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GESTION
Sous le thème
Préparé Par :
Mustapha EL-MORABIT
Abdellatif YADALLAH
Jamal ARAME
Khaled ZARBANE
Encadré Par :
Résumé
Abstract
Objective of this end of study project understood the importance of the phenomenon of
entrepreneurship in the world economy and Morocco in particular. Entrepreneurship is a strategic
vision which enables the application of innovative ideas and the launching of new projects by
young people with an entrepreneurial spirit. Thus entrepreneurship is characterized by multiple
typologies, and multiple legal forms. Our research devoted to the roles of the entrepreneur in the
context of the management and success of the business, to achieve many advantages including
financial independence, profits and income, etc.
Dédicace
A la source d’amour et d’espoir, nos chères parents qui sont avec nous pour la réussite de ce projet
de fin d’études, par le soutien, des conseils etc.
Remerciement
D’abord, nous tenons à présenter nos profonds remerciements à notre docteur de mémoire,
Dr« Rachid TATOUTI » qui s’intéresse d’encadrer notre recherche de mémoire et pour ses
multiples d’explications, les conseils et des encouragements de guider et recommander dans la
conduite de ce projet.
Nos remerciements vont également Dr « Rahim ETTOR », le doyen de la faculté des sciences
juridique, économique et social IBN ZOHR Ait Melloul.
En fin, nos familles et nos amis pour leurs aider de bien préparer ce travail de mémoire.
Entrepreneuriat chez les jeunes au Maroc
Sommaire
Introduction générale
Les pays développés connus des changements économiques et sociaux pendant ces derniers
millénaires, tout ça à cause de l’esprit d’entreprendre, Le terme entreprendre signifie la création
d’une activité pour des objectifs et satisfaire des besoins. Plus généralement, toutes organisations
soient publiques ou privées doivent avoir un esprit d’entrepreneuriat qui favorise l’atteinte des
objectifs et la progression de l’organisation.
L’encouragement de la création des petites et moyennes entreprises est une vision stratégique
adoptée par plusieurs pays pour faire face aux problèmes économiques et sociaux tel que le
chômage, la pauvreté, le crime etc. Le Maroc l’un de ces pays qui mise en place des différentes
mesures en vue d’assurer un environnement favorable à l’entrepreneuriat, dans notre recherche on
doit s’intéresser sur le programme d’actualisation « INTILAKA ».
La globalité des clubs, des écoles et des universitaires motivent les étudiants d’intégrer
rapidement dans le champ entrepreneurial et pour ça elles leurs proposaient des informations à
propos de la création des entreprises qui aident les étudiants pour devenir des entrepreneurs
innovants et plus performants dans l’environnement concurrentiel, ainsi la gestion de tous les
processus et les fonctions de l’entreprise de manière autonome, maitrisent les outils pour contrôler
et évaluer leurs activités, également la facilité de devenir un leader pour améliorer la performance
de l’entreprise.
Ce sujet est caractérisé par une importance économique, car c’est un sujet d’actualisation au
Maroc, il inverse les efforts du gouvernement faisables pour développer cette promotion
d’entrepreneuriat, et qui devient possède une grande part de la structure de l’économie national.
- Savoir les dispositions qui ont mis en place pour encourager les jeunes entrepreneurs.
Objectifs de recherche
Problématique de recherche
Aujourd’hui, nous savons que la plupart des pays ont adopté des stratégies d’investissement
qui compte notamment sur la création des nouvelles entreprises pour relancer leurs économies, et
créer de la valeur ajoutée, au Maroc, des différents mécanismes ont mis en place pour bénéficier les
entrepreneurs locaux et aussi sensibilisé les jeunes à la démarche entrepreneuriale.
Est-ce que les mesures prises par l’Etat Marocaine pour motiver les nouveaux entrepreneurs
sont-ils efficaces ?
Hypothèses
Nous supposons que l’initiative de sa majesté Mohamed six « INTILAKA », encourage les
jeunes ayant l’esprit de la création des entreprises et intégrer dans le marché. Concernant la bonne
communication et la flexibilité d’esprit qui permet de réagir rapidement et efficacement pour créer
une croissance économique et devenir entrepreneur efficience.
En cas des problèmes qui fait face aux jeunes entrepreneurs débutant à savoir les obstacles
commerciaux et financières (faible vente, fort des charge, mauvaise communication et l’absence de
la stratégie spécifique, claire et réalisable). Nous supposons que l’intervention de l’état est la
meilleure décision pour résoudre ces problèmes et réaliser un diagnostic interne ou externe afin de
garantir la continuation de l’entreprise dans le marché.
Méthodologie de recherche
En fasse de développement, nous parlerons dans le premier chapitre sur les fondements
théoriques d’entrepreneuriat, concernant l’historique d’entrepreneuriat et sa notion générale: (la
définition d’entrepreneuriat, entrepreneur, typologie d’entrepreneuriat, le rôle d’entrepreneur et
les différents avantages et les inconvénients de l’entrepreneur), puis nous traiterons quelques
contraintes qui font face aux jeunes entrepreneurs et ces perspectives. Au niveau de deuxième
chapitre, nous aborderons tous ce qui concerne l’entrepreneuriat dans le contexte marocain, nous
travaillerons dans le premier et deuxième axe sur les chiffres clés d’entrepreneuriat dans le territoire
marocain tel que l’évolution d’entrepreneuriat au Maroc et la répartition des formes juridiques des
entreprises au Maroc).
Dans le troisième axe, nous discuterons sur l’importance du programme « INTILAKA » qui
considéré comme étant une initiative qui aide les jeunes pour intégrer dans le marché de travail et
pour créer des nouvelles opportunités d’emploi, nous parlerons dans cette étape de la définition et
l’intention d’entrepreneur et l’échantillon concerné par l’encouragement du programme
« INTILLAKA » et quatrième axe, nous traiterons les procédures juridiques de création
d’entreprise . Dans le dernier chapitre, nous analyserons le statut d’entrepreneuriat chez les jeunes
au Maroc à savoir l’étude empirique.
L’esprit d’entrepreneuriat est le concept clé des changements économiques et sociaux des
nations. Et pour ça les chercheurs et les preneurs de décision considèrent entrepreneuriat comme
une économie dynamique et innovatrice qui fait face à des instabilités économique, de l’autre côté
le Maroc s’intéresse à des programmes de financement pour encourager les jeunes compétents ayant
l’esprit de l’entrepreneuriat. N’oublions pas le rôle des établissements vers au étudiants débutant
pour créer une entreprise et devenir les leaders.
Pour présenter le concept entrepreneuriat, ils doivent savoir leur importance dans
l’environnement mondiale en générale, au Maroc en particulier, c’est ça qui donne le pouvoir aux
jeunes d’être un entrepreneur innovatrice et dynamique pour garantir leur continuation.
Dans notre chapitre, l’entrepreneuriat est une conception qui est très vague, alors pour plus
comprendre cette notion, il faut connaitre leur historique, leur définitions, leur environnement, leur
typologies, leur contraintes, et leur perspectives, tous ca pour sortir à une vision stratégique
spécifique d’entrepreneuriat, il faut concentrer également sur une autre notion qui très proche à la
notion d’entrepreneuriat à savoir l’entrepreneur qui aussi on va montrer leur définitions, leur rôles,
leur avantages, leurs inconvénients.
Pour l’origine de l’entrepreneuriat, l’un des premiers créateurs de cette notion est Richard
Cantillon (1755), est un financier et économiste Irlandais et Français qui a fait la fortune en France,
il exerça la profession de banquier, pour lui, l’entrepreneur est une personne qui achète des matières
premières a un prix quelconque pour les transformer et produire un bien afin de le revendre dans le
marché avec une marge bénéficiaire .
Le deuxième auteur qui a aussi s’intéressé à ce domaine est Jean Baptise Say (1803-1839)
est un économiste classique français, industriel du coton, il est également connu pour la « loi des
débouchés » ou « loi de Say », il voyait l’entrepreneuriat et les entrepreneurs comme organisateurs
et moteurs du développement économique.
Selon Schumpeter (1928), l’un aussi des économistes connu par ses théories sur les
fluctuations économiques, il définit l’entrepreneuriat comme suivant « l’essence de
l’entrepreneuriat se situe dans la perception et l’exploitation des nouvelles opportunités sans le
domaine de l’entreprise [….] cela toujours à faire avec l’opportunité d’un usage différents des
ressources nationales qui sont soustraites de leur utilisation naturelle et sujettes à de nouvelles
combinaisons » (cité par FILION, 1982).
Pour lui, l’innovation est une caractéristique essentielle pour dire que quelqu’un est
entrepreneur, on trouve aussi plusieurs auteurs qui ont même visibilité comme Schumpeter à titre
Et pour Robert HISRISH, l’entrepreneuriat est le processus qui consiste à créer quelque
chose différente et possédant une valeur, en lui consacrant le temps et le travail nécessaires, en
assumant les risques financières, psychologiques et sociaux correspondants et en recevoir les fruits
sous formes de satisfaction pécuniaires et personnelle. (HISRISH 1988).
En 1960, cette notion de l’entrepreneuriat n’est pas favorable à la création de PME, mais la
crise industrielle des années 1970 et la montée des services jouaient un rôle très important pour la
naissance d’entreprises de petite taille.
Dans les années 2000, la création des entreprises est devenu une source d’intérêt pour la
plupart des pays du monde afin de relancer l’activité économique et créer de la richesse, et pour cela
les autorités publics proposent des facilités aux créateurs des entreprises, à titre d’exemple, le
Maroc a accordé des facilités aux entrepreneurs tels que le programme « MOKAWALATI »
accompagnant les jeunes entrepreneurs avant et durant la création de leur TPE et PME, ce
programme a été lancé en 2006, il a pour objectif le soutien financier et l’accompagnant des jeunes
promoteurs, il a ciblé les chômeurs diplômés de l’enseignement supérieur et les bacheliers , leur
objectif initial est la création de 30.000 entreprises de 2007 à 2010, mais entre les années 2007 et
2011, seulement 2.050 entreprises qui ont été créées, soit 410 entreprises par an avec un régression
remarquable d’une année à l’autre passant de 612 en 2007 à 430 en 2009 et 232 en 2011, cela
représente un taux de réalisation de 6.8 % par rapport à l’objectif initial, cela montre que les
résultats obtenus sont très limités par rapport aux ceux souhaités, et pour ça le Maroc cherche
toujours découvrir des solutions pour dépasser les obstacles qui font face aux objectifs souhaités
pour réussir ce champs de l’entrepreneuriat.
