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Le Gage de Chair
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SANDRA B.
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2015
Chronique d’une rencontre dangereuse
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CHAPITRE I
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Papa l’a très mal pris et c’est comme ça que la relation privilégiée que
nous avions s’est vu cassée.
Même pour payer mes études c’était la bagarre, même quand j’étais en
vacances chez nous, à mon retour c’est à peine si il me donnait même l’ar-
gent pour rentrer sur Douala.
Dieu merci, je vendais pendant le jour du marché des vêtements que je
prenais à Bafoussam et ça me donnait un peu d’argent de poche.
Bref Ma kata était la fille d’un des plus grands sorciers de Badenkop, tout
le monde le savait, ou papa jouait seulement les aveugles oohh ? C’est lui
seul qui savait.
N’est-ce pas le voilà aujourd’hui qui était bien au froid à la morgue de
Bafoussam ??? Qui savait si elle connaissait quelque chose sur ça ?
J’ai consolé maman du mieux que je pouvais.
J’étais l’ainée, sa confidente, son amie. On se disait beaucoup de chose
avant mon départ, même ses problèmes avec papa elle se confiait à moi.
J’ai essayé de trouver les mots, déjà pour qu’elle ne se roule plus au sol
le deuil était sorti déjà depuis deux jours mais dès qu’elle m’a vu, ça a ra-
fraichit la page des pleurs là.
On a pleuré ensemble, je l’ai maintenu serré dans mes bras, toutes deux
assises au sol, au milieu de quelques mamans qui ont repris en chœurs le
refrain de nos lamentations.
Papa était bel et bien partit.
La présence de tous ces notables, de ses amis, de mes tantes et oncles, me
le confirmait au cas où besoin était.
Maman s’est endormi contre moi, pendant que je réfléchissais à quoi allait
ressembler cette nouvelle vie.
J’avais trois petits frères : qui allait payer leurs études ? Moi-même en 1
ère année à l’ESSEC de douala je voyais claire ? Nous étions au mois de
Novembre et je n’avais même pas encore payé haaap sur mes frais de sco-
larités.
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Maman m’avait dit que les enfants n’avaient même pas tous leurs four-
nitures, mon Dieu quelle situation…
Le soir nous avons fait la réunion pour l’organisation du deuil.
Comme papa était quelque chose à la chefferie là, on ne devait pas trainer
avec son corps à la morgue, il l’avait d’ailleurs refusé, donc son deuil a
été programmé pour le WE qui suivait, après validation de cette date par
le chef.
J’ai croisé ce soir-là, la fameuse Maa Kata entourée de sa famille, même
bonjour là je ne lui ai pas moi dit.
Quand elle m’a vu elle a fait semblant de pleurer encore le deuil, je voulais
d’abord la ndem mais les gens étaient là, autour de nous. J’ai pleuré mon
petit malin avec elle, même si finalement je me suis retrouvée entrain de
pleurer franchement. En matière de douleur en Afrique, au Cameroun et
particulièrement à Badenkop, en ce genre de ce jour-là, « l’Ennemiage »
ne compte pas, tout le monde pleurait sa quantité et avait mal.
A quelques jours du deuil, on a organisé comme on a pu le deuil et on
avait une dernière réunion avant l’enterrement.
En fait quand je dis « on », je n’y était pas pour grand-chose, la famille
était là pour ça, certains de mes camarades de classe souhaitaient venir,
mais je me refusais de leur donner des informations exactes parce que vu
que le budget du deuil semblait ne pas suffire, je ne savais pas trop com-
ment les recevoir.
On avait même du liquider la boutique de papa, mais la famille de papa
n’avait rien donné à maman pour organiser le deuil avec sa famille, elle
avait eu certes des aides mais le truc la sentait le roussi, de plus à l’école,
on ne se doutait pas de ma condition si modeste. Donc pas question de
faire voyager des gens derrière moi
Je venais de toute façon de commencer l’université, mes nouveaux amis-
là n’étaient pas si proches que çadonc je les ai barré.
Seule mes deux amies du village, qui elles faisaient encore le BACC al-
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Nous avons pris la voiture maman, mes frères, et certaines de ses sœurs.
L’autre femme aussi se déplaçait avec sa famille, les amis, chacun se dé-
brouillait pour se rendre à Bafoussam et de là, après la levée, on était sup-
posé rentrer directement au village pour l’enterrer le samedi matin.
Ça a été l’une des épreuves les plus difficiles de ma vie, principalement
quand il a fallu accompagner maman pour le revêtir dans la salle-là, on
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était avec mon oncle, le frère ainé de papa et sa tante, elle-même déjà très
âgée.
Il était là, méconnaissable, son corps avait changé et ça a suscité l’indi-
gnation de son oncle qui en patois s’est exclamé en disant, ça ce n’est pas
naturel, onva chercher et on va trouver.
Je n’arrivais pas enlever mes yeux de la scène, il était recouvert d’un drap
blanc, un père que j’avais laissé bien en forme, « zéro » la vie avait chanté
quelqu’un vraiment il ne mentait pas.
Maman a failli s’évanouir même trois fois mais dans la tradition elle de-
vait être là, pour l’habillement de son mari.
Papa avait une distinction à la chefferie mais sa part n’était pas au niveau
des notables suspects dont on ne devait même pas voir le corps-là, voilà
pourquoi, elle avait l’obligation d’être là, et elle avait intérêt à être forte
car le veuvage l’attendait fort fort elle et sa coépouse, et ça ne riait pas.
Elle allait pleurer, fallait-pas être pressé.
Elle avait neuf jours, sans se laver, assise au sol, en mangeant et buvant
des décoctions, tout en jurant qu’elle n’était rien dans la mort de son mari.
Surtout avec la façon dont sa belle-famille l’avait maté, elle s’étant marié
jeune-là. Elle en avait vu de toutes les couleurs avec sa belle-maman et
jusqu’à sa mort, celle-ci ne cessait de la martyrisé, lui donnant toutes
sortes de travaux pénibles, lui exprimant ouvertement son mépris, bref
ma grand-mère était une dure, même si elle n’aimait pas notre mère, elle
aimait lorsqu’on allait lui rendre visite à Denkeng, un quartier de Bande-
kop ou elle vivait.
Je suis ressortie de ma rêverie quand on nous a demandé de sortir pour
commencer la messe.
La petite morgue de l’hôpital Régional était pleine, Papa avait eu à tra-
vailler à Bafoussam dans le cadre d’un projet de production industriel de
Haricot vert, donc il avait beaucoup de relation dans la ville.
La levée était très éprouvante, nous tous les enfants de mon père de ses
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donc j’ai attendu qu’il s’éloigne pour aller voir maman en latcho.
- Maaa ça va ?
- Nina ça va ou ? ton père m’a laissé au carrefour et tes oncles veu-
lent me finir avec une histoire que je ne comprends pas, une histoire de
dettes
- Ekié comment ça ?
- Laisse ma fille enterrons ton père, c’est ça le plus important.
- Aka qu’ils ne te dérangent pas, eux ils croient que tu vas prendre
l’argent ou pour payer la dette ?
- Je ne sais pas, et je ne crois même pas à tout ça, ils veulent seule-
ment me nuir comme d’habitude, pourquoi moi et pas ma coépouse ?
- On te demande de rembourser ?
- Hum…
Elle a juste poussé ce soupir mystérieux avant qu’on ne vienne l’inter-
rompre pour une histoire de marmite.
Nous avons pleuré papa comme nous pouvions, il n y’a pas eu d’incident
majeur.
Beaucoup de monde, des gens de la ville, des jeunes, des vieux, quelques
personne que je n’avais pas vu depuis longtemps.
Après le deuil j’ai du rester au village les neufs jours pendant lesquelles
ses femmes observaient la tradition du veuvage.
Je devais veiller sur les enfants de la concession, préparer tous les jours,
allé couper la nourriture au champ. Ca me rappelait ma vie avant mon dé-
part pour douala.
J’étais entrain d’accumuler les cours à rattraper, en première année de
science éco, il y’avait beaucoup à écrire.
Mon tonton qui avait eu la discussion avec maman, ne passait pas un jour
sans passer à la maison, me posant toute sorte de question.
Tu fais quoi ? tu n’envisages pas de te marier ?
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CHAPITRE II
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Ma mère est sortie tôt le matin quand je me suis réveillée elle n’était plus
la.
Mama le froid ooohhhh, je n’ét ais plus habituée, encore moins ha-
bituée au lit en bambou sur lequel je venais de passer ma nuit.
D’ailleurs j’avais fait de ces kankan cauchemars… et puis ce sentiment
d’angoisse qui ne me quittait pas depuis que je sentais que mon départ de
Badenkop ici la pouvait être différé et renvoyé à la même date que l’arri-
vée du Christ.
Aka qui ??? Ai-je pensé ? Je n’étais pas le genre qui voyait une situation
venir avec les yeux, j’attaquais mes choses moi de front, c’était ca mon
caractère et j’allais le conserver.
J’ai arrangé toutes mes affaires j’avais mes dos de transport car mes co-
pines m’avaient faroté bindi pour le deuil, j’étais prête.
Je me suis lavée et j’ai mis mon jean qui me serrait jusqu’à couper mon
petit bidon de ventre en deux. J’ai mis un haut ample, le pull et j’ai posé
le sac à la porte.
Ce tour ci ca ne sortait pas comme ca allait sortir, ca allait sortir comme
moi j’allais faire sortir ca. Les affaires de « ca sort comme ca sort » la
étaient hors contexte.
Mes petits frères se sont levés en cherchant quoi manger, comme la nour-
riture était la brosse à dent et le dentifrice au village la, on cherchait à
manger avant de penser même à brosser ses dents, j’ai rallumé le feu qui
s’était éteint tardivement dans la nuit et j’ai mis la marmite de Tchou-tom
(pilé pomme de terre + haricot+huile rouge)
Pendant que ca chauffait, j’ai entendu ma belle-mère coépouse de maman
engagé un bavardage chap chap.
- Ohhh vous venez pour me poursuivre dans mes rêves, je vais te
tuer, toi et ta fille, je vous ai vu, bablabablablablablabla
Celle la me cherchait hein ? elle m’avait un peu oublié apparemment et
elle tombait même très mal. L’affaire du vendeur de clou la m’énervait
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d’abord un genre que, donc son petit show du matin la allait produire au
delà de ses prévisions.
J’ai finit de servir à manger aux enfants et j’ai porté mon banc que j’ai
posé dehors, que mama parle, je suis la.
Elle balayait sa cour en lançant des piques, des sorcières un peu codés
comme si elle ne parlait plus de nous.
Moi sorcière ? ? Elle m’avait vu ou ? je savais d’abord qu’on écris sor-
cellerie avec quoi ???
Hum….
La ou j’ai su qu’elle était sage c’est quand le volume de sa voix a consi-
dérablement baissé. Ma tension montait petit à petit et elle a du le sentir
Maman est rentrée quelques temps plus tard.
Elle a tiré le banc à coté de moi et elle s’est assise.
- Nina ?
- Oui Ma’a ?
- Est-ce que j’ai déjà dit ou fait quelque chose qui pouvait te laisser
penser que je ne te voulais pas du bien ?
- Non ma’a
En parlant j’ai vu ses yeux posés sur mon sac à l’entrée de la porte
- Si je n’ai jamais voulu ton mal alors promets moi que tu vas
m’écouter, et bien même, promets le moi, jure le moi sur la tête de ton
père, sur ma tête, jure la
- Ekié maman, je jure sur la tête du mort et sur la tête du vivant ?
finalement le « jurage » la c’est sur la têtedles mort ou des vivants ?
- Nina !!!! je sais que tu connais répondre vite, que tu es intelligente
mais ce n’est pas ce que je veux maintenant. Prends tes affaires tu vas
t’installer chez cet homme. Lui-même n’est pas la, mais sa famille, sa
femme et ses enfants sont prévenus et savent qu’ils doivent bien t’accueil-
lir…
Ton père avait donné même la terre ou nous vivions, même son champ
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dans les détails que moi, son mari l’a juste appelé pour dire que nous al-
lions passer, qu’il renoncait à prendre le chez nous mais qu’au lieu de la
mère, c’est la fille qui devait venir. il a précisé qu’il reviendrait dans une
semaine et qu’il fallait que tu sois déjà la. S’il te plait « ma mère » ne ré-
pond pas, s’il te plait, je t’en supplie. Garde ton sac dedans et prends
quelques jours de réflexion, je ne te force pas, si toi tu ne pars pas, moi
j’irai. Je connais le sens de l’honneur de ton papa et je connais nos valeurs,
une dette est une dette et ca a ses conséquences qu’on le veuille ou non,
ton papa ces dernière années ne se confiait plus à moi comme avant, donc
je ne peux même pas savoir ce qu’il a fait de l’argent la, ce n’était pas
dans la petite boutique la, je ne sais pas…
Cette réflexion m’a prise des jours, je n’ai pas dormi, je n’ai presque pas
mangé, au point ou le quatrième jour elle venu me dire de manger, elle
m’a tendu 5000 FCFA en me demandant de rentrer sur douala.
Sa main tremblait, tout son corps tremblait, Elle avait beaucoup maigri,
sur son visage, les traits de fatigue, de stress lui donnait l’air encore plus
vieille, mais elle ne cessait d’aller au champ et de faire son devoir de
maman.
- Non maman tu n’iras pas la bas à ma place, car je sais que c’est
ca que ut veux faire, on va trouver une autre solution
- Mais il n y’en a pas, Paa Jules m’a dit hier soir que Souop Tajui a
encore appelé.
Mon oncle la venait constamment à la maison surtout en soirée, il em-
menait parfois un régime de banane, du manioc, du vin de palme.
Sa façon d’être aussi régulier la a commencé à attiser mes soupçons. C’est
vrai que la coutume l’autorisait à récupérer les femmes de son frère mais
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il n’avait même pas laissé le temps pour elles d’oublier leur mari, en fait
il venait plus voir ma mère.
- Je sais que je dois prendre une décision, j’ai encore deux jours
avant son arrivée maman, garde ton argent.
Je gagnais du temps mais il n y’avait rien d’autres à faire.
J’ai consulté Germaine et Antoinette,
- Hum mama tu seras marié à l’homme le plus riche de ce village ?
- Nooooonnn qui a dit que c’est le mariage ? je ne veux pas y aller
- Mais tu n’as pas le choix tu veux que ta mère mette tes frère ou
pour aller, accepte comme ca on sera ensemble ici, on viendra souvent te
voir, il va te donner une belle maison comme à sa femme, une voiture et
tout. Et puis….. Si il ne fait pas l’affaire la bien, tu as vu ses fils ???
- Germaiiiiinneee !!!!! Yaaaaaaaaaaaa
- Mama quand ses enfants sont au village, nous toutes on a chaud
massa…. Il a trois fils, bon je ne connais pas leur nom mais apparemment
ils viennent fréquemment voir leur mère. Ils travaillent en ville, d’autres
étudient peut être, et puis il a une fille aussi, celle la est encore plus régu-
lièrement ici, je ne sais pas pourquoi, une laide fille même. Aka
- Ekié Germaine tu insultes l’enfant d’autrui pourquoi ?
- Je disais moi ma vérité, tu sais que nous on se dit que les riches
douvent petre beau mais je ne sais pas pourquoi celle la ca l’a raté…
Mes amies m’ont conseillé d’y aller pour sauver ma famille et de la bas
de voir comment le convaincre de me laisser faire ma vie.
On causait comme dans la cour de la concession des parents d’Antoinette
« au camp ».
En rentrant chez moi sur le chemin du retour j’ai pris ma décision, de
toute facon, les choix n’étaient pas variés.
Maman n’était pas encore rentrée du champ quand je suis arrivée, j’ai re-
chauffé la nourriture de la veille que j’ai donnée aux enfants en attendant
qu’elle vienne et qu’on prépare.
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Pendant que nous étions dons assise à la cuisine à coté du feu, en attendant
que la sauce d’arachide qui était au feu cuise, j’ai brisé le silence
- Maman je vais aller la bas, toi tu pourras rester prendre soin des
Mabelle, (Mabelle était ma petite sœur)
Elle a marqué une pause
- Demain je vais t’y emmener Nina, tu es une grande fille mainte-
nant, tu sauves ta famille. Je sais que nos Dieux du village ne peuvent pas
t’abandonner, tu vas trouver le bonheur.
Ainsi dit ainsi fait, le lendemain maman et moi nous sommes retrouvés
devant une grande maison avec pour barrière une rangée de sapins, il y’en
avait beaucoup dans notre village.
C’est une jeune fille qui mettait du vernis qui nous a recu poliment, à la
voir j’ai directement su que c’est d’elle que Germaine parlait.
Malgré le froid qu’il faisait elle avait un petit short et un haut col roulé.
Moi je portais un jean, déjà que je n’étais pas venu avec beaucoup d’af-
faires et en haut de ma chemisette, un pull over.
Elle m’a regardé des pieds à la tête sans cacher sa curiosité avant den ous
faire asseoir sur des chaises autour du table dans le jardin de leur maison.
Il y’avait la poussière sur les chaises la jusqu’à mais gênée de demander
un chiffon, je me suis juste assise dessus mon sac serré contre moi.
J’étais tellement mal à l’aise et maman aussi.
Elle n’en avait pas beaucoup parlé à sa famille à elle par peur de les voir
réagir autrement, car il l’a trouvait trop passive face à mon père. Donc
nous y sommes venus comme des bandites, en solo. Sa coépouse nous a
regardé curieusement pendant que nous passions devant la cour pour sor-
tir mais maman ne lui a rien dit et moi non lus.
Nous sommes restés dehors la pendant près d’une heure, avant que la
femme que j’avais vu dans la voiture de ce papa la ne sorte, à voir sa tête
j’ai compris qu’elle n’était pas du tout contente. Ca maman l’avait caché.
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Elle m’a regardé attentivement de bas en haut, puis sans s’asseoir avec
nous elle a appelé une autre jeune fille
- Chimène ??? Chimène !!!!
- Oui Taaaa
Une autre jeune fille environ de la même génération que la fille de ce
monsieur et et moi est sortie. Celle a était plus agréable à voir et même à
vivre, ca se sentait à distance.
- Va installer cette jeune fille dans la chambre de derrière.
- Oui Tata
Même pas un bonjour ? Elle n’a même pas fait comme si elle voyait
maman, rien rien.
La Chimène la m’a fait signe de la suivre.
Je me suis retournée pour dire au revoir à maman, elle cachait très mal sa
douleur, et les larmes dans ses yeux.Si cette femme réagissait avec tant
d’animosité comme ca tôt allais-je m’en sortir ?
- Allez viens…
- J’ai suivit Chimène et au lieu d’entrer dans la maison, nous avons
plutôt contourné de l’autre coté de la maison
- ah, j’ai oublié la clé d’ici
Elle est repartie, c’était un tout autre espace, séparé de la maison princi-
pale, à coté il y’avait du bois empilé stocké, certainement pour faire du
feu dans la cheminée que je voyais monter sur la toiture la.
Pendant que j’essayais de regarder autour de moi, elle est revenue avec la
clé et a ouvert une pièce poussiéreuse jusqu’à ce n’était plus bon
- Pourquoi c’est aussi sale ?
Il y’avait des meubles empilés dans une pièce qui semblait être un salon,
et nous sommes entrés pour aller ouvrir une autre porte, celle de la cham-
bre, ma chambre.
- On utilise ca que dans des cas ou il y’a beaucoup d’étrangers ;
mais c fait longtemps, comme le père n’est plus régulier ici, on n’a pas
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Je redoutais une rencontre avec lui, peut être allait-il venir dans ma cham-
bre ? Qu’allais t-il me demander ? Comment allais-je pouvoir gérer la fu-
reur de sa femme ? Beaucoup de question pour peu de réponse.
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- Merci
Je ne lui faisais pas confiance, encore moins en sa gentillesse la, il voulait
me tromper avec le jouet alors que la piqure au sens propre comme au
sens figuré m’attendait. Les pères riches piqueurs de fesse qui garait à la
FAC constamment la.
- Il te faut une télé ici
- Svp est ce que je peux rentrer chez moi, je faisais mes études, je
l’ai fait parce que maman me l’ demandé mais je ne suis pas bien ici, je
ne suis pas prête à me marier, je ne connais personne, votre femme me
déteste, je sais que papa vous devais mais je peux travailler et vous rem-
bourser vous savez, même si je dois travailler pendant combien de
temps…
Il m’a bien laissé finir tout ce que j’avais à dire avant de prendre son temps
pour répondre.
- Ton père était un homme bien t’ai-je dit et tu n’as aucun souci à
te faire…, j’ai l’air d’être un vieil homme mais j’ai encore le cœur solide,
je saurai prendre soin d’une belle femme comme toi…
En parlant il a fait un pas en avant et moi j’ai tiré mes fesses sur le lit en
marche arrière.
- Papaaaaaaaa
C’était sa fille qui venait de pousser la porte comme si elle était innocente
alors que je savais que c’était sa mère qui l’avait envoyé
Elle a embrassé son père qui était visiblement très content de la voir
- Tu étais ou quand je suis arrivée Carole ? même quand tu décides
de revenir au pays te reposer tu es toujours en balade ???
- Noooonn, je discutais au téléphone avec Jérémie en faisant
quelques pas, c’est relaxant mais parfois on s’ennui, heureusement que
Yves et les autres arrivent la semaine prochaine, on va moins s’ennuyer,
surtout avec Raoul…
- Allez y doucement, je vous préviens, j’espère qu’ils feront du
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temps comme chaque année parce moi j’en ai pour deux semaines mini-
mum.
- Je pense qu’ils vont attendre jusqu’à la messe d’action de grâce
de Grand-mère, ils viennent aussi pour ca. Tu viens on va au salon, maman
y est
Pendant tout le temps ou ils discutaient elle ne m’avait même pas jeté un
coup d’œil.
Il s’est tourné vers moi, me faisant un petit signe avant de se retourner
pour suivre sa fille
- Papa cette fille fout quoi chez nous ? tu as vu à quoi elle ressemble
? paaapaaa !!!!
Sa voix disparaissait pendant qu’elle débitait ses « sataneries » la.
Elle n’avait même pas peur de parler de moi en ma présence de cette
façon. Quelle sale éducation !! Me suis-je dit.
Je n’avais plus sommeil, du coup, assise sur mon lit j’ai réfléchis et réflé-
chis et re-réfléchis.
Le lendemain, des hommes sont arrivés très tôt pour le nettoyage et les
réfections comme il avait promis. Et j’ai été appelé pour prendre le petit
déjeuner avec elle.
J’avais déjà pris ma douche et je m’étais bien habillée assez bien de
façon assez présentable pour ne pas me faire d’avantage insulter par les
riches la. Chimène est venue m’appeler
- Viens on va manger, quand tonton est la tout le monde doit être à
table, il ne supporte pas que d’autres soient traités comme ses enfants et
d’autres comme des bonnes
- Et pourquoi quand elle part toi tu ne manges plus avec eux ?
- Ekiééé, donc tu ne l’a pas vu les un jour si que tu as fait ici ? quand
nous mangeons ensemble c’est comme si elle va même vomir, attends tu
vas voir non ? allons-y.
Le petit déjeuner était servie à la véranda de l’avant de la maison, la table
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était chargée de pleins de chose, les bas jus oohh, les bah pains oohh, les
lait oohh, et les bah saucisson ooohh, si ce n’était pas dans une environ-
nement tendu j’aurai fait la fête du saucisson la..
Tout le monde était assis, il ne restait que Chimène et moi
- Nina, bonjour, prends place
- Bonjour Monsieur, madame, bonjour
J’ai salué tout le monde sans lever les yeux dans leur direction, bien sur
personne ne m’a répondu.
C’est les tsuiippppp et les hummm qui nous ont bercé pendant tout le
repas, je n’osais même pas chercher à savoir d’où ca venait, je n’attendais
que l’occasion de quitter la table.
Dès que Chimène s’est levé pour commencer à débarrasser, je l’ai suivit.
- Nina, nous allons sortir, j’ai une course à Bafoussam, je veux que
tu m’accompagnes, retrouve moi à la voiture dans 30 minutes, je m’en
vais me changer.
- C’est à ce moment que j’ai osé lever les yeux par curiosité pour
savoir ce qu’il partait changer sur lui.
Il était en short, un T-shirt vieux dont le col était même déjà décolleté,
hééé mes frère bams oooohhh, il lui manquait des vêtements ???
Dès que sa femme a entendu qu’il m’emmenait quelque part elle n’a
même pas attendu que je parte
- Tu l’emmènes ou ???
- A Bafoussam
- Faire quoi ?
- Mais Agnès tu commences à me fatiguer, n’ai-je pas le droit de
faire ce que je veux et de prendre pour femme qui je veux ? tu sais très
bien que je devais le faire, aujourd’hui tu n’es plus très en forme, tu ne
sais pas qu’en la prenant bien elle peut te soutenir dans ta maladie et pren-
dre soin de toi ? pourquoi tu es aussi entêtée ?
- Je ne veux pas d’aide, femme de quoi ? tu ne l’épouseras jamais,
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qui reste.
Je lui ai expliqué comment et pourquoi j’avais dépensé tout ca.
- C’est à toi, garde le, tu veux que je te dise d’en faire quoi alors
que c’est pour toi
- Je n’en veux pas, tiens maman prends soin des enfants avec, je lui
ai tendu l’enveloppe
- C’est combien ?
- 100 quelque chose, environ 137 000 FCFA
- Ok ; prends ta part, le reste on va se battre avec. Ce mariage pour-
rait être un très bon mariage si tu es sage ma fille
Elle a insisté et finalement j’ai pris les 37 000 du haut et lui ai remis le
reste.
Ma mère avait ses conceptions des mamans du village la, ce d’autant plus
qu’elle venait d’encaisser 100 000. C’était facile ? je la comprenais aussi
d’une certaine façon
Quand je suis arrivée à la maison, mes affaires avaient été pillées, mes
nouveautés étaient toutes déchirées, mes chaussures aussi, c’était même
pire qu’avant car tout ce que j’avais de bien ils ont aussi coupé ca à l’aide
de la lame.
Bien entendu personne n’allait reconnaitre l’avoir fait.
J’ai caché et j’ai enlevé mon cœur sur ca.
Après quelques jours, il est partit, Dieu merci sans m’avoir demandé de
coucher avec lui ou même un truc comme ca, c’était ma chance, je redou-
tais ca plus que tout.
Avant qu’il ne parte je lui avais demandé la possibilité de mettre une ser-
rure car je sentais le danger la à distance, mais ca n’avait toujours pas été
mis, résultat, je n’avais plus rien.
J’ai appelé Chimène pour qu’elle constate
- C’est la sorcière la et sa mère, ne cherche même pas loin, elles
m’ont éloigné avec une fausse course, tu vas faire quoi maintenant ?
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contrôle.
Depuis que la « belle-mère » avait fait goudronné les routes du village la
les chauffards filait jusqu’à.*
Il est allé freiner loin pendant que moi je suis allée tombée en sens inverse
tellement j’avais paniqué.
