INTRODUCTION :
Le présent document a pour premier objectif de fournir des notions de base sur
différentes maladies mentales, leur définition, les symptômes et manifestations
comportementales associées ou qui la caractérisent.
Puisque ce document est destiné aux intervenants et aux stagiaires, son format
a été pensé en fonction d’une consultation rapide, chaque fois que le besoin
s’en fait sentir.
REGARD SEMIOLOGIQUE
Vieillissement normal :
Vieillissement pathologique
- AVC
- Tumeur ; maladie de parkinson
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Ici, il faut poser des questions sur les choses n’ayant pas trait à la maladie, ni à
la consultation.
3° présentation :
Un visé diagnostique ;
Un visé thérapeutique ;
Un visé pronostic
1. VOLET DIAGNOSTIQUE
I. DONNEES ANAMNESTIQUES
Nom et prénom
Sexe et âge
Adresse
Plaintes principales :
Psychiatrique
Personnels : médico-chirurgicaux
Antécédents : gyneco-obstetricaux
Hérédo-collatéraux-familiaux
Développement psychomoteur
Biographie: profession
Religion
Habitus
Etat civil
Eventuel traumatisant
Histoire de la maladie :
Complément d’anamnèse :
Normale
Stéréotypie gestuelle
4. Activité gestuelle : normale
Maniérisme gestuel
Diminuée
Facile
Superficiel
Difficile et laborieux
6. Contact : réservé
Familier (hyper syntone)
Indiffèrent
SYNDROME PSYCHIATRIQUE :
Psychomotricité : diminuée
Troubles du sommeil
Troubles végétatifs :
Troubles de l’appétit
Sans particularité
Examen neurologique :
Troubles neurologiques
Conclusion :
Il s’agit de patient âgé de…….. Amené ou transféré au C.N.P.P. par……………………Pour……………
Dans ses antécédents, il est noté…………………………. L’histoire de la maladie remonte
à…………Chez qui au complément d’anamnèse, nous avons relevé…………………………………………
Tenant compte de notre observation psychiatrique, nous avons pensé :
DIAGNOSTIQUE SYNDROMIQUE :
Pour se faire, il faut prendre :
les éléments de l’observation psychiatrique (syndrome psychiatrique) ;
les éléments positifs dans l’identité ;
les plaintes ;
les éléments positifs de l’histoire de la maladie ;
les éléments positifs du complément d’anamnèse ;
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1. SYNDROME DELIRANT
nous avons un délire à thème de persécution (signaler ce que le malade disait), à mécanisme
hallucinatoire (visuelle, auditive) ou imaginatif, ou encore interprétatif ; mal systématisé avec
comme réaction (fugue, isolement etc…)
2. SYNDROME DISSOCIATIF
Indifférence affective : on ne sait pas s’il est dans la joie ou dans la colère.
Émoussement affective
Ambivalence affective : exprime 2 sentiments à la fois (la haine et la joie)
Ex : il te gifle et puis il commence à sourire ; refus de la main tendue
Humeur : discordance affective : il est là, il rit seul (mais ça peut aussi être un
Dialogue hallucinatoire)
Idées dissociées
Discours désorganisé, flou émaillé des coq-à-l’âne, bizarrerie
Ils entendent sans écouter et voient sans regarder, mutisme/ semi-mutisme
Discordance des idées, néologisme, paralogisme, agrammatisme
Intellect : Sd autistique : replis sur soi, impénétrabilité de la pensée
Balance des mots incompréhensibles ; fading mental ; incohérence.
Fonction neuro-végétative : insomnie ; anorexie
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3. SYNDROME MANIAQUE
Bien orienté dans le temps et dans l’espace : sans importance pour le sujet
Tachypsychie fuites des idées, coq-à-l’âne : il va d’une idée à l’autre sans
Pouvoir se fixer sur aucune. Ex: MESSI AZA GRAND JOUEUR, EEH KABILA AZA FAUX
Attention éparpillée (hypoprosexie) :
Ex : OZO LOBA NAYE, AZO KIPE YO KUTU TE, AZA KUNA TE
Intellect : hypermnésie : il rappelle les souvenirs au cours de la crise avec une
Abondance de détails.
