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26novembre
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— informé de la procédure,
Les droits de la défense recouvrent notamment le principe du contradictoire ainsi que celui
Ainsi, le principe des droits de la défense tourne la recherche d’une relation équitable entre
l’accusation et la défense.
Ces droits font partie des principes du procès équitable tel que définis tant au niveau européen
que national.
dispose :
« Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans
un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera,
soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil,
mais l’accès de la salle d’audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité
ou une partie du procès dans l’intérêt de la moralité, de l’ordre public ou de la sécurité nationale
lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l’exigent,
lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts
de la justice. »
Toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité
— c). — se défendre lui-même ou avoir l’assistance d’un défenseur de son choix et, s’il n’a pas
— e). interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l’interrogation
des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge ;
— se faire assister gratuitement d’un interprète, s’il ne comprend pas ou ne parle pas la langue
employée à l’audience.
En droit interne, il n’existe pas de source nationale unique des divers aspects du droit au procès
équitable.
ni les divers textes auxquels renvoie son préambule ne détaillent un droit général au procès
équitable.
que la procédure pénale française doit respecter,Le droit à l’assistance, la représentation d’un avocat
Le droit à l’assistance d’un avocat est celui de toute personne poursuivie de pouvoir bénéficier de la
présence à ses côtés d’un avocat, de le consulter et d’exercer avec lui les droits de la défense, au
cours
Ainsi, l’article 6§3 CESDH dispose que « Tout accusé à le droit à avoir l’assistance d’un avocat de son
les moyens de le rémunérer, à pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d’office »; donc toute
personne :
lors de la garde à vue, l’officier de police judiciaire doit notifier ses droits au gardé dès son placement
le témoin assisté bénéficie du droit d’être assisté par un avocat avisé préalablement des auditions
formellement poursuivie, dans le cadre d’une procédure d’instruction judiciaire, doit bénéficier du
droit à l’assistance
d’un avocat, lui permettant de le consulter, de prendre connaissance du dossier de la procédure, par
son intermédiaire
avant tout interrogatoire et toute déclaration, et de n’être interrogée qu’en sa présence. (art 80-1,-2
et 116 du CPP :
mis en examen).
— prévenue devant une juridiction correctionnelle a le droit d’être assistée par un avocat :
— accusée devant une cour d’assises à le droit d’être assistée par un avocat :
— Au cours des procédures d’application des peines, les personnes condamnées bénéficient
Le droit à a la représentation par un avocat est celui de toute personne poursuivie de pouvoir exercer
ses droits de défense par l’intermédiaire d’un avocat, au cours d’une procédure judiciaire.
— doit pouvoir bénéficier du droit à la représentation par un avocat, pour l’exercice de ses droits de
défense :
— devant le juge d’instruction, la présence physique du mis en examen ou du témoin assisté est
obligatoire,
— Il ne peut représenter le mis en examen ou le témoin assisté que pour l’inscription des demandes
— La représentation de la personne par son avocat est obligatoire pour prendre connaissance du
dossier
d’instruction.
— doit pouvoir bénéficier du droit d’être représentée par un avocat, pour l’exercice de ses droits de
défense :
— doit pouvoir bénéficier du droit d’être représentée par un avocat, pour l’exercice de ses droits de
défense :
— l’accusé doit être présent lors de l’audience du jugement, si ce n’est pas le cas
(exceptionnellement),
Ce droit est composé de deux aspects indissociables : le droit d’accès à un tribunal qui doit être
indépendant
et impartial.
La Cour de cassation a énoncé que l’exercice effectif de la défense « exige que soit assuré l’accès de
chacun au
L’effectivité du droit à un procès équitable suppose la mise en place d’un système d’aide
juridictionnelle
Le droit d’accès n’étant pas un droit absolu, il peut faire l’objet de limitations qui visent à protéger
certaines
catégories de personnes, relatives à la recevabilité des recours… Ainsi, l’accès à un tribunal peut être
restreint
trancher, sur la base de norme de droit et à l’issue d’une procédure organisée, toute question
relative à sa
— afin de remplir sa fonction, le tribunal doit disposer d’une compétence suffisante pour trancher
des
— elle est garantie par le principe d’inamovibilité (art 64 de la Constitution du 4/10/1948), qui
s’oppose
à ce qu’un juge soit révoqué ou déplacé contre son gré (sauf décision disciplinaire).
