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Encadré par : Réalisé par :

Moulay Mohammed Lahbib Ghalib HAMMOUDA Latifa


Remerciement :

Ce mémoire est le résultat d’un travail de recherche de prés de trois ans.

Je tiens à remercier le bon dieu de m’avoir donné la force ,le courage ,et la patience de suivre et

De dépasser toutes les difficultés ainsi de me permet de mener à bien ce travail.

Aux chères parents ,mes sœurs ,mon frère ,voici le rendement de votre amour et de vous sacrifices

Vous m’avez construit la fondation de ce que je deviens aujourd’hui.

Aussi je voudrais remercier mon professeur ,mon encadreur de ma mémoire Monsieur

MOHAMMED LAHBIB GHALIB ,professeur en droit bancaire ,diplômés en sciences de gestion à

l’université Casablanca Hassan II .titulaire du certificat d’aptitude à l’exercice de la profession

d’avocat à l’école des avocats de Toulouse, pour sa patience sa disponibilité et surtout ses judicieux

conseils qui m’ont contribué à alimenter ma réflexion.

Ainsi j’adresse mes sincères remerciements à tous les personnes qui par leurs paroles ,leurs écrits

,leurs conseils, ont guidés mes réflexions de répondre à mes questions durant mes recherches.

Je tiens à exprimer mes sincères sentiment à mon oncle RACHID HAMMOUDA, tout d’abord de

M’avoir encouragé à surmonter mes peurs,et par leurs conseils qui m’avoir aidé et soutenu lors de La
rédaction je suis reconnaissante !

Enfin ,je tiens de remercier mes amies qui m’ont accompagné tout au long de la rédaction

De ce mémoire.

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RÉSUMER :
Cette étude cherche à examiner la comparaison entre les banques islamiques et celles.

conventionnelles soit au niveau national ou international par apports les produits qu’elle offrent

en se basant sur des principes ethnique et islamiques qui fait naître de plusieurs interdiction dans

la loi islamique .en effet Les banques islamiques apparaissent dans différents pays de l’islam bien

qu’ils ne sont pas musulmans puisque ces banques islamique proposent des produits répondant à

l’ethnique islamique et encouragent l’investissement productif et le partage du risque ,dont elles

dont elles ont la responsabilité d’assurer la conformités de leurs produits ,instrument ,opérations

et style de mangement avec les règles de la loi islamique ,la chariâ .celle-ci diffère du système

bancaire conventionnel pour les banques conventionnelle qui ne supporte pas le partage des

profits et des pertes ,ce sont des banques avec l’intérêt du prêt.

Nous avons montré dans ce travail les points de divergence et convergence entre les deux système

bancaire islamique et conventionnel dans le monde et après le Maroc vient de l’ouvrier des

banques participatives en 2015 et autorisé des activités des opérations participatives par le moyen

dénoyer l’ouverture des fenêtres par la banque central qui est la Bank al Maghreb par la

réglementation d’un cadre législatif de ce modèle de la loi bancaire n°103-12 qui interdisant

catégoriquement l’usage de l’intérêt.

Le contrôle de conformité des produits et des opérations à la chariâ est renforcé par l’instauration

du conseil supérieur des oulémas ,ce modèle qualifié ,d’ailleurs de participatif reste régit par les

mêmes dispositions imposés par la Bank al Maghreb, en particulier le cadre réglementaire doit

encore être complété pour se rapprocher d’avantage des pratiques des instutions de référence en

la matière .cet exercice est en mesure de convaincre et d’attirer d’avantage de la clientèle qui peut

sembler être déçue par l’adoption d’un modèle participatif au lieu d’un modèle explicitement

islamique.

Les mots clés : loi islamique ,produit participatif, système conventionnel, système islamique

,Bank al Maghreb.

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Sommaire :
INTRODUCTION……………………………………………………………...…………….6
PATIE I : les banques islamiques au
Maroc………………………………………………………………………………………8

CHAPITRE I : Le cadre juridique des banques


islamiques………………………………………………………………………………….9

Section 1 : le système bancaire islamique participatif……………………………………………………………9


Paragraphe 1 : le champ
d’application :………………………………………………………………………..……………………………………………10
A : les acteurs :………………………………………………………………………………………………………..11
1 : les établissements de crédit : ……………………………………………………………………………..11
2 : les organismes assimilés …………………………………………………………………………………….14
B : les activités des établissements de crédit : …………………………………………………………15
Paragraphe 2 : le cadre institutionnel :………………………………………………………………………………..19
A : la loi du 6 juillet 1993 :………………………..………………………………………………………………19
B : le code de commerce de 1996 : ………………………………………………………………………….20
C : la loi bancaire du 14 février en 2006 : ………………..………………………………………………20
D : la nouvelle loi n°103-12 Relative aux etablissement de crédit et organismes
assimilés (article 24 jusqu’à 33) :…………………………………..…………………………………………21
Section 2 : les opérations bancaires participatives ………………………………………..………….………...21
Paragraphe : 1 les risques classiques :………………..………………………………………………………………23
A : risque de crédit :……………………………………………………………………………………….……….23
B : risque de liquidité :…………………………………………………………………………………………...24
C : risque de marché : ……………………………………………………………………………………………24
D: risque opérationnel :………………………………………………………………………………………….24
Paragraphe2: les risques spécifiques : ……………………………………………………………………………….24
1: Risque de taux de références :……………………………………………………………………………25
2 : le risque d’illiquidité :………………………………………………………………………………………..25
3: le Risque juridique : ………………………………………………………………………………………….25
4: le risque d’investissement :……………………………………………………………………………….25
5: le risque religieux ou de non-conformité :…………………………………………………………25
*Conclusion du premier chapitre :…………………………………………………………………………………26

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CHAPITRE II : les produits des banques
participatives……………………………………………………………………………27

Section 1 :champs d’application………………………………………………………………………………27


Paragraphe 1 : définition ……………………………………………………………………………………….27
Paragraphe 2 :les produits participatives ………………………………………………….…………….27
A : la mourabaha ……………………………………………………….…………………………………..28
B : le produit Ijara (Crédit-bail ou leasing) : …………………………………………………….29
C: la Moudaraba…..…………………………………………………………………………………………29
D: la moucharaka : …………………………………………………………………………………………30
E : le salam : ……………………………………………………………………………………………………30
F : l’istisn’a :…………………………………………………………………………………………………….31
G : les caractéristiques techniques de ces produits :……………………………………….31
H : champs d’action des banques participatives :
Section 2 : instance de conformité…………………………………………………………….……………..32
PARTIE II : les banques islamiques dans le
monde……..........................................................................................................................33

CHAPITRE I : la différence entre les banques islamiques et banques

Conventionnelles…………………………………………………………………….…35

Section 1 : l’exemple des banques islamiques internationales………………………….........35


Paragraphe1 : GRANDE BRETAGNE ………………………………………………………………………..35
Paragraphe2: la turque :………………………………………………………………………………………….36
Paragraphe3: MALAISIE : ………………………………………………………………………………………..37
Paragraphe4: Égypte :…………………………………………………………………………………………….37
Paragraphe5: Arabe saoudite : ……………………………………………………………………………….38
Section 2 :l’exemple des banques conventionnelle
internationales…………………………………………………….……………….…38
Paragraphe 1: le Maroc :………………………………………………………………………………………..38
1 : banque de détail :…………………………………………………………………………………39
2 : Banque centrales : (bank al Maghrib)……………………………………………………39
Parargraphe 2: La France : ………………………………………………………………………………………40
Paragraphe 3 : Allemagne :……………………………………………………………………………………..40

CHAPITRE II : les produits des banques classiques et


islamiques……………………………………………………………………………….42
Section 1 : les produits
bancaires………………………………………………………………………………………………………………..42
Paragraphe1 : les produits islamiques :………………………………………………………………………………42
1 : les produits de dépôt :……………………………………………………………………………………..42

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A : les comptes courants : ……………………………………………………………………………………42
B : les comptes d’épargne :…………………………………………………………………………………..42
C : les comptes d’investissements :………………………………………………………………………….42
2 : les sukuks : …………………………………………………………………………………………………………43
Paragraphe 2 : les produits classiques :……………………………………………………………………………….44
Section 2 : la comparaison entre système d’assurances en Europe
(Conventionnel) et En islam (islamique)……………………………………………………………….44
Paragraphe 1 : définition du contrat d’assurance et les régimes
d’assurances :…………………………………………………………………………………………………………45
Paragraphe 2 : les différents produits d’assurance :………………………………………………46
Paragraphe 3 : les types de compagnies d’assurance :…………………………………………..47
1:les sociétés commerciales par actions :………………………………………………………47
2 : les sociétés étatiques ou nationalisés : ……………………………………………………..47
3 : les mutuelles d’assurance :………………………………………………………………………..47
4 : les sociétés anonymes de forme mutualiste : ……………………………………………48

Conclusion générale................................................................................................49

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La banque islamique 1est une combinaison entre deux termes « la banque » et
« islamique » peut paraître paradoxale .il convient tout d’abord de préciser en quoi les
banques islamiques constituent un intermédiaire financier traditionnel conformes à la
chariâ. On ne peut pas aborder les particularités techniques de la banque islamique sans
avoir donnée quelques éclairage sur le droit qui la soustend .c’est le droit islamiques ou
droit musulman où l’islam comme grande monothéiste enseignant un ensemble de valeurs
et pratiques respectent les principes de la chariâa qui englobe le coran et sunâa.le système
islamique traite des activités étant soumises à la question du halal et du haram. Du licite et
de l’illicite ,dépond donc des valeurs morales et sociales qui doit respecter par l’individu
dans ses différents activités .l’existence de ces banques islamiques sont différents que celles
des banques conventionnelles ,elle présentent des caractéristiques distinctives sur la nase
du corpus fondateur des versets coraniques et des traditions du prophète Mohammed .en
effet les banques islamiques sont avant tout des établissement de crédits et fonctionnent
comme véritable entreprise bancaire .elles en adoptent aujourd’huit des processus de
gestions traditionnelles alors ce processus interessent aussi bien les sièges des banques
pour la nouvellle gestion des organismes bancaires .donc une banque dans l’ensemble du
document ,l’etablissement de crédit sur lequel porte l’analyse est appelé par mesure de
simplicité ,elle exerce à titre du profession principales et dont l’activité est conformé à la
chariâa c’est la raison pour laquelle une comité dénommée chariâa constitue l’organe
obligatoire de la banque islamique sans lequel, elle ne peut être qualifiée islamique
également celle elle est caractérisée de la banque conventionnel tant qu’elle fixe les
interdits et les non-interdits par les sources islamique c’est-à-dire sans intérêt à l’inverse
de celui des banques conventionnelles qui sont basés dans leurs fonctionnements que le
paiement des intérêts même s’elles effectuent les mêmes opérations que celles des
banques islamiques sauf que les banques conventionnelles ne répondent pas aux mêmes
valeurs et règles de fonctionnement ,il est à signaler que la premier initiative d’une
banque à caractère islamique c’était avec le premier auteur de l’époque moderne à avoir
posé les fondements de la banque islamique fut ABU AL ALA MAWDOUDI célébré
savant et militant pakistanais de la cause panislamique entre 1903-1973 ,ils sont faits la
premier naissance de ces banques en 1963 au Pakistan à l’initiative du Cheikh Ahmed
rshed avec un groupe des acteurs économiques et historiens de l’économie islamique
avec l’appui du roi FAYÇEL D’ARABIE .ces travers inspireront les premières
expériences de banque islamique en Égypte et dans les pays du golfe représentant une
part significative des actifs dans le monde aussi bien qu’en Égypte a adopté ces banques
sous forme des caisses d’épargne rurales du mit-ghamr entre 1963-1967 au sommât de la
hor la création de la banque islamique de développement à Djedda en 1974 .depuis la
premier naissance des banques islamiques à Pakistan en 1979 comme elle a été la
premier pays à décréter l’islamisation de l’ensemble du secteur bancaire. Il fut suivi en
1983 par le soudain et l’Iran également il a commencé à siéger autour du pays du
monde.

1
Abderrahmane lahlou .économie et finance en islam 1er édiction 2015

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En 2001 les institutions financières islamiques présentent environ 230 milliards de
d’dollars soit quarante fois plus qu’en 1982 ensuite la création de la banque islamique
britannique en 2004 après la création de la plus grande banque islamique basée à
Bahreïn qui fournit des services bancaires et financières conformes à la chariâa
islamique en 2006 .en revient au niveau national avec ancienne loi bancaire n°113-12
publié en 25 juin qui a constitué le cadre législatif pour les banques participatives dites
aussi bien islamiques a été adopté dans le chambre parlementaire après la promulgation
d’un nouvelle loi qui date en 5 mars 2015 c’est la loi 103 -12 entré en vigueur jusqu’à
aujourd’hui relative aux établissements de crédit et organismes assimilés d’où
l’introduction des banques participatives au Maroc .
De manière générale les banques islamiques présentent une particularité fondamental
par rapport aux banques conventionnelles à travers la notion d’intérêts bien qu’ils ont
même objectifs de rentabilité et réalisé un gain c’est la raison par la quelle j’ai mené à
adopter ce sujet puisqu’il porte une grande importance dans l’actualité du secteur
bancaire et économique .
Après cette aperçu sur l’historique des banques islamiques nous proposerons de mettre
un plan déterminé pour notre sujet qui va être le point de départ d’analyser la
problématique qu’on est censé de bien présentée est de savoir :
Qu’est ce qu’une banque islamique et en quoi -différe-t-elle d’une banque
conventionnelle ? Quels sont les principaux modes de financement islamiques ?
Pour répondre judicieux aux problématique précédente nous allons aborder dans notre
sujet deux grand partie comportent l’évolution des banques islamiques aux Maroc dans
le cadre juridique (chapitre 1) et leurs produits participatif du système bancaire
marocaine islamique dans chapitre 2 à la suite la deuxième partie je vais parler de la
différence entre les banques islamiques et conventionnelles dans le monde en vue du
fonctionnement de leurs produits.