Production imaginative : riche et exaltée pseudo-délire
Thème : grandeur : NGA NAZA OBAMA, NAZA ROI
Mystico-religieux : NGA NAZA SAINT ESPRIT, NAZO SOLOLA NA NZAMBE
Ne croit pas à ses idées (l’adhésion est partielle), il peut même en rire
4. SYNDROME DEPRESSIF :
Tristesse
Anhédonie : incapacité à éprouver du plaisir dans les situations ordinaires.
Pertes de centre d’intérêt
Humeur : douleur morale
Anesthésie affective
Indifférence affective
Ralentissement
Asthénie
Psychomotricité : aboulie
Bradypsychie
Hypoprosexie
Intellect : dévalorisation : autoaccusation, culpabilité
Idée de série noire
Idée de ruine
Idées suicidaires
5. SYNDROME D’INHIBITION :
Humeur : hypothymie
Ralentie
Aboulie
Psychomotricité : stupeur
Amnésie élective
Bradykinésie : lenteur des mouvements
Catatonie
6. SYNDROME D’EXCITATION :
Humeur : hyperthymie (faite parfois des rires, des pleurs, des cris, hurlement)
Déambulation
Mouvements intense et brusque
Auto ou hétéro-agressivité
Psychomotricité : hyperactivité psychomotrice désordonnée
Ne se tient pas en place
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Tachypsychie
Méconnait les limites sociales
Élévation de la voix, tendance logorrhéique
Intellect : vociférations
SYNDROME DE CONVERSION :
SYNDROME DE KORSAKOFF :
DIAGNOSTIQUE ETIOPATHOGENIQUE :
DIAGNOSTIQUE NOSOLOGIQUE :
Psychose ;
Névrose.
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ELEMENTS DE DIFFERENCE
Personnalité Tr. global Tr. Partiel
Trouble du cours de la pensée ++ -
Vie affective et humeur ++ -
Perte du contact avec la réalité ++ -
Lucidité critique et demande - +
d’aide
Perturbation de la faculté de ++ +-
communication
Troubles du langage + -
Délire et/ou hallucination ++ -
Caractère compréhensible des - +
troubles
Gravité Non
pertinent
A. PSYCHOSE
Il en existe deux types :
I. PSYCHOSE FONCTIONNELLE AFFECTIVE (PFA) OU TROUBLE DE
L’HUMEUR
Humeur :
souffrance intérieure : perte de l’élan vital, désespoir
Dégout de la vie
sentiment de dévalorisation ou de culpabilité inappropriée
Manifestations : diminution de la capacité de penser, de se concentrer
idées ou tentative suicidaire
insomnie ou hypersomnie
idées de série noire
idées d’infériorité
2. EPISODE MANIAQUE
Manie : excitation de toutes les fonctions psychiques et neurovégétatives
thymique
Exaltation des fonctions psychomotrice
intellectuelle
neurovégétative
Manie délirante :
1. P.F.N. AIGUË
Durée : 1 à 6 mois
Critères diagnostiques Signes de la schizophrénie
Présence ou non du dysfonctionnement social et
occupationnel (alors que présent dans la schizophrénie)
2. P.F.N.A CHRONIQUE
1. SCHIZOPHRENIE :
Psychose chronique caractérisée par la dissociation de la personnalité psychique sur
tous les plans (psychomotricité, intellectuel, humeur)
Durée ≥6 mois idées délirantes
Critères diagnostiques signes positifs : hallucination
désorganisation de la pensée et du
comportement
Affectivité moins vive
Signes négatifs absence de volonté
indolence
retrait social
dysfonctionnement déficit de l’attention
psychosocial aboulie
pauvreté du discours
catatonie
fading mental
émoussement affectif
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Sd dissociatif
Sd délirant
Du point de vue syndromique : sd autistique
Dysfonctionnement socio-professionnel
N.B : Les signes négatifs : quelque chose que le malade doit faire mais il ne fait pas. Ex : ne
marche plus
Formes cliniques
1. Type paranoïde :
Prédominance des signes positifs et signes négatifs
Idées de persécution et la peur engendrée par ces idées
Hallucinations surtout auditive mal systématisées
Sd délirant mal systématisé
c.à.d. à l’avant plan, vous avez :
sd dissociatif
3. Type catatonique
Sd catatonique à l’avant plan
Inertie et le négativisme
Prédominance des signes psychomoteurs
4. Type indifférencié
On a au moins deux signes de trois premiers types. Tableau incomplet
5. Type résiduel
Absence des signes positifs c.à.d. la personne n’a plus de délire, ni
d’hallucination, ni désorganisation de la pensée ou de comportement
Présence des signes négatifs qui peuvent encore persister pendant
longtemps.