Un monsieur est sorti de la voiture.
Il venait de la ville frais frais ca se voyait au vu de ses airs.
- Vous vous croyez même ou ? Aïe !!! je me suis fait mal massa
- Vous aussi vous sortez comme ca, c’est vrai qu’on est au village
mais quand même.
Il était grand, large carrure. Il sentait le parfum
- Ca va aller ?
- Ca va, en fuyant je me suis écorchée sur l’arbre ci, mais ca va,
merci
Il est resté indécis et après il est remonté dans sa voiture.
J’ai moi prolongé one two one two jusqu’à ma nouvelle demeure, il
y’avait du bruit, des voitures, plusieurs personnes assises à la véranda.
J’ai « sciencé » comment je pouvais contourner et entrer dans la barrière
des sapins pour sortir derrière la maison. Pendant que j’implémentais mon
plan j’ai reconnu la même voiture qui avait failli m’écraser la, il était la…
En franchissant la barrière la mon pied est calé d’un coté et le sol s’en-
fonçait m’empêchant de vite traverser.
Pendant que j’essayais de m’extirper j’ai entendu mon nom
- Maman voila la Nina la qui essaie de s’introduire en cachette
Tout le monde s’est levé de la table la pour venir regarder sur le coté de
la maison ou je me donnais en spectacle.
J’ai tiré mon pied de toutes mes forces pour finir par atterrir au sol la
robe en l’air.
La honte, j’ai vite tiré ca et pendant que la maman la s’avançait vers moi
comme si elle allait seulement me taper.
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J’ai respecté de justesse le code trois suites par semaine, même comme
un peu en retard mais sinon voila la moyenne qu’on aura pour un départ.
.
Mon rythme de boulot c’est la mort, désolée pour le long silence.
Bisous, bisouuuuuuuuuuus
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CHAPITRE IV
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C’est ainsi que la femme la m’a bien martyrisé le jour ou j’étais calée
dans le portail la, elle m’avait sommé de ressortir laver toute la maison,
malgré que mon unique vêtement était déchiré.
Ses enfants étaient tous joyeux, tous relax, et me regardaient sans me voir,
Dieu merci car j’avais honte.
Plus les jours avançaient plus elle multipliait les coups pour m’humilier
et même sa fille s’y mettait.
Chimène essayaient de me consoler, de m’aider quand ils n’étaient pas la
pour que le travail aille vite, avant leur retour.
Finalement j’ai résolu de partir de cette maison la, coute que vaille, certes
j’aimais maman et j’imaginais bien qu’elle allait souffrir mais gars, c’était
trop pour moi.
Il me fallait juste contacter ma tata pour lui parler de ma situation puis je
pars.
Il me fallait trouver l’occasion d’acheter quelques vêtements pour pouvoir
me déplacer, j’ai choisi le jour de mon départ : le jour de leur évènements
la, la messe d’action de grâce de leur grand-mère, toute leur famille avait
prévu se rassembler pour l’évènement, pendant les festivités j’allais pren-
dre mes Kako et partir moi, le temps d’avoir un excellent plan pour aller
recommencer mon school la bas, le problème étant que je n’étais pas très
sure de la réaction de ma tante.
Je n’ai pas tardé à le savoir
- Jamais Nina, tu vas rester dans ton mariage et je vais appeler ta
mère pour lui dire ce que tu planifies de faire, tu crois que c’est n’im-
porte-qui qui a le privilège d’être dans la famille ou on t’a prise la ???
certes tes études ne sont pas à négliger mais demande à ton mari de t’en-
voyer à l’école, on connait bien sa réputation, il ne va pas refuser.
Pour elle c’était clair qu’il était mon mari, pour tout le monde apparem-
ment, pourtant je ne connaissais rien du mariage, ni même de l’homme.
Je n’avais jamais eu une certaine intimité avec les hommes, malgré que
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ment.
Grande fut ma surprise de trouver assis au salon la mère, et ses enfants, il
n y’a que Chimène qui n’était pas la, ils étaient assis, avec la mine grave.
Leur mère avait pleuré et pleurait même encore, ou j’avais encore fait
quoi oohh ?
Quand je me suis assise, un des trois garçons, je crois que c’était celui du
milieu il a pris la parole.
Je ne les avais jamais approché d’aussi près, eux ils ressemblaient vrai-
ment aux enfants de riche la qu’on disait la, ils étaient bien habillés, beau,
propres, pas l’autre kengué laide fille qui s’acharnait sur moi la.
- Bonjour Nina, nous t’avons appelé parce que depuis que nous
sommes arrivés nous pensions que tu étais la pour aider maman à la mai-
son, que tu gagnais ton pain quotidien ainsi mais ce soir elle nous a fait
d’autres révélations après l’appel de papa, comme tu peux le voir, nous
voulons essayer de comprendre sans te juger, sans jeter la pierre à qui-
conque, que se passe t-il entre notre père et toi ?
Mama c’était plus compliqué que je ne le croyais merde… j’allais répon-
dre quoi devant ces gens ci ? je n’avais même jamais trop eu le courage
de parler ne face d’hommes, surtout des hommes comme eux, les JCD,
jeune cadre dynamiques que je voyais souvent à Douala la, eux ils avaient
toujours des belle ngas dans leur voiture et ne regardait pas mon genre de
fille ci.
Ils m’ont regardé fixement tous les trois pendant que leur mère faisait
comme si elle va seulement mourir, le plan !!!
Qu’allais-je dire ? Moi-même je n’y comprenais pas grand-chose !!!
- Merci de m’avoir passé la parole monsieur, je ne sais pas comment
vous répondre.
C’était la première fois qu’il m’entendait parler et j’ai vu la mine surprise
des garçons, ils ont levé les sourcils au même moment, j’avais surement
l’air moins bête par mon ton et le français que j’utilisais. J’ai du coup
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vous ne le faites pas, donc ca va, et si ma présence vous met si mal à l’aise
sachez que dès ce soir je prends mes affaires et je m’en vais chez nous,
vous n’êtes pas les seules à avoir une maison, aussi belle fusse telle.
Sans trop chercher comment tous allaient réagir je suis partie dans ma
chambre, j’ai rassemblé toutes mes maigres affaires la et j’ai remis dans
ma petite valise, direction case familiale.
Je savais déjà à ce moment la que ce plan avait été foireux, je n’allais pas
rester pour attendre de savoir quel était le plan du père le jour qu’il allait
m’annoncer la date du mariage, tout comme je sentais ces personnes
prêtes à tout pour en finir avec moi.
J’allais m’imposer à ma mère, je ne lui laissais pas l’occasion de choisir
comment ma vie allait se passer. Si la dette la devait me tuer, j’étais prête
à mourir une fois.
Et puis de la maison, j’allais appeler ma tante à douala pour lui dire que
j’arrivais continué mes études.
Quand je suis arrivée, maman m’a regardé m’avancer, à voir mon visage
tout rouge, mes yeux gonflés, ma tête, la maigreur de mon corps, je crois
qu’il y’a eu un déclic.
- Entre Nina repose toi, tu n’es pas un objet et je ne vais pas te ven-
dre comme tel, c’est finit.
Quel soulagement !!! Je pensais qu’elle allait encore essayer de me
convaincre mais non, rien du tout.
Je suis restée à la maison un, deux, trois jours, sans aucune nouvelles de
l’autre côté.
Ca m’a rassuré, peut être qu’au fond il avait compris que ce n’était pas
ma place.
Je priais chaque jour pour cela, et je tremblais à caque fois que quelqu’un
s’approchait de la maison.
Maman ne m’a plus parlé de ca, ou elle avait les news ou pas oooh ? Ou
alors elle était concentrée à écouter mon oncle lui conter fleurette ? Il ne
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Maman elle-même n’était pas en état de se déplacer pour aller voir même
des gens qu’elle connaissait pour avoir un peu d’argent et il fallait réagir
en urgence.
Très tôt j’ai appelé Chimène :
- Allo Chimène bonjour
- Bonjour Nina comment ?
- Ca va, le père est la ?
- Oui, et il est très fâché, il accuse ses enfants de t’avoir chassé et
ca crée des problèmes vu que la messe d’action de grâce est d’ici le WE
- Je veux le voir, ma mère et mon frère sont très malade, je veux
qu’il m’aide
- Hum et ut vas faire comment avec tout le monde qu’il y’a autour
?
- Toi fais moi seulement signe quand il sort je vais l’attendre même
en route, il est bon il va nous aider.
On a convenu qu’elle allait me biper et ce matin la je suis sortie me placer
à un endroit ou j’étais sure à 100% que j’allais voir sa voiture passer.
Quand elle m’a bipé je me suis levée d’un caillou ou j’étais assise en re-
trait et je me suis mise en route.
J’ai vu sa voiture monter la colline qui sortait de leur zone et quand il m’a
vu il s’est arrêté.
Il n’était pas seul, il était avec son fils, le deuxième, Stéphane.
Je ne savais pas comment parler mais vu l’urgence de la situation je me
suis lancée.
- Bonjour tonton, je t’en prie ne te fâche pas si j’ai quitté la maison
sans te dire, je savais que ca allait te fâcher et je te demande pardon.
Maman est malade, mon frère est malade, on doit le transfuser à Bafous-
sam dès aujourd’hui mais même 5 francs nous n’avons pas, j’ai besoin de
ton aide papa, sauve la famille de ton ami
Je ne savais pas très bien quelle aurait été sa réaction donc j’ai juste at-
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tendu en prière.
- Stéphane s’il te plait descend prendre l’autre voiture et tu vas faire
ce que je t’ai dit, je vais à Bafoussam avec cet enfant.
Je n’ai pas du tout aimé le regard que son fils m’a lancé ni la moue qu’il
a faite mais il n y’avait pas de temps pour gérer les détails.
Il m’a demandé de monter et nous sommes allés prendre mon petit frère
au centre de santé, maman aussi nous a suivit, à Bafoussam elle avait plus
de chance de recevoir un meilleur traitement.
En chemin, pendant que je croisais les doigts pour que tout se passe bien
et que je disais merci à Dieu pour l’aide mon petit-frère s’est mis à suffo-
quer dans mes bras.
On l’appelait Petit Papa.
Il respirait bizarrement, bruyamment, bref je ne comprenais pas.
- Maman Petit papa respire mal, il fait du bruit
- Comment ca ?
Elle m’a répondu avec une voix faible, elle-même fatiguée après des jours
de souffrance, elle on lui avait parlé de Typhoïde et elle vomissait beau-
coup.
- Je te dis qu’il respire comme si quelque chose bloque sa poitrine
Je me suis dit peut être je m’inquiète pour rien, mais c’est quand finale-
ment, je n’ai plus senti son corps bouger que j’ai compris que c’était plus
sérieux que je ne le pensais.
- Maman il ne respire plus !!!!
J’ai crié ca de toutes mes forces et maman a coté de moi tête sur la vitre
a trouvé la force de se retourner précipitamment et le prendre dans ses
bras.
Elle a secoué, et secoué encore, puis elle a poussé un cri en se laissant
choir sur le dossier de la chaise, pendant que Souop Tajui nous demandait
de nous calmer que bientôt nous serons à l’hôpital.
A quoi bon ?
- Petit Papa venait de mourir….
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CHAPITRE V
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C’est ce que je fis quelques jours plus tard, après qu’on ai rapidement fait
les obsèques de Petit-papa.
Ma tante gardait maman à Bafoussam pendant que moi je prenais soin
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trouvée en route.
Après ses salutations nous sommes repartis chez lui, de loin on pouvait
voir des femmes travailler dehors, elles lavaient les assiettes, les mar-
mites.
On était dimanche, je me suis souvenue que la messe d’action de grâce
avait eu lieu, mais il y’avait encore des porcs, et chèvres attachés dehors,
pourquoi ?
Malgré les regards pleins de curiosité des mamans qui travaillaient la, je
me suis dirigée derrière, lui à mes trousses.
J’avais porté un kaba de maman vu que je n’avais plus beaucoup de vê-
tements.
En passant j’ai eu le sentiment qu’on m’observait mais je n’ai pas su qui
vu que je ne pouvais lever la tête.
Quand on est arrivé dans ma chambre, il est entré avec moi.
L chambre était intacte, telle que je l’avais laissé sauf qu’il y’avait des
choses sur le lit.
- Voila ce que je t’ai ramené d’Europe, c’est vrai que je vais repartir
pour quelque jour avant les funérailles le WE prochain mais je voulais te
faire plaisir et aussi mieux te connaitre avant de partir
- Mieux me connaitre ?
- Ouiii, pourquoi pas ? tu as peur de moi ?
- Euh… je vous en prie, je viens de perdre mon père, mon petit-
frère, je sais de quoi vous parlez mais moralement je ne suis pas prête.
- Je te comprends très bien, je te comprends ma chérie, prends le
temps qu’il faudra, je n’ai plus l’impatience et la fougue de mes 20 ans,
donc ca ne me dérange pas d’attendre.
Oufff je venais de gagner du temps la
- Pourquoi est tu parti la dernière fois ? tu étais mal à l’aise ?
- Oui, je souhaitais vous en parler vos enfants et votre femme ont
fait une réunion sur la raison de ma présence, et puis je souhaiterais aussi
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avoir une clé de cette pièce parce que mes affaires ont été déchirées
- Quelles affaires ?
- Tous mes vêtements
J’ignorais qu’il allait entrer dans une colère terrible.
- Une réunion que je n’ai pas convoquée dans ma maison ? Ce n’est
pas possible ca !!! ce n’est pas possible !!
Il est sorti avec précipitation.
Il était assez grand, un peu en surpoids, surtout au niveau du ventre, il
était fatigué comme tout homme de son âge, peut être même encore plus
avec ses multiples activités et déplacement.
Je me faisais toujours une idée de l’homme à qui j’offrirai ma virginité et
vraiment à aucun moment ca ne ressemblais au genre de père la.
Pendant que je lançais un coup d’œil très peu intéressé sur les vêtements,
chaussures et parfums qu’il m’avait ramené, une femme que je ne connais-
sais pas est venue me dire que je devais me rendre dans la maison.
Avant d’y entrer j’entendais déjà les voix tonner, le père Souop était sau-
vagement en colère.
Sa fille essayait de s’expliquer, les garçons, il n y’en avait que deux étaient
silencieux et leur mère n’était pas la, l’ainé aussi n’était pas la.
Il était entrain de leur dire que jusqu’à nouvel avis il était chez lui et faisais
ce qu’il voulait.
Je mourrai d’embarras, surtout que toutes les maters de dehors la était
bien intéressée par ce qui se passait. Mon embarras s’est empiré quand il
a dit
- Carole demande des excuses à Nina pour avoir coupé ses affaires,
parce que je sais que c’est toi
- Quoi ??? à cette machin chouette la ? elle te manipule papa, per-
sonne n’a rien coupé, elle a vendu ses affaires pour avoir des miettes, ja-
mais, qui demander par….
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- Splassshhhhhhhhhhhhhhhh
Une gifle magistrale venait d’atterrir sur elle, la tension était à son pic,
mon mal être s’est transformé en malaise, j’avais peur de perdre connais-
sance devant eux tous. Ou elle allait que réagir comment oh ?
J’ai vu son frère qui ne m’aimait pas beaucoup la amorcé une petit geste
en avant, avant d’opter finalement de se recaler dans son siège en me lan-
çant un regard furieux.
Carole quant à elle a éclaté en sanglot tellement fort que surement même
loin la bas au camp, centre du village.
Son père n’a même pas eu un peu pitié, il a tourné son dos et est entré
dans le couloir, ne me laissant aucun autre choix que de filer aussi en solo,
j’allais rester la encore faire quoi ?
Chimène est revenue le soir avec Madame Souop.
Je n’ai pas su à quel moment elle a été au courant de ma présence mais
ma nuit fut paisible.
Chimène m’a apporté à manger et c’est elle qui m’a donné le compte
rendu de la messe d’action de grâce.
Ca avait été super on préparait maintenant les grands funérailles, pour dé-
terrer son crâne et faire les traditions.
Le lendemain quand il est revenu me voir, je lui ai demandé la permission
de préparer ma propre nourriture, d’avoir ma propre plaque à gaz, ce qu’il
m’a bien sur accordé, jusqu’à me donner de l’argent pour aller faire mon
marché.
Je ne sais pas si sa femme m’évitais, mais elle n’était presque jamais de-
hors quand moi je sortais.
Finalement le père la a voyagé pour quelques jours et pendant son absence
j’ai eu l’étrange visite de son fils, le deuxième.
Je pensais qu’il venait me faire des problèmes donc quand j’ai ouvert la
porte je me suis tenue devant
- Oui ?
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- Ca va ?
- Oui merci, que puis-je ?
- Nooonnn rien, ne sois pas sur la défensive, je souhaitais m’excuser
pour notre réaction excessive. Considères moi comme un ami, parfois
nous souhaitons protéger notre mère, vu que sa santé est fragile mais je
t’ai observé tu es une fille bien
- Merci
Je me demandais pourquoi lui qui des trois semblait me repousser le plus
avais changé d’avis, les menaces de leur père ?
- Ecoute je vais prendre un peu d’air si tu veux on marche un peu,
maman ne se sent pas bien donc elle est couchée dans sa chambre, elle ne
pourra pas faire un arrêt cardiaque en nous voyant marcher et rigoler en-
semble. En parlant il a fait une grimace qui m’a arraché un sourire, le pre-
mier sourire depuis fort longtemps.
J’ai été tentée et je lui ai demandé de me laisser le temps de mettre quelque
chose aux pieds.
Je l’ai suivit et nous avons marché, marché.
Nous sommes passés devant l’entrée de ma cachette secrète mais je n’ai
pas voulu lui montrer, nous avons marché pendant une heure.
Beaucoup de silence car je n’étais très encline à répondre à ses questions,
il l’a senti et s’est tût. J’ai beaucoup apprécié le geste et en se séparant je
l’ai remercié et je me suis excusée pour le silence
- Je viens de passer des moments très difficiles, beaucoup de chan-
gement, tu m’excuseras de n’avoir pas été de meilleure compagnie.
- Oh non pas de souci, je te comprends, on a appris ce qui t’es arrivé,
la prochaine fois j’espère que tu seras plus gaie.
- Je l’espère aussi.
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N’est ce pas mami gentil je lui ai demandé de s’avancer et moi je l’ai sui-
vit.
Je lui ai montré ma cachette en signe de compassion, cet endroit et le bruit
de l’eau apaisait.
- Waouh, tu connais un endroit aussi bien et je ne l’ai jamais sur ?
- On n’a pas été proche, voila pourquoi…
Nous avons causé un toute petit peu.
Puis il m’a donné un jus en plastique qu’il avait en main, c’était la grena-
dine, ce que j’aimais.
- Tiens bois, tu n’as pas beaucoup mangé pendant la soirée ca va te
donner de forces
- Il m’avait vraiment observé, je n’avais pas beaucoup d’appétit.
- J’ai bu deux gorgées et nous avons continué notre conversation.
C’est quand finalement j’ai finit la bouteille que je me suis rendue compte
que quelque chose n’allait pas, ma tête tournait et le rythme s’accentuait.
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père car ta dote était déjà prévue pour le WE d’après les funérailles.
J’ai écarquillé les yeux surprise
- Parce que tu croyais que maman voulait finir avec toi pourquoi ?
- Mais si je ne repars pas la bas, la malédiction…
- Moi franchement je pense que ces choses attrapent ceux qui se
laissent manipuler par ces croyances. Ca existe, je respecte mais que ca
ne nous pousse pas à nous jeter dans un trou sans explication. Tu veux
épouser mon père ? tu aimes mon père ??? Réponds !!!!
Tout d’un coup il était devenu agressif un genre
- C’est obligé ?? je te dois une réponse ??
- Je veux savoir ce qu’il y’a déjà eu entre vous, je veux savoir !!!
- Ekiééé on t’a envoyé finir le travail des agresseurs la ? lâche mon
bras, en quoi ca te regarde jusqu’à tu presses mon bras.
Il était assis à côté de moi et il me serrait le bras, il a directement relâché
sa pression
- Excuse-moi
Voila la dernière phrase qu’il a dite avant de commencer à se chausser, il
allait quelque part ? je voulais bien lui poser la question mais pas moyen
vu comment on venait de s’échauffer.
Quand il envoyait la main pour prendre les clés de sa voiture sur une toute
petite table en faux bois
- Rien ne s’est passé entre votre père et moi
Je l’avais de nouveau vouvoyé, ca a même sonné bizarre dans mes
oreilles. Il a fait comme si je n’avais rien dit et il a ouvert la porte
- S’il vous plait, ne me laissez pas seule ici…
Il s’est arrêté devant la porte la quelques secondes avant de se retourner.
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Sans poser de question j’ai mis mes pieds nus vite vite et je suis sortie.
C’était un petit motel ou les chambres étaient en haut et en bas il y’avait
la maison du propriétaire et une petite réception, mais quand nous sommes
passés personne n’était la.
Nous avons pris une descente et quelque part dans un coin était garée sa
voiture, la même qu’il avait quand nous sommes rencontrés à l’eau la.
Nous y sommes entrés, trouver alors quelque chose à manger dans un vil-
lage comme celui la était mission impossible, je suppose que c’est pour-
quoi il a directement pris la route de Bapa,
Nous avons roulé dans la nuit pendant un moment sans rien voir de spé-
cial, pour finalement s’arrêter dans un semblant de boulangerie dans une
station, je ne savais pas très bien ou on était, il m’a demandé de rester
dans la voiture.
J’avais un peu peur mais j’ai respecté sa consigne.
Quelques minutes plus tard j’ai vu une voiture qui m’a semblé être une
des voitures qui était dans le Parc des Souop Tajui passer sur la grande
route en vitesse, puis freiner bruyamment au point ou les pneus ont crissé.
Mon cœur s’est mis à battre pendant que je laissais mes fesses coulisser
sur le siège pour disparaitre rapidement du champ de vu des personnes
qui étaient dans la voiture.
J’ai d’ailleurs entendu la voiture faire marche arrière.
Si je restais la dedans quelque chose pouvait venir me trouver massa.
Je me suis dirigée toujours en bas du coté chauffeur et j’ai ouvert le por-
tière, sans plus vraiment calculer ce qui se faisait derrière moi.
Je suis sortie toujours baissée et j’ai foncé dans le noir qui environnait la
petite station « Kam Oil ».
Je me suis cachée derrière cet espace malgré les herbes qui me piquait les
pieds.
J’ai entendu des voix.
J’aurai souhaité me rapprocher pour voir qui étaient ces gens et si il sortait
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vraiment de chez les Souop, mais il ne m’a même pas fallu cet effort.
J’ai entendu la voix de Yves, de Stéphane, et puis une autre voix encore,
que je ne reconnaissais pas, m’avait-ils vu ??? je ne pense pas.
Je suis restée cachée jusqu’à ce que j’entende ces gens repartir et Même
Yves aussi.
Je me suis mise à paniquer, il partait comme ca que moi j’allais faire com-
ment ? sans argent sans rien, je voulais sortir courir pour lui dire que je
n’étais pas loin mais Stéphane pouvait être entrain de roder, surtout si il
avait vu quelqu’un dans la voiture, je suis restée la pendant environ 15
minutes, avant de sentir les pas de quelqu’un sortant par je ne sais quel
mystère de derrière moi.
C’était beaucoup trop d’émotion, de frayeurs, de situations éprouvantes
pour moi, je n’ai pas pu retenir le cri hystérique qui est brusquement
monté de mon cœur pour ma gorge..
J’ai lâché ca de toute mes forces.Mourir c’est mourir c’est vrai mais
j’avais fait le choix de mourir en criant.
- Heyyyy Tais toi !!! C’est moi !!!!
Il venait de mettre la main en appuyant fort sur ma bouche tout en m’im-
mobilisant pendant que je me débattais.
- N’aie pas peur, tu es une petite fille courageuse, je suis bluffée
que tu sois sortie de la voiture avant que mes frères ne te voient
- Ils ne m’ont pas vu ? je ne pense pas, ce n’est pas éclairé par ici,
tu es descendu à quel moment ?
Je lui ai raconté.
- Ecoute on ne peut plus rentrer ensemble à Badenkop, on va pren-
dre un hôtel à Bangangté pour la nuit, je vais repartir chercher les affaires
la bas et je te retrouve
J’avais de plus en plus peur de rester seule mais je ne le lui ai pas dit
Il était comme ma bouée de sauvetage et avec lui je me sentais plus pro-
tégée que je ne l’avais été pendant toutes ces années.
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Nous avons encore roulé et je me suis endormie la tête posée sur le dossier
de la chaise.
- Nina nous sommes arrivées, réveille toi.
J’ai eu de la peine à sortir de mon sommeil, puis finalement j’ai ouvert
les yeux.
De la peine parce que je faisais un rêve, qui me plaisait et Yves était de-
dans, ou alors du moins quelqu’un qui lui ressemblait. Et ce rêve m’a fait
me réveiller avec un sentiment bizarre, un sentiment de faiblesse, d’atta-
chement envers lui. Ca m’a même énervé, car ce n’était ni l’heure ni le
jour, ni la personne.
Il était la pour me sauver et m’aider, fallait- pas extrapoler.
Je suis descendue de la voiture devant un hôtel qui méritait son appellation
d’hôtel mille fois plus que le truc ou on était à Badenkop la.
Ensemble nous sommes allés à la réception.
Le réceptionniste semblait être content d’avoir des clients et nous dévisa-
geait comme si il était sur de ce qu’on allait faire la bas dans la chambre
la, tsuiiipppp. Grande fut sa déception quand Yves a demandé une
deuxième chambre juste collée à la mienne.
Nous sommes montés, il m’a mise dans ma chambreet je suis directement
entrée dans les toilettes. Envie pressante de faire pipi, je me serai allée à
bien plus si la situation n’était pas aussi complexe, donc je serrais seule-
ment, un bruit pouvait quitter ma toilette aller sonner dans sa part de
chambre la bas.
La douche la me faisait rêver, même comme il faisait bien froid, je voulais
à tout prix essayé les jolis serviettes blanches la, mais comment me laver
quand il était dans la pièce ? J’ai juste banni l’idée la, j’allais jongler une
toilette la et ressortir, ce que j’ai fait, seulement qu’en ressortant, tout sem-
blait calme, il semblait avoir rejoint sa chambre, donc je pouvais prendre
cette fameuse douche.
Je l’ai fait en quelques secondes et je me suis essuyée vigoureusement,
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comme toute fille du village qui se respectait, quand je suis sortie pour
m’habiller lui aussi entrait dans ma chambre, j’ai sursauté ainsi que lui
- Pardon, je m’excuse.
Il a refermé la porte me laissant embarrassée.
C’était d’abord une minuscule serviette qui ne faisait même pas le tour,
donc à peine la moitié de mon corps était couverte, quel ndem.
J’ai lavé mes sous-vêtements vu que c’était les seuls que j’avais et je me
suis rhabillée sans priant pour qu’au petit matin ce soit sec et que je les
remette. De toute façon personne n’allait s’en rendre compte.
