Vous êtes sur la page 1sur 28

Cours : Transmission de puissance mécanique

Chapitre 8

TRANSMISION PAR COURROIES

1) Généralités

La courroie plate est un élément de transmission qui apparait très tôt à


l’époque de la révolution industrielle. Il s’agit dune lanière de cuir plus ou moins
large dont les extrémités sont cousues.

On en trouve des courroies plates, trapézoïdales, crantées,… les


matériaux de fabrication sont des caoutchoucs ou des matériaux composites.

La face interne de ce type de courroie est faite de caoutchouc naturel ou


de matériau synthétique, ce qui permet d’obtenir un coefficient de frottement
élevé. La capacité de transmettre une force de traction est augmentée grâce à
la présence de fibres synthétiques ou d’une toile dans le corps de la courroie,
car ces éléments offrent en général une grande résistance à la transmission de
la traction. Dans certains cas, c’est l’acier ou même des fibres de carbone qui
constitue le matériau de renfort.

Avantage :

Souplesse, fonctionnement silencieux, bon rendement mécanique,


montage et entretien facile, longue durée de vie (résistance à la fatigue),
amortissent aux chocs et aux vibrations.

Caractéristiques :

Vitesse linéaire compris entre 5 et 33m/s. la vitesse optimale est de


20m/s. le rapport de transmission entre l’arbre moteur et l’arbre récepteur ne
doit pas dépasser 10/1.

Avec une transmission par courroie, le rapport de la vitesse de l’arbre


moteur à celle de l’arbre entraîné n’est pas constant, à cause du glissement qui
se produit entre les courroies et leurs poulies et à cause du fluage des
courroies. Les courroies sont sensibles aux conditions d’utilisation, il existe en
effet une variation des valeurs du coefficient de frottement et de traction en
fonction de la température, du taux d’humidité, de la présence de saleté, etc.….

1
Couche de protection
b de puissance mécanique
Cours : Transmission

e
Couche de
𝑒𝑐
renfort
Couche de frottement

Divers catégories de courroies

1) Courroies plates minces


2) Courroies crantées (synchrone)

Éliminent le glissement

3) Courroies trapézoïdales : les plus utilisés, elles sont faites en caoutchouc


autour d’un noyau de traction, elles peuvent fonctionner dans des
conditions de fonctionnement difficiles (moteur automobile). Le noyau de
traction est composé de rangée de fils, fibres (câbles).
Elles ont les caractéristiques suivantes :

 Grande résistance à la traction.

 Grande résistance au fluage.

 Rendement élevé (95%).

 Durée de vie (résistance à la fatigue et à l’usure).

Montage
Brin tendu
Brin tendu

Brin mou Brin tendu

2
Cours : Transmission de puissance mécanique

2) Etude élémentaire

𝑇1

(r) réceptrice
𝑇2
(m) motrice

Hypothèse :

La vitesse linéaire de la courroie est uniforme

𝑤2 𝑤 𝑅
𝑉𝑀 = 𝑤1 𝑅1 = 𝑤2 𝑅2 = 𝑤1 = 𝑅1 (1)
𝑤1 2 2

T : tension dans la courroie


Calcul des couples 𝐶𝑚 et 𝐶𝑟

𝐶𝑚 = 𝑅1 (𝑇2 − 𝑇1 )
𝐶𝑚 𝑅
= 𝑅1 (2)
𝐶𝑟 2
𝐶𝑟 = 𝑅2 (𝑇2 − 𝑇1 )

3
Cours : Transmission de puissance mécanique

𝐶𝑚 𝑤
(1) et (2) = 𝑤1 𝑃𝑐 = 𝑃𝑠 = 1 (𝑃𝑐 = 𝐶𝑚 𝑤1 , 𝑃𝑠 = 𝐶𝑟 𝑤2 )
𝐶𝑟 2

Tension de pose :

Pour que la courroie transmettre l’effort, il faut avoir un effort


tangentiel donc un coefficient de frottement, donc un effort normal et par
conséquent une tension initiale de la courroie.

Couple effort tangentiel frottement + effort normal


tension initiale de la courroie (tension de pose)

Pour mettre la courroie en place, il ya deux grands types de solution classique :

- Entraxe variable
𝑇0

- Galet tendeur

Relation entre 𝐓𝟏 , 𝐓𝟐 , 𝐓𝟎

Hypothèse :

Le raccourcissement dans le brin mou est égal à l’allongement


dans le brin tendu

4
Cours : Transmission de puissance mécanique

𝑇0 ↘ 𝑇1

𝑇0 ↗ 𝑇2
Loi de Hooke :
𝐹 ∆𝐿 𝑇0 −𝑇1 ∆𝐿1
𝜎= =𝐸 : brin mou =𝐸
𝑠 𝐿 𝑠 𝐿

𝑇2 −𝑇0 ∆𝐿2
Brin tendu =𝐸
𝑠 𝐿

∆𝐿1 = ∆𝐿2 𝑇1 + 𝑇2
𝑇0 =
2

Couple maxi transmissible par adhérence

Hypothèse :

 On se place à la limite de patinage : T=Nf


 On fait l’étude sur la petite poulie (sur la petite où les conditions sont les plus
défavorables).

