UFR des Sciences

Licence PCI - MIM (L1)

Année 2022-2023

Physique du mouvement 1
TD no 1
 Cinématique du point matériel &
Principe fondamental de la dynamique

1 Dépassement d'un camion

Une automobile assimilable à un point A se situe à une distance D à l'arrière d'un camion
de longueur l. L'automobiliste souhaite dépasser le camion dans une ligne droite de longueur L.
À l'instant initial t = 0, les deux véhicules possèdent la même vitesse v0 . La voiture commence
alors à accélérer avec une accélération de norme constante a0 . Nous modélisons le problème sur
un axe Ox dont le point origine O est confondu avec la position de l'automobile à l'instant t = 0.
Un point C  situé à l'avant du camion  dénit la position du camion. Les schémas ci-dessous
illustrent les positions des véhicules à l'instant t = 0 et à un instant t ultérieur, dans le cas où la
distance D vaut 15 m et la longueur l du camion vaut 20 m.

1. Exprimer les équations horaires xA (t) et xC (t) respectives de l'automobile A et de l'avant du

camion.
2. En déduire AC(t) = xC (t) − xA (t).
3. Donner l'expression du temps td nécessaire au dépassement en considérant que celui-ci est
terminé lorsque la voiture A se trouve à une distance D en avant du camion. Faire ensuite
l'application numérique dans le cas où a0 = 1 m · s−2 , D = 15 m et l = 20 m.
4. À l'instant initial, une seconde automobile, assimilée au point B , se présente en sens opposé à
l'autre extrémité de la ligne droite avec une vitesse constante de norme v0 . Exprimer l'équation
horaire xB (t) de l'automobile B .
5. Donner l'expression de l'instant tc auquel les automobiles se croisent. Faire ensuite l'application
numérique pour v0 = 20 m · s−1 , L = 500 m, les valeurs de a0 , D et l restant inchangées.
Dans ces conditions, peut-il y avoir collision entre les deux automobiles lors de la phase de
dépassement ?

2 Croisement de voitures
Deux voitures roulent en ligne droite sur la même route. Une voiture A démarre à l'instant
initial (t = 0) au niveau d'un feu tricolore avec une accélération constante de norme aA . Au même
instant, une voiture B circulant dans l'autre sens se trouve à une distance d de la voiture A et roule
vers cette dernière à la vitesse vB , tout en ralentissant avec une accélération constante de norme
aB . On choisit l'axe Ox le long de la trajectoire des véhicules, l'origine O étant prise à l'endroit
où se trouve le véhicule A à l'instant t = 0. L'axe Ox est orienté dans le sens du déplacement de
la voiture A.
1. Faire un schéma de la situation à l'instant t = 0 en indiquant les caractéristiques du mouve-
ment de A et de celui de B.
2. Exprimer le vecteur vitesse −
v→(t) puis l'abscisse x (t) de la voiture A à chaque instant t ≥ 0.
A A

3. Exprimer le vecteur vitesse −

v→
B (t) puis l'abscisse xB (t) de la voiture B à chaque instant t ≥ 0.

4. Établir l'expression de l'instant tc auquel les voitures se croisent, puis celle de l'abscisse xc du
lieu de croisement.
5. Dans le cas où aA = 1, 2 m · s−2 , aB = 0, 2 m · s−2 , vB = 72 km/h et d = 250 m, montrer que
les voitures se croisent 10 secondes après le démarrage de la voiture A et à 60 mètres du feu
tricolore. (Pour réduire l'usage de piles, il est recommandé d'eectuer l'ensemble des calculs
de cet exercice sans calculatrice, d'autant que ceci constitue non seulement une (modeste)
contribution à la préservation de l'environnement, mais aussi un excellent entraînement de
calcul mental !)
6. Déterminer la vitesse de chacun des véhicules au moment du croisement.