J’ai tiré les draps et la couverture qui sentait le propre, et je me suis cou-
chée.
Je me disais que j’allais rester éveillée car surement il allait repasser mais
finalement je n’ai pas su quand je me suis endormie.
Tout ce que je sais c’est qu’à un moment dans la nuit j’ai sursauté, la lu-
mière était éteinte.
J’ai fouillé à tâtons l’interrupteur la jusqu’à ma part est venue , mais fi-
nalement je l’ai retrouvé, quand j’ai allumé, j’étais seule dans ma cham-
bre, je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était.
Je me suis levée, le carreau du sol était glacial.
J’ai voulu ouvrir la porte de ma chambre pour voir ce qui se passait mais
elle était fermée à clé, pourquoi j’étais enfermée, j’ai forcé fatiguée rien,
je me suis mise à secouer la porte et à la taper, je pensais qu’il y’avait une
défaillance ou alors on me séquestrait même ooohhh, ouvrez la porte,
ouvre la porte !!!
Le fait d’être enfermée comme ca faisait très peur, c’est comme si j’étais
dans un film ou les murs se rapprochaient de moi et ou on allait bientôt
relâcher un gaz tuant.
Du coup je ne respirais même plus bien, l’air ne suffisait plus.
Sans aucun doute le genre de bruit ci allait réveiller tout l’hôtel.
Quelques secondes plus tard, j’ai entendu la porte d’à coté s’ouvrir
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CHAPITRE VII
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Quand j’ai vu son regard, l’intensité ca m’a fait un truc, une espèce de
frisson a parcouru mon corps et mon bas ventre a eu un peu chaud.
Fallait vite trouver un sujet de conversation car j’étais très mal à l’aise.
- Euh, les affaires dans l’autre hôtel, tu as pu récupérer ??
- Je voulais bien récupérer mais j’étais très fatigué, peut être je vais
profiter du fait que je sois éveillé pour y aller, donc je pense que je vais y
aller tout de suite et aller cogner à la porte du monsieur
- Ok
Ok la nous sommes calés sur place, toujours face à face.
Puis il s’est mis à s’avancer vers moi comme mes tétons se dressaient en-
core plus fièrement l’un l’autre.
Quand son corps n’était plus qu’à quelques millimètres du mien j’ai pu
sentir son odeur de près, mon Dieu, c’était trop chap, et puis il était grand,
son corps dominait le mien, ca ressemblait à ce que je lisais souvent dans
les quelques rares Harlequins de 1900wèèèè qui arrivaient à Badenkop.
- Nina…
Voila la dernière chose qu’il ait dite avant de pencher vers moi, avant que
je ne me rende compte moi-même j’avais déjà soulevé mes pieds du sol,
pour tendre ma bouche.
Ses lèvres était moyenne, pas très épaisse mais loin d’être fine, donc
quand il les a posé sur ma bouche je m’attendais peut être à des baisers
doucement doucement, comme dans les films mais ou caïïï ??
En quelques seconde sa langue était déjà dans la mienne, il m’a étouffé
avec un genre d’embrassade, c’est comme si le feu parcourait mon corps,
un courant bizarre.
Une envie extrêmement pressante faire pipi m’a arrêté une fois la la la .
Sa main s’est posé sur mon sein, mais au lieu qu’il appuie aussi comme
son bisou la cette fois si je n’ai pas senti sa main, juste ses doigts sur mes
tétons.
- Ashhhhhh
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quelqu’un à la porte.
Qui était ce ? Je n’avais aucune notion du temps, car pas de téléphone ni
de montre, mais deux bonnes heures étaient passées quand même.
Peut être que c’était Yves après tout.
Je me suis levée en allant sur la pointe des pieds vers la porte.
Je m’attendais à ce que la personne toque encore avant que je n’ouvre
donc j’ai collé mon oreille pour entendre, c’est alors que..
- Allo Yves, je suis devant la porte de ta chambre, tu es ou ? fais
signe je dois te voir, je traine dans les environs.
J’ai entendu les pas de la personne s’éloigner.
C’était une voix de femme mais je ne pouvais la reconnaitre, en plus à
travers la porte c’était moins perceptible.
Quelques temps plus tard, environ une heure plus tard je dirai, Yves est
revenu.
Il avait une façon différente de frapper à la porte donc j’ai reconnu sa
frappe one time, j’ai ouvert.
Dès qu’il est entré sans même attendre que je ferme bien la porte il m’a
attiré contre lui et m’a embrassé comme quelqu’un qui avait une soif qui
était sur le point de le tuer.
Il m’a serré fort contre lui
- La porte ai-je protesté bouche contre la sienne.
Lui-même l’a fermé
- J’ai pensé à toi pendant toute ma réunion, si tu avais un téléphone
je t’aurai fait des textos tout le long, d’ailleurs je t’en ai gardé un.
Mais apparemment il n’était pas question de découvrir quel était ce télé-
phone à ce moment la.
J’avais autant envie, sinon même plus de ses attouchements, se rappro-
chement, ce moment intense, je mourrai d’envie d’endécouvrir tout les
contours et je lui faisais confiance dans ce sens.
Je me suis laissée allé à caresser même son dos et sa tête pendant qu’on
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s’embrassait.
Tout mon corps tremblait dans ses bras et il a du s’en rendre compte car
il s’es tarrêté et a posé sa tête sur la mienne
- Ca va ???
Son souffle me réchauffait le visage
J’ai hoché la tête sans trop avoir le courage de la regarder dans les yeux.
- Tu as peur ?
- Non
Il m’a laissé et il a enlevé sa veste, il a déboutonné sa chemise pendant
que moi j’étais la sur place ne sachant pas si dans ce genre de cas moi-
même je devais enlever ma part oh, ou aller prendre une position maniaka
sur le lit oh, ou même aller l’aider à enlever sa part oohhh
- Détends-toi Nina, tu es crispée et ca me donne le sentiment que je
te force. Viens on va regarder un peu de télé si tu veux
Il a enlevé sa chemise et toujours en pantalon il s’est glissé dans le lit et
il a soulevé la couverture en tapotant ma place pour m’inviter à venir en-
trer, je ne me suis pas faite prier, j’aimais son approche car mine de rien
le fait que c’était ma première fois constituait un blocage que je m’effor-
çais de dominer tant que je pouvais.
C’est comme ca que je me suis retrouvée tout au chaud contre lui, son
parfum net net dans mon nez.
- On regarde quoi ?
- J’aime la musique
- Aah je vois pourquoi tu es sur Trace, moi j’aime le foot. CE qu’on
va faire c’est que je veux juste voir les résultats des matchs récents et puis
après on écoute la musique d’accord ???
- Ok
Il m’a fait monter un tout petit peu pour que je me retrouve la tête posée
sur sa poitrine et il a zappé.
C’était trooooopp bien, trooopp même. J’en arrivais à oublier l’inoubliable
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: que ma situation n’avait ni devant ni derrière, qu’il y’avait peut être des
têtes en jeu ou alors que quelque chose de mal pouvait même m’arriver.
Je me sentais en sécurité avec lui, très confortable, bien, optimiste, peut
être qu’il allait m’aider à y voir plus claire, on ne sait jamais me suis-je
dit.
Pendant qu’il voyait les résultats sportifs, je me suis mise à passer la main
timidement sur la poitrine sur laquelle j’étais couchée.
Il a grogné de satisfaction et il a prise ma main pour la poser sur son men-
ton, sur sa barbe naissante, apparemment il aimait quand on touchait cette
partie la.
Je l’ai caressé, je passais mes ongles et je jouais avec la sensation de la
pointe de ses barbes dans l’intervalle qu’il y’avait entre ma chair et mes
ongles.
Je lui ai même fait un bisou dans le cou et il s’est retourné pour prendre
mes lèvres pendant que sa main est passée en dessous de ma robe qui était
même déjà remontée sur mes cuisses.
Il s’est mis à caresser mes cuisses, mon ventre, ma taille, au niveau de la
poitrine la robe serrait donc il remontait hors de la robe et me touchait à
travers le tissu.
Je respirais fort tout en essayant de ne pas afficher mon désir et mon gout
pour ce qui se passait.
Il a posé la tête dans mon cou puis sa main est redescendue ouvrant d’une
geste doux.
Il a passé la main par le haut de mon sous-vêtement et il m’a seulement
évanouie.
C’est tout ce que je peux dire.
J’ai sursauté jusqu’à j’ai mordu ma langue, ca m’a bien fait mal, il y’avait
un gout salé dans ma bouche, preuve que je saignais.
Yves s’est mis à me caresser très très doucement, ou il faisait que quoi
ooohh ? C’est Dieu seul qui sait, mais je sentais ca partouutt dans mon
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- J’ai juste cru que tu étais étroite et qu’il fallait entrer avec un peu
d’énergie, je ne savais pas.
Je sentais qu’il s’était levé du sol et s’approchait du lit.
Je me suis mise à pleurer vrai vrai, je l’avais embarrassé jusqu’à le pous-
ser, je m’en voulais, j’avais ressenti trop mal, ca m’énervait, bref tout
m’énervait, ce n’était pas comme le gout de quand il me touchait la, l’autre
ci était difficile gars, qui allait supporter ca ???
- Nina ???
Il s’est recouché derrière moi
- Viens contre moi, ca va aller, tu as compris hein ??? C’est finit
mon bébé, c’est finit
C'est-à-dire le genre de calmage qui donne même encore l’envie de pleurer
la, il m’a prise contre lui et j’ai encore engagé pendant qu’il me calmait.
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CHAPITRE VIII
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Je n’ai presque plus rien entendu, juste des voix qui s’éloignaient.
J’en ai profité pour essayer de rassembler le reste des esprits qui me res-
taient.
Je suis allée laver mon visage pour enlever la trace des larmes. Aucune
fille n’avait jamais été jolie en pleurant, je m’étais d’abord comporté
comme une enfant, alors que j’avais décidé de serrer le cœur, le gars allait
penser que j’étais une fausse femme, ou une petite fille un genre.
Et malgré qu’on se connaissait à peine, je tenais à lui, je tenais beaucoup
à lui, sinon je n’aurai jamais accepté de franchir un tel pas avec lui.
Je ne me suis pas rhabillée, je me suis juste couverte du drap du lit et j’ai
engagé un petit nang réparateur. Une chose que j’ai oublié de préciser
c’est que j’étais une grande dormeuse, mes parents me connaissaient
comme tel.
Je pouvais dormir même 11-12 heures et plus par jour quand je n’avais
rien à faire.
Maman bavardait toujours sur moi qu’une femme ne dort pas trop comme
ca, surtout en journée, mais bon j’aimais ca.
Au milieu de mon sommeil, ou je rêvais même de quoi oohhh ? J’ai senti
la présence d’Yves à mes côtés.
Il m’avait de nouveau soulevé pour me poser contre son torse.
En mi-chemin entre mon sommeil et le réveil je me suis mise à toucher
sa barbe, puis son cou, son torse.
Ca s’était mal passé la première fois mais bon, on pouvait quand même
être un peu proche.
Quand j’ai voulu descendre ma main un genre un genre en bas, il a arrêté
mon geste.
- Madame réveille toi…
J’ai ouvert les yeux pour chercher à comprendre pourquoi il m’arrêtait
- Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais vierge ? je m’y serai pris
complètement différemment, je n’aurai même jamais fait l’amour avec
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un.
- Il ny ‘a pas de mauvaise nouvelle sinon j’aurai appris, j’ai une
oreille la bas, mais je t’ai acheté un téléphone et une puce, tu pourras t’en
servir pour prendre de leur nouvelle, mais discrètement. Ta mère a le té-
léphone non ?
- -oui oui
Il a enlevé un petit carton dans sa veste et me l’a tendu avec une SIM.
- Merci beaucoup
J’allais pouvoir avoir des nouvelles en direct, j’en étais très contente.
Il est revenu se recoucher mais cette fois ci il n’a plus rien tenté.
On a regardé la télé jusqu’à ce qu’à une certaine heure il est allé prendre
une douche et moi de même.
Il était l’heure de sortir et j’avais franchement faim.
Ca me gênait de remettre la même robe vu que lui avait des vêtements de
rechange, mais cette fois la comme je ne pouvais plus remettre encore le
même slip la, je n’ai moi rien mis en bas, priant pour qu’il ne s’en rende
jamais compte.
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monté lui-même sa propre boite, qu’il était basé à Yaoundé mais envisa-
geait s’installer à Bafoussam et Douala.
Je n’ai pas voulu aborder les questions liées à sa famille mais je lui ai de-
mandé pourquoi il m’avait beaucoup regardé le jour ou il avait failli me
cogner
- Mais parce que tu es une jolie fille, et je n’en voyais pas souvent
dans cette zone la lors de mes récents voyages m’a-t-il répondu
Il m’a demandé quels étaient mes ambitions, mes rêves, mes plans
Je lui ai parlé de mes études abandonnées, de mon plan de faire du droit
et devenir Avocate, de l’idée d’aller d’abord à Yaoundé m’installer chez
une amie, travailler et puis voir comment jumeler études et les cours
- Tu es brave, c’est louable car ce n’est qu’en Europe que j’ai vu ce
genre de mentalité
- Ah tu dors ta vie dors, je vais me battre, mais il faut que je sois
sure que tout le monde va bien au village, tu penses que ca va ???
- Oui je pense que ca va, je t’ai dit que parfois ces coutumes sont
plus pour nous intimider et nous pousser à faire ce qui semble plus conve-
nable d’un point de vue traditionnel.
- Je l’espère.
Nous avons écouté tout genre de mélodie, Yves aimait beaucoup la mu-
sique apparemment vu comment il farotait le chantre qui ne faisait que
venir alors sur notre table.
Tout genre d’atalakou tombait, « le couple de l’année », « le parisien et
madame » etc….
Après la bas il se faisait déjà tard
- Tu veux aller en boite ?
- Ouiii, je veux voir, je n’ai jamais été une fêtarde…
Nous sommes sortis et nous avons continué dans une boite chic.
Chic que je connaissais d’abord quelle autre boite ? ca avait l’air féerique
pour moi.
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Il m’a posé la question surpris et j’ai baissé les yeux en faisant une gri-
mace de honte qui l’a fait éclater de rire
- Tu es dangereuse, comment on ne va pas te prendre fort avec le
genre d’idée la ?? pauvre de moi, pardon descend sur moi tu cherches ta
place ailleurs
Il riait franchement et son rire m’a contaminé
- Je ne descends pas…
Il faisait semblant de me pousser et moi je signais l’indien sur lui.
On s’est marré et après quelques temps il a signalé à ses amis qu’il était
kass et qu’on allait plus trainer
- Ekié on part aussi vite ?
- Ma mère on t’a dit que je suis Jésus pour tenir sur mes jambes une
fille sans caleçon et je suis la tranquille ? mieux je fuis ooohh
- Et c’est la ou tu veux fuir que j’aurai le caleçon ??
- Au moins je pourrai justifier le fait que tu n’aies pas de caleçon,
lève-toi femme !
Il m’a légèrement poussé en avant et je me suis levée.
30 minutes plus tard nous étions à la maison, il était déjà presque 2 heures
du matin.
Je me demandais si on allait continuer ou on s’était arrêté, ou on allait re-
commencer.
A ma grande surprise, il est allé se coucher sagement en short.
Ou le gars voulait même quoi ooh ?
Je me suis aussi couchée tranquillement à coté et j’ai cherché el sommeil,
moi la grande dormeuse le sommeil m’a fuit, un lâcheur, je me suis tour-
née et retournée dans le lit la pendant que lui sa respiration semblait ré-
gulière. Il se prenait même pour qui ? Rien n’est plus frustrant quand une
nga veut un peu et le djo dort paisiblement à côté. Si au moins il pouvait
être doux et gentil, pas dormir un tour comme ca dis donc.
J’ai tourné tourné jusqu’à finalement un petit sommeil est venu.
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Mais comme c’était devenu une habitude je me suis retrouvée dans une
situation bizarre.
J’étais entrain de caresser le sexe d’Yves et lui gémissais.
Massa, c’était mon inspiration personnel et lui avait pris ma main et poser
dessus.
On s’est de nouveau embrassé toute feu toute flamme.
Ca allait très vite, les gémissements, les caresses, j’étais complètement
nue, et lui n’avait que son short.
Il m’a hissé sur lui et n’a cessé de me caresser partout partout en appuyant
son bassin par coups réguliers contre moi. Instinctivement j’ai ouvert les
pieds et je me suis retrouvée entrain moi aussi d’osciller sur lui.
C’était trop trop chap, trop même.
Surtout avec sa façon de prendre mes fesses dans ses pommes de mains
pour m’appuyer contre lui.
Tant qu’il avait son short, la situation me convenait parfaitement mais
quand je l’ai vu enlever fébrilement son short c’est la ou mon acteur est
mort, panique générale, je n’avais plus moi la force pour pousser
quelqu’un à 4 heures du matin.
- Je ne voulais pas Nina, mais c’est plus fort que moi, tu me chauffes
depuis qu’on est en boite, n’aie pas peur, je vais essayer de ne pas te faire
de mal, fais moi confiance, ook ??
Hum…
Il m’a embrassé lentement, pendant que j’ai senti ses doigts descendre de
nouveau en bas, la ou la caresse pouvait tuer.
Après m’avoir caressé pendant quelque seconde, j’ai senti sa main se di-
riger plus bas, la ou il m’avait traumatisé, je me suis crispée
- Tout doux ma puce, ca ne te fera pas de mal, ouvre tes jambes et
détends toi, s’il te plait.
J’ai essayé pendant que je sentais son doigts s’insérer en moi..
Il était passé tout doucement et comme promis je ne ressentais pas vrai-
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ment de douleur.
Il a fait des mouvements d’entrée et sortie tout en créant une sorte de pas-
sage sur les côté, on aurait dit qu’il exerçait mon vagin à recevoir plus
volumineux que ca.
Ma peur s’est transformée en découverte.
Il fait seulement plusieurs en fois
- Tu as mal ?
- Non
- Tu sens mes doigts en toi ?
- Oui
- je vais bientôt te prendre ma chérie, si tu as mal dis le moi d’accord
?
- Oui…
J’avais peur, pas les blagues.
Il s’est levé il a mis un préservatif et il s’est couché sur le dos.
- Viens sur moi, c’est toi qui va donner le rythme et t’arrêter si ce
n’est plus supportable. Fais moi confiance
Il m’a convaincu et j’ai suivi ses instructions.
Tout doucement c’est moi qui donnais le rythme de l’évolution, pas l’éva-
nouissement qu’il avait failli me provoquer la tout à l’heure.
A un moment je me suis rendue comte que j’avais réussi à le mettre
presque complètement en moi doucement doucement mais la façon dont
il tremblait la c’est comme si il voulait seulement m’attraper par la taille
pour m’expliquer l’affaire la dans les détails.
- Remonte puis tu redescends
Sa voix était enrouée de plaisir.
Pour l’instant je ne sentais ni mal ni bon, j’étais concentrée sur l’aspect
pratique de la chose.
J’ai refait ces gestes plusieurs fois essayant même d’accélérer un peu pour
voir si ca allait faire mal, mais pas vraiment.
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sexuel et amical.
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- Je préfère que le temps que nous allons passer ici soit cool, il ne
nous reste que quelques jours, j’avais prévu une série de chose pour cette
journée et cet incident ne va pas nous empêcher de le faire. On oublie
puce ???
Il m’a caressé le visage en le demandant, j’ai mordu ma lèvre et j’ai hoché
la tête.
Je préférais secouer la tête au lieu de dire oui depuis toute petite. Parfois
maman m’allumait même la cops parce que même quand la personne ne
me regardait pas je faisais le même geste pour répondre et ca faisait
comme si on me parle je ne réponds pas.
Je suis restée le regard rivé sur lui comme si j’attendais une question
Il a froncé les sourcils
- Pourquoi me regardes-tu comme ca Nina ?
Je n’en savais rien, il a pris ma main dans la sienne et a croisé nos doigts
- Tu es toujours fâchée ?
- Hmm hmm
- Ok, tu me rassures, il n y’a que ton regard la qui est suspect, tu
veux que je m’occupe de toi ?
C’est le hochement de tête que vous vouliez voir ? Sans honte même,
j’avais goûté, c’était bon dis donc.
il a sourit et s’est approché de plus près me faisant savoir par une pression
contre moi que lui-même en avait envie
- Nina le diable te manipule, on a un long programme, waaaaahhhh,
la fille badenkop ciiii !!!
Il s’est mis de nouveau à m’embrasser, en quelques secondes nos vête-
ments étaient au sol
Yves m’a allongé sur le lit et au lieu de s’allonger contre moi, il s’est plutôt
placé vers le bas du lit et de ses deux mains il a ouvert mes jambes.
Ca m’a directement rappelé un divers avec mes copines, voila l’affaire la
qu’on me faisait, elles m’avaient dit que c’était super.
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Mon Dieu pauvre des draps que les gens la allait laver
- Je ne peux pas laver ca avant de sortir ???
- Ne t’inquiète pas, ils sont habitués, les draps seront peut être même
secs avant leur passage, on va laisser la clim ok ? va t’apprêter, on sort.
- Je me suis exécutée sans trop savoir ou on allait.
Pendant que j’étais dans la douche il discutait quand je suis sortie il a un
peu baissé le volume, et surtout il parlait un en codant.
Au départ ca n’a pas attiré mon attention, mais à un moment je voulais
bien comprendre.
Il parlait d’un évènement avec la personne, de date, de courses, de plan-
ning, bref c’était comme si c’était l’organisation de quelque chose, à la
fin il a dit Bisous.
Je n’ai d’abord rien dit, c’est dans la voiture que je lui ai posé la question
- Tu parlais avec qui ?
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- Une amie
.....
- Et vous parliez de quoi ?
- De son mariage
......
- Han oook
- Tu es jalouse ???
- Aka, moi, je jalouse ? jamais
- Dis donc dis la vérité Nina, ca va faire quoi si tu es jalouse ? tu
me veux pour toi seule ? tu vas me supporter
Il se moquait de moi et finalement c’est moi qui me suis retrouvée entrain
de rire.
Nous nous sommes d’abord arrêtés à l’hôpital.
Il a appelé un médecin qu’il connaissait, après s’être rassuré qu’il était la
il s’est tourné vers moi
- On va aller faire des examens. A partir du moment où on a fait
l’amour et le préservatif s’est rompu je pense que nous devons faire cer-
tains examens, tu ne dois pas t’exposer tu sais, tu as certainement entendue
parler di SIDA et puis il y’a d’autres maladies, hépatite et autres, il faut
être très prudente à l’avenir, tu as compris ????
- Oui… euh donc tu veux vérifier que je n’ai pas ca ???
Il me soupçonnait peut être ?
- Je voudrais peut être même plus te donner la preuve que je ne t’ai
pas infecté car même si ca n’empêche rien, toi tu étais vierge, donc ca di-
minue tes chances d’avoir été infecté
- Haaaaaannnnnnn
Nous sommes allés voir son ami médecin et nous avons subit des prises
de sang.
Dans la voiture il m’a montré son dernier test qui datait de 4 mois
- J’en fais régulièrement pour voyager.
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Ca a sonné bizarre dans ma tête mais comme le bizarre semblait plus nor-
mal que le normal j’ai sourit en réfléchissant à ce que je venais de dire.
- J’ai cherché j’ai trouvé, Nina !!!! tu veux crier quoi ? Maaaaamaaa
- Viens-la, viens vite. Attends je me déshabille.
J’ai tout enlevé sur moi en étant assise sur le lit et je me suis levée pour
aller me coller à lui, ma bouche contre la sienne
- Tu sais que je t’aime le gars ci ? je ne te connais pas bien hein ?
mais je t’aime beaucoup beaucoup comme ca.
Je me suis moi-même mise à l’embrasser sans chercher en entendre sa ré-
ponses à ma déclaration de saoularde la.
C’est moi-même qui ai envoyé les mains dans son pantalon à travers sa
braguette pour toucher son sexe, je le massais pendant que j’embrassais
son cou, sa joue, son oreille, j’étais déchainée.
J’ai enlevé ses vêtements et je me suis couchée sur le lit en écartant les
pieds.
- Viens alors
L’alcool n’est pas bien au nom.
Le gars m’a regardé comme si j’étais un marabout.
Facon qu’il a foncé sur moi, j’ai senti que je l’avais touché la ou il ne fal-
lait pas.
Quand Yves est entré en moi, j’ai compris que j’avais allumé un autre
Yves.
J’avais demandé fort ? J’ai vu comment on écrit fort le jour la.
Je criais, il s’en foutait, lui qui disait toujours tais toi la, cette fois ci c’était
- Crie plus fort, oui Nina, crie plus fort.
Pauvre des voisins et de l’hôtel le jour la.
C’était une forme du sexe que je ne connaissais pas, sauvage, agressive,
bestiale, j’ouvrais les pieds de toutes mes forces, comme si j’avais du
temps de jeu dans les jambes alors que rien.
C’est le lendemain quand les courbatures m’ont shou le pèpè que j’ai
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CHAPITRE X
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J’ai trainé la dans le lit, chose que je savais si bien faire quand j’ai entendu
des pas, puis des voix.
C’était la voix du concierge puis une autre voix que je connaissais bien,
mais je n’ai même pas eu le temps d’énoncer dans ma tête le nom auquel
je pensais quand je me suis rendue compte qu’ils étaient déjà devant ma
porte.
- Ha d’accord, c’est celle de mon frère ? c’est ouvert, je pense qu’il
est la.
J’ai senti que quelqu’un allait pousser la porte la et en une fraction de se-
conde le drap me recouvrait complètement comme si je dormais
- Non monsieur votre frère est sorti, c’est sa compagne qui doit être
la
En disant ca la porte de notre chambre s’était déjà ouverte.
Mon cœur battait pendant que je me demandais ce qui allait se passer.
Est-ce que Stéphane venait voir son frère et allait décider de s’asseoir la
pour attendre ? il se devait quand même de respecter l’intimité de son
frère non ?
- Elle doit être entrain de dormir, elle n’a apparemment pas fermé
à clé, madame ???
Il pensait que qui allait se lever la ?? Je suis restée quiet.
- allons ! je vous montre votre chambre
- Celle d’à côté est libre ?
- Oui, enfin celle après celle qui est juste collée, votre frère ne va
pas trainer.
- Je souhaitais discuter avec lui des formalités du mariage, je ne vais
pas trainer ici.
Ils se sont avancés, j’ai entendu un peu et puis j’ai foncé vers la porte.
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Quand j’ai ouvert la porte et j’ai avancé ma tête pour évaluer la situation,
c’est une main tirant mes cheveux qui m’accueillit dehors
- Tu te crois trop sage ?
Il m’a donné une gifle qui m’a balancé moi et mes affaires au sol.Je me
suis vraiment fait mal à l’épaule, j’ai crié de douleur.
Une question est passée furtivement dans mon esprit
- Le gars ci me veut quoi héééé ????