On isole un élément de lien de longueur 𝑟𝑑𝜑 = 𝑑𝑠

𝑛⃗⃗
𝐹⃗

𝑡⃗

𝑑𝑇⃗⃗ 𝑑𝑇⃗⃗
⃗⃗ −
𝑇 ⃗⃗ +
𝑇
2 2
𝑑𝜑

5
Cours : Transmission de puissance mécanique

Bilan de forces :

Poulie/courroie : 𝐹⃗𝑃⁄ = 𝑑𝑁
⃗⃗ − 𝑑𝑇
⃗⃗
𝐶

= 𝑝𝑟𝑑𝜑𝑛⃗⃗ − 𝑓𝑝𝑟𝑑𝜑𝑡⃗

⃗⃗
Tension 𝑇

Efforts d’inertie : ⃗⃗⃗ = 𝑘𝑤 2 𝑑𝑚 𝑛⃗⃗


𝑑𝑤

Equation d’équilibre en projection sur 𝑛⃗⃗ et 𝑡⃗ :


𝑑𝜑
Projection /𝑛⃗⃗ : 𝑝𝑟𝑑𝜌 + 𝑑𝑚 𝑘𝑤 2 − 2𝑇 sin =0 (1)
2

𝑑𝑇 𝑑𝜑
Projection /𝑡⃗ : 2 cos − 𝑓𝑝𝑟𝑑𝜑 = 0 (2)
2 2

𝑑𝑚 𝑑𝑚
On pose : 𝜌 = = 𝑟𝑑𝜑 𝑑𝑚 = 𝜌𝑟𝑑𝜑 (𝜌= masse lineique)
𝑑𝑠

1) 𝑝𝑟𝑑𝜑 + 𝜌𝑟 2 𝑤 2 𝑑𝜑 − 𝑇𝑑𝜑 = 0

𝑝𝑟 + 𝜌𝑟 2 𝑤 2 − 𝑇 = 0

2) dT = fprdφ

𝑝𝑟𝑑𝜑 = 𝑇𝑑𝜑 − 𝜌𝑣 2 𝑑𝜑 (V=rw)

𝑑𝑇
𝑑𝑇 = 𝑓(𝑇 − 𝜌𝑣 2 )𝑑𝜑 = 𝑓𝑑𝜑
𝑇−𝜌𝑣 2

On suppose que f=cte:

[log(𝑇 − 𝜌𝑣 2 )]𝑇𝑇21 = [𝑓𝜑]𝜑


𝑜

𝑇2 − 𝜌𝑣 2
= 𝑒 𝑓𝜑
𝑇1 − 𝜌𝑣 2

Recherche du couple maxi transmissible à la limite du patinage


𝑇1 +𝑇2
𝐶𝑚𝑎𝑥 = (𝑇2 − 𝑇1 )𝑟 𝑇0 = 2

𝑇2 − 𝜌𝑣 2 = (𝑇1 − 𝜌𝑣 2 )𝑒 𝑓𝜑

𝑇2 − 𝜌𝑣 2 = 𝑇1 − 𝜌𝑣 2

6
Cours : Transmission de puissance mécanique

𝑇2 − 𝑇1 = (𝑇1 − 𝜌𝑣 2 )(𝑒 𝑓𝜑 − 1) = 𝐶𝑚𝑎𝑥 ∕ 𝑟 (3)

𝐶𝑚𝑎𝑥 = 𝑟(𝑇1 − 𝜌𝑣 2 )(𝑒 𝑓𝜑 − 1)

−2𝜌𝑣 2 + 𝑇2 + 𝑇1 = (𝑇1 − 𝜌𝑣 2 )(𝑒 𝑓𝜑 + 1) (4)

2𝑇0

En divisant (3) et (4) :

𝑒 𝑓𝜑 +1 2(𝑇0 −𝜌𝑣 2 )
𝑒 𝑓𝜑 − 1
= 𝐶𝑚𝑎𝑥 = 2𝑟(𝑇0 − 𝜌𝑣 2 )
𝑒 𝑓𝜑 −1 𝐶𝑚𝑎𝑥 /𝑟 𝑒 𝑓𝜑 + 1

Puissance maximum :
𝑝
𝑃 = (𝑇2 − 𝑇1 )𝑉 = 𝑇2 − 𝑇1 = (𝑇2 − 𝜌𝑣 2 ) − (𝑇1 − 𝜌𝑣 2 )
𝑣

𝑇 −𝜌𝑣 2
Avec 𝑇2 −𝜌𝑣2 = 𝑒 𝑓𝜑
1
𝑒 𝑓𝜑 − 1
𝑃 = 𝑣(𝑇2 − 𝜌𝑣 2 )
𝑃 = 𝑣(𝑇2 − 𝜌𝑣 2 )(1 − 𝑒 −𝑓𝜑 ) 𝑒 𝑓𝜑

Puissance transmissible nulle pour :

V=0 solution évidente

𝑇
𝑣𝜌 = √ 𝜌2 Décollage de la courroie : non adhérence, force d’inertie.

