaines pendant que les activités (1-2) et (2-3)
durent 14 semaines. Ceci signifie que l’activité (1-3) à une marge de sept semaines
en plus de six de son écoulement normal (13-6).
4) Marge flottante
Lorsque deux ou plusieurs activités non critiques, ou événements non
critiques sont jointes en série, la marge est dite flottante.
2 Critical = 22 7
e (5) h (1)
( )
2
2 T p −T 0
σ =
6
56
La variance pour toutes les activités (du projet) peut être obtenue en faisant
par
la somme des variances des activités individuelles. Cette variance est désignée
2 2 2 2
V et elle est égale à V =σ 1 + σ 2 +σ 3 +. .. σ n
N.B. :
1) Si le projet a plus d’un chemin critique, on utilise le chemin qui a une grande
valeur de V pour déterminer la probabilité que le projet se termine avant la
date prévue.
2) Si la variance V d’un chemin non critique est supérieure à celle du (des)
chemin (s), il est sage (en PERT) de considérer le chemin non critiques à
larges variance.
Exemple de détermination de : supposer un projet dont la date au plus tôt du dernier
événement est de 27 semaines. On demande de calculer la probabilité pour que le
projet se termine dans trente semaines, sachant que v=4,66 pour le chemin.
30−27 3
Z= = =1, 39
4 ,66 2 ,16
La probabilité correspondant à z=1,39 est 91,8%. Donc il y a 91,8% de chance
pour que le projet se termine en 30 semaines.
De même quelle est la probabilité pour que le projet se termine en 25
semaines ?
25−27
Z= =−0 ,93
4 ,66
57
-
Q* p--
t1 t2 t3 t4
0 B D temps
A C
par
IC=
[ FBXAC
2
IC
]
or
FB=( p− λ ) t =λt
−
2 3 [ λt 3 ( t 3 +t 3 )
2 ] IC
*Le coût d’arrérage est le produit des surfaces de deux triangles (OAEetCDG par
π =π [ (OAxOE )+ (CD + DG )
2
=π
( OA +CD ) OE
2 ] [ ]
Or OE=DG=t1(p-)=t4 et que (OA+CD))=t1+t4 en remplaçant on obtient =
π [ t 4 λ ( t 1 +t 4 )
2 ]
* le coût total par cycle
IC π
λt 3 ( t 2 +t 3 ) + t 4 λ ( t 1 +t 4 ) + A
2 2
* nombre de cycle/période de planification=/Q
* la longueur d’un cycle = T=Q/=t1+t2+t3+t4.
* le coût total pour la période de la planification = coût par cycle x nombre de cycles.
IC π
λt 3 ( t 2 +t 3 ) + t 4 λ ( t 1 + t 4 ) + A
2 2
CT=
t 1 +t 2 +t 3 +t 4
p− λ ( p−λ )
t3= t 2 et t 4 = t1
Or λ λ
1
2
( ICt 22 + πt 21 ) ( p− λ ) + Aλ / P
CT =
En remplaçant on obtient : t 1 +t 2
∂CT =
π ( p− λ ) t 1 ( t 1 + t 2 )− ( IC2 t + π2 t ) ( p−λ )−Aλ / P =0
2
2
1
(1)
2
( t1 +t2 )
=
IC ( p−λ ) t 1 ( t 1 + t2 )− ( IC2 t + π2 t ) ( p−λ )− Aλp
2
2 2
2
( t 1 +t 2)
πt 1
t 2=
Par conséquent IC
60
¿
t 2=
√ 2 A λπ
IC ( p− λ ) p ( IC +π )
¿ ¿ ¿ ¿ ¿
La longueur optimale du cycle est T =t 1 +t 2 +t 3 =t 4
¿ ¿
¿ ¿ ¿ ¿ ¿
P ( t 1 +t 2 )
T =t 1 +t 2 + ( p−λ ) ( t 1 +t 2 ) =
λ
πt 1
t 2=
IC
T ¿=
λ IC ( )
P IC +π ¿ ¿ ( 2 A ) IC +π
t 1 =t 1=
λ IC π
1
1−λ|p √ ( )( ) longueur optimale du cycle
Q ¿ =p ( ICIC+ π ) t ¿
1
Q¿ =
√( IC )( )(
2 Aλ IC +π
π
Principaux cas particuliers
1
1−λ|P ) quantité optimale
Q*
temps
T*
Q=
¿
√ 2 Aλ
IC ( 1−λ|P )
¿
et T =
√ 2A
IC λ ( 1−λ|P )
2° Cas où les articles sont commandés à l’extérieur plutôt que fabriqués.
temps
ﺥ
T*
61
Si le délai de livraison ﺥest connu et fixe, ou peut placer une commande ﺥpériode
avant la fin d’un cycle et être certain qu’elle sera reçue exactement à la fin du cycle.