Il se comportait comme si je lui avais fait quelque chose de mal en parti-
culier.
Pendant qu’il s’apprêtait à me faire ce qu’il voulait me faire des clients
ont ouvert la porte de leur chambre.
C’était une aubaine pour moi.
Pendant qu’il a rapidement battu retraite dans sa chambre, j’ai fermé la
porte et je suis descendu en courant dans en courant dans les escaliers.
Mon épaule me chauffait le feu seulement, ou c’était déboité ou comment
ooohh ???
J’ai remis les clés à la réception et je suis partie, tout ca en courant.
Les agences qui partaient à Yaoundé c’était Binam et Confort.
J’ai pris une moto. La belle vie s’arrêtait la.
Il avait plu, le froid était à son pic, mais ca ne réussissait pas à refroidir
ce qui me faisait si mal.
Arrivée la bas, j’ai pris mon ticket 4500 FCFA pour Yaoundé et j’ai at-
tendu cachée dans un coin que le bus commence à charger.
L’idée m’est venue de rappeler maman mais quand j’ai cherché mon té-
léphone, j’ai réalisé que je l’avais perdu quelque part en chemin, il n’était
plus la.
J’ai embarquée finalement après quelques temps et nous avons pris la
route
Je ne saurais expliqué ma peine quand nous quittions la ville de Bafous-
sam.
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CHAPITRE XI
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Je suis entrée dans la maison de mon patron les yeux tous ronds, j’étais
émerveillée.
C’était une immense maison, encore plus grande que celle du père d’Yves.
On m’a installé dans un salon qui était apparemment la salle de télé pour
les enfants.
Après 30 minutes, un enfant est venu me dire de venir au salon.
- Maman t’appel, elle est au salon
Maman ????
Ekié, je ne la connaissais pas comment ca elle m’appelait ?
Je me suis levée et j’ai suivit l’enfant.
Il y’avait une dame forte de corpulence, jolie qui était assise au salon.
- Bonjour ma petite, viens, ca va ???
- Ca va maman, bonjour
- Ton père m’a parlé de toi comment va ta maman ?
- Ca va bien maman
- Tu n’es pas venue avec tes affaires ?
- Comment ca ?
- Au père qu’on ne doit pas te laisser te débrouiller comme ca, la
maison est assez grande et les enfants sont déjà grands, d’autres iront à
l’université même d’ici peu, viens t’installer ici à la maison on reste.
Hum, l’affaire ci allait encore vite jusqu’à, j’allais me retrouver entrain
de vivre avec cette famille sans les connaitre pour que d’ici peu on entende
encore d’autres nouvelles ? comme une genre de nouvelles me suivaient
déjà fort fort ces temps ci.
J’ai passé tout l’après-midi dans la maison la, elle avait quelques travaux,
je l’y ai aidé.
En partant de la dans l’après-midi, je me sentais moins gêné qu’à mon ar-
rivée, elle m’avait vraiment pris comme un enfant.
Après ca, sans m’y installer c’est devenu un fait récurrent.
Dès que j’avais du temps libre, j’allais la bas, laver les habits, ou alors
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Je suis revenue m’asseoir sans trop lever les yeux espérant je ne sais quoi,
puis finalement j’ai levé la tête.
- Bonjour Monsieur
- Bonjour mademoiselle, Ah !!! c’est ici que vous êtes maintenant
?
Il n’avait aucune expression dans le visage, aucune expression de fami-
liarité, aucune de surprise, de colère, de dégout, on n’aurait pas dit que
lui et moi avions été intime un jour
J’ai calculé sa commande et j’ai encaissé.
Pendant que j’encaissais une belle femme, dont le visage m’est familier
est entré et a parcouru la salle du regard avant de se diriger vers lui
C’était elle !!! sa femme, la femme de l’invitation
- Chéri prends moi des pots de Yaourts Dolait, c’est tout ce qui passe
en ce moment.
Elle a touché son ventre qui semblait effectivement arrondi, ils se sont re-
gardé complices et il a sourit
Maaaaama, j’ai failli m’évanouir de douleur, de jalousie.
Le « Yves » qui avait été si entier avec moi, si vrai, si doux, si détendu,
aujourd’hui il m’affichait son bonheur, sa joie d’être père de cette façon.
Ravalant la larme qui forçait un passage pour mon œil j’ai finit d’encaisser
la tête obstinément basse.
- Merci et bonne continuation mademoiselle
- Merci
Elle était accrochée à son bras et ils sont sortis en discutant.
Dès leur sortie je n’ai pas pu supporter, je me suis levée en courant et je
entrée dans les toilettes.
J’ai vomit tout ce que j’avais avalé, tout en pleurant en même temps.
Ca faisait trop mal dis donc. Trop même.
Quand j’ai finit ma tête était dans un sale état, les yeux rouges et gonflés,
le visage triste, bref, il me fallait seulement créer la maladie pour rentrer
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Le Gage de Chair
de reposer un peu.
Ce que j’ai fait, personne ne pouvait même contester vu ma tête.
Je suis rentrée et j’ai fait le deuil national.
C’est ce jour la que j’ai compris que j’avais vraiment donné mon cœur au
Yves la, c’était plus qu’une histoire de sexe ou d’une semaine. Et puis si
au moins il ne m’avait pas ignoré, même si il s’était fâché ca m’aurait fait
autrement que de le voir m’ignorer comme ca jusqu’à me souhaiter bonne
chance pour la suite.
C’est ainsi que j’ai continué toute la journée à vomir au point ou je me
suis forcée à arrêté de pleurer au cas ou ca contribuait à tourner mon es-
tomac. Et net net quand j’ai arrêté de pleurer, mon ventre s’est aussi calmé.
Yolande m’a trouvé couchée sur le canapé devant la télé
- Ninou ca va ???
C’est comme ca qu’elle m’appelait
- Ca va un peu, tu as vu le monsieur qui est entré la jusqu’à une
femme est revenue le voir la ?
- Hmmmm je ne me rappelle plus hein ?
- C’est avec lui que j’ai passé les une semaine que je t’avais raconté
jusqu’à on a fait pour ma première fois la, jusqu’à j’ai pris ses dos quand
j’ai su qu’il allait se marier la, tu te rappelles ?
- Oui oui ton histoire la non ? c’était lui ??
- Ouii et il m’a ignoré jusqu’à, Ca m’a fait bien mal Yolande
- Tu les connais même ? surement parce que sa femme était la, tu
sais que pour eux leur épouse sont sacrées, le reste la ils s’en foutent. Tu
es blanche Nina, il faut aller à l’hôpital, je n’ai jamais accouché mais je
te soupçonne d’être enceinte.
- Je ne t’ai même pas dit ce que le père me dit
Je lui ai raconté sa proposition et ses sous-entendus
- Hum, ta situation est délicate Ninou, il te faut être sage, tu m’avais
dit qu’avec le djo la tu ne t’étais pas protégé non ?
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m’écouter, car je vais te donner le conseil d’une grande sœur qui s’est
battu dans la vie pour en arriver la ou elle est. Parfois les gens vont dire
que les femmes sont sans scrupules mais ce sont les hommes qui nous
poussent à cela. Tu sais ce que tu vas faire ? j’ai réfléchis toute la nuit.
- Non Yo dis-moi
- Il faut que tu fasses comme si tu es d’accord pour fonctionner
avec le boss, dès que vous couchez une fois, tu accroches l’enfant la sur
lui et tu lui dis qu’il faut qu’il te loge, te nourrit, prends soin de toi sinon
tu vas aller le trahir à sa femme.
On dit qu’il a peur de la deuxième femme chez qui tu pars la jusqu’à ce
n’est plus bon.
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Ca avait que cuit sur moi le tour la, c’était extrêmement difficile la vie la
mais bon.
Il s’est couché et m’a demandé de venir me coucher avec lui.
J’ai d’abord éteint toutes les lumières en priant que ca ne dure pas.
Sans mentionné les détails, Dieu merci ca n’a pas duré.
Il ne connaissait aucune piche compliqué, ca se résumait à monter, s’ac-
tiver et quelques 5 minutes plus tard à descendre.
Il avait mis le préservatif mais moi j’avais pour plan de lui dire que ca
s’est cassé.
Surtout que dès qu’il a finit il est entré dans un sommeil comateux.
J’ai tout fait pour que ce que j’avais à dire semble crédible.
Il s’en est allé au petit matin, il semblait heureux et moi…
Je n’en revenais pas, j’avais un fond pas très bien, je venais de me décou-
vrir un côté qui ne plaisait pas beaucoup à ma conscience.
Quand je suis retournée dans la chambre après son départ j’ai constaté
qu’il m’avait laissé une enveloppe dans laquelle il m’avait laissé 200 000
FCFA, en ayant gribouillé un « Merci ma chérie, fais toi plaisir avec ca »
Hé ben…
J’ai envoyé directement 100 000 à maman pour qu’elle commence a re-
taper sa cuisine qui penchait déjà d’un côté.
Le reste j’ai ouvert un compte ou j’ai gardé toutes mes économies.
Dans la semaine il passait assez régulièrement à la maison, car je faisais
toujours à manger pour lui, Dieu merci il ne me demandait plus l’affaire
la, car lui-même n’avait plus la vigueur d’antan, mais au moins je com-
pensais en prenant soin de lui.
Il était toujours au petit soin et était très généreux envers moi.
Yves m’avait brisé le cœur, l’amour pour moi était terminé.
Un mois plus tard je me suis bien préparée ce soir la après lui avoir envoyé
le message.
- Bébé il faut que tu viennes c’est urgent.
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Le père a débarqué tout heureux d’avoir une jeune minette qui l’appelait
bébé.
J’avais déjà composé un visage de circonstance.
Ma grossesse était déjà à plus de deux mois mais la j’allais lui annoncer
que j’étais enceinte d’un mois.
Quand il est arrivé j’étais d’abord couché kass, comme si c’était la gros-
sesse de 8 mois.
Il s’est assis inquiet
- Bébé j’ai une nouvelle à t’annoncer, je sais que c’est rapide et on
s’était protégé mais je ne vais pas bien du tout, je pense que je suis en-
ceinte.
Depuis hier je soupçonnais même c’est pourquoi j’ai acheté le test ci, voila
ca, c’est positif.
J’avais mon vieux test de from que j’avais fait la.
- Depuis quand tu te sens mal ?
- Juste quelques jours
- Tu es sure que c’est ca ? parce que vous les petits filles la, si tu as
un problème d’argent dis le moi, ne passe pas par une histoire d’avorte-
ment parce qu’avec moi on avorte jamais
- C’est ca je jure
Walaye je me sentais tellement mal dans ce mensonge que j’ai été tentée
à cet instant la d’éclater en sanglots et de me confier à lui, cet enfant n’était
pas le sien. Finalement j’appréciais la compagnie de mon petit pépère la
parce que ca me rassurait et parce qu’il me montrait d’une manière ou
d’une autre qu’il se souciait un peu de moi.
J’avais fuit un père pour venir tomber chez un autre père, c’est le genre
qu’on dit que tu as fuit la guerre pour venir mourir la bagarre au quartier.
Il est sorti aller acheter un test de grossesse et est revenu me le donner
- Fais le test maintenant
- Mais on a dit que c’est le matin non ?
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CHAPITRE XII
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Hum…
J’ai sonné au portail, sans même me demander qui allait ouvrir, c’est vrai
que c’était d’habitude un de ses petit neveux qui lui ouvrait le portail
quand il sonnait mais cette fois la je suis restée bouche bée devant le por-
tail.
Elle était la, je ne connaissais pas sa voix donc quand elle a dit « c’est qui
? » Tout de suite je n’ai pas percuté, j’ai juste répondu Nina.
Quand le portail c’est ouvert je suis tombée sur la femme de Yves…
- Bonjour Mademoiselle, vous voulez ?
Embarrassée jusqu’au cou j’ai répondu que je cherchais mon patron,
j’avais appris qu’il était malade
- Hé ben dis donc !! et vous connaissez sa maison, vous venez chez
lui ? Entrez donc, je lui dirai que vous êtes la
N’est ce pas je suis entrée, en fait je suis entrée parce qu’il n y’avait plus
possibilité de faire marche arrière car à ce moment la j’avais déjà un pres-
sentiment, un mauvais pressentiment.
En avançant, en la suivant, je réalisais qu’elle avait effectivement les traits
de ce monsieur, elle devait être sa fille et si elle était la, ca voulait donc
dire que Yves n’était pas loin, mon Dieu ,quelle situation, dans quoi
m’étais je fourrée non ?
Quand nous sommes entrés dans le salon j’ai vu qu’il y’avait sa femme,
celle qui m’avait si bien accueillit et puis une autre femme, la deuxième
? et puis j’ai vu Yves, il a levé la tête a fait un sourire poli sans plus avant
de replonger la tête dans son téléphone, il devait être entrain de whatsap-
per comme c’était à la mode la.
- Bonjour Maaa
J’ai tendu la main pour la saluer et elle m’a aussi salué, mais elle semblait
perturber. La situation de son mari devait certainement l’inquiéter
- Ca va Nina ?
- Oui tata
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jeu.
J’avais pêché par naïveté, je m’étais lancée dans une vie qui ne me cor-
respondait pas , dont je ne maitrisais les règles, les astuces.
J’ai pleuré tout le long pendant que le chauffeur, plus le jeune homme qui
vivait avec son père m’accompagnait à l’hôpital.
Yves n’avait même pas daigné me prendre dans sa voiture, ils étaient der-
rière. Certainement il savait tout et me méprisait d’avantage.
Sa femme alors qui certainement était allée tout raconter à ses gens la bas
dehors elle-même criait, pleurait et se lamentait, ainsi que l’autre femme,
la première. Elles ne s’étaient pas préparées à une telle violence de la part
de l’autre femme.
A l’arrivée j’avais déjà perdu connaissance tellement la douleur était in-
tenable, j’avais l’impression que certaine partie de mon corps étaient cuite,
le genre que ca pouvait s’émietter la, je me demandais si ca allait gâter
mon corps comme je voyais souvent la dehors.
On m’a admise aux urgences, et quand je me suis réveillée malgré la dou-
leur et la solitude j’ai demandé aux médecins qui étaient entrain de s’oc-
cuper de moi d’appeler ma mère à travers mon téléphone.
Dieu merci mon sac était la, je ne voyais plus personne, ni le chauffeur,
ni Yves, ni l’autre femme, j’étais seule à l’hôpital.
Une infirmière a bien voulu composer le numéro de ma mère et lui donner
toutes les infos.
Maman ne connaissait pas beaucoup Yaoundé donc ma prière était qu’elle
réussisse à se renseigner jusqu’à arriver.
J’ai précisé aux docteurs que j’étais enceinte de quelques semaines et ils
ont semblé inquiets, ils m’ont demandé de signaler si pendant la nuit
j’avais un saignement ou une douleur en attendant que le gynécologue
soit la le lendemain, mais Dieu merci la nuit s’est passée tranquillement
de ce coté la.
J’avais des bandages sur la jambe, le bras, la brulure au niveau du cou
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Le Gage de Chair
était légère donc on avait juste appliqué un baume mais ca faisait mal,
malgré les injections, les perfusions que je recevais, rien n’y faisait, toute
la nuit j’ai gémis sans arrêt.
Maman est arrivée le lendemain en soirée, elle avait pris un taxi pour l’hô-
pital général et s’était renseignée pour la chambre. Quand elle est entrée
dans la pièce le lendemain soir elle a pleuré à chaudes larmes et moi aussi.
J’ai refusé de lui dire les vraies circonstances de cette situation, je lui ai
juste dit que j’avais eu un accident chez moi.
C’est alors qu’elle m’a révélé certaine choses :
- Comme tu vois la Nina en cultivant le chant derrière la cuisine de
ma coépouse, j’ai trouvé quelque chose de bizarre lundi passé, je voulais
d’abord chercher avant de t’en parler sans savoir que ca allait arriver aussi
vite.
J’ai vu elle avait enterré derrière sa cuisine une boite, quand j’ai ouvert la
boite il y’avait de l’eau, avec ta photo trempée dedans, avec deux aiguilles
piquées au niveau de ton bas ventre, avec encore plein de choses dedans,
j’étais dépassée.
On m’a expliqué que c’était une malédiction que tu allais mourir ou noyée
ou alors l’eau allait te tuer d’une certaine façon, tu as vu non ? Et que les
deux aiguilles la c’était par rapport aux enfants, elle tuait les enfants dans
ton ventre. Et puis les autres choses était des malédictions dans les fi-
nances, le mariage et tout. Fais attention à toi ici en ville, tu es mon seul
esport. Moi la bas au village je vais continuer à veiller sur toi mais Nii
pour que quelque chose comme ca arrive il faut que toi-même tes voies
ne soient pas droites.
Parfois par son bon comportement on peut annuler le sort ou les malédic-
tions sans effets, je ne connais pas ta vie mais réfléchis y. Je vais faire
comment pour arriver à la maison, poser mes affaires, me laver avant de
revenir ???
J’ai appelé Yolande, et elle est passée prendre maman en soirée quand elle
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a finit le travail.
La rumeur s’était déjà répandue je ne sais comment à la boulangerie donc
elle m’a regardé tristement mais on ne pouvait bien causer à cause ma
mère.
Elles sont parties ensemble pendant que je réfléchissais à la découverte
de maman, si c’était sa coépouse et qu’elle calculait aussi ma progéniture
ça voulait dire que je pouvais perdre ma grossesse ?? Nooonn je ne voulais
pas la perdre.
Même si Yves m’ignorait ce que je trouvais vraiment étrange je voulais
garder cet enfant, j’étais prête à être mère, je voulais garder une partie de
lui, cette très belle partie que j’avais vu.
Pendant que je m’angoissais la n’est ce pas c’est comme ca que j’ai senti
une douleur au bas ventre ? depuis que je devais voir le gynéco la rien
n’avait été fait.
Quand j’ai signalé à l’infirmière, c’est comme ca qu’on s’est rendu compte
que j’avais un début de saignement.
On m’a dépêché chez le Gynéco, injections, perfusions, Echographie…
Elle a rapidement intervenu et en s’allant elle est venu me voir.
- Madame vous êtes enceinte de jumeaux. Je vous prie de faire at-
tention car le choc que vous avez subit menace de les faire sortir, reposez
vous, priez, moralement soyez séreine.
Peu importe ce qui vous inquiète pensez à vos enfants.
Pendant votre hospitalisation vous serez suivie tous les jours mais à votre
sortie je vais e nouveau vous ausculter pour vous dire ce qu’il y’aura lieu
de faire. Les saignements ont été arrêtés et les paramètres sont bons. Avez-
vous commencé les visites ??
- Non aucune
- Ok, vous allez commencer pas les examens que je vous prescrirais.
Faites les de préférence au centre pasteur.
Pendant les semaines qui ont suivit ca a été une bataille entre la coépouse
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Mon taxi m’a pris au moment ou je cherchais à vois si c’était bien lui.
J’ai du entrer dans le taxi mais j’ai constaté que la voiture s’était brusque-
ment arrêtée en pleine chaussée avant de redémarrer après un certain
temps.
A vrai dire si c’était lui j’avais de la chance que le taxi me prenne car
j’avais tellement honte de al scène de la dernière fois ou finalement per-
sonne n’était même passé à l’hôpital me rendre visite ou exprimer sa com-
passion.
Avant la fin de ma grossesse j’ai été encore secouée, les bébés menaçaient
de sortir, ma tension était extrêmement élevée, on parlait de circulaire du
cordon, de position siège d’un des bébés, j’avais tout genre de problèmes.
LA prière que j’esquivais et je trouvais ennuyeuse la est devenue mon
pain quotidien, même si ca se résumait à réciter ce que je pouvais réciter.
Les prières ou ont jouait sur son inspiration la je ne connaissais pas, donc
je récitais les psaumes, des prières prises sur le net.
Quand j’ai annoncé à maman que j’étais programmée pour une césarienne
elle s’est dépêchée de venir à Yaoundé.
Elle angoissait encore plus que moi car l’opération était un truc qui sonnait
toujours comme la mort.
Mon ventre était hyper long, pour une primipare les jumeaux ce n’était
pas facile.
Ma layette était modeste parce que je gardais de l’argent pour mon après
accouchement, ce serait difficile pour moi de travailler quelque part, je
ne pouvais qu’avoir un petit truc pour moi-même ou j’allais porter mes
enfants et y aller le matin.
Après l’arrivée de maman elle m’a parlé d’un truc qui m’a gênée
- Nina les rumeurs courent au village et Souop Tajui était à la mai-
son l’autre jour
- Il veut son argent ?
- Il n’a pas demandé directement mais il m’a accusé de t’avoir
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qui m’énerve très mal) avec les chaussons jamais à la taille du bébé la.
On m’a fait une anesthésie générale et c’était parti. Je ne saurai dire à quel
moment l’anesthésiste japonais ou chinois je ne sais exactement a pu
m’endormir.
La seule chose dont je me souviens c’est mon réveil avec un sentiment
que j’étouffe.
Je me débattais mais j’étais attachée, je voulais leur dire que je ne respire
pas bien, mais il semblait être serein.
- Calmez-vous madame, calmez vous
Il y’avait un truc sur mon nez qui me donnait une air fraiche comme ca,
je me suis concentrée sur ca et peu à peu l’air a commencé à sufir mais le
sommeil bagarrait avec moi.
- J’ai fait un geste pour demander ou son les bébés, le Gynéco qui
m’a opéré ma fait un signe comme pour dire tout s’est bien passé, repose
toi
J’ai encore replongé dans le sommeil pour me réveiller je ne sais combien
de temps plus tard.
Maman était à coté de moi, je ne voyais pas les bébés ; j’avais vraiment
mal
- Maman j’ai mal
- Ils ont dit qu’ils viennent t’injecter dans quelques minutes, tu as
des injections toutes les 8 heures et voila la perfusion sur ta main, ca va
aller
C’est la ou j’ai constaté que j’étais perfusée.
- Les bébés ?
- Ils sont en néonat comme ils appellent, je ne suis pas permise de
les voir mais ils me disent qu’ils ont des petites infections, qu’ils veulent
faire des vérifications
- Quoi ???
Ma douleur est finie la la la
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- Maman mes bébé n’ont rien, on m’a dit que les hôpitaux ont des
stratégies pour gonfler les facture des gens, ils créent les fausses maladies
aux nouveaux nés, je veux mes bébés, je veux mes garçons !!!
- Ce ne sont pas deux garçons, c’est un garçon et une fille, le docteur
s’était trompé, je descends voir comment ils vont
Maintenant que j’avais accouché mon angoisse avait changé de cap, je
n’avais plus peur pour ma vie mais pour la leur, Dieu merci en soirée on
me les a ramenés, tout allait bien.
J’avais deux petits boules blanches, la petite fille m’avait fait l’effet de
surprise, le petit garçon ressemblait à quelqu’un que je connaissais bien…
mince, la ressemblance avec Yves pour un nouveau-né était saisissante,
merde !!!
Heureusement que maman ne connaissait même pas les fils Souop la.
C’était un bonheur inimaginable de les avoir la un à ma gauche et l’autre
à ma droite.
J’avais mal, ils me massacraient les tétons à la recherche d’un lait inexis-
tant, je n’arrivais plus à dormir la nuit et ils mettaient tout le monde mal
à l’aise la nuit à l’hôpital mais j’étais heureuse.
J’ai fait une semaine à l’hôpital avant qu’on ne signe ma sortie.
Je devais revenir après une semaine refaire mon pansement jusqu’à cica-
trisation et éviter de trop marcher.
Maman n’avait arrêté des allers-retours entre le marché, la maison et l’hô-
pital pendant les « une semaine » la.
La bouillie le matin pour la montée laiteuse, le Nkui en journée, bref elle
s’occupait très bien de moi.
Et ca a continué à la maison.
Elle a appelé ses cousines qui étaient à Yaoundé et elles sont venus voir
l’enfant même une de ses belles sœur et des amis du feu-père.
Mon sommeil que j’aimais la se faisait rare, parce que dès que je fermais
les yeux, c’était Fanny ou Yves-Roger.
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- Si si
- Il n’a pas lu ??
- Hein ?
Cette requête m’a surprise mais j’ai appelé le photographe qui a pris les
photos dans la semaine et j’ai demandé au chauffeur de passer récupérer.
Je n’ai reçu aucun feedback, de lui je recevais toujours de quoi vivre.
Un jour pendant que les enfants dormaient je me suis dit, Nina voila ta
nouvelle vie : pense à trouver un truc à faire, à oublier Yves définitive-
ment, à prendre soin de tes enfants et à penser à rembourser la dette de
Souop Tajui car je sentais que c’était une bombe à retardement qui allait
finir par m’exploser à la face un jour.
Côté sentiment, j’avais pris du poids, j’avais du ventre, mes cicatrices de
brûlures, j’avais noirci alors que je mettais déjà des produits qui me don-
nait une peau jaune et laiteuse, bref, le gars qui allait m’aimer n’était pas
près d’arrivé, donc mieux je me concentrais sur autre chose.
C’est dans ce sens que j’ai organisé ma vie et les choses ont commencé à
se mettre en place petit à petit.
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CHAPITRE XIII
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n’avais pas eu à faire avec une jeune, c’est tout embarrassée que j’ai aidé
Yolande à mettre la table.
Il m’a dit combien sa sœur lui avait fait mon éloge, combien j’étais belle,
avec un teint naturel alors que toutes les filles en rajoutaient, sans savoir
que j’avais ajouté ma part aussi hein ? J’ai seulement sourit que merci.
On a passé une excellente soirée qu’il a voulu voir se terminer en boite
mais comment aurai-je pu avec les bébés que j’allaitais même encore.
Yolande a voulu me convaincre de sortir et de laisser les enfants à sa
charge mais j’ai refusé.
Je n’allais pas du tout être confortable étant dehors et mes enfants à la
maison.
Surtout que Fanny ne faisait pas bien ses nuits, elle tétait au moins une
fois et parfois deux fois.
James le frère de Yolande, ou plutôt son cousin pour être plus précis a
flashé sur moi…
Il m’appelait tout le temps, me racontait le programme de sa journée, ses
voyages dans le pays, ses investissements.
Comme j’étais très busy je n’avais pas beaucoup de temps pour sortir le
voir mais il ne semblait pas s’en plaindre.
Il est revenu me voir à la maison la veille de son départ.
Je l’avais marqué, il avait rencontré et couché avec plusieurs filles ici à
Yaoundé mais l’effet que je lui faisais était différent.
C’est comme ca qu’on s’est vu quelques fois, il est repartit. On s’appelait
tout le temps, il était vraiment épris, du moins il semblait l’être, la seule
chose dont il ne parlait pas vraiment c’était de son boulot, de ses affaires.
Il me disait juste qu’il fait dans les affaires de sport, c’est tout.
On a commencé à flirter au téléphone, ca me faisait plaisir, tout semblait
aller.