Recherche de la vitesse économique : puissance transmise maximum

𝑑𝑝 𝑒 𝑓𝜑 −1
=0 ( ) [(𝑇2 − 𝜌𝑣 2 ) + 𝑣(−2𝜌𝑣)] = 0
𝑑𝑣 𝑒 𝑓𝜑

𝑇2 − 𝜌𝑣 2 − 2𝜌𝑣 2 = 0

𝑇2 − 3𝜌𝑣 2 = 0

𝑇2 √3
𝑉𝑒 = √ = 𝑉
3𝜌 3 𝜌

7
P

Cours : Transmission de puissance mécanique

V
0 𝑉𝑒 𝑉𝜌

Remarque : on fait l’hypothèse que 𝑇2 est bornée supérieurement ou que 𝑇2 reste


constant en fonction de la vitesse.

Recherche de 𝑻𝟐 minimum à puissance constante


𝑑𝑇2
P= cte =0
𝑑𝑣

𝑝𝑒 𝑓𝜑
On a : 𝑣 𝑇2 = 𝑒 𝑓𝜑−1 + 𝜌𝑣 3

𝑑𝑇2 −𝑝𝑒 𝑓𝜌 𝑃 𝑒 𝑓𝜌
= 𝑉 2 (𝑒 𝑓𝜌 −1) + 2𝜌𝑣 = 0 𝑉𝑇 = 3√2𝜌
𝑑𝑣 𝑒 𝑓𝜌 −1

Soit 𝑝 𝑒 𝑓𝜌
𝑉𝑇 = 3√
2𝜌(𝑒 𝑓𝜑 − 1)

𝑇2

P=cte
𝜌𝑣 2

𝑇2 mini

2/v
V

8
Cours : Transmission de puissance mécanique

3) Etude de fonctionnement réel

On note un glissement relatif entre la face interne du lien et la


poulie : ce glissement vient du fait que lorsqu’on passe de 𝑇1 à 𝑇2
(𝑇2 > 𝑇1 ), et comme la courroie est élastique, il y a une augmentation de
longueur et par suite un glissement entre la face interne de la courroie et
la poulie.

Attention : ne pas confondre, patinage (force d’inertie) et glissement.

Hypothèse :

Zone de glissement
⃗⃗1
𝑉 𝑑𝑠1 𝑇1

Motrice (m)
Réceptrice (r)

Zone de non glissement


𝑑𝑠2
𝑇2 ⃗⃗2
𝑉
Zone de glissement

𝑤 𝑤 𝑉 𝑅𝑚 𝑅𝑚 𝑉1
𝑖 = 𝑤2 = 𝑤 𝑟 = 𝑅1
1 𝑚 𝑟 𝑉2 𝑅𝑟 𝑉2

𝑑𝑠2
𝑉2 = 𝑑𝑡
→ 𝑑𝑠2 = 𝑉2 𝑑𝑡

𝑇 ∆𝐿 𝐹
Or 𝑑𝑠2 = 𝑑𝑠0 + 𝑆𝐸2 𝑑𝑠0 (𝐸 𝐿
= 𝑆
= 𝜎)

𝑇2
𝑉2 𝑑𝑡 = 𝑑𝑠0 (1 + )
𝑆𝐸
𝑇1
𝑉1 𝑑𝑡 = 𝑑𝑠0 (1 + )
𝑆𝐸

𝑅𝑚 1 + 𝑇1 /𝑆𝐸 𝑅𝑚 : Rayon de la roue motrice


𝑖=
𝑅𝑟 1 + 𝑇2 /𝑆𝐸 𝑅𝑟 : Rayon de la roue réceptrice

9
Cours : Transmission de puissance mécanique

I : fonction du couple transmis.

𝑇1 + 𝑇2
= 𝑇0
2

𝑒 𝑓𝛼 − 1
(𝑇1 + 𝑇2 )𝑚𝑎𝑥 = 2(𝑇0 − 𝜌𝑉 2 )
𝑒 𝑓𝛼 + 1

4) Contraintes induites

La conception et le choix des courroies sont essentiellement basés


sur la capacité des courroies à transmettre la puissance requise à une
vitesse donnée et des conditions d’utilisation données.

