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COMPÉTENCE(S) VISÉE(S) :
Compétence 4 = Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et
thérapeutique
Etudiant(e) :
1
2
Plan :
I- Le système digestif………………….…………………………………………………p.4
A. Fonction de l’appareil digestif…………………………………………………….p.4
B. Etape buccale……………………………………………………………………...p.5
C. Etape pharyngienne……………………………………………………………….p.6
D. L’Estomac…………………………………………………………………………..p.6
E. Foie et pancréas…………………………………………………………………...p.8
F. L’intestin grêle et colon………………………………………………………….p.10
II- Le système endocrinien……………………………………………………………..p.12
A. Introduction au système endocrinien…………………………………………..p.12
B. Métabolisme glucidique, pancréas endocrine et diabète…………………….p.15
1. Régulation de la glycémie……………………………………...p.15
2. Les diabètes et leurs surveillances……………………………p.15
1. Diabète de type 1
2. Diabète de type 2
3. Diabète gestationnel
4. Complications
5. Surveillances
III- Le système rénal……………………………………………………………………..p.18
A. Anatomie de l’appareil urinaire……………………………………………...….p.18
1. Reins et vaisseaux………………………………………………p.18
2. Les glandes surrénales………………………………………..p. 20
3. Uretères et vessie………………………………………………p.21
B. Physiologie rénale………………………………………………………………p.23
1. Fonction des reins……………………………………..……….p.23
2. Compartiments liquidiens de l’organisme……………………p.25
3. Anatomie du néphron et sa circulation……………………….p.25
4. Filtration glomérulaire, régulation, réabsorption et sécrétion.p.27
3
I- Le système digestif
-La digestion :
Fonction qui permet de dégrader les aliments d'origine animale ou végétale en
nutriments.
Cette dégradation se fait des moyens mécaniques et enzymatiques. Elle se déroule
au niveau de l'intestin grêle mais elle débute dès la mastication.
On distingue la digestion intraluminale (dans la lumière de l'œsophage, de
l'estomac...) puis la digestion membranaire (entérocytes) et enfin la digestion intra-
entérocytaire (par des enzymes)
-La motricité :
Les aliments subissent une transformation mécanique qui les homogénéise et les
mélanges aux sécrétions (mastication, contraction de l'intestin grêle...)
-La sécrétion :
Transport de l'eau et d'électrolytes ainsi que de substances depuis les cellules du
tractus digestif vers la lumière digestive.
-L’absorption digestive :
C'est au niveau de l'intestin grêle. Le passage des nutriments de la lumière de
l'intestin au milieu intra-cellulaire puis sanguin car zone vascularisée ++.
Les mécanismes sont :
-la pinocytose (pôle apicale de l'entérocyte qui englobe une molécule),
-la diffusion passive (flux qui entraine vers la cellule des composants)
-transfert par combinaison chimique (dépend d'énergie et d'un transporteur si actif sinon
énergie indépendante (diffusion facilitée).
4
B. Etape buccale
Il y a :
-l'amylase salivaire (principalement) qui est utile à la digestion de l'amidon (cassure des
liaisons glucidiques alpha 1-4 glycosidique de l'amidon et du glycogène. (Efficace à un pH de
6,9)
-la lipase linguale (agit en l'absence de sels biliaires avec un pH autour de 2,2 à 2,5) elle
digère 10 à 30% des lipides de la ration alimentaire.
-le lysozyme=petite protéine glycolytique qui entraine l’effet antiseptique
-les mucines salivaires (viscosité) et immunoglobuline A
5
C. Etape pharyngienne
D. L’estomac
Par la suite le bol alimentaire se
déverse dans l’estomac en passant le
cardia, devient chyme alimentaire sous
l’action d’enzymes que nous détaillerons
par la suite, qui passe le pylore pour se
déverser dans le duodénum.
Le chyme est le liquide qui se trouve dans l'estomac avant le passage de la valve
pylore (avant le duodénum) En fonction de la quantité du chyme, il reste entre 40 minutes et
quelques heures.