Pour l’anniversaire des enfants il m’a fait livrer deux nounours géants, un
énorme gateau d’anniversaire, deux petits vélos à trois roues et des vête-
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ments, je ne sais pas comment il s’était débrouillé pour que ca arrive dans
les temps.
C’est le jour de l’anniversaire des enfants quand j’ai reçu ce gâteau que
pour la première fois Yolande s’est comportée un peu bizarrement.
On avait invité les enfants des voisins, les enfants de sa famille, quelques
enfants de cousins de maman qui était ici mais Yolande répondait un
genre, se comportait bizarre quoi.
J’ai voulu lui demander ce qui n’allait pas mais j’ai laissé tomber.
Les jours suivants tout est rentré dans l’ordre.
Lors que son frère est revenu au mois de Juin elle a repris avec ses in-
trigues bizarre, il était déjà clair que lui et moi on était ensemble. Il avait
parlé de me présenter à sa famille, d’aller à Seme New Beach à Kribi, et
pourquoi pas de me faire voyager. Moi aussi je portais tout ca je racontais
à Yolande
- Mieux de toi, mieux de ceux que leur étoile brille.
- Ekié Yolande comment tu peux dire ca ? toi aussi ton étoile va
briller non ? il y’a un jour pour tout le monde, si ton frère est sérieux je
préfère moi me marier une fois je reste tranquille au lieu de rester la que
je suis derrière le père, derrière le beau-fils etc…
- C’est ca que ej dis, mieux de toi, n’est ce pas voila ma part de
fiancé qui me sauvageait chaque jour jusqu’à si j’ai la calvitie sur la tête
comme c’est sa main connaissait quelque chose sur ma greffe, vraiment
le gars la hein ? je el nourrissais ooh, tout mon argent était pour nous met-
tre à l’aise, regarde alors ma vie aujourd’hui
Ce jour la je lui ai proposé de chercher quoi faire, que j’allais l’aider à se
relancer, elle a retrouvé sa joie.
Le séjour de son frère fut extra. Yolande m’aidait à veiller sur les enfants
car avec Alima aimait bien les voyages.
Alima c’était le prénom du frère de Yolande, la seule chose que je n’aimais
pas trop chez lui, c’était son amour poussé pour la fête et le dehors, alcool,
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les grosses voitures, les potes qui l’atalakouait tout le temps et puis il ai-
mait flamber, la grosse tête.
Je lui disais toujours à chaque sortie que pourquoi tu dépenses trop comme
ca, on sait qu’il y’aura quoi demain, il me disait de en pas me faire du
souci pour ca. Que quand il était en vacance il aimait s’amuser, car la vie
était trop stressante la bas.
On a fait pratiquement deux semaines dans ce rythme la. La veille de son
départ je l’ai invité à la maison et j’ai eu une conversation sérieuse avec
lui ;
- Chéri tu ne peux pas vivre comme ca et chaque soir tu rentres à
l’hôtel dormir, c’est quel genre ca ?? Ecoute pense à avoir ton petit terrain
ou tu peux construire même un studio comme celui-ci non ? tu vois com-
ment hein Yo ???
- Bien sur, Ali, envoi l’argent on te cherche le terrain et puis on lance
le chantier, le cameroun c’est chez toi et tu vas venir y demeurer un jour
- Chui pas sure hein ? j’ai fait plein d’année de l’autre côté, j’aile le
kmer pour les vacs.
Comme il whitisait même pour un million la on supportait seulement.
- Oui Chéri mais même un studio que tu peux mettre en location
comme on ne sait jamais
- Moi un studio ? Ecoute bébé j’enverrai des sous et puis tu le
construiras, ca pourra t’aider avec les enfants
- Ekiééé Alima, on te parle de quelque chose pour toi et toi tu parles
d’elle ?? c’est quelle histoire
On s’est retournés tous surpris, surtout qu’elle s’était levée précipitam-
ment de la table jusqu’à le top ananas dont il raffolait s’est même un peu
versé
- Mais cousine elle est ma femme et lors de mon prochain voyage
je vais venir l’épouser, hein Chéri, s’il te plait préviens ta mère, je suis
sérieux !!!
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Yolaaaaaannnde !!!!!
Yess oohh
- Non ce n’est pas le père des enfants, c’est comme tu peux rencon-
trer quelqu’un et il voit ton bon caractère et il décide de t’aider c’est
comme ca que ca s’est passé, c’était mon patron
- Et…. Tu n’as rien eu avec lui ???
Il y’avait même encore moyen de mentir ??,
- Même si il y’a eu quoi, il n y’a plus rien
- Donc il est bête de s’occuper de toi, écoute nina, si tu veux jouer
la vie, je ne suis pas quelqu’un pour toi, je passe mon chemin
- Nooonnn, ce n’est pas
Na clack !!!!
Il avait raccroché, j’ai tenté de rappeler fatigué, jusqu’à finalement il a
éteint son téléphone.
Yolande était allée passer le WE chez eux, je l’ai appelé elle aussi n’a pas
décroché le téléphone.
J’étais dans tous mes états.
Bébé s’il te plait répond moi…. Rien
Chéri il n y’a rien entre lui et moi c’est toi que j’aime…. Rien
Tu es ma vie amour, ne me fais pas ca s’il te plait, laisse moi t’expliquer
Niet héééé !!!
Je suis restée sans nouvelle pendant plus d’une semaine.
Yolande qui partait pour le WE a tapé 4 jours en plus et elle s’est pointé
le jeudi.
- Je dis hein Yolande, qu’est ce qui t’arrive
- C’est quelle question ca ?
- Comment tu appelles Alima pour lui dire que je sors avec Kenmoé
???
- Je ne lui ai rien dit
- Tu ne lui as rien quoi ? qui savait ca à part toi ?
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à une fille, etc… je suppose que c’est ma cousine qui est entrain de vouloir
jouer un genre de jeu la , elle est la ??
- Non non elle est sortie, Ché ca ne va pas ici, je ne me sens pas à
l’aise avec elle. Elle se comporte comme si elle est jalouse ou quoi la,
c’est bizarre.
- Ok, je vais lui parler
- S’il te plait essaie de trouver les mots tu as compris non ? c’est
mon ami, je voudrais qu’on puisse s’arranger
- JE verrai mais sache Nina que je ne veux plus entendre que tu as
salué, je dis même seulement salué un homme, je ne vais pas te dire de ne
plus prendre la pension de cet homme vu que tu dis qu’il envoi seulement
mais si je doute même un peu seulement tu vas arrêter ca.
- J’ai compris Bééé
J’étais au moins soulagée mais l’affaire de Yolande ci me dérangeait fran-
chement.
Elle était ma seule sœur, et amie à Yaoundé.
Certes j’avais sympathisé avec les voisines, une ou deux filles comme ca
mais pas au niveau de Yolande.
Je ne sais pas ce que son frère a organisé mais le lendemain elle m’a de-
mandé pardon pour tout et m’a expliqué qu’elle était un peu jalouse, que
c’est elle qui m’avait vendu chez Alima et qui avait parlé de moi à la fa-
mille mais qu’elle avait compris, on a de nouveau refait la paix.
Deux mois sont encore passés sans problème jusqu’à ce qu’un matin à 6
heures ma porte soit violemment frappé.
- Kong kong kong kong
La seule personne qui venait aussi tôt c’était quand maman venait du vil-
lage. Elle prenait le bus de la nuit et arrivait très tôt.
Je me suis levée, Fanny voulait se réveiller, je l’ai tapoté un peu et j’ai
foncé.
Quand ils me donnaient du répit comme ca pour dormir j’essayais de ne
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jours à cause des fesses de 5 minutes la qu’il avait autant pris soin de moi
??? Sans se lasser, sa m’oublier, même dans la maladie.
Je me suis jetée au sol en pleurant jusqu’à les enfants sont descendus sur
lit et ont débarqué au salon en pleurant.
Yolande qui dormait sur le canapé aussi s’est réveillé
- Yo ? papa Kenmoé est mort oooohhhh, il m’a aidé et soutenu
quand je suis arrivée ici à Yaoundé.
Souviens-toi Yo, hééé avec tout ce qu’il a fait pour moi, pour ces enfants
- Madame je dois partir, il avait dit que nous devez assister à son
deuil hein ? je vais venir avec le programme
Mes larmes ont d’abord séché que comme l’eau chaude m’avait raté la
c’est l’huile qui allait seulement me frire le tour la
- Emma tu sais ce qui est arrivé la dernière fois non ?
- Depuis cette fois la sa femme n’est plus revenu , nous ne savons
pas, elle a fuit croyant peut être que vous alliez porter plainte
- Emma dit moi : Tu lui avais donné la lettre ??
- Oui madame
- Et tu sais s’il a lu ???
- Je sais
Mon cœur a fait d’abord tandan
- Et il a lu ?
- C’est moi qui lui ai lu ca
La honte m’a d’abord raclé devant le gars d’autrui
- Il a dit quoi ?
- Il n’a rien dit, il n’était pas surpris, il a dit que je lui donne
- Et la photo des enfants ?
- Il a regardé après il m’a demandé si je sais à qui les enfants res-
semblent
Continuer le questionnaire m’a dépassé
- Merci beaucoup Emma
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Je me suis serrée dans un coin de la salle priant pour que la messe com-
mence.
J’ai décidé d’être la dernière à sortir et de ne pas aller devant regarder le
corps.
Yves a fait son entrée, à son bras la fille Kenmoé éplorée, ils sont allés
s’asseoir du côté ou la veuve était.
Il y’avait une chaise vide, certaine attendant la deuxième veuve, mon
bourreau.
Elle a fait son apparition quelques minutes plus tard, en larmes, soutenue
par les membres de sa famille je pense.
De ce côté la il y’avait plusieurs autres garçons, de grands même, et puis
des jeunes aussi.
Certainement les fils et filles, naturels ou adoptifs. Il ne s’était jamais
étendu sur la question de ses enfants, de sa famille, c’est moi qui parlais
plus de moi et des miens.
La sorcière la s’est assise, celle qui voulait me tuer pour un homme, un
vieux même. Est-ce que j’avais tué sa fille pour Yves ??? Mieux de moi-
même que je n’avais pas arraché le père la de leur main.
La famille Souop était au complet, avec la pimbêche de Carole qui se re-
tournait tout le temps, à se demander ce qu’elle cherchait toujours der-
rière.
Elle m’a forcé à baisser la tête comme ca jusqu’à la faim, je n’étais pas
prête, voila tout. Je savais qu’à l’enterrement on allait forcément se croiser
mais la je n’étais pas du tout préparée.
Quand c’est finit et que le corps est sortit direction le domicile, j’ai attendu
un peu avant de sortir.
Quand je traversais les quelques voitures qui restaient la j’ai entendu mon
nom
- Nina !!!!
Je reconnaissais la voix, l’autorité qui en dégageait même comme il
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Grand fut ma surprise quand très tard dans la soirée au moment ou jem’ap-
prêtais même à stopper le taxi J’ai entendu derrière moi
- Nina tu t’en vas ?
- Oui, je suis fatiguée.
J’étais embarrassée mais je le cachais bien.
- C’est tôt on peut marcher un peu ?
- Pourquoi ? depuis tu m’ignores comme si il n y’avait jamais rien
eu, je sais que je me suis mal comportée mais le fait que tu te sois mariée,
que tu aie même organisé ton mariage en me mentant sur ton statut, fran-
chement
- Comment ca ?
- J’ai découvert le billet d’invitation de ton mariage dans ta mallette,
alors que pendant qu’on faisait l’amour tu me promettais mont et mer-
veilles, vraiment.
J’ai faillit pleurer en lui parlant, ca me faisait bizarre de pouvoir lui en
parler comme ca après tout ce temps… mais je ne voulais pas lui parler
des enfants, du tout du tout.
- Ecoute, viens avec moi dans la voiture je vais te déposer et on va
parler. Je m’excuse pour tout le mal que je t’ai fait, je vais t’expliquer
- Et ta femme ?
- N’en parlons pas pour le moment.
Je l’ai suivit dans sa voiture en priant que quelqu’un ne sorte pas du portail
la pour penser que je volais le mari d’autrui.
Yves a démarré la voiture sans parler et dès que nous sommes arrivés dans
un endroit un peu isolé il s’est arrêté.
- Je n’ai jamais cessé de penser à toi, à ton corps, à ton parfum.
One- two-three les lèvres du gars était déjà sur les miennes et sa main sur
mes seins. Akiaaa
J’ai tenté de le repousser, ca me faisait bizarre, pas comme avant la.
- Mais non attends
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- Fiche le camp avec tes airs de saint la, tu as finit de vouloir te ser-
vir de moi comme une prostitué dans ta voiture hier ??
Il m’a regardé choqué. Quand je voulais me retourner pour bien l’engueu-
ler en face j’ai vu Yves arriver.
J’ai vu qui ????
J’ai écarquillé les yeux
Yves assis avec moi et Yves qui marchait la devant avec sa femme…
Yves était qui alors ????
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CHAPITRE XIIII
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- Je ne sais pas, j’ai cru que c’était lui toi ou toi lui, vous m’em-
brouillez même , weeehhhh Seigneur qui m’a envoyez dans la famille ci
hééé ? je suis confuse
LE pire qui pouvait m’arriver m’arriva.
Carole s’est aussi approchée.
- Hé ben le sage et le rebelle, ca vous arrive d’être ensemble ??? Ah
la la la !!! Cette fille est toujours en vie, et en forme à ce que je vois. On
a pris de la couleur, des formes, du gros ventre, tu es enceinte ???
J’ai renvoyé mon ventre à l’intérieur. Effectivement après mon accouche-
ment j’avais un petit bidon la qui s’était installé et que je n’avais pas vrai-
ment combattu.
- C’est ton problème ??? Yves ce n’est pas ce que tu crois, je ne sa-
vais pas que vous étiez jumeaux !!! Donc j’ai pensé que c’était toi
- Mais c’était moi !!!
Celui qui était debout a répondu
- C’était toi qui ?
Son frère venait de renchérir, et plus ils parlaient plus je m’embrouillait.
Carole a apparemment compris que je en savais pas qu’ils étaient deux et
elle est partie dans un fou rire
- Mon Dieu ne me dites pas que vous lui avez refait le coup que
vous faisiez aux filles depuis qu’on était petit, ahahahahaha, elle s’est bien
avoir et et elle s’est faite baisée par les deux ahahahahaha, Si Stéphane
était la, ahahahahaha ilallait savourer cet instant, je m’en vais appeler
maman pour le lui dire.
- Carole !!!! Arrête tes bêtises tout de suite.
- Celui qui était à côté de moi venait de parler
- Tu n’as rien à me dire toi, règles d’abor tes problèmes avec papa,
puis avec maman, puis avec le monde entier avant de venir me répriman-
der, tu n’es pas parfait toi non plus
Il a serré les poings, essayant de se maitriser, je sentais bien qu’il était à
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Nous nous sommes arrêtés non loin en bordure de route, devant une petite
berline noire et il a ouvert la portière coté opposé au chauffeur et il m’y a
mise
- Je ne veux pas partir, ma mère va me chercher
- Elle s’en remettra.
Il a démarré sa voiture et il a pris la route, ou c’était la route de quel côté
oohh ?
- Nina qu’est ce qui a pu se passer pour que les échos qui parvien-
nent de toi soit autant différent de la personne que j’ai connu ?
- Je t’ai dit que je ne te connais pas toi !!!
- Ca c’est un petit problème.
Nous sommes restés silencieux jusqu’à ce que je me rende compte qu’on
ne faisait que rouler rouler
- C’est quelle histoire, je veux rentrer au deuil, ma mère va s’in-
quiéter, fais demi-tour.
Il ne m’a pas répondu directement c’est après un certain temps qu’il a dit
- On va rentrer
- Merci !!! ai-je répondu.
- Quand nous sommes arrivés dans la ville de Bafoussam, il a viré
du même côté qu’on prenait souvent pour aller dans son petit hôtel la et
a garé en bas
- Tu veux savoir qui est le « Yves » avec lequel tu étais non ? Hé
bien tu vas le savoir et après cela tu vas m’expliquer.
Il a refait la même chose à savoir descendre et venir ouvrir ma portière et
me tirer par le bras
- Laisse-moi
- Dépêche-toi de sortir Nina
- C’est la force ?
- Oui c’est la force, sors !!!
- Ne me gronde pas !!!
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lage.
- Avant que je ne réponde il m’a tiré contre lui et cette fois ci ce
n’était pas les craches qui mettait sur ma bouche, c’était un vrai baiser,
doux, sucré, tendre.
Mes mains étaient toujours croisées devant moi comme si je n’envisageais
pas participer, il a détaché mes mains et m’a tiré d’avantage contre lui.
Cette fois ci sa bouche s’est faite plus affamée, plus pressante, plus pas-
sionnée.
Mon corps vibrait sous le sien, et je priais qu’il ne s’en rende compte.
C’est comme si j’avais mis pause à ce genre de sensation le jour ou j’étais
sortie de la, avec Alima je ne ressentais pas ca, n’en parlant même plus
de la « une fois » avec feu « chaud pépé ».
Il a posé la main sur mes seins et au lieu de les caresser lentement comme
je m’attendais, il le faisait en tremblant et avec une certaine pression.
- Tu ne reconnais pas le gout de ma bouche ? ma façon de te toucher
????
Sa façon de me caresser rapidement et avec force a accéléré ce qui aurait
du aller plus lentement.
Je ne voulais pas participer, je ne voulais même pas d’abord accepter mais
c’était trop tard, ensuite je ne voulais pas participer mais je n’ai pu résister
à un niveau.
Je me suis mise à gémir, à tenir son cou pour l’embrasser encore et en-
core.
Dans son style il a baissé a envoyé ses mains en dessous et a mon jean au
niveau des cuisses.
Juste la quantité suffisante pour que ses doits puisse prendre possession
de mon clitoris, et de ses environs.
- Tu ne me reconnais toujours pas ? penses tu que je sois mon frère
? mon frère pouvait te faire ressentir ce genre de chose ??? hein ?
En disant hein il a enfoncé ses doigts en moi
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- Oui !!!
- Attends je te prends hein ?
Il s’est soulevé de moi, a ouvert mes pieds
- Tu as été sage j’espère, je ne veux pas utiliser de préservatifs pour
toi, j’ai envie de te sentir comme avant Nina, mon Dieu j’étais fou quand
je suis arrivée ce jour la, hmmmmmmmmmmmmmm
Il venait d’entrer en moi.
Son incursion m’a « fait sucré » jusqu’ààààààààààààà, j’ai gémit en même
temps que lui
Tout doucement il s’est mis à bouger, entièrement dedans, entièrement
dehors, puis le bout de sonsexe faisait des petit-aller retours au bord du
mien, Maaaama l’autre la allait me tuer
Je n’ai plus pu me taire
- Oui Yves !!! je sais que c’est toi, oui !!! ne t’arrête pas, ashhhh,
c’est trop bon, je n’ai pas ressenti ca depuis, il n y’a que toi qui peut me
faire ca.
Yaaaaaaaaaaaaa ma copine tais-toi même non ? Est ce que je faisais alors
exprès ???
- C’est bien ma puce, tu sais que c’est moi j’aime ca. Je ne pouvais
pas me jouer de toi, d’autres personnes mais pas toi, tu n’aurais pas du
douter de moi. Arghhhhh, tout le gout est resté en toi.
Il s’est mis à bouger encore plus vite, il touchait le fond
- Je ne veux rien perdre, je veux tout sentir ma puce
J’ai encore plus écarté les pieds.
A un moment il m’a retourné et m’a prise par derrière.
- Nina !!!!! tu as dangereusement pris des formes, regarde tes fesses
!!! Attends
Il a allumé la lumière juste au dessus du lit et je m’en suis rendue compte
juste quand c’était déjà allumé.
- Chéri j’ai besoin de voir tes formes, laisse moi ce plaisir, tu m’as
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tellement manqué.
Quand il est entré au lieu de bouger il s’est mis à toucher mes fesses, à en
faire le tour avec ses pommes de mains, à les tâter.
Je voulais éteindre
- N’éteins pas je t’en prie, tu m’excite terriblement dans cette posi-
tion.
C’est comme ca qu’il s’est sucré tout en me faisant du bien.
Quand il allait doucement le plaisir s’accélérait chez moi, donc il jouait
avec son levier de vitesse.
Finalement avant que je ne jouisse il s’est fait prendre à son propre jeu.
- Noooonnnn je ne veux pas jouir, noooonnn, merde !!!
arghhhhhhhhhhhhhhh
Woueeeeehhhhhh
J’ai éclaté de rire vu la façon dont il s’était plaint en jouissant la, il n’était
pas du tout préparé à ca.
Il est sortit de moi
- Tu es vilaine, tu as tourné tes fesses la un genre ca a tiré ca… c’est
venu.
Il s’est couché et m’a fait me retourner pour me retrouver dans ses bras…
- Yves pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais un frère ??
- Il y’a beaucoup de choses que je ne t’ai pas dite, surtout concer-
nant ma famille, je pensais t’en parler un peu plus tard mais je suis rentrée,
je ne t’ai plus trouvée et puis tu as eu ce comportement avec les sous..
- Attends un peu.
Je me suis levée et j’ai pris mon sac à main sur la table.
J’ai récupérer les 50 000 FCFA que j’avais prévus lui donner et je me suis
retournée pour les lui remettre mais j’avais complètement oublié qu’avec
la lumière il allait voir la métamorphose de mon corps.
Mes yeux sont tombés sur ses yeux qui sont tombés sur mon ventre, puis
il a constaté que j’avais effectivement été brulée, je l’ai vu dans son re-
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gard.
Il n’a rien dit mais j’ai su qu’il avait vu.
De toute façon je suppose qu’on devait discuter.
Je me suis du coup habillée et lui aussi, l’atmosphère est devenue froide,
froidetout d’un coup.
- Je voudrais d’abord te demander pardon pour l’argent que je t’ai
prise, je n’avais aucune solution, je ne savais pas quoi faire pour m’en
sortir, je n’avais pas un franc
- Ce n’est pas ce qui m’intéressé actuellement Je veux savoir ce qui
s’est passé !!! ne me dis pas que tout ce que mon frère et ma sœur m’ont
dit est vrai !!! Et puis ton corps…
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CHAPITRE XV
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Bon avant je vais moi te parler de moi d’abord, ou plutôt de nous car je
suppose que c’est de la que vient la méprise.
J’ai d’abord soufflé un grand coup, ca me laissait un peu de temps.*
- Voila, Yves et moi sommes les ainés de la maison. Nous avons
grandit ensemble comme tout frère et sœur et à un moment c’était la fu-
sion totale, pendant notre adolescence, au point ou nous nous sommes
servis de notre ressemble pour faire un tas de bêtise. On sortait avec la
même fille, nous allions l’un dans la classe de l’autre, on faisait toutes
sortes de farces, bref voila.
Mais nous avons eu à un moment des problèmes, moi particulièrement
car ma mère avait une préférence marquée pour Yves, et elle me rejetait
carrément. Avec papa qui n’était pas souvent la elle avait la latitude de
faire ce qu’elle voulait, Stéphane alors était son chouchou la mort seule-
ment.
Après le BACC Yves et moi avons fait un accident, c’est moi qui était au
volant de la voiture de papa.
Yves a d’ailleurs faillit perdre sa vie si ce n’était l’intervention de grands
chirurgien.
Moi j’avais aussi été touché et j’ai été opéré mais avec le temps on s’est
remis. Du moins je pensais que ca s’était arrêté la mais c’est après que
j’ai compris que non, elle m’en voulait et me détestait littéralement pour
avoir mis la vie de son fils en jeu.
Après ca il a fallu que je m’éloigne d’elle et papa m’a envoyé à Dakar au
Sénégal pour mes études.
A quelques jours de mon départ, une nuit, Je ne dormais pas, et j’ai dé-
couvert qu’elle avait fait des choses atroces, en fait c’était une conversa-
tion entre elle et papa ou il avait découvert certains dossiers médiaux nous
concernant et il lui demandait des explications. C’était un jour que je n’ou-
blierai jamais car j’ai compris mes dés avaient été jetés avant même que
je ne commence vraiment ma vie, je ne serai jamais comme les autres, ni
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nant, Franchement !!! Et est ce vrai que cette brûlure c’est sa femme qui
te l’a faite ? j’ai vu les cicatrices sur tapeau quand on faisait l’amour
- Oui, c’est vrai
J’avais confessé avec une toute petite voix honteuse, c’est la maintenant
que je sentais que ce geste était lourd de conséquence et sale, sortir avec
ce papa pour son argent…
- Finalement tu aurais du rester avec mon père, moi qui pensait que
c’était au-delà de tes capacité hé ben !!!! Tu as accouché n’est ce pas ?
- Oui…
Cette nouvelle a semblé le peiner !!!! je voyais bien combien il se maitri-
sait, combien il essayait de cacher sa peine, sa déception.
- Et aujourd’hui tu n’es pas seule je suppose…
- Euh….
- Laisse tes petites manipulations que tu veux me sortir et répond
très vite
- Oui, mais je ne savais pas que tu…
- Ca va !!! et le père de ton enfant c’est le vieux de maintenant, ou
d’avant ???
- Non !!!! le père de mes enfants c’est toi Yves…
Facon qu’il m’a regardé, j’ai encore dit que hein ? J’ai dit quoi ???
Il est entré dans une fâcherie que même les taureaux qu’on relâche dans
les arènes la ne pouvait voir son carreau.
Le Yves qui m’avait fait l’amour doucement, qui m’avait appelé par tout
genre de petit noms a bondit sur ses pieds.
- Franchement Nina, c’est bien ce que je pensais, lève-toi on s’en
va
- Mais pourquoi ? Yves, je te dis la vérité
- Quand je pense qu’étant ton premier amant, tu avais encore une
certaine forme d’innocence, je te vois la me manipuler comme un enfant
je voyais ca comme le film, habba, j’avais dit quoi ? J’avais fait quoi ?
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mal se terminer à cause de toi ??? les jumeaux Souop Tajui bagarrent à
cause de toi ? alors qu’ils sont mariés et que c’est plutôt à leur père que
tu devais être mariée ??? je parle même comme ca que je vois la ressem-
blance de l’enfant la avec les gars la
Maman c’est le ronflement que vous vouliez entendre ??? Mon moteur
était diésel à l’heure la, j’ai fait semblant d’être dans un sommeil terrible
», profond, passionnant pourtant j’avais tout entendu.
Le lendemain matin avant qu’elle ne se réveille, moi-même je m’étais
déjà lavé, apprêté et je suis allée sur le lieu du deuil dans un coin ou on
ne pouvait pas trop me reconnaitre.
J’avais un foulard qui couvrait ma tête et des lunettes noires.
J’avais pris mon petit bagage en main pour qu’immédiatement après l’en-
terrement je lance dans les bus qui chargeaient Yaoundé.
Mon téléphone a sonné pour la énième fois
- Allo
- Nina !!!
- Oui James
- Pourquoi tu m’appelles par ce nom, alors que Depuis que tu as
connu mon autre nom tu préfères l’autre, tu es avec qui ? tu codes quoi ?