- Contrainte normale le brin tendu :

La contrainte normale due à la force de traction 𝑇2 est déterminée


par la relation :

𝑇2
𝜎𝑡 = (En MPa)
𝑆
Où S est l’aire de la section de la courroie.
Pour une courroie plate multicouches de largeur b et d’épaisseur e (𝑒 = 𝑛𝑒𝑐 , n étant
le nombre de couches, et 𝑒𝑐 l’épaisseur d’une couche),
On obtient :

𝑇2
𝜎𝑡 =
𝑏𝑛𝑒𝑐

- Contrainte due à la force centrifuge

Cette contrainte est déterminée par la relation

𝑇𝑐
𝜎𝑐 =
𝑆

- Contrainte due à la flexion de la courroie

Cette contrainte est déterminée par la relation :

𝑒
𝜎𝑓 = 𝐸𝑡
𝑑1

10
Cours : Transmission de puissance mécanique

Où 𝐸𝑡 est le module d’élasticité de flexion de la courroie, et 𝑑1 le


diamètre de la poulie.

- Courroies totale

La contrainte totale est donnée par la somme de 3 contraintes :

𝜎 = 𝜎𝑡 + 𝜎𝑐 + 𝜎𝑓

Pour que l’utilisation de la courroie soit sécuritaire, il faut que la


valeur de la contrainte soit inférieure à celle de la contrainte admissible
𝜎𝑎𝑑𝑚 du matériau.

𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚

𝜎𝑎𝑑𝑚 : spécifiée par le fabricant

5) Conception d’une transmission par courroie

Pour faire la conception d’une transmission par courroie, il faut se


référer aux données du catalogue et aux recommandations de fabricants.

Le récepteur doit connaître au préalable les données de base suivante :

 La puissance à transmettre et la vitesse de rotation de la machine en trainante


(motrice)
 La vitesse de rotation de la machine entrainée
 L’entraxe ou les limites imposées par l’espace disponible (ce qui peut affecter
le choix de dimensions des poulies).
 Les conditions d’utilisation :

 Nature de la charge
 Présence de vibrations (chocs)
 Température atmosphérique, taux d’humidité, propreté, etc.….

6) Courroies trapozoîdales

Leur fonctionnement est caractérisé par le coincement dans la


gorge de la poulie. Le coincement accroît la force normale s’exerçant

11
Cours : Transmission de puissance mécanique

entre la courroie et les parois de la poulie, a pour but d’augmenter la


valeur des forces de frottement engendrées.

Pour tenir compte de ce phénomène, il faut calculer un coefficient


de frottement équivalent.

⃗⃗
𝑑𝑁 ⃗⃗
𝑑𝑁 ⃗⃗
𝑑𝑄

⃗⃗
𝑑𝑁
22 dN 𝑑𝜙⃗⃗
⃗⃗ ⃗⃗ + 𝑑𝑇
𝑇 ⃗⃗ ⃗⃗
𝑇
𝑓𝑑𝑁 𝑑𝑝 𝜙/2

𝜙/2
𝜙

𝑑𝜑 ⃗⃗
𝑑𝑁

(c)
(a) (b)

( a) Et (c) : l’équilibre des forces :


𝜙
𝑑𝑄 = 2𝑑𝑁 sin 2 (𝜙 Angle de la gorge) (1)
𝑑𝑇 ≈ 2𝑓𝑑𝑁 (Équilibre des forces horizontales) (2)
𝑑𝑄 ≈ 𝑇𝑑𝜑 (Équilibre des forces verticales) (3)

𝑑𝑇 𝑓
(1), (2) et (3) 𝑇
= 𝜙 𝑑𝜑 = 𝑓𝑒 𝑑𝜑
sin
2

𝑓𝑒 = coefficient de frottement équivalent

𝑓
𝑓𝑒 =
𝜙
sin 2

𝑇1
Equation: 𝑇2
= 𝑒 𝑓𝑒 𝜑

En tenant compte de la force centrifuge :

𝑇1 − 𝑇𝑐
= 𝑒 𝑓𝑒 𝜑
𝑇2 − 𝑇𝑐

12
Cours : Transmission de puissance mécanique

CHAPITRE 9

TRANSMISSION PAR CHAINES

1) Introduction

Comme les courroies, les chaines sont des éléments flexibles qui permettent la
transmission de la puissance entre deux arbres parallèles éloignés l’un de l’autre. Ils sont
composés de maillons articulés faits d’acier hautement résistants. Ils peuvent être utilisés
dans des conditions plus difficiles que celles des courroies.

Leur fabrication est normalisée et leur choix approprié se fait à partir de catalogue.

2) Généralités

2.1) Divers types de chaines

2 grandes catégories :

 Transmission de la puissance
 Chaines de manutention : convoyeurs à chaînes (transport,
manutention,…)

- Chaines à rouleaux : se sont des chaines de précision, (plus répandus dans


l’industrie : Ex : bicyclette). Elles sont composées de maillons extérieur ou intérieur.

13
Cours : Transmission de puissance mécanique
Plaque extérieure

Axe

Plaque intérieure

Douilles

Rouleaux

Plaque intérieure

Plaque extérieure

14
Cours : Transmission de puissance mécanique

Elles sont constituées d’un maillage simple, double, triple ou quadruple (ou plus).
Elles transmettent une puissance très élevée jusqu’à 450kw à de grande vitesse et ce à
niveau sonore acceptable.