Par conséquent, lors de la réception de la commande au début du cycle suivant, les
stocks augmenteront à leur niveau le plus élevé instantanément. Dans ce cas p
est les formules de T* et Q* se réduisent aux expressions suivantes :
¿
Q=
√ IC (
2 Aλ IC+ π
π )
3° Cas où les arrérages ne sont
et
¿
T =
√ λ IC(
2 A π + IC
π )
pas permis et les articles sont commandés à
l’extérieur.
temps
On obtient la solution optimale en supposant que et p. Alors :
Q
¿
Exemple
√ 2 Aλ
IC
¿
T =
√ 2A
λ IC
Un fabricant a une demande pour 10.00 articles par an et qu’il peut fabriquer
les articles a un taux de 25.000 articles/an.
Le coût de fabrication d’un article est de 100$ et le taux d’immobilisation est de 20%.
Un coût de 500$ étant encouru lorsque la fabrication d’un lot est mise en marché et
un coût de 50$/an étant encouru lorsqu’on place un article sur la listes d’arrérage. On
veut trouver la grosseur optimale des lots et le temps entre l’initiation de chaque lot.
Solution A=500, c=100, I=20% =50, p=2500 et =10.000
62
2 A IC 1 1080
Q 1080 articles et T
0,1080 0,1080 année
IC C 1 P 10.000
4
p()
3
1 T
-1
-2
T
( r2 )
FT ( S )1 S− pour r≤S
FT ( S )2 =C 1 S
{( ) T
r+ 1
+ ( S−1 )
T
r≠1
+ ( S−2 )
T
r +1
. ..+
T
r+1 }
+C 2 ( r−S ) , r ≥S
C1 T
¿ ( S + ( S−1 ) + ( S−2 ) +.. .+1 ) +C 2 ( r−1 )
r +1
63
{
C 1 TS ( s−1 )
}
S
( )
∞
r
FT ( S )=C1 T ∑ S− PT ( r )+ ∑ +C 2 ( r −1 ) PT ( r )
r=0 2 r= s+1 2 ( r +1 )
{( )}
S ∞
PT ( r )
ΔF S =( C 1 T +C 2 ) ∑ PT ( r )+C 1 ( S+1 ) ∑ −C 2
r=0 r=s+1 r+s
Exemple
Un vendeur d’automobiles peut commander soit à la semaine soit aux 2
semaines (T)
C1=6$/auto/semaine, C2=100$/auto et C3=40$/auto.
Les probabilités de la demande dans une semaine sont :
p1(0)=0,05, p1(1)=0,10 ; p1(2)=0,20 ; p1(3)=0,30 ; p1(4)=0,20
p1(5)=0,15, p1(5)=0,00
trouver la solution optimale
Solution : T=1
S ∞
s P(r)/r+1 F1(s) F1(s)
r
∑ Pr ( r ) cumul ∑ Pr ( r+1 ) /r+1
r=0 r=1
0 0,05 0,05 0,05 0,2567 -93,15
1 0,10 0,05 0,15 0,2067 -81,62
2 0,20 0,0667 0,35 0,140 -60,48
3 0,30 0,075 0,65 0,0650 -29,54
4 0,20 0,04 0,85 0,025 -9,15
5 0,15 0,025 1,00 0 +6
5 0,00 0 1,00 0
{ }
S ∞
PT ( r )
ΔF S =( C 1T +C 2 ) ∑ pT ( r )+ C1 T ( S+1 ) ∑
r=0 r =S+1 r +1 ¿
S ∞
r1S p2(r) p2 (r)/r+1
∑ p1 ( r ) ∑ p2 ( r ) /r+1
0 r=s+1 F2S
0 0,0025 0,0025 0,0025 0,1592 -97,81
1 0,01 905 0,0125 0,1542 -94,90
2 0,03 0,01 0,0425 0,1442 -90,05
3 0,07 0,0175 0,1125 0,1267 -81,32
4 0,12 0,024 0,2325 0,1027 -67,80
5 0,175 0,0292 0,4075 0,0735 -49,07
6 0,20 0,0286 0,6075 0,0449 -28,19
7 0,18 0,0225 0,7875 0,0224 -9,65
8 0,13 0,0144 0,9175 0,008 +3,62
9 0,06 0,006 0,9775 0,002
10 0,00225 0,002 1,00 0
10 0 0 1,00 0
Pour évaluer les coûts on utilise la formule :
S−1
FT ( S )=F T ( 0 ) + ∑ ΔF T ( n )
r=0
∞
FT ( 0 ) =∑ C 2 rpT ( r )
r=1
F1(s*)=300-273,94=26,06$
F2(s*)=520-518,74=71,26$
CT1=F2(s*)5+C3=36,06+40=36,06+40=76,06$/semaine
111 ,76
=55 , 26/ semaine
CT2= F2(s*)8+C3=71,76+40=111,76$/2semaines soit 2
55,60$76,68la période optimale pour passer la commande est de 2 semaines.