- Personne, je suis au deuil, tu veux que je sois avec qui ?
- Depuis hier que je t’appel ?
- Je suis sortie en laissant mon téléphone à la maison à la charge
- Hum… tu sais que je suis très jaloux non ? j’espère que tu as été
sage et que tes anciens réseaux la ne t’ont pas embrouillé la bas
Si tu savais mon père ai-je pensé
- Non chéri j’ai été sage
- Tu es ou exactement ?
- Au lieu du deuil
- Tam ère est ou ? tu m’as dit qu’elle venait avec toi non ?
- Elle va me retrouver
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quoi ? que mon père a laissé quelque chose pour tes bâtards et toi ??? aha-
hahahaha, tu es malade !!! Tu es une sorcière et tu n’auras pas notre tête.
On va te combattre jusqu’à notre dernière énergie, pour que tu n’aies rien,
tu t’es servie de lui, il était vulnérable, rendez vous en justice.
Elle a décalé
Habba !!! J’avais encore fait quoi non ???
Elle est revenue
- Si tu es sage lève toi d’ici avant qu’une des femmes de mon père
te croisent, cette fois ci tu en survivras pas, sauve ta vie et va élever tes
bâtards
Je me suis levée précipitamment avec toute la honte. Et comme un mal-
heur ne vient jamais seul, en essayant de sortir j’ai croisé les dites femmes,
celle qui m’avait versé l’eau et l’autre.
Ah mofff midééé, on vous a déjà insulté ???
J’ai fait l’objet d’affichage public, la honte pour ma mère, pour ma fa-
mille, pour tous ceux qui me connaissaient.
Les invités me regardaient avec peine.
Je suis rapidement sortie mon sac à la main.
En passant j’ai vu quelqu’un assis derrière, la mine sombre, la tête bais-
sée.
Il avait assisté à toute la scène.
C’était Yves, j’ai regardé quelques secondes pour voir duquel il s’agissait,
j’ai reconnu son regard, je ne pouvais plus confondre, c’était Yves, mon
Yves.
Il semblait avoir tout capté, on me traitait de frappeuse, d’avoir abusé d’un
vieil homme pour sa fortune, elles m’ont promis la mort et ses dérivés.
Certainement lui comme les autres me maudissaient dans leur cœur.
J’avais tout perdu dans ce village, je m’étais fait toute sorte d’ennemis en
quelques années, l’honneur de ma famille était Sali, je passais pour une
bordelle, un escroc, intéressée, menteuse, calculatrice etc…
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LA seule maigre consolation que j’avais c’est mon sac à main contre moi
vibrait, Alima était la, il m’appelait.
Lui était loin de tout ca, de cette page dont j’avais tellement honte que
j’avais hâte de la fermer.
Je n’attendais rien de ce père, je ne savais même pas qu’une rumeur cou-
rait comme ca, je ne voulais même rien, j’avais été honnête avec lui.
Yves allait certainement penser que c’était ce monsieur le père des enfants
et voila pourquoi la rumeur courait qu’il avait laissé de quoi prendre soin
d’eux.
Je suis entrée dans le premier bus que j’ai trouvé.
Quand il a même dit 7000 au lieu des habituel 5500, je n’ai même pas
discuté alors qu’avant la, c’est qu’on allait nous entendre au carrefour le
chargeur et moi.
Ce voyage avait été une catastrophe, j’en sortais bouleversée, détruire de
l’intérieur comme de l’extérieur, mais troublée, troublée par cette histoire
de paternité.
Si ce n’était pas Yves, le Yves que j’avais aimé alors ca ne pouvait être
que son frère, ou alors….
Pffffttt, j’ai calé ma tête, priant Dieu qu’il me donne un sommeil profond,
comateux, jusqu’à mon arrivée à Yaoundé.
Ou caï !!!!
Je n’ai même pas dormi Nikkk koookk.
Je suis arrivée dans la nuit.
Les enfants étaient super content de me voir, ils avaient refusé de dormir,
Yolande et la nounou aussi.
Elles m’ont demandé des nouvelles, j’ai modélisé que c’était parfait, de
toute façon en Yolande j’avais perdu une confidente, elle allait aller me
verser chez son frère très mal.
Quelques jours après mon retour j’ai eu la visite d’un notaire, ou c’est
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J’ai rejeté tous les appels d ma maman qui ont suivit, même ceux de la
famille.
Dès que je reconnaissais ton numéro, tu m’appel je coupe.
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Le Gage de Chair
Le seul appel que je prenais était celui d’Alima, et j’ai été heureuse d’ap-
prendre sa venue.
- Chérie je serai la dans 21 jours, tu as déjà prévenu tes parents non
? je viendrais parler aux miens et on viendra au moins prendre la liste
Il était ma seule issue pour tout oublier, pour recommencer une vie hon-
nête, vraie et juste.
Je me suis dit que j’allais informer maman après sa venue.
Un soir mon numéro a sonné, je nourrissais les bébés et c’est même Yo-
lande qui a décroch ».
- Oui je vous la passe
- C’est James ? ai-je chuchoté
Elle a secoué la tête et haussé les épaules en signe de je ne sais pas
- Allo
Tchrrrrr je ne voulais parler à personne, tsuiiipppp
- Ou es tu ? je voudrais te voir maintenant
Mon cœur a battu et une de ces peurs est montée sur moi
- Qu.. quoi !!!
- C’est Yves, indique moi ou tu es, j’arrive tout de suite
Yolande me regardait avec ses torches bien allumée comme si la lumière
de la cuisine n’étais pas assez forte
- Je suis chez moi
- Ou ????
Yolande ne voulait perdre aucune miette de cette conversation donc j’ai
fait comme si de rien n’était et j’ai indiqué la maison
- C’est qui ???
- Un ami, il veut me rendre visite, haaaannn ook
Dieu merci elle s’apprêtait à aller à la prière donc j’ai seulement prié pour
qu’ils ne se croisent pas.
Dès qu’elle est sortie j’ai tout fait pour faire dormir les garnements la rien,
ils ne faisaient que jouer sur le lit la.
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CHAPITRE XVI
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attendre
- Que j’attendais d’abord quoi ? Yves j’ai accepté personne n’est le
père de mes enfants, je suis une méchante, une intrigante et tout ca va non
? je vais me marier, donner un père à mes enfants et continuer ma vie,
continuez pour vous la bas
Les bébés la s’étaient calmés et je ne m’en étais même pas rendu compte
C’est quand j’ai entendu
Tchouprtochzbnsofpejzdfùmszfklsdù
Que je me suis retournée pour voir Fanny, dans son pyjama et sa couche
qui bombait ses fesses la guetter à travers la porte, ca veux dire que son
frère n’était pas loin
- Entre là bas vite !!!!
Mon instruction a attiré l’attention d’Yves qui s’est retourné en sa direc-
tion
Elle aimait regarder les étrangers, surtout les hommes avec cette pointe
de curiosité la, mais sans jamais les approcher
Pendant que je m’apprêtais à aller les ramener dans la chambre, son frère
l’a chargé et ensemble ils ont atterrit au salon, près de la porte
Elle s’est retourné agacée voulant le griffer et le morde pour exprimer son
mécontentement mais j’ai intervenu avant et je les ai séparé.
- On rentre dans la chambre vite
- Attends !!!
Je me suis retournée pour voir de quoi il parlait
- Emmène les, pourquoi les enfermer dedans seuls, ou il y’a
quelqu’un ?
- Non
Je ne voulais pas qu’il les regarde, il ne méritait même pas de toute façon.
Avant que je n’ai pu les maitriser à deux Yves s’est échappé de mes mains
en courant et en riant, lui n’avait même pas un peu peur des étranger, et à
moi alors d’ouvrir ma large chose que j’appelle bouche pour crier Yves-
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Le Gage de Chair
Il était alors obligé de savoir que l’enfant se l’appelait Yves ?? j’ai même
regretté le jour la pourquoi j’avais choisi ce nom…
Il a couru pour finalement atterrir sur le canapé, il était sur le point de co-
gner sa tête sur le bord de la table quand Yves s’est levé précipitamment
pour le sauver.
Pris de peur il a éclaté en larme pendant que sa sœur vaquait elle une oc-
cupation bizarre avec le coin du tapis, elle aimait en tirer les fils.
J’ai couru le prendre dans les bras d’Yves et j’ai levé les yeux furtivement
pour voir s’il n’avait pas vu ce que je ne voulais pas qu’il voit mais son
expression… Je ne l’oublierai jamais, une expression profonde, grave,
triste, émue bref….
- Donc c’était vrai ???
Je me suis laissé choir sur le canapé pour le calmer
- Quoi Yves ?
- Donc c’est vrai que c’est l’un de nous deux ??? S’il te plait Nina
essaie de te rappeler si il n y’a pas une fois ou tu t’es retrouvé avec un
moi qui ne me ressemblait pas, je t’en prie, c’est important… Cet enfant
est notre portrait craché et sa sœur… elle a des airs de ma mère
- Fire !!!! je ne veux même pas les points avant même de dire que
les traits
- Je suis très sérieux !!! je suis venue te voir pour éclaircir cette his-
toire, je voudrais confronter mon frère et qu’il prenne ses responsabilités
envers toi, aujourd’hui quand je vois ces enfants j’ai de la peine à douter,
pourtant en venant je pensais à ce Monsieur Kenmoé comme père de tes
enfants, je souhaiterai porte plainte et quem on frère soit contraint de faire
un test de paternité.
- Test de quoi ? c’est quelle complication ca ? moi je n’ai pas couché
avec des personnes différentes non !!! je refuse cette histoire Yves, la seule
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Le Gage de Chair
personne avec qui j’étais étais toi, on parlait de nos choses à chaque fois,
lui il est venu me voir quand jusqu’à on a fait ? je ne eux plus savoir qui
est le père, Alima saura prendre soin de nous
- C’est quoi Alima
- C’est quoi que c’est une chose ? C’est mon fiancé
- Avec un nom de fille ???
- C’est ton problème ???
- Si c’est enfant est de mon frère il le restera aucune « allumette »
ne viendra en prendre soin
Il était même fâché mais il ne fallait pas qu’on se chamaille devant les
enfants.
Yves-Roger était concentré sur notre conversation la bien logé dans mes
bras, quand j’ai guetté sa sœur, elle s’était endormie au sol.
- Ecoute s’il te plait Yves, je ne veux plus qu’on parle de ca, les en-
fants ne feront aucun test, je ne vous demande plus rien du tout et je sou-
haiterai qu’on ne se croise plus. Je souhaiterai d’ailleurs que tu partes Yves
s’il te plait
Tout ca me fatiguait, j’avais espéré un instant qu’il s’était ravisé mais la
il voulait seulement faire des problèmes à son frère
- C’est qui Alima ???
- Je t’ai dit de mettre Play sur ta vie et laisser la mienne tranquille
Il a senti que je ne voulais plus discuter il a encore baissé les yeux sur
Yves-Roger, le sommeil avait déjà eu raison de lui, il l’a regardé un instant
avant de se lever et de partir.
Ouuffff Yolande ne l’avait pas croisé Dieu merci.
Je suis allée coucher les enfants et j’ai regardé ma série à Novelas.
Alima m’a fait toute une crise parce que je n’avais pas pris son appel avant
de me confirmer sa date d’arrivée, son billet d’avion était déjà pris.
Après le départ d’Yves j’ai commencé à croire en la version selon laquelle
peut être que je m’étais faite avoir par son frère, car il était très sincère
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On venait de se faire ca dur avec les mots, elle m’avait blessé, moi aussi
je l’avais blessé.
Elle et moi ca a été tellement dur qu’après son départ je me suis réfugiée
dans la chambre pour pleurer, j’ai appelé son frère.
- Ecoute ca va avec cette histoire, elle va quitter de chez toi, je vais
l’aider à prendre une chambre et elle va se débrouiller et en repartant je
vais voir avec qui je vais te laisser car je ne veux pas que ma princesse
reste seule, ca va non ?
- Je ne sais pas vraiment, je me sens mal, ca vient de partout les
épreuves ces derniers temps, je n’ai pas de temps pour souffler.
- Chéri ca ira après notre mariage je vais te faire voyager pour venir
me voir ici en vacances, après tu redescendras nous lancer nos projets ici
- Ook
Avec lui tout semblait simple, même comme ce n’était pas l’amour pas-
sion, je me sentais en sécurité.
Quand Yolande a pris sa chambre j’ai poussé un ouf de soulagement.
Elle est partie un jour ou je n’étais pas la car depuis notre dernière dispute,
on ne se parlait plus.
Quand je suis rentrée ce soir la j’ai trouvé la nounou à la maison, on a
causé.
Comme les femmes sont ce qu’elles sont elle m’a révélé plein de choses
- Tata elle se moquait de toi quand tu n’étais pas la hein ? que tu
joues les grandes femmes alors que c’est elle qui t’a apprise à te laver
Tata elle a dit que tu rêves que tu va épouser son frère que la maman de
ton fiancé ne va jamais laisser ca se faire et qu’elles attendent la dernière
minute pour se déclarer
Qu’elle a vu toutes tes choses, tata elle fouillait souvent ta chambre hein
? Mais elle me menaçait de ne pas dire
- C’est ca même, toi-même tu en disais rien quand elle parlait n’est
ce pas ?
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Le Gage de Chair
- Non oohh tata comment tu peux penser ca, j’ai fait quelques er-
reurs mais je ne parlais
De toute façon, elle n’était plus la et c’était un problème en moins.
Le jour où Alima devait me présenter à sa famille a été programmé.
En fait ce n’était pas une présentation solennelle mais il avait prévu de
m’emmener à l’anniversaire de la fille de sa cousine, c’était une première
prise de contact pendant laquelle il comptait dire à ses parents qui j’étais
et quel s étaient ses projets.
Pour cet évènement, j’ai mis une robe en pagne évasée en bas et niveau
genoux, des ballerines orange et j’ai coiffé mes cheveux sagement, bref
j’avais tout pour avoir une apparence agréable.
Il est passé me prendre ainsi que les enfants. J’avais acheté un petit vélo
en cadeau à la petite fille, je voulais plaire à sa famille.
C’est ave appréhension que nous avons garé sur le rebord de la route au
quartier Anguissa.
C’était vers le Lycée.
Il portait Yves et le vélo et moi j’avais Fanny en main.
- Pose le non ? il ne marche pas ???
- Il va se salir, tu devrais porter Fanny aussi
- J’ai même peur hein ? les affaires de belle famille la, hum
- Ne t’inquiète, personne ne me dicte ma conduite, n’aie pas peur
Nous sommes arrivés dans une petite maison où il y’avait déjà plein d’en-
fants et grandes personnes.
Tout le monde a sauté sur lui, tonton James, tonton James !!!! Je me suis
faite discrète pendant que les enfants l’embrassaient et même les grandes
personnes.
Apparemment il y’a beaucoup de personne de la famille à qui il n’avait
pas rendu visite.
Il m’a oublié pendant quelques instants, je me suis effacée..
- Tiens ma youyou, voila le cadeau de Nina pour la petite
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On me remarquait enfin
- Salut
J’ai salué sa cousine gentiment pendant qu’elle me faisait un sourire un
peu forcé puis elle s’est rapidement détournée
Je ne pouvais pas la juger car c’était la première fois que je la voyais, si
ca se trouve, c’est comme ca qu’elle était.
Par contre son mari a été très sympa et nous a installés.
- Tes parents ne sont pas la ??
- Non non, juste quelques tantes, celles que tu as salué la
- Elles m’ont regardé bizarre hein ?
- Mais non qu’est ce que tu vas imaginer
Les enfants s’étaient déjà imprégnés et jouait avec les autres enfants, je
gardais un œil sur eux, particulière sur Fanny qui savait être tranchante
quand quelque chose ne lui plaisait pas.
Pendant qu’on servait la nourriture, j’ai vu une silhouette que je recon-
naissais passer dans la cuisine.
Apparemment Yolande était la pour aider sa cousine, pas surprenant que
celle le me regarde ainsi, Yolande avait du me saboter.
Avant qu’on ne lance le discours pour le service d’autres personnes sont
venus parmi lesquelles figuraient ses parents.
Il m’a fait un geste de la main et on s’est levé pour aller vers eux.
J’ai affiché un bon sourire quand il m’a présenté.
- Maman voila Nina, je pense t’avoir parlé d’elle lors de mon der-
nier séjour.
Elle m’a salué avec une indifférence terrible, je me suis sentie un peu bi-
zarre
- Maman tu te rappelles ? Nina, celle dont je t’ai parlé, j’ai des pro-
jets avec elle
Elle a parlé dans leur patois puis elle a demandé en français des nouvelles
de quelqu’un
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douceur
- Chéri pourquoi est ce que tu fâches jusqu’à tu ne me parles pas, je
ne comprenais même pas ce qu’ils disaient
- C’est sans importance, je suis en colère, j’au une affaire qui est
entrain de capoté, ma famille me fait chier alors que c’est moi qui les
prends pour la plupart en charge, hééé merde !!! c’est une sale journée.
- Je dois passer des coups de fil et puis me calmer, je te rappel ma
puce, désolée
Pendant que je lavais les enfants mon téléphone a sonné, je pensais
qu’Alima s’était calmé mais c’est maman qui m’appelait. A sa première
phrase j’ai senti qu’il y’avait un problème.
- Viens au village rapidement Nina, prend le bus de ce soir, urgem-
ment
- Il y’a quoi ???
- Je ne suis plus à la maison, l’ami de ton père est entrain de créer
de sérieux problèmes Nina, il y’a des problèmes ici de sérieux problèmes
avec la famille Souop
Voila la seule chose qu’elle m’adite avant de raccrocher.
N’ayant personne pour garder les enfants, j’ai du les apprêter, j’ai essayé
de joindre Alima mais il était tout le temps en conversation, C’est en cours
de route que je lui ai présenté la situation, il m’a proposé de ne pas prendre
el bus mais qu’on irai avec sa voiture dès le lendemain très tôt.
C’est ce que j’ai fait, peu importe la situation, ca pouvait bien entendre
encore quelque heures.
J’avais le pressentiment que ce problème venait du problème d’argent
avec la famille Souop ou alors des problèmes de frères entre eux toujours.
Mais je me sentais en sécurité n’étant pas seule pour affronter cette situa-
tion.
Alima a dormit chez nous ce jour la ; pendant la nuit il était tout le temps
au téléphone.
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Quand maman a entendu ca, Ah moff midé, elle s’est engagée dans une
série de roulade et de pleurs au sol.
Souop Tajui était impassible, il n’avait même pas le visage de père gentil
que je lui connaissais la, il semblait vraiment dur
Moi je n’ai pas paniqué, dans mon cerveau je réfléchissais à une issue, à
une solution, la solution était bien quelque part.
Il a ensuite pris la parole
- Cette famille m’a humiliée, voila pourquoi je dis j’attends mon
argent dans un délai de deux semaines, ou alors je prendrai cette femme
et elle sera servante chez moi, jene veux même plus une femme car celle-
ci m’a déshonorée, elle a salit le nom de ma famille ,car mon fils est monté
sur la couche de son père, peut être même mes fils, ma femme est grave-
ment malade à cause d’elle et le pire, Kenmoé mon ami, s’est retrouvé
aussi dans son piège. Ma fille c’est une honte, tu es une honte pour ce vil-
lage, tu as deux semaines, ta mère et toi, j’en ai terminé
Je le regardais fixement, je n’avais pas peur, car je m’étais assez laissée
marché dessus comme ca. C’était Bandekop de quoi qu’on allait m’insul-
ter chaque jour
Je me suis levée, contenant ma colère
- Cher Notable, chez personnes présentes, merci de me donner la
parole même si je me suis imposée. Tout d’abord je souhaiterai dire à mon
père Papa Souop Tajui car tu es un père pour moi et pas un mari que je
m’excuse si je l’ai blessé mais je ne pense pas mériter ces insultes. Je n’ai
jamais partagé sa couche, ni la couche de plusieurs de ses fils et si votre
femme est malade c’est à cause de son mauvais cœur, le cœur lui-même
est fatigué d’être mauvais. Maman et moi remboursons un argent pour le-
quel on ne comprend même pas notre tête, on avait mangé l’argent la
quand ??? seul papa le saura mais quoiqu’il en soit, on va rembourser, et
personne ne deviendra esclave dans votre enfer… votre fille s’en char-
gera.
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- Maman m’a dit en patois, tais toi !!! implore plutôt sa miséricorde
- Miséricorde de quoi ? il est Dieu, même si il faut que j’aille vendre
mon âme au diable, mieux mais cette famille ne m’humiliera plus. Fichez
le camp au gens
Ma colère était à son summum, les gens ont commencé à murmurer et à
me traiter de tous les noms je m’en fichais je leur avais déjà tout dit, il
fallait trouver maintenant le moyen de résoudre l’équation « x = 0 = 20
000 000 »
Ils se sont offusqués, et ils ont demandé qu’on me mette dehors pour qu’il
prenne une décision, surtout que je ne faisais que leur répondre, maman
ne faisait que dire tais-toi, ca suffit mais je n’arrivais pas à maitriser le
flot de mon écoulement verbal.
Finalement leur décision est tombée.
On avait trois semaines, trois semaines pendant lesquels maman serait sur
surveillance, Souop Tajui avait payé quelqu’un pour cela et moi je devais
avoir réagit avant, ou alors elle leur appartenait et il pouvait disposer d’elle
comme il voulait.
Moi je ne pouvais même plus la remplacer car il ne voulait plus de moi.
C’est comme ca que nous sommes sortis.
Maman avait la face attachée, je la sentais franchement en colère.
Quand j’ai voulu lui dire que maman je suis en voiture viens on part elle
m’a toisé avant d’accélérer à pieds sans même jeter un coup d’œil à la
voiture.
Elle m’en voulait certainement pour ma grande gueule et moi-même je
m’en voulais mais il ne fallait pas aussi exagérer dis donc, j’étais quand
même un être humain, pas un animal.
Elle ne s’est pas rendu compte que j’étais la avec les enfants et dans la
voiture j’ai juste demandé à Alima
- Allons-nous-en
- On « s’en va nous en » ou comme ca ma mère ???
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- A Yaoundé
- Ekiééé, il y’ eu quoi ?
- Je ‘expliquerai s’il te plait allons
- Pardon les enfants ont faim, garons quelques part tu leur sors leur
nourriture et tu m’expliques
- Ca ne pourra être que quelque part devant, il n y’a pas d’endroit
de ce genre ici.
- Nous nous sommes garés dans un petit bar dans un village plus
en avant et pendant que les enfants mangeaient le riz poulet que j’avais
mis dans leur gamelle j’ai raconté toute l’histoire à Alima qui a ouvert la
bouche que hein ?????
Pendant que j’expliquais ma voix a tremblé…
Je sentais que la situation la allait me dépasser et pour une fois je pouvais
la partager avec un homme, celui avec qui j’envisageais partager mes
jours.
Il avait la mine grave pendant qu’il m’écoutait et moi je priais que Sei-
gneur même fais que le gars ci ait le genre de montant la dans son compte
non ? Pardon non Dieu ???
- Hmmmm je vois … Chéri je ne sais quoi te dire car c’est très dé-
licat, on ne parle parle pas de 2000 ni de 20 000 ni de 2 000 000 mais de
20 millions !!!! putain ce n’est pas facile ,c’est une histoire rocambolesque
!!!! doux Jésus…
Il me faudra réfléchir…
- Je sais que ce n’est pas facile et ta présence m’est déjà d’une
énorme secours. J’avais recu ma maison la en héritage après la mort de
mon papa qui me soutenait beaucoup la et puis on m’avait aussi dit qu’il
m’avait laissé un peu d’argent, je n’ai jamais cherché à en connaitre la
suite. Je vais voir à combien je pourrai vendre tout ca, même si je recom-
mence à zéro je m’en fous et je vais voir si j’avais vraiment droit à un hé-
ritage, je mettrais tout ca ensemble même si c’est une partie je viendrai le
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supplier.
D’avoir quelques perspectives m’a réchauffé le cœur.
Nous sommes arrivés à Yaoundé aux environs de 23 heures et Alima nous
a laissé à la maison.
Nous ne dormions pas ensemble tous les jours, encore moins quand il était
stressé ou avait beaucoup de travail.
Le lendemain matin à 6 heures mon téléphone a sonné,
- Allo
- Oui Nina
- Oui !!!
Ma réponse était sèche ; j’avais reconnu sa voix et même si ca me faisait
un truc je le masquait bien.
- Je peux te voir en journée ???
- Non nono je serai occupé, je vais sortir toute la journée
Je ne mentais d’ailleurs pas, j’avais prévu contacter un agent immobilier
ou un banque pour avoir de l’argent sur la maison, chercher le bras droit
de feu Pa Kenmoé, son fils pour demander que les dos la étaient que ou
non ???
Je n’attendais que la ménagère pour me déployer
Il m’a dit ok, à plus tard et j’ai raccroché.
On n’avait plus rien à se dire de toute façon…
Plus rien à se dire ??? La conversation ne faisait que commencer car en
rentrant ce soir-là, la ménagère m’a pêché avec un sourire large comme
ca
- Madame le père des enfants est passé prendre les enfants, il a dit
qu’il vous avait appelé héé madame leur père est gentil oooohhhh.
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???
- Vous cherchez ???
- Yves !!!!
- Pour ???
- Ca vous regarde ?????
Elle a m’a méprisé du regard et elle est montée
- Akiaaa
- Akiaaa quoi ???
- Madame si vous sauvagez aussi tous ceux qui peuvent vous orien-
ter la on va faire comment ? Moi-même c’est parce que je suis un homme,
c’est qu’on s’était déjà fait ca dur ici dans les chamailleries, il a volé vos
enfants, est ce que c’est alors tous les Yaoundé qui ont volé vos enfants
ma mère ???
Il avait raison, même avec lui j’étais agressive.
- Je m’excuse mon frère, celle la se vante parce qu’elle travaille
avec lui que c’est quoi ? elle a trop porté quoi sur elle pour me mépriser
?
- Elle n’est pas que son employé, c’est madame patron la bas et tout
le monde le sait
Quand il a dit ca mon cœur a fait Gnakak.
J’ai essayé de contenir ma jalousie mais c’était difficile, moi-même j’avais
Alima non ? il y’avait quoi alors ??? cet argument n’a pas réussi à me cal-
mer, ma colère a triplé, aidée par la jalousie, il voulait prendre mes enfants
pour aller faire papa maman et bb chez eux la bas ?? elle n’accouchait pas
???
11 heures m’a trouvé la quand subitement un monsieur est venu vers moi,
sortant de l’intérieur
- Madame pouvez vous me suivre ? Le patron va vous recevoir
- Quel patron ?
L’agent de sécurité la m’a lancé un regard que ma mère pardon vas-y dou-
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Je voulais bien écouter la suite mais dans le couloir il y’avait d’autres em-
ployés qui circulaient et pas moyen d’écouter aux portes.
Il n’a pas trainé et m’a retrouvé en bas.
