REPUBLIQUE TUNISIENNE
Guide du Formateur
ENSEIGNEMENTS GENERAUX
MODULE : CULTURE
ENVIRONNEMENTALE ET MAITRISE
D’ENERGIE
NIVEAU: BTS
ﻣﺆھﻞ ﺗﻘﻨﻲ ﺳﺎﻣﻲ: اﻟﻤﺴﺘﻮى
Culture environnementale et maîtrise d’énergie BTS
EQUIPE DE PRODUCTION
Sondes Achouri
Centre Sectoriel de Formation en Bâtiment à Ben Arous
Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle
Nabil Béji
Centre Sectoriel de Formation en Electricité et Maintenance des Equipements
Biomédicales Tunis
Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle
Faouzi Khélifi
Centre de Formation en Pêche à Tboulba
Agence de la Vulgarisation et la Formation Agricole
Inès El Ghak
Centre National de Formation des Formateurs et d’Ingénierie de Formation
Raja Chaieb
Centre National de Formation des Formateurs et d’Ingénierie de Formation
Introduction
Actuellement, la Formation professionnelle est quasi-totalement au service du secteur
économique et les programmes de formation professionnelle sont totalement définis et
élaborés selon les besoins et les exigences du secteur productif.
De nos jours, former et spécialiser des personnes en formation professionnelle rend
certes service à l’entreprise mais au dépend de la mobilité professionnelle de la
personne, de son évolution et de son bien être et épanouissement. Cependant face aux
mutations économiques et sociales dont le rythme s’accélère, la formation doit
développer des attitudes et des capacités chez les individus qui leur permettent
d’accepter les changements et de s’y adapter plus facilement afin de faire face à
l’instabilité croissante des emplois et métiers.
Dans une ère où le capital humain occupe une place prépondérante, la formation
professionnelle ne doit plus se contenter de former des personnes exclusivement pour
l’entreprise productive mais devrait désormais former la personne pour son propre
développement de façon à ce qu’elle puisse s’adapter à toute conjoncture socio-
économique, et se prendre en charge pour la formation tout au long de la vie (LLL) dans
un objectif de participation active au développement sociétal de son pays.
Afin d’assurer une formation globale couvrant aussi bien les connaissances et les
compétences techniques que les habilités, attitudes, valeurs et capacité d’adaptation et
d’autonomie de l’individu, les programmes de formation devraient assurer un équilibre
entre les exigences professionnelles satisfaites par l’acquisition de compétences
spécifiques aux métiers, et les exigences sociétales moyennant des compétences
transversales pour la vie via les enseignements généraux.
SOMMAIRE
EQUIPE DE PRODUCTION ...................................................................................... 2
Introduction ............................................................................................................... 3
Sommaire.................................................................................................................. 4
PREMIERE PARTIE.................................................................................................. 5
1. Présentation du document ............................................................................... 5
2. Principes pédagogiques ................................................................................... 5
3. Vocabulaire .................................................................................................... 6
DEUXIEME PARTIE.................................................................................................. 7
1. Introduction du module ................................................................................... 7
2. Objectifs du module ........................................................................................ 8
3. Habilités à développer (Connaissances, Comportementales et techniques) ...... 8
4. Synthèse du module ……………………………………………………………. 8
Annexes .................................................................................................................. 28
Bibliographie ........................................................................................................... 71
PREMIERE PARTIE
1. Présentation du document
Ce document est organisé autour de deux parties. La première partie comporte une
présentation générale de ce document, On y trouve, successivement, une
présentation, les principes pédagogiques retenues, le vocabulaire utilisé au cours de
ce manuel.
La deuxième partie, renferme des tableaux de planification des objectifs du module :
les objectifs d’apprentissage.
Pour chaque objectif d’apprentissage, des balises du contenu, des critères
d’évaluation et des stratégies pédagogiques sont proposés.
Il appartient au formateur d’adapter ce tableau à son contexte de travail en
s’appuyant sur les ressources disponibles.
2. Principes pédagogiques
3. Vocabulaire
La séquence
Est un ensemble continu ou discontinu de séances, articulées entre-elles dans le
temps et organisées autour d’une ou plusieurs activités en vue d’atteindre un ou
plusieurs objet de formation.