65
N.B. : Avec ce chapitre nous clôturons les modèles déterminants c'est-à-dire avec
valeurs discrètes pour passer aux modèles probabilistes ou stochastiques.
ii. Les joueurs peuvent utiliser un nombre fini d’actions et chacune des actions est
connue de 2 joueurs.
iii. Les résultats des actions peuvent être évalués et ce qu’un joueur gagne l’autre
le perd (d’où l’expression de jeu à somme nulle).
iv. Le jouer agit simultanément sans savoir ce que l’autre fait.
Pour analyser ce jeu, précisons deux notions fondamentales :
1. stratégie
C’est un plan complet qui tient compte de toutes les contingences qui sont
susceptibles d’apparaître au cours du jeu.
2. enjeu
C’est un indicateur de préférence ou d’utilité associé à une paire possible des
stratégies qui peuvent être adoptées par les joueurs.
Enfin, résoudre un jeu consiste à déterminer la où les meilleures stratégies de
deux joueurs par rapport à l’indicateur de préférence adoptée.
A. Critère de Von Neuman (critère de Wald)
On présente alors la matrice du jeu avec les stratégies possibles (matrice du
gain du joueur A).
Joueur B minimisant
Joueur A Y1 Y2 Y3 Min ligne
Maximisant
X1 4 4 10 4
X2 2 3 1 1
X3 6 5 7 5
Max colonne 6 5 10
Ici, chaque joueur est supposé choisir une stratégie qui lui permet de réaliser
le mieux possible, sachant que son adversaire connaît la stratégie qu’il est entrain
de suivre. En utilisant cette hypothèse on peut déterminer comment les joueurs
pourront jouer.
Comment le joueur A jouera ? S’il choisit la rangée X1, cette hypothèse implique que
le joueur B suive la colonne 1 soit la colonne 2 et retiendra la rangée avec une
récompense de 4 unités (le plus petit nombre dans la rangée 1 de la matrice de jeu).
De même si le joueur A choisit la rangée 2, l’hypothèse implique que le joueur B
choisisse la colonne 3 et retienne la rangée récompense 1 de la rangée 2 (le plus
petit nombre ou minimum dans la 2 ème rangée de la matrice de jeu). Si A choisit la
67
rangée 3, B s’en tiendra au plus petit nombre de la 3 ème rangée (5). Ainsi l’hypothèse
implique le que joueur A choisirait la rangée ayant le plus grand minimum. Comme
4, 1, 5 sont les minima possibles pour A, le plus grand étant 5, donc le joueur A
choisira la 3ème rangée. En choisissant la rangée 3, le joueur A est sûr qu’il gagnera
au moins le maximum des (minima de rangée) = 5 unités, ici. Du point de vue du
jouer, s’il choisit la colonne 1, le joueurs A choisira la stratégie qui fait que le joueur
B perde le plus possible de façon que les gains de A soient les plus grands
possibles. Ainsi, si B choisit la colonne 1, A choisira la rangée 3 puisque le plus
grand nombre de la 1ère colonne est 6 et se trouve sur la rangé 3.
De même ; si B choisit la colonne 2, A choisira encore la rangée 3 car 5 que 4 et 3
sur la colonne. Finalement, si B choisit la colonne 3, A choisira la rangée 1 parce
que B perd plus (10 unités). Ainsi, le joueur B peut maintenir ses pertes au
minimum=5(6, 5, 10) en choisissant la colonne 2.
Nous avons dit ci-haut que A ne peut s’assurer du succès que s’il gagnait au
moins 5 unités. Ainsi, l’issue rationnelle de ce jeu est le joueur a gagne exactement 5
unités, le joueur A peut espérer gagner plus de 5 unités, parce que le joueur B, en
choisissant la colonne 2, peut maintenir les gains de A à 5 unités.
La matrice de jeu analysée a la propriété de satisfaire la condition de point-selle
(saddle points) ou point-libre) c'est-à-dire le jeu possède un élément qui est à la fois
minimum dans sa rangée et maximum dans sa colonne :
Max (des minima des rangées)=min (maxima colonne)=V
V=valeur du jeu
N.B. : Beaucoup de problèmes de jeu à somme nulle n’ont pas de point-selle. Nous
voyons dans la suite, comment s’y prendre.
B. Critère de la place
Ici, le joueur joue contre la nature (contre le hasard). On sait de ce joueur qu’il
n’est pas intelligent.