L'estomac possède plusieurs fonctions :
-rétention des aliments ingérés
-dégradation des aliments et déversement du chyme dans le duodénum
-la digestion des protéines par la pepsine (+importante)
-sécrétion du facteur intrinsèque de Castle (FIC) pour l'absorption de la vitamine B12.
6
Le muscle de l'estomac comporte 3 couches de fibres musculaires lisses :
-la longitudinale externe
-la circulaire interne
-une couche moyenne oblique qui limite la distension de l'estomac dans le plan vertical.
La musculeuse de l'estomac est innervée par le système nerveux intrinsèque qui fait
effet de pacemaker et qui va assurer une contraction régulière et automatique de l'estomac.
Les branches du nerf pneumogastrique constituent l'innervation extrinsèque et
parasympathique pour accroitre le tonus et la motricité.
Phénomène de malaxage du bol alimentaire est des sucs digestifs pendant 3heures
avant de continuer sa route vers le duodénum.
L'acide chloridrique est sécrété par les cellules bordantes de l'estomac, son rôle: -
stérilise le contenu gastrique et décontamine l'intestin grêle -transforme le pepsinogène en
pepsine -transforme le fer ferreux Fe2+ en fer ferrique Fe3+ -ionise le calcium pour faciliter
son absorption
La commande de la sécrétion gastrique en 3 phases :
-la phase céphalique (vue, odorat, mastication stimule)
-la phase gastrique
-la phase intestinale
Le vomissement : il est dû à la présence de toxines bactériennes et/ou d'agents
irritants, on remarque alors :
-contractions des abdominaux et du diaphragme
-le relâchement du sphincter œsophagien inférieur ainsi que le relèvement du palais mou
pour boucher les fosses nasales (protection)
-contenu de l'estomac est repoussé vers le haut
7
E. Foie et pancréas
Le foie est un filtre de la circulation sanguine. Il est très vascularisé et reçoit 25% du
débit cardiaque. Il possède trois fonctions :
-Filtration et détoxification
-synthèse et excrétion
-sécrétion biliaire
Moment définition :
-La néoglucogenèse= capacité de transformer les protides (a.a) et les lipides en glucose.
Le foie assure aussi la sécrétion de la bile qui est une sécrétion exocrine.
Elle est composée :
-d'un liquide alcalin
-de beaucoup d'eau
-d'acides biliaires
-de cholestérol
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Schéma de la fonction hépatopancréatique :
La bile est sécrétée par le foie, passe par les canaux hépatique droite et gauche puis
commun, se stockent dans la vésicule biliaire. Une partie circule dans le canal cholédoque,
passe dans le canal de Wirsung jusqu’à l’ampoule de Vater puis passe dans le sphincter
d’Oddi pour se déverser dans le duodénum.
Il y a les enzymes :
-lipolytiques (lipases)
-glycolytique (amylase)
-protéolytiques (trypsine)
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F. Intestin grêle et colon
Nous voilà alors dans l’intestin grêle qui se distingue en duodénum, jéjunum et iléon.
10
est en partie causé par une déshydratation des selles. Donc si nous mangeons des fibres,
les selles sont plus hydratées. Elle permet aussi d'augmenter la vitesse de transit.
Quand le rectum est plein, on observe le réflexe de défécation. Ce réflexe provoque
la contraction des parois du sigmoïde et du rectum et induit le relâchement des sphincters
interne de l'anus.
Le sphincter externe est également relâché mais pourra être maintenu par le système
nerveux volontaire. Une distension du rectum entraine un réflexe recto-rectal (RRR) c'est
une contraction rectale propulsive. Il entraine aussi un réflexe recto anal inhibiteur (RRAI) qui
est la relaxation du sphincter interne. Puis un réflexe recto anal excitateur (RRAE) qui est
une contraction du sphincter externe. Le RRR et le RRAI dépendent du système nerveux
intrinsèque.