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Opérationnellement, le lancement des premiers banques islamiques au Maroc
commencent à avoir leurs activités décoller depuis 2017 ,les autorités marocaines ont donnés leurs
feu vert aux banques islamique dites « participatives « pour un démarrage effectif de leurs activités
,en effet la création des banques islamiques a été adopté en novembre 2014 par les députés du
chambres des Conseilleurs sont donnés l’émission par les entreprises privées d’obligation conformes
à la chariâ .après cette démarrage la banque central marocaine Bank al Maghreb a transmis un cadre
législatif soumet de cas banques participatives à travers la tutelle du conseil supérieur des oulémas
pour autorisé à offrir à leur clientèle Des produits bancaires participatifs qui vise à appuyer la
politique religieuse musulmane du Maroc conforme à chariâa . C’est la raison pour laquelle nous
nous proposons d’examiner profondément la notion des banques participatives dans le cadre
juridique avant de passer à des principales composantes fonctionnelles du systèmes bancaires
islamiques que nous avons expliquer dans la premier chapitre qui nécessite une analyse détaille des
produits et des opérations spécifiques aux banques islamiques à travers le fondement historique et
religieux ,l’aspiration du principe du chariâ basé sur le partage des profits et des pertes après
plusieurs années de mise en œuvre jusqu’à nos jours2.

w.w.w.wiképidia.fr

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CHAPITRE I : le cadre juridique des banques participatives :

Une réforme qui viendrait aussi élargir la concertation entre les différents intervenants et acteurs

dans le secteurs .une réforme Qui viendrait enfin garantir plus de protection aux déposants et aux

emprunteurs en règlementant les activités des établissement de crédit ,et en renforçant le

contrôle exercer par Bank Al Maghreb ,en instituant des mesures tendant â prévenir les

déséquilibre financières des établissement de crédit et en instituant enfin des sanctions

disciplines et pénales graduelles et diversifiés des mesures qui deviendront réalité par la loi de

1993 et qui se renforcent avec les dispositions du code de commerce de 1996 et la loi bancaire de

2006 .alors la nouvelle loi n°103-12 relatives au établissements de crédit et organismes assimilés

de 25 novembre 2015 va intégrer une nouvelle catégorie d’établissement de crédit dites les

banques participatives .néanmoins cette partie est dédiée au système bancaire islamiques sous

un regard participative fait l’objet d’introduire d’un cadre légale et réglementaire pour

l’encadrement d’activités de commercialisation des produits et services des banques

participatives au Maroc.3

Section 1 :le système bancaire islamique participatif :


La création des banques participatives islamique a été posé dans le code bancaire marocaine
encadrant l’activité des banques islamiques participatives à travers la mis en place d’un
nouvelle loi 103-12 relative aux établissement de crédit et organismes assimilés reposent sur des

principes de nouveaux fondement du partage des gains et des pertes en faisant appel exclusivement

Au conseil supérieur des oulémas pour donner ses avis et conformités en respectant les règles

religieux du chariâ, comme il prévoit par ailleurs le fonctionnement e le domaine d’application ,les

dépôts , et les produits commercialisés par les banques participatives .néanmoins la réalisation de

ces projets nécessitera l’intervention d’un ensemble des règles de droit bancaire concernant les

opérations du banque et les activités qui accomplissent à titre professionnelle et habituelle4 par les

établissement de crédit .cette définition montre que le droit est à la fois un droit des acteurs et un

droit des activités dans la premier les textes règlementent les conditions d’accès et d’exercice des

3
Abdelillah EL MOUTAWAKIL .chercheur et professeur en droit bancaire 2019/ 2020
4
Les articles 6 et 8 du code de commerce n° 15-75

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activités dévolus aux établissement de crédit parmi lequel figurent les banques alors la condition

essentielle réside dans le fait que l’agrément est obtenu auprès les autorités de contrôle .les

établissement de crédit surveillés afin de protéger leurs clientèle e de garantir la stabilité du système

bancaire ainsi que certaines de ces activités d’établissement de crédit jouissent d’un monopole

bancaires ,ce qui signifie qu’ils sont les seules à pouvoir exercer 5ce monopole concerne les

opérations de banques à savoir la réception des fonds du public ,la distribution de crédit et les

services bancaires de paiement .donc elles sont considérés comme des actes du commerce par

nature, tous les actes énumérés par l’article 6 du code de commerce marocaine en se basant sur la

conception objective octroyant la qualité de commerçant à celui qui exerce l’une de ces dix -huit

activités d’une manière professionnelle ou habituelle6 .en revanche d’autres activités telle que la

location de coffre-fort ,ne sont pas soumises au monopole ,sous cette réserve il y a donc un lien

légalement établi entre les activités et les acteurs ce que nous allons entamer dans la premier

paragraphe.

Paragraphe 1 : le champ d’application :

Les banques participatives au Maroc sont considères comme les personnes morales régies
Par les dispositions du titre III de la nouvelle loi bancaires n°103-12 habilités à exercer à titre
profession habituelle les activités visées aux articles premier ,les articles 55 , 58 de la
présente loi. ainsi que Les opérations commerciales, financiers , et d’investissement après
Avis conforme à la conseil supérieur des oulémas visé à l’article 62 de la loi bancaire .les
Activités ci -dessus ne doivent pas donner lieu à la perception et ou au versement d’intérêt
ainsi que ces banques sont habilités à recevoir du public ,les dépôts d’investissement dont
La rémunération est liée au produit des investissements convenues avec la clientèle7.on
Entend par dépôts d’investissement les fonds recueilles par les banques participatives
Auprès de leurs clientèles en vue de leurs placement dans des projets et selon les modalités
Convenues entre les parties.
Les conditions et modalités de collecte et de placement de ces dépôts sont fixés par
circulaires du wali de Bank al Maghreb ,après avis du comité des établissement de crédit et

5
Thierry bonneau.agrée des facultés de droit .”droit bancaire” assas (paris II) 12° édition.p.10
6
Article 6 du code de commerce
7
İdriss faïk professieur en droit .les banques participatives au maroc p.13.49 -2018/2019

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avis conformes du conseil supérieur des oulémas visé à l’article 62 de la loi bancaire
n°103 -12 .également l’article 52 de la loi bancaire définit aussi les banques participatives
comme toute instutions morale opérant au Maroc et qui exerce une ou plusieurs activités
habituelles qui consistent à recevoir des fonds de public et à contribué au développement
réel de l’économie avec une contribution importante ou financement de ménages soit
L’acquisition de biens immobiliers ou de véhicules ,les banques se développement
également à travers un réseau qui se densifie d’année en année dans tout le royaume .
En même lieu existe des banques conventionnelles qui ne supportent pas les pertes .donc
pour elles le risque n’set pas partagé avec l’emprunteur dont elle se différent les banques
islamiques sont soumises à un régime de règlementation et de contrôle par la banque
central.

A : les acteurs :
1 : les établissements de crédit :
Après l’unification du cadre juridiques des banques commerciales et d’autres banques
organismes et établissement à statut légal spécial et l’élargissement des rapports de
concertation ,de régulation er de contrôle, ainsi que leurs relations avec la clientèle
Instaures avant la nouvelles loi n° 103-12 relative aux établissement de crédit et organismes
Assimilés du 2015. Cette dernière intègre et défini pour la premier fois le statut de nouveau
Acteurs comme les organismes assimiles et les banques participatives alors on commençons
Par la notion des établissement de crédit 8
En effet ,les lois datant en 1993 et 2006 ont le vérité d’avoir introduit une définition d’un
établissement de crédit à travers les opérations de banque qu’il peut effectuer ,le premier
article de la nouvelle loi n° 103-12 qui reprend cette définition « sont considères comme
Etablissement de crédit les personnes morales qui exercent leurs activités au Maroc .quels
que soient le lieu de leurs siège social , la nationalités des apporteurs de leur capitale social
et leurs donation Ou celle de leurs dirigeants et qui effectuent à titre de profession
habituelle

8
Abdillah el mouatawekil le droit bancaires.2019/2029

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Ou de plusieurs des activités suivant :
*la réception du fonds public
*les opérations de crédit
*la mise à la disposition de la clientèle de tous moyen de paiement ,ou leur
gestions
Le législateur marocaine maintient la conception objective retenu par les lois de 1993 et
2006 ,c’est l’accomplissement à titre de profession habituelle de l’une des opérations de
Banque prévue par loi qui confère à la personne morale qui l’exerce la qualité d’une
Établissement de crédit .
Aux termes de l’article 10 de la nouvelle loi 103-12 ,on distingue entre deux catégorie
d’établissement de crédit qui sont unis par le même cadre juridique depuis 1993 à savoir
Les banques et les sociétés de financement ,celles -ci peuvent être classés par Bank al
Maghreb en sous catégorie en fonction des opérations qu’elles sont autorisés à effectuer et
De leur taille .
Il s’agit en premier lieu ,les banques au Maroc sont généralement des banques privées
Comme ATTIJARI WAFA BANK ,soit des etablissement bancaires à caractère public ou semi
Public comme le crédit agricole du Maroc. La loi autorise toute ces banques à exercer outre
Des opérations des banques par nature de (réception de fonds du public, opérations de
Crédit ,gestion et mis à dispositions des moyens de paiement ). Des opérations connexes
Et annexes et procéder à des prises de participation en vertu de l’article 12 de la loi 103-12
Permet aux banques qui sont seules à pouvoir être habilités à recevoir du public des fonds
À vue ou d’un terme égale ou inférieur à 2 ans d’être agrées en vue d’exercer toutes ou
Partie des activités visées à l’article 17 et 1 et 16 de la loi n°103-12.
En deuxième lieu ,on cite les sociétés de financement se sont des sociétés soumise depuis
1993 au droit bancaire marocain et au contrôle de Bank al Maghreb dans ce cadre du
principe
De l’unification et de l’université . En vertu de l’article 13 qui n’autorise pas les sociétés de
Financement à exercer ,parmis les activités visées à l’article premier et les aliénas 2 et 5 de
l’article 7 ,elles précises dans les décisions de l’agrément qui les concernant ou
éventuellement dans les dispositions législatives ou règlementaires qui leurs sont propres

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.toute fois selon les termes de l’article 14 par dérogation aux dispositions de l’article 12 ces
Sociétés peuvent être agrès elles aussi ,dans les formes et les conditions prévues à l’article
34 à recevoir les fonds du public d’un terme supérieur à un 1 ans . Il y a deux catégories de
Deux sociétés de financement ,celle dont les opérations sont limités par les dispositions
législatives ou règlementaire propres, ou celles dont l’activités est précisé dans leurs
agrément .pour la première catégorie sont généralement des sociétés de crédit à la
consommation, de crédit-bail mobilier et immobilier ,des sociétés de cautionnement mutuel
,d’affacturage ,de crédit d’équipement ,de capital risque et d’investissement etc.
Le système de distinction du crédit au Maroc est tout à fait semblable au système français.
Les deux systèmes ont subis presque les mêmes développement et les mêmes étapes
D’encadrement et désencadrement depuis la seconde guerre mondiale. Le marché de
crédit est partage entre les banques de dépôts traditionnelles et les etablissement
financières spécialises dits sociétés de financement .
Avant la loi de 1993 aucun texte de caractère générale n’a été consacré au sociétés de
Financement à part le décret royale portant loi du 21 avril 1967 relative à la profession
bancaire et au crédit ,qui définit le cadre juridique et le règlementation des sociétés de
Financement ,un contexte juridique peu restrictif qu’a favorisé la création effréné des
sociétés
De crédit .leur nombre a double en quelque années .une atmosphère qui a permis a ces
sociétés de développer ces habitudes professionnelle inspirez le plus souvent de la
règlementation de crédit en France ,des usages qui sont respectés par des sociétés de
simple fait qu’elles y trouvent leurs compte et parce que l’inobservation de ces usages peut
Les exposés à un double risque celui de la réprobation du milieu professionnelle et de la
perte d’une partie de la clientèle .il est interdit d’avoir des guichets pour recueillir les
dépôts à l’image des banques et donc d’ouvrir des agences ,les sociétés de crédit ont des
représentants à travers tout le Maroc .le marche marocain de la distribution du crédit à la
consommation répartie entre l’équipement domestique et le crédit automobile est
monopolisé par quelque sociétés comme la société crédit -Eqdom qui symbolise chez
nombre de famille marocains l’acte crédit lui-même .elles les confondent souvent une les
Autres canaux et formes de crédit .car elle a des représentent qui présente peu un peu par

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Tout le Maroc .cette société a pour objet toutes les opérations de financement et de
Crédit nature à permettre de faciliter le paiement à terme de tout appareil articles
Electroménagers ,mobiliers et généralement des biens meuble.