Les crédits accordés par ce programme sont plafonnés à 1.2 million de DH, avec des taux
exceptionnels de 2 % dans le monde urbain et 1,75% dans le monde rural, ces taux favorables sont
explicables par le refinancement de BAM à 1.25 % et le fonds Hassan II pour le développement
économique et social à 0 %.
Alors, par ces différentes mesures qui ont adopté par le Maroc, est-il capable de réussir
finalement le champ de l’entrepreneuriat et sensibiliser les jeunes à l’importance d’être entrepreneur
dans l’économie national ?
L’entrepreneuriat comme nous avons dit est une notion qui très large et particulièrement difficile
pour être limité à une seule définition, également ses définitions diffèrent selon les spécialités mais
nous focalisons sur les définitions qui ce concernent l’économie et gestion.
L’académie de l’entrepreneuriat affirme qu’« à ce jour, on ne peut pas augurer d'un prochain
consensus s'agissant d'une définition de l'entrepreneuriat (comme on ne peut croire en une définition
de la firme, ou bien d'autres objets ou champs de recherche, quelle que soit la discipline d'ailleurs).
La complexité du phénomène entrepreneurial et la diversité de ses manifestations expliquent sans
doute que toute définition réduit, voire ampute, l'appréhension des formes qu'il revêt ».
Nombreux approches donnent une idée essentiel pour le phénomène d’entrepreneuriat. Jean
Schumpeter « 1928 » tende évolution entrepreneuriat «l’essence l’entrepreneuriat se situe dans la
perception et exploitation de nouvelle opportunité dans le domaine de l’entreprise [….]. Cela a
toujours à faire avec l’apport d’un usage différent de ressources nationales qui sont soustraites de
leur utilisation naturelle et des sujettes à de nouvelles combinaisons. », Aussi Fayolle (2004), « un
des intérêts d’une définition est d’essayer de répondre aux objectifs d’un travail et de permettre à
d’autres personne de bien comprendre le travail qui a été fait ».
compétences et idées des individus pour développer système économique afin de satisfaire les
besoins du consommateur.
Plusieurs chercheurs voient une relation entre entrepreneuriat et innovation, c’est-à-dire quand
nous avons une création d’entrepreneuriat, nous avons une création de quelque chose de nouveau
dans le domaine entrepreneuriale, ainsi expérimente des nouvelles idées, etc.
La dimension socioéconomique
La dimension institutionnelle
-L’institution cognitif correspond aux conventions et aux modes de pensée conduisant aux
comportements attendus.
-L’institution coercitive légifère et décrète, voir sanctionne afin de réguler les activités au sein de
l’environnement. Par exemple : l’administration fiscale etc.
-L’institution normative érige, les éléments qui ne sont pas soumis à des normes spécifiés sont
rejetés par cet organisme.
La dimension technologique
1. La dimension culturelle
Ensemble des connaissances et des croyances hérités par une personne ou un groupe de
personne ou une nation qui évolue au fil du temps, comme le niveau d’éducation, l’éthique, art etc.
La dimension écologique
C’est tout simplement la dimension humaine, consiste à respecter les conditions de protection
de l’environnement et de freiner l’impact négatif sur le changement climatique qui peut revient sur
l’entreprise même ou la nation en vision global et donc si pour ça nous trouvons la notion de
développement durable pour protéger le devenir de notre planète (respect de l’environnement,
pollution, exploitation de certaines matières premières, aspect climatique, respect des individus et
de leurs droits, etc.).
Que la perspective soit régionale, nationale, ou internationale, tout projet qui traite des cinq
dimensions ci-dessus dont leurs frontières est clairement poreuse. Entreprendre suppose apprécier
ce macro-environnement et d’essayer d’anticiper son développement.
Il est composé de l’ensemble des partenaires directs de l’entrepreneur qui peuvent être des
clients, fournisseurs, banques, distributeurs, employés, actionnaires, etc. Ils influencent directement
l’activité de l’entrepreneur et sa productivité.
Les clients
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Fondement théorique d’entrepreneuriat
Les fournisseurs
Dans le monde de l’entrepreneuriat, le client est le roi, mais les fournisseurs ont aussi un rôle
très important, ils sont l’origine de la matière première, si vous n’avez pas des fournisseurs, alors
pas de production, pas de client, et la réalité pas c’est l’entreprise deviendra un rêve et certainement
impossible, et pour ça, il faut avoir des bonnes relations avec les fournisseurs et les différencier afin
d’obtenir les meilleurs prix.
Ce sont principalement les différentes institutions financières qui proposent des offres à l’axes
au crédit pour les porteurs de projet afin d’assurer la liquidité nécessaire pour le développement et
la réussite d’un projet quelconque.
Nous trouvons des personnes désirants tout faire seuls, mais ces derniers ne peuvent pas être
des entrepreneurs réussis. car la croissance de leur entreprise sera stoppé s’ils ne participent pas les
décisions avec les salariés et les collaborateurs de l’entreprise pour choisir la meilleure, le travail en
équipe est plus important dans une entreprise, on parle de différents compétences qu’un seul
homme ne peut détenir, cette équipe est d’une importance capitale dans les entreprises de haute
technologie, et plus encore, les apporteurs de capitaux étudient le capital humain de l’entreprise
s’ils travaillent en équipe avant l’octroi du crédit.
Aujourd’hui, les gens qui peuvent se lancer leur entreprise ou d’une sens plus large leur
entrepreneuriat, ils tentent de savoir plus sur les formes d’entrepreneuriat, et avec un environnement
économique plus intéressants et un contexte politique clarifié, il est nécessaire de connaitre les
différents types d’entreprenariat.
Entrepreneuriat en franchise
C’est un système par lequel impliquant deux principaux parties : le franchiseur et les
franchisés dans lequel le franchiseur qui est une entreprise commerciale, industrielle ou service
dispense un savoir-faire ainsi que ses produits ou services à un franchisé qui peut être d’autres
entreprises indépendantes, à la fois juridiquement ou financement, en échange d’une compensation
financière.
de l’investissement, l’inconvénient est que le franchisé faudra verser les droits de redevance et
d’entrée à la franchise lors de la signature du contrat.
Essaimage d’entreprise
Lorsque l’employeur encourage ses employés de créer leur propre entreprise, nous parlons
d’une création d’entreprise par essaimage, Créer une entreprise quand nous somme des salariés et
avec l’aide de son entreprise est certainement une démarche plus facile. Les grandes entreprises
proposent des mesures et des dispositifs destinés à inciter et à accompagner leurs salariés dans des
créations d’entreprise, Le salarié bénéficie dès le départ d’un soutien financier et administratif. Il
peut même retrouver son emploi si son entreprise tombe.
L’intrapreneuriat
C’est un genre d’entrepreneuriat par essaimage, mais en interne. En effet, dans ce cas,
l’intrapreneuriat consiste à développer les aptitudes au management et à la gestion des employés en
interne, et c’est pourquoi nous trouvons l’employeur encourage le développement des compétences
professionnelles et l’adoption de certaines habitudes entrepreneuriales au sein même entreprise,
pour l’intrapreneur, ou l’employé cela représente une excellente opportunité d’apprentissage,
d’expérimentation, et de découverte, il évolue tout de même dans le giron de l’entreprise. Et en
contrepartie, l’entreprise bénéficié de l’avantage d’innovation et d’aspect notamment dans les
structures de service.
Reprise d’entreprise
La reprise d’entreprise est une forme d’entreprenariat très prisée. Qui consiste à reprendre
une activité ou racheter une entreprise déjà existantes, et de gagner le temps de création, Comme
pour la création d’entreprise, la reprise peut être réalisée par un individu pour son propre compte ou
par une entreprise existantes, et aux yeux des banques avoir une entreprise déjà existantes facilite
l’obtention des prêts, mais il faut faire attention de prendre le temps d’étudier l’entreprise rachetée
et ne pas reprendre une entreprise de mauvaise image ou mauvaise notoriété auprès le public.
Entrepreneuriat social
c’est une entrepreneuriat qui consiste a lancé une activité économique a été conçu de
manière a créé de la valeur sociale, il ne cherche pas beaucoup de profit car la cible visée n’est pas
assez nantie, elle met en œuvre des solutions innovantes à des problèmes sociaux dans les domaines
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Fondement théorique d’entrepreneuriat
La plupart des penseurs économiques donnent à l’entrepreneur une définition qui est plus
minutieusement, grâce à son importance dans l’environnement économique et social, aussi c’est le
moteur de développement économique. Nous pouvons dire que les idées innovatrices et les
initiatives appliquées par l’entrepreneur présentent la moitié de l’économie du plupart des pays,
d’après ces annonces nous pouvons peut définir l’entrepreneur comme une personne physique
ayant la capacité et qui prend le risque pour bien gérer les capitaux, les ressources humaines et
résister devant les menaces, en raison de leurs importance dans l’environnement interne ou externe
de l’entreprise ainsi considérer comme un agent économique dont la fonction est de produire de
nouvelles combinaisons productives , bien évidement pour but de réaliser les objectifs à court terme
ou à long terme, tous les hommes et les femmes peuvent apprendre à être des personnes
entreprenantes dans leurs vie personnelle et familiale au sien de la communauté, ainsi dans leur
travail et leurs propres entreprises, mais pour assurer la réalisation de ces objectifs il doit faire des
progrès plus rapides vers une vie meilleure à savoir l’innovation quelque soit technologique,
écologique, industrielle puis qu’ il pense toujours d’une manière totalement différente, en
s’appuyant sur des stratégies de grande portée et plus précis bien sur qui lui permet de concevoir et
développer ses activités. Nous trouvons que la plupart des penseurs économiques soutient cette
définition, nous prenons l’exemple, « Joseph Schumpeter » qui est considéré comme un
entrepreneur innovateur, défini l’entrepreneur comme l’innovateur qui a le goût de la prise de risque
et qui ne peut pas se reposer sur ses propres lauriers, il doit évoluer en permanence, ce qui implique
la disparition de ce qui est obsolète, et pour bien compris la théorie de « Schumpeter »,Henry Ford
est la meilleure exemple d’entrepreneur innovateur qui prend les risques en investissant son propre
argent dans la production des voitures Ford, le système de rémunération confortable pour ses
employés, il a montré ça au début de sa carrière et son sens des affaires. D’après cette théorie nous
déduisons que l’entrepreneur a un grand rôle dans la communauté, alors quel est le rôle de ce
dernier dans l’économie?