11
II- Le système endocrinien
OÙ
-cibles multiples
-cible unique ou régulatrice (ex : hypothalamus)
12
Schéma : Mécanisme de régulation du cortisol par l’ACTH
13
Le thyréocyte est l'unité de synthèse
des hormones thyroïdiennes. C'est une
cellule endocrine spécialisé dont la fonction
est de synthétisé les hormones
thyroïdiennes et de les déverser dans le
sang. Au niveau du pôle basal (capillaire) on
remarque le récepteur à la TSH
(thyréostimuline). C'est une grosse hormone
glyco-protéique qui circule dans le sang
capable de passer à travers la membrane
cellulaire.
C'est l'hormone clé pour la fonction du thyréocyte. En effet elle permet la stimulation
de toutes les étapes nécessaires à la synthèse des hormones T4 et T3. (Captation de l'iode
+ incorporation + activation TPO et transport T4 et T3). Elle participe également à la
prolifération des thyréocytes. Elle contrôle ainsi la fonction des thyréocytes et leur
prolifération.
14
B. Métabolisme glucidique, pancréas endocrine et diabète
Depuis 2010, 300millions de diabétiques dans le monde pour 143 millions en 1998.
En France cela touche 2,9 millions de personnes et correspond à 10% des dépenses de la
santé.
Le diabète augmente de 3 à 6 fois le risque de maladie cardiaques. 13% des dialysés
chronique sont diabétique. C'est la 1ère cause de cécité acquise avant 50 ans et la 1ere
cause d’amputation non traumatique.
1. Régulation de la glycémie
La glycémie correspond taux de glucose dans le sang. Elle est de 1g/L environ (0,8
à jeun et 1,4 2h après le repas).
Le glucose est le carburant énergétique de notre corps. L'insuline est l'hormone de
régulation du glucose. C'est une hormone peptidique fabriquée par le pancréas dans les îlots
de Langerhans et permet l'entrée du glucose dans les cellules. L'hormone est donc
hypoglycémiante. Après le repas, augmentation de l'insuline et stockage du glucose dans le
foie et les muscles. A jeun, l'insuline va diminuer et va libérer les stocks de glucose.
Chaque jour on produit 0,6 U/kg/j. Elle est libérée de façon basale et prandiale. Les
sucres doivent représenter dans une alimentation saine 50% de l'apport énergétique. Soit
30Kcal/kg/j chez la femme et 40Kcal/kg/j chez l'homme. Et 1g de glucides=4Kcal donc 200 à
300 g/j de glucide. On distingue les sucres complexes (féculents) qui possèdent un faible
index glycémique et les sucres simple qui en possède un élevé.
2. Les diabètes et leurs surveillances
1) Diabète de type 1
Définition : Maladie métabolique avec hyperglycémie chronique. Elle est secondaire
à un défaut de fabrication et de sécrétion de l'insuline ou un défaut d'action. Elle est associée
à de nombreuses complications sur le long terme.
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Le DT1 concerne 10 à 15% des diabétiques.
Il s'agit de la destruction des cellules bêta des ilots de langerhans pancréatiques. La
carence en insuline est absolue et définitive. C'est une maladie auto immune qui implique les
lymphocytes T. Il existe des facteurs de prédisposition génétique mais suspicion de facteurs
environnementaux. Ils sont 200 mille en France et touche autant les hommes que les
femmes, jeunes car souvent avant 35 ans. Son évolution entraine très rapidement vers
l'insulinodépendance totale. La carence importante en insuline conduit à la cétose ou à
l'acido cétose (tissus gras libère acides gras capter par le foie puis transformer en l'absence
d'insuline en corps cétoniques qui sont acides).
Le traitement repose sur l'insulinothérapie quotidienne qui a pour but de reproduire
l'insuline physiologique.
Soit stylo injectable soit pompe externe d'infusion continue SC.
La dose d'insuline basale est de 0,3 à 0,4 UI/kg/j et la dose d'insuline rapide doit être
corrélées aux apports alimentaires en glucides.
Schéma thérapeutique :
°Insulinothérapie fonctionnelle :
-le patient apprend à compter les glucides
-adapte sa dose d'insuline à chaque repas
-permet une liberté alimentaire mais besoin de connaissances diététiques importantes.
2) Diabète de type 2
Touche 80 à 85% des patients diabétiques.