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Même si elle est dite « schizo », cette forme de trouble psychotique n’appartient pas
vraiment à la famille de schizophrénie.
En fait, elle se caractérise plutôt comme un épisode dépressif majeur, un épisode maniaque
ou un épisode mixte en même temps qu’un délire, des hallucinations, de la désorganisation
de la pensée et des comportements ainsi que d’autres symptômes négatifs tels que ceux que
l’on retrouve dans la schizophrénie.
Ces troubles surviennent progressivement, ce n’est pas au même moment que le malade le
développe. Alternance entre la manie et la dépression avec notion d’adaptation en inter
crise.
Explication :
En temps normal, la ligne isothymique peut varier en rapport avec les événements ou les
circonstances de la vie.
Ex : En tenant compte des événements de la vie, une personne normale peut soit se fâcher
ou être joyeuse. C’est ça la normalité. C’est ce qu’on appelle versatilité de l’humeur. Tout
comme le courant, ça peut par moment être faible ou fort.
Vous pouvez être triste, ça apparaît normale, mais si ça persiste plus de deux semaines et ça
affecte même votre travail ou votre vie, là, ça devient pathologique.
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Les individus qui sont en inhibition neurovégétative : leur ligne thymique va quitter la
normale pour descendre un peu plus bas. On donne des thymorégulateurs pour les soigner
afin que ça retourne à la normale.
De même, les individus qui sont en excitation neurovégétative, leur ligne thymique quitte la
normale pour monter un peu plus haut. On donne des thymorégulateurs
Ex : quelqu’un qui vient te voir en 2013 pour la dépression, on le soigne, il guérit. Après, en
2015, il revient encore pour une manie, on le soigne, il guérit. Deux ans après, il revient
encore avec ce même tableau. Maintenant, le psychiatre va rechercher s’il récupère dans ces
deux maladies.
Notion d’adaptation entre les crises : la personne reprend ses activités de départ
Formulation diagnostique
N.B: une dépression peut passer inaperçue c.à.d. L’entourage du malade n’a
pas pu constater et il vous ramène directement le sujet dans sa phase
d’excitation c.à.d. la manie, là on parle de trouble unipolaire (c.à.d. vous n’avez
retrouvé qu’un seul pole trouble unipolaire)
Résumé :
2. BIPOLAIRE TYPE II
L’épisode hypomaniaque est marqué par une période nettement délimité d’au
moins 4 jours, pendant la quelle il existe une élévation anormale et persistante
de l’humeur ou une humeur expansive ou irritable. Il diffère de l’épisode
maniaque par l’absence de délire dans les idées de grandeur.
Diminution de l’excitation maniaque, irritabilité
Délire systématisé
Diagnostic héteroagressivité
personnalité paranoïaque
6. PARAPHRENIE
Trouble de l’attention
Problème de concentration
Trouble de la mémoire
Anxiété
Signes : tableau dépressif
Faible estime de soi, impulsivité
Perte de contrôle passible
Délinquance possible
2 groupes :
Abus d’une substance se caractérise par l’utilisation répétée et inadéquate d’une substance
malgré les conséquences sociales et interpersonnelles indésirables, récurrentes et
significatives pour la personne et pour son entourage.