Jouer A 3 -2 1 3-2+1/3=2/3
3 3 2 3+3+2/3=8/3
-4 2 5 -4+2+5/3=3/3
4 6 0 4+6+0/3=10/3 Choix pour prendre la décision
Selon ce critère, le joueur choisit la solution réalisable qui donne le plus grand
C) Critère de Hurwicz
Il permet de refléter les attitudes allant de plus pessimistes aux plus optimistes
par le biais d’un coefficient (01).
Si Ai et ai sont respectivement les gains maxima et minima associés à la i ème
solution réalisable alors on choisit celle qui correspond au Max i iAi+(1-)ai)
D) Critère de Savage
Ici, c’est également un jeu contre le hasard. Savage propose de raisonner à
partir d’une matrice de regrets R. Le regret est le coût d’opportunité encouru en ne
choisissant pas la meilleure solution pour un état de la nature donné. La matrice de
regret a pour élément :Rij=(Maxakj)-aij (kColonne)
Le critère consiste à choisir la solution réalisable pour laquelle le plus grand
regret est minimal c'est-à-dire correspond au Min (Max Rij) iligne
N.B. : Ces 4 critères (Wald, Savage, Hurwicz Laplace) sont basés sur la stratgégie
pure c'est-à-dire celle dans laquelle le joueur joue toujours de la même façon peu
importe le nombre de fois qu’il joue.
Exemple 1
Un spéculateur désire acheter une de trois action A 1, A2 et A3 qui lui sont
offertes par son courtier avec l’intention de la revendre dans les six mois à venir. Le
69
0 100 (0,5x100)+(100)=100
70
c) Critère de Laplace
50 60 -150 410/3
0 450/3 A2 choisi en temps favorable
4.2.2.
30 20 Jeux-50à deux
300/3 personnes à somme construite
1° Définition
0 0
Un jeu à deux personnes somme constante est un jeu à deux personnes dans
lequel, pour n’importe quel choix des stratégies, la récompense du joueur A
(rangées) et celle du joueur B (colonnes) totalisent une valeur constante C.
2° Résolution
Même si un jeu à deux personnes n’est pas à somme nulle, deux joueurs
peuvent être encore en conflit total. Pour illustrer ceci, considérons les jeux à deux
personnes et à somme constante.
Bien entendu, un jeu à somme nulle pour deux personnes est juste un jeu
pour deux personnes à somme nulle avec c=0. Un jeu pour deux personnes à
somme constante maintient la particularité que le joueur jouant selon la rangée et
l’autre selon la colonne sont en total conflit ; parce qu’une unité d’augmentation de la
récompense du joueur A résultera d’une diminution d’une unité de la récompense du
joueur B. En général, les stratégies optimales et la valeur pour un jeu à deux
personnes et à somme constante peuvent être trouvées parles mêmes méthodes
utilisées pour trouver les stratégies optimales et la valeur pour un jeu à deux
personnes et à somme nulle.
Dans la stratégie mixte, les joueurs jouent toujours selon le critère de Von
Neuman mais ils choisissent les lignes et colonnes selon les fréquences
(probabilités) appropriées.
a) Stratégie mixte optimale du joueur A
ex : Soit la matrice de gains :
Joueur B
C1 C2 C3
Jouer A L1 4 -2 5
L2 -1 3 1
L*1, L*2…L*n du joueur A lui assurent un gain moyen supérieur ou égal à une quantité
V appelée valeur du jeu.
b) Stratégie mixte optimale du joueur B
C*1, C*2…C*n du joueur B lui assure une perte moyenne inférieur ou égale à la
même quantité V appelée valeur du jeu.
Pour trouver la combinaison optimale de deux joueurs on calcule l’espérance
mathématique.
a) Si, en stratégie pure, le joueur A choisit L 1, l’espérance mathématique de gain
(EGA) selon la ligne Li sera :
EGA (L1) = 4C1-2C2+5C3 Ci = probabilité pour le joueur B de jouer
EGA (L2) = -C1+C2+C3 selon la colone i.
b) Dans le cas où le joueur A joue selon la stratégie mixte (selon toutes les
lignes) :
EGA=(4C1-2C2+C3)L1+(-C1+3C2+C3)L2
Cette équation économique devait être maximisée.