Pour réaliser le but principal qui est l’atteinte des objectifs, l’entrepreneur a pris plusieurs rôles :
il est à la fois, créateur, preneur de risque, décideur, employeur, fournisseur, manager,
coordonnateur d’hommes, communicateur. Bien évidement il est difficile de gérer tous ses rôles,
mais malheureusement, il n’a pas le choix, il est obligé de bien gérer et organiser chaque rôle afin
de ne pas fais bloquer le développement de sa propre entreprise.
En ressemblant les facteurs de production par l’entrepreneur, ce dernier utilise des innovations
comme les innovations techniques (progrès technique), commerciales au organisationnels. Visant le
développement de l’entreprise et pour lui donner une image cohérente et différente des autres, c’est
la meilleure solution pour être un entrepreneur créateur de richesse et de bien-être.
L’entrepreneur est le seul décideur principal, autrement dit c’est la base des décisions
générales, ils prennent des nouvelles décisions en rapport avec la vie et dans l’intérêt de l’entreprise,
il cherche à atteindre les objectifs vers la fin du résultat, bien sur ses décisions passent par deux
principaux étapes après avoir dans la réalité, à savoir la décision tactique et opérationnel, alors c’est
pour ça l’entrepreneur doit avoir l’esprit d’innovation pour prendre des décisions qui sont
innovantes, bien évidement cela le distingue sur le marché.
La vie professionnelle de l’entrepreneur au début est toujours en risque, il vit dans des
conditions d’incertitude politique et économique, la réussite totalement exclut, l’entrepreneur prend
le risque qui a des effets négatifs, sur le capital investi parce qu’il est soumis à continuer soit par
les établissements de crédit, soit par les prêteurs etc. et pour cela, il doit donc tenir compte toutes les
précautions afin de ne pas tomber dans une telle situation.
L’entrepreneur employeur
L’entrepreneur joue aussi le rôle de l’employeur qui crée des opportunités d’emploi, il
procure l’opportunité à des gens compétents qui sont nécessaires pour bonne marche de l’entreprise,
nous pouvons dire que l’entrepreneur est le réducteur du chômage.
Avant la création de propre entreprise, il faut d’abord connaitre tous ce qui est relatif au
champ entrepreneuriat pour avoir une vision claire, et ne pas tomber dans des situations
défavorables qui peuvent être des surprises pour l’entrepreneur, nous traiterons à titre d’exemple
les avantages et les inconvénients de l’entrepreneur qui sont les facteurs principaux ont l’impact
direct sur la productivité de l’entrepreneur.
Pour les avantages, nous rappellerons quelques qualités qui sont l’un des principaux intérêts
de choisir ce champ de l’entrepreneuriat et de créer de propre entreprise par exemple :
La satisfaction personnelle
C’est l’intérêt principal pour certains créateurs des entreprises, cela permet l’entrepreneur à
faire, pratiquer ce qu’il aime et veut de sa vie, par exemple, lorsque vous aimez la cuisine, vous
allez peut-être créer votre restaurant et pour ça vous allez faire votre travail comme il faut ou plus,
car pour vous, ce n’est pas seulement un travail mais aussi un désir, cela permet vous d’obtenir de la
satisfaction.
L’indépendance
C’est l’autonomie, être propre patron, c’est-à-dire le fait de ne pas être contrôlé par
quelqu’un d’autre, l’entrepreneur utilise son savoir être, savoir-faire pour son profit, ainsi l’auto-
emploi permet d’exercer le métier avec un sentiment de confiance en soi par rapport au travail pour
d’autres, aussi l’entrepreneur ayant la liberté pour prendre les décisions sans avoir l’accord de
quelconque.
Bénéfice et revenus
L’un des principaux objectifs lors d’une création d’une entreprise est certainement le
bénéfice, c’est ce qui est reste des recettes après soustractions de toutes les dépenses (charges
d’exploitation, charges courantes, charges financières etc.), ce bénéfice revient finalement au
propriétaire de l’entreprise qui peut être mesuré de millions de DH, ce qui permet d’avoir
un bon revenu, ce dernier varie selon le temps et l’effort investis par le patron, alors c’est un
avantage souhaité par tous les entrepreneurs, par contre lorsque vous travaillez comme un salarié,
vous avez un salaire stable avec indemnité et motivation pécuniaire limités, l’objet qui provoque
une insatisfaction financière.
Sécurité de l’emploi
Les personnes auto-employées ne peuvent pas être licenciées, ils ont la sécurité de leur
emploi, la chose qui lui permet d’avoir un bien être psychologique et une stabilité sociale à
conditions de travailler sérieusement pour garantir la continuation de leur entreprise.
Statut
Les entrepreneurs ont un statut idéal dans la société par rapport d’autres catégories
professionnelles, par exemple, nous trouvons le nom de l’entrepreneur ou le signe de leur entreprise
sur l’emballage des produits, des bâtiments, des véhicules ou des publicités, cela permet d’avoir une
renommée de l’entrepreneur ou leur entreprise.
Flexibilité
Le domaine de l’entrepreneuriat est plus flexible que d’autres, par exemple, vous pouvez
créer votre entreprise d’une petite ou moyenne ou grande taille selon votre capitaux propre, ainsi,
vous pouvez travailler dans n’importe quel lieu et temps (votre maison par exemple, le matin, le
soir), aujourd’hui, avec la digitalisation, on remarque une évolution très importante des jeunes
exerçants l’e-commerce, ce qui demander seulement d’avoir un ordinateur et une connexion.
En combinant dans les inconvénients de l’entrepreneur, tous les barrières qui bloquent la
continuation de leur activité à savoir les inconvénients lié à l’insuffisamment d’argent au début de
l’activité de l’entreprise, perte éventuelle du capital investi, longues heures de travail, activités de
routine etc.
Revenus incertains
Dans la plupart des cas, la première année que l’entrepreneur a commencé leur activité
probablement d’être compliquée, puis que ses revenus faible par rapport aux salaires des employés
et charges de production ou les achats et les ventes, ainsi les bénéfices varient d’un mois à un autre,
généralement être faible, ils peuvent être insuffisant pour satisfaire les besoins personnels et
familiaux, c’est le cas chez certains entrepreneurs débutants, afin de surmonter de ce problème,
avant de commencer leur activité entrepreneuriale, il faut avoir une source de financement (réserve
etc.) durant l’année de lancement, à titre d’exemple, il doit faire appel à l’aide de famille, des
amis, ou des microcrédits etc.
L’un des risques de l’entrepreneur est de perdre les capitaux investis, la première année de
démarrage de l’entreprise l’argent qui va investi probablement perdu, si l’entrepreneur réussit dans
son activité entrepreneuriale, le profit va augmenter et dans ce cas n’a aucune problème, mais le
problème c’est que l’entreprise échoue, le capital investi peut être totalement perdu, alors
l’entrepreneur sera conforté un grand danger de perdre la liquidité personnelle, ainsi pour
rembourser leur fournisseurs, les prêteurs de l’argent au début de démarrage, et les établissements de
crédit( banques), bien évidement cela peut lui prendre des années pour finir.
La loi de 2016 au Maroc dispose que les employés ne peuvent pas travailler plus de 10
heures, par contre les heures de travail des entrepreneurs n’est pas fixé par la loi, ils doivent travail
le temps qu’il faut, peut être quatorze ou quinze heures par jour et toutes la semaine, en plus c’est le
seul personne qui arrive tôt au travail, et le dernier à partir le soir, les besoins de l’entreprises qui
déterminés les heures de travail et c’est pas l’entrepreneur, et pour cela l’entrepreneur doit avoir le
sens de la persévérance, et que l’absence n’est pas en sa faveur .
L’activité de routine
Par fois l’entreprise fait des activités de routine que vous n’aimez pas faire, puis que vous
pourrez pas faire un partenariat avec quelqu’un d’autre, vous serez l’homme à tout faire, et sur les
petites entreprises qui font des petites activités, et qui répète tout le temps.
essayerons d’énumérer des principales contraintes soit économiques et sociaux qui retardent
l’activité entrepreneuriale des jeunes.
Par ailleurs, ces obstacles financiers qui entravent à la création d’entreprises chez les jeunes
au Maroc et développer leurs projets sont l’incapacité à lever des fonds. Ainsi les difficultés de
refinancement aux établissements bancaires soient publiques ou privées des dettes d’investissement
avec des taux intérêts très élevé. Il est évidemment dans la réalité, la plupart des entreprises
nationales surtout les petites et moyennes entreprises souffrent d’un manque de garanties
matérielles dont elles disposent, ça montre que les entrepreneurs sont incapables pour bénéficier le
financement. Le manque d’efficacité qui est une conception important sur le système économique,
inefficacité financière conduit au manque d’intégrer les jeunes dans le champ entrepreneurial. Tout
ça, aux cas aux, plus des entrepreneurs ayant une difficulté d’obtenir les ressources de financement
externe qui entraine une absence le mot dynamique au sein de marché financier et la mauvaise
gestion de trésorerie de l’entreprise. En même temps, le faible de confiance de capitale sociale pour
les petites et moyennes entreprises est un obstacle pour atteindre l’indépendance et occuper une
phase de la maturité dans le marché national et international et d’avoir la compétitivité avec les
autres.
A propos de ça, est-ce que l’encouragement de sa Majesté Mohamed six c’est la meilleure
solution pour motiver les jeunes à développer leur projet et éviter les contraints qui font face aux
jeunes ayant l’esprit entrepreneurial ?
L’imposition par l’Etat des lois fiscales et leur généralisation affaibliraient l’esprit de
création d’une entreprise pour un groupe des jeunes car chaque entreprise à des faiblesses qu’elle
faut étudier avant de leur imposer des lois fiscales sur elle. Ceci incite les entrepreneurs, pour
continuer leur projet hors du champ d’application de la loi, des normes et des procédures
judiciaires, qui affecte négativement le système économique marocain, cela puisque leur interdit de
faire un contact avec des clients et des fournisseurs qui ont demandé la facture de marchandise.
La réussite des PME dans le marché économique national et international est caractérisée
par l’innovation des compétences, autrement dit les PME sont caractérisées par une organisation
ciblée et structurée, qui se concerne la gestion des ressources humaines, la gestion de trésorerie de
l’entreprise, la gestion de patrimoine et ainsi la gestion commerciale.