- Chaines silencieuses :

Ou chaines à dents renversées : elles sont formées de plaques en forme de


doubles dents articulées sur douilles longues lesquelles forment les coussinets destinés à
recevoir les axes en acier rectifié.

Caractéristiques :

 Engrènement doux et plus silencieuse.


 Chocs plus faibles
 Rendement élevé (99%)

2.2) Avantages et inconvénients des chaînes

Avantages :
 Rapport de vitesse précis (absence de glissement)
 Rendement élevé (chaine bien choisi et bien entretenue)
 Durée de vie longue (durée de vie nominale 15000 h) : grande fiabilité
 Possibilité d’entrainer plusieurs arbres à partir de la même source de
puissance

D
Moteur

C
A
B

 Montage et entretien plus simple (prix de revient bas)


 Possibilités de fonctionner dans des conditions d’utilisation plus difficiles
que celle appliquées aux courroies (température plus élevée, charges plus
importantes, chocs plus sévères,…)

15
Cours : Transmission de puissance mécanique

Inconvénients :
 Niveau sonore important
 Absence d’amortissement de chocs
 Lubrification approprié nécessaire pendant la durée d’utilisation
 Masse linéique élevée

2.3 Longueur

𝑃(𝑧1 +𝑧2 ) 𝑃2 𝑧2 −𝑧1


𝐿 ≃ 2𝐸 + 2
+ 𝐸
( 2𝜋 ) 𝜋𝑑 = 𝑝𝑧

Vue l’architecture des chaines et pour éviter de recourir à des maillons spéciaux ou souder,
on calcule la longueur en nombre de maillons.

On divise par p :

𝐿 𝐸 𝑧1 + 𝑧2 (𝑧2 − 𝑧1 )2
= 𝐿𝑚 ≃ 2 + +
𝑝 𝑝 2 4𝜋 2 (𝐸⁄𝑝)

L’entrasse peut aussi être exprimé en nombre de mailons

𝐸
𝐸𝑚 =
𝑝

On a donc :

𝑧1 + 𝑧2 (𝑧2 − 𝑧1 )2
𝐿𝑚 ≃ 2𝐸𝑚 + +
2 4𝜋 2 𝐸𝑚

Donc l’entrasse modifiée 𝐸𝑚 est donné en fonction de 𝐿𝑚 par :

𝐿𝑛 𝑧1 + 𝑧2 𝐿𝑚 𝑧1 + 𝑧2 2 (𝑧2 − 𝑧1 )2
𝐸𝑚 = − + √( − ) −
4 8 4 8 8𝜋 2

Si on ne modifie pas l’entrasse, l’excès de longueur de la chaine va engendrer une flèche


dans son brin mou, cette flèche est donnée par :

𝑠 = √0.375 𝐶∆

Où ∆ est la différence entre la longueur choisie de la chaine et sa longueur calculée.

En général : s=2 à 3% de E

16
E
Cours : Transmission de puissance mécanique

3) Conception et choix de chaines

1.1 Efforts appliqués sur une chaine

La transmission par chaine engendre un effort de traction, donc une


tension 𝑇1 sur le brin tendu. Le brin mou est soumis à son poids les deux brins
sont soumis à la force centrifuge 𝑇𝑐 .

Tension utile : si on néglige le poids sur le brin mou :


𝑃
𝑇1 = 𝑉 (en N)

P : puissance en w

V : vitesse en m/s

Force centrifuge :

𝑇𝑐 = 𝜌𝑣 2 𝜌 : Masse linéique de la chaine

1.2 Procédure de conception d’une transmission par chaine

Normes Américains : ANSI B29.1 (chaines à rouleaux)


ANSI B29.2 (chaines silencieuse)
Français N.F. E26.102

Conditions standards :

 Montage parfaits et lubrification adéquates


 Effort uniforme (sans chocs) Ks=1 facteur de service
 Rapport de vitesse i=3
 Service 84 jour
 Durée de vie prévue 15000h, usure probable de 3% sur les rouleaux.

Conditions réels :

 Durée de vie souhaitée petite/ durée nominale


 Présence de chocs sévères ou renversement fréquent de la chaine
 Rove trop large
 Transmission importante 3 roues ou plus
 Lubrifiant ou entretien inadéquate

17
Cours : Transmission de puissance mécanique

 Présence de poussière, de saleté ou d’abrasifs.