Le joueur B lui tentera de minimiser ses pertes :
a) En stratégie pure :
EPB (C1)=4L1-L2, EPB(C2)=-2L1+3L2
EPB (C3) = 5L1+L2
b) En stratégie mixte
EPB=(4L1-L2) C1+(-2L1+3L2)+C2 (5L1+3L2)C3
Cette équation économique devait être minimisée
EGA (L*1,L*2)
4L1-L2v
-2L1+3L2v
72
5L1+L2v
Comme L2+L1 L2=1-L1 on aura alors
4L1-(1-L1) v5L1-1v
-2L1+3(1-L1) v-5L1+3v
5L1+(1-L1) v4L1+1v
On peut résoudre ces inéquations graphiquement comme suit :
Avec l’équation :
3
i) -5L1+3=V si V=0L1= 5 =0,6 ; si L1=0V=3
1
ii) 5L1-1=V si V=0L1= 5 =0,2 ; si L1=0V=-1
iii) 4L1+1=V si L1=0 V=0
6
4L1+1=v
5
4 5L1-1=v
3 -5L1+3=v
1
Valeur du jeu
0
0,10,20,30,40,50,60,70,80,91 L1
-1
-2
L1 = 0,40 et L2 = 1-0,4=0,6
Théorème de Von Neuman
Si une inéquation du joueur A devient stricte (satisfaite par le signe inférieur)
lorsque sa stratégie optimale a été déterminée alors la fréquence correspondante de
la stratégie optimale du joueur B doit être nulle.
Ex : pour l’exercice ci-dessus on a v = 1
L=0,40
73
5L1-1v (5x0,40)-111
-5L1+3v(-5x0,40)+311
4L1+1v(4x0,40)+12,61inéquation stricte alors C3=0.
Stratégie mixte optimale pour le joueur B
4C1-2C2v (C3=0)
-C1+3C2v pas de C 3 car C3=0
C1+C21
En résolvant ce système d’équationC2=0,5 (C3 =0) et C1=9-0,5=95 donc 50% de
chance que B joue en choisissant la colonne C2.
Questions propriétés
1° Invariance de la solution optimale
a) Si on ajoute à tous les éléments de la matrice une constante la stratégie
optimale ne change pas et la valeur du jeu devient v+.
b) Si on multiplie tous les éléments d’une matrice par une constante la
stratégie optimale ne change pas, la valeur du jeu devient v.
2° Réduction par domination
a) On supprime toute colonne dont tous les éléments dominent les éléments
correspondant d’une colonne ou une combinaison connexe d’autres lignes.
Matrice qui reste 2 5 4 42 la colonne 3 domine donc la
7 3 9 97 colonne 1 donc ou supprime la
0 1 11 110 colonne 3.
b) On supprime toute ligne qui est dominée par une autre ligne ou une
combinaison linéaire connexe d’autres lignes (ex : la combinaison linéaire de
L1 et L2 domine L3, d’où L3 est supprimée).
Exemple : déterminer graphiquement les stratégies mixtes optimales pour les joueurs
A et B du jeu suivant :
Dominant
- L1+9L2v
A 6 -1 5 -3 A 5L1-5L2v
19 9 -5 17 -3L1+17L2v
L1+L2=1L21-L1, on aura
Alors -10L1+9v
10L1-5v
74
Ex2 :
CCCCCC C S Facilités Système
C S de d’attente
Arrivée file d’attente C S service S = serveur
C S C= Client
entités service
1° Définitions
i) Ligne d’attente : nombre de clients dans le système d’attente
ii) File d’attente : nombre des clients attendant pour être servis c'est-à-dire la
longueur de la ligne moins le nombre d’unités qui sont entrain d’être servis.
2° Notations utilisées
En= étant pour lequel il y a n clients dans le système d’attente
Pn(t)= probabilité qu’il y ait exactement n client dans le système au temps t.
S= nombre de serveurs dans le système
n=taux d’arrivées moyens (nombre espéré d’arrivées par unité de temps) de
nouveaux client lorsque le système est dans l’Etat E n.
M n=taux moyen de service (nombre espéré d’unités, services par unité de temps)
lorsque le système est dans l’état En.
Si n = constant pour tout n il est noté alors on a :
1/= temps moyens entre les arrivées
1/u= temps moyens de services
λ
2 ho p=
SM : facteur d’utilisation des facilités de service
Lorsque le système est en équilibre (c'est-à-dire t) on utilise les notions
suivantes :
P0= probabilité moyenne de la ligne d’attente
L= longueur moyenne de la ligne
Lq= longueur de la file
W= temps moyen d’attente dans le système, incluant le temps de service
W9= temps moyen d’attente dans la file, excluant le temps de service.
lorsque dans un système d’attente les clients arrivent de façon purement aléatoire à
un taux moyen constant et qu’ils ne sont pas servis P n(t) dénote dans ces
conditions la probabilité qu’il y ait exactement n arrivées dans un intervalle de temps
de longueur t.
Le système obéit à une fonction de masse d’une distribution de Poisson avec
( λt )n e− λt
λt ⇒ P n ( t ) =
paramètre n!