Actuellement, les entrepreneurs affrontent d’un groupement des obstacles propres à la gestion
des PME qui influence l’activité économique de l’entreprise par rapport aux concurrents. Il est
évidemment, l’organisation des PME Marocaines est déstructurée en raison de mauvaise gestion au
niveau des ressources humaines. Également, la faible communication entre la décision hiérarchique
et les directions des fonctions ou le niveau tactique avec les taches d’opérations au sein de
l’entreprise. Ainsi, la performance des PME a besoin de créer un environnement de confiance
mutuelle, dans lequel les personnes travaillent en équipe, Par contre ne fournit pas les conditions
appropriées au travail, elles ont un impact défavorable sur la santé et la motivation de la main
d’œuvres.
N’oublions pas la rémunération des personnels qui motive les employés à continuer leur
travail de manière efficace. La rémunération peut comprendre un salaire fixé par l’entreprise
pendant de chaque mois et un salaire variable (prime ancienneté, commission, etc.), la vision de
créateur des PME est contribuée seulement la valeur ajoutée et oublions que les primes touchant
par les salariés sont indispensables pour la Compétitivité et encourager les employés de garantir leur
continuation. La rémunération des salariés est équitable en raison d’un faible des ressources des
PME n’améliore pas la performance de l’entrepreneuriat.
Les ressources humaines est considérées comme étant une pédale pour le développement de
l’activité des PME, la mission de l’entrepreneur est bien gérer les personnelles de l’entreprise et les
tâches correspondantes. A- votre à vis, est- ce que les entrepreneurs futur ayant des bons solutions
pour gérer les personnelles de l’entreprise de manière efficace ?
Cependant, les entrepreneurs ont connu des principaux problèmes au sein de marchés,
touchant la phase des PME par rapport aux concurrents. La difficulté du lancement des nouveaux
produits qui satisfont des besoins des clients pour devenir fidèles aux entreprises. Aussi, le Coût de
publicité très cher des entreprises débutantes. Egalement, l’absence de communication quelle que
soit leur forme pour attirer des nouveaux clients et créer une avantage compétitive au sein du
marché.
Par contre, la recherche des meilleurs fournisseurs selon leur qualité des produits et les prix
satisfaisant est un manque pour les entreprises de faible capital. Il est évidemment l’augmentation
des honoraires des distributeurs qui est primordiale pour garder des clients. Le manque de temps en
étant de la production fini d’un bien tel que la marque, le conditionnement qui influence la position
concurrentielle des PME et la perdre les données de base pour analyser précisement le marché.
Entrepreneurs débutants sont invités à passer une formation professionnelle minimum une
année sur la filière entrepreneuriale « comment créer une entreprise et devenir un entrepreneur
réussite ? » au sein des universités ou des écoles spécialisées, objectif les aidait à développer les
comportements entrepreneuriat, ainsi passer une journée dans une entreprise pour observer,
apprendre et évaluer la stratégie de travail entre les trois niveaux décisionnels et faire une enquête
avec le créateur de l’entreprise de lui donner les recommandations sur la création des PME. Aussi,
l’éducation des jeunes entrepreneurs devrait concentrer d’avantage sur l’acquisition des
compétences techniques spécifique et les idées innovantes afin de créer leur propre entreprise.
1.5. Conclusion
Pour conclure ce chapitre, la notion de l’entrepreneuriat est très large, elle connaissait une
sollicitude par plusieurs penseurs, auteurs, économistes, chacun donne une définition a
l’entrepreneuriat selon son esprit, par exemple, Cantillon (1755), l’entrepreneuriat est l’achat des
matières premières afin de les revendre après la transformation, par contre, Schumpeter (1928),
l’innovation s’est une caractéristique principale d’un entrepreneur, cela montre une variation de la
définition de l’entrepreneuriat chez les penseurs économiques, mais l’essentiels de l’entrepreneuriat
c’est l’innovation, la créativité des nouveaux activités et expérimente des nouvelles idées. Il est
composé de nombreux typologies, tels que entrepreneuriat social, reprise d’entreprise,
entrepreneuriat ex-nihilo et franchise etc. n’oublions pas ainsi les dimensions qui entrainent dans le
macro environnement tels que socioéconomique, institutionnelle et technologique, et le
microenvironnement par exemple les clients, les fournisseurs, les prêteurs de capitaux et les salariés
et les proches collaborateurs.
Malheureusement, les jeunes entrepreneurs ayant une idée de créer une entreprise,
développer leurs affaires et devenue une entreprise efficience, mais il existe des nombreux
contraintes qui influence négativement le projet de l’entrepreneur soit les contraintes de
financements comme la difficulté d’ accès à l’endettement, soit les obstacle d’ordre administrative
et judiciaire concernant le manque de transparence et la cohérence des procédures administratives
et judiciaires qui donne un effet de la complexité, les contraintes lié à la gestion des ressources
humaines ( la rémunération, la formation, les conditions de travail etc.) et l’organisation de la
structure de l’entreprise, enfin les contraintes du marché surtout l’existence des nouveaux
concurrents, impact de la publicité, le manque de confiance etc.
Entrepreneurs débutants doivent être dynamiques pour limiter ces problèmes. La capacité
et l’innovation sont importantes pour gérer l’entreprise et prendre les risques, la formation au sein
des écoles spécialisés dans le domaine entrepreneuriat est une chemine d’organiser votre entreprise
de manière efficace, ainsi passer une journée au sein d’entreprise est l’un des recommandations
pour atteindre le mot de performance. Le rôle de l’Etat vers les entrepreneurs débutants de faciliter
l’accès de financement notamment de couvrir les investissements et les fonds de roulement et
obtenir des microcrédits chez les établissements financiers en octroyant des garanties des prêts etc.
l’Impact d’innovation qui permet de changer le positionnement de l’entreprise.
Dans le premier axe, nous analyserons l’évolution des créations d'entreprises au Maroc entre
2009 et 2019, avec leur répartition soit cette forme juridique concernant SARL, SA, SNC de savoir
les proportions de chacun type au Maroc en 2019, soit leur répartition régionale de royaume et leur
répartition selon le secteur d’activité tels que la commerce, l’industrie et l’agriculture, etc.
Le Maroc a connu pendant ces dernières années une évolution progressive dans le domaine
entrepreneuriat selon le programme « MOKAWALATI en 2006», ce dernier encourage les jeunes
pour créer une entreprise et devenue un individu innovant. Ce graphe au-dessous représente
l’évolution d’entrepreneuriat au Maroc entre 2009 et 2013 :
Durant l’année 2010, les entreprises morales atteint 28.573 entreprises par contre 27.858
entreprises au cours de l’année auparavant, immatriculant une variation de 3%. Nous observons
que les entreprises physiques sont 28.101 entités, le totale des créations des entreprise atteint 56.674
entités enregistrant dans le registre de commerce.
Après la crise financière 2008, pour la création des nouvelles entreprises en 2011 qui ont été
enregistrées dans le registre de commerce sont 58.844 nouvelles entreprises créées en 2011, 30.717
des entités morales ont été enregistrées dans le registre commerce, une évolution importante de 7%
par rapport une année auparavant, et pour les entreprises individuelles sont 28.127 entreprises
contre 28.101 à l’année passée.
À partir des statistiques de 2012, les entreprises morales ont été immatriculées dans le
registre de commerce sont 33.673 entreprises créées, une augmentation de 9 % contre 30.717
durant à l’année précédente et pour les entreprises physiques 28.506 entreprises en 2012, la totalité
des entreprises est 62.179 entreprises.
Selon l’année suivant 2013, nous constatons que les entreprises morales ont été créées à
évaluer de 1.8% par rapport à l’année 2012, soit 34.269 entreprises contre 33.673 en 2012 et pour
les entreprises physiques 29.357 nouvelles entreprises contre 28.506 à l’année auparavant, Le total
de 63.626 des entreprises enregistrant dans le registre de commerce.
En 2014, nous constatons que le nombre des créations d’entreprises au Maroc enregistrant
dans le registre de commerce est 60.162 entreprises en 2014, soit 32.636 entreprises morales, soit
27.526 entreprises individuelles. En 2015, le Maroc a connu une évolution progressive au niveau
des créations d’entreprises, les sociétés morales ont été enregistrées dans le registre de commerce
34.344 nouveaux entreprises créées contre 32.636 en 2014, les personnes physique ont été
immatriculées au registre de commerce durant l’année 2015 sont 30.275 des nouvelles entreprises,
64.619 entreprises ont été inscrit dans le registre de commerces en 2015, enregistrant une
croissance de 7%,
En effet, cette augmentation des entreprises créées 124.000 emplois. Pour les entreprises
défaillances, le Maroc ont été enregistré en 2016, 4.000 entreprises par rapport à 3.928 entreprises à
l’année auparavant, 39.9 % de ces entités âgées [2ans, 5ans], 32.7 % de ces entreprises âgées entre
5 ans et 10 ans et pour les entreprises âgées au moins de 2 ans représentent une part de 11.3 % et le
reste pour les entreprises âgées au plus de 20 ans.
A partir des statistiques 2017, les entreprises ont été créée au Maroc sont 76.447 entités avec
une augmente de 6 % contre l’année 2016, Soit 40.047 pour des entreprises morales par contre
38.365 en 2016 et pour des entreprises physiques sont 36.400 entreprises contre 33.433 entités en
2016.
Cette évolution génère 86.000 postes d’emploi, soit 32.000 postes au milieu urbain et
54.000 postes au milieu rural, Il est évidement pour les entreprises défaillances, 5690 entreprises
radiées en 2017, les entreprises entrées dans la dissolution sont 7.327, 19% pour les entreprises
services, les entreprises à responsabilité limité entre 2 ans à 10 ans représente une part 96%.
Selon les statistiques de 2018, 91.909 des entreprises ont été créées et enregistrées dans le
registre de commerce en 2018 par rapport à 76.447 des entités en année précédente, une
augmentation de 20% contre 2017, soit 46.033 entreprises morales et 45.876 entreprises
individuelles.
Le Maroc a été enregistré en 2018, 122.000 emplois et un recul à 9.8% de taux de chômage
contre 10.2% en 2017, le nombre des chômeurs atteint à 1.168.000 par rapport 1.216.000 personnes
à l’année passée selon (HCP). L’augmentation des créations d’entreprise se donne un surplus 3%
contre 2017 sur le PIB au Maroc.
Concernant les entreprises radiées, nous observons dans ce sens 5.528 entités ont été radiées
durant l’année 2018, 36.7% de ces entités âgées [2ans, 5ans], ainsi 29,7 % de ces entreprises âgées
[5ans, 10ans], tandis que 16.6% de ces entreprises âgées au moins de deux ans.