2 : les organismes assimilés


Selon l’article 11 de la loi 103-12 ,les etablissement de paiement ,les associations de micro-
crédit ,les banques offshore ,les conglomérats financiers ,les compagnies finaciers,la causse
de dépôts et de gestion de la caisse central et garantie sont désormais considères comme
Organismes assimilés au etablissement de crédit .
Les etablissement de paiement sont introduits la premier fois par la nouvelle loi sont selon
Les articles 15 et 16 ceux qui offrent un ou plusieurs de services de paiement suivant :
*les opérations de transport de fonds
* les dépôts et les retraits en espèces sur un compte de paiement :
-l’exécution d’opération de paiement par tout moyen de communication à distance, à
condition
Que l’opérateur agisse uniquement en qualité d’intermédiaire entre les payeurs et les
fournisseurs de biens et des services
-l’exécution de prélèvement permanent ou unitaires ,d’opérations de paiement par carte et
l’exécution de vivement lorsque ceux-ci portent des fonds places sur un compte de
paiement qui est tout compte détenu au nom d’un utilisateur du service de paiement et qui
est exclusivement utilisé au fin d’Operations de paiement.
Ces etablissement peuvent aussi dans le respect des dispositions législatives et
règlementaires en vigueur .exercer les opérations de charge . Toute fois ,ne sont pas soumis
aux dispositions de la nouvelle loi selon article 23 sont :
**Bank al Maghreb
* La théorie générale du royaume
*Le service de mandat postaux
* Les entreprises d’assurance et de réassurance régies par la loi n°17-99 code des
assurances et les organismes de prévoyances et de retraite.
*les organismes à but non lucratif qui dans le cadre de leur mission et pour des raison

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d’ordre social ,accordent sur leur ressources propres des prêts à des conditions
Préférentielle aux personnes qui peuvent en bénéficier en vertu des statues de ces
organismes .
*le fonds Hassan II pour le développement économique et social régi par la loi n°36-01
*les institutions financières internationales et les organismes publics de coopérations
Etrangers autorises par une convention conclu avec le gouvernement du royaume du
Maroc à exercer un ou plusieurs opérations vissés à l’article 1.
Après avoir finir la premier on passe à la seconde catégorie des sociétés de financement
dont les opérations sont limites par des dispositions législatives ou règlementaires propres
alors ce sont des sociétés constitués sous forme d’une sociétés anonyme à capitale fixe et
qui doivent après la loi de 1993 être agrées en tant que sociétés de financement .parmis ces
sociétés on trouve surtout la caisse marocaine des marches créée par arrêté du directeur
des fiances du 29 aout 1950 modifies par arrêtes du ministres des finances du 12 juin 1964
.comme une société anonyme de droit prive et dont l’objet est le financement des
entreprises ayant des marches publics de travaux ou de fourniture.

B :les activités des établissement de crédit :


Les etablissement de crédit sont des personnes morales qui exercent leur activité au Maroc
Quels que soient le lieu de leur siège social ,la nationalité des apporteurs de capital social
ou leur donation ou celles de leurs dirigeants et qui effectuent à titre profession habituelle
un ou plusieurs de cas trois opérations par nature à savoir la réception du fond du public en
vertu de l’article 13 de la loi n°103 12 les banques seules à pouvoir habilités à recevoir du
public des fonds à vue ou d’un taux égal ou inferieur à 2 ans alors que les sociétés de
financement ne peuvent être agrées à recevoir du fond public des fonds que d’un taux
supérieur à un ans selon article 14 .
Tout d’abord on doit répondre à la question suivant pour bien cerner la notion :Qu’est ce
qu’un fond ?
Sont considérées comme fonds reçues du public aux termes de l’article 2 de la loi 103-12 les
fonds d’une personne recueille de tiers sous forme de dépôt ou autrement avec le droit

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d’en disposer pour son propre compte, à charge pour elle de les restituer.
Sont donc assimilés aux fonds reçus du publics :
-les fonds déposées en compte à vue ,avec ou sans préavis ,même si le solde du compte peut
devenir débiteur .
-les fonds déposés avec un terme pu devant Etre restitués après un préavis..
-les fonds versées par un déposent avec stipulation d’une affectation spéciale si
l’établissement qu’a reçu le dépôt ou le conserve pas en l’état ,à l’exception des fonds
versées auprès des sociétés légalement habilités à constituer et gérer un portefeuille de
valeurs mobiliers.
-les fonds dont la réception donne lieu à la délivrance par le dépositaire d’un bon de caisse
ou de tout billet portant intérêt ou non .
Dans cette opération ou activité ,i y a un fond reçus d’un tiers appelé « public » le tires est
généralement défini comme toute personne physique ou morale commerçante ou
particulière autre celle qui reçoit les fonds ,la remise des fonds peut prendre diverses
formes (dépôt, prêt) et qui peut être directe sous forme de versement d’espèce ,d’ordre de
virement9) etc.
Ou indirecte sous forme de mandat de recouvrement de créance , il y a aussi une obligation
Restitution .c’est à dire la personne qui reçoit les fonds du public qui est généralement une
Banque à l’obligation de les restituer selon la volonté de ce tiers et un droit de la personne
Qui reçoit les fonds d’en disposer pour son propres compte, à la charge pour elle comme
Cela a été dit de les restituer10
En deuxième lieu ,les opérations de crédit si les banques ont l’exclusivité de recevoir des
fonds du public ,la distribution de crédit est une activité qui se partagent tous les
etablissement de crédit sont les banques et les sociétés de financement .en vertu
De l’article 3 de la loi n°103-12 défini l’opération de crédit comme a été énoncée la premier
Fois par la loi de 1993 ,ainsi on désigne par une opération de crédit à titre onéreux ,par
Lequel une personne met ou s’oblige à mettre des fonds à la dispositions d’une autre

9
Idriss faïk professeur en droit .les banques participatives au Maroc 2018/2019
10
WWW.. wikipedia.fr

Page 16 sur 56
personne un engagement par signature sous forme d’aval11 de cautionnement ou de toute
autre garantie .en même temps sont assimilés a des opérations de crédit à titre exemple les
opérations de crédit bail ,ou de location avec option d’achat et assimilée ,les opérations
d’affacturage ,les opérations de vente à n’emmuré d’effets et de valeurs mobiliers et les
opérations de pension telle que prévues par la législation en vigueur
Cette article nous propose en réalité deux catégorie de crédit celle des opérations de crédit
par nature :
Il s’agit de tout acte par lequel une personne met ou s’oblige à mettre des fonds à la
dispositions d’une autre ,cette opérations peut être à court ,moyen ou long terme .
Un acte qui est accompli à titre onéreux prend dans l’intérêt de celle-ci un engagement par
signature ,perçoit une rémunération .cette rémunération est directe revêt généralement la
forme de versement d’intérêt ,d’agir de commission ou de l’autre catégorie concernant
Les opérations de crédit par assimilation :
Sont donc assimilées à des opérations de crédit aux terme de l’article 3 de la loi bancaire ,le
législateur ne fait que suivre et faire entrer dans le champs de la législation des opérations
des pratiques déjà très répondues dans la profession bancaire .Rappelons que les banques
ne cessent pas d’innoncer et de proposer de nouveaux produits et formules qui imposent
ou législateur de suivre ,laissant la doctrine souvent en retard12 .en troisième lieu
La mise a la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement : la révolution
technologique et informatique a permis aux banquières et aux professionnels du crédit
d’utiliser et de proposer de nouveaux instrument de paiement plus sophistiques et
permettent une rapidité sans précédant dans certains opérations devenues aujourd’huit
indispensable pour les entreprises et les particuliers .les banquiers voulant ainsi améliorer
les services rendues aux clients et réduire en même temps les coûts de gestion des moyens
de paiement .on parle désormais de la monétique ou de nomore électronique qu’est un
ensemble de techniques informatiques magrétiques,electronique et télématiques qui
permettent l’échange de fonds sans support papier et implique une relation tripartie entre
les banques ,les commerces ,les consommateurs. Selon article 6 de la loi n°103-12 « sont

11
Abdalilah el moutawakil .droit bancaire .2019/2020 .garantie donnée sur une lettre du change.
12
Abdalilah el moutawakil .droit bancaire .2019/2020.p 16

Page 17 sur 56
considères comme moyen de paiement tous les instruments quelque soit le support ou
Le procède technique utilise permettent à toute personne de transfères ces fonds 13« .la
Monnaie électronique est considère également comme moyen de paiement, article 6 la
définie comme étant toute valeurs monétaire représentant une créance sur l’émetteur
qui est :
-stockée sur un support électronique
-émise contre remise du fonds d’un montant sont la valeur n’est pas inférieure à la valeur
Monétaire émise.
-et acceptée comme moyen de paiement par des tiers autre que l’émetteur de la monnaie
électronique .
Rappelons enfin conconcouvert les activités des établissement de crédit14 ,qu’il est interdit
aux termes de l’article 18 de la loi bancaire .à toute personne non agrées en qualité
d’etablissement de crédit ou de paiement d’effectuer à titre de profession habituelle ces
mêmes opérations . Toute fois ,toute personne peut pratiquer les opérations suivantes sans
être considère comme un établissement de crédit :
-Consenti à ses contractants ,dans l’exercice de son activité professionnelle ,des délais ou
des avances de paiement notamment sous forme de crédit commercial .
-conclure des contrats de location accession à la propriété immobilière .
-procéder à des opérations de trésorerie avec des sociétés ayant avec elles ,directement ou
indirectement ,des liens de capital confèrent à l’une d’elles un pouvoir de contrôle effectif
sur les autres sociétés.
- émettre des valeurs mobiliers ainsi que des titres de créance négociables sur un marché
règlementé .
-contenir des avances sur des salaires ou des prêts à ses salariés pour des motifs d’ordre
social.
-émette des bons et des cartes délivres pour l’achat ,auprès d’elle ,de biens et des services
déterminées dans les conditions et suivant les modalités fixe par circulaire du wali Bank al

13
Article 2 de la loi bancaire.
14
Éric Lamarque Pearson édiction en France

Page 18 sur 56
Maghreb ,après avis du comites des etablissement de crédit.
-remettre les espèces en garantie d’une opération de prêt de titres régies par les
dispositions de la loi 45-12 relatives au prêt de titres15.

Paragraphe 2 : le cadre institutionnel :


A : la loi du 6 juillet 1993 :
Le cadre institutionnel dans lequel exerçaient les etablissement de crédit leurs activité sous
la loi de 1967 étant insuffisant pour les banques en ne concernant pas les sociétés de
financement ,la reforme bancaire s’est tracé alors comme objectifs d’abord l’unification du
cadre juridique des banques ,des organismes financiers spécialises et des autorités de
crédits. En les regroupant sous le vocable d’etablissement de crédit .un vocable qui prends
en compte la nature des activités et des opératives effectuées pour défini d’etablissement
de crédit et lui reconnaitre cette qualité16 .cet objectif et cette volonté d’unifier le régimes
juridiques des différents organismes bancaires et para-bancaires et les soumettre au même
contrôle de la part des autorités monétaires ,ainsi qu’aux même conditions d’exercice de
leurs activité tout en diversifiant les activités des établissement de crédit s’adopte et adopté
au Maroc pour la premier fois ce qu’on appelle « la qualité et la qualification des
établissement de crédit »grâce à la loi du 1993 et remplace définitivement la notion
restrictive et déposé de la banque utilisé par le décret royale du 21 avril 196717la loi
ancienne.
L’article 11 de la loi 6 juillet 1993 et sous réserve de l’article 12 ci-après sont toutes les
entreprises considérés comme etablissement de crédit au sens de l’article premier et
exerçant leur activité sur le territoire du royaume du Maroc18.Sont soumises aux
dispositions
du présente dahir . Parmis les innovations de la loi 1993 signalons aussi quatre points
importants :
*la définition pour la premier fois d’opération de crédit

15
Asam madkhali le role de la supervision des banques islamiques .2018/2019
16
Abdellah el moutawakil .droit bancaire faculté de droit .2019/2020
17
El hadi chaibainou .analyse et commentaire etditions datapress casablanca .1993
18
L’article 11 de la ancienne loi bancaire 1993 du 7 juillet p333.

Page 19 sur 56
*la définition des moyens de paiement dans la gestion et la mise à disposition sont
considérés comme opérations de banque.
*l’introduction des nouvelles opérations dites connexes et annexes effectuées
désormais par les etablissement de crédits .
*la définition d’affacturage et de crédit -bail.

B :le code de commerce de 1996 :


On peut résumer l’apport et les innovations du code de commerce au niveau bancaire et
financier comme suit :
*le code de commerce a consacré un titre entier aux contrats bancaires qui facilitent ou
permettent certaines opérations bancaires ou de crédit ,devenus indispensable aujourd’huit
comme ouvrir un compte en banque ,le virement ,l’escompte etc.
*le code de commerce a aussi et surtout consacré plusieurs articles à d’autres contrats
devenus très fréquents aujourd’huit en pratiques bancaires comme le crédit bail mobilier et
immobilier sans oublier enfin les dispositions et les mesures concernent le cheque
développées avec les effets de commerce.
*le code de commerce adopté les nouveaux moyens de paiement utilisant la nouvelle
technologie et l’informatique comme les cartes bancaires et transfères télématiques19.