L'hyperglycémie est la résultante de l'insulinorésistance ainsi qu'un déficit de
l'insulinosécrétion. Ce processus pathologique est multifactoriel et multigénique. Les sujets
ont généralement plus de 40 ans, les femmes sont plus touchées. Ils sont en surpoids et
sédentaire avec des antécédents familiaux de diabète. Il s'intègre souvent dans un syndrome
métabolique.
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Insulino résistance avec un glucose qui pénètre mal dans les cellules et le foie qui
fabrique plus de glucose à jeun. Cette hyperglycémie chronique aggrave la carence en
insuline en altérant le fonctionnement du pancréas et diminue la sensibilité musculaire à
l'insuline.
2 millions de diabétique en France et 30millions en Europe. Le vieillissement
l'urbanisation ainsi que la sédentarisation participe à l'augmentation de la prévalence. C'est
un grave problème de santé publique qui a un cout humain et financier très important. Il est
souvent asymptomatique.
Le traitement consiste à avoir une hygiène de vie irréprochable avec une alimentation
équilibrée et une activité physique régulière. Il existe des médicaments pour stimuler la
fabrication d'insuline ou qui améliore la sensibilité.
Les autres types de diabète. Elle touche 5% des diabétiques. Il existe :
-le diabète gestationnel
-diabète monogénique
-atteinte anatomique du pancréas endocrine
-diabète endocriniens
-diabète iatrogène
3) Complications
Elles concernent tous les diabètes est sont liées aux effets de l'hyperglycémie sur le
long terme. Il existe deux types d’atteintes :
-celle des petits vaisseaux ou microangiopathie (rétinopathie diabétique/néphropathie
diabétique/neuropathie sensitivo motrice)
-celle des gros vaisseaux ou microangiopathie. (Augmentation du risque
d'AVC/IDM/AOMI).
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III- Le système rénal
1. Reins et vaisseaux
Les reins sont pairs et symétriques, il y a un rein droit et un rein gauche. Ils sont
rétropéritonéaux (en arrière, dorsalement par rapport au tube digestif). Il se situe sur l'étage
thoraco-lombaire T12- L2. Ils possèdent un rôle de filtre de la circulation sanguine et assure
un équilibre des métabolites du corps comme l'eau, les électrolytes, acido-basique. Ils
produisent l'hormone érythropoïétine (fabrication de l'hémoglobine). Ils ont aussi un rôle
d'activation de la vitamine D et dans la régulation tensionnelle par rénine.
Schéma : vue de face de la colonne thoraco-lombaire et des reins.
Le rein gauche est au-dessus du reins droit
(baisser par la glande hépatique). Il est en forme
de haricot, il possède un pôle supérieur, un pôle
médial ou l'on distingue le hile ou sinus=arrivée ou
départ des vaisseaux sanguin +voies urinaires, un
pôle latéral convexe et un pôle inférieur qui est en
moyenne à 5cm de la crête héliaque pour le rein
gauche et 3cm pour le rein droit. Ils mesurent en
moyenne 12cm de longueur et 6 cm dans le plan
transversal. Les reins disposent d'une mobilité
cranio-caudale selon couché ou à plat
ventre+inspiration et expiration (3cm)
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Schéma : Coupe frontale du rein droit
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Schéma : vascularisation artérielle des reins en vue de face et coupe frontale.
Apport sanguin par artères
rénales. Distribuer sous forme de
vascularisation terminale (pas
d'anastomose au dela des divisions sub-
rénales). Elle représente 20% du débit
cardiaque (donc très important).
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3. Uretères et vessie
C'est le conduit musculo-membraneux qui amène l'urine depuis le pelvis du rein
jusqu'à la vessie. Elle est fragile est donc souvent concerné dans les traumatismes et dans
la maladie des calculs, des lithiases → provoquent des coliques néphrétiques.
Elles sont paires et rétro/sous le péritoine (séreuse de l'appareil urinaire). Elles sont
longues, fragiles et ont de nombreux contact avec les viscères. Ce sont des conduits
musculaires avec 6 à 7 ondes péristaltiques par minutes. On peut l'identifier par le contact
qui va provoquer une reptation. Si blocage brutal alors très douloureux (coliques
néphrétique) mais si compression progressive alors indolore mais entraine la dilatation et la
souffrance du rein.