Au Maroc, il existe plusieurs types d’entreprises, mais les plus créés et les plus connues, soit
la société anonyme (SA) et la société à responsabilité limitée (SARL), les différentes formes
juridiques des entreprises sont les suivantes : entreprise individuelle, société anonyme(SA), société
à responsabilité limitée (SARL), société anonyme simplifie (SAS), société en commandite simple
(SCS), société en commandite par actions (SCA), société en participation, société en nom collectif
(SNC) et groupement d’intérêt économique (GIE), nous classerons ces types d’entreprises en deux
catégories :
Le première est des sociétés de personnes dont le facteur personnel est prédominant comme
des sociétés en commandite simple, des sociétés en nom collectif et des sociétés en participation.
La deuxième est des sociétés de capitaux comme les sociétés anonymes, les sociétés à
responsabilité limitée et les sociétés en commandite par actions, nous essayerons de démontrer les
différentes caractéristiques de chaque société comme suivantes :
Cette entreprise est exploitée par une personne physique en son nom personnel, elle se
caractérise principalement par sa simplicité de création et de fonctionnement, ainsi que la liberté
d’action du chef d’entreprise, l’entreprise individuelle n’a pas ailleurs besoin d’un capital, la chose
qui donne une grande liberté à l’entrepreneur, mais le problème c’est que l’entrepreneur individuel
rencontre des différents conflits lorsqu’il veut développer son activité et avoir une grande
entreprise, il est nécessaire juridiquement d’éliminer cette forme juridique et choisir une autre plus
point dans le marché, la chose qui demande des efforts.
C’est une société commerciale qui nécessite au moins cinq actionnaires, la responsabilité de
ces derniers dans l’entreprise est déterminée par le montant de leurs apport, aussi, les actionnaires
ne supportent la dette qu’à concurrence de leurs apport, le capital minimum d’une société anonyme
est de 300.000 DH, et 300.0000 DH si la société faire public à l’épargne, le montant nominal de
l’action ne peut être inférieur à 100 DH.
À la constitution, les actions en numéraire doivent être libérées lors de la souscription d’au
moins ¼ de leur valeur nominale et les actions en nature sont libérées en totalité lors de leur
émission, la société anonyme comprend un directoire pour agir en toute circonstance au nom de la
société et un conseil de surveillance pour le contrôle permanant de la gestion de la société par le
directoire, le fonctionnement de ce type d’entreprise est lourd et complexe en général.
C’est une société commerciale hybride, qui présente une mélange entre les sociétés de
capitaux et les sociétés de personnes, elle peut être constituée par un associé unique ou plusieurs
actionnaires à conditions de ne pas dépasser 50 personnes, la responsabilité des associés est engagée
à hauteur de leurs apport au capital qui peuvent être en numéraire et/ou nature, la gestion de la
société peut être assumé par une ou plusieurs personnes physiques et sa contrôle se fait par un
commissaire au compte si le chiffre d’affaire d’un exercice dépasse 50.000.000 de DH.
Elle est constituée de deux ou plusieurs sociétés pour créer ou gérer une filiale commune ou
créer une société qui deviendra leur société mère, ce type d’entreprises est réservé aux grandes
entreprises et les sociétés actionnaires doivent avoir un capital de 200.000 de DH.
C’est une société commerciale, dans laquelle les associés ont tous la qualité de commerçants
et ont une responsabilité indéfinie des dettes sociales, elle n’exige pas de capital minimum, elle se
caractérise par la simplification des formalités de sa constitution.
C’est une société dont le capital est divisé en actions, elle constitue par des associés
commandités ayant la qualité de commerçants et d’associés commanditaires qui sont les
actionnaires, les associés commandités sont responsables d’une manière solidaire et indéfinie des
dettes sociales, par contre, les associés commanditaires ne sont pas responsables qu’à hauteur de
leur apport au capital.
C’est une société qui n’existe que dans les rapports entre associés, c’est-à-dire, elle ne se
révèle pas aux tiers, aussi, elle n’a pas de personnalité morale et n’est pas soumise ni à
l’immatriculation au registre de commerce ni à aucune formalité de publicité, il faut minimum deux
personnes pour créer une société en participation, et il faut que chacun des associés fasse un apport,
soit en numéraire , soit en nature, soit en industrie, les droits et les obligations des associés sont
définis librement par ces derniers.
Le groupement d’intérêt économique est une forme intermédiaire entre une association et une
société, mais il ne peut nullement être considéré comme une société, il est constitué de deux ou
plusieurs personnes morales ou physiques pour gérer une activité et générer des bénéfices pour les
membres de ce GIE.
Le Haut-commissariat au plan (HCP) a lancé une enquête entre les mois de janvier et juillet
2019 et couvre tout le territoire national et cible toutes les entreprises, celles opérant dans les
secteurs de l’industrie, de la construction, du commerce, des services et exclut de ce champ les
secteurs financiers, de l’agriculture et de l’informel.
Les entreprises ciblées ont été classé selon le chiffre d’affaire et l’effectif employé, par
référence aux textes juridiques qui en fixent les limités dans notre pays, par exemple, les très petites
et moyenne entreprises (TPME) sont celles dont le chiffre d’affaire est inférieur à 75 millions de
DH et des effectifs inférieurs à 200 employés, les très petites entreprises (TPE) sont définies comme
étant les unités ayant un CA de moins de 3 millions de DH et un effectif inférieur à 10 employés,
les grandes entreprises (GE) sont celles dont le chiffre d’affaire est supérieur à 75 millions de DH
ou des effectifs dépassant 200 personnes.
Selon cette enquête nationale, la structure des entreprises au Maroc est 93% constituée de
très petites et moyennes entreprises (TPME), contre 7% des grandes entreprises (GE), les TPME se
répartissent entre les très petites entreprises 64% et les petites et moyennes entreprises 29%,
concernant l’espace régional, 63% des entreprises sont concentrées entre Casablanca et Tanger dont
Près de 42% des entreprises opérant dans le secteur des services, 27% dans le commerce,
21% dans la construction et 10% dans l’industrie, elles se répartissent selon la taille comme
suivants : 44% des TPE et 42% des PME, sont fortement concentrées dans les services et faiblement
présentes dans l’industrie, par contre14% sont des GE, elles se répartissent avec une proportion de
23% dans l’industrie, 23% dans la construction, 27% dans le commerce et 24% dans les services.
pour les régions, l’enquête montre que les services sont concentrés dans la région de
Casablanca-Settat (39%) et Marrakech-Safi (11%), le secteur de l’industrie est fortement concentré
dans la région Casablanca-Settat (47% des entreprises) suivi par la région Tanger-Tétouan-Al-
Hoceima(12% des entreprises), concernant le secteur du commerce, la région Casablanca-Settat est
prédomine avec près de la moitié(44% des entreprises) suivi par la région Rabat-Salé-Kenitra(14%),
finalement, le secteur de la construction, 29% des entreprises sont implantées dans la région
Casablanca, 16% dans la région Rabat-Salé-Kenitra et 11% dans la région Fès-Meknès.
L’enquête montre que 75% des entreprises sont de création récente, avec moins de 20 ans
d’existence, dont 35% de ces entreprises ont moins de 10 ans, alors que, 39,8% de ces entreprises
entre 10 ans et 20 ans et les entreprises plus de 20 ans représente 25,2%. Concernant les entreprises
moins de 10 ans se répartissent entre les secteurs d’activités comme suit : les services (42%), la
construction (35%), le commerce (33%) et l’industrie (12%).
Au Maroc, la plupart des entreprises sont managées par des hommes, alors que, le
management par des femmes est plus faible, il est de 8% dans les GE et 13% au niveau des TPME,
par ailleurs, il se situe entre 2,6 % à 17,3 % selon le secteur d’activité.
Au Maroc, il y’a des entreprises étrangères qui sont dirigées par des étrangers, ainsi, nous
trouvons des entreprises mêmes marocaines, mais elles sont dirigées par des étrangers, alors que,
l’enquête montre que 5% des entreprises (4% des TPME et 15% des GE) sont dirigées par les
étrangers dont 29% sont des femmes.
Les entreprises exportatrices au Maroc ont un part de près de 7%, dont 31.2% sont des
grandes entreprises (GE), 9.9% sont des petites et moyennes entreprises (PME), 2,6% sont des très
petites et moyennes entreprises (TPME).
Globalement, une entreprise sur cinq recourt au financement externe dont la majorité (93%)
provient du crédit bancaire. Cette proportion s’agit de 46% pour les grandes entreprises (GE) et
18% pour les très petites et moyennes entreprises (TPME), les entreprises plus confrontées aux
difficultés d’accès au financement avec une proportion de 40% sont les très petites et moyennes
entreprises (TPME).
2.2.2.8. Supplémentaire
Sur le plan de formation continue, 26% des entreprises marocaines ont mené des actions de
renforcement des capacités au profit de leur personnel, cette proportion s’élève à 75% pour les GE
contre 34% pour les PME et 18% pour les TPE.
Concernant le system fiscal, il est jugé contraignant par 60% des entreprises, un facteur de
découragement de l’investissement par 95% d’entre elles. Par ailleurs, le system fiscal est considéré
comme étant un complexe par plus de moitié des entrepreneurs.
Le programme « INTILAKA » est une initiative créé en 2019 et lancé en 2020 par sa
majesté le roi Mohammed six, et remplacé le programme « MOUKALATI » en 2006. Leur finalité
est s’appui les jeunes entreprendre de faciliter la démarche entrepreneuriat. Cet intérêt est
s’intéressé mieux sur domaine de financement, ces axes suivants discuteront les parties prenantes de
cette initiative soulignant leur opportunité de création d’entreprise.
En effet, le ministre a souligné également que « seules les garanties liées au projet lui-même
peuvent suffire les banques qui renoncent à toutes les garanties personnelles. » et il a ajouté que
« Les taux d’intérêt appliqués, de 2% pour le milieu urbain et 1,75% pour le rural, sont
historiquement bas et exceptionnels puisqu’ils sont inférieurs au taux directeur de la banque
centrale qui est de 2,25% » il a concentré sur deux idées principales de ce programme à savoir
l’évaluation périodique et l’accompagnement, et à cet égard, il a dit « Nous allons procéder à une
évaluation périodique mensuelle pour le suivi des réalisations de ce dispositif dans son ensemble.