C :la loi bancaire du 14 février en 2006 :


Cette loi est venue surtout consolider les orientations initiales de la loi de 1993 et accroitre
les pourvois de décision et de contrôle de Bank al Maghreb .les mesures prudentielles et les
règles de préventions de risques .la loi de 2006 maintient ai.si le principe de l’université qui
insiste sur l’importance de l’élargissement de la concertation grâce au rôle joué par les
institutions de concertation et de contrôle ainsi que les associations professionnelles .cette
loi a surtout renforcé le rôle de contrôle qui incombe de Bank al Maghreb cette
accroissement par la loi 2006 se justifié par la montré des risques et la nécessité de les
préventions et de surveillance et contrôler les acteurs dans le secteur .
La loi de 2006 a étendu ce contrôle pour la premier fois :
-aux services financiers de la poste (caisse d’épargne national),services des comptes
courants et des chèques postaux et services des mandats postaux etc.

19
Titre IV du livre III. Les articles de 329.333

Page 20 sur 56
-à la caisse de dépôt et de gestion…
La loi de 2006 a aussi mis un terme d’application aux opérations de dépôts et de crédit du
taux égale des intérêts et du maximum des intérêts conventionnels fixés par le dahir du 9
octobre du 191320.

D : la nouvelle loi n°103-12 Relative aux etablissement de crédit et organismes assimilés


(article 24 jusqu’à 33 ) :
Parmis les objectives annoncés de cette nouvelle loi :
-commercialiser au Maroc et donc règlementer les nouveaux produits de la finance
islamique
-fiancer l’économie et développer le secteur bancaire marocain a un niveau régional ou
international .
-attirer les investisseurs moyen -orientaux
-dynamiser le marché bancaire marocain
-accroitre le taux de bancarisation de la population marocaine s’applique vis-à-vis des autres
catégories d’etablissement de crédit 21au taux de bancarisation aujourd’huit ne dépasse pas
56%
-harmoniser la nouvelle loi bancaire avec d’autres textes législatives dont la loi sur la
protection du consommateur ,les lois sur la lutte contre le blanchiment et sur la concurrence
et la loi relative à la protection des donnés personnels.
Le conseil économique ,social, et environnemental estime que la nouvelle loi a comme
principaux apport :
- l’introduction de nouvelles dispositions relatives aux associations de micro -crédit et
banques offshore .tout en restant régies parleurs textes spécifiques ,ces dernières seront
soumises aux dispositions de la loi bancaire relatives à l’octroit et retrait d’agrément ,à la
règlementation prudentielle et comptable au régime des sanctions.
- l’instauration d’un cadre de surveillance macro-prudentiel et de gestion des crises
systématiques et l’introduction de nouvelles règles de gouvernance de secteur bancaire22.

Section 2 : les opérations bancaires participatives : la notion du risque

En gros, nous avons déjà expliqué les activités prévues dans la nouvelle loi 103-12 relatives

20
Le dahir du 9 octobre 1913 dahir des obligations et des contrats .
21
Autrefois des banques et des sociétes de financement
22
Razane chraqui .banques islamiques au maroc.2014

Page 21 sur 56
aux établissement de crédit et organismes assimilés comprennent les opérations du banque
et certaines opération qui exerce la banque participative en tant qu’une établissement de
crédit qui reçoit du public des dépôts de fonds qu’il remplira pour son propre compte en
opérations de crédit qu’ils sont considères comme fonds reçus du public les fonds d’une
personne recueille avec le droit d’en disposer à charger pour elle de les restituer comme
elle effectue des opérations de crédit constitue tout acte à titre onéreux , par lequel une
personne s’oblige à mettre les fonds à autre personne etc.…après cette définition nous
avons montrés que la banque participative en accord avec l’ethnique de l’islam est fondé
sur les principes de l’interdiction de perception ou versement de l’intérêt et le partage des
pertes et des profits ,la prohibition de l’intérêt est présenté comme les caractéristiques
essentielle du système bancaire participative à la différence du système conventionnel ainsi
que le principe du partage des profits et des pertes apparait comme une solution alternative
à la rémunération du prêteur en l’absence du taux d’intérêt .ce procès est recommandé Par
la chariâa car elle est basé sur le partage des risques23 et ka rémunération et a la nature des
relations entre l’emprunteur et le prêteur .
En effet l’interdiction de l’intérêt (ribah et ribh) en islam malgré qu’il n’est la seul religion qui
a interdit ce principe au contraire les banques classiques qui ne supportent pas le partage
des profits et des pertes avec ses clients et ils reposent sur le paiement des intérêts
,autrement dit le partage des risques est exclue pour la banque est souvent présenté
comme portefeuille de risque soit pour la banque participatif ou conventionnel donc ne fait
pas exception face à cette conception .de manière générale le risque provient de l’impact
adverse sur le résultat qui pourrait avoir un évènement ou une action interne ou externe à
la banque comme il pourrait se présenter sous la forme d’un moindre profit ,voire d’une
perte ou de contraintes entravent la banque dans la réalisation de ses objectifs.
La notion du risque est un danger potentiel inhérent à une situation ou une activité bancaire
s’expose devant un établissement bancaire ,il est considéré comme la cause d’un préjudice,
le risque donc à la possibilité qu’un évènement négatifs se produise Entraînant des
conséquences néfastes pour ceux qui le subissent

23
Kouather jouaber snoussi .la finance islamique.2012.p47à 68.

Page 22 sur 56
Paragraphe 1: les risques classiques :
A: risque de crédit :
Appelé Aussi risque de contrepartie ou risque de défaut ,c’est le principale risque , c’est le
principale risque qui menace .d’après GOLEWISKI « le risque de crédit24 peut être défini
comme non performance de la contrepartie engendrant une perte probable au niveau de la
banque »
Généralement le risque est défini comme le risque potentiel qu’une contrepartie ne
remplisse pas ses obligations conformément aux conditions convenues ,c’est-à-dire lorsque
la contrepartie se trouve dans l’incapacité de répondre pleinement à ses obligations à la
date prévue.

Exemple d’un risque de crédit dans les banques islamiques :

Mourabaha : défaut de retard de paiement du l’acheteur du bien financier par la banque


islamique.
*les pénalités de retarde ne peuvent être appliqués

*annulation du contrat par le client donneur d’ordre l’une des conditions de validité de
mourabaha est basé sue le fait que la banque doit acheter le bien et transférer ensuite le
droit de propriété au client.
Selam : retard et défaut de livraison du bien à la date convenue selon la qualité et la quantité
spécifique dans le contrat .

*quand le Selam est endossé à un salam parallèles ,le défaut ou le retard de livraison par le

vendeur est susceptible d’engager la responsabilité de la banque doit rembourser le prix et

24
W.w.w.wikipedia.fr.le risque du credit

Page 23 sur 56
dédommages le deuxième acheteur .
Istisna’a : retard du livraison de l’actif fabriqué et construit par l’entreprise chargée des
travaux .

 La banque islamique s’expose ou risque de non achèvement de la constriction


fabrication de l’actif dans le contrat d’istisna’a que la banque parle en avance de
l’entreprise .
Ijara :défaut ou retard de paiement des loyers , la banque islamique en tant qu’une
propriétaire du bien ,peut saisir le bien louée si le locataire pas ses engagements.

Moudaraba et moucharaka :la perte du capitale investi25


B : risque de liquidité :
Les banques islamiques detiennent jusqu’à 40% de liquidités26 supplémentaires par apport
aux banques conventionnelles .a cause des différents de maturités entre leurs actifs et leurs
passifs ,elles couvrent un risque considérable sur leurs liquidités .plus que les banques
conventionnelles , les banques participatives sont confrontés aux aléas liées à la gestion de
leurs liquidités .les marchés interbancaires et monétaires participatives « sharia
compliant »sont rares et même s’ils existent sont développés par rapport aux marchés
conventionnel qui plus est les instruments classiques des banques centrales ne s’accordent
pas avec les exigences des règles chariatiques .
C : risque de marché :
Le risque du marché est défini comme le risques de pertes sur les éléments de bilan et de
hors bilan résultant des fluctuations des prix des marché c’est-à-dire des fluctuations des
valeurs des actifs susceptible d’être négociés ,commercialisées ou lois (y compris les sukuks )
.qui peut porter aussi sur le cours des actions , les taux d’intérêts , les taux de charge ,les
cours de matières premiers et sur des portefeuille d’instruments financiers.
D : risque opérationnel :
Il se défini comme le risque de pertes résultant selon la comite de Bâle sur le contrôle
bancaire (BCBS) .le risque opérationnel ou de carences de défauts attribuables à des
procédures ,personnelles et système interne ou à des éléments extérieurs .la définition
inclut le risque Juridique , mais exclut les risques stratégiques et de réputation .dans les
banques islamiques ,les risques opérationnel sont encire plus amplifiés que dans les banques
conventionnelles ,de fait que les banques islamiques supportent même types de risques
opérationnels des banques conventionnelles, relatifs aux factures humains ,procédures
,technologies.

25
Le risque de crédit dans les banques islamiques.
26
Benaissa nahhal .analyse du modéle participatif .2020.maroc

Page 24 sur 56
Paragraphe 2 : les risques spécifiques :
Les banques sont confrontes à des risques qui nécessitent une gestion optimale et
intelligente. Toutes les institutions financiers doivent améliorer leurs méthodes de
délections et de gestion des risques .pour les institutions financiers islamiques doivent non
seulement faire face aux risques bancaires traditionnelles ,mais aussi à des risques
Spécifiques en raison de leurs mode de fonctionnement particulier .
1 : Risque de taux de références :
Comme les banques islamiques ne pratiquent pas de taux d’intérêt ,il semble qu’elles sont à
l’abri des risques de marchés liés à la fluctuation des taux d’intérêts .toutefois les variations
des deux taux de marchés présentent certaines risques pour les gains des institutions
financières .celle-ci utilisent un taux de référence pour déterminer le prix des différents
instruments financiers ainsi dans un contrat de mourabaha ,le marge de profit est
déterminer par le rajoute d’une prime de risque de taux de références généralement .
2 : le risque d’illiquidité :
Le risque d’illiquidité provient des difficultés à mobiliser des fonds à coût raisonnable
(emprunts) ou vendre à des actifs financiers .le risque d’illiquidité émanant de ces deux
sources est d’importance particuliers pour les banques islamiques sachant que les emprunts
à intérêt sont prohibés par la chariâ .
3 : le Risque juridique :
Sachant que les contrats financiers consacrés par les banques islamiques ont un caractère un
peut spécifique ,celle-ci en couvrent des risques liées à leur documentation et leurs mis en
application .en l’absence de formalisation de ces contrats par les différents instruments
financiers ,les banques islamiques continuent de les concevoir en fonction de leur
appréhension de la chariâ ,des lois nationales , de leurs besoins et leurs intérêts .ce manque
d’uniformation des contrats et l’absence de cadre juridique destiné à résoudre les
problèmes liés à l’exception du contrat pour toutes les parties concernés font augmentés les
risques et d’ordre juridiques associés aux engagements contractuels des banques islamiques
.
4 : le risques d’investissement :
Les banques islamiques offrent un financement sous les principes du partages du profits et
du risques27 avec ses déposants .à ce titre, le risque d’investissement ,dans les banques
islamiques découle des choix de placement de la banque ,puisqu’en investissant en capital,
la banque en court le risque d’une perte de ses apports ,pertes qu’elles partage, avec ses
déposents .
5 : le risque religieux ou de non-conformité :
Les écoles de pensée musulmanes se rejoignent dans l’interprétation de la plupart des textes
religieux et dans la promulgation de la quasi-majorité des opininions juridiques .cependant il

27
Comparaison entre la finance islamique et conventionnel.2019

Page 25 sur 56
n’est pas exclu que certains d’entre elle émettent un avis différent concernant une même
questionnement juridique ou qu’elles produisent des décisions divergents .ces situations
peut rares mais peuvent quand elle se produisent entraver par exemple le lancement d’un
produit par une institution financière islamique.
*Conclusion du premier chapitre :
Le secteur bancaire inclut par le nouveau projet de la loi bancaire 103-12 à coté des banques
conventionnelles une nouvelles catégories de banques dites participatives dont l’activités et
l’opération bancaire doivent être conformes aux percepts de la chariâ islamique. En islam
c’est-à-dire la soumission au dieu ce qu’il doit d’être une soumission totale dont tous les
actes et les activités en respectent les règles transcrites dans le coran et le sunna (al hadîth
du prophète ), ces deux sources principales Tiennnenent entre elle des relations
complémentaires et explicatives .bien évidemment ,la nouvelle loi vient à encadrer le
champs d’application des banques participatives ,c’est le premier cadre législatif jusqu’à
aujourd’huit après sa promulgation .donc le Maroc a choisi le seul cadre législatif incluant
un chapitre sur les banques participatives.

Page 26 sur 56
Chapitre 2 : les produits des banques participatives :

L’instutions des banques participatives au Maroc vise principalement à renforcer le paysage


bancaire du pays et proposer d’autre moyen de financement destinée à cibler le particulière
,on retour aujourd’huit sur les principes réalisations de ces banques qu’on trouvent leur
source dans la charia qu’il s’agit la prohibition du ribah et le partage des pertes et des
profits ,ces principes sur lesquelles basant les produits participatives .