En résumé, Qui :
Quant à l’impartialité, elle est toujours protégée par la faculté de récusation ou de renvoi pour
suspicion légitime.
C’est le cas
lorsqu’un juge a un intérêt personnel à la solution d’un litige qui lui est soumis.
OU INDIRECTEMENT
les parties ou a émis une opinion sur les circonstances de l’affaire. Elle interdit au juge de statuer en
des termes
elle est défaillante lorsque le juge a pu se forger une conviction sur le litige à l’occasion de ses
précédentes
Le principe du délai raisonnable est prévu par à l’article 6 §1 de la Convention européenne des droits
de l’homme
Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai
raisonnable,
Ainsi, le droit à être jugé dans un délai raisonnable fait partie intégrante des droits de la défense
reconnus par
la cour européenne.
SUR UN PLAN NATIONAL, LE DÉLAI RAISONNABLE DU JUGEMENT EST ASSURÉ À L’ARTICLE L. 111-3
DU CODE DE L’ORGANISATION
JUDICIAIRE.
En effet, il est clairement dit que : « Les décisions de justice sont rendues dans un délai raisonnable .
En parallèle,
l’article préliminaire du CPP indique qu’ il doit être définitivement statué sur l’accusation dont toute
personnes
Le caractère raisonnable de la durée de la procédure est apprécié in globo, il inclut les phases
préalables à la saisine
du juge (CEDH, 15/10/2002, Viesiez C/ France, recours gracieux) et englobe l’ensemble des voies de
recours.
Si l’examen se fait in concreto, la Cour européenne des droits de l’homme a posé trois critères
d’appréciation :
lorsque l’on se trouve face à une affaire difficile et complexe, parfois, la durée de l’instruction est
longue.
En effet, plus l’affaire sera complexe et plus il sera difficile de rechercher la véracité des faits, les
auteurs et complices
possibles… et ceci notamment si l’affaire porte, par exemple sur des questions d’intérêt national ou si
plusieurs
un délai raisonnable du jugement. D’ailleurs, la valeur du litige est de faible importance, le Procureur
de la
République peut utiliser des procédures simplifiées qui permettront d’accélérer le délai du jugement.
le juge doit vérifier que le délai de la procédure a permis aux droits de la défense de s’exercer
effectivement.
Ainsi, par exemple, si l’accusé se présente devant la Cour d’assises sans avocat, le juge sera dans
l’obligation d’en désigner
Les juges et notamment les juges d’instruction doivent raisonnablement faire obstacle à des
demandes
de la part des parties afin de pouvoir, dans un délai raisonnable, porter l’affaire devant une
juridiction de jugement.
Certaines parties, à force de mauvaise volonté et d’usage dilatoire des règles de procédure, ont
largement
Seuls les retards imputables à l’État sont constitutifs d’une violation du délai raisonnable.
Les juridictions compétentes pour contrôler le caractère raisonnable ou non du délai sont les
juridictions
administratives.
Depuis un arrêt du 28 juin 2002, le Conseil d’état se réfère d’ailleurs à l’article 6 §1 de la CESDH.
Il affirme aussi que, pour faire assurer le respect du droit à un délai raisonnable du jugement, les
justiciables
peuvent obtenir la réparation du dommage qui leur a été causé par le fonctionnement défectueux du
service
public de la justice.
Pour apprécier la durée du délai raisonnable, il faut prendre en considération une période précise.
Ainsi, en matière pénale, c’est la date à laquelle la personne est arrêtée ou détenue qui déclenchera
le cours du délai.
de l’organisation judiciaire, en cas de violation du délai raisonnable par les juridictions judiciaires.
La CEDH a précisé qu’en cas de violation du droit à un délai raisonnable, le requérant doit pouvoir
disposer d’un recours
Ainsi, lorsque la CEDH est saisie, elle vérifie successivement s’il y a violation au sens de l’article 6 de la
CEDH et s’il existe
Il reste à noter que la durée excessive de la procédure n’a aucune incidence sur le jugement. Seul, le
préjudice causé par
L’article 6 § 1 de la CEDH énonce que toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue «
équitablement »
et « publiquement ».