Ce suivi nous permettra d’apporter les ajustements nécessaires le cas échéant en fonction des
demandes du marché etc. Il y aura un suivi pré et post projet au-delà des aspects de financement qui
constituent le cœur de ce programme ».
Le deuxième produit concerne le monde rural dont les très petites entreprises (TPE) et les
petites et moyennes entreprises (PME) dans le secteur agricole et d’autres secteurs ainsi que de
petite exploitation agricole, en général, n’importe quel projet qui aura pour conséquence le
développement d’entrepreneuriat rural. Egalement la CCG offre une garantie de 80% et le crédit
plafonné à 1,2 MDH à un taux d’intérêt de 1,75%.
Le troisième produit Start TPE traite les besoins de financement du besoin en fond de
roulement, destiné aux TPE, jeunes porteurs de projets, jeunes entreprises innovantes, auto-
entrepreneurs, petites entreprises exportatrice notamment vers l’Afrique, petites exploitations
agricoles et projets bâtis sur l’opération de « MELKISATION ». Il a également été fixé à un prix de
50.000 dirhams à un taux de zéro%. Il s'agit d'un prêt d'honneur que l'entreprise s'engage à
rembourser une fois le projet réalisé.
Cette offre est destinée aux entreprises ayant déjà bénéficié d’un crédit d’investissement de
300.000 DH au maximum. Le crédit est accordé sous forme d'avance payable après une déduction
de cinq ans sans intérêt et sans garantie. M. BENCHAABOUN a déclaré que ces produits sont
révolutionnaires, car ils représentent trois nouvelles spécificités. En premier lieu, le fait que ces
mécanismes s’appuient essentiellement sur des garanties pouvant aller jusqu’à 80 %, et ces
garanties s’appuient à leur tour sur le Fonds d’affectation spéciale créé au titre de la Loi de Finances
2020, Il constitue la base première des produits proposés et couvre une enveloppe de 8 MMDH,
dont 2 MMDH dédiés au monde rural répartis sur trois ans. Après cela, les banques vont désormais
se suffire des garanties liées au produit, abandonnant ainsi des garanties personnelles. Et dernière
spécificité, le taux d’intérêt qui est historiquement bas, sur instructions du Roi, et qui est inférieur
au taux directeur de la Banque centrale 2,25% et sera fixé à 2 % dans le monde urbaine et à 1,75 %
dans le monde rural.
Rappelons que la réflexion sur le programme intégré d’appui le financement des entreprises a
débuté après le Discours Royal d’ouverture de la première session de la quatrième année législative
de la dixième législature. Le programme a été développé de manière conjointe entre le Ministère de
l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Bank Al- Maghreb et le
Groupement Professionnel des Banques du Maroc dans le cadre d’une approche participative.
La création des très petites, petites et moyennes Entreprises (TPM E), a besoin de
financement, les individus lorsqu’ils ne trouvent pas de financement auprès de leur famille et de
leur amis etc. les établissements de crédit sont la seule issue, dans les situations normales les
institutions bancaires prêtent à leurs clients avec un taux d’intérêt, c’est à dire les bénéfices que ces
institutions gagneront avec vous, qui déterminé par quatre facteurs, le premier facteur est le taux
directeur que ces institutions paient lorsqu’elles prêtent de l’argent chez la banque centrale, le
deuxième facteur est ratio de gravité qui est déterminé par les objets de valeur du propriétaire du
prêt, qui sont en mesure de garantir le retour du prêt comme la maison, la voiture etc. ce ratio
FSJES Ait Melloul Page 40
Entrepreneuriat dans le contexte Marocain
augmente et diminue en fonction de sa propriété pour la garantie, le troisième facteur est le taux des
frais bancaires, et le dernier facteur est la marge de bénéfice des banques, les deux derniers facteurs
ces institutions les apprécient, et c’est pourquoi nous constatons que le taux d’intérêt varie d’une
institution bancaire à l’autre, la plupart du temps nous trouvons que le taux d’intérêt égale 4%,bien
sur ce taux est appliqué chaque année au prêt , c’est pourquoi il est plus cher, conformément aux
directives royales le programme « INTILAKA » est venu s’attaquer au problème de ces prêts qui
coûtent cher et pour garantir rendre le prêt, aussi afin d’aider les jeunes à améliorer leur statut
social et économique et d’appui les entreprises soient en phase de la création ou déjà établies, aussi
pour les protéger en cas de faillite, mais comment ça se passe?, D’abord pour répondre à cette
question, il faut distinguer certains des nouveaux développements l’Etat a mis en place des
avantages pour le succès de cette initiative.
La première procédure est que la banque centrale qui prêtait aux institutions bancaires avec
un taux directeur de 2.25% réduire à 1.25%, uniquement dans le cadre de la promotion de l’activité
entrepreneuriale auprès des jeunes, à partir de programme « INTILKA». Mais pour les autres prêts
le taux directeur reste-le même.
-Les institutions bancaires n’ont pas le droit de prendre des garanties à l’entrepreneur, mais
seulement sur les moyens utilisés dans le projet (fond commercial, les matériels etc.) en plus de ça
ils suivent le projet...
La troisième procédure, l’Etat a contraint les institutions bancaires à fixer le taux d’intérêt à
2% pour le milieu urbain, et 1.75% pour le milieu rural. Alors le taux directeur diminue, les
garanties disponibles, et le taux d’intérêt favorable. Pour l’accompagnement de financement des
jeunes qui envisagent de créer une entreprise, et qui ne disposent pas de financement propre, selon
le directeur général de la caisse centrale de garantie ce programme « INTILAK » compose de deux
produits de garantie et un produit de cofinancement.
Pour obtenir ce certificat délivré par l’office marocain de la propriété industrielle et commerciale,
une demande doit être soumise au centre régional d’investissement accompagnée des documents
suivants :
Le fondateur de l’entreprise doit avoir un contrat de bail signé par le propriétaire du bâtiment
et le propriétaire de l’entreprise mentionné dans le certificat négatif, afin de ne pas se produire dans
un blocage qui pourrait retarder les autres étapes de la procédure de création.
Toutes les entreprises doivent établir leurs statuts, qui organisent l’entreprise et les relations
entre les associés, et qui définissent également le directeur et les tâches qui lui sont assignées sous
forme d’un contrat de documentation, aussi ils réagissent les relations, entre les associés et la
société et entre la société et les tiers.
L’assemblée générale constitutive est une réunion des associés, qui a pour ordre du jour :
NB. Tous les associés doivent établi et signés un procès- verbal(PV) de l’assemblée générale
constitutive, des modèles de PV sont téléchargeables sur le site internet www.coeurdumaroc.ma
Les statuts, le contrat de bail et les procès-verbaux de l’assemblée générale constitutive le cas
échéant, doivent être enregistrés au niveau du service d’enregistrement et de timbre concerné.
Le dossier de la création doit déposer chez CRI, leurs services étant gratuits, seulement les
frais dus aux différentes administrations intervenant dans les étapes de la création sont payés.
2.5 Conclusion
Pour conclure ce deuxième chapitre, nous avons constaté que le Maroc est l’un des pays
adoptant la stratégie de la création des entreprises à partir des politiques d’accompagnement aux
entrepreneurs à savoir le programme « MOUKAWALATI » en 2006, il est l’un des actions
importants prise par le Maroc, ce programme a pour objectif d’augmentation du nombreuses
entreprises marocaines à travers l’encouragement des jeunes pour intégrer à ce champ de
l’entrepreneuriat.
Selon l’OMPIC, la création des entreprises au Maroc a connu une progression remarquable
entre 2009 et 2019, puisque, les entreprises ont été immatriculées dans le registre de commerce en
2009 est 57.236, chaque année suivante, la création des entreprises a connu une augmentation
progressive jusqu’à l’année auparavant 2019, le nombre des entreprises a devenu 94.206, cette
évolution progressive a une importance favorable pour développer le système économique national.
Concernant la répartition des entreprises marocaines, nous avons traité la forme juridique, la
structure, la répartition par secteur d’activité, la répartition des secteurs d’activités par régions, la
répartition par tranche d’âge, la répartition des femmes dirigeantes, la répartition par nationalité des
dirigeants, la répartition des entreprises exportatrices par catégories, la répartition des entreprises
qui recourent au financement externe.
Selon cette enquête faisable par HCP, nous avons remarqué que la plupart des entreprises
marocaines sont concentrées soit au nord, soit au milieu du royaume, la chose qui explique une
inégalité entre les régions, et pour cela sa majesté le roi Mohammed six a inauguré la cité de
l’innovation le 6 Février 2020 à Agadir en raison d’encourager l’entrepreneuriat dans cette région
Souss-Massa.
Nous avons appelé aussi les différentes procédures pour créer une entreprise à savoir le choix
de forme juridique, le certificat négatif, etc. N’oublions pas l’initiative d’actualisation, elle s’agit du
programme « INTILAKA » qui considère un sujet d’actualisation pour les jeunes entrepreneurs
afin de créer leur propre entreprise sans avoir aucune difficulté.
3. Etude empirique
Après avoir traité dans le premier et le deuxième chapitre tous ce qui concerne les fondements
théoriques à propos de l’entrepreneuriat à savoir l’historique, les différentes définitions, les
contraintes de l’entrepreneuriat et les perspectives, ainsi le contexte d’entrepreneuriat au Maroc,
concernant les statistiques des entreprises au Maroc et le programme « INTILAKA » etc.
Nous essayerons dans ce troisième chapitre concernant l’étude empirique de faire quelque
chose différente aux chapitres précédents, et pour cela, nous établissons un questionnaire aux
étudiants de différents établissements de l’enseignement supérieur et aux entrepreneurs. À ce
propos, nous discuterons premièrement la méthodologie de notre recherche et la description
d’échantillon, par la suite, nous délibérons les résultats obtenues, puis nous les analyserons et nous
finirons par une conclusion.
Par exemple, pour mesurer l’intention des étudiants, nous posons des questions suivantes
(quand vous-avez votre diplôme, pensez-vous créer votre entreprise?), nous demandons aussi aux
personnes de nous donner leur avis sur les procédures administratives pour créer une entreprise,
aussi, nous posons des questions concernant le financement préféré, les obstacles rencontré, etc.