Section 1 : le champs d’application


Paragraphe 1 : définition
La banque central a publié au bulletin officille les circulaires autorisant la commercialisation des
produits par les banques participatives ,elle est venue de complété la nouvelle loi bancaire 103-12

même si ces produits sont créées à l’époque du prophète Mohammed, jusqu’à nos jours ont

instaurés par la loi bancaire dans sa troisième section, ce texte pose le cadre régimentaire pour le

fonctionnement de nouveaux produits participatives après l’autorisation de la banque central

marocaine qui a publié en 2 janvier 2017un communiqué du comité des établissement de crédits

relatif à l’agrément pour l’exercice de l’activité bancaire participative ,mais les banques marocaines

candidats ont obtenu leur agrément et démarrer leur explication courant 2017 tel que :umnia bank,

bank attamwil wal INMAa ,Bank al yousr, Bank Assa fa ,bank al akhder28 .

La comité des établissement de crédit a également émis un avis favorable pour autoriser trois

banques à ouvrir des fenêtres participatives (agence ou guichets spécialisés ,Islam Window) pour

offrir à leur clientèle des produits bancaires participatifs il s’agit de :BMCI,NAJMAH CREDIT DU

MAROC ,ANEDA ,SOCIETE GENERALE AMANE.

Paragraphe 2 : les produits participatives :


Bank al Maghrib a décidé en 2017 de donner le feu vert aux banques marocains pour commercialiser

28
W.w.w.wikipedia.fr les banques participatives au maroc

Page 27 sur 56
les produits islamiques ,la BAM a tenu à retirer toute référence explicite à l’islam dans l’appellation

des offres .celle-ci sont ainsi sobrement baptisées « les produits alternatifs » c’est d’abord pour

répondre à une forte demandes ,une partie de population ,refuse en effet de faire appel aux

produits classiques de banques qu’elles considèrent comme « haram » résultant, les banques se

retrouvent avec un importance gisement inexploité de clients .

Rappelons que MOULAY ALI KETTANI est le précurseur du Banking islamique au Maroc, en effet

l’idée de commercialiser des produits bancaires islamique ne datent pas aujourd’huit déjà ,au début

des années 90 .le fondateur du groupe WAFA BANK ,avait ficelé un projet des produits islamiques

pour sa banques ,tout a été minutieusement préparé jusqu’à la Compagne publicitaire ,il est à noter

que les solutions islamiques que proposeront les banques feront l’objet d’un audit administré par un

organisme spécialisé à Bahreïn .nous présenterons les trois produits autorisés par la banque centrale

et complété par des exemples explicatifs

A : la mourabaha :

Le mourabaha est le procède de financement à court terme (3 à 6 mois ) utilisé par les commerçants

,il consiste en l’achat à un prix fixe par un banque auprès d’un fournisseur de marchandises ou de

bien d’équipement désignés par le client de la banque avant leur revente à celui-ci contre un prix

majorité d’une marge bénéficiaire cette majoration convenue à l’avance avec le client (pour éviter

toute incertitude sur le prix qui risque de rendre la revente est illicite en charia )donc ne peut être

qualifié du ribah. En effet en devenant propriétaire des biens (même un instant de raison )avant de

les revendre ,la banque encourt des risques réels car le client conserve le droit de refuser les

marchandises si elle s’avérent non conformes .la banque peut prendre dans ces cas prétendre

subroge son client dans ses droits de recours contre la fournisseur en contrepartie du paiement du

prix majorité ce qui aboutirait à assimiler le risque pour la banque et rendre l’opération illicite .

On peut dire que la mourabaha est tout contrat par lequel une banque participative vend à son client

un bine meuble ou immeuble et propriété de cette banque à son coût d’acquisition augmenté d’une

marge bénéficiaire convenue d’avance .le paiement par le client au titre de cette opération est

effectué selon les modalité convenues entre les deux parties .la banque intervient donc en qualité de

premier acheteur vis-à-vis du fournisseur et de revendeur à l’égard de l’acheteur donneur d’ordre (le

client) .elle acquiert un bien pour le compte de son client et le lui revend et ensuite moyennent des

paiements souvent échelonnées sur la période donnée. En pratique le prix de revente est égale au

Page 28 sur 56
cout d’acquisition majorité d’une marge entre les parties29.

Les principales différents entre le mourabaha et un contrat de dette classique sont que d’une part

, dans une mourabaha ,le financier demeure propriétaire du bien et assure le risque sous-jacent

(même pour une période courte ) Jusqu’à la récente de ce bien au client il ne s’agit pas donc d’un

prêt mais d’une opération de vente à crédit .d’autre part ,il n’y a pas de références à un taux

d’intérêt .le financier se rémunéré par le biais d’une commission. Plutôt à la recompose du service

vendu par la banque

B :le produit Ijara (Crédit-bail ou leasing) :

L’Ijara est un mode de financement de long terme par lequel la banque achète des machines et des

équipement puis en transfère l’usufruit au bénéficière pour une période durant laquelle elle

conserve le titre de propriété de cas biens ,les secteurs concernes sont le transports ,l’immobilier et

l’équipement .ce contrat est assimilé à une opération de crédit bail à lissure de la laquelle le titres de

propriétés revient au bénéficière .concrètement .la banque islamique acheté un actif qu’elle loue à

une entreprise cliente pour une période détermine .le prix de la location est échelonnée sur la

période du contrat il peut être revue en cours de contrat .dans ce Contrat il peut être prévue l’achat

du bien par le locataire soit en cours et la fin du contrat30.

Dans sa forme simple, la location est une opération commerciale tout a fait conformes à la loi

islamique ,les banques islamiques ont cherchés à l’adopter aux besoins des bien en la transformant31

En Ijara tamlikia ou location vente sont bien indépendants l’un de l’autres ,l’opération est autorise
par chariâ .

Exemple : « le contrat Ijara précisément Ijara khadamat ,conclu entre le prophète Mohamed et les
ouvriers qu’ils engageait en contre partie d’un montant convenu pour une période déterminé. »

C : la Moudaraba :

Ce type de contrat implique directement la banque dans le projet de l’invesstiteur .en effet cette

dernière pouvait son client du capital nécessaire à la réalisation de son projet en lui laissant la liberté

de gérer les fonds investis .toutes fois ,elle peut superviser en gestion du portefeuille, si le projet et

mené à bien et relise des bénéfices .ils sont repartis entre la banque participative et le client .

Dans le contraire la banque s’acquitte des pertes, à moins que l’entrepreneur ait commis une acte

29
Les articles 58 aléas 2 de la loi bancaire 103.12
30
Article 58 aleas 4,5,6,7 de loi 103 12
31
Abderrahmane lahlou “les produits participatives” 1er ediction 2015 p 189

Page 29 sur 56
frauduleuse ou une grave prévue enfreignent directement les clauses contractuelles .

En conséquence : la mourabaha est une reprise d’un contrat qui existait du temps du prophète et qui

est d’origine antéislamique ,ainsi le terme signifie littéralement « entreprise » au sens de l’action
non d’institution .

Exemple : à l’époque du prophète ‫ص‬

« le contrat Moudaraba conclu entre le prophète Mohamed et Khadija selon lequel le prophete
fournissait ses efforts et son travail et Khadija apportait le capital et se Partageant les profits selon
des parts préalablement »

D : la moucharaka :

Est un mot arabe qui veut dire « association, partage) et comme son nom indique ,c’est un contrat

d’association entre deux ou plusieurs personnes qui mettent en commun leurs capitaux ,leurs bien

ou leur travail (selon les parties des contrat) dans un projet, à la différence du contrat de Moudaraba

ou la banque participative finance seule le projet .les parties partageant les profits selon un

pourcentage prédéterminé et les pertes ou prorata de l’apport financier de chacun .

La moucharaka prend l’un des deux formes suivantes la moucharaka Tabitaha ici la participation des

parties au projet demeure jusqu’à terme du contrat les liant :

*dans la moucharaka tabita (participation fixe ou permanente ) la banque et le client sont

partenaires s’entendent pour mener le projet jusqu’â sa fin .ceci signifie que la banque contribué au

financement du projet de façons durable et perçoit régulièrement sa part du résultat en qualité

d’associé copropriétaire .

Et pour la moucharaka moutanaquisa :la banque se retire progressivement du projet conformément

aux stipulations du contrat 32.dans la moucharaka moutanaquisa la participation dégressive et les

banques vont récupérer progressivement les fonds engagés grâces aux profits réalisés par le projet

et se dégage de l’opération de telle façons que le client devient le seule propriétaire c’est donc une

puce de participation temporaire ,l’établissement de crédit â terme au contractant les titres objet de

la prise de participation.

Cette formule est plutôt plus avantageuse pour les entrepreneurs ,certes elles permettent â la

banque de récupérer ses fonds qu’elles utilisera pour financier d’autres projet33.

E : le salam :

Tout contrat en vertu duquel l’une des deux parties ça veut dire la banque participative ou le client

32
Article 58 aléans 8/9/10/11 de la loi 103-12
33
İdriss faïk les banques participatives 2019 /2020.p54

Page 30 sur 56
verse d’avance le prix intégral d’une marchandises dont les caractéristiques sont définies au contrats

â l’autre partie qui s’engage â livrer une quantité déterminer de la dite marchandises dans un délais

convenu ,il s’agit d’une vente qui consiste â payer d’avance des biens qui seront livrés â terme. Le

paiement intégral anticipé permet souvent au financier de faire l’acquisition de l’actif â un prix

réduit qui lui favorise en marge bénéficière34.

F :l’Istisn’a :

Tout contrat d’acquisition des choses nécessitant une fabrication ou une transformation en vertu

duquel l’une des deux parties ,la banque participative ou le client s’engage â livrer la chose avec des

caractéristiques définies et convenues â partir des matières dont il est propriétaire en contrepartie

d’un prix fixe dont le paiement s’effectue par l’autre partie (moustasni) selon leurs modalité

convenues .il s’agit également d’un arrangement entre deux parties â terme ,les deux parties se

mettent d’accord sur le prix et le délai de livraison ,mais qui différe du contrat salam dans les

modalités de paiement mais aussi le contrat porte sur des produits finis ayant subi un processus de

transformation .

G : les caractéristiques techniques de ces produits :

Les caractéristiques techniques de ces produits ainsi que les modalités de leur présentation a la

clientèle sont fixées par circulaire du wali de bank al Maghrib ,après avis du cité des établissement

de crédit et avis conformes du conseil supérieur des oulémas visé à l’article 62 de la loi 103-12

.donc les banques participatives peuvent financer leur clientèle par tout autre produit qui n’est pas

contraire aux conditions prévues à l’article 54 de la loi 103-12 .

H : champs d’action des banques participatives :

Outre les règles régissant les produits de financement prévue par le titre III ,toute banque

participative peut également offrir a à sa clientèle tout autre produit sous réserve de l avis conforme

du conseil supérieur des oulémas conformément aux dispositions de l’article 62 de la loi 103-12 .

Les banques participatives sont agrées conformément aux dispositions de l’article 34 de loi précité .

Les banques visées a l’article 10 peuvent sous réserve de leur agrément par le wali de bank al

Maghrib après avis du comite des etablissement de crédit exerce les opérations vissées au titre III.

Les établissement de paiement ,les associations de micro-crédit et les banques offshores et les

34
Article 58 aléa 14 de la loi 103-12

Page 31 sur 56
sociétés de financement également peuvent exercer à titre exclusif certains opérations visées au

titres III sous réserve de leur agrément par le wali dz bank al Maghrib ,avis du comité des

Établissement dd crédit .

La caisse centrale de garantie et de caisse de dépôt et de gestion sont visées à l’article 11 de la loi

bancaire ,peuvent exercer les opérations visées au titre III ,sous réserve de l’autorisation préalable

du wali de bank al Maghrib .

Les conditions et les modalités d’applications du présent article sont fixé par la circulaire du wali de

bank al Maghrib ,après avis du comité des etablissement de crédit et avis conformes au conseil

supérieur des oulémas aux dispositions de l’article 62 .

Section 2 : instance de conformité :


Pour encadrer l’Office des produits participatives la nouvelle loi à instaure quelque instances et par le

conseil supérieur des oulémas ont prévus dahir n°1-03-300 du 2 rabbi I1425 (22 avril 2004) ,portant

réorganisation des CSO émit les avis conformes prévus au titre III ,donc il a pour rôle d’analyser la

conformité des produits et services participatifs proposés par les banques, assureurs et les sociétés

de titrisation .a ce titre ,les institutions doivent le consulter avant la commercialisation. De leurs

produits participatifs sur le marché35.

En outre les banques participatives doivent lui adresser annuellement un rapport d’évaluation sur la

conformités de leurs opérations et activités aux avis conforme émis par cette instance.

Les banques participatives sont tenus de s’assurer de la conformité aux avis du conseil supérieur des

oulémas de mettre en place une fonction chargé d’identifier et de prévenir les risques de non

-conformités de leurs opérations et activité aux avis de CSO Conformément aux dispositions de

l’article 62.