Drogue : substances légales ou illégales qui sont prises de manière à mettre la santé
physique et mentale de la personne en danger, soit par dépendance, abus, intoxication, ou
sevrage
Sédatifs
Hypnotique et anxiolytiques
Benzodiazépines et dérivés
Troubles : carbamates
Barbituriques
Somnifères et anticonvulsivants
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Légère : 50-70
Moyenne : 35-49
Déficience : grave : 20-34
Profonde : 20
Déficit de l’attention
Déficit de concentration
Signes : difficultés d’apprentissage
Anorexie, agressivité, automutilation, stéréotypie, impulsivité.
B. NEVROSE
Trouble anxieux
Trouble phobique (névrose phobique)
On a : trouble obsessionnel-compulsif
Névrose hystérique
1. TROUBLES ANXIEUX
Manifestation spontanée
Imprévisible des attaques de panique
Anxiété inter critique
Peur d’être faible
Trouble : démoralisation
Panique évitement
Trou de la mémoire
On a : difficulté de concentration
Irritabilité
On a :
Syndrome de reviscence du traumatisme
Troubles phobique :
Phobie spécifique ou simple : peur isolé d’une seule situation ou d’un objet dans l’enfance.
Compulsion : conduite que le sujet accomplit sous la force d’une contrainte interne
Obsédante
Névrose hystérique
Syndrome de conversion
Personnalité histrionique
Belle indifférence
On a : astasie-abasie
N.B : il cherche à attirer toute l’attention vers lui d’où il peut simuler n’importe quelle maladie
justifiant le polymorphisme du tableau clinique
DIAGNOSTIQUE PERSONNOLOGIQUE :
Définition : Ensemble des modes durable des conduites et de l’expérience vécues qui devient
notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.
La cognition
L’affectivité
Le fonctionnement interpersonnel
Le contrôle des impulsions
Subdivisions :
Chaque trouble de personnalité possède des caractéristiques particulières qui permettent de
l’identifier.
Groupe A
Trouble de personnalité paranoïde
Trouble de personnalité schizoïde
Trouble de personnalité schizotypique
Groupe B
Trouble de personnalité antisociale
Trouble de personnalité limite
Trouble de personnalité histrionique
Trouble de personnalité narcissique
Groupe C
Caractérisé par une méfiance soupçonneuse envers les autres dont les intentions sont interprétées
comme malveillantes.
Paranoïde
Comportement
Caractéristiques : Détachement des relations sociales et une restriction de la variété des expressions
émotionnelles. Il est parfois associé à des troubles de personnalité (schizotypique ; paranoïde et
évitante).
Comportement
Caractéristiques : Gene aigue dans les relations proches par des distorsions cognitives et
perceptuelles et conduites excentriques.
Tendu et méfiant
Maniérisme inhabituel
Habituellement négligé
Irritable et agressif
Affect et cognitif
La personne est rassurée par un objet transitionnel que par la relation avec une autre personne.
Idéation persécutoire
Affect et cognitif
Actes impulsifs
-Crise de boulimie
Maquillage.
Elle est marquée par la surestimation de soi, et de sa valeur, des fantaisies, de célébrité et
supériorité et de relation interpersonnelle superficielle et utilitaire.
Le besoin, désirs ou sentiment d’autrui sont considérés avec mépris comme des marques de
faiblesse et de vulnérabilité.
Arrogant et hautain
Caractéristiques : Mode général d’inhibition sociale par des sentiments de ne pas être à la hauteur
et par une hypersensibilité au jugement négatif d’autrui. Elle est marquée par la timidité, la crainte,
le doute, le retrait social, le surconformisme et l’anonymat.
Affectif ou cognitif : fantasme sur les relations idéales avec les autres
CARACTERISTIQUES : comportement soumis, lié à un besoin excessif d’être pris en charge et à une
peur de la séparation ou de l’abandon. Les comportements dépendants et soumis visent à obtenir
l’assistance d’autrui suite à une perception de soi-même comme incapable de fonctionner
adéquatement sans aide.