Les objets de formation
Un objet de formation décrit l’ensemble des changements durables (cognitifs,
affectifs ou psychomoteurs) chez les apprenants à la fin d’une séquence de
formation
La durée
Cette durée sera une estimation qui permettra de se fixer des limites de temps à
essayer de ne pas dépasser. Ainsi, il sera plus facile de respecter la progression
prévue.
Les outils ou supports utilisés
C’est un ensemble de techniques et de moyens pédagogiques que l’enseignant met
en œuvre pour atteindre un objectif.
Stratégies pédagogiques
C’est l’ensemble des tâches accordées au formateur et aux apprenants définies par
rapport à chaque objectifs d’apprentissage / objet de formation.
Modalités d’évaluation
L’évaluation est un outil d'aide aux apprentissages. Elle permet de recueillir puis
d’analyser des informations pour observer la progression de l’apprenant vers
l’atteinte de l’objet d’apprentissage.
DEUXIEME PARTIE
1. Introduction du module
2. Objectifs du module
Objets de formation:
Matériel/support :
Équipement minimal : Tableau, Articles de journaux
Équipement souhaité : Matériel audio-visuel, Outil multi média
(Séquence de documentaire relatif au sujet).
Tableau de planification :
Objets de formation:
Matériel/support :
Équipement minimal : Tableau, Articles de journaux (Textes législatifs,
déclaration du RIO)
Équipement souhaité : Matériel audiovisuel, Outil multimédia.
Tableau de planification :
Modalités d’évaluation : A la fin de cette séquence le formateur propose des activités d’évaluation sous la forme de :
- Questions fermés, QCM.
- Une mise en situation pour vérifier les acquisitions sur les mesures législative en matière de la protection de l’environnement et la
maîtrise d’énergie en identifiant les acteurs intervenus
- Une mise en situation pour vérifier le degré d’adoption des bonnes pratiques suivant le milieu
Planification de l’objectif
général N° 3
Objectif général N°3 :
Participer à la protection de l’environnement et la maîtrise d’énergie à travers des
actions réelles.
Objets de formation:
1. Analyser une problématique environnementale/énergétique liée à son
milieu
2. Développer un projet et planifier sa mise en œuvre
Matériel/support :
Équipement minimal : Tableau
Équipement souhaité : équipements relatifs au projet choisi
Tableau de planification :
Annexes
Nature: Milieu terrestre particulier, défini par le relief, le sol, le climat, l'eau, la végétation.
Environnement terrestre, en tant qu'il sert de cadre de vie à l'espèce humaine, qu'il lui
fournit des ressources.
Écologie Science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux,
végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent.
Étude des conditions d'existence et des comportements des êtres vivants en fonction de
l'équilibre biologique et de la survie des espèces
Environnement : cadre animé et inanimé dans lequel se déroule la vie des êtres vivants. Il
comprend les êtres humains, les animaux, les plantes, les objets, l'eau, le sol, l'air et les
relations de ces éléments entre eux, ainsi que les valeurs culturelles liées à l'esthétique,
aux sciences naturelles et à l'histoire.
Écosystème :unité de la biosphère clairement identifiable, par exemple une forêt, une
rivière, avec les plantes et les animaux qui s'y trouvent (communauté biotique). Système
autorégulateur entretenu par les interactions entre facteurs abiotiques (non vivants) et
biotiques (vivants).
Aspect Environnemental : Un aspect environnemental est un élément qui peut réagir avec
l'environnement.
Impact environnement : Un impact environnemental représente l'ensemble des
modifications fonctionnelles, qualitatives et quantitatives de l’environnement engendrées
par une action, une activité, un processus, un procédé, un produit, un organisme de sa
conception à sa fin de vie. Les modifications peuvent être positives ou négatives du point
de vue de l'environnement.
Exemple : Les oxydes d'azote ( NOx ) ont un effet global du fait qu'ils participent au
phénomène des pluies acides et qu'ils sont responsables de la pollution
photochimique (du fait de l'augmentation de la concentration d'ozone dans la
troposphère). Localement, ils ont un effet négatif sur la santé des personnes (toxicité).
Flore : ensemble des espèces végétales qui vivent dans un lieu déterminé.
Faune : ensemble des espèces animales qui vivent dans un lieu déterminé.
Habitat : territoire sur lequel vit une espèce végétale ou animale.
Biodiversité : terme qui désigne la variété de la vie sur terre. Elle peut être décrite en
termes de gènes, d'espèces et d'écosystèmes.