Schéma : L’uretère
L’uretère va du pelvis du rein jusqu'a
l'abouchement de la vessie(25cm).
3 parties :
-uretère lombaire (6 cm)
-uretère iliaque (4cm) situé au niveau
de la bifurcation de l'artère iliaque commune.
-uretère pelvien pariétal puis viscérale
(13cm) -termine par uretère intra-mural qui
mesure (2cm).
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La vessie urinaire est un réservoir impair et médian. C'est un muscle creux et il est
malléables en fonction du remplissage. Il est donc extensible et est protégé par le pubis.
Schéma : Vessie urinaire
Vessie en forme de pyramide. L'ape remonte
jusqu'à l'ombilique, c'est l'ouraque (reliquat embryonnaire
qui reliait l'ombilic à la vessie). L'os pubis est ventral. Il a
un rôle de protection. C'est au niveau de la face dorsale
que se termine les deux uretères dans le trigone vésicale.
Les angles de la vessie sont marqués par les
cornes vésicales.
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B. Physiologie rénale
Une insuffisance rénale chronique entraine alors une rétention d'eau et donc une
augmentation de la concentration en minéraux, exemple hyperkaliémie.
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La fonction de détoxification peut interférer avec l'efficacité de certains médicaments
s’ils sont trop vite éliminés. Si les reins fonctionnent mal, il faut en diminuer la dose pour
éviter un surdosage.
Les reins vont réguler le volume sanguin (détermine la pression qui règne dans les
vaisseaux) à travers la régulation du contenu en eau et en électrolytes.
La libération de la rénine (enzyme) est à l'origine de la production des substances
agissant sur les vaisseaux ou sur le volume sanguin.
Des cellules spécialisées du rein vont produire de l'érythropoïétine (EPO). Cette
hormone stimule la production de globule rouge par la moelle osseuse. Sa sécrétion est
déclenchée par l'hypoxie. Donc une insuffisance rénale chronique peut entrainer une
anémie.
Les reins ne produisent de vitamine D mais des enzymes rénales participent à la
transformation de la vitamine D3 produite à partir du cholestérol contenu dans la peau sous
l'effet du soleil, ou encore de celle d'origine alimentaire. Le rein la convertie dans sa forme
active et est réguler au niveau rénal par les hormones responsables de l'équilibre phospho-
calcique.
Les insuffisants rénaux présente toujours une fragilité osseuse car la carence en
vitamine D entraine un défaut d'assimilation du calcium et donc ostéoporose.
Le rein régule la
composition de l'environnement interne
par un mécanisme d'ultrafiltration du
plasma suivi d'une modification sélective
du filtrat.
Plusieurs étapes :
-filtration du sang (fraction du plasma
sanguin qui passe dans un système de
tubule). Il s'agit d'un ultra filtra (=plasma
moins protéines) car les protéines ne
passent pas le filtre rénal. L'ultra filtra est
aussi appelle urine primitive.
-réabsorption où l'eau et les substances
dissoutes vont être récupéré rapidement
car essentielles à l'organisme et
retournent à la circulation sanguine.
-la sécrétion est un processus au cours duquel les substances indésirables ou en excès
sont extraites du sang et passe dans l'urine primitive du tubule rénal.
-excrétion=élimination d'une substance en la faisant sortir à l'extérieur du corps.
La filtration est de 180L par jours donc 60 fois le volume plasmatique moyen (3L). Près de
99% du liquide sera réabsorbé et seulement 1,5L sera excrété/jour.
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2. Compartiments liquidiens de l’organisme
L’Osmose, ou pression osmotique= c'est la force qui permet à l'eau de se déplacer
selon son degré de concentration. L'eau va alors du milieu le moins concentré en soluté vers
le milieu le moins concentré.
La pression hydrostatique= pression générée par le poids de la colonne d'eau qui
s'oppose à la pression osmotique. Elle est aussi générée par le système cardiovasculaire.