3 La particule accélérée
Une particule M se déplace dans un plan caractérisé par le repère orthonormé Oxy . À chaque
instant t ≥ 0, ses coordonnées cartésiennes sont x(t) = 3kt2 et y(t) = 4kt2 où k est une constante.
1. (a) Exprimer les vecteurs vitesse → −
v et accélération →
−
a de M et leur norme en fonction de t.
(b) Quelle est l'équation de la trajectoire de M ? Quelle est la nature du mouvement ?
2. On se place maintenant dans le repère polaire (→ −
ur , →
−
uθ ), où les coordonnées sont r et θ. On
rappelle que x = r cos θ, y = r sin θ et, par dénition, tanα = sin α/ cos α.
(a) Exprimer r (à l'aide du théorème de Pythagore) et tan θ en fonction de x et y .
(b) Exprimer r et tan θ en fonction de k et t. Quelle est l'évolution temporelle de θ ?
−−→
(c) Exprimer (en fonction de k et t) les vecteurs position OM , vitesse →−
v et accélération →
−
a
de M dans le repère polaire. Les résultats obtenus sont-ils conformes avec les réponses
précédentes ?

4 La grande roue
Soit un homme assimilé à un point matériel M de masse m. Il monte à bord d'une grande roue
de fête foraine de hauteur H . Soit O le centre de cette roue qui tourne avec une vitesse constante
dans le sens trigonométrique. La roue eectue N tours par minute.

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 1. Les coordonnées du point M au cours du temps sont données par :

x(t) = A cos(θ(t))
y(t) = B sin(θ(t))
z(t) = C

Exprimer les grandeurs A, B , C et θ en fonction des données du problème.

2. En déduire l'équation de la trajectoire dans le plan (Ox, Oz).
3. Représenter la base polaire au point M .
4. Donner la vitesse du point M au cours du temps en coordonnées cartésiennes et en coordonnées
polaires. On introduira ω la vitesse angulaire. Comparer les résultats obtenus (on exprimera
pour cela les vecteurs de la base polaire dans la base cartésienne).
5. Même questions pour l'accélération de M .

5 L'aréomètre
Un aréomètre est un instrument otteur destiné à mesurer la densité d'un
liquide en utilisant le principe d'Archimède. La densité d relative à l'eau d'un
liquide est le rapport entre sa masse volumique ρ et la masse volumique de
l'eau ρeau , soit : d = ρ/ρeau . L'aréomètre est composé d'un otteur de volume V
surmonté d'une tige graduée de section d'aire s. Sa masse totale est m. Lorsqu'il
est plongé dans un liquide de masse volumique ρ, la hauteur de tige immergée
est x (voir gure).
1. Faire le bilan des forces appliquées à l'aréomètre et donner leur expression.
2. En écrivant la condition d'équilibre, déterminer la masse volumique ρ en
fonction de m, V , s et x.
3. Lorsqu'il est plongé dans l'eau de masse volumique ρeau , la hauteur de tige
immergée est xeau . Déterminer la densité relative à l'eau du liquide, notée
d en fonction de V , s, x et xeau .

6 Équilibre d'un pavé ottant

On considère un pavé immobile et ottant sur l'eau. On
note L sa longueur, l sa largeur et e son épaisseur (voir -
gure). De plus, on note g l'accélération de pesanteur, ρp la
masse volumique du pavé, et ρe la masse volumique de l'eau.
La poussée d'Archimède de l'air sur la partie émergée du pavé
est négligeable.
1. Exprimer le volume total Vtot du pavé en fonction des données du problème. En déduire sa
valeur numérique lorsque L = 15 cm, l = 8 cm et e = 6 cm.
2. La partie émergée du pavé est de hauteur h (partie représentée en blanc sur la gure). Exprimer
le volume immergé Vim du pavé (partie grisée de la gure). En déduire sa valeur numérique
lorsque h = 1, 8 cm.
3. Eectuer le bilan des forces appliquées au pavé et les représenter sur un schéma.
4. Compte-tenu de la condition d'équilibre, quelle relation lie les intensités des forces appliquées ?
5. Exprimer la masse d'eau déplacée, med , en fonction des données du problème. En déduire sa
valeur numérique sachant que ρe = 1000 kg · m−3 .