Pollution : tout type d'impureté, de matière ou d'incidence physique (telle que le bruit et les
rayonnements) survenant dans un milieu déterminé et à un niveau supérieur à la
normale, susceptible de présenter un risque ou d'occasionner des dommages pour le
système écologique.
Polluant : substance indésirable, présente dans tout milieu, qui rend impossible ou qui
perturbe la vie des organismes et a des incidences nocives sur les matières et sur
l'atmosphère elle-même.
Émission : rejet de gaz, de liquides ou de particules dans l'eau, le sol ou l'air.
Incidence : effet qu'une certaine action produit sur l'environnement.
Déversement : rejet de déchets à l'état liquide, solide ou gazeux dans l'environnement.
Les énergies fossiles : 86% des énergies primaires sont livrées par les énergies fossiles :
1. Le pétrole
Production de chaleur et d'électricité, carburant d’automobiles,
a. Usages Revêtement, etc.
2. Le gaz naturel
a. Usages Production de chaleur et d'électricité, carburant alternatif
3. Le charbon
a. Usages Production de chaleur et d'électricité, sidérurgie, cimenterie.
4. L’uranium
a. Usages Production d'électricité dans des réacteurs nucléaires.
B) Énergie renouvelable:
1. Solaire
a. Usages Production de chaleur et d'électricité.
2. Éolien
a. Usages Production d'électricité
3. Hydraulique
a. Usages Production d'électricité
4. Géothermie
Production de chaleur et d'électricité.
a. Usages
Non renouvelable
b. Rythme de reconstitution
Disponible tant qu'il y aura des éléments radioactifs dans la
c. Réserves terre (plusieurs milliards d'années)
Hormis quelques régions, la ressource est globalement difficile
d. Problématique d’accès, car elle nécessite des forages profonds.
5. Biomasse
a. Usages Chauffage, électricité, biocarburant.
6. La biodiversité : Les scientifiques recensent près de 1,7 millions d'espèces sont recensées.
La biodiversité fournit de nombreux biens et services à
l’homme : approvisionnement en nourriture, eau douce et bois,
a. Usages stock de molécules chimiques utilisées en pharmacologie,
assainissement des eaux et sols pollués, régulation des
inondations et de l'érosion.
au sein des espèces, le renouvellement des individus nécessite
de quelques heures (c'est le cas des micro-organismes) à
b. Rythme de reconstitution quelques semaines (insectes), voire à plusieurs années
(arbres). En revanche, une espèce éteinte est définitivement
perdue.
Le rythme actuel d'extinction des espèces serait de cent à mille
c. Réserves fois supérieur à ce qu'il a été au cours des temps géologiques.
Destruction de l'habitat naturel, pollution (de l'eau, de l'air, des
sols) ou encore du réchauffement climatique sont autant de
menace pour la biodiversité. Avec pour conséquence, la
d. Problématique perturbation des écosystèmes et des services rendus à
l'homme. La forêt tropicale est aujourd'hui particulièrement
menacée.
Pollution atmosphérique
Détérioration du milieu
Naturel
Pollution
de l’environnement
Urbain
- Incendies
Objet de formation N° 4 : Disposer d’une conscience des dangers de la dégradation de l’environnement sur la santé «
« Types de la dégradation et effets sur la santé »
Qualité d’eau Ammoniac (NH3) L’ammoniac est un polluant Le NH3 présent dans l’air n’a pas d’effet toxique
Qualité de l’air surtout lié aux activités agricoles. sur la santé. Mais attention, sous forme liquide
Qualité du sol En milieu urbain, sa production (NH4OH), l’ammoniaque se révèle très corrosif !
Qualité de semble être fonction de la Mélangé avec de l’eau de Javel (chlore actif), il
l’alimentation densité de l’habitat. Sa présence peut alors provoquer des dégagements gazeux
est liée à l’utilisation de produits toxiques (chloramines).
de nettoyage, aux processus de Comme l’ozone, le NH3 contribue à l'acidification
décomposition de la matière de l'environnement.
organique et à l'usage de
voitures équipées d’un
catalyseur.