Les propriétés de la loi de Poisson permettent d’affirmer que :
i) l’espace mathématique du nombre de clients est t
ii) la variance de nombre de clients dans le système au temps t.
[ ]
1 1 λ
P0 = ∞ = ⇒ P0 =1− =1−ℓ ℓ=rho
λ u
1+ ∑ ( λ /μ ) n
1−
n=1 u
d) Distribution du nombre d’entités dans le système
Pn=(1- ℓ ) ℓ n, n=0, 1,2…
e) Longueur moyenne de la ligne d’attente
ℓ λ
Pn = = μ=mu
1−ℓ μ− λ
f) Longueur moyenne de la file d’attente
2 2
ℓ λ
Lq= =
1−ℓ μ ( μ−λ )
g) temps d’attente d’une entité arrivant dans le système
Le temps de service est une variable aléatoire suivant une loi exponentielle
avec fonction de densité f(t)=ue-utt0 f(t)=Me-Mt, t0 .
Ainsi la probabilité qu’il y ait n entités dans le système est P n. Il s’en suit que
pour Pn0 la probabilité de taux t :
78
∞
∞ ∑ ( 1− ρ ) ρ n μ n ∞
P { τ ¿t } ∑ Pn ρ { A n ¿ t }= ∫t
n=1
x n−1 e−μx d x
n=1 ( n−1 ) !
⇒ P { τ ¿t }=e−μ ( 1−ℓ ) t
μn ¿ {nμ si o≤n≤s¿¿¿
Si λ¿¿
79
[( )]
1
P0 =
(∑ )
n
λ
s−1
μ ( λ/μ ) s sμ
+
n=0 n! s! ( sμ−λ )
( λ/ μ )n P0
Pn = si 0≤n≤s
n!
( λ/ μ )n P0
Pn = si n≥s
s ! s n−s
P 0 ( λ/ μ ) ρ λ Lq
Lq = ; L=Lq + , W q =
s ! ( 1− ρ ) 2 μ λ
[ ( )]
s
P 0 ( λ/ μ ) 1−e−μt ( s−1− λ/ μ )
P (T ¿t )=e− λt 1+
s ! ( 1−ρ ) s−1−λ /μ
Ex 1 : Une compagnie maritime possède un quai dans un port où ses bateaux
déchargent leurs cargaisons. L’arrivée des bateaux dans le port suit une loi de
poisson avec un temps moyen de 10h entre chaque arrivée. Le temps requis pour le
déchargement suit une loi exponentielle avec une moyenne de 3h. calculez :
i) le facteur d’utilisation des facilités de service
ii) la probabilité qu’un bateau ait à attendre
iii) le nombre moyen des bateaux dans le port (longueur ligne d’attente)
iv) le nombre moyen des bateaux qui attendent pour être déchargés (longueur
de la file d’attente).
80
λ
P0 =1 =1−0,3=0,7
ii) μ
λ 0,1 0,1
L= = = =0 , 428≈1 bateau
μ−λ 1 0 ,23
−0,1
iii) 3
1
λ2 ( 0,1 ) 2 100 9
L9 = = = = =0 , 128≈ 1
iv)
μ ( μ− λ ) 1
(
1
3 3
−
1
10) 7
90
70
L 0 , 428
W= = =4 , 28 h
v) λ 0,1
L9 0 , 128
W= = =1 , 28 h
vi) λ 0,1
1
λ= x 60=1 arrivée par min ute
60
1
μ= x 60=1,2
50 service/minute
λ 1 1
L= = = =5
i) μ−λ 1,2 ( 1,2−λ ) 0,2 mécaniciens en ligne y compris celui en
service
2 2
λ 1
Lq = = =4 ,17
ii) μ ( μ−λ ) 1,2 ( 1,2−1 ) mécaniciens en lignes
iii) Temps d’attente
λ 1
(W q )= = =4 ,17
λ ( μ−λ ) 1,2 (1,2−1 ) minutes/mécanicien
L 5
w= = =5
iv) λ 1 minutes d’attente, y compris le service
1 1 1
= = =5
ou μ−λ 1,2−2 0,2 minutes d’attente, y compris le service
1
v) Temps non occupé = 1-P=1- 1,2 =0,1667=16,67%
82
D.G
D.G
Unité 1 Unité 2
Direction régionale
D.G
Divisions
II.2.1. Le travail
Le travail est une activité humaine dont la finalité est la production ou la
transformation des biens ou services en vue d’obtenir d’autres biens ou
services destinés à satisfaire les besoins socio-économiques des
groupements sociaux. Par extension, toute activité animale ou mécanique
concourant à la production est assimilée au travail.