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 6. À l'aide de la question 4, en déduire la masse totale du pavé.
7. Calculer la masse volumique du pavé. D'après le tableau ci-dessous, quel matériau constitue
le pavé ?

matériau polystyrène chêne glace béton nickel

masse volumique (kg · m−3 ) 11 700 920 2 200 8 900

7 La luge
Au sommet d'une pente inclinée d'un angle θ par rapport à l'horizontale, un enfant tient sa
luge de masse m par l'intermédiaire d'une corde faisant un angle α par rapport à la pente. Tous
les frottements sont négligés. On note g l'accélération de la pesanteur.

1. Eectuer le bilan des forces qui s'exercent sur la luge ?

2. Exprimer en fonction des données du problème les composantes de ces diérentes forces dans
la base (→
−
ux , →
−
uy ), puis dans la base (−
u→ −
→
x0 , uy0 ).

3. La corde exerce une tension de norme T . Établir l'expression de l'angle α pour lequel la luge
est à l'équilibre. En déduire sa valeur numérique si m = 8 kg, θ = 35◦ et T = 60 N.
4. Établir l'expression de l'intensité de la réaction normale Rn exercée par la piste lorsque la luge
est à l'équilibre. En déduire sa valeur numérique.

8 Le cadre
Un cadre est suspendu par deux cordes dont les angles par rapport au plan horizontal sont θ1
et θ2 .

1. Exprimer les intensités T1 et T2 des forces de tension exercées par les cordes sur le cadre, en
fonction de la masse m du cadre et des angles θ1 et θ2 .
2. Eectuer l'application numérique pour m = 2 kg, θ1 = 30◦ et θ2 = 45◦ .

9 La bille
Une petite bille de masse m est en équilibre dans une cannelure délimitée par une paroi verticale
et une paroi inclinée. L'angle entre les parois est noté α. On suppose qu'il n'y a aucun frottement.
Déterminer les caractéristiques des forces exercées par la cannelure sur la bille.

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10 Les balles
À l'instant t = 0, d'un point O, une première balle est lancée verticalement vers le haut avec
une vitesse initiale de norme égale à 8 m · s−1 (par rapport au référentiel terrestre). Une seconde
plus tard, du même point O, une deuxième balle est lancée, toujours verticalement et vers le haut,
à la vitesse de 6 m · s−1 . Les deux balles, assimilées à des points matériels, sont soumises à la seule
accélération de la pesanteur.
1. Déterminer les équations horaires des mouvements des deux balles (attention à l'origine des
temps).
2. Déterminer à quel moment, et à quelle hauteur, les deux balles se rencontreront.
Remarque importante : Ce problème est énoncé sous forme numérique. Pour faciliter sa réso-
lution et limiter les risques d'erreur, il est vivement recommandé de le reformuler préalablement
sous forme littérale. Pour ce faire, on pourra noter v01 et v02 les normes des vitesses initiales
des balles, t02 l'instant de lancement de la deuxième balle, et g la norme de l'accélération de la
pesanteur.

11 Le ballon sonde
On considère un ballon sonde de masse m. Par rapport au référentiel terrestre, sa vitesse d'as-
cension verticale est indépendante de son altitude et est notée v0 . Le vent communique au ballon
y
une vitesse horizontale vx = proportionnelle à l'altitude y atteinte. On note g l'accélération de
τ
la pesanteur.
1. Quelle est la dimension de τ ?
2. À l'instant t = 0, la position du ballon est confondue avec l'origine du repère Oxy . Faire un
schéma représentant le repère Oxy , le vecteur vitesse et ses composantes à un instant t > 0.
3. Déterminer les lois horaires du mouvement x(t) et y(t) ainsi que l'équation de la trajectoire
y(x). Quelle est la nature de la trajectoire ? [pour répondre, on pourra éventuellement réécrire
l'équation de la trajectoire en exprimant la fonction x(y)]
4. Donner l'expression du vecteur vitesse et du vecteur accélération. Donner l'expression de leur
norme.
5. Les forces auxquelles est soumis le ballon sont le poids, la poussée d'Archimède et la force
du vent. Exprimer la poussée d'Archimède et la force du vent en fonction des données du
problème.