Qualité d’eau Poussières ou Particules en Elles constituent un complexe de Les particules fines peuvent irriter les voies
Qualité de l’air suspension Incluant les substances organiques ou respiratoires, à basse concentration, surtout chez
Qualité du sol Particules fines (PM10) et très minérales. Les grosses particules les personnes sensibles. Les très fines pénètrent
fines (PM2,5) (supérieures à 10µm) sont plus profondément dans les voies respiratoires.
formées par des processus Certaines particules peuvent avoir des propriétés
mécaniques tels que l’érosion, mutagène ou cancérigène
les éruptions. Les PM10 Les poussières absorbent et diffusent la lumière,
(inférieures à 10µm) et PM2,5 limitant ainsi la visibilité. Elles suscitent la
(inférieures à 2,5µm) résultent de formation de salissure par dépôt et peuvent avoir
processus de combustion une odeur désagréable.
(industries, chauffage,
transport,…).
Centre National de Formation des Formateurs et d’Ingénierie de Formation 41
Culture environnementale et maîtrise d’énergie BTS
Support1
ARTICLE DE PRESSE
Environnement : protéger notre planète
1er janvier 2009, par CDTM 34
http://www.ritimo.org/Environnement-proteger-notre-planete
Discours politiques, publicité, marketing, tout nous pousse à consommer toujours plus. Les pays du Nord
qui représentent 20% de la population mondiale, consomment 80% des ressources de la planète. Si les
niveaux de consommation de ces pays sont maintenus et si les pays émergents se mettent aux mêmes
niveaux, l’impact sur les réserves d’eau, sur l’air, le climat, la biodiversité et la santé humaine sera
particulièrement lourd.
Une agriculture destructrice
L’agriculture intensive, qui tend à prédominer, a des conséquences néfastes sur l’environnement. Fondée
sur la recherche du profit, elle est même contre-productive, car les monocultures et l’usage d’engrais et de
pesticides accélèrent la destruction des sols, en aboutissant finalement à la baisse des rendements.
Malgré les dégâts, ce modèle n’est toujours pas remis en question et reste le plus subventionné.
Consommation d’énergie et modes de production
Depuis les années 1950, on assiste à une prise de conscience des conséquences des activités
économiques sur l’environnement, en particulier des problèmes posés par les déchets et les pollutions. En
1971, un rapport du Club de Rome intitulé Halte à la Croissance dénonçait le danger pour l’environnement,
d’une croissance économique et démographique exponentielle et préconisait la croissance zéro. Dans les
années 80, le public a découvert que les pollutions dépassent les frontières : le "trou" de la couche d’ozone
ou l’accident de Tchernobyl concernent la planète entière. En 1987, le rapport Notre Avenir à Tous lance
un appel pour un développement durable et une modification urgente et profonde des pratiques humaines.
La notion de développement durable dépasse la seule question de l’environnement car elle intègre la
justice sociale, la démocratie et l’efficacité économique ; le succès de ce terme a contribué à faire de
l’environnement une préoccupation majeure et à prendre en compte le lien entre les inégalités sociales et
les problèmes écologiques. Malheureusement, il semble que la prise de conscience ne suffise pas car les
mesures appropriées tardent à être prises, alors que la situation s’aggrave. Le rapport Stern (octobre 2006)
qui part d’un point de vue économique affirme que 1% du PIB investis maintenant suffiraient à atténuer
fortement les effets du changement climatique et éviteraient une catastrophe.
Irresponsabilité politique
Lors du Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992, les Etats, prenant conscience de l’ampleur des
atteintes à l’environnement, ont annoncé leur décision de réduire la pollution, de lutter contre la
désertification et de défendre la diversité biologique ; 180 Etats se sont doté de l’Agenda 21 (plan d’action
pour le XXIème siècle) référentiel regroupant 2500 recommandations, énumérant des principes d’action,
des objectifs et les moyens nécessaires à leur réalisation. En 1993, à Vienne, la Conférence mondiale sur
les droits de l’homme a insisté sur le droit des populations à un environnement sain.
Plus de 15 ans après, rien ou presque ne s’est passé, la situation environnementale est de plus en plus
préoccupante : la cause en est aux mauvaises habitudes, aux législations négligentes, à la pression des
pouvoirs économiques, aux délocalisations vers des pays où les normes environnementales sont faibles.
Un renversement de tendance est cependant encore possible.
Que faire ?