- Puissance effective 𝑃́

𝑃́ = 𝑘𝑠 𝑝 P : puissance à transmettre
𝑘𝑠 : Facteur de service

- Puissance nette 𝑝́ 𝑟

𝑝́ 𝑟 = 𝑘2 𝑝𝑟 𝑝𝑟 : Puissance nominale

𝑘2 : Facteur fonction du nombre de rangs

du maillage

- Nombre de dents 𝑧1 et diamètre primitif 𝑑𝑝1 du pignon (1)

𝑘𝑠
𝑝́ 𝑟 ≥ 𝑝́ → 𝑝𝑟 ≥ 𝑝
𝑘2

A partir des tableaux, on choisit la chaine et donc 𝑧1 , 𝑑𝑝1 est calculé par :

𝑝21
𝑑𝑝1 =
𝜋

- Nombre de dents 𝑧2 et diamètre primitif de la roue (2)


𝑧2 𝑑𝑝 𝑤2
𝑖= = 2=
𝑧1 𝑑𝑝1 𝑤1
- Longueur de la chaine : Equation de 𝐿𝑚

- Vérification de l’angle d’enroulement


𝑑𝑝2 − 𝑑𝑝1
𝑜 = 180° − 2𝐴𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛 ( ) ≥ 120°
2𝐸

4) Conditions de fonctionnement

1. Arbres parallèles (surfaces particuliers de chaines spéciales)


2. Rapport de réduction 𝑖 ≤ 7
3. Positionnement des axes sur le plan :

18
Cours : Transmission de puissance mécanique

idéal Admissible à la vigueur A éviter

4. Pour éviter le contact répète des mêmes maillons avec les mêmes dents du
pignon, on recommande de choisir un nombre impair de dents si c’est possible.
On choisit de préférence 𝑧1 ≥ 17. Quand la vitesse est faible, on peut choisir
un nombre de dents faible (jusqu’à 6 dents) le pignon doit être monté sur un
arbre calculé selon d’autres considérations.
5. Pour la roue, on recommande 𝑧2 ≤ 110 pour éviter les risques d’allongement
prématuré et excessif des maillons de chaînes.
6. La vitesse de la chaîne est optimale à 12.5m/s. Pour les chaînes silencieuses,
cette vitesse atteindre 20m/s.
7. L’angle d’enroulement o doit être d’au moins 120°
8. L’entrasse doit se situer entre les limites suivants :
30 ≤ 𝐸𝑚 ≤ 50
Ou 30𝑝 ≤ 𝐸 ≤ 50𝑝
On peut cependant accepter une valeur maximale de E de 80p

19
Cours : Transmission de puissance mécanique

5) Critère de rupture

L’usure et la fatigue des surfaces des rouleaux entraînent une rupture de la


chaîne. On se met dans le cas critique de la chaîne soumise à de très grandes
charges et/ou fonctionnement à de très haute vitesse, il faut s’assurer de la
rupture de la chaîne et l’usure de ses composants.

- Conditions de rupture de la chaîne

Pour éviter la rupture de la chaîne, Il faut vérifie l’inégalité suivante :

𝑇𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒
𝑇1 + 𝑇𝑐 ≤
𝑐𝑠

𝑇1 : Tension utile

𝑇𝑐 : Effort centrifuge

𝑇𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒 : Charge minimale de rupture

𝑐𝑠 : Coefficient de sécurité

Pour les chaines à rouleaux, la charge minimale de rupture est donnée par
l’équation :
𝑇𝑟𝑢𝑝 =× 𝑝2
Où : ×= 86.2
P : pas exprimé en mm
𝑇𝑟𝑢𝑝 en N

- Conditions d’usure des composantes de la chaîne

La pression spécifique 𝑃𝑠 qui s’exerce sur la surface de contact entre les


rouleaux et les dents des pignons doit être intérieure à la valeur admissible
𝑝𝑎𝑑𝑚 (qui est fonction de la chaîne et de la vitesse de rotation du pignon)

Soit :

𝑇1 + 𝑇𝑐
𝑃𝑠 = ≤ 𝑝𝑎𝑑𝑚
𝐴
A étant l’air de la surface de contact nominale du rouleau avec les dents des
pignons.

20
Cours : Transmission de puissance mécanique

6) Etude cinématique
𝐵1
𝐴2
𝑜1 𝑜2 = 𝑏𝑎𝑡𝑖 𝐴1 𝐵2
𝑜1 𝐴1 = 𝑟𝑜𝑢𝑒1
𝑜2 𝐴2 = 𝑟𝑜𝑢𝑒2 ∆𝜃2
𝐴1 𝐴2 = 𝑐ℎ𝑎î𝑛𝑒 ∆𝜃1
𝑧1 𝑧2
𝑜1
𝜔2
𝜔1

∆𝜃1 2𝜋
𝜔𝟏𝒎𝒚 = =
∆𝑡 𝑧1 ∆𝑡
𝜔 𝑧
→ (𝜔2 ) = 𝑧1
1 𝑚𝑦 2

∆𝜃2 2𝜋
𝜔𝟐𝒎𝒚 = =
∆𝑡 𝑧2 ∆𝑡
⃗⃗𝐴
𝑉

𝐵
𝜋 A
−𝜃
2
𝐴1
𝐵1

y R 𝜋⁄
𝑧
𝐵́1

𝜔1

Hypothèse : la chaîne est horizontale dans son brin tendu.