Notre enquête a pour objectif de ressortir la finalité des entrepreneurs dans la région de Souss-
Massa, consacrant les caractéristiques de leur propre entreprise notamment la forme juridique de
l’entreprise, la taille de l’entreprise, le secteur d’activité etc. D’ailleurs notre enquête auprès des
étudiants pour savoir leurs esprit au future, leurs point de vue à les obstacles de l’entrepreneuriat
notamment les procédures administratives et judiciaires etc. leurs connaissance sur le programme
« INTILAKA » et leurs opportunité d’encourager les jeunes d’entreprendre.
Pour réaliser cet objectif, nous utilisons le questionnaire qui définit par Claude Picard comme
« un ensemble des questions qu’il nécessaire de poser et les liaisons qu’il est nécessaire d’établir
pour discriminer un ensemble fini E de N cas possibles ou éventualités. ».
Notre échantillon est constitué des étudiants et un entrepreneur, concernant les étudiants, il
s’agit d’un échantillon de 169 dont 52,1% sont étudiants et 47,9% sont étudiantes.
Ce graphique au dessus, montre que 52,1% de ces étudiants sont des hommes et 47,9% sont des
femmes.
60% de ces étudiants entre 18-22 ans, alors que 32% de ces étudiants âgés entre 22 ans et
26 ans, aussi les étudiants qui sont âgés de plus 26 ans sont à l’œuvre de 8%.
À travers les réponses des étudiants à cette question nous observons que la branche plus
présente est la science économique et gestion atteint 44% de ces étudiants, ensuite la science
expérimentale représente 31% de ces étudiants, également droit en arabe et lettre représente
successivement 20% et 5% de ces étudiants.
La plupart des étudiants appartient de la faculté Ait Melloul avec une proportion de 70% et le
30% de ces étudiants répartit entre les différents établissements marocains de l’enseignement
supérieur.
Puisque notre échantillon est constitué des étudiants, la plupart d’entre eux est inscrit dans le
filière économie et gestion, il est normal de trouver de 53,3% suivent un cours d’entrepreneuriat,
malheureusement le programme d’enseignement ne permet pas aux étudiants de tous les branches
d’étudier l’entrepreneuriat, ça est réservé seulement aux économistes et aux gestionnaires, alors
que 46,7% de ces répondants ne suivent pas le cours de l’entrepreneuriat.
Est-ce que dans votre établissement, il y’ a souvent des colloques sur entrepreneuriat ?
Nous constatons que seulement 5,4% des étudiants affirme qu’il y a toujours des colloques
dans leurs établissements d’étude sur l’entrepreneuriat, et nous pouvons dire que ça existe
seulement dans les grandes écoles, d’ailleurs 60,8% d’entre eux disent parfois, tandis que 21,4% de
ces étudiants confirme que rarement qu’il y a un colloque concernant l’entrepreneuriat, par contre
12,4% affirme qu’il n’y a rien du tout de ça.
Comme nous avons déjà dit la plupart des étudiants de notre échantillon sont des économistes
et des gestionnaires, et pour ça nous remarquons que 88% de ces répondants à cette question ont
l’intention de créer une entreprise, par contre seulement 12% de ces étudiants ne s’intéressent pas à
ce domaine.
Nous posons cette question aux étudiants qui ont l’intention entrepreneuriale, nous
constatons que 52% des étudiants ont intéressé à la création des sociétés à responsabilité limitée, la
chose qui est normal car les SARL sont les plus créés au Maroc, alors que 21,3% d’entre eux ont
l’intention de créer une association, d’ailleurs, 13,6% de ces étudiants veulent créer une
coopérative, par contre, 13,1% d’entre eux préfèrent un autre type d’entreprise.
Quel est le secteur que vous voyez approprié de créer votre entreprise ?
Le secteur du commerce est l’intérêt de 52,7% de ces étudiants, Alors que le secteur
industriel et le secteur d’agriculture et pêche ont un part de 7,7% et 7,1% successivement, par
contre 32,5 % de ces étudiants préfèrent les autres secteurs d’activité.
La plupart des répondants avec une proportion de 79% ont des informations sur le secteur
choisi, cela montre le souci des étudiants à ce champ entrepreneuriale, par contre, 21% d’entre eux
n’ont aucune idée sur ce secteur.
Si vous aurez créé une entreprise, quel type de financement vous préférez ?
Nous observons sur le graphique ci-dessus que 56% de ces étudiants préfèrent de financer
leurs projets par des fonds propres, ainsi 30% de ces étudiants choisissent le financement en
faisant recours aux crédits d’emprunts pour financer leurs projets, également les étudiants décident
de financer leurs affaires à l’aide d’autres types de financement atteindre 14%.
Presque 71% de ces étudiants voient que les procédures administratives et judiciaires pour
la création d’entreprises sont difficiles et complexes, par contre 29% de ces étudiants considèrent
ces procédures comme simple et facile.
Ainsi, les étudiants qui sont informés sur le dispositif d’aider à la création d’entreprise
représentent plus de moitié de 52%, par contre 48% de ces étudiants n’ont jamais informé sur le
dispositif d’aider à la création d’entreprise.
Dans ce graphique ci-dessus, nous observons que 56% de ces étudiants sont connues ce
programme « INTILAKA, lancé en 2020 », d’ailleurs 44% d’entre eux n’ont aucune d’idée sur
cette initiative.
Est-ce que vous voyez que le programme « INTILAKA » encourage les jeunes de
créer leur propre entreprise?
Nous constatons que 73% de ces étudiants interrogés confirment que le programme
« INTILAKA » encourage les jeunes de créer leur propre entreprise, alors que 27% des étudiants
disent que ce programme ne motive pas les jeunes à l’esprit d’entrepreneuriat.
Si vous aurez une entreprise en étant étudiant (e) ou à la fin de vos étude, quels
seraient pour vous les principaux obstacles à la création ?
Plus de moitié de ces réponses insistent sur le fait que l’expérience et le capital de départ
peuvent être des obstacles à la création d’entreprise soit 64,5% et 62,7% successivement, alors que
36,1% de ces réponses voient que l’idée innovante d’un projet peut-être un obstacle principal,
d’ailleurs 17,8% de ces réponses considèrent l’appel à l’expert comme un contraint de démarrage
leur projet. En effet, le besoin d’encouragement, l’instabilité du profil et le manque d’expérience.
A votre avis, quels sont les raisons qui poussent les jeunes de ne peut pas créer leurs
propres entreprise ?
Graphique 17 : les raisons qui poussent de ne peut pas créer une entreprise
Nous observons dans ce graphique ci- dessus, 68% de ces réponses disent que les raisons
indispensables qui poussent les jeunes de ne peut pas créer leurs propres entreprise est obligatoire
d’assurer son avenir, 47,3% de ces réponses confirment que la nourriture de famille est un raison
principal d’être employé non entrepreneur. 23, 7% de ces réponses considèrent que manque de
temps est un raison de ne peut pas intégrer dans le champ entrepreneurial, d’ailleurs les autres
réponses (35,5%) insistent d’autres types de raison de ne créer pas une entreprise.
À votre avis, est-ce que les jeunes entrepreneurs sont-ils capables d'être responsables
dans le domaine des affaires ? pourquoi ?
Graphique 18 : avis sur capacité des jeunes d’être responsables dans le domaine des affaires.
Cette question est ouverte et non obligatoire et pour ça seulement 110 étudiants qui lui
répondre, alors 85% des répondants affirment que les jeunes entreprendre sont capable d’être
responsables dans le domaine des affaires, ils justifient cette capacité par la créativité, les
connaissances, la formation, l’expérience, l’ambition, le courage, l’intelligence, et l’innovation. Par
contre 15% des étudiants (110 étudiants) disent que les jeunes entreprendre n’ont pas la capacité
d’être responsables entrepreneurs, ils justifient ça par le mauvais programme d’éducation,
l’absence d’expérience et le manque de formation.
A votre avis, quel est l’intérêt principal des créateurs des entreprises au Maroc ?
Ainsi cette question n’est pas obligatoire et ouverte, nous obtenons seulement 92 réponses,
d’ailleurs c’est dernières répartissent entre les bénéfices, la création d’offre d’emplois, la réduction
de chômage, la croissance et le développement, l’indépendance financière et être loin de l’autorité
des employés et l’amélioration des conditions de vie. La plupart des répondants voient que l’intérêt
principal des créateurs des entreprises est le bénéfice.
Nous avons ciblé l’entrepreneur Rachid El KHYA, et selon ces réponses, il a 34 ans avec un
niveau d’éducation universitaire, il a créé une société à responsabilité limité le Novembre 2015,
sous la domination « RTL Transport et Logistique », la société intervient dans le domaine du
transport et leur siège sociale comme suit « Bloc 4 N 256 el-Wifaq Agadir ».
Cet entrepreneur a déjà pas mal d’expérience dans le domaine de l’entrepreneuriat, il a été
un associé et un gérant d’une société, cette expérience lui permet de créer cette entreprise, au cours
de la création, il n’a pas bénéficié d’un programme d’appui et de financement, mais il a adopté sur
l’épargne personnelle et un emprunt chez leurs amis pour avoir le capital du départ.
L’un aussi des principaux obstacles a transpiré dans les établissements éducatives, il s’agit
de manque de formation, près de 46% des étudiants affirment qu’ils ne suivent pas le cours de
l’entrepreneuriat, ainsi, seulement 5,3% d’entre eux qui expriment qu’ il y a toujours des colloques
d’entrepreneuriat dans leurs établissements, et les autres soit rarement, soit parfois, soit jamais, la
chose qui fragilise la culture entrepreneuriale chez les jeunes, en les poussant ainsi à être des
demandeurs d’emploi plus que créateurs potentiels d’entreprise, ici nous parlons de rôle de ministre
de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique qui doit insérer des matières de l’entrepreneuriat dans le programme
d’éducation de tous les branches, ainsi les présidents et les doyens des universités qui doivent
participer à promouvoir l’entrepreneuriat à travers l’organisation des colloques, des formations
gratuites en invitant les experts dans le domaine de l’entrepreneuriat pour former les étudiants à
l’université.
Ainsi, seulement 55,6% des étudiants qui ont connu le programme d’actualisation
« INTIKALA », le dernier est considéré comme une grande opportunité pour les créateurs des
entreprises au Maroc, il vient avec des facilités exceptionnelles traitant principalement le problème
d’accès au crédit avec des taux d’intérêt très motivants, alors ici le rôle des médias sociaux, les
journalistes, les établissements du crédit et les associations est très important pour sensibiliser les
jeunes à ce programme à travers des annonces, des publicités, des colloques etc.