Malgré la gravité de la situation, les experts auprès de l’ONU estiment que des changements importants de
politiques et de pratiques peuvent encore renverser la tendance. Mais il faut réviser rapidement et
complètement nos façons de faire. Selon eux, il est urgent que l’Organisation Mondiale du Commerce
(OMC), par exemple, change son approche et prenne enfin en compte la question de l’environnement et
des ressources naturelles. Il est urgent aussi que les Etats qui ont signé et ratifié les diverses Conventions
Internationales sur la biodiversité, la lutte contre la désertification, le réchauffement de la planète tiennent
leurs engagements. Beaucoup de choses peuvent être faites. Pour diminuer la consommation d’énergie,
réduire la production de déchets et la pollution, nous devons certainement changer quelques-unes de nos
habitudes (économie d’énergie, refus des 4x4, consommation locale et de saison etc). Il est indispensable
que les Etats mettent en place des réglementations et des contrôles stricts et n’apportent plus leur soutien
aux activités destructrices et polluantes. La société civile dans ce domaine a un rôle majeur à jouer pour
faire pression sur les décideurs et pour faire changer les modes de consommation.
Support2
L'évaluation de l'objectif N°1est présentée sous forme d'un "play game" de 20 questions (fichier power
point), un extrait est illustré ci-dessous:
La question
La réponse
Objet de formation N°1 : Décrire les mesures législatives et normatifs les plus
importantes en matière d’environnement et maîtrise d’énergie
Gouvernance environnementale
La gouvernance environnementale est l’ensemble des règles, des pratiques et des institutions qui
entourent la gestion de l’environnement dans ses différentes modalités (conservation, protection,
exploitation des ressources naturelles, etc.) ". Une autre définition la décrit comme "l’ensemble des
processus et institutions, aussi bien formels qu’informels, qui englobe des normes et des valeurs, des
comportements et des modalités organisatrices, autour desquels les citoyens, les organisations et les
mouvements sociaux ainsi que les différents groupes d’intérêts articulent leurs intérêts, défendent leurs
différences et exercent leurs droits et obligations en matière d’accès et d’utilisation des ressources
naturelles " .
De même, une pléiade de textes a renforcé le cadre législatif et règlementaire lié à la protection de
l’environnement et la lutte contre la pollution, citons notamment la loi n° 95-73 du 24 juillet 1995, relative au
domaine public maritime, la loi n° 95-70 du 17 juillet 1995, relative à la conservation des eaux et du sol, la
loi n°96-29du 3 avril 1996 instituant un plan national d’intervention urgente pour lutter contre les
événements de pollution marine, la loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur
gestion et de leur élimination et ses textes d’application, et la loi n°2007-34 du 4 juin sur la qualité de l’air.
Ces textes sont largement influencés par les dispositions des conventions internationales ratifiées par la
Tunisie.
La transition d’une gestion purement environnementale à des approches plus profondes axées sur le
développement durable comme choix stratégique pour retracer les politiques publiques sectorielles et
territoriales à travers une participation élargie des différents acteurs publics et privés est actuellement le
cadre propice pour orienter l’œuvre de la codification environnementale que le ministère a opté pour
l’entamer au cours des trois prochaines années.
http://www.environnement.gov.tn
La mission du Programme des Nations Unies pour l'environnement est de montrer la voie et d'encourager
la coopération pour protéger l'environnement. Elle se doit aussi d'être une source d'inspiration et
d'information pour les Etats et les populations et un instrument de facilitation leur permettant d'améliorer la
qualité de leur vie sans toutefois compromettre celle des générations à venir.
Créé en 1972, le PNUE est la plus haute autorité environnementale au sein du système des Nations Unies.
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (United Nation for Environment Program) joue le
rôle de catalyseur, de défenseur, d’instructeur et de facilitateur œuvrant à promouvoir l’utilisation avisée et
le développement durable de l’environnement mondial.
A cette fin, le PNUE collabore avec de nombreux partenaires, dont des organes des Nations Unies, des
organisations internationales, des gouvernements nationaux, des organisations non gouvernementales, le
secteur privé et la société civile.