𝜋 𝜋
⃗⃗𝐴 = −𝑅1 𝜔1 cos ( − 𝜃) 𝑥⃗ + 𝑅1 𝜔1 sin ( − 𝜃) 𝑦⃗
𝑉
𝑧 𝑧
Quand A est en 𝐴1
2𝜋
𝜃= ⃗⃗𝐴 = −𝑅1 𝜔1 cos 𝜋 𝑥⃗ − 𝑅1 𝜔1 sin 𝜋 𝑦⃗
:𝑉
𝑧 1 𝑧 𝑧

21
Cours : Transmission de puissance mécanique

⃗⃗𝐵𝜖 𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 = 𝑉
On a également : 𝑉 ⃗⃗𝐴 (avant que 𝐵1soit en contact avec B à 𝜖près)
1

- Quand A est en 𝐵1 : 𝜃 = 0
𝜋 𝜋
⃗⃗𝐵 = −𝑅1 𝜔1 cos
𝑉 𝑥⃗ + 𝑅1 𝜔1 sin 𝑦⃗
1
𝑧 𝑧
2𝜋
A une rotation de près, on est également dans le cas où A a dépassé le
𝑧

point 𝐴1 . Au moment du contact du point 𝐵𝜖 chaine avec le point 𝐵1 𝜖 roue, il ya


choc.
𝜋
⃗⃗𝐵 − 𝑉
𝑉 ⃗⃗𝐴 = 2𝑅1 𝜔1 sin 𝑦⃗
1 1
𝑧
= 𝜔1 𝑝𝑦⃗

Donc le choc est ⃗⃗𝐵 − 𝑉


|𝑉 ⃗⃗𝐴 | = 𝜔1 𝑝 il faut donc diminuer ce saut : quand 𝜔 ↗
1 1
on diminue p.

Diagramme :

−𝑉𝑥 𝑉𝑦

𝑅1 𝜔1

o
𝜋 2𝜋 3𝜋 4𝜋
o 𝑧 𝑧 𝑧 𝑧

o 𝜋 2𝜋 3𝜋 4𝜋
𝑧 𝑧 𝑧 𝑧
𝑉𝑥 𝜋
Soit 𝑉 = cos ( 𝑧 − 𝜃)
𝑥𝑚𝑎𝑥

𝑉𝑥𝑚𝑎𝑥 − 𝑉𝑥 𝜋 1 𝜋 2
= 1 − cos ( − 𝜃) ≈ ( − 𝜃)
𝑉𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑧 2 𝑧

2𝜋
Valeur maximale 𝜃 = 𝑧
,0

𝑉𝑥𝑚𝑎𝑥 − 𝑉𝑥 𝑘
( ) =
𝑉𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑧2
𝑚𝑎𝑥

Pour rendre cette fluctuation minimum, il faut avoir 𝑧 ↗

22
Cours : Transmission de puissance mécanique

7) Lubrification des chaines

Le mouvement relatif des maillons par rapport aux axes nécessite de lubrifier les
surfaces en contact par des lubrifiants spéciaux.

Il faut monter le chaines dans un carter pour mieux contrôler la lubrification et pour des
rainons de sécurité.

Types de lubrification

Selon la vitesse de la chaine et la puissance transmise, on utilise divers types de


lubrification :

1. Graissage périodique au pinceau ou à la burette lorsque :


𝑉 ≤ 1𝑚/𝑠 et 𝑝 < 3.5 𝑘𝑤
2. Lubrification par gouttes (environ 2 gouttes à la minute) lorsque :
𝑉 = 1 à 2m/s
3. Lubrification par bain l’huile (barbotage dans un carter étanche)
V=2 à 7m/s

4. Lubrification sous pression (l’huile doit être maintenue à une température inférieure à
70° c) lorsque :
V>7m/s

23
Cours : Transmission de puissance mécanique

CHAPITRE 10

LUBRIFIANTS

1) Introduction

On distingue 3 classes de lubrifiants :

a) Les poudres sèches (solides)


b) Les graisses (pâteuses ou semi-liquides)
c) Les huils (liquides)

Les huils et les graisses appartiennent à deux groupes principaux :

1. Les huils d’origines minérales et les graisses obtenues à partir de ces


huils
2. Les lubrifiants liquides synthétiques et les graisses dérivées de ces
lubrifiants.

2) Poudres sèches

Elles sont introduites sous forme de solide entre deux surfaces en mouvement
relatif pour assurer le lubrification, elle opposant une résistance au cisaillement

2.1 Utilisation

- Température de service est extrême (=1000°c, fours, laminoirs, etc.)


- Pressions unitaires très élevées.
- Environnement chimique hostile (pompe à acide, radiations,…)
- On veut que la résistivité électrique doit être minimale
- On veut éviter la contamination (nourriture, textile)
- On veut éviter le frittage (corrosion du contact)

Inconvients

- Coefficient de frottement relativement élevée (=0.02 à 0.3)


- Durée de vie militée (= 103 à 106 cycls)
- Ils ne contribuent pas au refroidissement des surfaces qu’ils lubrifiant.