12 Le toboggan aquatique
La gure ci-dessous représente le toboggan d'un parc d'attractions aquatiques. L'utilisateur
part de A sans vitesse initiale, suit une portion rectiligne [AB] de longueur L et faisant un angle
α avec l'horizontale, puis quitte la piste au point B et tombe nalement dans l'eau. On assimile
l'utilisateur à un point matériel M de masse m. On suppose que sur la partie [AB], les forces de
frottement sur la piste ne peuvent être négligées. Ces dernières sont assimilées à une force unique
de norme constante f . Par contre, la résistance de l'air est négligeable.
1. À partir du principe fondamental de la dynamique, déterminer les équations horaires du
mouvement du point M le long du segment [AB] en fonction du temps. Déterminer également
la norme de la réaction normale du support.
2. En déduire la durée tAB de la descente (parcours [AB] de longueur L). Exprimer le vecteur
vitesse vB du point M lors de son passage en B dans la base (→
−
ex , →
−
ey ) puis dans (−
e→ −
→
X , eY ).

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 3. Déterminer l'équation de la trajectoire du point M une fois qu'il a quitté le toboggan en
fonction de la norme de vB et des autres données du problème.
4. À partir de l'équation de la trajectoire, exprimer la vitesse vB , en fonction de d, α, g et h,
pour laquelle l'utilisateur M tombe à la surface de l'eau à une distance d du bord.
5. Pour des raisons de sécurité, l'utilisateur doit atteindre la surface de l'eau à une distance
d du bord supérieure à dmin . Déduire de la question précédente l'expression de la longueur
minimale Lmin que les architectes doivent choisir pour la piste [AB]. Calculer Lmin . Pour les
applications numériques : h = 4 m ; dmin = 3 m ; α = 45◦ ; f = 10 N ; m = 80 kg.

13 Masse de la planète Mars

La planète Mars, de masse M , possède deux satellites naturels : Phobos et Deimos de masse
mP et mD . Dans un référentiel centré sur Mars et supposé galiléen, les deux satellites sont animés
d'un mouvement supposé circulaire et uniforme. Soit rP le rayon de l'orbite décrite par le satellite
Phobos autour de Mars et rD celui du satellite Deimos.
Données : le repère polaire (→−
ur , →
−
uθ ) est composé du vecteur radial →
−
ur (normal à la trajectoire
circulaire) et du vecteur orthoradial → −uθ . Ces deux vecteurs sont unitaires et orthogonaux entre
eux. Pour un mouvement circulaire uniforme de rayon R et de vitesse de norme v , le vecteur
v2 −
a =− →
accélération s'écrit →
− ur .
R
On considère que la seule force exercée sur chaque satellite de masse m provient de la planète
Mars.
1. Représenter qualitativement sur un schéma : Mars, un satellite (sa trajectoire et le repère
(→
−
ur , →
−
uθ ) qui lui est lié), ainsi que la force gravitationnelle exercée sur le satellite par Mars.
−−→
2. Donner l'expression vectorielle de la force gravitationnelle FM/s exercée par Mars sur un
satellite de masse m.
3. Dans le repère orthonormé (→ −
ur , →
−
uθ ) lié au satellite, son vecteur accélération se décompose en
→
− →
− →
−
a = a u + a u . En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver les expressions littérales
r r θ θ
des composantes ar et de aθ pour chacun des satellites.
r
GM
4. En déduire que la vitesse d'un satellite a pour expression : v = où R désigne le rayon
R
de son orbite.
Troisième loi de Kepler et détermination de la masse de Mars :
5. Établir l'expression de la période T d'un satellite autour de Mars en fonction de R, G et M .
T2
6. La troisième loi de Kepler stipule que le rapport 3 = cste. Cette loi est-elle vériée ?
R
7. Phobos gravite à 9 380 km du centre de Mars avec une période de 7 h 39 min. Deimos a une
trajectoire quasi-circulaire de rayon 23 460 km et une période de 30 h 18 min.
(a) Calculer la masse M de Mars à partir des caractéristiques du mouvement de Phobos.
(b) Refaire ce calcul avec le satellite Deimos.
(c) Comparer les valeurs obtenues.