En effet, les débats sont en principe public. Le délibéré est toujours secret, tout comme la procédure
d’enquête
et d’instruction.
Les personnes ont connaissances de l’engagement de poursuites judiciaires à leur encontre selon
divers modes :
— D’abord, signification par huissier d’une citation à comparaitre (art 551 du CPP),
— Aussi, la réception d’une convocation du juge d’instruction (art 80-2 du CPP) ou d’un officier de
police judiciaire
— Mais aussi, leur placement en garde à vue puis leur déferrement soit devant le Procureur de la
République
qui les avertit de la date de leur comparution devant le tribunal (articles 389 et 394 du CPP) soit par
le juge d’instruction
lors de leur première comparution qui leur notifie leur mise en examen (article 116 du CPP).
Préalablement, le principe et les modalités du secret d’instruction et des enquêtes empêchent
Néanmoins, certaines procédures permettent aux personnes de prendre l’initiative de demander des
renseignements
— qui a fait l’objet d’une garde à vue peut ensuite connaître la décision prise par le Procureur de la
République
— peut obtenir communication des informations la concernant figurant sur le fichier judiciaire
national automatisé
également prendre connaissance du relevé intégral des mentions figurant à son sujet sur le casier
judiciaire.
— qui a été visée par une plainte avec constitution de partie civile suivie d’une ordonnance de non-
lieu, peut
obtenir une copie de cette plainte et de cette ordonnance auprès du Procureur de la République,
pour lui permettre
La personne mise en cause doit aussi avoir connaissance de la nature et de la cause de l’accusation
Ce droit notamment assuré par l’article 6 §1 et 3 de la CESDH (CEDH, Pélissier contre France, 25 mars
1999).
se voit garanti pendant la phase de l’enquête, et notamment lors de la garde à vue. En effet, l’article
63-1 CPP énonce
que les officiers de police judiciaire doivent immédiatement informer la personne placée en garde à
vue de la nature
lors de la première comparution devant lui (Article 80-2 et article 116 CPP) et tout au long de
l’instruction.
Le droit de savoir recouvre donc le droit de connaître la qualification juridique donné aux faits. Ainsi,
en cas de
requalification des faits par le juge pénal, le prévenu doit en avoir connaissance afin de se mettre en
mesure de se
Le droit de savoir entraîne de fait le droit de connaître la motivation de la juridiction qui a statué. Le
justiciable
Néanmoins, en matière criminelle, la jurisprudence estime que le fait, pour la Cour d’assises et le
jury, de répondre
aux questions tient lieu de motivation. Ainsi, la réponse donnée exprimant leur intime conviction
suffit
Ce principe consiste à « offrir à chaque partie une possibilité raisonnable de présenter sa cause dans
des conditions
qui ne la placent pas dans une situation de ne t désavantage par rapport à son adversaire » (CEDH,
7/10/1993,
L’égalité des armes implique une égalité procédurale dans la communication des pièces aux parties.
Les parties doivent pouvoir discuter tout ce que leur adversaire avance en fait et droit, le juge lui-
même
et de répondre aux questions quand elles peuvent exercer leurs droits de défense,
Dans le cadre des enquêtes de police, les personnes doivent comparaitre. Mais, elles n’ont pas
l’obligation
de déposer.
En cas de garde à vue, elles ont le choix de répondre ou refuser de répondre aux questions posées.
Elles disposent du droit de relire le procès verbal dressé par l’officier de police judiciaire, de le signer
ou refuser de le faire.
Dans le cadre des procédures d’instruction judiciaire, devant le juge d’instruction ou devant l’officier
de police judiciaire
sur commission rogatoire, les personnes doivent comparaitre, elles ont l’obligation de déposer, après
avoir prêté
Le convoqué bénéficie d’un délai nécessaire afin de choisir un avocat et préparer sa défense lors d’un
interrogatoire.
Ainsi, le juge d’instruction doit aviser la personne déférée devant lui de ses droits :
— choisir un avocat,
— et droit de se taire.
— Toute personne mise en examen doit avoir le droit de prendre connaissance du contenu du
dossier
de la procédure d’instruction dont elle fait l’objet, dans son intégralité, à tout moment de l’instance,
Avant la première comparution immédiate, l’avocat peut consulter le dossier (art 114 CPP) dans les 4
jours.
