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7FrC
Dissertation
Plan détaillé
Sujet : Dans la préface de Ruy Blas, Victor Hugo affirme « Le drame tient de la
tragédie par la peinture des passions et de la comédie par la peinture des
caractères. Le drame est la troisième grande forme de l’Art comprenant,
enserrant et fécondant les deux premières […] les deux électricités se
rencontrent et l’étincelle qui en jaillit, c’est le drame. » Vous commenterez ce
jugement à la lumière de votre lecture de Lorenzaccio.
Introduction
Plan
I. Tragique et Comique dans Lorenzaccio
Caractéristiques :
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Chenaouy Diane Mardi 21 Avril 2009
7FrC
b. Langage
c. péripéties multiples
Exemples de péripéties assez éloignées les unes des autres qui fait se rapprocher
Lorenzaccio de la comédie plutôt que de la tragédie épurée.
d. Comique de situation
Exemple : Lorsque Lorenzo s’évanouit à la vue d’une épée. (I, 4)
e. L’importance du sarcasme dans l’œuvre
Le cardinal : Rien n’est un pêché quand on obéit à un prêtre de l’Eglise Romaine.
(I,3)
Tenez ! (Lorenzo paraît au fond d'une galerie basse.) Regardez−moi ce petit corps
maigre, ce lendemain d'orgie ambulant. Regardez−moi ces yeux plombés, ces
mains fluettes et maladives, à peine assez fermes pour soutenir un éventail ; ce
visage morne, qui sourit quelquefois, mais qui n'a pas la force de rire. (I,4)
Unité d’action : seule admise par Victor Hugo mais pas respectée par Musset,
dans Lorenzaccio, on en a trois : la Marquise de Cibo qui veut convaincre le Duc
du bien fondé de la République, la révolte qui formente des Strozzi et le projet
d’assassinat de Lorenzaccio.
b. refus de la bienséance
c. refus du moralisme
Le romantisme apporte une nouvelle sorte de héros, qui n’est plus stéréotypés
mais à son propre caractère, c’est un individu à présent, et il peut évoluer,
apprendre.
Lorenzaccio
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Chenaouy Diane Mardi 21 Avril 2009
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Apparences qui font hésiter entre malhonnêteté et honnêteté, entre vice et vertu.
Sa mère voit sur son visage les stigmates de ses vices : Le sourire, ce doux
épanouissement qui rend la jeunesse semblable aux fleurs, s'est enfui de ses joues couleur de
soufre, pour y laisser grommeler une ironie ignoble et le mépris de tout.
Dans l’acte III scène 3, on en découvre plus sur Lorenzo, le masque se laisse
quelque peu percer à jour, et on se rend compte que le héros ne sait plus lui-
même qui il est : le masque est devenu une partie de lui.
Il y a des blessures dont on ne lève pas l'appareil impunément. Je suis devenu vicieux, lâche, un
objet de honte et d'opprobre; qu'importe? Ce n'est pas de cela qu'il s'agit. […]Les masques de
plâtre n'ont point de rougeur au service de la honte.
Seul son orgueil le rattache encore à la vertu : bien qu’il pense que ça sera vain,
c’est sa volonté de terminer ce qu’il avait décidé qui lui donne encore de l’espoir
de pouvoir retrouver son identité perdue.
Réalisation qu’il peut y avoir un fond de vice en lui pour avoir désiré le meurtre
de quelqu’un : sa conscience le taraude. => Son crime risque alors de perdre
tout son sens
b. Un individu tourmenté
= > notion romantique dont sont victime les héros : le « mal du siècle » :
sentiment du vide de l’existence, absurdité de la vie
= > porté par ses désirs, ses défis mais rencontre la fatalité : il meurt
Conclusion