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On distingue 2 types de néphrons :
-néphrons corticaux qui se situe plus dans la partie du cortex (85% des néphrons)
-néphrons juxtamédullaires qui sont plus profond dans la médullaire (15% des néphrons)
Chaque néphron est associé à deux lits capillaires. Le glomérule (filtration) et les
capillaires péritubulaires (réabsorption).
Dans chaque néphrons la
partie du tubule distal vient s'appuyer
entre les artérioles afférente et
efférente. Les parois des tubules et
des artérioles afférentes sont
modifiées dans la zone ou elles sont
en contact. C'est l'appareil juxta-
glomérulaire.
On retrouve à cet endroit des
cellules juxtaglomérulaires (cellules
musculaires lisses remplis de granule
de rénine. Elles ont un rôle de
barorécepteurs. Elles sont sensibles
à l'étirement des vaisseaux et détecte
les variations de la pression artérielle.
Les cellules de macula densa sont
des osmorécepteurs qui réagissent à
la variation de l'osmolarité du filtrat
urinaire.
La circulation rénale n'est pas adaptée aux besoins des reins. Ils reçoivent au repos
1L de sang par minute. C'est un débit très important sachant que les reins=05% de la masse
du corps. Ce débit illustre le rôle de filtre et permet de modifier en continue la composition du
plasma.
De plus le diamètre de l'artériole afférente est plus important que le diamètre de l'artériole
efférente. (Permet de maintenir un débit élevé dans les capillaires). Elles ont un rôle majeur
et font partie avec les capillaires de la micro-circulation. Ces artérioles sont de faible
diamètre (30 microns) avec une paroi très épaisse (20microns). Elles sont composées de
beaucoup de fibres musculaires et sont innervées par le système sympathique. Il s'agit du
principal site de résistance à l'écoulement du sang.
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4. Filtration glomérulaire, régulation, réabsorption et sécrétion et mesure
Le processus de filtration est unidirectionnel, passif et non sélectif. Il se fait un niveau
du corpuscule rénal qui comprend les capillaires glomérulaires entourés par la capsule de
bowman. Ce filtrage se fait sous l'effet de la pression sanguine glomérulaire =55mmHg. C'est
un filtre mécanique car pas d'énergie en jeu.
Le mécanisme de filtration glomérulaire est efficace pour des pressions artérielles
allant de 80 à 180 mmHg. A partir de 45mmHg, la pression artérielle ayant beaucoup chutée,
la filtration s'arrête et on observe une anurie entrainée par une insuffisance rénale aiguë ce
qui permet de conserver le volume plasmatique.
Certains mécanismes de transport sont saturables, ils sont limités par le nombre de
transporteurs disponibles sur les membranes des cellules tubulaires. En général, les
substances réabsorbées trouvent suffisamment de transporteurs et leur taux de réabsorption
est élevé. A l'inverse les substances qui ne doivent pas être réabsorbée ne possèdent aucun
transporteurs (créatinine). Dans le cas de la glycosurie, le taux de glucose dans le sang
étant beaucoup trop élevé, le mécanisme de transport du glucose est dépassé. On a alors
une partie du glucose qui n'est pas réabsorbée et qui se retrouve dans l'urine.
Clairance= vitesse de disparition dans l'organisme d'une substance par excrétion,
métabolisme ou les deux. En général exprimé par un volume en une unité de temps. La
clairance rénale mesure alors le débit de la filtration glomérulaire.
En milieu hospitalier, on peut mesurer la clairance glomérulaire très précisément à
l'aide d'inuline. Mais c'est complexe et probablement cher donc on utilise la clairance de la
créatinine. Cette créatinine est produite par le métabolisme de la créatine musculaire. Elle
dépend de la masse musculaire, sa production et son excrétion est très stable d'un jour à
l'autre. La créatinine est entièrement filtrée par le glomérule et il n'y aucune réabsorption. Le
débit de filtration glomérulaire de la créatinine normal est entre 85 et 125ml/min chez l'adulte.
On a alors :
Clairance créatinine= concentration urinaire créatinine x débit urinaire divisé par la
concentration plasmatique.
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