35
W.w.w.dlapipier.com

Page 32 sur 56
Les banques islamiques sont fondés sur les principes de la loi islamique c’est à dire au chariâ ,ces

Institution appliquent le concept de partage de profits et de pertes pour objectifs final de maximiser

la valeur humaine et sociale mais elles ne partagent pas les mêmes risques que les banques

conventionnelles ,d’ailleurs les banques islamiques se reposent sur des fondements éthiques

qu’elles vont qualifiées islamiques à savoir l’interdiction (riba ou ribah) donc l’islam tant qu’il

appartient du catégories religieuse ce n’est pas la seule qui interdit le prêt à l’intérêt .pour

l’interdiction du ribah s’étend logiquement à toutes les transactions d’échange ,ce qui rend

extrêmement compliqués la vie de l’individu en générale ainsi que l’activité économique des

sociétés modernes ,l’islam encourage le profit mais interdit le paiements d’intérêts ,ainsi que

l’interdiction de l’incertitude ou le « gharar « sont les activités qui présentent un élément

d’incertitude ,d’ambigüe ou de dol notamment l’incertitude sur l’objet de transaction ,sa qualité, son

prix ,où il sera possible de livrer ou non ,il y a aussi l’interdiction de la spéculation (al maysir) ,ou

toute forme d’arragement entre parties où le droit des contractants dépend d’un événement

aléatoire c’est notamment ce principe qu’on retrouve dans les jeux de hasard ,les paris et

l’interdiction des actifs illicites comme le tabac ,l’alcool ,l’industrie du sexe ,ces particularités

éthiques des banques islamiques constitue le point particulier de celle des banques conventionnelles

,donc elles se manifestent dans l’interdiction de la riba36

En définitif ,quel que soit la forme, le riba est interdit ,cette interdiction résulte aux versets :

‫قال تعالى ""والذين يأكلون الربا ال يقومون اال كما يقوم الذي يتخبطه الشيطان من المس ذالك بأنهم قالوا انما البيع مثل الربا واحل‬
‫هللا البيع وحرم الربا فمن جاءه موعظة من ربه فانتهى فله ما سلف وامره الى هللا ومن عاد فأولئك اصحاب النار هم فيها‬
37
""‫خالدون‬
En effet, le système économique et bancaire de l’islam a une conception différente envers l’argents

et la propriété ,donc il encourage l’enrichissement et la répartition de la richesse d’une manière

équitable entre les membres de la communié musulmane :

36
François Guéranger .une illustration de la finance ethnique dunod.p27
37
275 ‫سورة البقرة االية‬

Page 33 sur 56
"38‫قال تعالى""المال والبنون زينة الحياة الذنيا والباقيات الصالحات خيرعند ربك ثوابا وخير اماال‬
On retire de ce verset que l’enrichissement Et l’accumulation doivent reposer sur une répartition

juste fondée sur les bonne mœurs et le don afin d’assurer l’équité et pérennité du système

économique ,l’islam à imposer certains Mesures tels que la zakat qui multiplie la richesse.

‫قال تعالى ""مثل الذين ينفقون اموالهم في سبيل هللا كمثل حبة انبثث سبع سنابل في كل سنبل ماىة حبة وهللا يضاعف لمن يشاء وهللا‬
39
‫واسع عليم‬
D’où nous considérons la zakat comme un outil de redistribution de la richesse dans le circuit
économique, outre qu’une mesure fiscale.

En Gross, l’Islam prohibe le riba ,le gharar ,et la thésaurisation ainsi la spéculation pour créer un

climat alternatif aux investissement et pour éviter certain cas de conflits tel le non remboursement

.en revanche le système conventionnel repose essentiellement sur le paiement d’intérêts débiteurs

et créditeurs également elle ne supportent pas les pertes contrairement le système islamique est

beaucoup plus humain ,il attache l’importance aux entrepreneurs et à leurs projet et non pas à le

remboursement des prêts et des intérêts.

38
Sourate 18 alkahf (le coran) verste 46
39
Sourate 2 albakarah verste 26

Page 34 sur 56
Chapitre I : LA différence entre les banques islamiques et banques
conventionnel :

Section 1 :l’exemple des banques islamiques internationales :


Paragraphe1: GRANDE BRETAGNE
La Grande-Bretagne a connu une première tentative de notion de la banque islamique par la groupe

Al baraka au milieu des années 1990 .mais après un premier franc succès dans le financement de

l’immobilier ,l’expérience avait été avortée pour des raisons probablement politiques .dix années

plus tard l’autorité financière britannique Financial servis aut hority allait permettre l’intégration de

banques islamiques en grande -Bretagne de manière définitive .en vertu de cela l’islam bank of

britain a été agrée en 2004 par les autorités britanniques .

En 2008 ,le système bancaire britannique compte cinq banques pleinement islamiques ,dont une

banque de détail et quatre banques d’investissement :

**l’islamic banc of britain ,qui est une banque de détail

**l’européen islamic investment bank

**l’européen finance house

**la Gâte house bank

**la bank of London and middle east.

En 2006,le royaume uni a lancé un projet de sukuk,favorablement accueille par le marché ,une telle

initiative est pionnére au sein du monde occidental.

En 2011,suite aux turbulences financiers européennes ,le projet a été suspendu. En fin 2013 David

Cameron allait annoncer que les autorités britanniques avaient le courage et la volonté de lancer

définitivement les sukuks islamiques40

Islamic bank of Brittan qui vient d’être autorise à ouvrir des agences sur le sol banque britannique qui

est la première banque de détail en Europe à s’adresser spécifiquement à la clientèle musulmane

forte au royaume uni. Les autorites financiers et bancaires ont accordés à islamic banc of Brittan

,l’etablissement islamique à partie entière le droit d’opérer sous licence en grande Bretagne et de ce

fait dans les autres pays européennes jusqu’à présent ,les produits financiers respectant les

principes

40
Abderrahmane lahlou. La finance islamique .p 220.221

Page 35 sur 56
de la charia « loi islamique « ce caractère n’est intervenu dans le processus d’institutionnalisation

Bien que cette forme de banque ou finance a pu connaître un essor au royaume uni à partir des

années 2000.

Les produits tel que moucharaka ,mourabaha commencerent à être évoques .en 1997 la

responsabilité de superviser les banques et les instutions financiers islamiques en Angleterre fut

attribuées à la Financial services authory dans le but de règlementer le secteur bancaire islamique

afin de négocier longuement pour trouver un compromis permettent de garantir les dépôts des

clients .cette exigence de garantie s’accompagnait d’un conflit important car elle représentait une

infraction au principe de partage de profits et des pertes ,mais les négociations avec les savants de la

charia ont permet de trouver un arrangement qui minimise les pertes des comptes

d’investissement41

Paragraphe2: la turque :
La banque islamique existe depuis plus de 30 ans en Turquie ,en réalité l’empire Othman a imposé

des financements conformes à la loi islamique les premiers activités bancaires islamiques

remontrent à 1985 avec la mise en place d’al baraka .puis küveyt Türk a commencé ses activités en

1989.suivent la création des banques islamiques avec des capitaux locaux comme Andalou finans en

1991,Itlas finans en 1995 .

Depuis quelque années les autorites turques soutiennent le développement de la finance

islamique,l’anciien premier ministre avait mise en place en 2015 un comite de coordination de la

finance sans intérêts qui dépend toujours du trésor public et ayant pour but d’accompagner le

développement de la finance islamique en Turquie .il a enjoint à toutes les autorités publiques

concernées de participer son développement.

Les financements islamiques ont trouvés une base légale par le biais d’une loi ancienne de 1983 ,qui

qualifiait les banques participatives d’institutions financiers spéciales.(Özel finans kurumlari) à la

suite des demandes de la population turque ,grâce a cette loi plusieurs banques ont pu avoir un

agrément pour exercer le métier de banquier islamique.

La loi bancaire n°43-89 de 1999 a mis toutes les banques sous le contrôle du même régulateur sans

distinction du religion ,ainsi cette loi a imposé la mise en place de l’association des institution

financières spéciales et d’un fonds de garanti des dépôts islamique42

41
Fakhi korbi la fiance islamique :une nouvelle comparaison avec la finance conventionnel p 24.z5
42
La loi bancaire n°43-89 .les articles 46 et 72.

Page 36 sur 56
Toute fois la publications d’une nouvelle loi bancaire du 19 octobre 2005 ci-après cela il a marqué un

nouveau tournent. En effet les instutions financiers spéciales sont à présent qualifiés de banques

participatives alors que cette loi ne fait aucun moment référence à la loi islamique ou encore à

l’interdiction de l’intérêt .donc les banques participatives et les banques conventionnelles sont dés

lors traitées sur un pied d’égalité .d’ailleurs cette loi définit certaines opérations de crédit islamiques

et compte participatif en se référant au principe de partage des pertes et des profits.

En effet la loi bancaire définit les banques participatives comme étant « des organismes qui

collectent des fonds par le bais de comptes courants et de comptes participatifs et qui octroient des

crédits a des clients » cette définition n’indique nullement la nature juridique des opérations

bancaires islamiques sauf à se réfere à la définition des comptes participatifs.

Paragraphe3 : MALAISIE :
En 1969 a été crée en Malaisie le tabung hadji un fonds islamique d’entraide ,il peuvent de venir en

aide financiers aux pèlerin qui s’apprêtent a se rendre a la Mecque vis un système d’épargne et de

placement conformément a la chariâ. Ce fonds existe toujours ,il détient un actif de plus d’un 1

milliard dollars .

La banc el Nasser social a développé parallèlement des services financiers islamiques séparer des

premiers collecte et redistribution de la zakat aux plus nécessiteux ,financement de pèlerinage à la

Mecque .les autorites malaisiennes ont fait de la banque islamique un des moteurs de croissance .la

Malaisie est devenue le pays la plus innovateur et le plus diversifiés en matières de produits

conformes aux principes de l’islam. En effet la Malaisie se caractérisé par apport aux pays par une

interprétation plus souple de la religion musulmane ,ce qui lui permet de commercialiser les

produits juges incompatibles dans d’autres pays .ainsi at elle premier pays à émettre des sukuks et

jouer le rôle de prêteur en dernier ressort pour les institutions islamiques .aujourd’huit ,il y a 17

banques islamiques en Malaisie ,y compris agro bank qui a converti ses opérations en 2014 et

ouvert 11 fenêtres islamiques sous large des banques conventionnelles43

Paragraphe4: Égypte :
La banque islamique est représenté environ de 6% du secteur bancaire égyptienne, elle compte des

services de finance islamique, dont trois entièrement islamique à savoir la bank al barakah ,abu

43
Fakhi korbi .la finance islamique. p 40.41

Page 37 sur 56
Dhabi islamic bank ,bank faisal .ce modèle de banque sociale devait pallier l’absence totale de

réseaux formel de collecte de l’épargne et de distribution de crédit ,tout en excluent la pratique de

l’intérêt ,les caisses d’Epargne rurales de mit ghamr pour des raisons à la fois politiques et religieuse

affiché leur vocation islamique au niveau local tout en l’évitant soigneusement dans leur

présentation aux autorites centrales .

Dans ce système le participation aux risques et aux profits est considéré comme la peine de toucher

du système a la base du partage des richesses entre le capital et le travail réalisent la justice ,ce

système participatif aurait des résultats positifs en matière sociale et économique comme la justice,

la distribution des richesses44

Paragraphe5 :Arabe saoudite :


Pour comprendre les banques islamiques ,il faut aussi parler de la « participation »,quelqu’un a un

projet ,il fait un plan de financement ,la banque islamique crée une structure juridique comme les

autres banques mais elles ont usé pour éviter le système des intérêts ,en Arabie saoudite a 100%

des Société de financement qui ont financés par des banques islamiques , l’intérêt d’une banque

islamique pour un musulman leur pouvoir emprunter de l’argent sans intérêt et d’avoir respecter la

chariâ45.

Section 2 :l’exemple des banques conventionnelle internationales :


Paragraphe1: le Maroc :
La banque remplit une multitude de fonctions depuis la gestion des moyens de paiements jusqu’à

l’octroi des crédits immobiliers .la premier des fonctions de la banque ,la plus concrète c’est celle de

gérer les moyens de paiement ,longtemps réservées aux banques classiques .cette fonction peut

être Assuré par des établissement de crédit et de paiement qui sont également agrées par les

autorites de supervision .autre fonction celle d’assure la sécurité des transactions financiers malgré

la dématérialisation des titres ,il faut que le vendeur soit bien payé pour le titre vendu, ainsi que

celle d’accorder des crédits et drainer d’Epargne .les banques mettent en relation les agents à

capacité de financement (épargnants) et les agents à besoins de financement (emprunteur ).les

banques n’ont pas le monopole de cette fonction mais elle sont de plus en plus présentes dans ce

secteur.

44
W.w.w.fr.financialisation
45
W.w.w.la maisonislamochretienne.com

Page 38 sur 56
1 : banque de détail :

À la suite de nombreuses privatisations survenues durant les années 1990 le banco système

marocain connu une grand mutation qui s’est traduit par une augmentation de taux de

bancarisation ,une multiplication d’agences bancaires et le développement rapide des moyens de

paiement bancaires

En outre ,l’avènement d’une banque postale à forte capillarité ,la dynamisation du rôle du crédit

agricole ainsi l’émergence des banques régionales depuis le processus de régionalisation avancé a

permis d’atteindre les couches sociales urbaines et rurales les plus modestes.

La fusion des deux banques privées Wafa bank et attijari bank en2003 a donné naissance à un grand

groupe bancaire marocaine attijariwafa bank qui a pu avoir les moyens de partir à la conquête du

continent ,pendant ces dix derniers années.