Finalement, 88,2% des étudiants de notre échantillon ont l’esprit entreprendre en raison de
ne pas seulement générer des bénéfices, mais plus de ça la participation au développement de
l’économie nationale à travers la création d’emploi, la réduction du chômage et l’évolution des
situations sociales, la chose qui exprime l’esprit nationalisme chez les jeunes entrepreneurs, et pour
ça, l’Etat doit forcer ces efforts pour les aider le maximum afin de les intégrer au champ
d’entrepreneuriat.
3.4. Conclusion
Dans le cadre d’étude empirique, nous avons s’intéressé de deux méthodes : quantitatif et
qualitatif en utilisant le mode questionnaire soit aux étudiants, soit aux entrepreneurs. D’après les
résultats obtenus dans notre enquête auprès des 169 étudiants Marocaines et un entrepreneur, nous
avons ressorti que nombreux jeunes voient que l’intention entrepreneurial comme une orientation
favorable au future. Egalement 88,2% de notre échantillons des étudiants veulent d’intégrer dans
le domaine entrepreneuriat à la fin de leurs étude en raison de leur compétence professionnel,
l’expérience, la formation etc. L’activité entrepreneuriale a confronté plusieurs contraints d’ordre
économique et sociales.
Partant ces contraintes d’entrepreneuriat dans le cas de notre échantillon, la plupart des
établissements d’enseignements supérieurs manquent à des colloques et à des conférences
concernant le tissu d’entrepreneuriat qui montrent l’absence d’expérience, le manque de formation
dans le domaine d’entrepreneurial, le rarement des cours magistraux au domaine entrepreneurial
etc. Par contre les procédures administratives et judiciaires sont constituées un conflit essentiel
qui retarder l’activité des affaires notamment l’augmentation des charges administratives, la
difficulté d’immatriculation des entreprises dans le registre de commerce et l’acceptation des
dossiers etc. N’oublions pas l’impact défavorable de système fiscal pour la création et le démarrage
d’entreprise. D’ailleurs (capital de départ, idées innovant, faible expérience etc.), aussi des
nombreux obstacles de création et de développement d’entreprises. Nous conclurons dans notre
enquête, les raisons familiales (s’assurer l’avenir, la nourrir de famille etc.) jouent sur l’esprit des
jeunes pour d’être seulement un salarié.
Bref, la résolution implique par l’Etat intervient de simplifier la démarche entrepreneuriat pour
renforcer la confiance dans ce domaine, le programme d’actualisation « INTILAKA » est un intérêt
des jeunes de traiter les problèmes d’accès au financement afin de contribuer le désir des jeunes
notamment réaliser les bénéfices, l’indépendance financières, l’amélioration des conditions de
travail et la création offre d’emploi etc.
Conclusion générale
Dans notre mémoire, nous avons examiné les fondements théoriques du concept
entrepreneurial, et nous avons dit qu’elle avait contribué au développement des nombreux pays,
économiquement, socialement et politiquement, à travers les témoignages des chercheurs et des
preneurs de décision qui ont considéré l’entrepreneuriat comme une économie dynamique et
innovatrice, l’encouragement de la création des entreprises, qu’elle soit petite, moyenne ou grande,
est considérée comme l’un des étapes de leur succès, surtout dans notre pays, le Maroc, où il y’a des
énergies de la jeunesse, nous voyons cet encouragement dans des nombreux établissements
d’enseignement notamment l’enseignement supérieur, ils organisent tout au long de l’année des
séminaires sur ce thème, n’oublions pas l’encouragement par l’Etat de l’aspect financier, qui est le
plus important, dans le cadre d’initiative « INTILAKA » et sur lequel nous sommes concentrés dans
notre sujet, grâce aux informations que nous avons obtenues de divers sources, et qui nous avons
revu dans notre projet, il s’avère que ces initiatives d’encouragement, elles ont donné leur
rentabilité, qu’il s’agisse d’acquérir une nouvelle mentalité chez les jeunes au Maroc, visant à
l’indépendance financière, également l’augmentation de la création des nouvelles entreprises par
les jeunes.
Dans notre étude empirique, il est devenu clair que les statistiques que nous avons obtenues,
elle indiquent que les jeunes au Maroc ont l’esprit d’entrepreneurial, également ils sont capables de
devenir des entrepreneurs performants, comme nous avons indiqué avant, pour donner aux jeunes
l’envie d’entreprendre nous devons leur montrer le grand rôle que l’entreprise joue pour changer
leur vie sociale et économique, bien évidemment un grand nombre des jeunes sont conscients de
cette importance et veulent de changer leur vie pour le mieux, afin de les mettre en œuvre dans la
réalité, l’Etat marocain a mis à leur disposition de nombreux avantages liés au financement, qui
s’inscrivent dans le cadre du programme «INTILAKA», qui comprend le financement par les
banques commerciales pour un taux d’intérêt favorable, et des garanties en cas d’échec du projet.
Lors de nous recherche sur ce mémoire qui vise principalement à changer la façon de penser
les jeunes, nous avons rencontré nombreux obstacles avant d’entrer dans le sujet, la nouvelle
épidémie de « COUVID-19 » a été la raison de ne pas profiter des sciences d’encadrement,
également l’absence de rencontre directe entre les membres de projet , aussi les réunions en ligne
sur les réseaux sociaux ne sont pas suffisantes, concernant les chapitres, il y a un manque au
niveau des sources fiables surtout qui sont agrées par l’Etat etc. ainsi l’étude empirique, nous avons
rencontré le problème de communication avec les personnes ayant leurs propres entreprises,
certains d’entre eux n’ont pas accepté notre invitation, et n’ont pas répondu à nos appels, une
seule personne qui nous a renseignés avec toutes les informations et répondus a toutes les questions
qui existent dans le formulaire.
Malgré de tous ces obstacles, le projet présente de nombreux avantages, dont nous avons
beaucoup bénéficié, la recherche enseigne d’abord la patience et le travail continu, des nouvelles
techniques dans la recherche des informations et confirmer leur authenticité, aussi la méthode de
préparation d’un questionnaire et le publier dans les sites web, ainsi au niveau de l’analyse, le plus
important également c’est que la recherche vous apprend que la collaboration en tant que groupe à
ses propres avantages qui résident dans la diversité de la façon dont les informations fournies de
sorte qu’il n’y a pas de méthode unique et ennuyeuse, apporter des informations de nombreux
sources différents, la prise d’initiative et la meilleure organisation pour des meilleurs résultats etc.
N’oublions pas que notre projet a des perspectives, être un sujet d’actualisation, il a une
vision globale sur la situation actuelle et du statut futur de l’entrepreneuriat des jeunes au Maroc, il
vise également à envoyer un message aux jeunes pour changer leur façon de penser et être
intellectuellement et financièrement indépendants.
Bibliographie
o [7] Mourji_Fouzi, « évaluation du secteur des petites et moyennes entreprises au Maroc dans
le cadre de programme empretec » « Maroc », 2001, Etude effectuée pour le Secrétariat de la
CNUCED dans le cadre du Programme Méditerranée 2000.
o [11] Robert_ Nelson, George -Manu, John -Thiongo, Klaus _Haftendorn, « CLE
comprendre l’entreprise », bureau intérnational de formation, Etats Unis, university de Illinois,
2000, page. 6,22, 23,24.
o [12] SERVET, Jean_Michel, « Banquier aux pieds nus : La micro finance » Paris : Editions
Odile Jacob, 2006. p. 225.
o [13] TATOUTI, RACHID « L’essentiel du droit des affaires. », Maroc, Première édition
octobre 2019, imprimerie kortoba. Agadir, page. 74.
Webographie
o https://www.barlamane.com/fr/financement-des-petites-entreprises-voici-les-points-a-savoir-
sur-le-programme-intelaka./ DV :28 avril 2020
o https://www.innovantmagazine.ma/wpcontent/uploads/2020/02/innovant-compressed. / DV 30
avril 2020.
o https://www.memoireonline.com/02/11/4245/m_attitude-de-la-femme-vis-a-vis-de-
lentrepreneuriat4.html. / DV: 13 avril 2020.
6. Est-ce que dans votre établissement, il y' a souvent des colloques sur entrepreneuriat?
Toujours <>
Parfois <>
Rarement <>
Non de tout <>
7. Quand vous- aurez votre diplôme pensez- vous créer votre entreprise?,
Oui <>
Non <>
8. Si oui, quel est le type de Société vous choisirez ?
Société à responsabilité limité <>
Association <>
Coopérative <>
Autre <>
9. Quel est le secteur que vous voyez approprié de créer votre entreprise?
Agriculture et pêche <>
Industrie <>
Commerce <>
Autre <>
10. Avez-vous des informations sur ce secteur ?
Oui <>
Non <>
11. Si vous aurez créé une entreprise, quel type de financement préférez ?
Fonds propre <>
Crédit emprunt <>
Autre <>
16. Si vous aurez créé une entreprise en étant étudiant (e) ou à la fin de vos études, quels
seraient pour vous les principaux obstacles à la création ?
Capital du départ <>
Idée innovante <>
Expérience <>
Faire appel à l'expert <>
17. À votre avis, quels sont les raisons qui poussent les jeunes de ne pas créer leur
propre entreprise ?
Car il faut s'assurer son avenir <>
Car il y aura une famille à nourrir <>
Car il n’aura pas plus de temps libre <>
Autre <>
18. À votre avis, est-ce que les jeunes entrepreneurs sont-ils capables d'être responsables
dans le domaine des affaires ? Pourquoi ?
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19.À votre avis, quel est l'intérêt principal des créateurs des entreprises au Maroc ?
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Nous sommes des étudiants à l’université IBN ZOHR Ait Melloul. Dans le cadre de notre
mémoire de fin d’étude, ce questionnaire s’inscrit sur un thème « entrepreneuriat chez jeunes au
Maroc », dans le but de recueillir multiples informations concernant l’entrepreneur en relation avec
l’administration, et avec les banques etc.
Merci d’avance.
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14. Quel est votre catégorie sociale avant d’entreprendre votre affaire ?
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15. Comment vous jugez les procédures juridiques et administratives pour la création
d’entreprise ?
Simple <>
Complexe <>
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Graphique 1 : Evolution des créations des entreprise au Maroc entre 2009 et 2013.
Graphique 2 : Evolution des créations des entreprises au Maroc entre 2014 et 2018.
Graphique 17 : les raisons qui poussent de ne peut pas créer leur propre entreprise.
Graphique 18 : avis sur la capacité des jeunes d’être responsables dans le domaine des affaires.