Le travail du PNUE consiste à :
Évaluer les conditions et les tendances environnementales mondiales, régionales et nationales ;
Développer des instruments environnementaux nationaux et internationaux ;
Renforcer les institutions afin d’assurer une gestion avisée de l’environnement ;
Faciliter le transfert des connaissances et de technologies pour un développement durable
Encourager de nouveaux partenariats et de nouvelles perspectives au sein de la société civile et du
secteur privé.
http://www.unep.org/
« Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à
une vie saine et productive en harmonie avec la nature. » (principe 1), « Pour parvenir à un développement
durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne
peut être considéré isolément.(principe 4) »
La Conférence a notamment été l'occasion d'adopter un programme d'action pour le xxie siècle,
appelé Action 21 (Agenda 21 en anglais), qui énumère quelque 2 500 recommandations concernant la
mise en œuvre concrète des principes de la déclaration. Il prend en compte les problématiques liées à la
santé, au logement, à la pollution de l’air, à la gestion des mers, des forêts et des montagnes, à la
désertification, à la gestion des ressources en eau et de l’assainissement, à la gestion de l’agriculture, à la
gestion des déchets. Aujourd’hui encore, le programme Action 21 reste la référence pour la mise en œuvre
du développement durable au niveau des territoires.
La section III du rapport de la Conférence de Rio met l’accent sur le rôle des différents acteurs dans la
mise en œuvre du développement durable : femmes, jeunes et enfants, populations autochtones, ONG,
collectivités locales, syndicats, entreprises, chercheurs et agriculteurs. La Conférence de Rio a également
vu l’adoption de la Convention sur le Climat, qui affirme la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet
de serre et qui a abouti à la signature en 1997 du protocole de Kyoto. La Déclaration sur les forêts, et la
Convention sur la biodiversité qui soumet l'utilisation du patrimoine génétique mondial à une série de
conditions et présente une tentative normative en cette matière, ont également été ratifiées à l’occasion du
Sommet.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_des_Nations_unies_sur_l%27environnement_et_le_d
%C3%A9veloppement
Guide-ademe-management-energie-2014
http://www.ademe.fr/mises-oeuvre-dun-systeme-management-lenergie-selon-liso-50001
o www.environnement.nat.tn
Le MEDD vise, à travers les programmes qu’il développe, à protéger la santé humaine, et la biodiversité, à
lutter contre les nuisances et à appuyer les différents secteurs économiques.
Le MEDD, ainsi que les entreprises sous sa tutelle, ont développé plusieurs programmes dont notamment :
o L’assainissement:
o La gestion des déchets
o La Protection des ressources naturelles
o La promotion de l’esthétique urbaine
o La mise à niveau environnementale
o L’appui aux entreprises
MARH : Ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques
o http://www.onagri.nat.tn
ONAS : Office National de l’Assainissement :lutte contre la pollution hydrique, par le traitement des
eaux usées.
o www.onas.nat.tn
ANPE : L’Agence National de Protection de l’Environnement : applique les programmes du MEDD
en matière de lutte contre la pollution par le contrôle des activités économiques et leurs rejets et
veille au respect de la réglementation environnementale.
o www.anpe.nat.tn
ANGED : L’Agence Nationale de Gestion de Déchets: applique les programmes visant une gestion
durable de tout type de déchets.
o www.anged.nat.tn
APAL : L’Agence de Protection et de l’Aménagement du Littoral: a pour mission la protection des
zones humides sensibles.
o www.apal.nat.tn
CITET : Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis: participe à
promouvoir les nouvelles technologies environnementales et aide les entreprises à adopter des
processus de production propre.
o www.citet.nat.tn
OTED : L’Observatoire Tunisien du Développement Durable : prépare l’état annuel de
l’environnement et calcule les indicateurs de développement durable.
o www.anpe.nat.tn
Secteur industriel :
o Obligation d’étude d’impact environnemental, production propre
o Encouragement de l’éco construction
o Introduction de nouveaux matériaux
Matériaux plus légers,
Matériaux biodégradable
o Réservation du pétrole aux usages nobles
Engrais, solvant, plastique, nylon, résine et lubrifiants
Voitures roulants sans pétrole
o Amélioration de l’efficacité énergétique
Cogénération
Appareils industriels nécessitant moins de carburant.
Minimiser la circulation (usage des moyens informatiques pour la circulation du courrier,
payement de facture, etc.)
o Recyclage
Les déchets de certaines industries peuvent devenir de la matière première pour d’autres
Recyclage interne au sein d’une même entreprise industrielle (exp : eau usée traitée puis
introduite dans les chaine de production comme eau de refroidissement, recharge des
cartouches, etc).
o Location des produits Il s’agit de louer le produit le temps de l’usage, ce qui limite les quantités
produites, réduise les coûts de production et augmente la durée de vie du produit.