14 Étude classique de l'atome d'hydrogène

L'atome d'hydrogène est constitué d'un électron de masse me et de charge ˘e tournant autour
d'un proton de masse mp et de charge +e. Le proton est considéré immobile à l'origine O du
repère (Ox, Oy). L'électron, assimilé au point M, décrit une orbite circulaire de rayon R autour
−−→
du proton dans le plan (Ox, Oy). La position de l'électron est repérée par l'angle θ = (→
−\
ux ; OM )

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 −
→ −
→
1. Donner l'expression des forces électrostatique Fe et gravitationnelle Fg exercées par le proton
sur l'électron.
2. Préciser, à l'aide d'un schéma, le sens et la direction de ces deux forces.
3. Exprimer le rapport entre les intensités des deux forces. En déduire la force prépondérante ?
Application numérique : G · me · mp ≈ 100 · 10−69 S.I., avec G la constante de gravitation ;
1
ke2 ≈ 25 · 10−29 S.I. avec k = la constante de Coulomb.
4π0
Pour le reste de l'exercice, on négligera l'interaction gravitationnelle entre l'électron et le
proton. Pour le mouvement circulaire, dans la base polaire (→ −
ur , →
−
uθ ), la vitesse →
−
v de l'électron
→
− →
− →
−
s'écrit : v = v uθ où v est le module du vecteur vitess, et l'accélération a de l'électron s'écrit :
→
− v2 − dv −
a = ar →− uθ = − →
ur + aθ →
− ur + → uθ
R dt
4. En utilisant le principe fondamental de la dynamique, exprimer les composantes ar et aθ de
l'accélération en fonction de k , e et R.
5. En déduire que le module r v du vecteur vitesse est constant au cours du mouvement et que
k
son expression est v = e . Le mouvement est-il uniforme ?
me R
6. Représenter sur un schéma le vecteur vitesse →
−v et l'accélération →
−
a à un instant quelconque.

15 Frottement simple
Une voiture, de masse m, roulant rectilignement à la vitesse → −
v = v0 →
−
ux , coupe son moteur à
→
−
t = 0 et n'est plus soumise, suivant ux , qu'à une force de frottement proportionnelle à la vitesse
→
−
F = −h→ −
v avec h une constante positive.
1. Écrire la loi de variation de v en fonction du temps (on fera apparaître la constante de temps
τ que l'on dénira).
2. En déduire l'équation horaire du mouvement.

16 Frottement uide
Une sphère de masse m = 300 g est lâchée sans vitesse initiale dans un lac d'eau calme. À
l'instant t = 0, la sphère est juste immergée. Les frottements de l'eau sont représentés par une
→
−
force F = −h→ −
v où h est une constante positive. On précise que g = 9.8 m.s−2 et l'on se donne
un axe (Oz) orienté vers le bas. On admet que l'on peut ramener le mouvement de la sphère à
celui de son centre aecté de la masse totale. Enn, on néglige la poussée d'Archimède.
1. Eectuer le bilan des forces à laquelle est soumise la sphère quand elle est complètement im-
mergée. À partir de la relation fondamentale de la dynamique, établir l'équation diérentielle
régissant la composante vz du vecteur vitesse de la sphère dans le lac.
2. Montrer que la sphère atteint une vitesse limite vL après un certain laps de temps. Estimer le
coecient de frottement h.
3. Vérier que l'équation diérentielle précédente a pour solution : vz = A(1 − exp(Bt)) où A et
B sont deux constantes que l'on exprimera en fonction de h, m et vL . En déduire l'instant tL
auquel la vitesse atteint sa valeur limite à 1% près.

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