89
Pour un homme de 18 ans ayant fait 60 jours par an, on aura 0,2 x 0,67 =
0,0134 U.T.A
b) Actif agricole (A.A) : unité utilisée dans les pays sous développés l’actif
agricole est donc l’homme adulte valide âgé de 15 – 55ans. Pour les
enfants et les femmes on adapterait les coefficients ci-dessus pour
avoir l’équivalence.
c) Homme-jour (H.J) : c’est la capacité de travail que présente un homme
adulte valide pendant un jour de travail.
d) Homme-heure (Hh) : c’est la capacité de travail que présente un
homme adulte valide pendant une heure.
4. Productivité du travail
Le travail agricole, pour être utile à une exploitation, doit être efficient c’est-
à-dire qu’il doit présenter un intérêt économique pour l’exploitant. Pour s’en
convaincre, on calcule alors la productivité du travail en termes physiques
mais le plus souvent en termes monétaires étant donné que l’exploitation
agricole est peu spécialisée.
PBt = P.B/UTA ou PBt = SCA/UTA
91
6. Amélioration du travail
Caractéristique du matériel de Surface (en ha) Nombre d’années SCA (h.a) min
référence couverte par la d’utilisation
machine en 10h
A. Matériel de préparation de sol et de
semis
- Charrue à 3 socs potée 3 10 75
- Charrue à 3 disques 3,33 10 70
- Déchaumeuse à 4 socs portée 4,40 10 100
- Rouleau émotteur croskill 5 10 60
- Semoir en lignes
94
8 10 50
B. Fertilisation et entretien
- Epandeur d’engrais classique 15 6 100
- Epandeur de fumier (3 tonnes) 10 7 80
- Bineuse-sarcleuse 5 10 30
C. Traitement
- Pulvériseur cultures basses 20 10 80
(modèle porté)
- Poudreuse 30 10 80
D. Récolte
- Arracheuse à tambour pour 1,70 10 20
pomme de terre
- Décolleteuse arracheuse pour 2 10 30
betterave
- Faucheuse sur tracteur
5 10 20
- Ramasseur presse moyenne
6 6 70
densité
- Moissonneuse-lieuse
5,88 10 20
- Moissonneuse-batteuse presse
3,33 10 10
automatique
II.2.2. Le capital
II.2.2.1. Terminologie
Comme déjà dit ci-dessus, le capital est l’ensemble des biens à l’intérieur
d’une exploitation qui peuvent être utiles pour des fins productives. Quand
on parle du capital dans une entreprise, on peut distinguer :
1. Le capital fixe : qui désigne tous les biens pouvant rentrer dans la
production sans changer de forme pendant plusieurs années. C’est le
cas par exemple de la terre cultivée, du bétail, des bâtiments, des
machines et outils etc. le capital fixe peu se subdiviser en :
a. Capital immobilier : représenté par l’ensemble des éléments du
capital qui peuvent être utilisés dans l’exploitation pendant une
longue durée généralement ces éléments ne peuvent pas être
déplacés.
95
N.B : De tous ces critères, les plus utilisés sont le coût d’achat, le coût de
production et le coût de remplacement.
La jouissance de la terre peut être obtenue par achat ou par location. C’est
après calcul qu’on pourra choisir le mode d’acquisition de la terre. Quant à
l’utilisation, l’exploitant doit attacher plus d’importance à l’agglomération du
98
terrain et rechercher les sites dont les terres sont peu morcelées pour des
raisons suivantes :
Analyser la terre entant que facteur de production est une opération à la fois
technique et économique qui consiste à déterminer la valeur de la terre et
fait partie intégrante de l’analyse de l’ensemble de l’exploitation et comprend
les points suivants :
(i) L’appréciation de la fertilité de la terre : c’est une opération technique
qui se fait au labo d’analyse des sols. Toutefois, notons que les défauts
physiques son souvent plus graves que les défauts chimiques que l’on
peut palier par des épandages d’engrais.
(ii) Répartition du territoire de l’exploitation, le territoire de l’exploitation
comprend :
- La surface agricole utile (SAU) : constituée des terres labourables,
des surfaces couvertes d’herbes, des cultures maraichères
n’entrant pas dans la rotation des terres labourables et des
cultures fruitières.
- Le reste comprenant les terres incultes (qui ne peuvent pas porter
les cultures) les bois, les cours d’eau et les bâtiments.
99
Les principales charges sont représentées par les frais de location et les frais
d’aménagement.
e) Productivité de la terre
2. Amélioration foncières
En ce qui concerne les animaux, on retiendra les normes suivantes pour leur
logement :
Elles comprennent :
i. Les charges fixes, telles qu’amortissement, intérêt du capital,
assurance et divers.
ii. Les charges variables comprenant les dépenses pour matières et
fournitures consommables, les pièces de recharge, etc.
iii. La charge totale qui est la charge fixe additionnée à la charge
variable.