Il a démarré la voiture et nous sommes allés du côté de Tsinga.
Il habitait derrière le camp sic.
Il a klaxonné et quelqu’un a ouvert le portail
Nous sommes descendus.
J’avais hâte de voir dans quel état étaient mes bébés.
La femme qui s’en occupait est sortie avec un large sourire
Il avait raison elle inspirait confiance.
- Monsieur, bienvenue !!! les bébés sont adorables, le garçon est
vous en version miniature
Je suis descendue de la voiture
- Bonjour madame
- Madeleine voila la mère des enfants
Son sourire s’est ait encore plus large alors que je croyais qu’elle était à
son maximum.
- Bonjour ma fille, les enfants ont été très sage. Je leur ai fait du
coucous de maïs avec la sauce gombo et la ils ont mangé ils dorment.
Venez.
Elle m’a prise par la main et m’a conduite dans une chambre ou il y’avait
un lit une place et demi, on avait mis des oreillers tout le long pour qu’ils
ne tombent pas et comme d’habitude le pied de Fanny était sur la face de
son frère
- Je les réveille ? vous partez avec eux
- Surtout pas, ils détestent ca madame, ils seront grincheux toute la
soirée je vais attendre qu’ils se réveillent.
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Alima en faisant mes conneries la, j’étais trop trop bien dans les bras de
Yves putain !!!
- Je m’en vais rassurer mes partenaires à qui tu as shou la Maggie
ce matin, je suis déjà en retard.
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CHAPITRE XVIII
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m’embrouillait.
Mon sang est monté dans ma tête.
J’ai pris mon téléphone et je l’ai appelé
Il m’a envoyé un sms « je suis en réunion »
- La réunion va finir un jour, donc tu prenais mes enfants pour aller
faire le test ADN parce que pour toi je suis une menteuse hein ??? sache
alors que ce ne sont pas tes enfants et ne passe plus jamais devant ma
porte, oublie même mon numéro !!!
J’étais fâchée jusqu’à même les enfants ont senti qu’ils ne devaient pas
engager un genre d’agitation la.
Quand nous sommes arrivés quelques temps après Alima est arrivé à la
maison
Il m’a embrassé chaleureusement puis il a un peu joué avec les enfants
avant d’engager
- Tu étais ou j’ai essayé de te joindre ?
- Et moi donc !! depuis hier que je t’appel, il y’a eu quoi ???
- Non non réunion sur réunion avec des partenaires de part le
monde, j’étais très stressé puis finalement j’ai pu rattraper le coup, mon
partenaire de la bas a foiré le busines et il fallait rattraper, tu as vu mon
message ?
- Oui j’ai vu mais je ne te comprends pas, c’est quelle histoire ca ?
je vais laisser les enfants ou ?
- Calme-toi puce, c’est juste l’acheminement d’une petite corres-
pondance, et puis tu n’iras pas seul, un de mes partenaires va t’accompa-
gner, le problème c’est que je ne lui fais pas confiance et c’est un
document qui vaut près de 50 000 000 FCFA, un correspondant va t’at-
tendre dans la ville qui te sera indiquée, tu lui remettras et tu reprendras
le bus pour rentrer
- Le bus ???
- Oui oui ce sont des cars non ? tu iras jusqu’au nord en train puis
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après tu continueras pas bus, moi je vais faire un aller retour au Congo et
puis on se retrouvera, je souhaite que ma femme puisse s’imprégner de
mes affaires, car ma fortune est la sienne, d’ailleurs je pense que ton argent
de poche va passer a 250 000 FCFA car j’estime que tu dois être plus
confortable
Je lui ai posé plus de question et il a essayé de m’expliquer un peu, mais
il m’a promis de se connecter sur internet pour me montrer toutes les so-
ciétés partenaires avec qui il traitait.
Après ce sujet on a continué sur le projet de mariage
- Chéri avec ta famille qui a clairement signifié son refus comment
va-t-on faire ???
- Je ne les gère pas, je pense qu’on va faire au moins la mairie en
solo avant nos départs respectifs, je veux que tu partes en tant que ma
femme dans ce voyage Puce, en t’inquiète pas, fais moi confiance, je
t’aime beaucoup et je te l’ai déjà prouvé n’est ce pas ??
- Oui Oui… mais je ne me sens pas en sécurité dans un voyage
comme ca chéri
- Sois réaliste Nina, tu penses que 20 000 000 de Francs CFA vont
sortir d’où ?? il faut se sacrifier !!! mais tu n’es pas obligée de toute façon
- Non je ne refuse pas, je vais d’abord m’organiser, c’est quand ???
- Dans une semaine
- Si proche ??
- On t’a donné un délai de combien de temps ????
- Deux semaines
- Le paiement va tomber 4 jours après la transaction donc c’est
juste, une semaine ca va,
- Ok, je vais appeler maman pour venir garder les enfants pendant
ce temps
- Ok je contacte mes partenaires pour leur dire que c’est bon.
Il s’est levé et est sorti téléphone à l’oreille.
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Je me suis levée pour aller voir ce que les petits la farfouillaient dans la
chambre, de toute façon c’était l’heure du bain, la nuit commençait déjà
à tomber.
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- J’ai à te parler, Nina je n’ai pas fait le test ADN des enfants, pas
sans ta permission
- Tu as donc volé mes enfants pourquoi ??? jusqu’à je viens tu
m’embrouille avec les bisous que je ne comprends même pas, ou tu m’as
seulement charmé oohh, c’est détruit au nom de Jésus
- Calme-toi !!! de bien grands concepts !!! je suis venu te dire ce
que j’ai fait et pourquoi je les ai pris, on ne pouvait pas vraiment parler
vu le contexte, enfin vu que tu étais si proche mais voila ce que j’ai fait.
Je ne dis pas que j’ai raison mais si je ne voulais pas que tu saches ou ils
sont je n’allais pas dire à ta nounou que je suis leur père et qu’elle te le
dise. J’ai une tata, une maman qui est comme la mère que je n’ai pas réussi
à avoir.
Je lui ai parlé de cette situation et elle a insisté pour que je vienne lui ren-
dre visite avec les enfants, avant de me donner son conseil, Nina cette si-
tuation m’empêche de dormir de manger, peut être pour toi c’est juste une
histoire que tu peux remplacer le père et faire ta vie comme tu envisages
le faire d’ici peu mais tu es entrain de remettre en question beaucoup de
chose dans ma vie, dans ma famille, c’est important. Alors je sais que je
t’ai offensé je m’en excuse mais ne te fâche pas et ne m’envoie plus des
message incendiaire comme ca, ca ne me plait pas.
- Tu étais obligé de venir en catimini comme ca ?
- Si je venais te dire que je veux les enfants pour aller voir une tata
tu allais seulement dire oui ? puis moi qui avais dit qu’ils ne sont pas les
miens, ca allait sonner comment ???
En fait j’ai passé la nuit avec eux parce qu’ils sont choux, parce que je
me demandais aussi si je n’allais pas faire cet examen tôt le matin au cen-
tre pasteur mais finalement je n’ai pas eu le courage de le faire comme ca
sans ton accord
- Dis plutôt que la bas on a exigé l’accord de la mère
- Nous sommes au Cameroun Nina, rien n’est exigé, il suffit d’avoir
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la bonne relation
- Tu veux quoi maintenant ?
- Je voudrais que tu me donnes ton autorisation pour faire ce test
Nina, je t’en supplie car je ne comprends ni comment je peux avoir fait
ces enfants ni à quel moment mon frère a pu coucher avec toi, il y’a un
truc qui doit en sortir, je t’en prie Nina, je sais que j’ai été un peu bizarre
mais je veux le faire
- Je ne sais pas, mon fiancé est dedans on ne peut pas trainer
- Ton quoi ??? je ne te comprends pas, quand je te touche ton corps
réagit comme s’il ne comprenait que le langage de mes mains mais la mi-
nute d’après tu es déjà entrain de coucher avec un autre, la maintenant tu
n’as plus tes règles hein ???
- Laisse moi réfléchir à ta demande, je te le dirai par téléphone et
on va organiser mais parce que tu ne m’as pas fait confiance, parce que
j’ai du me débrouiller seule, avec mes deux enfants sache que le résultat
la ne changera rien, mes enfants resteront les miens seules, je te préviens
- Je respecterai ta décision, merci beaucoup Nina…
Il voulait s’en aller mais après il est revenu sur ses pas
- Ne prends pas de décision hâtives, je ne te demande pas de rester
seule mais ne t’engage pas sans être sure que la personne t’aime vraiment
de tous son cœur
C’est ton problème ? Tu m’as aimé de tout ton coeur on a vu comment ca
a porté le fruit non ? Ai-je pensé
- Ne t’inquiète pas, j’ai pris la bonne décision
Il s’en est allé et après pris mon souffle je suis repartie à l’intérieur.
- Pas besoin de demander qui c’est, ca se voit sur sa face. Je me
rends compte que tu joues double jeu
Et c’était repartit, toute la soirée à convaincre Alima de mon honnêteté,
de mon amour pour lui, jusqu’à je lui ai promis de faire ce voyage pour
lui montrer à quel point nos projets étaient sacrés.
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l’organisation, les horaires pour mes coiffures et autres, j’ai répondu li-
brement sans savoir qu’Yves étaient complètement concentré sur ce que
je disais. Quand j’ai finit il m’a posé la question
- Tu organises quoi ?
- Moi mariage
Il n’a pas caché sa mine choqué
- Quand ??
- Demain !!!
- Hé ben….
Il a fait une moue dégoutée et il s’est levé en attendant qu’on vienne nous
dire qu’on pouvait partir, notamment son ami qui travaillait la.
Je sentais bien que ca lui faisait de la peine et à moi aussi quelque part
parce que ce mariage la ne rassemblait pas au mariage full en émotions
dont je rêvais, le genre d’émotions que Yves me procurait mais au moins
Alima voulait faire de moi sa femme et avec lui je savais que j’allais être
stable et heureuse, pas les montées descentes et rebondissement qu’Yves
me faisait voir la.
Quand on a finit sans sa voiture il a demandé ou il pouvait nous laisser, je
lui ai dit à la maison.
Silence total jusqu’à notre entrée ou je lui ai demandé de nous déposer
- Oh sorry, j’oubliais que monsieur va te poser des questions, bon
vent à toi Nina, j’espère sincèrement que tu as fait le bon choix
- Merci, bonne chance aussi à toi et à ta fiancée sécretaire
- Elle n’est pas ma fiancée
- En tout cas elle en avait l’air
- Ne noit pas le poisson, tu étais obligée de t’engager aussi vite ??
on essaie à peine de régler un problème toi tu es déjà entrain d’ouvrir tes
pieds pour que quelqu’un d’autres y entre, s’il t’enceinte ??
- Ekié !! C’est mon mari non j’accouche
- Tu accouches que les premiers on a déjà compris leur origine ??
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Le guide était géant et noir autant qu’il était humainement possible, il vi-
rait un peu au vert même.
Il semblait venir de la zone du nord mais je ne savais pas exactement de
quelle région.
Son accent me l’a confirmé, il parlait un excellent français mais avec l’ac-
cent wadjo confirmé.
On a travaillé pendant la journée de dimanche, Alima reprenait et reprenait
l’itinéraire, il était précis et insistait sur le détail comme si le fait de pren-
dre telle agence ou telle autre agence, ou encore le wagon lit ou pas dans
le train comptait, il est allé jusqu’à donner le numéro de chambre pour les
wagons lit, ensuite dans quel hôtel nous devions dormir au niveau de Ga-
roua avant de prendre encore la route, j’étais perdue mais mon guide pas
du tout.
Il m’inspirait confiance, et Dieu seul sait que j’avais besoin de confiance.
J’ai dit Aurevoir à mes enfants le lundi soir, j’ai préparé un courrier, ce
courrier était pour une personne, en qui j’avais pleinement confiance mal-
gré que je ne l’avais pas démontré.
C’était un mail, j’ai pris plus d’une heure pour écrire ce mail et une autre
heure pour cliquer sur « envoyez ».
C’était partit et moi le lendemain je serai partie.
J’ai pris une petite bible, le petit nouveau testament, je l’ai mis dans la
poche de mon blouson préparé pour le voyage.
Maman dormait sur le lit avec les enfants. Si elle savait que je prenais ce
risque pour elle….
Alima venait de partir après m’avoir beaucoup encouragé.
Mon départ était prévu pour le lendemain à 18 heures. Alima lui m’a dit
qu’il ne pouvait pas être la en journée, mais qu’il viendrait me donner le
document dans l’après-midi avant mon départ. Il m’a dit que pour des me-
sures de sécurité il n’irait pas m’accompagner mais que tout allait bien se
passer.
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CHAPITRE XVIIII
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vide.
J’hésitais à m’aventurer plus loin quand il est sortit de la chambre sans
même me lancer un regard et s’est assis sur son canapé devant son ordi-
nateur.
Il était Torse nu avec un jean ouvert à la taille, c’est juste sa braguette fer-
mée qui maintenant le pantalon, et puis ses fesses rondes aussi.
Il a continué à travailler ses choses ou il surfait même oh ? comme si je
n’étais pas la.
- Bonjour Yves
No answer
Je me suis assise sur un fauteuil et moi aussi je suis restée tranquille un
moment avant d’engager
- Je sais que tu m’en veux… et moi aussi je m’en veux.
Il a sourcillé sans même lever la tête. Un genre de geste ironique la que
vois moi l’autre… elle s’en veut maintenant.
- Yves s’il te plait répond moi non ? d’ailleurs je ne sais même pas
pourquoi je suis venue, tu as raison
- Et c’est bien la le problème, je me demande ce que tu fais chez
moi Nina !!! Ton mari est ou ???
- S’il te plait Yves, ce n’est pas de ca que je veux qu’on parle
- Bon parlons, de quoi veux tu qu’on parle
Il a fermé son ordinateur et s’est adossé en croisant les b ras et en me
fixant d’un regard pas du totu amicale ni accueillant.
- Je … je.. ne prenons pas ca comme ca, et ne me met pas la pres-
sion, je veux te parler mais avant je voudrais t’expliquer la raison de mon
geste
- Oui ???
- En fait mon problème avec toi est autre Yves, le premier c’est que
tu as nié pour les enfants alors que je t’avais offert ma virginité, non !!
avant ca même tu ne m’as pas dit pour ton jumeau donc quand je suis par-
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Mais j’ai senti une main sur mon épaule et sans regarder j’ai su que c’était
lui.
Il m’a retourné contre lui et je me suis laissé faire, la tête posée sur son
épaule.
- Ne pleure pas je ne savais pas que tu l’aimais tan Nina, je ne vais
plus faire ca, je m’excuse
- Je ne l’aime pas tant Yves !!!
Il n’a plus parlé et on est resté la pendant un moment.
C’est moi qui ai levé la tête la première pour l’embrasser.
Je sentais le gout salé des larmes et la sensation gluante de la morve sur
mon nez mais lui apparemment ne gérais pas ca, cette fois c’est lui qui
aurai du me repousser mais il ne l’a pas fait, il m’a laissé l’embrasser, tout
en répondant.
Mais il n’était pas fougueux, il suivait juste mon rythme.
C’est moi qui voulait le faire, je me suis dit que ce serai la toute dernière
fois, j’allais annoncer à Alima que je n’allais pas voyager, j’allais dire à
maman qu’on n’avait qu’à aller assumer la bas, moi-même j’allais aller
en esclavage la à sa place et voila ou l’histoire s’achevait.
Si Alima m’aimait il allait trouver quelqu’un d’autre pour faire le dépla-
cement et après avoir recu le paiement il m’aiderait par amour, pourquoi
fallait-il conditionner le secours qu’il m’apportait alors que j’étais sa
femme ?
Mais j’avais envie de prouver à Yves que même si ca n’avait pas marché,
je l’aimais et je l’aimerais toujours.
J’ai tenu sa main et je l’ai emmené au salon, il me suivait comme un petit
garçon, rien à voir avec le Yves qui contrôlais tout la, celui qui m’avait
déviergé. Il fuyait mon regard et avais la tête baissée.
Je me suis dirigée dans sa chambre ou je lui ai enlevé son jean, avant moi-
même d’enlever ma robe.
Je devais avoir une sale tête.
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J’avais essuyé mes larmes mais j’avais souvent de gros yeux rouges après
les larmes.
Il était debout devant moi, je me suis assise devant lui, juste en face de
son sexe et je lui ai retiré son calecon blanc.
Yves était déjà tendu, excité même si son regard restait impassible.
Je l’ai pris dans ma main, et je l’ai caressé pendant un moment avant de
le placer à l’entrée de mes lèvres.
Sa respiration s’est coupée un moment, il semblait surpris.
J’ai posé des bisous dessus avant d’ouvrir la bouche pour le mettre à l‘in-
térieur.
Je ne lui avais pas encore fait ca, en tout cas pas comme ca. Ni même à
quelqu’un d’autre, j’avais refusé de le faire à Alima prétextant que je ne
pouvais pas, mais la c’est moi qui me proposais de le faire, demandez moi
pourquoi je ne pourrai pas répondre.
Yves ne voulait pas gémir je le sentais, il retenait parfois sa respiration,
surtout quand ce que je faisais lui plaisais, je mettais tout au fond de ma
gorge, au point de m’étouffer avant de le retirer, ce truc la c’était sa mort,
et il tremblait à chaque fois que je faisais ca.
Quand j’ai vu qu’il tremblait de plus en plus j’ai eu peur qu’il jouisse
comme ca et je l’ai poussé sur le lit.
Il jouait le jeu et ne prenait aucune initiative.
Je l’ai allongé et je me suis empalée sur lui. Pas peur de grossesse, j’étais
sous pilule, maladie ? J’étais au propre et lui aussi ai-je pensé.
Quand je suis descendue, introduisant Yves en moi, un son est sorti de sa
bouche, à la deuxième descente, ses mains se sont placée sur ma taille, la
troisième fois, il a ouvert la bouche pour gémir.
Il était troublé.
Je me suis arrêté malgré les mouvements qu’il faisait pour que ca conti-
nue, je voulais prendre mon temps et graver chacun de ces instants dans
ma mémoire.
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- S’il te plait…
Il me suppliait de ne pas m’arrêter, il avait un visage d’enfant, doux, peiné,
chou.
Je me suis remise à bouger tout en ondulant sur lui, je sentais moi-même
comment quand je descendais il touchait le fond et ca m’excitait de plus
en plus.
A un moment, je me suis écroulée sur lui tellement c’était bon, surtout
qu’il me guidait par les hanche à la vitesse qui lui convenait.
Il m’a fait basculer sur le lit et s’est retrouvé sur moi, mon téton dans sa
bouche, il le suçait goulument.
Il a envoyé une main entre nous et l’a posé sur mon clitoris, pendant qu’il
le caressait, il bougeait lentement toujours mon téton dans la bouche, c’est
la qu’il a tout gâté.
Je lui ai dit toute la vérité
- Yves c’est toi que j’aime, je te demande pardon, je t’aimerai tou-
jours ; aïe…. Tu vas me tuer, c’est trop bon, ne t’arrête pas s’il te plait, je
vais jouir… hmmmmmmmmmmmm
Il a continué comme ca jusqu’à ce que ce que n’en pouvant plus j’ai ex-
plosé…
J’ai crié son nom en jouissant.
Il m’a laissé me calmer avant de me retourner sur le ventre.
Il reprenait le contrôle de la situation.
Je me suis retrouvée sur les genoux, Yves derrière moi pour un très très
long périple.
Yves ne se fatiguait pas, je sentais les gouttes de sa sueur sur mon dos,
j’ai jouit une deuxième fois, et lui c’est bien plus tard qu’il a crié, il voulait
résister mais il ne pouvait plus, il m’a juste dit
- Voila ca, je sais que je ne te reverrai plus, voila ca bébé, voila ca…
Il a tressauté plusieurs fois avant de s’effondrer sur le lit.
Il m’a tiré contre lui et m’a serré très fort, malgré que nous fussions tous
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CHAPITRE XX
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Dans le train qui embarquait, à côté de mon soi disant guide qui était fi-
nalement plus un ennemi qu’un donneur de direction, je cherchais toujours
à me convaincre que je rêvais.
Il ne m’avait pas adressé la parole mais s’était juste chargé de faire em-
barquer les valises, la mienne et la sienne.
Je n’avais même aucune idée de ce qu’il y’avait dans la mienne et ca sen-
tait le roussi. J’avais tout genre d’imagination : La drogue ? Les ossements
humains ? Les sexes des gens ??? Je me demandais dans quoi Alima avait
décidé de me mettre comme ca. Je n’étais pas en prison, ils m’avaient
laissé mon téléphone
- Je peux appeler ???
- Madame vous zêtes libre… je souis sélément la pour vous montrer
la route après quoi, zé part de mon semin et vous vous partez dans votre
semin.
J’ai appelé Alima, Dieu merci ca a sonné et quelques temps après il a dé-
croché avec une petite voix
- Allo Nina ? tu es ou ???
- Comment ca je suis ou ? tu m’as envoyé un de tes associés mena-
cer mes enfants et moi non ?
- Non Nina, ca a mal tourné, je ne voulais plus que tu partes, avant
même que tu ne m’envois le message, je voulais me rétracter main main-
tenant ce n’est plus possible, ils sont puissant et fort, et ils sont bien cou-
verts par les membres du gouvernement.
- Qui ???
- Je ne peux pas t’en parler maintenant, je dois aller à l’hôpital et
prendre le vol demain pour le Congo, je te promets qu’on va s’en sortir.
- Si avant que tu n’arrives à la frontière, j’ai pu trouver une solution
rentre immédiatement. Tu trouves le moyen de semer ton accompagnateur
tu as compris ??? je te demande pardon Nina, je sais que mon métier est
à risque mais je ne devais pas te mêler à ca. C’est un de mes partenaires,
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ami avec qui nous étions en boite une fois qui me met dans la situation
compliquée la. Courage bébé, je ne vais pas bien, bye.
Voila tout ce qu’il avait à me donner comme in formation, et son télé-
phone s’est éteint juste après ça.
J’ai eu peur toute la nuit pendant le voyage. On nous a contrôlés 6 fois.
La présence de Boko Haram dans le nord avait poussé les services de sé-
curité à renforcer leur contrôle.
Des gens étaient arrêté pour défaut de carte d’identité, jusqu’à c’était
même passible de deux ans d’emprisonnement.
Quand ce monsieur avait pointé son arme, les cris de maman avaient ré-
veillé les enfants, ils sont sortis tous paniqué et je me suis précipitée pour
les calmer.
Malheureusement une voiture avec deux autres messieurs à l’intérieur
m’attendait et je suis sortie avec les mêmes vêtements que j’avais sur moi,
sans même prendre la douche après amour.
N’est ce pas me voila qui était en route pour je ne sais ou ???
- SVP on part exactement ou ?
- Pour ca la madame t’inquiète pas, ze maitrise le nord comme ma
poche, veu vous emmener dans un endroit ou vous allez remettre bagase
après on rentre. Missieur votre mari a insisté et m’a beaucoup payé pour
votre sécirité, faut pas s’inquiété, ca va aller. Ze vai vou donner pagne
pour pas que vous attirer mauvais attention sir vous après ca ce sera bien.
- Oh Seigneur
Je n’avais pas l’habitude de lui parler mais la il était mon meilleur ami,
mon seul espoir, Seigneur aide moi, je ne t’abandonnerai plus jamais.
Je n’ai pas pu fermer l’œil pendant tout le voyage.
Nous sommes arrivés à Ngaoundéré au petite matin, enfin environ à 7
heures du matin.
Pendant la procédure de la fouille j’ai constaté que mon guide était super
inquiet.
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Nous sommes restés dans son bureau pendant un temps ou il parlait à mon
guide en langue maternelle.
A un moment ils m’ont regardé en parlant, certainement il expliquait qui
je suis avant de re-continuer leur conversation.
Après quelques minutes, il nous a fait sortir toujours avec des agents qui
portait nos bagages et c’est lui qui est allé nous déposé dans une agence
de voyage en direction de Garoua.
Je me sentais mal, j’avais envie de faire pipi, de prendre un douche de
voir mes enfants… et Yves ?...
J’ai aussi pensé à mon mari ; mama mariage android, ca c’était vraiment
du venez voir, ou on me donnait même souvent le matango avant que je
ne prenne mes décisions ooohh
- Qu’est ce qu’il y’a dans le sac la ???
- Ca ne vous regarde pas, suivez moi seulement et si vous voulez
vous mettre à l’aise ou manger acheter ceux dont vous avez besoin ici,
les toilettes sont la bas derrière. On m’a demandé de vous remettre ca pour
la route.
- Il m’a remis une petite liasse de billet avant de regarder devant
lui, impassible.
Malgré la précarité de l’endroit je suis allée dans les toilettes la puis j’ai
acheté un sachet d’eau pour me laver les mains. Je n’avais même pas un
peu faim.
La bas encore il y’a eu fouille des bagages pendant qu’on chargeait mais
les notre sont passés sans être fouillé, Mohammed le guide avait chaque
fois un contact.
Nous avons pris la route, sous une chaleur cuisante, serrés comme des
sardines.
Les commentaires n’en finissaient pas dans le bus, ils parlaient tous en
langue, parfois ca semblait même être des langues différentes, les bébés
pleuraient, les femmes jacassaient.
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Le chauffeur lui-même avait une radio avec un volume qui chantait fort
des versets coraniques. J’aurai pris le temps d’observer, de découvrir et
peut être même apprécié le côté exotique de ce périple s’il s’était fait dans
d’autres condition mais la pas moyen, la peur me tiraillait le ventre.
J’ai envoyé un sms à Yves, je ne pouvais pas lui dire que maman était en
danger car j’avais des consignes claires.
- Je m’excuse encore pour tout. Bien des choses à toi
J’ai essayé de fermer l’œil mais c’était difficile avec toutes ses pensées
qui se bousculaient en moi.
Nous avons roulé pendant 4 heures, 3 contrôles en route. L’atmosphère
était tendue dans le grand nord, et les agents du BIR étaient partout.
J’avais seulement peur que ca tourne un genre, qu’il fouille les bagages
et découvrent la tête de quelqu’un ou encore que quelqu’un se fasse ex-
ploser à côté.
Nous sommes arrivés à Garoua vers 14 heures.
Le chauffeur quand l’inspiration de la prière montait sur lui, il ne gérait
pas que les passagers ont chaud ou quoi, il descendait et priait tranquille-
ment.
Arrivés à Garoua un autre type est venu nous prendre dans sa voiture,
même scénario, on est passé sans fouille, et Mohammed était toujours en
relation avec quelqu’un.
Nous sommes allés quelque part, dans une espèce d’hôtel appelé Novo-
tel.
Apparemment on devait s’y reposer pour reprendre la route dans la nuit
avec le monsieur en question.
Ils m’ont pris une chambre et m’y ont accompagné.
J’étais mal à l’aise de les avoir la comme ca dans mon dos pendant que
j’ouvrais la porte mais manifestement, c’était à prendre ou à prendre !!!