Comportemental :
Comportemental :
Difficulté à adapter les idées des autres, ne voit pas leur point de vue ;
Attention laborieuse aux règles, détails mineurs, l’organisation, les listes, les
emplois du temps, les questions de femme
Expression affective contrôlée ou formelle ;
Difficulté à exprimer des sentiments tendres ;
Colère indigeste, ruminations, indigné ;
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2. VOLET THERAEUTIQUE
biologique ;
psychologique ;
social : ergothérapie ;
réhabilitation.
Ttt de fond
Dimension biologique
On recourt à des médicaments appelés psychotropes, qui agissent sur le système nerveux
central.
On cite parmi eux :
les neuroleptiques ;
les antidépresseurs ;
les anxiolytiques ;
les thymoregulateurs ;
les barbituriques.
Les neuroleptiques sédatifs : ils ont des propriétés sédatives et hypnotiques. Il s’agit de :
- chlorpromazine (largatil) : comp de 100, 50 et 25mg. Ici on utilise 100mg
- levomepromazine (nozina)
Ces deux médicaments se retrouvent dans la famille chimique de phénothiazine.
Avec ces médicaments, ne jamais dépasser 300mg
Mécanisme d’action :
dépression
sd de parkinson
trouble du rythme
allongement de l’espace QT (tachycardie ventriculaire, torsade de pointe)
hypotension orthostatique
galactorrhée ;
aménorrhée ;
gynécomastie ;
impuissance sexuelle ;
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trouble de l’accommodation ;
mydriase
constipation ;
Au niveau rénal :
rétention urinaire infection
N.B : le sd malin est une urgence médicale. Avant d’y penser, il faut exclure d’autres causes ;
une fois confirmé, vous devez arrêter le produit et référer le malade à la réanimation.
On a RISPERDOL (RISPERDAL ou RX) ; il est utilisé sous forme comprimée de 2mg, 4mg
L’avantage est qu’ils agissent sur les signes positifs et négatifs, ce qui fait qu’il stabilise
l’humeur et il est en même temps antipsychotique. Il a moins d’effets secondaires
Les thymoregulateurs :
Le vrai et le seul c’est le sel de lithium, mais on ne l’utilise pas ici à cause des effets
indésirables majeurs. On recourt aux barbituriques, comme :
carbamazepine (tegretol) : comp 200mg (1 matin/soir)
Dpakin : c’est un antiépileptique, mais on l’exploite pour ses propriétés
thymoregulateurs.
PROCEDURE DETAILLE
I. ANAMNESE
1. IDENTITE :
Adresse : Sexe :
N.B : le sexe est biologique c.à.d. par rapport aux chromosomes tandis que le
genre est social et culturel
A. ATCD personnels :
Antécédents psychiatriques :
Est-ce la première fois ? si non ! préciser l’âge du premier
épisode (accès ou crise) : ceci permet de prédire le
pronostic.
Agitation ou excitation ;
Inhibition ;
Troubles de comportement ;
Notion d’accident de trafic routier ;
Trauma crânien ;
Maladie générale ;
Traitement reçu :
- Le malade est-il suivi ?
- régularité au traitement ;
- est ce s’il y a eu une adaptation en inter crise (c.à.d.
reprise de l’activité après traitement)
- Préciser les médicaments reçus ainsi que leur dose
Antécédents médico-chirurgicaux :
Antécédents gyneco-obstetricaux :
Antécédents héréditaires :
fièvre ?
Diabétique : traitement suivi ?
Glycémie combien ?
PVV : traitement suivi ;
HTA : traitement suivi ?
Insomnie ?
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A. PRESENTATION :
1. Biotype (constitution ou morphologie) : on peut avoir selon la typologie
de Kretschmer :
Astheno-longiligne (leptosome) : individu s’étendant plus en
hauteur, maigre quelque soit l’alimentation.