Les banques marocaine (banque central ),populaire et BMCE bank .depuis le début de la dernière

décennie l’ensemble de ces trois dernières banques constitue environ deux tiers de parts de marché

au Maroc .durant les derniers années les banques offshores ont fait leur apparition et se retrouvent

d’un précieux soutien au développement des industriels offshores notamment à Tanger46

2 : Banque centrales : (bank al Maghrib)

Banque al Maghrib est la banque central du royaume du Maroc ,c’est une établissement public dote

de la personnalité morale et de l’autonomie finaciere.elle a été crée en 1959 et domicilié à rabat en

substitution à l’ancien e banque marocaine banque d’État du Maroc qui a vu le jour en 1907.

Bank al Maghrib ,directement ou indirectement joue à travers ses missions et depuis une décennie

,un rôle majeur dans la reforme économique et juridique du Maroc .

Pourtant ,peu de références sont faites à ce rôle ,la banque centrale n’est connue pour sa politique

de régularisation de la masse monétaire sur la base d’un critère essentiel ,celui de couverture de

l’inflation pour son taux directeur .

Bank al Maghrib dénommée avant 1987 « banque au Maroc »ou « banque central »a été crée le 30

juin 1959 par dahir 54 jouant ainsi un des rôles les plus importants dans le développement et le

stabilité de l’économie national, en suivant les orientations de la politiques ,économique et

financière de chaque gouvernement et ceci depuis l’indépendance du pays ,tout en assurant les

46
Faidi Abdelhk .étude comparative entre les banques islamiques et conventionnelle 54.55

Page 39 sur 56
rôles du conseiller financier du gouvernement .

Grace à la loi bancaire ,la bank al Maghrib dirige et influence les plus importants instutions de

concertations ,de régularisation et de contrôle .ainsi ,le wali de bank al Maghrib est président du

comité des établissement de crédit et vice président du conseil national du crédit et de l’épargne. 47

Paragraphe 2 : La France :
La banque est une instutions financière qui fournit des services bancaires soit notamment

de dépôt et de crédit et paiement ,et le terme du banque peut designer de façons

générale le secteur bancaire .

Le cadre bancaire et financière en France est donnée par le code monétaire et financier

article 331-1 du code de monétaire financière qui donne la définitions Suivants pour les

opérations du banques comprennent la réception du fonds , les opérations de crédit , 1insi

que les services bancaires de paiement.

L1 banque centrale de la France est une personne morale publique sui generis ,régie par

les dispositions du code monétaire et financier .il est indépendant de l’Etat .depuis 1994 la

banque central de la France devient membres de l’écosystème, cette banque traite les

demandes au droit en compte auprès les établissements de crédits au niveau de

l’organisation et de gouvernance donc le gouverneur est nommé par le premier président de la

république ,le gouverneur actuel est François villeroy de gal hou depuis le premier novembre

2015.

La comité de direction est placés sous le présidence du gouverneur et Comprend ,les sous

-gouverneurs ,le secrétariat générale ainsi les directeurs généraux , l’adjoint de secrétaire générale

chargé de la stratégie ,le contrôleur générale48

Paragraphe 3: Allemagne :
Le secteur bancaire allemand a connue une consolidation continue depuis le débuts des années

2000,elles comptent un grand nombre d’etablissement de crédit ,alors que Allemagne est souvent

présenté comme le modèle en Europe ,il est organisés autour de trois piliers on se retrouve dans le

système complexe de garantie des dépôts à savoir les caisses d’épargne et les banques mutualistes

47
Abdelilah El moutawakil .droit bancaires 2019/2020 p.28.30
48
Code de monétaire et financier
W.w.w.wikipedia.la banque central

Page 40 sur 56
,celui-ci crée en 1934 ,est la plus ancien .

La Baffin est en charge de la supervision des établissements bancaires et des sociétés d’assurances et

des marches financiers placé sous la tutelle du ministre fédérale des finances .le BMF lui a délégué

un pouvoir réglementaire qui lui permet d’édicter arrêtes et circulaires ,le directoire de la Baffin est

Composé d’un président et de quatre directeurs exécutifs .ils sont nommées pour une durée de 8

ans par le président de la république sur propositions du gouvernement .

Page 41 sur 56
Chapitre 2 : les produits des banques classiques et islamiques :

Section 1 : les produits bancaires :


Paragraphe1: les produits islamiques :
Les produits des banques islamiques à l’instar offrent toute une gamme de produits qui répondent

aux besoins des particuliers et des entreprises en plus d’assurer la gestion et la sécurité des moyens

de paiement ,celle-ci offrent différents produits de dépôts et de financement dont la gestion est

aménagé selon une conception appropriées à l’accomplissement des rôles précédemment cités .

1 :les produits de dépôt :

Les dépôts constituent une ressource financière important pour les institutions bancaires ,afin les

mobiliers ,les banques islamiques proposent à leurs différents types de comptes.

A : les comptes courants :

Il s’agit d’une catégorie de comptes non qui longent des fonds retirables à première demande par

leurs titulaires était garantis ceux-ci peuvent être acceptées par les banques islamiques en tant que

qorodoh Hassan ou amana.

B : les comptes d’épargne :

Constituent une livraison entre les comptes courants et les comptes d’investissements ,les comptes

d’épargnes sont des comptes à vue particuliers qui bénéficient d’une rémunération variable

dépendante des profits réalises par les banques islamiques .

C : les comptes d’investissements :

Appelles aussi compte de partage ou des pertes et des profits .les comptes d’investissement soit des

comptes à terme dont les fonds sont destines a être investis selon le principe de Moudaraba ,par les

banques dans ses opérations de financement .leurs capitaux ne sont pas garanties et ils bénéficient

d’une rémunération variable ,on y trouve deux formes :

**les comptes d’investissement affectes : leurs fonds sont destinés au financement

d’Opérations ou un secteur bien spécifies par leur titulaire . Leur rémunération dépend de celle de

l’activité financier .

Page 42 sur 56
** les comptes d’investissement non affectes : leurs fonds ne sont pas affectées à un

financement particuliers ,leur rémunération dépend des résultats globaux que la banque se réaliser .

2 : les sukuks :

Le sukuks désigne dans le droit musulman un certificat d’investissement conforme à la chariâ ,il est

quelque soit l’équivalent ,dans le domaine de la fiance islamique des obligations de celle-ci ,un

sukuk correspond à un projet déterminée ,les profits versés annuellement correspondent aux gains

que ces profits devraient générer .juridiquement ,ils s’apparentent au titre de propriété (quote

-part) d’un actif générateurs de flux financiers ,un sukuk n’est pas comme pour les obligations

conventionnelles ,fondé sur une émission de dette ,l’investisseur renforcer un actif tangible qui va

fournir un revenu stable pendant une certaine durée.

Les sukuks sont des titres de copropriété représentatifs d’un actif tangible dans le rendement

est lié à la performance d’un actif sous-jacent .la ou les actifs concernés peuvent être des
services ,biens ou droit ou encore l’usufruit de ces biens ou dons au delà du principe
générique ,les sukuks peuvent être de cinq nature :
*sukuks ijara :qui sont des titres de misa en location-vente ,génèrent des revenus
locatifs.
*sukuks Moqarada : qui sont des titres de propriétés sur le capital d’une société
en fiducie c’est-à-dire qui fonctionne selon les règles islamiques de la moudaraba,apparanté
à la fiducie ou la commandite par actions et dans laquelle le capital versé est soumis aux
règles du code de ce mode de financement .
*sukuks mourabaha : sont des titres de partage des revenus de répartitions
commerciales à tempéraments générant des revenus de marge commerciale.

*sukuks salam :sont des titres de préfinancement des matières premiers


génerant des revenus de marge commerciale.

*sukuks Istisn’a : sont des titres de financement d’équipement ,générant


des revenus de marge commerciales49.

49
ABderrahmmane lahlou .le fiance en islam 1er édiction 2015.pp.274.277.

Page 43 sur 56
Les sukuks ont connu un grande succès après des gouvernement et grands institutions
publiques et privées dans le monde islamique ,mais le succès s’est ensuite étendu à l’Europe
at aux Etats unis des milieu des années de 2000.tant les institutions étaient intéressés par
les liquidités en provenance du Golf et qui posaient l’exigence de la compatibilité à la chariâ.

Paragraphe 2: les produits classiques :


Le système du secteur bancaire traditionnel jouit d’une rémunération sous forme d’intérêt
pour son intermédiaire ,la source principale de la rémunérations est l’épargne collective ,les
banques conventionnelles reconnaît par l’accord du Bâle III et elle utilisent les mêmes
produits que les banques islamiques mais avec le paiement de l’intérêt par ses clients
comme exemple crédit-bail.

*contrat de dépôt :
Le banquier conventionnel propose un contrat de dépôt droit pour chaque unité déposée où
la rémunération des déposants est prédéterminée et qui fait appel à la maximisation de
l’utilité par eux ,donc les contrats de dépôts conduisent à des modalités différents de
partage du risque avec un meilleur lissage de la consommation des déposants50.

Section 2 : la comparaison entre système d’assurance en Europe (conventionnel) et en


En islam (islamique) :
Le système des assurances islamique est un remodelage du systèmes des assurances
classique actuel ,comprenant pratiquement toutes les fonds que celui-ci propose..
Le mot d’assurance est défini par une opération par laquelle une personne l’assuré se fait
promettre ,moyennent une rémunération (la prime) pour leurs ou pour un tiers en cas de
réalisation d’un risque ,une prestation par une autre partie de l’assureur. Dans la sociétés
islamiques ,il est considéré comme une règle de l’immorale car il développait la négligence
de la notion du pari .c’est pourquoi il est combattue par le système bancaire islamique
.cette démarche a ultérieurement inspiré la règle canonique selon laquelle en matière

50
Jean baptiste. Contrat de dépôt .2014

Page 44 sur 56
d’activités sociales et économiques toute opération est initialement permise sauf si elles
expressément frappé d’intermédiaires par la chariâ .A la différence de l’activité bancaire qui
ne comprennent que quelque forme conventionnelles de crédit qui sont le prêt à l’intérêt
,la leasing ,l’escompte et les cautions51.
Le conseil supérieur des oulémas et par les percepts de l’slam,le halal,haram,makrouh ,
L’ont classées selon des catégories de l’illicite ,mutuelles ,coopérative pour but que la communauté

puisse en bénéfices , après la promulgation de la règlementation pour ces produits dites « Takaful »

ou « l’assurance Takaful » depuis 2017,les financements accordés par les banques participatives qui

va adopter cette notion pour limiter l’exposition des banques participatives aux risques , et les

accompagner dans la couverture de leurs produits et diversifier leur offre de produits participatifs

conformes à la chariâ.

Le législateur marocain a actualisé en Aout 2019 son arsenal législatif relatif à l’assurance afin de

l’adopter aux produits d’assurances Takaful.

En effet ,la loi 87-18 amende la loi n°17-99 relative au code des assurances pour y introduire le

Takaful.

Les premiers sociétés d’assurances appariaient vers 1650 pour garantir les biens ,ainsi que les

premiers ,sous une certaine forme de vente viagère créés en France par l’italien du nom du banquier

napolitain Lorenzo Tonti .en fin l’assurance n’a pris son essor qu’avec l’avènement de la premier

industrielle du XIX eme siècle.

La loi islamique imprégnait les croyants de la valeur de confier sa sécurité et celle de ses biens à dieu

.le coran relate comment le prophète jacos s’en remet profondément à dieu « …alors Dieu est

meilleur protecteur et il est le plus miséricordieux d’entre des miséricordieux »

‫بضاعتنا ردت الينا ونمير اهلنا ونحفظ اخانا‬، ‫" ولما فتحوا متاعهم وجدوا بضاعتهم ردت اليهم قالوا يا أبانا مانبغي هذه‬: ‫قال تعالى‬
52
"‫ونزداد كيال بعير ذالك كيل يسير‬

Paragraphe 1 : définition du contrat d’assurance et les régimes d’assurances :


L’assurance a pour rôle fondamental de disposer le protection des assures en les rémunérant en une

vaste mutualité solidaire contre les effets dommageables de la réalisation d’un risque chacun

apportant par le versement de primes ,sa contribution a la masse commune qui en échange ,assure

une forme de protection et éviter ainsi aux victimes ,aux lésés et aux auteurs responsable de la ruine

51
Abderrahmane lahlou principes et les opérations de l’assurance islamique p .285
52
64 ‫سورة يوسف االية‬

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et la misère « l’assurance qui ne peut courir que des risques c’est-à-dire des évènements futures à

survenance incertaine (non prévisible), obéit à certains règles .53

Le contrat d’assurance selon Ripert &Boulangers « un contrat par lequel une personne

« l’assuré »stipule ou une autre personne (l’assureur ) recevra moyennent le paiement d’une

rémunération (prime) et en cas de réalisation d’un risque prédéfini ,une indemnités ,c’est un contrat

consensuel ,réciproque ,aléatoire ,et de bonne foi54.

Les sociétés d’assurances ont mis en place deux mécanismes différents correspondant chacun à un

type du risques sont :

*le régime de réparation : il correspond aux risques de courte durée,lassurue ne fait que répartir

entre les assures sinistrés de la masses des primes ou cotisation qu’ils reçois d’eux.

