Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Il va nous
permettre de comprendre comment l'état peut influencer
l'activité économique du pays. En effet, le budget de l'État ne
constitue pas uniquement un document comptable qui recense les
recettes et les dépenses du gouvernement. Il traduit les choix des
politiques économique sociales que le gouvernement projette de
mettre en place au cours de l'année budgétaire et des années à
venir. La politique et les stratégies financières des pouvoirs
publics (actions de la puissance publique par des moyens
essentiellement financiers) sont ainsi cristallisées dans son budget.
1
2005, le montant brut de ces recettes fiscales représente près de
20% du PIB.
2
la TVA avec un montant de près de 65 MMDH, soit plus du 2/3
du produit des impôts indirects.
L’endettement public
3
déflationniste s’il n’est pas réutilisé pour financer de nouvelles
dépenses.
L’instrument fiscal
4
disparaît. Le montant des prélèvements obligatoires augmente
d’abord de la même manière que l’augmentation des taux, mais
seulement jusqu’à un seuil maximal, correspondant au sommet de
la courbe. Au-delà de ce seuil maximal, le produit des
prélèvements obligatoire diminue de manière décroissante inverse
à l’augmentation des taux. Il irait même jusqu’à disparaître si le
taux devait atteindre 100 % puisque toute activité disparaît dans
cette hypothèse théorique.
5
utilisée dans les années 1980 aux États-Unis (Reagan, proposition
Jarvis en Californie) et au Royaume-Uni (Thatcher).
L’impôt excessif
Il s’agit d’un impôt qui dépasse par son ampleur les facultés
contributives des contribuables. L’impôt excessif est sanctionné
car il crée une rupture d’égalité devant les charges
publiques1.
L’impôt confiscatoire
6
Les dépenses du budget général ;
Les dépenses des budgets des services de l'Etat gérés de
manière autonome (SEGMA) ;
Les dépenses des comptes spéciaux du Trésor (CST).
7
Les dépenses imprévues et les dotations provisionnelles.
8
création est conditionnée par l'existence et la justification de
ressources propres provenant de la rémunération de prestations
ou de services rendus et représentant au moins la moitié du total
de leurs ressources autorisées par la loi de finances.
9
Le solde des services de l'Etat gérés de manière autonome
supprimés par une loi de finances est pris en recette au budget
général.
10
recettes. Ces comptes peuvent être alimentés par le produit
de taxes, de versements budgétaires ou de recettes
particulières. Sauf dérogations prévues par une loi de
finances, aucun versement au profit du budget général ou
d'un CST ou d'un SEGMA ne peut être effectué à partir
d'un compte d'affectation spéciale. La création d'un
nouveau compte d'affectation spéciale est conditionnée par
l'affectation de ressources autres que les versements
budgétaires et représentant au moins la moitié du total de
ses ressources autorisées par la loi de finances.
Les comptes d'adhésion aux organismes internationaux
Décrivent les versements et les remboursements au titre de
la participation du Maroc aux organismes internationaux ;
seules peuvent être portées à ces comptes les sommes dont le
remboursement est prévu en cas de retrait.
Les comptes de financement
Décrivent les versements sous forme de prêts de durée
supérieure à 2 ans ou d'avances remboursables de durée
inférieure ou égale à 2 ans, effectués par l'Etat sur les
ressources du Trésor et accordées pour des raisons d'intérêt
public. Ces prêts et avances sont productifs d'intérêts.
Les comptes d'opérations monétaires
D écrivent les mouvements de fonds d'origine monétaire.
Les CST sont créés par la loi de finances. Cette loi prévoit les
recettes de ces comptes et fixe le montant maximum des dépenses
qui peuvent être imputées sur ceux-ci. En cas d'urgence et de
nécessité imprévue et impérieuse, de nouveaux comptes spéciaux
du Trésor peuvent être créés, en cours d'année budgétaire, par
décrets, en application des dispositions de l'article 70 de la
Constitution. Les commissions parlementaires chargées des
finances en sont préalablement informées. Ces décrets doivent
11
être soumis au Parlement pour ratification dans la plus prochaine
loi de finances.
12
Toute somme afférente à une avance ou un prêt consentis
par l'Etat et non recouvrée dans les cinq ans de son échéance est
portée en dépenses au budget général par ouverture de crédits
d'égal montant dans la loi de finances qui suit; les recouvrements
postérieurs éventuels sont portés en recettes au budget général.
13
l’emploi, recherche scientifique, secteurs de pointe), sur des
secteurs en crise ou sur le secteur social.
14
Une politique de rigueur se caractérise par la volonté de
réduire le montant des dépenses budgétaires. Or, l’examen des
différentes catégories de dépenses révèle que les possibilités de
réduction sont très limitées.
15
des entreprises publiques et des organismes de sécurité sociale. Si
le solde est positif, un déficit du budget de l’État est acceptable.
Au contraire, si ce solde est négatif, toute augmentation des
dépenses publiques devra se traduire par une augmentation de la
pression fiscale.
16
passe de 15,8 % en 1926 à 13,6 % en 1929. Suit une période de
fluctuation, marquée par la déflation Laval de 1935 (compression
des dépenses), puis une nette croissance du poids des dépenses
publiques, qui atteint un maximum en 1936 avec 21,5 % de la
PIB.
a. L’effet de cliquet
b. La loi de Wagner
17
La loi de Wagner constitue la plus célèbre explication de la
croissance des dépenses publiques. L’idée est simple :
l’industrialisation conduit à l’augmentation de l’intervention de
lʼétat et à lʼaccroissement de la part des dépenses publiques dans
le revenu national. En effet, au XIX° siècle nous assistons à
l’industrialisation et l’urbanisation qui l’accompagne et entraine
une multiplication des dépenses d’administration général,
d’infrastructure, d’éducation et d’aide sociale. Les
transformations structurelles impliqueraient que les dépenses
publiques augmentent plus vite que le PIB.
18
prélèvements obligatoire pour financer ces dépenses. La demande
est rationnée et rien ne se passe jusqu’à ce qu’un accident
historique survienne. Certaines circonstances exceptionnelles
permettent de cristalliser une hausse des dépenses publiques. Les
guerres obligent à mettre en place une économie de circuit, la part
des dépenses publiques augmente, la pression fiscale augmente.
Au lendemain des guerres le maintien de la pression fiscale est
admis et les citoyens acceptent de voir des dépenses civiles se
substituer aux dépenses militaires.
19
facilement l’analyse de Baumol à l’administration qui par nature
est un secteur qui a des difficultés à faire des gains de productivité
et comprendre les raisons de la hausse des dépenses publiques à
qualité de service public identique. On sait que dans
l’administration la part des dépenses de fonctionnement et de la
rémunération des salariés est importante.
20