Secteur de tourisme :
Encouragement de tourisme durable
Hôtellerie durable (CITET- ONUDI-SECO)
la certification Travelife 2014
Objet de formation N°4 : Adopter les bonnes pratiques apportées par la société
et les citoyens
o Guide-petites-réponses-a-de-grandes-questions
www.mtaterre.fr
o L'environnement et l'entreprise
Extrait du guide pratique pour les travailleurs
Question N°1: la planète est en danger, le danger n’est pas seulement écologique : la dégradation
environnementale menace non seulement la survie des hommes (par la pollution, la désertification, les
maladies…), mais aussi la paix : la raréfaction des ressources crée des tensions et des conflits qui sont de
plus en plus nombreux et violents pour cela des mesures législatives et normatifs en matière
d’environnement et maîtrise d’énergie à l'échelle international et national ont été adoptées ,citez une
mesure pour chaque niveau en identifiant l'institution concernée et son objectif.
Question N°2: Pour chaque acteurs intervenants en matière d’environnement et maîtrise d’énergie
présenté par son logo, donnez son nom, indiquez qu'il s'agit d'un organisme gouvernemental (OG) ou
d'un organisme non gouvernemental (ONG) et sa mission en quelque mots.
Nom de OG
Mission LOGO
l'intervenant /ONG
OG
Nom de l'intervenant Mission LOGO
/ONG
Question N°3:
Citer une mesure collective (par secteur et pour l'environnement et la maîtrise de
l’énergie), en précisant votre contribution.
Question N°3:
Quelles sont les finalités des normes de management de l'environnement ISO 14001 et management de
l'énergie 50001, que représentent les exigences de ces derniers pour l'entreprise?
Question N°4:
Quelles sont les bonnes pratiques que vous jugés nécessaires pour préserver l'environnement et
maîtriser l'énergie au quotidien (au centre, à la maison….)
http://les.cahiers-developpement-durable.be
http://www.vedura.fr/social/sante/sante-degradation-environnement
http://les.cahiers-developpement-durable.be/vivre/02-les-substances-dangereuses-impacts/
http://les.cahiers-developpement-durable.be/vivre/10-sante-et-environnement-causes/
http://les.cahiers-developpement-durable.be/vivre/02-les-substances-dangereuses-impacts/
http://www.notre-planete.info/environnement/pollution_air/
http://www.profil-environnement.rhonealpes.fr
http://www.ilocis.org/fr/contilo1.html
ARTTILE DE PRESSE
Environnement : protéger notre planète
1er janvier 2009, par CDTM 34
http://www.ritimo.org/Environnement-proteger-notre-planete
http://www.economiesolidaire.com/protection-de-lenvironnement/
http://www.environnement.gov.tn/
http://www.viande.info
Gouvernance environnementale
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernance_environnementale#Accords_Multilat.C3.A9raux_
Environnementaux_.28AME.29
- Loi 205-82 du 15 aout 2005 « création d’un système de maîtrise d’énergie (JORT
n°65 publié le 16 Août 2005).
- Décret 2001-329 « institution des audits énergétiques obligatoires et périodiques »
(JORT N° 9 DU 30 janvier 2001).
AGENDA 21 National
http://www.istidama.nat.tn/Francais/Agenda-21.pdf
https://www.ipag.fr/wp-content/uploads/recherche/WP/IPAG_WP_2014_264.pdf
Stratégie de "tourisme durable": Validation empirique dans le Groupe TUI en Tunisie
(page 03-07)
https://nawaat.org/portail/2014/10/07/production-propre-en-tunisie-piste-de-gains-
economiques-et-imperatif-ecologique/
www.environnement.nat.tn
http://www.educapoles.org
http://les.cahiers-developpement-durable.be
http://www.environnement.gov.tn/
Stratégie nationale DD 2014-2020
http://www.andd2014.gov.tn/
http://les.cahiers-developpement-durable.be/vivre/02-les-substances-dangereuses-impacts/
http://les.cahiers-developpement-durable.be/vivre/10-sante-et-environnement-causes/
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http://www.profil-environnement.rhonealpes.fr
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Bibliographie/ webographie
[1]. Cadre général de référence des diplômes de la formation professionnelle
[2]. www.u-picardie.fr
Mention Éducation et Formation Spécialité Enseignement général en formation professionnelle
[3]. Manuel de référence de la CEDEAO