Pycnique ou bréviligne ou curvisome : individu s’étendant plus en
largeur qu’en hauteur
Athlétique : individu de bonne taille moyenne à musculature solide
et compacte
2. Tenue vestimentaire et corporelle :
Tenue vestimentaire : en rapport avec les vêtements c.à.d.
l’habillement ou accoutrement ;
Tenue corporelle : en rapport avec le soin ou l’entretien de son
corps.
sale,
négligée,
débraillée,
excentrique,
excentravagante,
surchargée,
incurie : tenue malpropreté extrême
insuffisante voir incomplète
3. Mimique :
Hypermimie ;
Hypomimie ;
dysmimie ou paramimie ;
figé
4. Activité gestuelle:
stéréotypie gestuelle : apparition et répétition de même geste
beaucoup plus élaboré ;
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maniérisme :
- verbal : parler d’un ton comique, menaçant.
- Gestuel : marcher comme quelqu’un d’autres (voyou,
musicien, pasteur)
5. Langage :
Logorrhée ;
mussitation ;
mutisme ;
mutacisme ;
palilalie ;
écholalie ;
néologisme ;
paralogisme ;
lapsus ;
aphonie
6. Contact :
facile ;
superficiel ;
difficile ;
laborieux ;
indiffèrent ;
réservé ;
familier (hyper syntone)
B. SYNDROME PSYCHIATRIQUE :
versatilité (labilité) ;
ambivalence affective ;
monotone affectif.
2. Psychomotricité : soit stable ou instable :
tasikinésie
akatisie
Activité ludique (de jeux)
Syndrome catatonique : Fixation d’attitude : catalepsie, signe
d’oreiller psychique, négativisme(ne répond pas à la sollicitation
de l’autre), oppositionisme, Echopraxie, echomimie.
3. Intellect :
Orientation temporo-spatiale :
Bonne orientation
Désorientation temporale : le fait de ne pas se retrouver
dans le temps (jour, date, mois).
Désorientation spatiale : le fait de ne pas se savoir à quel
endroit, on se trouve.
Désorientation temporo-spatiale : le fait de ne pas se
retrouver dans le temps, ni dans l’espace.
Désorientation allo psychique : difficulté à identifier les
autres.
Désorientation auto psychique : difficulté à s’identifier soi-
même.
Il faut poser des questions pour détecter s’il est concentré ou pas. Par
exemple : tu t’appelles comment ? Tu as combien d’enfants, vous faites
l’amour combien de fois ?
Examen de la pensée :
cour de la pensée :
- tachypsychie ;
- bradypsychie ;
- phénomène barrage ;
- fuite des idées ;
- pensée incohérente
Contenu de la pensée :
- jeux des mots. Ex : likolo ; lisolo ; lisoko
- Coprolalie : utiliser avec aisance des termes obscènes.
Ex : makata na yo ; masoko ya tata nayo
- Idée délirante ou délire
- Hallucination ;
- Interprétation ;
- Imagination ;
- illusion
Degré de systématisation : cohérence des idées délirantes. Il faut voir si
c’est mal ou bien systématisé
Réaction face à délire : l’attitude du sujet vis-à-vis de tout ça. Il peut y
avoir :
- Auto-agression : refus de manger, changement d’hôpitaux, isolement,
fugues
- Hétéro-agression : adoption d’un comportement bizarre vis-à-vis de
son entourage. Soit agression, injures, poursuite judiciaire etc…
III. FONCTIONS VEGETATIVES :
Trouble du sommeil : hypersomnie, dysomnies, insomnie, cauchemar,
somnambulisme, somniloquie, énurésie nocturne
Trouble de l’appétit : anorexie, boulimie, mérycisme, dipsomanie, pica,
potomanie, refus alimentaire
IV. EXAMEN SOMATIQUE : état général : T.A, pulsation, température, la
fréquence cardiaque, fréquence respiratoire. Ça peut être bon ou
altéré.
V. EXAMEN NEUROLOGIQUE : existence ou non des troubles
neurologiques.
Diagnostique syndromique :
Syndrome délirant :