* le régime de capitalisation : il correspond aux risques de longue durée et qui ne sont pas constants

pendant toute la duré du contrat .assureurs dans ce cas capitalise les primes c’est-à-dire qu’il va

faire bénéficier les assurés selon des règles de partages définis, du produit du placement dites

primes

Paragraphe 2 :les différents produits d’assurance :


Selon l’option de répartition des bénéfices techniques entre la sociétés et ses assurances ,on peut

distinguer deux modèles principaux par la gestion des fonds Takaful qui sont expliqués en France :

*Modèle de la waka la :

Dans le cadre de ce type de contrat ,l’operateur c’est-à-dire la compagnies Takaful perçoit des frais

par la gestion du volet souscripteur de ses activités tous les bénéficies ou pertes techniques sont

imputés aux assurées appelées participent ,ce modele est essentiellement utilisé au Moyen-Orient

,où l’operateur agit comme agent et reçoit un commission fixe convenue à l’avance et soumis à

l’approbation du conseil de la chariâ.

Au Maroc par exemple le projet de la loi 17-99 qui a été promulgué en 2015 ,il ne prévoit que le

modèle de la wakala.

 Modele de la Moudaraba :

La Moudaraba est définie comme le contrat entre une partie comme sous le nom Rab’ul Mal

Fournisseur de capitaux avec une autre partie comme sous le nom Moudharib (entrepreneur )

Ce modele du Moudaraba est essentiellement un modele de partages des bénéficies .

53
Bernard larguéze .le livre de l’assurance ED de l’argus .1977.
54
Georges bipert et jean boulanger. Traite du droit civil libraire générale .le droit et la jurisprudence .1956

Page 46 sur 56
En conclusion des divers produits d’assurance ,il convient de compléter certains produits pratiqués

par les compagnies autant conventionnelles que celles adoptent les modèle islamique, il s’agit des

deux formes :

** la coassurance : lorsqu’un risque important peut faire craindre un sinistre trop lourd ,l’assureur

peut faire appel à d’autres assureurs qui couvriront le risque conjointement avec lui ,chacun pour un

pourcentage .

** la réassurance : c’est une forme dont ne traite pas beaucoup ,la littérature islamique en matière

islamique ,en raison de faible développement relatif de la sociétés islamiques de réassurance .par ce

procédé l’assureur cède a un autre assureur appelé « réassure » une part de ses engagement ,qui

excèdent les possibilités de sa garantie personnelle.

Paragraphe 3 : les types de compagnies d’assurance :

La forme juridique de la compagne d’assurance sa mode de fonctionnement et l’implication

de cela sur les intérêts des sociétaires est comme il apparaîtra plus loin d’une importance

capitale au regard de la juridiction relative aux système d’assurance en islam.

Les compagnies sont classées selon leur formes juridiques en 4 types :

1 :les sociétés commerciales par actions :

Ce sont des sociétés anonymes de type commercial donc elles sont soumises aux règles du

code de commerce .dans ce type de Sociétés les taux traits caractéristiques sont les fixés

des primes d’assurance et de la distribution des bénéfices aux actionnaires ,sont seules

bénéficiaires des résultats de la société.

2: les sociétés étatiques ou nationalisés :

Ils s’agissent des sociétés anonymes laquelles l’Etat à qui les bénéfices revirement ,est seule

actionnaire ,la gestion de la sociétés est identifié à celles citées ci-dessus et les primes sont
fixes par elles.

3:les mutuelles d’assurance :

Ils s’agissent des sociétés ciblés à caractère professionnel ,régional ou autre ,les traits

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caractéristiques de ces compagnies sont que la répartition des déficits ou excédents se fait

entre les assurées sociétaires et que les cotisations y sont variables ,et qu’elles peuvent

donner lieu à des rappels ou des restitutions.

4: les sociétés anonymes de forme mutualiste :

Ce sont des sociétés anonymes dans laquelles les actionnaires fondateurs côtoient les

sociétaires assurés ,et se répartissent ensemble les fruits de l’exploitation des opérations

d’assurance et les primes peuvent être fixes mais sont généralement variable.

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Le développement des banques islamiques sur le plan pratique lui a permis de
prendre part dans les marches bancaires internationaux ,elle a connue une progation
accentuée sur tous les continuent ,cela n’est autre qu’une preuve concrète de la
réussite des ses produits bancaires islamiques ,leurs flexibilités ,et leurs adaptations
momentanés avec tous les changements économiques .alors on peut conclure que
l’objectif de la banque islamique est de promouvoir la coopération des échanges
commerciaux entres ses pays membres islamiques, leurs systèmes régit par des règles
chariques selon le principe de l’interdiction de l’intérêt ou du riba mais qu’elles ne
sont pas en conformités avec les normes qui utilisent les banques conventionnelles au
niveau de leurs produits et leurs activités qui supportent toujours le principe de
paiement de intérêts et non pas le partage de profit et des pertes dans leurs produits
comme la moucharaka et mourabaha appelés produits participatifs .à coté de la
banque conventionnel qui ne supporte pas le partage du risques avec ses clients
même elle utilisent les mêmes produits du banque islamique.
L’étude de ces produits nous montre la différence entre les banques islamiques et les
banques conventionnelles notamment dans le plan pratique.
À la fin de cette étude ,nous avons bien traités les points de convergences et de
divergences entre les deux systèmes bancaires islamiques et conventionnelles .
Aujourd’huit ,les banques participatives ont définitivement tournés le dons à la crise
,l’activité commerciale à fin du octobre 2020 était bien orientée, avec des encours de
financement et de dépôts de progression .donc la crise sanitaire liée au covid-19 n’a
pas eu raison du secteurs des banques participatives ,elles demeurent .en revanche
confrontés aux difficultés de refinancement.
Pour les banques traditionnels marocains ont connues un retour aux niveau de
rentabilité qui a été mise à rude épreuve en 2020 en raison d’augmentation des coûts
de provisionnement en prévision de l’augmentation des créances en souffrance et la
baisse des transactions dans le cadre du confinement liées au dons au fond spécial du
Covid-19 .

BIBLIOGRAPHIES :

Page 49 sur 56
*ouvrage :
 Abderrahmane lahlou .Economie et finance en islam . 1er Ediction .2015.Le système
bancaire islamique participatif .professeur et chercheur au centre national de la
recherche scientifique école normale supérieur. ULM.
 THIERRY Bonneau. Agrée des facultés de droit. Professeur 1 l’Université panthéon-
Assas(paris 2) 12°Edidition
 Éric Lamarque Pearson .Éduction France
 François Guéranger .la finance islamique. Une illustration de la finance éthique

*thèses et mémoires :

 Abdelilah Et moutawakil droit bancaire .professeur en faculté Molay Ismaïl Meknès


.enseignant chercheur .2019/2020
 ASAM MADKHALI le rôle de supervision des banques islamiques approches islamo
juridiques 2020
 IDRISS FAÏK les banques participatives au Maroc .professeur à la faculté de droit
.Marrakech .2019/2020
 RAZAN CHAROQUI les banques islamiques au Maroc .université Settat lamises
école supérieur de technologie .2014
 IMANE GHARALI. Banque islamique -les banques participatives
 BEISSA NAHHAL .analyse du modele participatif des banques islamiques :cas du
Maroc .février 2020
 FAIDI ABDELHAK .étude comparative entre les banques participatives et les
banques conventionnelles au Maroc .2019/2020.
 Koauther joua ber senoussi la fiance islamique .2012

*Les textes des lois :


 La loi bancaire n °103 -12 publiée au bulletin officielle n°63.28 le 20/01/2015
 La loi du commerce n° 15-95
 La loi bancaire Turquie n°43-89
 Les circulaires du wali du bank al Maghrib n°1/W/17 du 27 janvier 2017 relatives
aux spécifité techniques complété la nouvelle loi n°103-12

*webographie :

Page 50 sur 56
 W.w.w.dlapiper.com
 W.w.w .wikipedia.fr

TABLES DES MATIERES :

Page 51 sur 56
REMERCIEMENT…………………………………………………………………………………………………….…………1
RESUMER……………………………………………………………………………………….…………………………………2
SOMMAIRE………………………………………………………………………………….……………………………………3
INTRODUCTION……………………………………………………………...…………………………………………………6
PATIE I : les banques islamiques au
Maroc……………………………………………………………………………………………………………………………....8
CHAPITRE I : Le cadre juridique des banques
islamiques………………………………………………………………………………………………………………..……….9
Section 1 : le système bancaire islamique participatif……………………………………………………………9
Paragraphe 1 : le champ
d’application :………………………………………………………………………..……………………………………………10
A : les acteurs :………………………………………………………………………………………………………..11
1 : les établissements de crédit : ……………………………………………………………………………..11
2 : les organismes assimilés …………………………………………………………………………………….14
B : les activités des établissements de crédit : …………………………………………………………15
Paragraphe 2 : le cadre institutionnel :………………………………………………………………………………..19
A : la loi du 6 juillet 1993 :………………………..………………………………………………………………19
B : le code de commerce de 1996 : ………………………………………………………………………….20
C : la loi bancaire du 14 février en 2006 : ………………..………………………………………………20
D : la nouvelle loi n°103-12 Relative aux etablissement de crédit et organismes assimilés
(article 24 jusqu’à 33) :…………………………………..…………………………………………21
Section 2 : les opérations bancaires participatives
………………………………………..………….……………………………………………………………………………………...21
Paragraphe : 1 les risques classiques :………………..………………………………………………………………23
A : risque de crédit :……………………………………………………………………………………….……….23
B : risque de liquidité :…………………………………………………………………………………………...24
C : risque de marché : ……………………………………………………………………………………………24
D: risque opérationnel :………………………………………………………………………………………….24
Paragraphe2: les risques spécifiques : ……………………………………………………………………………….24
1: Risque de taux de références :……………………………………………………………………………25
2 : le risque d’illiquidité :………………………………………………………………………………………..25

Page 52 sur 56
3: le Risque juridique : ………………………………………………………………………………………….25
4: le risque d’investissement :……………………………………………………………………………….25
5: le risque religieux ou de non-conformité :…………………………………………………………25
*Conclusion du premier chapitre :…………………………………………………………………………………26

CHAPITRE II : les produits des banques


participatives………………………………………………………………………………………………………27
Section 1 :champs d’application………………………………………………………………………………27
Paragraphe 1 : définition ……………………………………………………………………………………….27
Paragraphe 2 :les produits participatives ………………………………………………….…………….27
A : la mourabaha ……………………………………………………….…………………………………..28
B : le produit Ijara (Crédit-bail ou leasing) : …………………………………………………….29
C: la Moudaraba…..…………………………………………………………………………………………29
D: la moucharaka : …………………………………………………………………………………………30
E : le salam : ……………………………………………………………………………………………………30
F : l’istisn’a :…………………………………………………………………………………………………….31
G : les caractéristiques techniques de ces produits :……………………………………….31
H : champs d’action des banques participatives :
Section 2 : instance de conformité…………………………………………………………….……………..32
PARTIE II : les banques islamiques dans le
monde…….........................................................................................................................33
CHAPITRE I : la différence entre les banques islamiques et banques
Conventionnelles………………………………………………………………..……………………………………….…35
Section 1 : l’exemple des banques islamiques internationales………………………….........35
Paragraphe1 : GRANDE BRETAGNE ………………………………………………………………………..35
Paragraphe2: la turque :………………………………………………………………………………………….36
Paragraphe3: MALAISIE : ………………………………………………………………………………………..37
Paragraphe4: Égypte :…………………………………………………………………………………………….37
Paragraphe5: Arabe saoudite : ……………………………………………………………………………….38

Page 53 sur 56
Section 2 :l’exemple des banques conventionnelle
internationales…………………………………………………….……………………………………..……….…38
Paragraphe 1: le Maroc :………………………………………………………………………………………..38
1 : banque de détail :…………………………………………………………………………………39
2 : Banque centrales : (bank al Maghrib)……………………………………………………39
Parargraphe 2: La France : ………………………………………………………………………………………40
Paragraphe 3 : Allemagne :……………………………………………………………………………………..40
CHAPITRE II : les produits des banques classiques et
islamiques………………………………………………………………………………………….……………….42
Section 1 : les produits
bancaires………………………………………………………………………………………………………………..42
Paragraphe1 : les produits islamiques :………………………………………………………………………………42
1 : les produits de dépôt :……………………………………………………………………………………..42
A : les comptes courants : ……………………………………………………………………………………42
B : les comptes d’épargne :…………………………………………………………………………………..42
C : les comptes d’investissements :………………………………………………………………………….42
2 : les sukuks : …………………………………………………………………………………………………………43
Paragraphe 2 : les produits classiques :……………………………………………………………………………….44
Section 2 : la comparaison entre système d’assurances en Europe
(Conventionnel) et En islam (islamique)……………………………………………………………….44
Paragraphe 1 : définition du contrat d’assurance et les régimes
d’assurances :…………………………………………………………………………………………………………45
Paragraphe 2 : les différents produits d’assurance :………………………………………………46
Paragraphe 3 : les types de compagnies d’assurance :…………………………………………..47
1:les sociétés commerciales par actions :………………………………………………………47
2 : les sociétés étatiques ou nationalisés : ……………………………………………………..47
3 : les mutuelles d’assurance :………………………………………………………………………..47
4 : les sociétés anonymes de forme mutualiste : ……………………………………………48
Conclusion générale................................................................................................49
BIBLIOGRAPHIES…………………………………………………………………………………………………….50

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TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………………………………….52

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