103
iv. Coût horaire qui équivaut à la charge totale divisée par le nombre
d’heures d’utilisation par an.
v. Coût d’utilisation par ha qui équivaut à la charge totale divisée par
le nombre d’ha travaillés par an.
b. Evaluation du cheptel mort
On voit donc qu’il peut y avoir des différences entre l’inventaire de départ et
inventaire de sortie.
i. En cas de diminution, les causes peuvent être les suivantes :
- Pertes de bêtes ;
- Vente du bétail ;
- Autoconsommation du bétail.
ii. En cas d’augmentation, les raisons peuvent être :
- Naissance ;
- Achat ;
- Accroissement de la valeur dû soit à l’âge, soit à l’augmentation de
poids soit à l’augmentation du prix.
L’intérêt est l’unique charge qui n’est d’ailleurs calculé qu’en cas d’utilisation
d’un capital emprunté.
108
Consommations intermédiaires :
- Matières et fournitures consommées ;
- Transport consommé ;
- Autres services consommés.
Exercice 3 : Une exploitation agricole est entretenue par l’exploitant âgé de
50 ans qui se consacre entièrement à cette exploitation, son épouse âgée de
43 ans qui passe seulement le tiers de son temps à cette exploitation, le fils
de 25 ans qui passe les ¾ de son temps à la ferme, une fille de 22 ans qui
passe ¼ de son temps à la ferme, un fils de 20 ans qui passe les 2/3 de son
temps à la ferme, une fille de 16 ans qui passe la moitié de son temps à la
ferme, une fille de 13 ans qui passe son temps à la ferme, une fille de 10 ans
qui passe 1/3 de son temps à l’exploitation, 10 hommes adultes valides
utilisés en permanence, 20 journaliers adultes valides travaillant chacun 30
jours dans l’année. L’exploitation présente aussi les données technico-
économiques suivantes :
Spéculation SCA Jrs de travail Q/ha 106Fc 105Fc Transport Salaire Travail Dotation aux Salaire Prix/kg
s ha nécessaire/ha rendemen MFC ASC 10 .10
5 5
journalier familial amortissements permanant Fc
t 105
105
105 10 Fc
5
j) La MB
k) Le CET
l) La productivité de la terre
m) La rentabilité financière
n) La valeur ajoutée nette
c) Autres recommandations :
- Ne pas compliquer la tâche de l’agriculteur, c’est-à-dire proposer à
l’agriculteur un système de production simple.
- Pas d’optimisme exagéré c’est-à-dire les objectifs physiques fixés
dans le budget (production à réaliser, rendement en champs)
doivent correspondre à ses rendements moyens et non au résultat
de la meilleure année qu’il est fort délicat d’obtenir.
- Quand on n’a pas d’informations précises sur les prix futurs, (pour
achat des intrants et vente de ses produits) on construira le budget
sur base des prix de la dernière campagne.
II. Méthode de travail
Ainsi :
- Si le total A est supérieur eu total B, on procède à la substitution ;
- Si le total A est inférieur au total B, on ne procède pas à la
substitution ;
- Si les 2 totaux sont égaux, on est indifférent, la substitution se fait
sur base d’autres critères (qualificatifs par exemple).
Pour être plus sûr avec la décision qu’on comprendra, il faut évaluer le
risque lié à certaines modifications c’est-à-dire on établira une matrice de
gains soit :
- A un seul élément qui connaît les modifications (adoptions par ex.
d’une variété à haut rendement ou variation du prix de vente des
produits) puis on recommence les calculs pour voir si la décision
des rendements et des prix de produit par exemple) puis on
recommence les calculs pour voir si on peut maintenir ou non la
décision.
118
Pour produire le manioc, les charges sont les suivantes : engrais et produits
de 3300$, semences ou boutures 10 000$, produits phytosanitaires 1 125$,
travaux de récolte 12 000$.
Pour produire le maïs, les charges sont les suivantes : engrais et produits de
20 000$, semences ou boutures 2 350$, produits phytosanitaires 2 000$,
travaux de récolte 17 500$.
La substitution est-elle possible ?
Cette méthode a été très peu utilisée jusqu’à présent car peu nombreux sont
les agriculteurs qui acceptent de faire l’effort d’enregistrer les données
nécessaires à la tenue d’une comptabilité analytique. Lorsque celle-ci est
cependant pratiquée, elle recourt le plus souvent et nécessairement à
l’application d’un certain nombre de conventions arbitraires permettant de
répartir les charges de structure entre les spéculations. Rappelons que le
prix de revient pour une unité de production est égal à :
PR = Coût total moyen de production de cette unité + frais de distribution de
cette unité sur le marché.
N.B : On choisira la culture ou la spéculation qui a le prix de revient le plus
bas.
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