2.2 mode d’application

Méthodes : frottage, incorporation à une résine ou à un liant, réaction chimique.

24
Cours : Transmission de puissance mécanique

Frottage :

On frotte les surfaces à protéger avec la poudre fine. La durée de vie du


graissage est courte, son efficacité est faible.

Incorporation à une résine ou on liant :

A basse température (< 250° C) on utilise comme résine phénoliques, époxy ou


polyamide. A haute température, on utilise des sels métalliques ou des céramiques. Les
couches d’application ont une épaisseur < 132 mm

Réaction chimique : le lubrifiant devient un oxyde du métal de base.

3) Les graisses

Elles s’opposent au mouvement jusqu’à un seuil critique de cisaillement


après quoi, elle se comporte comme un liquide

Contrainte de
cisaillement Solide en déformation plastique
𝐹
𝑧= Semi-liquide-solide (graisse)
𝑠

Huiles (liquide)

𝑣⁄
𝑦

z
y

25
Cours : Transmission de puissance mécanique

3.1 Utilisation
- On veut maintenir un lubrifiant liquide en place (partie solide utilisée).
- Il est difficile d’effectuer souvent le lubrification ou le lubrification fréquente est
injustifiée (partie liquide utilisée)
- La graisse sert de joint étanche contre les contaminations solides.

3.2 composition

Agents épaississant, fluide lubrifiant est additifs

Additifs :
- Agents anti-oxydants (0.05 à 1%)
- Agents anti-rouilles (0.2 à 3%)
- Agents anti-usure (0..5 à 15%)
- Agents dés activeurs (0.01 à 0.05 %) : agents qui annulent l’effet Catalyseur
de certains métaux (cuivre) avec l’huile.

4) Les huils

Lubrifiants liquide, ils ne s’opposent pas au mouvement

4.1 Utilisation

Les plus utilisés, ils infiltrent les surfaces en contact et réduisent le


frottement, le réchauffement et l’usure.

Mais, elles sont polluants et onéreuses pour l’environnement, donc il faut


utiliser un carter étanche pour récupérer l’huile, ceci fait une limitation d’utilisation.

Une deuxième limitation, est la température : A basse température, les


huils deviennent solides alors qu’à haute température elles se dégradent donc il
faut ajouter des additifs.

4.2 Propriété

- Viscosité
𝑣
𝐹 = 𝑝𝐴

F : force nécessaire pour conserver le mouvement relatif des doux surfaces
A : l’aire des surfaces mouillées

26
Cours : Transmission de puissance mécanique

V : vitesse
H : épaisseur du fluide entre les surfaces
P : constante caractéristique de l’huile pour une température donnée appelée
viscosité dynamique
Les tests de mesure de 𝜇 Sont délicats, alors on utilise plutôt des tests
qui mesurent la viscosité cinématique 𝜇 la relation entre les deux est :
𝜇 = 𝜌𝑣
𝜌 Étant la masse volumique du fluide

𝑣 viscosité cinématique (en 𝑚2 /𝑠)


Pour une température donnée :
𝜌𝑡 = 𝜌18°𝑐 − 0.00063 (t-15) (𝑔/𝑐𝑚3 )

𝜌15°𝑐 Étant mesuré selon des normes

- Relation avec la température V-T

Relation semi-empirique : (Walther)

Log (log(v+c))=m log T+g


V : viscosité cinématique
C : constante 0.6 et 0.8
T : température (en °k)
Met g deux constants caractéristiques de chaque huils.

- Relation avec la pression (V-P)

L’incompressibilité de l’huile donne une augmentation de la pression :

𝜇𝑝 = 𝜇𝑜 𝑒 𝛼(𝑝−𝑝𝑜 )
𝜇𝑝 : viscosité dynamique à la pression p
𝜇𝑜 : ……………………………………….atmosphérique 𝑝
P et 𝑝𝑜 ou bars
𝛼 : Coefficient V-P variant entre 1.5 10−3 (𝑏𝑎𝑟 −1 ) et 5. 10−3 (𝑏𝑎𝑟 −1 )

- Relation avec la température V-T

Relation semi-empirique : (Walther)

log(log(𝑣 + 𝑐)) = 𝑚 log 𝑇 + 𝑔


V : viscosité cinématique
C : constante 0.6 et 0.8
27
Cours : Transmission de puissance mécanique

T : température (en °k)

M et g deux constantes caractéristiques de chaque huils.

- Relation avec la pression (V-P)

L’incompressibilité de l’huile donne une augmentation de la pression


𝑦𝑝 = 𝑦0 𝑒 𝛼(𝑝−𝑝0)
𝑦𝑝 : viscosité dynamique à la pression p
𝑦0 :………………………………………..atmosphère 𝑝0

P et 𝑝0 ou bars

𝛼 : Coefficient V-P variant entre 1.5 10−3 (𝑏𝑎𝑟 −1 ) et 5. 10−3 (𝑏𝑎𝑟 −1 )

28

Vous aimerez peut-être aussi