Les parties civiles ont accès au dossier d’instruction à tout moment après la première audition de la
partie civile,
DROITS :
— du témoin assisté de connaître le dossier d’instruction : art 113-3 alinéa 1 du Code de procédure
pénale.
la consultation du dossier de comparution immédiate par l’avocat du prévenu (article 394, alinéa 2
du CPP).
la consultation du dossier par l’avocat au greffe de la Cour d’assises (article 278, alinéa 2 du CPP).
VIII). — LE DROIT D’ACCÈS À UN INTERPRÈTE
La personne mise en cause qui ne comprend pas la langue nationale doit avoir accès à un interprète.
Elle pourra communiquer avec les officiers de police judiciaire, le Procureur de la République, les
juges
Ainsi, lorsqu’une personne se trouve en garde à vue, les officiers de police judiciaire doivent
immédiatement l’informer de la nature de l’infraction sur laquelle porte l’enquête ainsi que sur ses
droits.
De ce fait, si besoin est, il est possible de recourir à un interprète. Il en va de même lors des
auditions.
De plus, une personne atteinte de surdité et qui de surcroit ne sait ni lire, ni écrire,
et des confrontations devant le juge d’instruction, tel que l’énonce l’article 121 du CPP
ainsi que devant les juridictions répressives (articles 278 et 408 du CPP).
De plus, tout condamné, par un tribunal a le droit de faire examiner sa peine par une juridiction
supérieure.
Les arrêts de condamnation en matière criminelle sont susceptibles d’appel depuis la loi du 15 juin
2000.
Le condamné a le droit de voir son affaire réexaminée s’il y a violation de ses droits garantis par la
CESDH.
La partie civile ne jouit que des droits procéduraux strictement nécessaires à la défense de ses
intérêts civils.
1). — L’appel
— D’abord, les arrêts de condamnation rendus par la Cour d’assises en premier ressort ;
— Aussi, lorsque l’amende encourue prévue pour les contraventions de la cinquième classe,
— Également, lorsque la peine prévue par le 1º de l’article 131-16 du Code pénal français,
Le délai d’appel est de dix jours à compter du prononcé du jugement ou de l’arrêt de condamnation.
Les parties qui ont la qualité pour interjeter appel d’une décision rendue par les juridictions pénales
sont :
— Ensuite, aux administrations publiques, dans les cas où celles-ci exercent l’action publique.
— Enfin, Le Procureur général peut également faire appel des arrêts d’acquittement.
— Ensuite, au Procureur de la République, aux administrations publiques, dans les cas où celles-ci
exercent
l’action publique,
Il tend à faire réformer ou annuler par la juridiction d’appel un jugement rendu par une juridiction du
premier degré.
pour qu’à nouveau on statue en fait et en droit dans les limites de l’appel.
La juridiction d’appel ne peut connaître de faits ne figurant pas dans la citation introductive
d’instance.
Cet effet dans les limites de l’étendue de la saisine des premiers juges,
A l’inverse, en cas d’appel limité aux dispositions pénales par le Ministère public ou le prévenu,
L’effet suspensif
L’appel, et avant lui le délai donné par la loi pour faire appel, produisent un effet suspensif.
En matière pénale, une décision de justice peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.
Le pourvoi en cassation s’ouvre pour les décisions « arrêts et jugements rendus en dernier ressort ».
Le pourvoi en cassation est fait par le Ministère public ou la partie à laquelle il est fait grief.
Le pourvoi en cassation est de cinq jours francs à compter du lendemain du prononcé de la décision.
Il peut ne commencer à courir qu’à partir de la signification de l’arrêt envers les personnes absentes
ou non représentées.
À l’égard du Ministère public, le délai pour former un pourvoi est de dix jours à compter de la
signification.
Cependant, le Procureur général près la Cour de cassation peut former un pourvoi dans l’intérêt de la
loi après
l’expiration de ce délai.
Le pourvoi en cassation se forme auprès du greffier de la juridiction qui a rendu la décision attaquée
ou auprès
L’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire en matière pénale pour celui qui a été condamné.
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