Quand je suis entrée dans ma chambre, le monsieur qui nous avait rejoints
a pris mon sac à main et s’est mis à le fouiller à ma grande surprise.
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Un sommeil agité, perturbé m’a pris pendant un instant les pieds au sol,
le dos sur le lit.
Sommeil pendant lequel je fuyais, il y’avait la guerre partout autour de
moi et personne pour me sauver.
Je me suis agitée sur le lit jusqu’à ce que finalement j’entende la porte ré-
sonner
Toc toc toc
Je me suis levée en sursaut, essuyant la bave qui sortait de la commissure
de mes lèvres
- Qui est ce ???
J’avais peur, je n’avais pas eu le temps de bien gérer la transition entre le
sommeil et la réalité.
- C’est pour vous madame votre repas
C’était la voix d’une femme et j’ai ouvert.
C’était le room service de l’hôtel, certainement ce sont les deux hommes
la qui m’avait commandé à manger.
C’était du riz avec du poulet et une bouteille d’eau fraiche..
Je l’ai remercié et elle s’en est allée.
Malgré combien délicieux semblait cette nourriture je n’ai pas pu avaler
grand-chose.
Mais j’ai tout de même pu dormir jusqu’à ce que j’entende cogner très
fort à ma porte.
Il était temps de reprendre la route, je n’avais pas de téléphone pour re-
garder l’heure mais il faisait tout noir dans la pièce, c’était la nuit mais je
n’aurai pu dire quelle heure il était.
Je me suis levée et j’ai demandé qui c’est
- Madame on doit partir, retrouvons nous en bas dans 30 minutes
30 minutes plus tard, dans un noir absolu nous avons pris la route de je
ne sais d’où.
L’atmosphère semblait tendu et je trouvais que les seules fois ou les deux
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C’est dans cette position que la moto qui venait vers nous nous a trouvé.
C’était la moto de la police, ils étaient deux sur cette moto, armés
jusqu’aux dents.
Ils nous ont approché avec beaucoup de précaution, ils avaient certaine-
ment peur qu’on dégoupille la bombe la qu’on était supposé avoir sur
nous.
L’autre au volant a pris les devant
- Chefs bonsoir, nous somme entrain de voyager La femme du pa-
tron a eu un problème de ventre, voila pourquoi nous avons garé.
Je feignais les vomissements pour que la scène soit crédible, mais surtout
pour qu’ils soient distraits et ne nous fouille pas, je en voulais pas faire la
prison, non moi ooohhh.
Je faisais semblant jusqu’à finalement les vomissements la voulaient sortir
pour de vrai, sauf que je n’avais rien mangé.
Ils se sont approchés et ce que mes compagnons de voyage et moi redou-
tions s’est produit.
Les policiers se sont mis à fouiller la voiture, ils ont d’abord commencé
par la présentation des pièces de la voiture, ensuite pièces personnelles,
ensuite, ouvrez votre sac à main, ce que j’ai fait.
Ils nous ont fait descendre de la voiture pour la fouille.
Je cherchais dans les yeux de mes deux compagnons quelque chose de
rassurant mais ils étaient tout autant stressé que moi, c’est vrai que ca pou-
vait ne pas se remarquer pour ces policiers qui les voyaient pour leur pre-
mière fois mais moi qui les avais vu avant je le sentais.
On a fouillé mon sac, tous les recoins de la voiture, puis ils sont passés à
la malle arrière.
La alors j’ai faillit défaillir.
C’est Mohammed qui a ouvert la male.
A un moment je l’ai senti lui et l’autre touché un peu leur djellaba, je me
suis demandée si ils caressaient leur couteau pour leur donner des conseils
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avant de trancher.
Quand les policiers ont pris mon sac pour fouiller, ca n’allait plus.
J’ai faillit faire pipi sur moi, je voulais même crier que au secours, je ne
sais pas ou je vais la, mais rien n’est sortit.
Un des collègues à appelé l’autre pendant qu’il était face à la malle.
Ils se parlaient à voix basse et ils ont tergiversé sur je ne sais quelle ques-
tion avant de nous demander d’avancer et de demander au chauffeur de
faire avancer le véhicule.
Moi j’ai directement su que c’était cuit et que c’était la partie ou comme
le bandit à la droite de Jésus il fallait dire « souviens toi de moi quand tu
seras dans ton royaume Seigneur ».
Je ne sais pas trop ce qui m’a porté jusqu’au barrage ou il y’avait tout un
camp.
Ils ont demandé à Mohammed et l’autre de les suivre pendant que moi
j’étais sous la surveillance d’une policier tout aussi armé que les autres.
A voir sa face on sentait qu’il ne voulait même pas la distraction, même
pas un commentaire.
De toute façon moi-même je voulais trop commenter ?
J’étais bonne pour la prison, la rançon du mariage…. Voila le titre idéal
pour ce film.
Mes yeux étaient fixés en direction du bureau ou il y’avait apparemment
un grand débat.
Finalement je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé, même comme j’ai
ma petite idée la, ils sont revenus et sans plus de bavardage, mes compa-
gnons sont entrés dans la voiture me faisant signe d’en faire de même,
nous venions de réussir une autre étape, je en savais toujours pas ce qui
était derrière, ou du moins quelle étaient la dangereuse chose que nous
transportions.
Nous avons repris la route pendant que je me maitrisais pour ne pas de-
mander quel était le problème avec la police, avec ce que nous transpor-
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tions.
Mais j’ai rassemblé mon courage à deux mains
- Mohammed Stp que transportons-nous ? ce n’est pas bien de me
laisser voyager comme ca sans explication, rien rien.
- Des informations, voila la seule réponse qu’il m’a donné avant
que nous ne roulions encore pendant des heures.
Ils se parlaient un peu plus qu’avant même si je ne comprenais rien à ce
qui se disait.
A un moment nous avons pris un chemin qui n’était pas du tout gou-
dronné.
Notre voiture a ralentit pour essayer de gérer les cassis au sol.
A un moment on a découvert que la roue s’est percée.
Pendant que Mohammed sortait de la voiture pour vérifier, on a seulement
vu des personnes sortis de quelques coins dans la forêt.
Les machettes en main, les foulards attachés sur le visage, les bâtons, les
gourdins, les couteaux.
Le genre ci que les anglophones disent que c’est quitté la poêle c’est
tombé dans le feu directement.
Il y’a eu panique générale à bord.
Même le chauffeur qui avait l’air de ne jamais perdre le contrôle la a pa-
niqué au volant jusqu’à ce qu’on a faillit cogner un arbre.
Mais ils avaient mis un gros arbre sur le passage un peu plus devant nous
avons été forcé de nous arrêter.
Le cœur battant je les ai attendus se rapprocher, c’était cuit.
Mes bébés adieu, maman prends soin d’eux ooohhh…
La messe était dite !!!!
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CHAPITRE XXI
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Quand j’ai regardé je me suis rendue compte que derrière nous il y’avait
une autre voiture, une jeep du BIR, apparemment ils faisaient des pa-
trouilles dans la zone.
Ils étaient vêtus de leur tenue noire.
J’en ai vu certains qui entraient prudemment en brousse pour vérifier pen-
dant que d’autres inspectaient les corps.
A un moment un a crié à son chef
- Il y’en a un qui respire encore
- Embarquez le et le reste de corps entassez ca quelques part.
Je n’osais même pas lever la tête pour compter ni regarder les corps qu’on
disait d’entasser la, une idée germais dans ma tête, je vais dévoiler à
l’agent du BIR la que je me retrouvais la malgré moi et que je voulais ren-
trer.
C’était décidé, je ne pouvais plus continuer, il me fallait juste avouer tout
et rentrer.
Mohammed et notre chauffeur étaient entrain d’expliquer ce qui s’était
passé.
Mes pieds tremblaient, et mon cors avec, j’avais le sentiment que mes
pieds pouvaient me jeter à tout moment.
J’ai entendu comment ils expliquaient avoir désarmé les bandits la pour
se défendre, certainement pour justifier leur possession d’armes.
Cet agent du BIR a tout de même ordonné la fouille de la voiture pendant
qu’il demandait les raisons de notre déplacement.
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ment.
Apparemment nous nous approchions du but.
Après avoir roulé pendant 15 minutes comme ca, nous avons garé et ils
m’ont demandé de descendre, quand je suis descendue, j’ai vu Moham-
med fouiller un tissu dans la voiture et il est venu vers moi me montrant
qu’il allait me bander les yeux
- Il y’a quoi Mohammed ??
- Ce sont les consignes du client, il va venir vous prendre et vous
conduire ou vous devez aller, nos routes se séparent ici. C’est le chauffeur
qui venait de me répondre
- Hein ??? Nooooooonnn, je ne savais pas que c’était ca, je ne suis
rien dedans, je ne sais même pas ce que je viens remettre
- Ils savent ou c’est, c’est dans votre valise, désolée madame, qu’Al-
lah soit avec vous, tout ira bien
Ils ont attaché mes yeux, et m’ont remis la valise dans mes mains.
Mama, même un serpent pouvait en finir avec moi comme un jeu, j’étais
sans défense, à la merci de tous, un cœur me disait que l’affaire ci, c’était
soit la rébellion, soit boko haram, parce qu’on parlait d’eux plus dans le
grand nord, je me suis mise à trembler, et mes secousses ont redoublé
d’intensité quand j’ai entendu notre voiture démarré.
- Pitié ne me laissez pas, pitié pitié, Seigneur aie pitié de moi, aie
pitié de moi, pardon pardon.
Je récitais ca à voix basse comme une litanie en pleurant de mes yeux et
de mon âme.
J’ai senti une présence, comme quelqu’un marcher sur une feuille et avant
que je n’ai pu crier quelqu’un avait déjà mis sa main sur ma bouche pen-
dant que je me suis sentie happée dans les airs.
On m’enlevait et après avoir attaché ma bouche et les mains et je me suis
retrouvée à même le sol dans une voiture
Ces personnes parlaient une langue que je ne reconnaissais pas.
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Ils ne me violentaient pas, dans aucun de leur geste j’ai fait face à une
quelconque violence mais je sentais que si je blaguais quelque chose pou-
vait m’arriver.
La voiture nous a terriblement secoués, signe qu’on entrait bien au fond
dans la brousse…
Et le chauffeur filait comme si on nous poursuivait seulement.
Nous avons roulé pendant je ne sais combien de temps, j’avais envie de
vomir, tellement j’étais balancée, je me battais pour ne pas cogner ma tête
mais sans succès car je n’avais aucune idée de mon environnement et
j’avais les mains attachées.
Quand il a freiné brusquement, j’ai roulé et cette fois ci ce n’est pas petit
cognage, ma tête a fait bang et quelqu’un a dit :
- Attention Djibril !!!!!!
On m’a fait descendre de la voiture et quelqu’un m’a tenu par mes mains
liées pour me guider.
J’entendais des bruits, des voix, des mouvements, c’était comme un camp.
J’ai marché pendant quelques minutes puis j’ai entendu détachez la.
Un sauveur ???
On a d’abord détaché mes mains, ensuite mes yeux.
Je voyais flou et j’ai porté mes mains à mes yeux pour les frotter avant de
voir qui était devant moi et ou est ce que j’étais.
C’était un monsieur, un militaire selon sa tenue, grand ; costaud, noir, un
nordiste aussi.
Mais il n’avait pas l’air trop méchant.
Il m’a regardé des pieds à la tête.
- Son sac ???
Ils l’ont lancé devant moi.
Je n’osais même pas regarder autour de moi de peur qu’on me descende
la pour espionnage, moins je voyais mieux je me portais car je sentais que
mes chances de survie étaient très minimes.
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CHAPITRE XXII
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Je savais bien que la démarche du père la n’était pas simple ses histoires
de mariage la, il me calculait effectivement depuis et pour je ne sais quelle
raison.
J’avais devant moi Souop Tajui en chair et en os, habillé comme un vrai
militaire, son ventre devant, ses rides sur la face, en rangers au pied.
La femme que j’avais refusé d’être la, j’allais être ca jusqu’à ma part allait
venir dans la brousse la.
Il m’a sourit
- Enfin tu es arrivée… depuis le temps qu’on t’attendait
On m’attendait ?
- J’espère qu’on t’a bien installé, il faut que tu te sentes à l’aise car
c’est désormais ta demeure ici
- Je voudrais rentrer chez moi, j’ai mes enfants, et je ne sais pas
pourquoi vous me retenez ici, je vous en prie
Je paniquais intérieurement et mon cœur battait très fort, mais dans ses
yeux, je voyais qu’il était sincère, franc, je n’allais pas rentrer.
Je suis tombée sur mes genoux devant lui :
Je vous en supplie, laissez moi retourner prendre soin de mes enfants de
vos petits enfants…
- Bien sur !!! tu as semé la zizanie et le doute entre mes enfants,
voila pourquoi il fallait absolument que je t’enlève près d’eux.
Ta maman et tes enfants rentreront au village et elle prendre soin d’eux la
bas, toi tu en feras d’autre ici
- Pitié
- Donnez lui à manger, elle est toute maigre, qu’on lui prépare ce
qu’elle veut et qu’elle soit bien traitée
Voila la dernière chose qu’il a dite en partant.
Quel cauchemar, plus j’avançais dedans plus j’avais l’impression que ca
ne faisait que commencer.
Je me suis assise après leur départ sur le lit, et j’ai encore pleuré, je pensais
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que mes larmes étaient finies mais l’autre la ne finissait jamais, les mys-
tères de Dieu.
Ce jour la personne n’est plus revenue me voir jusqu’ne soirée et moi-
même lasse de fatigue, je me suis couchée sur le lit qui se voulait un tan-
tinet confortable.
Je manquais cruellement de sommeil donc je n’ai pas su à quel moment
le sommeil m’a emporté.
Quand j’ai sursauté c’était déjà le matin, un grand matin même parce que
le dehors semblait ensoleillé.
Il m’a fallu quelques secondes pour me retrouver et me resituer dans le
contexte dramatique qui était le mien.
On avait posé un bidon d’eau à l’intérieur vers ma porte, une serviette
couleur militaire, une brosse à dent neuve et du dentifrice et deux gobe-
lets.
Les portes ne se fermaient pas ; il n y’avait même pas d’abord la porte,
c’était comme des rideaux.
Quand je me suis réveillée, mon corps était couvert de boutons, signe que
les moustiques avaient fait ma fête, comme j’étais dans un sommeil co-
mateux je n’avais pas ressenti leurs piqûres.
J’étais tout simplement mal parti, car le palu n’allait pas me rater, ca avait
même quelle importance ??? me suis-je demandé.
Je suis restée assise pendant un temps avant qu’une jeune femme n’entre
dans ma chambre, elle était même petite je dirai, moi je lui donnais même
14 ans, une fille wadjo
Elle est venue avec une attitude très humble
- Bonjour madame, je suis Zenabou, je veux vous aider
- Bonjour, je n’ai pas besoin d’aide, je veux rentrer chez moi
Elle n’a pas répondu et est restée à distance sans pour autant fait marche
arrière.
Quand j’ai vu qu’elle insistait je me suis tournée vers elle
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beaucoup d’autres soldats, ils ont fait une procession, exécuté un chant,
une prière dont je n’ai pas pu saisir la teneur, c’était en foufouldé je pensé,
du moins une langue locale.
Ensuite après tout cela, ils se sont dispersé et Souop Tajui accompagné
d’un groupe se sont dirigés dans la forêt.
Zenabou était allé préparer pour son mari qui lui aussi était quelqu’un du
groupe, il s’occupait d’une division et semblait la rendre heureuse, cette
vie lui plaisait, mais elle craignait la prochaine guerre, car il y’avait un
déplacement prévu pour le Burundi, et un pour la Centrafrique.
Apparemment il y’avait plusieurs autres groupement appartenant au grand
patron était dispersé dans la zone.
Dans tout ce que Zenabou me racontait je me demandais seulement pour-
quoi j’étais la et quand est ce j’allais partir.
Souop Tajui avait déclaré comment j’allais être sa femme mais il n’avait
pas mis pied dans ma chambre entre temps.
J’ai demandé à Zénabou si elle savait quel papier j’avais apporté ou alors
c’était juste pour m’attirer.
Elle m’a promis de m’apporter la réponse et el lendemain elle est venu
toute souriante
- Madame j’ai du être gentil avec mon mari pour vous hein, il m’a
dit que c’était la plan de localisation de la livraison des armes à feu, et le
matériel militaire, ainsi que le connaissement, il a dit que c’est la liste des
quantités et des qualités, après il a demandé pourquoi je lui pose trop de
question comme ca, que je suis trop curieuse, donc pendant ces jours, je
ne pourrai rien vous dire.
Pourtant je mourrais d’envie de mieux comprendre ce qui se passait pour
savoir comment en sortir, est ce qu’Alima leur avait vendu des armes ???
Est ce que Souop Tajui était complice avec lui ? Est ce qu’il savait ou il
m’envoyait ? Est qu’il allait finir par venir dans ma chambre un jour ???
J’avais déjà mis de coté derrière mon matelas une fourchette que j’allais
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enfoncer dans son cou la, il n’avait qu’à ne même pas me tenter.
Quelques jours sont passés avant qu’on ne vienne m’annoncer qu’il me
cherchait, le fameux Souop.
Pas qu’il m’attendait dans une chambre comme je craignais, mais les mi-
litaires qui sont venus m’appeler ont mis sur moi une tenue comme la leur,
massa, ca pesait d’abord jusqu’à c’est comme si j’allais tomber pour rien
comme ca, en plus on a marché dans la brousse pendant un moment avant
de déboucher sur ce que j’ai confirmé comme étant un vrai camp de for-
mation, c’était terrible, impressionnant, il y’avait tout un dispositif pour
ces militaires qui s’entrainaient avec acharnement.
- Nina avance toi, tu as meilleur mine, ton père serait content de te
voir maintenant, pas comme à ton arrivée. Ca va ?
Il a voulu toucher ma joue j’ai fait un pas en arrière en le regardant agres-
sivement
- Ce n’est pas un problème, tu seras docile en temps voulu, voila la
ou tu vas faire ta préparation, ton père a toujours voulu que tu sois une
femme forte, et dois te rallier à cette cause, car même si nous gagnons des
marchés, nous avons un but principale, le plus gros marché possible, celui
de notre patrie, et si ton père a vu en toi, cette femme forte alors tu el
seras.
- Tu vas commencer les entrainements avec ces gens tous les jours,
rassemblement 6 heures.
Nous préparons une guerre violente et nous ne voulons pas la per-
dre, même si doit nous couter quoi, le client a payé gros.
Il a appelé un autre qui semblait aussi bien gradé la et il m’a confié, il
s’en est allé.
J’ai regardé ce que les gens la faisaient la bas comme la magie. Ils fai-
saient des exercices, en haut, en bas, couraient dans tous les sens, on vo-
missait seulement les instructions, certains même recevaient des coups et
punitions, les gars étaient noirs, transpirant, à la limite même drogué. Je
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Cette nuit la fut la plus difficile de mon séjour la bas, j’étais blessée dans
le dos, des courbatures partout dans le corps, je n’arrivais pas à trouver
une position qui ne soit pas douloureuse.
Zénabou avait apporté de l’eau chaude pour adoucir mes plaies du dos,
ca m’avait fait du bien mais après j’avais toujours autant mal.
Le lendemain tôt le matin, avant qu’on ne vienne me réveiller, moi-même
j’étais déjà prête pour leur fichu entrainement, je n’avais plus de dos à
faire chicoter donc mieux moi-même je me désignais volontaire pour cou-
rir.
Mais personne n’est venu à ma porte
Quand Zénabou est arrivée, elle m’a expliqué qu’elle avait dit à son mari
que je faisais de la fièvre et la nouvelle avait été transmise apparemment.
Elle m’a sommé de me recoucher et à mis du baume sur mon dos.
Elle s’est assise à même le sol et on a causé pendant très longtemps
- Zénabou, c’est qui celui qui a ajout mes coups la ???
- Je ne l’ai jamais vu mais depuis quelques temps c’est lui qui a été
désigné le grand patron, propriétaire de tout ici
- Dis moi, il n’ya pas un moyen de s’échapper ???
Elle s’est levée précipitamment avant d’aller guetter dehors si quelqu’un
était la.
- Ne parlez plus comme ca, on ne s’échappe pas d’ici vivant
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ment que je cherche la route, c’est ce que j’ai fait, j’ai couru, couru couru,
sans me fatiguer, sans m’essouffler, jusqu’à finalement trouver la route
déserte.
Ayant vu la route je me suis dit que c’était mieux de rester cacher, sachant
qu’en journée je pouvais stopper une voiture et rentrer tout avoir, les dé-
masquer.
J’ai cherché un coin et je me suis assise, bagarrant contre l’harmattan, ce
froid sec qui voulait seulement faire exploser mes narines, difficile à res-
pirer.
J’y suis restée recroquevillée contre moi-même jusqu’à ce qu’un petit
sommeil menace de m’emporter.
J’ai été réveillée brusquement par un craquement de feuille derrière moi.
Avant que je n’ai pu réagir, plus de 4 personnes, ont foncé sur moi, je me
suis retrouvée bâillonnée, attachée, une cagoule sur la tête, j’étais tenu en
respect.
Je les ai senti me porte, un m’a porté comme un sac sur son épaule et ils
se sont mis à courir je ne sais dans quelle direction.
Les branches et lianes faisaient ma fête la sur son épaule mais il ne gérait
même pas que ca les ralentit.
On a couru comme ca non stop, tout était noir, leur rythme de course n’a
pas faiblit, je n’ai même pas ressentit leur respiration haletante, c’était bi-
zarre, ou allions nous dans le camp ???
Quand leur route est finie, j’ai seulement senti comment on me déposait
Tchouppppppppppp au sol.
- Enlevez-lui la cagoulela…
J’ai faillit éclater de rire quand j’ai entendu ca, j’étais victime d’halluci-
nation et ca m’amusait.
Ils ont enlevé la cagoule et j’ai regardé autour de moi sans même regarder
qui avait parlé tellement c’était improbable, j’étais malade et ma tête me
lâchait.
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CHAPITRE XXIII
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Je sais que tu me croyais mort ainsi que ta mère et que vous m’avez beau-
coup pleuré mais je n’avais pas trop de choix, le devoir m’appelait.
J’ai haussé un sourcil que hein père ?? C’est tout ??? Donc tu n’es pas toi
mort ??,
- Ecoute ne me juge pas, car dans peu de temps toi-même tu seras
pleinement une des nôtres et tu auras de sérieuses responsabilités. Si
j’avais eu un garçon grand c’est lui que j’aurai pris mais il était exigé que
ce soit toi
- Quoi ???? donc tu nous as fait croire que tu étais mort ?? on a or-
ganisé ton deuil ??? maman a supporté le veuvage ?? tu m’as fait souffrir
pour une dette que je ne connaissais pas ?? alors que tu étais en vie ???
quelle méchanceté ?? ou alors tu mens, mon père n’était pas méchant, pas
un militaire, mais un simple commerçant, non !!!!
Je n’arrivais pas à le croire…
- Heureusement oui !!! j’ai fait des choix de protections, des choix
de sécurité, des choix mâtures Nina, tu serais déjà morte si je ne t’avais
pas protégé et appelé ici
- Ca veut dire quoi ? morte comment ?
- Si tu avais accepté d’épousé mon ami, tu acceptais ainsi de donner
ta chair pour que nous puissions financer notre organisation, je t’ai laissé
le choix, tu t’en es bien sorti. Je suis Chevalier dans une loge et j’ai suc-
cédé à un très grand Général ici. Pour pouvoir géré ici les aller retour ne
sont pas possible car nous avons beaucoup d’intervention, des essais, des
projets, voila pourquoi tout comme ce Général la j’ai du mourir pour ma
famille et mes amis afin de revivre ici. Ta vie est désormais ici car très
bientôt tu dois êtres à même de diriger une de nos divisions, d’ici peu ce
qu’il te faut pour que tu sois forte, courageuse, invincivle sera mise au
point, en attendant j’attends de toi que tu t’entraines nuit et jour sans re-
lâche.
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Je ne comprenais rien à tout ce qu’il racontait la, c’est comme ci mon cer-
veau n’arrivait pas à décoder tout ca
- J’ai vu ton corps à la morgue, je t’ai vu.
- Tu as cru me voir, ce n’était pas moi mais quelqu’un qu’on a mis
à ma place, nous avaon des personnes capables de donner mon apparence
à n’importe qui et de me donner l’apparence de n’importe qui, voila pour-
quoi quelques fois, je me déplace pour voir ce que ta mère devient.
Elle meurt de chagrin petit à petit
- Dans les bras de mon frère !!! ha !!! quelle tristesse
- Elle n’avait pas le choix, tu nous as laissé dans les problèmes, on
n’a pas eu la paix depuis ton départ, j’ai laissé mes études
- A quoi te serve ces études merde !!! tu n’allais rien faire avec, fais
toi une place ici, oublie tout ce que tu as perdu pour notre cause
- Quelle cause ???
- Aider l’Afrique à lutter contre l’intrusion des blancs, leur idée,
leur manipulation, Boko Haram partage cette vision
- Quoi ????? le groupe qui met les bombes partout partout la ????
- Oui !!! ils le font mais il faut comprendre leur démarche.
Je regardais mon père comme un musulman regarde le porc, je ne com-
prenais rien mais lui il avait l’air tellement serein, sur, content.
Sa famille ? Sa maison ? Sa vie, ses amis ? Il vivait comment ????
Sa cause me semblait insensé, en même temps c’était une secte, en même
temps un groupe anti blanc, en même temps les alliés de Boko Haram, en
même temps des mercenaires ???
Que de versions pour un si grand dispositif.
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Je me suis retournée
- Zenabou viens un peu
- Madame tu vas mieux ? il ne faut pas se laisser aller à la tristesse
comme ca
- Merci Zenabou, Zenabou je voudrais que tu sois sincère avec moi,
ce qui a vibré la c’est un téléphone ???
- Oui madame mais mon mari m’a interdit de le faire savoir et de le
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- Habillez-la…
On m’a escorté dans une pièce et on m’a revêtu d’un vêtement blanc
comme la prêtresse la, c’est apparemment comme ca qu’on l’appelait.
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à courir.
Aucune nouvelle de ce qui s’était passé de l’autre côté ne me parvenait,
mais le regard que les autres me portait était bizarre.
J’ai observé Zénabou, elle avait le tél en général le mercredi.
Ce mercredi la donc je lui ai donné même la couverture à laver pour
qu’elle traine dehors.
J’ai fouillé son sac et j’ai retiré le téléphone le cœur battant.
Mon Dieu je pouvais appeler pour demander de l’aide, Quel joie, quel
bonheur.
LE cœur battant j’ai composé un numéro, je n’arrivais pas à bien me rap-
peler son numéro, Dieu merci il y’avait du crédit dans le téléphone la.
J’ai lancé l’appel et j’ai attendu.
Sonnerie, 1, 2 , 3 fois……. Allo !!!!!
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